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Des News En Séries, Le Blog
11 décembre 2010

The Walking Dead [1x o6]

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TS-19 (Season Finale) // 6 ooo ooo tlsp.

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   Une fois les vingt premières minutes de ce final passées, qui étaient très didactiques, visant à exposer de manière claire mais peu passionnante les effets du virus sur le corps humain, on peut dire que l'on tient là le meilleur épisode de la saison 1 de The Walking Dead. Chaque épisode étant différent, celui-ci ne déroge pas à la régle en nous offrant pas mal d'action dans la deuxième partie mais pour une fois, on sent qu'il y a un véritable enjeu, la tension est palpable et on se surprend même à s'inquiéter du sort de quelques uns des survivants. Il a été très difficile de s'attacher à eux jusqu'ici et on est encore très loin du compte mais quelques personnages se démarquent, en particulier Andrea. D'abord parce que Laurie Holden, son interpréte, confirme qu'elle est l'une des rares bonnes surprises du casting. Ensuite parce que la mort de la soeur du personnage l'a profondément meurtrie et qu'elle ne cherche pas à le cacher. On ne peut que ressentir de la compassion à son égard. C'est beaucoup plus difficile pour les autres qui donnent parfois l'impression de se la jouer drama queen pour pas grand chose. C'est un peu le cas de Shane. Jon Bernthal en fait des tonnes, ça n'aide pas. Mais de toute façon, le personnage est mal écrit. La scène d'intro, qui explique qu'il a vraiment cru que Rick était mort lorsqu'il est allé le chercher à l'hôpital, est mal insérée au récit. Ou disons que l'on n'a pas cherché à l'incorporer intelligemment. Elle est posée là en pré-générique sans justification. Puis on passe à autre chose. Pour comparer avec une autre série d'AMC : les intros de Breaking Bad, c'est autre chose. Ce sont même les meilleures que l'on fasse actuellement. Elles sont souvent très éloignées du reste de l'épisode, du moins à première vue, mais elles font sens à un moment donné de manière totalement inattendue. Bref, c'est autre chose... Alors bon, Shane qui se venge sur l'alcool, qui manque de tuer le scientifique ou qui tente de violer Lori, c'est écrit à la truelle et ça n'avance à rien. On a juste envie qu'il disparaisse. Mais si tous les personnages mal écrits de la série disparaissent, il ne restera pas grand monde...

   Je passe une fois de plus sur les détails qui m'ont choqué (genre le vieux sage qui cherche par tous les moyens à convaincre Andrea de ne pas abandonner mais qui ne lance même pas un regard à la black qui veut en faire autant et qui crévera au final, sans parler du mari de cette dernière qui ne montre pas beaucoup de résistance). Je passe aussi sur les effets-spéciaux plus que douteux, qui s'expliquent sans doute par une ambition plus élévée que les moyens offerts par AMC. L'explosion n'était donc pas aussi impressionnante qu'elle aurait dû l'être. Je passe sur le personnage de Rick, censé être le héros, qui est de plus en plus lisse et qui finit par agacer. Et je passe sur le fait qu'au final, ce passage dans le centre n'aura servi à rien. Ou pas à grand chose si je veux être indulgent. On a juste compris que l'espoir scientifique était totalement perdu et que l'on ne reviendrait sans doute jamais sur la possibilité d'un vaccin ou d'un antidote. Ce qui me pose un peu problème quand même. Je ne me croyais pas si cartésien.      

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// Bilan // Fort en action, cet épisode confirme que The Walking Dead n'a pas encore trouvé son ton et n'a pas réussi à installer ses personnages, pourtant pas si nombreux, de manière satisfaisante. Tout est encore à faire et une deuxième saison de 13 épisodes permettra peut-être d'explorer cette histoire singulière avec plus de profondeur et de subtilité. Car s'il ne s'agit que d'offrir un divertissement un peu gore, ce qui serait étonnant de la part d'AMC, on peut dire que c'est sacrément raté ! Je me suis ennuyé pendant la quasi-totalité des épisodes et je n'ai pas tellement envie de voir la suite... Une sacrée déception cette série !

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10 décembre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 10 Décembre 2010]

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Au programme cette semaine : Skins US fait scandale, une salve d'annulations (Life Unexpected, Terriers) et de renouvellements (Maison Close, Dexter); bientôt la fin de Weeds, à quand la saison 6 de Grey's Anatomy sur TF1 ?; un teaser pour l'ultime saison de Big Love, retour en l'an 2000 avec les séries de la décennie qui s'achève...

10 décembre 2010

Grey's Anatomy [7x 10]

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Adrift And At Peace // 11 o20 ooo tlsp.

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   Quand on fête Noël dans Grey's Anatomy, on ne se contente pas de caser un maximum de chants niais en bande-sonore et de coller un ou deux sapins scintillants ici ou là, on fait aussi des cadeaux aux personnages, et un peu à nous aussi. Le plus beau cadeau, mais empoisonné celui-là ? Le retour d'Arizona ! Je ne m'attendais pas à la revoir aussi vite, je ne m'attendais pas à ce que les larmes me montent aux yeux aussi rapidement et je ne m'attendais pas à ce que Callie lui claque la porte au nez. Au fond, je crois qu'Arizona l'a bien mérité et qu'il était impossible de terminer sur un grand pardon et une embrassade. C'eut été trop facile. Mais comment ne pas ressentir une peine immense pour elle ? Elle était magnifique, la gorge nouée par l'émotion et le stress. Finalement, a priori, la petite coucherie avec Mark n'aura servi à rien. A moins que... Ne croyant pas au hasard, je me dis que Shonda Rhimes a forcément une idée derrière la tête. On verra... Mark aussi a eu son cadeau de noël en la personne de Lexie. Cela fait tellement de temps maintenant qu'il cherche à la récupérer que le baiser final manque presque de force. Mais c'est peut-être la simplicité et le naturel de la scène qu'il faut retenir. Leur jeu de séduction tout au long de l'épisode était très amusant. Bailey aussi a eu droit à un présent et pas n'importe lequel : un infirmier mannequin ! Après Sam (de Private Practice) et Ben, Bailey s'est trouvée un nouveau potentiel petit-ami prénommé Eli. Il y a intérêt à ce que ça marche cette fois-ci ! Rien que le fait qu'il soit infirmier est intéressant puisque cette profession est tout le temps passée sous silence au Seattle Grace. C'est comme s'ils n'existaient pas. Ou qu'ils se contentaient de faire le ménage tard le soir. Bien content par ailleurs que l'affaire des fistules soit réglée. Je n'en pouvais plus d'entendre ce mot ! Voir Bailey qui saute comme une gamine, ça n'a pas de prix !

   Teddy a reçu un Scott Foley pour noël, réincarné en patient gravement malade, sans assurance. Si je regrette amérement que son cadeau ne soit pas Jackson et si le fantôme de Denny Duquette rôde toujours dès qu'il s'agit de s'attacher à un patient plus que de raison, je suis confiant au sujet de cette intrigue. Elle est tellement bizarre, et c'est tellement assumé, que je ne demande qu'à découvrir la suite des événements. Mariage et arnaque à l'assurance ? Ca nous changera un peu. Du coté des enfants qui n'ont pas été assez sages et qui n'ont pas reçu de présent par conséquent, on ne peut que citer Meredith, qui s'inquiète tellement pour sa meilleure-amie qu'elle en oublie d'être censée. Je comprends les reproches qu'elle a formulé à l'encontre d'Owen, mais je comprends aussi la position d'Owen, à la fois en tant que supérieur de Meredith et mari de Cristina, qui a bien de ne pas se laisser faire. Il y est allé un peu fort, mais Meredith aussi. L'échange était intéressant car inédit. De la même manière, j'ai adoré les scènes de pêche entre Crisitina et Derek. Elles respiraient le calme et la tranquilité, et le passage de la photo était un grand moment que l'on peut interpréter de plusieurs manières. Moi, j'ai choisi de le voir comme une libération. Je crois que Cristina n'est vraiment pas prête à retourner à l'hopital. Cette perspective ne m'enchante guère à la base mais c'est tellement bien traité jusqu'ici que je me sens prêt à suivre Cristina dans n'importe quel contexte : Cristina fait des cupcakes, Cristina fait du surf à Hawaii, Cristina pose nue pour un calendrier, Cristina participe à Survivor...

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// Bilan // Un épisode charnière très réussi dans lequel quelques intrigues s'achèvent tandis que d'autres reprennent de plus belle, et quelques nouvelles font leur apparition, prometteuses. Rendez-vous en Janvier pour la suite de cette excellente saison 7...

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9 décembre 2010

Brothers & Sisters [5x 09]

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Get A Room // 7 54o ooo tlsp.

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  Comme lors de l'épisode précédent, je suis très embêté quant au nombre d'étoiles véritable que mérite cet épisode de Brothers & Sisters, qui, il faut bien le dire, avait des faux airs de Desperate Housewives parfois qui ne m'ont pas beaucoup plu. On était encore dans une forme de burlesque un peu lourd qui est sauvé par les acteurs, toujours en forme, et par les personnages, qu'on ne peut décemment pas détesté même quand ils se lancent sur des sentiers qu'ils n'ont pas l'habitude de prendre. Prenez Sarah : depuis quand est-elle une Susan Mayer bis ? On ne l'a jamais connue particulièrement maladroite et la voilà qui enchaîne les mini-catastrophes pendant 42 minutes. Ca ne fait pas honneur au talent de Rachel Griffiths qui mérite mieux mais d'un autre coté, elle maîtrise très bien la comédie aussi et c'est agréable de la retrouver dans ce registre de temps en temps. Le véritable problème vient finalement de Luc, toujours extrêmement passif. Heureusement, il devrait disparaître le temps de quelques épisodes pour un voyage en Chine. Est-ce que les scénaristes trouveront une bonne intrigue pour combler Sarah entre temps ? C'est à souhaiter, tant elle n'est pas gâtée depuis le début de la saison 5 (oserais-je dire depuis le milieu de la saison 4 ?). A noter qu'il faudrait aussi en trouver pour Justin, Saul, Holly et David, absents de cet épisode. Je ne sais pas si c'est une histoire de coupe budgétaire qui est à l'origine de ces disparitions/réapparitions mais ça n'est pas dans les habitudes de la série non plus.

   Je me souviens d'un épisode de la saison 3 ("It's Not Easy Being Green") qui suivait déjà une trame semblable, à savoir les Walker tous réunis dans un même hôtel -sauf que c'était après une soirée bien arrosée- sans le savoir. On nous refait le coup mais de manière moins subtile. Evidemment, toutes les scènes de quiproquo sont très réussies, tout comme les passages coups de fil et les réunions "cellule de crise", notamment l'intervention de Sarah pour calmer Kevin, mais ce n'est pas vraiment Brothers & Sisters. C'est juste un divertissement sympathique. Depuis le début de la saison, j'aime assez ce qu'est devenue Kitty et je trouve que les scénaristes ont bien fait d'aller dans cette direction. Il était impossible de la lancer dans une nouvelle grande histoire d'amour aussi vite après Robert. L'idéal aurait été de traiter d'autre chose que de sa vie amoureuse pour changer, genre un retour à la politique ou quelque chose dans cet esprit. Non, à la place, elle enchaîne les aventures. C'est léger, c'est fun, un peu AllyMcBealien, je suis plutôt pour. Mais pourquoi tomber dans cette facilité du professeur qui couche avec un étudiant ? Et pourquoi toutes les femmes Walker deviennent à un moment donné de leur vie des cougars ? Sinon, je suis très déçu par Carl. Je misais beaucoup sur ce personnage, comme souvent quand on colle un nouvel intérêt amoureux à Nora. Mais ce n'est visiblement pas le bon. Il est passé d'homme presque parfait à névrosé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'était pénible de le voir se battre contre une Nora déchaînée sur la fin. Beaucoup de potentiel réduit à néant. Nora n'aura donc jamais le droit de retrouver le bonheur (et de dépoussièrer son vajayjay aussi).      

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// Bilan // Si l'épisode précédent pouvait passer pour une parenthèse fun, celui-ci, dans le même esprit, laisse préjuger que la série est en train d'évoluer vers une direction qui ne lui ressemble pas et qui, surtout, ne correspond pas à nos attentes. Notre attachement aux personnages et aux acteurs est suffisamment fort pour passer outre pour l'instant, mais jusqu'à quand ?

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8 décembre 2010

[Interview] Elizabeth et les visiteurs

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Elizabeth Mitchell
s'est confiée au micro d'AlloCiné sur "V", son personnage Erica, la saison 2... Interview réalisée lors du 50ème festival de Monte-Carlo. (et la partie consacrée à Lost est toujours visible ICI).

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7 décembre 2010

Desperate Housewives [7x 09]

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Pleasant Little Kingdom // 11 2oo ooo tlsp.

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   C'est les bras ballants et leur coeur lourd que je vous écris ces quelques mots : les années ont beau passé, je ne me fais pas à la médiocrité dont peut faire preuve Desperate Housewives parfois. Souvent. Mélancolie, nostalgie, je me souviens qu'un jour c'était bien. Qu'un jour Gaby m'a fait rire. Qu'un jour, rien qu'une seule fois, j'ai trouvé juste Eva Longoria dans une scène d'émotion. Que Marcia Cross pouvait encore sourire au début. Que Teri Hatcher... non, laissez tomber. Teri Hatcher est restée Teri Hatcher, pour le pire et le meilleur. Cet épisode, c'est le grand vide. Les scénaristes se jettent et se ramassent. On parle beaucoup des employés d'Orange qui se suicident, mais parle-t-on des scénaristes de Marc Cherry qui se suppriment les uns après les autres, remplacés par pires qu'eux ?

   Il aura fallu attendre 7 ans pour apprendre que Tom en avait une grosse. Vous m'avez bien lu : 7 ans ! On comprend désormais sans mal pourquoi le couple Scavo a su rester soudé malgré les épreuves. Lynette ne pouvait tout simplement pas renoncer à un tel jouet. Cela explique également pourquoi Renee souffre le martyre depuis qu'elle s'est rendue compte qu'elle aimait toujours Tom, bien des années après leurs enfantillages. Ca ne s'oublie pas, un truc comme ça. Trève de plaisanterie : si l'intrigue partait bien, promettant un peu de légéreté et de fun, elle s'est transformée sur la fin en dégueuli immonde avec tout plein de grumeaux dedans. Bon Ok, j'exagère un chouilla. Vanessa Williams est aussi crédible en femme bourrée qu'en bonne soeur. Cette scène où elle révèle sans le vouloir son petit secret à Susan était... comment dire... trop méga LOL. Du genre du LOL qui craint. Quand est-ce qu'on libère Felicity Huffman de cette mascarade et qu'on lui offre une bonne petite dramédie sur Showtime ?

   Qu'y a-t-il de plus navrant dans la storyline de Bree : son boyfriend de plus en décevant au fil des épisodes ? Le père de son boyfriend, ringard et inintéressant depuis son arrivée ? Ou sa vieille pote incarnée par Cynthia -Libby- Watros de Lost qui est vulgaire et pas drôle ? Pourquoi faire un choix ? Tout était à chier. Pardonnez ma propre vulgarité. Dans un sens, c'est toujours plus divertissant que les frasques de Gaby, tiraillée entre le démon qui la démange et l'ange qui la raisonne ? Jusqu'au bout, l'histoire des enfants échangés était pénible et honteuse à sa manière. On sent bien l'envie d'en faire quelque chose de bouleversant mais on sent surtout l'incapacité à y arriver par l'absence de talent conjoint des acteurs et des scénaristes. Cela dit, il y a encore pire : la grosse méga vengeance de Paul Young qui se met en place et qui prend peu à peu sous nos yeux des airs de mauvaise blague. Monsieur souhaite installer une maison de ré-insertion pour délinquants fraîchement libérés au beau milieu de Wisteria Lane. Quel plan de merde, et super puant dans le propos en plus... Je me doute bien que son plan ne s'arrête pas là sinon c'est juste à pleurer de nullité mais je ne vois pas bien comment le fil-rouge pourrait retrouver de l'éclat dans ces conditions. Le sourire de Paul à la fin était ridicule au possible. Si le personnage commence à devenir une caricature de ce qu'il était, on n'est pas sorti de l'auberge !   

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// Bilan // J'ai essayé d'être méchant mais j'ai même pas réussi : à ce niveau-là, mes réserves en tristesse et en colère sont épuisées. Desperate Housewives ne m'inspire plus que de l'indifférence, jusqu'a la prochaine bonne idée...

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6 décembre 2010

The Vampire Diaries [2x 10]

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The Sacrifice // 3 46o ooo tlsp.

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   Sans doute parce que le prochain épisode aura pour mission de nous faire tenir plusieurs longues semaines sans notre dose hebdomadaire de Mystic Falls et qu'il faudra donc tout lâcher à ce moment-là, cet épisode avance lentement, prend des détours ennuyeux et inutilement compliqués pour atteindre un point final relativement décevant comparé aux cliffhangers précédents. Les Gilbert sont aussi attachants qu'énervants : ils foncent droit dans le mur tête baissée et ils sont les seuls à ne pas s'en rendre compte mais il faut reconnaître qu'ils n'ont pas tellement d'autres alternatives et qu'ils ne peuvent pas sans cesse se laisser porter et attendre que les autres, Damon et Stefan en l'occurrence, décident à leur place de ce qu'ils doivent faire. Jeremy est touchant dans ses tentatives de "devenir homme" et d'honorer la mémoire de ses ancêtres mais il s'y prend de manière bien trop maladroite. Ca vaut pour sa rencontre avec Katherine mais aussi pour ses sentiments envers Bonnie, de plus en plus à sens unique depuis l'arrivée de Luka dans l'équation. Elena agit stupidement aussi à sa façon mais on a du mal à lui en vouloir. Le problème de ce personnage actuellement, c'est qu"il étouffe à cause tous les nouveaux arrivants et ceux dont on parle beaucoup mais que l'on ne voit pas (encore) comme ce fameux Klaus. Rose, Elijah... on nous en rajoute même une autre qui sort de nulle part. Je comprends le besoin de renouveler un peu le casting et de relancer ainsi l'intérêt mais ça fait beaucoup à la fois. On ne prend pas le temps de s'intéresser à chacun d'entre eux. Rose reste la plus grosse déception à ce jour malgré sa relation avec Damon qui ne demande qu'à prendre son envol.

   Le schéma le plus intéressant, c'est celui qui se profile à la fin de l'épisode après de multiples rebondissements plus ou moins inspirés : Stefan se retrouve coincé avec Katherine et Damon et Elena sont forcés à s'allier plus que jamais et sans Stefan pour les séparer. Les scénaristes ont trouvé là une belle astuce pour bouleverser l'ordre établi mais je ne suis pas certain que cela puisse transformer les choses sur le long terme. Quoique pour Damon et Elena, quelque chose me paraît faisable. Pour Katherine et Stefan, je ne vois pas d'évolution possible. Contre toutes attentes, c'est la partie consacrée à Tyler qui passionne le plus. Il n'y a rien pourtant rien qui avance dans sa relation avec Caroline. On nous radote la même chose depuis trois épisodes. Mais la vidéo de la transformation en loup-garou de Mason était vraiment terrifiante et c'est rare que The Vampire Diaries atteigne ce degré-là de frayeur. L'angoisse de Tyler est devenue immense et palpable. Mais alors que faire de Matt dans tout ça ? Le pauvre erre comme une âme en peine... J'attends que les scénaristes trouvent LA bonne idée qui nous scotchera. Ils en sont capables.       

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// Bilan // Un épisode faible au regard des précédents, mais pas mauvais. 

5 décembre 2010

Parenthood [2x 08 & 2x 09]

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If This Boat Is A Rockin' // Put Yourself Out There

5 ooo ooo tlsp. // 4 81o ooo tlsp.

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   Trop d'émotion tue l'émotion. Avec tous ses personnages à fleur de peau, toujours au bord des larmes, Parenthood est en train de tomber dans l'émotion facile, accompagnée de jolies petites musiques folk pour souligner la simplicité des événements. Pour que moi, qui suis hyper client de ça habituellement, je le reproche, c'est bien qu'il y a quelque chose qui cloche ! Trop c'est trop. Par exemple, j'en ai marre que Lauren Graham pleure une scène sur deux. En l'occurence, elle s'en moque elle-même dans une de ses séquences avec Mae Whitman/Amber mais ça n'en reste pas moins lourd, surtout quand les gens autour d'elle fondent en larmes également ! Ca donne l'impression de revoir encore et toujours les mêmes scènes. Heureusement, ça n'enlève rien au talent des interprétes. Si les scénaristes ont conscience de ce défaut, qu'ils le mettent en sourdine ! De la même façon, était-ce bien nécessaire que Camille verse une larme lorsque Haddie se confie à elle sur son crush ? Les Braverman sont vraiment trop sensibles ! Je suis content que l'on se soit penché sur le cas d'Haddie depuis quelques épisodes, parce que Sarah Ramos a un talent fou. Son jeu me fait un peu penser à celui de Calista Flockhart. C'est troublant parfois. Son histoire avec Alex met du temps à se mettre en place et c'est appréciable. Ca change des personnages qui se tombent dans les bras à une vitesse folle. Ravi aussi que Camille retrouve momentanément la lumière, elle qui est en général transparente. Ses scènes avec Zeek étaient superbes, en particulier celle où elle lui reproche d'être incapable de changer. C'était presque injuste tant Zeek a fait des efforts. Mais dans le fond, elle a raison. IL ne changera jamais vraiment. A elle de l'accepter ou de le laisser filer. C'est assez rare que l'on traite à la télévision la séparation d'un couple âgé. C'est fait avec beaucoup de justesse ici.

   Kristina aussi fait partie des personnages qui pleurent dès qu'ils le peuvent. On comprend que la situation de Max, très pesante, conduise à ce genre d'état. Adam en est aussi victime, bien qu'il ne craque pas aussi facilement. J'émet toujours quelques réserves quant au traitement de cette intrigue dans le sens où elle sonne juste la plupart du temps mais elle est trop répétitive. J'ai le sentiment qu'on a fait le tour de la question mais Max ne va pas redevenir un petit garçon normal tout à coup. Quand on tente d'amener Adam sur d'autres terrains, c'est moins passionnant. Kristina, elle, n'a pas eu cette chance. On la cantonne à son rôle de mère. Tout comme on cantonne Joel à son rôle de père d'ailleurs. Oui, je sais. La série s'appelle Parenthood. Mais les personnages ne peuvent pas être que des parents ! Dans ces deux épisodes, c'est à peine si l'on voit Julia. A la place de l'actrice, je me sentirais un peu mise à l'écart quand même... L'intrigue de Crosby et de son bateau qu'il doit quitter est celle qui m'a le plus touché au cours de ces deux épisodes. J'en avais déjà parlé mais je trouve ça triste qu'il lui faille abandonner ses rêves et sa singularité pour entrer dans le rang et mener une vie semblable à celle de ses frères et soeurs. C'est ça grandir paraît-il... Alors c'est drôlement triste de grandir, non ? 

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// Bilan // Le charme de Parenthood opère toujours. Ses défauts en font partie. Malgré leur maladresse et leur hyper-sensibilité, je tiens un peu aux Braverman.

5 décembre 2010

Dexter [5x 05 & 5x 06]

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First Blood // Everything Is Illumenated

1 94o ooo tlsp. // 1 63o ooo tlsp.

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   Si First Blood est dans la parfaite lignée des épisodes précédents de cette saison 5 de Dexter, donc peu rythmé, ennuyeux et brouillon, Everything Is Illumenated en est le parfait opposé : brillant et engageant. Il aura fallu six épisodes pour que la saison prenne un tournant intéressant mais nous y sommes et on peut espérer dès lors se passionner à nouveau pour notre intrépide serial-killer. Dans le 5ème épisode, la relation entre Dexter et Lumen peine à trouver un tempo. Lui voudrait qu'elle quitte Miami, elle voudrait qu'il l'aide à venger son honneur. Chacun essaiera de convaincre l'autre et toutes leurs tentatives resteront vaines. Lumen partira mais reviendra aussi tôt. Dexter ne pourra toujours pas retrouver une vie normale et s'occuper simplement d'Harrison. Le pourra-t-il un jour, avec ou sans Lumen ? Certainement pas. Et pourra-t-il se débarrasser de la présence fantômatique de son père ? Si seulement ! Si l'épisode était déjà plombé sans lui, Harry en a rajouté une couche avec ses apparitions incessantes, ses discours que l'on connaît par coeur face à un Dexter qui ne l'écoute plus. C'est un peu comme la voix-off de Mary-Alice dans Desperate Housewives : elle fait partie de l'ADN de la série mais on ne l'entend plus. Batista et Laguerta ont poursuivi leur petite telenovela agaçante à la différence près que leurs disputes nous ont enfin conduit en direction d'une intrigue plus consistante puisqu'elle rejoint celle de Quinn, et par extension de Debra, qui peinait elle aussi à captiver. Tous ensemble, ils devraient être plus forts.

   Malheureusement, Everything Is Illumenated ne tire pas profit de cette avancée et préfère séparer à nouveau les personnages pour un résultat convenable. Pour une fois, j'ai ressenti un semblant d'émotion pour le couple latino. Laguerta a offert une deuxième chance à Batista, lequel a su nous mener en bateau une partie de l'épisode en nous faisant croire qu'il allait la tromper, comme pour se venger de quelque chose qu'elle n'a pas fait. Et si on les abandonnait désormais à leur supposé bonheur ? J'ai beau ne pas apprécier Quinn, il apporte à Debra une stabilité et du réconfort dont elle avait besoin. J'ai adoré le moment où elle a avoué que oui, elle commençait à avoir des sentiments pour lui. Debra est toujours plus intéressante quand elle est vulnérable et fragile. Depuis le début de la saison, elle se devait d'être forte pour son frère mais elle devenait en même temps moins attachante par la force des choses. Heureux de la retrouver. Nul n'ignore qu'elle ne sera de toute façon jamais pleinement heureuse, et certainement pas avec Quinn dont le destin semble plus que jamais funeste. Entre ces quelques moments d'émotion, Dexter et Lumen ont enfin trouvé leur tempo. Lumen ne se contente plus d'être un panaché de personnages qui nous ont quitté, elle trouve sa personnalité propre et offre à Dexter l'occasion de venger la mort de Rita, d'une certaine manière. Elle est l'élève, il est son maître à tuer. Finalement, la série retrouve son format classique sauf que l'adversaire de Dexter devient son allié. La dernière fois que c'est arrivé, c'était avec Miguel Prado et ce n'était pas fameux. Espérons que cette fois, l'intrigue ne tourne pas au vinaigre. On pourra compter sur le talent de Julia Stiles, étonnante dans ce rôle qui lui va bien. Je crois que ce que j'ai préféré dans cet épisode, ce sont les passages à la limite du comique, qui étaient nombreux et qui contre-balançaient bien l'ambiance glauque qu'il y régnait aussi, comme d'habitude j'ai envie de dire. Mention spéciale à Masuka et son expertise très personnelle sur la scène du crime.       

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// Bilan // Et Lumen fût ! Ces deux épisodes, surtout le second, amorcent une deuxième partie de saison qui s'annonce moins brouillonne avec une réelle ligne directrice au moins pour deux personnages dont Dexter. Pour la première fois cette saison, je ressens comme une légère excitation à l'idée de découvrir la suite ! 

4 décembre 2010

Fringe [3x 04 & 3x 05]

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Do Shapeshifters Dream Of Electric Sheep ? // Amber 31422

5 22o ooo tlsp. // 4 8oo ooo tlsp.

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   Y'a-t-il actuellement une série plus passionnante et addictive que Fringe ? Je me pose sérieusement la question et je crois bien que la réponse est non. Je me demande du coup comment j'ai pu faire sans elle pendant toutes ces semaines... Si Peter était au centre de la saison dernière, Olivia est revenue plus que jamais en force cette saison en partie grâce à son double maléfique qui est finalement de plus en plus attachant. Impossible de la détester, malgré ses airs de prostituée parfois. On notera d'ailleurs qu'Anna Torv est divine à chaque plan, qu'elle soit blonde, brune, châtain, les cheveux lâchés, attachés, mouillés... Elle est même devenue hyper sexy et elle a réussi plus d'une fois à m'émoustiller, bizarrement. Je suis fan des scènes qu'Olivianate partage avec Peter même si, à la longue, les tentatives de nous faire croire que Peter sait qui elle est vraiment sont lassantes. Mais ça finira bien par arriver... Il est le mieux placé actuellement pour le découvrir en tous cas ! J'essaye de me persuader à ce stade qu'ils n'ont toujours pas couché ensemble mais je sais que je me mens. Et si ce n'est pas encore arrivé, ce n'est plus qu'une question de minutes. L'enquête de l'épisode 4 est mythologique et nous dévoile un peu plus d'informations sur les mystérieux shapeshifters que les scénaristes semblaient avoir abandonné. Le parallèle avec l'état d'Olivianate est flagrant mais relativement subtile malgré tout grâce au jeu d'Anna Torv et de ses multiples nuances. J'aime assez le personnage de Newton, puisqu'il manquait un grand méchant à cette saison si l'on fait abstraction de Walternate, qui n'est pas si mauvais dans le fond. Son dilemme et celui des shapeshifters sont suffisamment bien retranscrits pour que l'on s'y intéresse vraiment. La partie la plus faible de l'épisode est l'arrivée de Walter chez Massive Dynamics. C'était plutôt amusant dans l'ensemble, mais pas très émouvant. Et puis ça m'embête de quitter le laboratoire d'Harvard. C'était plus cosy. Là, tout cet acier est tellement froid !

   Dans l'épisode 6, on met un peu de coté la mythologie de la série pour revisiter vu de l'other side un des premiers épisodes datant de la saison 1 et qui mettait en scène des voleurs de banque capables de traverser les murs (et qui y restaient occasionnellement coincés). J'apprécie le geste, d'autant que l'ajout de la matière Amber à l'intrigue a permis quelques jolis plans. Oui, souvent, Fringe est un plaisir visuel aussi. J'adore ce genre d'effet. L'histoire des deux frères se révéle étonnamment émouvante au fur et à mesure de l'épisode, et elle résonne parfaitement avec la nouvelle condition d'Olivia, prisonnière elle aussi mais d'un monde qui ne lui appartient pas. Ses deux incursions dans son monde et tout le rituel qui a précédé étaient géniales. Là encore, c'était un plaisir visuel en plus d'être intrigant et rythmé. Les parties enquête pures et dures étaient moins réussies, sans doute parce que j'ai toujours du mal à saisir l'intérêt de ces versions alternatives de Broyles, Francis et ce Lee. Olivia est tellement mise en avant que tout le reste semble ne pas avoir d'importance, même Walternate finalement que l'on voit peu, et c'est dommage, vraiment dommage. Je ne suis pas hyper fan des apparitions de Peter dans l'inconscient d'Olivia. Elles sont trop nombreuses, trop faciles... Mais on ne peut pas nier que l'on nous épargne le surplace en ce début de saison 3 et c'est hautement appréciable quand les enjeux sont si nombreux.   

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// Bilan // Au jeu du "j'aime/j'aime pas", ma liste de plaintes quant à ces deux épisodes de Fringe est courte, très courte. Olivia n'a jamais été aussi passionnante, mais au détriment des autres personnages malheureusement. La série fait toujours preuve d'une belle ambition, qu'elle étreint désormais à la perfection après quelques balbutiements compréhensibles. 

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4 décembre 2010

Glee [2x 09]

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Special Education // 11 68o ooo tlsp.

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   Lors de la première saison, l'épisode spécial Sectionals était le 13ème. Cette année, les scénaristes ne perdent pas de temps et nous le casent dès le 9ème ! Ils n'ont en tous cas pas appris de leurs erreurs puisque les défauts de ce nouvel épisode sont à peu près les mêmes qu'à l'époque. Je ne vais pas faire un copier-coller de ma critique (toujours consultable ICI) mais je suis dans l'obligation de me répéter ! Le plus décevant ? Sans conteste les prestations présentées. On troque le génial "Don't Rain On My Parade" de Lea Michele contre un classique et ringard "Time Of My Life" signé Chord Overstreet et Dianna Agron. J'aime bien cette dernière mais on ne la gâte vraiment pas quand on se décide enfin à lui offrir quelque chose. Quinn devient par conséquent de moins en moins intéressante, d'autant qu'elle n'a pas les répliques les plus drôles non plus, loin de là. Le petit numéro de danse de Harry Shum Jr. et Heather Morris relevait un peu le niveau mais vraiment, le Glee Club ne méritait pas de passer à l'étape supérieure, contrairement aux géniaux Warblers et leur "Hey, Soul Sister" a cappella. Darren Criss, c'est quand même autre chose que Cory Monteith ! J'aime beaucoup et j'espère qu'il se fera une vraie place au sein du casting. Son passage en régulier dès la saison prochaine devrait aider, mais comme c'est parti, cela signifie qu'il finira par rejoindre le Glee Club puisque Kurt est déjà sur le départ ! Je pensais que les scénaristes lui laisseraient un peu plus de temps dans cette si merveilleuse école (qui devrait se révéler pas si géniale que ça très vite). C'est en tous cas très raté, avec des métaphores hyper faciles (l'oiseau Pavarotti quoi...). Dans le même genre, j'adore la chanson Dog Days Are Over mais l'utiliser de la sorte ne m'a pas beaucoup plu. 

   Coté compétition, aucune tension ne s'est faite vraiment ressentir. Les concurrents du troisième âge nous ont offert un playback dégueulasse. Même pas sûr qu'il s'agissait des vrais chanteurs sur scène. Rien du coté du jury, ce qui était le must des précédents sectionals. Absence totale de Jane Lynch... et le retour en force des mièvreries de Finn et Rachel. Ca faisait longtemps qu'ils ne m'avaient pas agacé. Là, on a été servi ! C'était sans intérêt. Les bonnes répliques de Rachel et son soutien envers Kurt lors de son passage ont permis de ne pas la rendre détestable cette fois-ci. J'ai bien aimé ses altercations avec Will, d'autant qu'il ne s'est pas laissé faire et ça faisait plaisir de le voir s'affirmer face à cette gamine prétentieuse et capricieuse. Il avait pas mal laissé couler jusqu'ici. Matthew Morrison a même réussi à être émouvant lors de ses scènes avec Emma. Je regrette la prévisibilité totale de l'intrigue et l'absence injustifiée de John Stamos par contre.   

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// Bilan // Glee souffle le chaud et le froid au cours de cet épisode, mais c'est le froid qui l'a définitivement emporté : prestations insipides, intrigues mollassonnes et répétitives... il n'y a bien que les bons mots et Brittany pour maintenir l'intérêt jusqu'au bout.

3 décembre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 3 Décembre 2010]

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Au programme cette semaine : les filles prennent le pouvoir dans l'actualité (Eva Longoria, Fran Drescher, Kathryn Morris, Dana Delany, Eliza Dushku...), Marc Singer débarque dans V, des images de Game Of Thrones, le casting de Terra Nova au complet, le trailer cinématographique de Fringe, sur le tournage de la série La Chanson Du Dimanche, le bêtisier de la saison 2 de Sons Of Anarchy...

1 décembre 2010

Glee [2x 08]

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Furt // 10 41o ooo tlsp.

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 Toujours aussi peu subtile dans son écriture, Glee nous offre un épisode "mariage" qui sort un peu de nulle part et qui atteint bien rapidement ses limites. Etait-il vraiment judicieux de traiter de ce thème dans toutes les intrigues ? Sue qui se marie avec elle-même, c'est délirant si on veut et ce n'est pas si étonnant venant de la part de ce personnage que l'on commence à bien connaître, mais c'est avant tout ridicule. Ce qui sauve la storyline : la présence de Carol Burnett dans le rôle de la mère de Sue, que l'on est ravi de rencontrer même si c'est la déception qui est de mise au final. Le délire autour de sa chasse aux nazis était drôle quand il était évoqué par Sue mais il l'est beaucoup moins en "vrai". Disons que c'était lourd au bout d'un moment. Je reconnais cependant que les scénaristes vont au bout de leur délire, qui est en plus super osé dans l'esprit. L'autre élément salvateur, qui n'est qu'un détail, c'est le jogging de mariée de Sue ! Chapeau aux stylistes ! Beau boulot. Le duo partagé par Jane Lynch et la guest du jour m'a plutôt plu bien que la chanson choisie n'a pas grand intérêt à mes yeux. Ce qui a cloché pour moi ? Le fond. On cherche une fois de plus à expliquer pourquoi Sue Sylvester est devenue Sue Sylvester. A-t-on vraiment envie de le savoir, surtout quand c'est aussi caricatural ? Bien-sûr, on nous a ressorti la soeur trisomique comme à chaque fois. C'est l'excuse à tout, le prétexte à tout. Et hop, le discours sur la différence nous est resservi. Il faudrait sans doute que j'accepte qu'il est à la base du concept de Glee et que l'on n'y échappera plus jusqu'à la fin. Mais c'est bien la preuve que la série ne peut pas tenir sur la longueur...

   A travers l'intrigue de Kurt, décidémment plus mis en valeur que n'importe quel autre personnage cette saison, Sue nous a montré une autre facette de sa personnalité, plus humaine et surtout plus juste. Est-ce que le principal Figgins aurait pris la même décision qu'elle ? Pas sûr. Je trouve en tous cas que cet harcélement envers Kurt a trop duré. Il n'a jamais été hyper crédible mais il ne l'est plus du tout maintenant. Comme en plus Chris Colfer a tendance à en faire des tonnes pour montrer la gravité de la situation, ça passe difficilement. Le départ final ne m'a fait ni chaud ni froid. Kurt sera de retour au Glee Club dans trois épisodes maximum de toute façon... Mais venons-en à la partie la plus réussie de l'épisode : le mariage de Carole et Burt. Ce couple est à mon sens le plus attachant de la série. Pas de drama outrancier avec eux, juste beaucoup de simplicité et de naturel. Leurs discours à destination de Finn et Kurt étaient émouvants, même si j'émet quelques réserves au sujet du lien qui lie ces deux-là. On veut absolument nous les présenter comme deux frères super soudés. C'est trop forcé et surtout trop rapide, mais comme toujours avec Glee. La bague de fiançailles de Big Lips à Quinn en est l'illustration parfaite ! On sent bien que Quinn est réticente mais je trouve ça quand même abusé. Ils sont au lycée merde ! Au niveau des prestations de cet épisode, la seule qui m'a vraiment marqué est l'entrée dans l'église parce que c'était super joyeux et enthousiasmant (pour moi qui déteste les mariages en plus...) mais c'est un copier-coller d'une vidéo YouTube qui a fait le tour du net il y a quelques mois. L'originalité est donc toute relative.    

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// Bilan // En saison 1, je reprochais beaucoup à Glee d'être très inégale d'un épisode à l'autre. En saison 2, pour le moment, ce que je retiens, c'est qu'à peu près tous les épisodes sont du même niveau, un niveau moyen. Mais alors que préférer ?

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