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Des News En Séries, Le Blog
17 février 2011

Mad Love [Pilot]

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Fireworks (Series Premiere) // 8 74o ooo tlsp.

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What About ?

La vie de quatre New Yorkais, dont deux qui sont en train de tomber amoureux l'un de l'autre et deux autres qui se détestent - du moins pour le moment...

Who's Who ?

Créée par Matt Tarses (Sports Night, Scrubs, Worst Week). Avec Jason Biggs (American Pie), Sarah Chalke (Scrubs), Judy Greer (Arrested Development, Miss/Guided) et Tyler Labine (Reaper, Sons Of Tucson, Invasion).

So What ?

Au premier regard, à n'en pas douter, Mad Love est le parfait compagnon de route pour How I Met Your Mother. On s'attend même à croiser Ted, Barney et les autres au détour d'une rue, on s'étonne presque que la nouvelle bande ne s'arrête pas boire une bière au McLaren's. Je me demande d'ailleurs pourquoi CBS n'a pas lancé la sitcom à la rentrée, elle aurait même pu organiser un petit crossover entre les deux séries puisqu'elles se déroulent exactement dans le même univers, avec une réalisation équivalente (Pamela Fryman, la réalisatrice en chef d'How I Met, est aux commandes et ça se voit). Autant assumer jusqu'au bout le copycat. Le seul problème serait venu de Sarah Chalke, déjà présente dans How I Met dans un autre rôle. Je ne vais pas faire la liste des ressemblances mais elles sont nombreuses et on trouve parmi elles : le personnage de Ben, qui ressemble beaucoup à Ted; pour enfoncer le clou il faut avouer que Josh Radnor et Jason Biggs sont proches physiquement; la narration est similaire, jusqu'au choix de la voix-off; New York, alors que cette histoire aurait très bien pu se passer à San Francisco ou à Chicago, ça n'aurait rien changé, juste donné une (fausse) impression d'originalité...

Mad Love n'offre donc strictement rien de nouveau et se complait à réécrire une histoire que l'on connaît déjà par cœur. Sauf qu'elle n'a pas trouvé sa propre identité, comme How I Met Your Mother avait su le faire en son temps avec sa narration particulière, son goût des petits détails et ses multiples retours en avant et en arrière. La vraie force de Mad Love, c'est son casting. Quatre visages connus des téléspectateurs, deux acteurs et deux actrices qui n'ont plus rien à prouver en matière de comédie. Mon coup de cœur revient sans hésitation à Judy Greer, que j'avais déjà adoré dans ses précédents rôles. Le duo qu'elle forme avec Tyler Labine est très efficace, et fait de l'ombre à l'autre couple, qui est juste charmant. C'est forcément cheesy par moment, mais ça reste à un niveau acceptable. Et puis le narrateur nous répète que ce n'est pas une love story alors... le détail amusant, c'est que le premier pilote, qui n'avait pas totalement convaincu la chaîne, comprenait un casting moins prestigieux. Il y figurait Minka Kelly et Lizzy Caplan, que j'aime beaucoup par ailleurs mais qui ne se sont pas encore fait un nom pour le grand public. Contrairement à pas mal de sitcoms, j'aurais tendance à dire que Mad Love n'a pas beaucoup de potentiel d'évolution mais elle part du bon pied !

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16 février 2011

Desperate Housewives [7x 14]

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Flashback // 9 2oo ooo tlsp.

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   Oh mon Dieu, il l’a fait ! Marc Cherry a joué dans sa propre série ! Quoi, ce n’était pas lui la lesbienne dégarnie ? Enfin le transsexuel barbichu ? Enfin bref, le dénommé Monroe –ça ne s’invente pas- qui s’est invité dans l’intrigue ô combien ennuyeuse de Miss Mayer ? J’ai bien cru. La ressemblance était frappante ! Ca m’a beaucoup amusé en tous cas, même si ce n’était pas intentionnel de la part des scénaristes. Entre la rencontre qu’a faite Susan la dernière fois pendant sa dialyse et celle de cet épisode, on peut dire que l’on tourne allégrement en rond en attendant qu’un donneur miracle vienne solutionner le problème médical. Je me demande bien qui cela va être. Trois saisons en arrière, on nous aurait certainement sorti Edie du placard. Aujourd’hui, je ne vois pas de candidat potentiel. Tiens, ce serait marrant de faire revenir Dana Delany pour ça. Il me semble qu’elle et Susan s’étaient quittées en bon terme. Maintenant que le tournage de Body Of Proof est terminé, c’est parfaitement possible… Je dis ça, mais ça va sans doute être un inconnu, ou un personnage dont ils ne sauront pas quoi faire à ce moment-là (Renee, déjà réduite à faire de la figuration ?) ou Julie, parce que cette dernière s’imposera de gré ou de force face à sa mère. Certes, ça ne lui ressemble pas mais qui sait…

   A peu près tous les personnages se retrouvent dans des impasses scénaristiques, synonymes de renouveau pour les prochains épisodes. Enfin le renouveau dans Desperate, c’est en général de simples resucées. Susan a déjà été malade, Gabrielle a déjà été fragile psychologiquement… et Lynette s’est déjà faite avoir plus d’une fois par sa mère ! J’adore le personnage de Stella. Il m’amuse beaucoup. Sans doute la mère la plus drôle et attachante de la série (parmi celles encore vivantes). Et je dois dire que j’ai été conquis par le stratagème dans lequel elle a embarqué les Scavo cette semaine. La scène de la mort de Frank était géniale ! Celles qui ont suivi aussi. Je pense surtout à Lynette qui s’amuse à faire peur à Tom ou Stella qui fait du chantage à sa fille. Ce n’était pas exceptionnel mais hautement sympathique, ça oui. Quel sera la prochaine storyline de Lynette ? Je n’en ai aucune idée. L’infidélité de Tom semble déjà faire partie du passé, et tant mieux c’était naze. Mais on peut dire avec du recul que ça a été traité n’importe comment et ça n’a même pas eu d’impact dans la relation qu’entretiennent Lynette et Renee. Comme c’est étonnant…

   Dieu soit loué, Gabrielle n’a pas passé son épisode à la recherche de sa satanée poupée. J’avais peur de ça. Vu le niveau de ridicule déjà atteint, cela me semblait être la suite logique et je crois que ça ne m’aurait même pas choqué. Les scénaristes ont finalement choisi de l’envoyer en thérapie, passant d’abord par l’étape immature habituelle, qui peine à faire décrocher un sourire tant c’est vu et revu. Si je trouve intelligent de revenir sur les blessures d’enfance du personnage, déjà évoquées dans les débuts de la série, je crains en revanche que le lien avec ses dernières folies soit beaucoup trop lointain. Dire que son attachement à Grace et à Princess Valerie (c’est aussi honteux à écrire qu’à voir) s’explique par ses rapports conflictuels et violents avec son beau-père est très tiré par les cheveux, pour ne pas dire stupide. Ce n’est même plus de la psychologie de comptoir à ce niveau… Tout ce qui m’a plus, c’est la bienveillance de Carlos. Elle est bien plus touchante que les larmes de crocodiles d’Eva Longoria.

   La présence de Marcia Cross dans cet épisode a été réduite à son minimum et vu la qualité de ce qu’on lui a écrit, c’est préférable. Les diverses coïncidences qui poussent Bree à dire la vérité sur son fils à Keith n’étaient pas inspirées du tout, à la limite du grotesque, mais j’ai bien aimé le moment de l’aveu. Il suffit d’une vraie bonne actrice pour faire la différence. On connaît en outre le goût de la série pour la nuance et je dois dire que le cas de Zach, à coup de flashbacks, a été traité avec toute la nuance nécessaire : le pauvre petit garçon riche est devenu très très pauvre en se droguant et il a dû déménager dans un quartier hyper craignos. Tellement craignos d’ailleurs qu’il n’ose pas sortir de chez lui, nous la jouant Walking Dead. C’est vrai, il donnait l’impression qu’une horde de zombies l’attendaient sur le pas de sa porte ! Sur le fond, l’intrigue n’était pas tellement plus convaincante mais on est désormais fixé : c’est bien Zach qui a tiré sur son père. L’association Mike/Paul, aussi saugrenue soit-elle, pourrait déboucher sur quelque chose d’intéressant avec un peu de chance. Reste à savoir comment Beth va être intégrée dans tout ça, et Felicia aussi. Elle ne peut pas avoir donné son dernier mot…

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// Bilan // Il se dégageait une bonne énergie de cet épisode relativement mal écrit. Ça s'applaudit (un peu) !

15 février 2011

Glee [2x 11 & 2x 12]

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The Sue Sylvester Bowl Shuffle // Silly Love Songs

26 8oo ooo tlsp. // 11 58o ooo tlsp.

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    L'épisode événement de Glee en post-Superbowl, on en parle depuis tellement longtemps qu'il me sortait déjà par les yeux avant de l'avoir vu. Est-ce que cela a affecté mon jugement ? Je ne sais pas. Mais je n'ai pas beaucoup ri. A force de vouloir bien faire et d'en mettre plein les yeux, une fois de plus, les producteurs de Glee ont préféré faire confiance à l'équipe marketing plutôt qu'à l'équipe de scénaristes. Glee est un objet, pas une série. Qu'on se le dise ! Ça commence par du Katy Perry qui sort un peu de nulle part, mais c'est une tentative pas idiote de garder le téléspectateur beauf de base du Superbowl, toujours partant pour bander sur des cheerleaders avec une perruque bleue. On enchaîne directement sur un nouveau délire signé Sue Sylvester et cela restera l'intrigue la plus déjantée et la plus drôle de l'épisode, même si on frôle sans arrêt le ridicule. La bêtise de Brittany est pour beaucoup dans la réussite de l'entreprise, le talent de Jane Lynch aussi et la réalisation est assez inspirée, en particulier quand l'hystérique se lance dans la destruction du bureau du proviseur.

   En revanche, dès que l'on se tourne du coté des élèves de McKinley, c'est passablement mauvais. Quinn qui s'immisce à nouveau dans la relation déjà bien compliquée entre Rachel et Finn, je n'en vois absolument pas l'intérêt. Qui plus est terminer sur un baiser volé ! Quel nouveau téléspectateur a pu se dire "Oh mon dieu, il faut absolument que je vois le prochain épisode !" ? Visiblement aucun, vu les audiences de l'épisode suivant... J'allais oublier Sam. Que pourrais-je bien dire à son sujet ? Qu'il n'était pas shirtless ? Vivement que Santana lui saute dessus, c'est apparemment dans ses projets ! La petite garce a d'ailleurs rendu l'épisode spécial St Valentin moins niais et surtout moins ridicule. Lauren, la nouvelle recrue du Glee Club, la version blanche et laide de Mercedes, m'a beaucoup amusé grâce à ses réparties mais je ne peux pas adhérer au coup de cœur de Puck pour elle. C'était vraiment n'importe quoi, même au second degré. Tout comme la déclaration de Blaine pour son petit vendeur de Gap, qui n'était qu'un prétexte pour faire du placement de produit et montrer combien Darren Criss est doué. C'est bête, je l'aimais bien à son arrivée mais il m'énerve déjà au bout de cinq épisodes. A ses cotés, Chris Colfer fait de la figuration. C'est reposant puisque Glee devenait ces derniers temps un peu trop centrée sur Kurt mais toutes les scènes se déroulant dans l'école privée s'insèrent mal au récit. J'ai adoré le Bills Bills Bills de l'épisode Superbowl mais il n'avait rien à faire là !

   Pour les prestations chantées et chorégraphiées, je retiens essentiellement Need You Now, mais juste parce que j'adore l'originale et que la version proposée lui était fidèle, et Fireworks, pour les mêmes raisons (Lea Michele avait d'ailleurs la même aisance que Katy Perry dans le clip et le même type de robe de paysanne). Thriller était une sorte de catastrophe inter-galactique musicalement. Le mash-up était bien trouvé mais le résultat eurodance absolument imbuvable. Ils n'avaient tout simplement pas le droit, surtout quand on les attend autant au tournant ! Coté chorégraphie et maquillage, y'a pas à dire, c'était vraiment du bon boulot ! Corey Monteith était méconnaissable en mort-vivant et il a assuré.

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// Bilan // Glee n'a pas su saisir sa chance : elle aurait pu devenir plus qu'un phénomène grâce à son exposition post-Superbowl. Elle avait tout à prouver. Elle restera une petite série sans autre ambition que de divertir, écrite maladroitement et contradictoire, comme le prouve l'épisode suivant...


15 février 2011

The Vampire Diaries [2x 14]

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Crying Wolf // 2 79o ooo tlsp.

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   Jusqu'aux dernières minutes, cet épisode était bon. Mais le départ de Tyler en guise de conclusion a calmé mes ardeurs. Pas que je sois fanatique du personnage, ni de l'acteur et encore moins du déroulement brouillon de son intrigue, mais il a quand même apporté quelque chose de nouveau cette saison et c'était à peu près le seul. De toute façon, on est tous d'accord : il va revenir dans trois épisodes tout au plus, non ? C'est inquiétant pour les prochains par contre, puisque il n'y a pas d'autre très grosse intrigue en cours. Cela dit, l'affaire des doppelgangers peut continuer sans lui. On peut d'ailleurs remercier un des loups-garous, pote de Jules, de nous avoir remis les pendules à l'heure au sujet de la pierre de lune car, soyons honnêtes, on n'avait pas tout compris ! Puis c'était fait avec humour. Que demander de plus ? Le départ de Tyler a un mérite : mettre -provisoirement ?- un terme au triangle amoureux avec Matt et Caroline. Cela dit, ces deux-là ont encore leurs problèmes à régler, et pour être honnête, Matt est bien gentil mais c'est avec un bad-boy que l'on a envie de voir évoluer Caroline. Ou avec Tyler. Il pourrait justement se transformer en bad-boy pendant son voyage et l'affaire serait dans le sac ! C'est un peu tout l'inverse de Jeremy qui est devenu un trop gentil garçon. On est quand même content de le voir enfin embrasser Bonnie à pleine bouche. Laquelle a enfin trouvé une utilité dans cet épisode en hypnotisant Luka. Les aveux de celui-ci rendent d'ailleurs sa présence et celle de son père bien plus claire et bien plus intéressante par conséquent. Dans le même esprit, le premier vrai face à face entre Elijah et Damon valait le détour ! Il y a vraiment quelque chose à faire avec ce nouveau personnage avant que le fameux Klaus ne l'éclipse logiquement.

   Tante Jenna va-t-elle enfin découvrir la vérité sur les amis d'Elena et sur le sombre passé d'Alaric ? Le suspense dure... Okay, ce n'est pas très excitant mais cela pourrait aussi vouloir dire que ses jours sont comptés. Ceux de Jenna j'entends. Et ça, ça me plaît. Les interventions d'Oncle John beaucoup moins. C'est physique, il m'agace à chaque apparition. Le cliffhanger de l'épisode précédent qu'il avait initié ne trouve pas d'écho dans celui-ci, mais le retour de Katherine pourrait servir à combler le vide laissé par Tyler. Toute la partie se déroulant dans la maison au bord du lac m'a beaucoup plu. Les accents bucoliques sont les premiers reponsables, mais aussi l'agilité d'Elena qui sait désormais comment se débrouiller en cas de course-poursuite. Elle n'a pas totalement réussi son coup mais c'était bien tenté !          

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// Bilan // Après quelques semaines de flottement, Vampire Diaries reprend du poil de la bête. Mais la bête s'en est allée...

14 février 2011

[Interview] Sonia Rolland est "Invincible"

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L'ancienne héroïne de "Lea Parker" a rejoint l'équipe des "Invincibles" saison 2 dans le rôle de Vanessa. Présentations...

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14 février 2011

Grey's Anatomy [7x 13 & 7x 14]

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Don't Deceive Me (Please Don't Go) // P.Y.T. (Pretty Young Thing)

11 18o ooo tlsp. // 1o 47o ooo tlsp.

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   Comme je le disais dans ma précédente review, le temps des intrigues bébé est arrivé dans Grey's Anatomy et ça va passer ou casser. Pour le moment, malgré toute la confiance que j'accorde aux scénaristes de la série, ça a plutôt tendance à casser. Les deux derniers épisodes n'étaient pas mauvais, ils étaient juste plats et pas toujours très efficaces. La grossesse de Callie a complètement supplanté les autres intrigues, accaparant l'antenne de manière trop classique. Ce n'est pas tant le triangle "pas amoureux" Callie-Mark-Arizona qui me dérange, puisqu'il est très original pour le coup, mais les réactions de la femme enceinte, assez exaspérantes, surtout venant de la part d'un médecin. Toutes ces inquiètudes pour pas grand chose ont eu raison de moi. Et puis il faut dire ce qui est : l'obstétricienne qui s'occupe d'elle n'arrive pas à la cheville d'Addison. Je n'ai rien contre cette Lucy Fields mais Rachael Taylor (une des futures Drôles de Dames d'ABC) a le charisme d'une huître. On la croirait tout droit sortie d'une série de la CW. Sa ressemblance avec Hilarie Burton, la blonde frisée des Frères Scott, m'a perturbé. Par ailleurs, son début de romance avec Karev est trop prévisible, déjà vu. Et puis aux dernières nouvelles, Alex s'intéressait à la petite débarquée de Greek. Je la préférais. J'ai bien l'impression qu'elle n'était là que pour un épisode et une rapide partie de jambes en l'air. Dommage. On touche à ce propos un problème assez inédit pour Grey's Anatomy : l'absence de continuité dans les épisodes. Combien d'intrigues sont restées en suspens ces temps-ci ? Le Dr. Stark, qui a disparu; le mari de Teddy, pas là non plus; le crush de Bailey, évaporé; et il y en a sans doute d'autres d'importance moindre que j'ai zappé. Et je ne parle même pas des personnages très en retrait comme Owen -à la limite ça peut se comprendre pour le premier épisode puisque Kevin McKidd le réalisait- ou April.

   En revanche, Lexie est revenue au centre de l'attention, d'abord à cause de son énième rupture avec Mark, qui ne peut que se comprendre étant donné la situation, ensuite grâce à l'énième admission de son père au Seattle Grace. Là encore, Grey's n'a pas fait dans l'originalité en nous sortant une nouvelle amie à Thatcher, particulièrement jeune et jolie. Les réactions de Lexie ne sont pas très étonnantes, mais conduisent à quelques situations cocacces, et la réaction de Meredith est surprenante : elle leur accorde son soutien ! Elle n'aurait jamais réagi comme ça il y a une saison ou deux. Autant ce constat me plaît d'habitude, autant là je suis plus partagé. Certes, elle avait d'autres chats à fouetter, mais elle aurait quand même pu s'offusquer l'espace de deux minutes avant de se raviser. Son intrigue, qui la place dans un dilemme impliquant le Chief, Derek et sa mère, était bien trouvé et assure une certaine continuité avec les débuts de la série. Je regrette simplement que Derek soit si transparent dans toute cette histoire. Sa période de rebellion n'aura pas duré longtemps. Celle de Cristina non plus, mais c'était suffisant. Le cas médical du premier épisode a prouvé qu'elle avait quand même évolué un minimum et qu'elle pouvait faire preuve d'un peu plus d'empathie qu'avant. La petite grand-mère dont elle s'est occupée m'a ému. L'autre cas médical marquant, qui impliquait L. Scott Cadwell (Rose de Lost), était too much mais malgré tout bouleversant. L'actrice a été remarquable.

   Les scénaristes se seraient-ils enfin décidés à soigner Jackson ? On y a déjà cru plusieurs fois, puis ça n'a donné lieu à rien de très approfondi, mais cette fois j'y crois ! Sa petite compétition avec Cristina avait le mérite d'être drôle, et sa possible romance avec Lexie, déjà effleurée il y a longtemps puis abandonnée, me plaît. Il serait temps que Lexie passe à autre chose et il serait temps que lui couche avec quelqu'un. Perfect timing ! Je termine avec l'intrigue Twitter du premier épisode qui m'a laissé perplexe. C'était caricatural, ça sonnait faux, mais c'était un bon moyen d'inscrire la série dans la tendance et ça a occupé Bailey quelques temps. C'est sûr qu'elle mérite mieux mais ce n'était pas non plus terrible à regarder. Et puis, la réplique de Richard était tordante : "I would like to see Bailey's tits on the internet" !   

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// Bilan // Mauvaise passe pour Grey's Anatomy qui enchaîne les épisodes brouillons et qui ne parvient plus à se servir intelligemment de son très large casting. Les dialogues et la mise en scène sont moins vigoureux, mais l'ensemble reste plaisant.

13 février 2011

Traffic Light [Pilot]

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Pilot // 4 59o ooo tlsp.

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What About ?

Trois amis sont à trois étapes différentes de leurs vies : Mike est marié avec un enfant, Adam vient de s’installer avec sa petite-amie et Ethan est un célibataire endurci, pas mécontent de sa situation…

Who's Who ?

Créée par Bob Fisher. Avec David Denman, Nelson Franklin, Kris Marshall, Liza Lapira, Aya Cash...

So What ?

   La saison ratée des sitcoms « de couples » se poursuit avec une nouvelle pièce à convictions dont on se serait volontiers passé et dont on va d’ailleurs se passer dès la semaine prochaine ! Traffic Light, un temps renommée Mixed Signals, est encore moins bonne que Perfect Couples (au passage, le deuxième épisode de celle-ci est pire que le premier...). Sa spécificité, c’est qu’elle se place davantage du point de vue des hommes que des femmes. Et ça, en général, c’est mauvais signe. L’amitié de ces trois héros est assez crédible et leurs conversations téléphoniques sous forme de gimmicks ne manquent pas de piquant. C’est, je crois, les seuls passages qui m’ont fait esquisser un sourire avec les quelques réparties bien balancées de Lisa, la femme de Mike. Le reste était ennuyeux, poussif et sans la moindre originalité. Hormis le british agaçant, il faut reconnaître que les personnages ne sont pas trop caricaturaux. Mais c’est peut-être aussi pour ça qu’ils ne provoquent ni empathie et sympathie. En plus, il n'y a pas réellement de tête d'affiche. Quant au « concept des feux », il n’est pas très pertinent et il n’aura plus aucun intérêt dès le second épisode. En admettant que la série dure six ans (autant dire qu’il est plus probable que la Terre soit détruite par une météorite d’ici là), on se demandera alors pourquoi la sitcom a été baptisée ainsi. Ma critique se limitera donc à ces quelques mots. Je ne vois sincèrement pas quoi dire de plus. Cette comédie ne comporte strictement aucun intérêt.

13 février 2011

Mr. Sunshine [Pilot]

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Pilot // 10 52o ooo tlsp.

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What About ?

Ben Donovan, le directeur d'un stade de San Diego particulièrement auto-centré, traverse la fameuse crise de la quarantaine aux cotés de ses collègues excentriques, parmi lesquels Crystal, sa patronne, très attirante mais capricieuse; Alice, la mignonne directrice du marketing avec qui Ben partage régulièrement quelques moments intimes; Alonzo, un ancien basketteur continuellement heureux; Heather, l'assistante de Ben qui semble douce mais qui cache en réalité un tempérament de feu; et le fils de Crystal, le nouvel employé un peu débile sur les bords...

Who's Who ?

Créée par Matthew Perry et Alex Barnow. Avec Matthew Perry (Friends), Allison Janney (The West Wing, Lost), Andrea Anders (The Class, Better Off Ted), James Lesure (Las Vegas), Nate Torrence, Portia Doubleday...

  So What ?

    Je crois que je n’aime pas tellement Matthew Perry. Voilà, je l’ai dit ! En fait, c’est celui, avec Matt LeBlanc, que j’appréciais le moins dans la bande des Friends. Je n’ai jamais été très fan des délires de Joey et Chandler ensemble. Disons que son personnage est devenu plus intéressant selon moi dès qu’on l’a systématiquement associé à Monica. Et de manière plus générale, cet acteur ne respire pas la sympathie. Ben m’a tout l’air de lui ressembler pas mal. Il est tout sauf le rayon de soleil annoncé par le titre. Sans parler de anti-héros pour autant, je n’ai rien trouvé d’attachant en lui. Et cette façon de souligner avec aussi peu de subtilité qu’il se sent seul m’a un peu dérangé. Il n’est pas sinistre, mais il n’est pas drôle. Son ironie constante ne m’a pas convaincu. Les personnages secondaires ont bien plus de potentiel.

    De ce point de vue-là, Allison Janney est imbattable ! On savait déjà qu’elle était géniale mais on n’avait pas tellement eu l’occasion de la découvrir dans un registre purement comique et il lui va à ravir ! Dès sa première apparition, on comprend que c’est elle qui apportera la plus grande touche de fantaisie et d’absurde. On pourrait aussi en avoir grâce au lieu même de l’action –l’arena sportive- comme le prouve le pilote avec la venue d’un cirque. Les possibilités sont multiples et c’est en plus original. Le fils de Crystal, Roman, a l’air d’en tenir lui aussi une bonne couche. J’aimerais en dire autant de l’assistante de Ben, mais on la voit trop peu pour se faire une réelle opinion. En tous cas, Portia Doubleday est rayonnante. Andrea Anders aussi, mais on a l’habitude. Elle illuminait déjà The Class à l’époque, puis plus récemment Better Off Ted. Et puisque j’en parle, je trouve qu’il y a pas mal de similitudes entre cette dernière et Mr. Sunshine. Sauf que Better Off Ted avait un héros bien plus charismatique et amusant, et tout un tas de personnages secondaires vraiment délirants. La petite nouvelle ne tient clairement pas la comparaison. Jorge Garcia, le Hurley de Lost, est la première guest-star de la série. Son apparition est loin d’être hilarante mais elle constitue quand même l’un des meilleurs passages de ce pilote. Dommage qu’il ne soit pas régulier, ou au moins récurrent. On risque de ne plus le revoir.

   Mr. Sunshine me fait un peu le même effet que Cougar Town lors de ses débuts chaotiques : c’est amusant de temps en temps, c’est agaçant parfois mais c’est souvent brouillon. Il va falloir moins miser sur Matthew Perry et plus sur le reste du casting et créer une cohésion de groupe, qui débouchera peut-être sur une complicité visible à l’écran… Le potentiel est là, mais il va lui falloir du temps avant d’exploser.

11 février 2011

Tueurs En Séries [Episode du 11 Février 2011]

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Au programme cette semaine : Hélène, Nicolas, Laly, José, Bénédicte et CriCri d'amour au micro à l'occasion du début de la diffusion des Mystères de l'amour, Michael Chicklis se met à la chanson, Sherlock à la sauce coréenne, bientôt la fin de Smallville, le premier trailer de Terra Nova, Modern Family fête l'amour...

8 février 2011

The Event [1x 06 & 1x 07]

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Loyalty // I Know Who You Are

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   Après une longue pause me concernant, je suis heureux de retrouver The Event, la seule série de cette saison à offrir du thriller haletant et des mystères. Ce qui m'hallucine toujours, c'est la vitesse à laquelle les réponses nous sont données, petites ou grandes. Ce qui me déçoit un peu en revanche, c'est que sa forme puzzlesque des débuts à laisser place à de simples flashbacks qui ne sont pas sans rappeller Lost. La manoeuvre est simple : expliquer pourquoi les personnages que l'on suit depuis quelques épisodes sont devenus ceux que l'on connait, quel a été leur parcours. Et de ce point de vue là, c'est bien exécuté, bien interprété, mais pas très inspiré. Ainsi, Simon a vécu une histoire d'amour contrariée, il a dû abandonner la femme qu'il aimait à cause de sa nature (extra-terrestre donc). Quant à Blake, il a été trahi par celle qu'il aimait puisqu'il s'agissait d'une taupe qui surveillait le moindre de ses faits et gestes, mais qui l'aimait certainement. Ces deux passés reflétent parfaitement la situation dans laquelle ils se trouvent aujourd'hui. On peut donc considérer que tout cela est plutôt bien pensé et écrit. Ca l'est ! Mais, encore une fois, c'est déjà vu et presque trop facile. Ces différents couples nous renvoient forcément au couple-star de la série, peu mis en avant dans ces deux épisodes, sans doute pour la bonne cause.

   Maintenant que Sean a retrouvé sa belle, la cavale perd un peu de son piquant. Bien sûr, il y a encore des tas de choses à découvrir et à comprendre, mais le coeur n'y est plus vraiment. On tente de nous intriguer intelligemment avec une scène pour le moins curieuse dévoilant que la jeune soeur de Leila n'est pas la seule petite fille à avoir été enlevé. Mais ces autres petites filles ont des visages... de vieilles ! On ne peut pas nier que The Event ose ! Les morts-vivants d'il y a quelques épisodes, c'était déjà pas mal dans son genre... Je ne sais absolument pas vers quoi on se dirige mais c'est étrangement excitant. J'ai la conviction que tout cela va mal se terminer, dans le sens où personne ne va être satisfait, mais j'ai très envie d'assister à tout ça ! Parmi les scènes marquantes de ces deux épisodes, celle de l'effrondrement de l'immeuble était particulièrement réussie, malgré quelques effets-spéciaux un peu limites à certains moments. C'est quand même pas mal du tout pour de la télévision. On sent que NBC a mis les moyens nécessaires (pour combien de temps encore ?). L'avantage de la série, par rapport à un Flashforward par exemple, c'est que les acteurs sont bons et la plupart des personnages fascinants. La série "s'assume" également davantage. Mais impossible de s'enlever de la tête que tout ça n'est pas très original, intrigue par intrigue. C'est l'idée de les réunir qui est brillante ! 

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// Bilan // The Event est définitivement une bonne série, portée par d'excellents acteurs. Mais, après un départ tonitruant, on sent que le soufflé retombe peu à peu. Comme si l'essentiel avait déjà eu lieu, comme si le meilleur était forcément derrière nous... 

7 février 2011

Big Love [5x 01]

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Winter (Season Premiere) // 1 21o ooo tlsp.

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   "I'm a bigger person now, I won't go back to being small". Ces quelques mots prononcés par Nicky dans cet épisode suffisent à résumer la décision conjointement prise par HBO et les créateurs de Big Love : cette saison 5 sera la dernière, la série se terminera à son apogée créative. Je ne fais pas partie des déçus de la saison 4. Bien au contraire. J'ai sans doute préféré la saison 3 mais le crescendo destructeur entamé depuis la saison 2 est absolument divin. Big Love n'a plus rien à prouver. Big Love est unique. Big Love est un chef d'oeuvre. Big Love peut s'en aller en paix (oui, je conclus la saison avant même de l'avoir commencée).   

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   Ce Season Premiere débute sur un chant, balayé par le vent du désert, et s'achève sur les premiers flocons de neige, synonymes d'espoir. La scène d'ouverture ne laisse aucun doute sur l'après-élection de Bill : l'égoïsme et l'obstination envers et contre tous du patriarche tout-puissant ont conduit à la déstruction de sa belle et grande famille. Les fissures creusées au fil des années se sont transformées en crevasses. Cet épisode va alors nous exposer, personnage après personnage, l'étendu des dégâts. C'est en cela qu'il n'est pas totalement réussi car les surprises sont peu nombreuses, voire inexistantes. Nous savions que les choses allaient se passer ainsi. Bill savait la souffrance à laquelle il s'exposait, et celle qu'il imposait à sa famille, en choisissant de révéler au monde qui il est, quels sont ses croyances. So monologue en fin d'épisode, alors que Don vient, à notre plus grand soulagement, de le confronter à ses erreurs et ses contradictions, est d'une force inouïe. Pour la première fois peut-être depuis le tout début de la série, il craque. Les larmes ne coulent pas, mais sa voix est tremblante, son visage est décomposé, on peut y lire sa douleur, son amertume et sa honte. Regrette-t-il pour autant ses choix ? Probablement pas. Il n'y a de toute façon plus aucun moyen de revenir en arrière. Accomplir sa destinée, c'est sans doute ce qui le fera tenir jusqu'au bout...

  Barb, l'aînée des Sister Wives, est celle qui a le plus souffert de la révélation. Sous son apparente force, on devine ses faiblesses, de plus en plus nombreuses. Elle en est à peu près au même stade que lorsque nous l'avions quittée. Bill semble lui avoir pardonné, Nicky a plus de mal à l'accepter. Mais qui sont-ils pour la juger ? Margene ne se prononce pas, mais on la sent plus proche de Barb, elle aussi a beaucoup souffert. La nouveauté, et pas des moindres, c'est que Barb a trouvé refuge dans l'alcool. A vrai dire, elle cherche à combler un vide et son cheminement de pensée l'a étonnamment menée vers cette idée saugrenue. Doit-on la considérer comme une alcoolique ? J'en doute. Elle n'a pas vraiment cherché à se cacher, Nicky s'en est rendue compte, puis Bill. Ils ne la laisseront pas plonger. N'était-ce pas tout simplement un appel au secours, plus soft qu'une tentative de suicide par exemple ?

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   Margene perd son boulot, comme on pouvait s'y attendre. Je suis d'ailleurs surpris qu'elle soit surprise ! Elle avait enfin trouvé son truc à elle. La revoilà incomplète, inconsistante. Sa brève rencontre avec un "gourou", incarné par un Grant Show que l'on attendait pas là, pourrait changer sa vision de la vie mais certainement au détriment de sa famille. Le sujet n'est qu'effleuré pour le moment, mais elle a tout à fait le profil pour tomber dans les filets de cet homme (qui chante du Bon Jovi lors de ses meetings tout de même). On avait tendance à associer Ben à Margene ces derniers temps, une des intrigues que j'ai préféré l'an passé, mais ce n'est apparemment plus le cas. Ben était quasiment absent de tout cet épisode. Drôle de sensation. L'absence de Sarah est assez difficile à supporter comme ça. En plus, on a envoyé Tancy à ses cotés ! Les enfants sont de moins en moins nombreux dans la casa Henrickson. Ceux qui restent sont encore trop petits pour avoir un véritable intérêt.

   Le jeune Wayne va pourtant apporter sa pierre à l'édifice puisqu'il est persécuté par ses petits camarades à l'école. La réaction de Nicky est immédiate et typique du personnage : elle part en croisade mais aussi maladroitement qu'à son habitude, avec son lot de mensonges habituels. On nous offre alors la partie la plus cocasse et drôle de l'épisode, la seule d'ailleurs. Celle de l'affrontement entre Nicky et un petit garçon pas très malin de 6 ou 7 ans. Bilan : une dent cassée et un nouveau méfait à ajouter à la longue liste de la blonde hystérique. Si tout cela prouve qu'elle n'a pas beaucoup changé et qu'elle ne changera de toute façon jamais, Nicky reste persuadée d'être devenue une bonne personne et pense le montrer en défendant Bill autant qu'elle peut. Elle agit à l'inverse de ses soeurs, comme toujours. Sauf que la situation s'est inversée. Sa fille représente désormais le quota adolescent qui nous manquait. Problème : elle n'a pas l'air très différente d'une Rhonda pour ne citer qu'elle. On croit même reconnaître en elle les traits de la disparue. On sent aussi qu'elle est bien la fille de sa mère, mais ça on l'avait déjà compris la saison passée.      

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// Bilan // Un Season Premiere de Big Love qui choisit de se concentrer sur les Henrickson, en particulier sur les sister wives, plutôt que sur les intrigues satellites, qu'elles soient politiques ou issues de Juniper Creek. Une décision logique compte-tenu des récents événements mais qui laisse un goût d'inachevé. Si l'essentiel est bien là, tout ce qui aurait pu être considéré comme du superflu par le passé ne l'est plus. Toutes les intrigues forment un ensemble cohérent, et elles méritent toutes d'être traitées à chaque épisode. D'autant que la fin est proche...   

7 février 2011

Les Invincibles [Interview]

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Rencontre avec les héros des Invincibles, qui évoquent la saison 2 (celle de la maturité ?), l'arrivée de Sonia Rolland et l'amitié de manière générale... Sympa les gars !

6 février 2011

Shameless US [1x 02 & 1x 03]

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Frank The Plank // Aunt Ginger

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   Après un pilote que j'ai estimé parfait dans le fond comme dans la forme, Shameless US aurait pu me décevoir en s'attardant sur des historiettes sans grand intérêt, simplement destinées à nous amuser, ou en se contentant de reproduire le même schéma à l'infini, sans surprendre. Point du tout. Shameless US regorge de surprises pour qui n'a pas vu la série originale. Je suis toujours emballé, plus que jamais même. Et pourtant, le deuxième épisode m'a fait douter. Ce n'est pas qu'il n'était pas bon, mais il était une sorte d'extension longuette du premier, surtout centrée sur Frank, le patriarche alcoolique, à qui l'on a finalement donné la parole entre deux soubresauts. William H. Macy a pu démontrer toute l'étendue de son talent, c'est le gros point positif. Mais le personnage de Frank n'en est pas sorti grandi, bien au contraire. L'accueil triomphal que sa famille lui réserve après sa disparition de quelques jours m'a scié. C'est leur père, ils l'aiment. Ca je peux le comprendre. Surtout quand il s'agit de la petite Debbie, extrêmement touchante dans sa dévotion. Mais quand même : il a frappé un de ses fils ! Il est allé vraiment loin. Au fond, il a bien mérité ce qui lui arrive en fin d'épisode, avec une Sheila en très grande forme. J'avais compris que cette femme était barrée mais pas à ce point-là ! On reconnaît bien là l'humour anglais, dans tout ce qu'il a de gras et overzetop. Ca passe ou ça casse. Ici, ça passe étonnamment bien. Il faut dire que Joan Cusack se donne du mal. Le dialogue autour du pénis de Frank était excellent. Entre autres. Le reste m'a moins emballé, notamment l'intervention exagérée de Steve. On ne sait pas encore très bien sur quel pied danser avec lui. Bon ou mauvais garçon ? Mais j'en veux en fait surtout aux scénaristes d'avoir déjà mis à mal le couple qu'il forme avec Fiona. Un peu tôt, non ?

   Le troisième épisode, particulièrement bon, répare ce couac. Il amorce en tous cas une réconciliation au cours d'une bien jolie scène, entourée de d'autres bien jolies scènes. En fait, la fin de cet épisode est excellente car super émouvante. La bande-son n'est pas étrangère à cette réussite. Mon petit coeur bat déjà très fort pour tous ces personnages qui, chacun à leur façon, parviennent à être drôles, extravagants et touchants en un rien de temps. Même Frank. Je commence peu à peu à m'habituer à lui. Sans doute parce qu'il fait des efforts et qu'il se calme un peu sur l'alcool. On le voit donc les yeux ouverts, capable d'aligner quelques mots (de préfèrence des insultes, il ne faut pas trop lui en demander) et puis il est malin comme un singe le bougre ! Il a plein de défauts mais pas celui d'être idiot. Pas totalement en tous cas. J'ai littéralement adoré toutes les scènes avec la fausse tante Ginger, puisque la vraie est morte et enterrée... dans le jardin, sauf aux yeux des autorités qui continuent de lui verser de l'argent, récupéré immédiatement par Frank depuis plusieurs années. La vieille actrice était tout bonnement à mourir de rire et sa relation avec Debbie n'a pas eu besoin de beaucoup de temps d'antenne pour être émouvante. Les scénaristes se sont davantage attardés sur Ian et sa nouvelle amie, qui est d'abord passée par la phase ennemie jurée. Je trouve que le boulot qui est fait autour du personnage de Ian est irréprochable. Son tourment est réaliste, on comprend aisément son malaise et sa souffrance mais aussi ses réticences à parler librement de qui il est vraiment, que ce soit à sa famille, son père tout particulièrement, ou à ses amis, que l'on imagine par conséquent peu nombreux.      

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// Bilan // Ce qui est bien avec Shameless US, c'est qu'il est impossible de la rapprocher d'une autre série familiale déjà existante. Elle est unique en son genre, presque improbable. Elle ne se contente pas d'être divertissante et rythmée, elle est aussi profonde et poignante. Réussir en seulement trois épisodes à en dire autant sur une dizaine de personnages, c'est un tour de force, c'est rare. Showtime a réussi son pari et le public a l'air d'apprécier en plus. Pourvu que ça dure ! Rendez-vous en fin de saison pour un bilan complet de cette première saison. 

6 février 2011

The Vampire Diaries [2x 13]

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Daddy Issues // 3 22o ooo tlsp.

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   Soupir. Les producteurs de Vampire Diaries se sont-ils rendu compte que leur série était la plus regardée de la CW et qu'ils allaient être, par conséquent, condamnés à durer 10 ans comme une certaine Smallville ? C'est l'impression que donne ce soudain ralentissement des intrigues alors que tout allait vite et bien jusqu'ici. La série avait trouvé son rythme de croisière avec à chaque épisode son lot de révélations, d'action et de cliffhangers. Cette efficacité a laissé place à des détours inutiles et des personnages de moins en moins exploités. C'est de plus en plus flagrant. Autant on s'était habitué au cas Tante Jenna (qui découvre 1 an après tout le monde que John est le père d'Elena), Alaric et Matt, autant c'est plus violent pour Bonnie et Jeremy qui n'étaient déjà pas à la base les personnages les plus passionnants. Les scénaristes ne semblent avoir aucun projet pour eux. Ils n'essayent même pas de faire semblant. Au final, il n'y a que Tyler qui a pris du gallon ces derniers temps. Pour Caroline, c'est désormais un fait établi.

   Elle était d'ailleurs au centre de l'épisode grâce à son enlèvement et sa torture -j'allais dire soft mais c'est pas si mal pour une série pour ados sur une "grande" chaîne qui passe en plus à 20h- et on commence à entrevoir la vraie menace que représentent les loups-garous. Tyler ne sait pas de quel coté se placer et il n'a certainement pas fini de changer d'avis. Il faut reconnaître que Jules et son petit-ami sont plutôt convaincants. On nous rajoute au passage encore un nouveau personnage mais on va dire que c'est nécessaire pour une fois, il faut bien équilibrer les forces. Lequel mourra en premier ? Les loups-garous ont en tous cas un grand mérite comparé à nos amis vampires : ils agissent ! Damon et Stefan sont bien plus doués pour menacer. Quand il s'agit de passer à l'action, c'est plus compliqué. La scène de combat dans le bois était assez réussie. Moi qui déteste ça, j'ai été scotché. Sa résolution en revanche était un peu facile. Elijah est la réponse (et la source ?) à tous les problèmes ces temps-ci. Mais on le voit tellement peu...

   Le retour de John n'a servi à rien. Du moins, il n'a pas encore servi à quelque chose. La nuance est importante. Pour le moment, il se contente de déambuler en mentant comme un arracheur de dents. Il n'y a qu'Elena pour le croire un tout petit peu. Il ressasse les mêmes rancoeurs que lors de son premier passage, les dynamiques sont les mêmes, en bref on n'est pas plus avancé ! Mais le pire dans tout ça, c'est qu'on ne comprends pas pourquoi Isobel l'a envoyé. Ca aurait été tellement plus prenant de la voir elle face à Katherine et les autres. Il y a deux solutions : soit Mia Kirschner n'était pas disponible (mais à ma connaissance, elle ne croule pas sous les propositions), soit les scénaristes préférent retarder l'affrontement et c'est nul, ça ne leur ressemble pas. Isobel, Katherine, les loups-garous et Klaus vont finir par arriver tous en même temps ! Ca nous assurera une fin de saison en bêton armée, certes, mais avant cela, on raconte quoi ? Les tourments de Damon peut-être ? Le voilà qui s'entiche d'une nouvelle demoiselle, journaliste cette fois. Est-ce que son métier aura une importance ? J'imagine que oui, sinon pourquoi le spécifier si rapidement ? Je ne vois pas trop où ils veulent en venir avec ça mais la scène du bain était bonne et Ian Somerhalder assure encore et toujours.   

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// Bilan // Un milieu de saison toujours aussi plat. Il se passe des choses, mais rien de majeur, rien qui ne fasse vraiment avancer les intrigues ou qui ne fasse évoluer les héros.

5 février 2011

V [2x 04]

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Unholy Alliance // 5 29o ooo tlsp.

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   J'ai été horrifié de découvrir qu'il ne s'agissait que du 4ème épisode de la saison 2. J'avais l'impression d'en avoir vu plus que ça, ce qui me rassurait. Certes, il n'y en a que 10 cette année mais c'est déjà beaucoup trop. J'avais commencé la saison avec une sorte d'optimisme trouvée dans l'énergie du désespoir, mais je déchante un peu plus chaque semaine malgré les efforts des scénaristes que je suis capable de reconnaître. V ne sera jamais une bonne série. Les bases sont trop bancales et les personnages trop lisses. Ils ont fait ce qu'ils ont pu pour redresser la barre mais ça ne sert plus à rien. Je ne vais pas abandonner alors que les prochains épisodes seront certainement les derniers, ce serait trop con. Par contre, il va me falloir trouver encore quelques forces pour surmonter ce désastre. Franchement, il n'y a qu'une seule scène qui m'a plu : celle de l'énième face à face entre Diana et Anna dans la cave. Ce n'était pourtant pas du grand art, ni dans le jeu des actrices, ni dans la qualité des effets-spéciaux et encore moins dans la profondeur des dialogues. Mais c'était agréablement kitsch. Les producteurs ont bien fait de rappeler Jane Badler. C'est sûrement la seule bonne décision qu'ils auront su prendre...

   Non parce qu'ils se sont mis de sacrés bâtons dans les roues tous seuls, comme des grands. Déjà, le thème est récurrent dans mes critiques mais je suis bien obligé de le marteler : quand est-ce que cette putain de résistance va prendre du poids ? Je ne vais pas nier et dire que les choses n'ont pas évoulé. Mais ce n'est pas assez rapide. A quoi bon prendre son temps quand il ne nous reste que 6 épisodes pour (peut-être) tout boucler ? Ce serait dommage que tout soit trop facile pour Erica et sa petite bande mais les laisser respirer deux secondes, le temps de construire enfin quelque chose, ce serait peut-être pas mal non plus. Là, on se tape encore un enlèvement, encore un nouveau protagoniste dont on ne sait pas s'il sera un ami ou un ennemi au final, et puis Erica doit se coltiner un nouveau co-équipier, à peu près aussi intéressant que tous les autres personnages. Il joue un double-jeu, chose qui n'est pas surprenante une seule seconde. Alors oui, il a plus de potentiel que Malik mais désolé, il m'énerve à peine arrivé. Puis je n'aime pas beaucoup Jay Karnes, son interprète, pour ne rien arranger. Hormis ce problème autour de la résistance, il y a bien sûr celui de la bonté de l'âme, nouvelle obsession d'Anna qui la rend tout bonnement ridicule alors qu'elle avait réussi à garder jusqu'ici une certaine crédibilité. Une vicoire de Diana semble de plus en plus évidente, et que l'on ne vienne pas nous faire croire que le mec qu'elle a tué était son seul allié. Elle doit en avoir bien plus qu'Anna au final ! Je vous passe mes commentaires évidents sur le voyage au Vatican. Du grand n'importe quoi qui n'était malheureusement pas que visuel.   

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// Bilan // Tout n'est pas mauvais dans V, c'est ce qui m'empêche de la condamner définitivement, mais l'ennui combiné à mon désintérêt le plus profond pour les héros suffisent à me faire passer de sales quart d'heures. J'amerais tellement que la suite et fin de la saison remonte le niveau. Il suffirait de lâcher les loups, y aller à fond...

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