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Des News En Séries, Le Blog
16 novembre 2010

[Haven] Interviews

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Haven n'est vraiment pas la série du siècle. A vrai dire, je la trouve même mauvaise. Mais j'ai rencontré la sympathique équipe de la série pour AlloCiné à l'occasion de la diffusion de la première saison sur SyFy et je vous propose d'en découvrir les interviews. D'un coté, on retrouve les trois héros : Emily Rose, Lucas Bryant et Eric -Chat Noir- Balfour, et de l'autre Anne Caillon, la petite française qui a participé à trois épisodes et qui est franchement géniale, pas langue de bois et très jolie. Ma critique du pilote ICI.

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15 novembre 2010

Parenthood [2x 06 & 2x 07]

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Orange Alert // Seven Names

4 87o ooo tlsp. // 4 94o ooo tlsp.

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  C'est quand même triste de voir tous ces bons acteurs cantonner à des rôles qui manquent tant d'envergure. Lauren Graham est géniale, les scénaristes la bichonnent, mais au bout du compte, que fait-elle depuis le début de la saison ? Elle se cherche un mec. Elle en trouve deux potentiels qui lui tournent autour mais rien, ou presque, ne se passe. Elle trahit la confiance de sa fille, qui lui pardonne à nouveau, et elle prend son rôle de soeur très à coeur en offrant à son frère toute sa sympathie et une épaule pour pleurer s'il le souhaite. Et beaucoup de cafés aussi. Car en toute bonne stagiaire qui respecte, elle ne fait apparemment que ça. Quand est-ce qu'on va prendre notre pied à la voir jouer au juste ? A quel moment elle va nous balancer tout un tas d'émotion à la tronche ? J'attends, et ça ne viens pas. Et je m'ennuie. Malheureusement, les autres intrigues ne rattrappent pas l'affaire, bien au contraire ! Parlons de Crosby. Que fait-il ? Il demande Jasmine en mariage et envisage même de quitter sa péniche pour une maison tout ce qu'il y a de plus conventionnel. On est en train de perdre le seul personnage qui sortait un peu de l'ordinaire. Il était paumé avant mais il était vachement plus attachant. Il entre dans le rang et tout ça ne sent pas très bon. On invente une contrariété sans intérêt pour faire passer le temps, à savoir l'absence de réaction de Jabbar suite à l'annonce du mariage. Le pauvre petit est le seul, même s'il l'ignore, à comprendre qu'un mariage, au fond, ce n'est pas grand chose... Bon j'avoue que je suis complètement aigri ce soir. Mais cette manie du mariage dans toutes les séries commencent à me pomper l'air ! Pas étonnant que Parenthood y succombe cela dit, elle fait comme les autres mais pas spécialement en mieux.

    Je dois reconnaître une chose à l'épisode spécial Halloween : il a su se servir de cette fête traditionnelle américaine pour créer une certaine tension -du coté de chez Max et ses parents notamment- et offrir un beau défilé de costumes ! C'est vrai qu'en général, Halloween est traité de manière assez superficielle dans les dramas, au contraire des comédies. C'est une vague toile de fond. Là, c'était un peu plus que ça. Il y a eu un véritable effort au niveau des décors aussi. On sentait l'importance de cette fête. C'est rare. Le deuxième épisode n'avait pas cette chance. Il était tout ce qu'il y a de plus commun dans Parenthood, avec peut-être moins de cris que d'habitude. Les réalisateurs ont trouvé la bonne astuce : mettre de la musique pour couvrir le fond sonore. J'ai toujours du mal à accepter le vide intersidéral des intrigues de Julia et Joel. Je sais bien que c'est important dans une série comme celle-là d'avoir un couple authentique avec de vrais petits tracas mais qu'est-ce qu'on s'ennuie à les suivre. Heureusement que la petite Sydney est trognon ! Quant à Haddie, qui revient sur le devant de la scène, on lui a trouvé un nouvel amoureux ! Le lancement de cette intrigue est très classique et prévisible mais ça pourrait donner de bonnes choses par la suite... 

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// Bilan // Parenthood ne m'inspire pas grand chose, c'est dingue. Jamais je ne dirai qu'elle est mauvaise, mais elle est incapable de se servir de son potentiel pour nous faire vibrer. C'est tout tranquille, c'est tout simple... ça ne fait pas rêver une seule seconde. Désolé mais moi j'ai besoin de ça (un peu). 

15 novembre 2010

Dexter [5x 03 & 5x 04]

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Practically Perfect // Beauty And The Beast

1 86o ooo tlsp. // 1 79o ooo tlsp.

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   L'après Rita est décidemment bien difficile à gérer pour les scénaristes de Dexter. Pour combler l'absence de la figure la plus féminine de la série -Debra n'étant pas un modèle de féminité- deux nouvelles femmes entrent dans la vie du serial-killer et elles auront certainement chacune à leur façon leur importance. Prenons cette mystérieuse Lumen, particulièrement bien incarnée par Julia Stiles: n'est-elle pas une version encore plus paumée de Rita lorsque Dexter l'a rencontrée ? Les ressemblances sont frappantes. Les circonstances de leur première rencontre sont pour le moins originales et fournissent ce qu'il faut de rebondissements dans le second épisode. On s'attache même à ce bout de femme meurtrie. Que va-t-elle devenir ? Qu'est-ce que Dexter va bien pouvoir en faire ? Continuer à la séquestrer ? Le syndrôme de Stockholm va-t-il frapper ? C'est certainement à ce stade de la saison l'intrigue la plus intéressante, dont le développement est le plus incertain. Contrairement à Rita, Lumen sait qui est Dexter. Mais Dexter ne sait pas vraiment qui elle est... L'autre nouvelle femme dans sa vie, c'est Sonya, la baby-sitter. Je ne suis pas un fan de The Tudors mais j'ai cru comprendre que Maria Doyle Kennedy était une sacrée actrice. J'ai hâte de la voir à l'oeuvre. Pour le moment, sa prestation est tout à fait correcte mais elle n'a pas eu une matière incroyable. Un petit quelque chose m'a dérangé, c'est la phase de casting pour trouver "l'heureuse" élue. Ca ne sonnait tellement pas Dexter ! On se serait cru dans une dramédie d'ABC. J'ai rien contre en temps normal, bien au contraire, mais ça m'a semblé malvenu, hors-sujet. J'ai préféré les oreilles de Mickey dans le genre ! Largement ! Ca c'était Dexter. 

   Cela dit, les histoires de Laguerta et Batista ne sonnent pas très Dexter non plus même si ça fait deux saisons qu'on nous en colle à tous les les sauces. On nage en pleine telenovela en fait ! Le comportement de Batista est ridiculement impulsif et correspond bien à l'idée que je me suis toujours fait du personnage. Un bon gars, mais qui n'a pas grand chose dans la tête. Je sais que je suis un peu dur, mais Dexter nous avait habitué à des personnages un peu plus épais que ça. Heureusement que Masuka est là pour nous faire rire entre deux tirades clichées du couple latino. Là où je suis agréablement surpris, c'est du coté de Quinn. Il m'a toujours plus ou moins ennuyé mais depuis que sa chasse au Dexter est passée à la vitesse supérieure, je lui trouve beaucoup plus d'intérêt. L'ombre de Doakes pèse toujours lourdement sur ses épaules mais il va peut-être réussir à aller un peu plus loin. Après tout, j'ai longtemps pensé qu'il ne passerait pas la saison 4 et puis il a finalement réussi. Peut-être passera-t-il aussi la saison 5... Ce qui serait préférable pour Debra si d'aventure elle venait à s'attacher à lui. Ca commencerait à faire beaucoup d'amants morts pour une seule femme. Et puisqu'on parle de Debra, son enquête, qu'elle mène avec pas mal de liberté, est assez prenante pour le moment. J'ignore où cela va nous mener et s'il s'agit d'une simple distraction en attendant mieux, mais ça me va.      

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// Bilan // Lentement mais sûrement, le fantôme de Rita s'efface pour laisser place à de nouvelles dynamiques et de nouveaux enjeux. Mais on sent Dexter fatigué, et nous un peu lassé. Il va falloir plus que ça pour nous passionner désormais...

14 novembre 2010

Grey's Anatomy [7x 07]

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That's Me Trying // 11 92o ooo tlsp.

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  C'est à partir du moment où la pluie s'est mise à inonder Seattle que cet épisode a décollé. Preuve que ma théorie selon laquelle les meilleurs épisodes de Grey's Anatomy sont ceux au cours desquels il se met à pleuvoir fonctionne ! Il a commencé doucement, avec cette impression qu'on allait un peu s'ennuyer après deux épisodes très spéciaux, et puis le rythme s'est emballé, les coeurs se sont à nouveau brisés et j'ai bien failli pleurer pour ne pas changer. Grey's Anatomy et Brothers & Sisters auront définitivement ruiné mes glandes lacrymales ces dernières années... La scène la plus émouvante ? Celle, classique, de la séparation à l'aéroport. Cela dit, il me semble que c'était une première dans la série médicale. Callie et Arizona, un des couples les plus mignons de la télévision américaine (après Kevin et Scotty, mais n'y voyez pas de lobby gay) sont donc les nouveaux Meredith et Derek -l'ancienne version- qui se séparent dès le premier obstacle arrivé et qui se remettent ensemble deux épisodes plus tard parce qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. Ca casse une partie de l'émotion. Je n'avais pas compris que la mission humanitaire devait durer trois ans... Ouch ! Ce qui me dérange dans le départ d'Arizona, c'est qu'on sait qu'elle reviendra forcément et assez vite. Jessica Capshaw est enceinte mais elle a déjà accouché dans la vie. Elle ne devrait pas être absente longtemps. Dans le même esprit, même si j'ai adoré voir Cristina sombrer un peu plus dans la dépression et prendre la décision de démissioner, je ne la vois pas rester loin du Seattle Grace bien longtemps. Aux dernières nouvelles, Sandra Oh n'a pas exprimé l'envie de quitter la série. Puis ce serait du gâchis de toute façon. Ca me fait penser à la sale période d'Izzie, quand elle ne voulait/pouvait plus exercer. Heureusement, Sandra Oh n'est pas Katherine Heigl... Le retour des dark & twisted sisters m'a bien plu, même si la haine de Cristina envers Meredith sort un peu de nulle part.

   Une fois encore, April gagne des points ! Sa puérilité était à mourir de rire. Et son association à Alex étonnamment convaincante. L'intégration de Jackson est toujours un peu plus difficile et un peu plus lente mais je suis confiant. Les scénaristes arrêteront de tourner autour du pot à un moment ou à un autre. Un peu comme pour Little Grey et Mark qui vont bien finir par se remettre ensemble. Ca se profile doucement mais sûrement. C'est Lexi qui a le pouvoir. J'adore ça ! Elle peut faire de lui à peu près tout ce qu'elle veut. Elle devrait s'en amuser encore davantage. A sa place en tous cas... Je suis un peu déçu pour Bailey qui n'a pas particulièrement brillé cette semaine. L'idée d'autopsier le corps de sa patiente "préférée" et de chercher à comprendre l'incompréhensible était bonne mais il n'y avait pas beaucoup d'alchimie avec la légiste (ex-nonne de Desperate) et elle. Ou disons que ce n'était ni vraiment amusant, malgré les tentatives, ni vraiment émouvant, malgré les tentatives restantes. Un peu léger donc, mais bien dégueulasse par contre ! Toutes ces tripes... Les quelques scènes entre Bailey et Derek n'étaient pas très réussies non plus. J'avais l'impression qu'ils se parlaient sans s'écouter, omnubilés chacun de leur coté par leurs tracas personnels. De toute façon, il y a un vrai problème avec le personnage de Derek qui s'amplifie avec le temps. Je suis assez fan du "funny chief" par contre. 

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// Bilan // Un épisode solide, qui monte crescendo dans l'émotion. On aimerait s'amuser davantage mais je ne sais pas si là est l'essentiel...

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14 novembre 2010

Glee [2x 06]

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Never Been Kissed // 1o 99o ooo tlsp.

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   Je ne sais jamais sur quel pied danser avec Glee. Elle peut être tellement facile et tellement niaise dans ses messages, mais infiniment touchante en même temps, et parfois même osée et audacieuse, qu'on ne sait plus très bien ce que l'on regarde. Glee est un O.T.N.I. de la plus belle espèce. Quand les épisodes sont bien écrits, il faut savoir le reconnaître d'autant que c'est rare. Never Been Kissed était bien écrit. Ou presque. Ca manque toujours de subtilité dans les grandes lignes et on se passerait bien de certains raccourcis mais c'est sans doute le prix à payer quand on doit gérer autant de personnages avec en plus les contraintes musicales. Non parce qu'on critique beaucoup Glee, moi le premier, mais il ne faut pas oublier qu'elle est de nature complexe. Difficile de trouver une cohérence d'ensemble. Alors Mea Culpa. Cela dit, quand il n'y a aucun scénario, c'est impardonnable et je continuerai à la dire !

   Le coach Beiste est sans doute l'une des meilleures additions de cette saison. Je la trouve toujours très poignante, Dot Jones offrant des prestations sans fausses notes. Tiens j'aimerais bien qu'elle chante un jour d'ailleurs ! Le baiser de Will à la fin était clairement over the top et le discours sur la beauté intérieure est juste imbuvable, d'autant que Glee en use et en abuse, mais j'ai quand même été touché. Mission accomplie je suppose ? L'intrigue de Kurt a eu un déroulement que je qualifierai d'"étrange", avec de bonnes surprises malgré tout comme le baiser du footballeur/connard fini ou le petit nouveau bien mignon, Blaine, incarné par Darren Criss. En fait, on est en train de nous préparer une relation amoureuse pour Kurt qui ne me paraît pas crédible du tout. Puis je ne les imagine pas ensemble. Cette école où tout le monde assume ses différences et accepte celles des autres est juste une utopie. J'ai même cru un instant que Kurt était en train de rêver tant ça paraissait surréaliste. Ca ça me pose problème parce qu'on utilise des éléments improbables pour résoudre des intrigues qui se veulent authentiques. Forcément ça ne peut pas sonner juste jusqu'au bout !

   Entre autres bons moments de l'épisode, je citerais le rire diabolique de Sue sous une pluie de confettis. C'est très habile d'utiliser le personnage avec parcimonie. On risque de s'en lasser sinon (et quand elle est trop présente, c'est en général ce qui arrive). Utiliser Beiste comme "turn-off" correspond parfaitement à ce que l'on attend de la série en matière d'irrévérence. C'était horrible dans le fond mais tellement drôle de la voir en tutu en train de fumer un cigare ! Chord Overstreet était encore torse nu. Mais à part ça, je trouve ça cool d'avoir réussi à l'intégrer au groupe aussi rapidement. Le retour de Puck m'a fait plaisir au départ, puisque c'est un personnage auquel je tiens, mais je me suis vite calmé puisque son association avec Artie n'était pas des plus convaincantes. La rédemption finale n'avait aucun intérêt. Mais la présence de Santana et Brittany suffisait à rendre l'intrigue plus attrayante. La partie musicale s'est faite plus discréte que d'habitude et ce n'est pas une mauvaise chose tout compte fait. J'ai apprécié tous les passages chantés (au nombre de 4 il me semble), même si Teenage Dream remporte la palme de la meilleure prestation  et One Love de la moins bonne. Les mash-up étaient vraiment pas mal, surtout celui des filles  Start Me Up/Livin' On a Prayer. Une fois encore, Lea Michele s'est fait toute petite et cet épisode prouve que la série n'a pas besoin d'elle pour tenir la route !      

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// Bilan // Les meilleurs épisodes de Glee sont vraiment ceux qui misent sur les personnages et les intrigues et non sur les stratégies marketing. C'est pas très étonnant mais laissez-moi le dire.

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13 novembre 2010

The Big C [1x 12]

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Everything That Rises // 8oo ooo tlsp.

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   "When it’s really your time to go, I’ll be waiting on you. But until then, live your life as hard as you can." Rien que pour cette phrase et cette magnifique scène finale, je ne regrette pas que Marlene ait passé l'arme à gauche. C'était totalement inattendu, carrément audacieux aussi puisque les scénaristes perdent là un personnage extraordinaire qui apportait beaucoup tant dans l'humour que dans l'émotion, et tellement poignant. J'ai retrouvé pendant l'espace de quelques secondes, les dernières de l'épisode, ce que je reprochais à la série d'avoir perdu depuis quelques temps : des symboles forts et une réalisation brillante. Le "coucou" de l'horloge sonne comme un "wake-up call" pour Marlene. La dureté de Paul également. Il est temps qu'elle s'en aille car elle n'est plus seulement devenue dangereuse pour elle-même, mais aussi pour les autres, en particulier Adam dans ce cas précis. Elle fait preuve d'un courage exemplaire. The Big C aura parlé de la vieillesse de la manière la plus belle et réaliste qui soit, comme rarement cela avait été fait à la télévision. La perte de mémoire, la perte de contrôle, l'abandon de soi... Marlene nous manquera forcément beaucoup mais c'est une nouvelle page qui se tourne. La série avance à la vitesse de la lumière quand on y pense. J'ignore si c'est une bonne chose sur le long terme mais épisode par épisode, c'est d'une force incroyable !

   Il n'y a rien qui soit à jeter dans cet épisode. J'ai ressenti une émotion dans chaque scène. Le message que Cathy laisse sur le répondeur de Mia, la prétendante d'Adam, était fabuleux. Une fois de plus, Laura Linney a été impeccable. Je ne me lasse pas de la voir si bonne, les larmes aux yeux souvent. Il y avait quelques instants plus légers, avec l'apparition de Liam Neeson en renfort. C'était lui le "Bee Man". J'avoue que c'était très drôle bien que le road trip au Canada avait finalement peu d'intérêt dans le fond. Cathy n'y croyait déjà plus alors qu'à la fin de l'épisode précédent, elle était plus convaincue que jamais. Elle est quand même allée au bout de son aventure en compagnie de son cher médecin, qui en a profité pour lui avouer ses sentiments. "Choose the One Who Lives". Ca aussi c'était déchirant. Il semblerait que Cathy prenne les bonnes décisions désormais après sa période fofolle. Mais est-ce vraiment ce que l'on attend d'elle ? La dernière chose qui m'a beaucoup plu, c'est le nouveau Paul, aux petits soins pour sa femme, sans doute trop, qui lui a confectionné un "Vision Board" du plus bel effet. Ca m'a donné envie d'en faire un. J'aime ce que ça représente, la force que cela apporte. Surmonter les jours, que l'on soit atteint d'un cancer ou pas, reste la plus grande épreuve de la vie...

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// Bilan // Et s'il me manquait des mots ?

13 novembre 2010

Weeds [6x 12]

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Fran Tarkenton // 86o ooo tlsp.

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  Cette saison de Weeds a joué plusieurs fois sur la nostalgie des personnages, en évoquant leur passé et plus particulièrement celui de Nancy. Mais cet épisode s'est davantage attaché à la nostalgie de nous téléspectateurs qui avons vu les cinq saisons précédentes défiler à travers le récit de l'héroïne face à son intervieweur coriace. J'ai beaucoup aimé les scènes partagées entre Nancy et "Ellis" pour ça. Tour à tour ont été évoqués l'incendie de la maison d'Agrestic, la découverte puis la traversée du tunnel au Mexique, et plus récemment le meurtre de Pilar commis par Shane. On a eu droit aussi à un tout petit clin d'oeil à Celia (qui nous manque quand même beaucoup), et les retours de Guillermo et Esteban en guise de cliffhanger nous rappellent combien la fin de cette saison six est proche. Y'aura-t-il ou non départ à Copenhague ? Se fera-t-il vraiment avec Mr. Shiff et sans Doug et surtout Silas ? Le premier a trouvé sa place dans l'univers de la série et je serais content de voir Richard Dreyfuss cabotiner un peu plus longtemps; le second a fait son grand retour à Agrestic devenue d'ailleurs Regrestic et pourrait bien y rester, ce qui ne serait pas une mauvaise idée puisque le personnage est à bout de souffle - content par ailleurs que les scénaristes tiennent à une continuité en évoquant par exemple le fils de Doug, homosexuel et fumeur d'herbe, apparu dans le pilote seulement à mon grand regret; et enfin le troisième, qui a eu la confirmation que Lars était son père biologique et qui s'imagine bien rester près de lui pour apprendre à le connaître et goûter aux joies d'une vie simple et stable. Qui pourrait lui en vouloir ? Mais Weeds sans Silas ne serait plus tout à fait Weeds. C'est sans doute le personnage présent depuis le départ le moins intéressant et surtout le moins drôle mais je n'envisage pas la série sans lui. C'est pas qu'il manquerait, c'est juste que son absence serait contre-nature ! En tous cas, la très courte scène que Silas partage avec Nancy était fort émouvante, comme à peu près toutes celles qui les ont réuni cette saison. Coté comédie, Andy et Hooman ont assuré. Cette histoire de bite coupée avec passage à la morgue était jouissive et typique de la série. On voit ça nulle part ailleurs ! Dommage que Shane soit en retrait mais je lui prédis un rôle important dans le final (quoi, c'est évident ?).


// Bilan // Alors que la saison six de Weeds est sur le point de toucher à sa fin, tous les éléments sont en place pour offrir un final de fou, on l'espère rempli de rebondissements comme seule la série sait en trouver. Il n'y a plus rien désormais qui pourrait gâcher le beau travail effectué cette saison, pas même un final décevant...

12 novembre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 12 Novembre 2010]

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Au programme cette semaine : confessions sur le tournage de Stargate Universe, à la recherche de la nouvelle star de Spartacus, le premier flop de J.J. Abrams, les Visiteurs débarquent en France, l'hommage de Psych à Twin Peaks...

12 novembre 2010

The Event [1x 04 & 1x 05]

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A Matter Of Life And Death // Casualties Of War

6 55o ooo tlsp. // 6 42o ooo tlsp.

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   The Event, au fil des épisodes, se tourne de plus en plus vers l'héritage de 24 que de Lost. Ce qui n'est pas une très bonne chose de mon point de vue mais je trouve toujours mon compte pour le moment. Ca manque un peu de mystère en fait, j'ai l'impression que l'on sait déjà l'essentiel. Et ce que l'on ne sait pas, on ne nous le met pas plus en avant que ça. On ne réussit pas à nous donner envie de comprendre. On ne cherche pas non plus à nous faire bâtir des théories. On n'a pas assez d'éléments pour ça. Bref, The Event n'est pas Lost et c'est ça qui me chagrine puisque je comptais sur elle pour combler ce grand vide. Ca ne l'empêche pas d'être très divertissante. En cela, l'épisode 4 m'a énormément fait penser à du Prison Break de bonne facture, sauf que Prison Break est passée par là et que les moyens de diversion, on les connaît par coeur. Je ne me suis pas fait avoir sur le premier twist. Je me doutais bien que Sean et Collier n'avaient pas déjà localisé la bonne maison. Et puis Vicky ressemble énormément physiquement et dans le caractère à Gretchen (Jodi Lyn O'Keefe) pour ceux qui s'en souviennent. Dans l'histoire personnelle aussi puisque Gretchen avait également un enfant et qu'il a servi à Scofield et sa bande pour lui mettre la pression (en vain si je ne dis pas de bêtise). Ces similitudes gâchent un peu la fête mais la tension était là et je suis content que Sean et Leila ne soient pas restés séparés trop longtemps. Faire tenir toute la saison sur le kidnapping aurait été lourd. Et puis il y a déjà eu Vanished et Kidnapped dans le genre. Reste à savoir maintenant dans quelle direction les scénaristes souhaitent nous emmener avec eux. Les possibilités sont multiples. Je tiens également à dire que je suis fan des flashbacks les concernant. Il s'en dégage toujours une très grande émotion. C'est un véritable tour de force pour des personnages que l'on connaît à peine. Je me sens déjà attaché à eux. J'ai particulièrement aimé le passage où Sean dévoile aux parents de Leila ses relations chaotiques avec ses parents. J'ai trouvé Jason Ritter excellent à ce moment-là ! Il n'est peut-être pas charismatique mais il a définitivement quelque chose. Je fond.

   Du coté des "non-humains", on cherche davantage à approfondir les relations entre les personnages tout en évitant soigneusement de trop en dire. On sait que Thomas a eu pour mission il y a 66 ans de trouver un moyen pour que les siens rentrent chez eux, sur ordre de Sophia. Ils sont clairement très proches (amoureux ? Frères et soeurs ?) mais ce n'est pas explicité. Et Sophia est donc bien devant lui dans la hiérarchie. Le doute était permis pendant un instant. 66 ans plus tard, Thomas n'est toujours pas capable de ramener les siens chez eux mais en ont-ils tous encore envie ? J'en doute déjà en ce qui concerne Simon, encore trop discret à mon goût d'ailleurs. La confrontation entre Thomas, Sophia et le président Martinez était intense, même si je regrette que les dialogues ne soient pas plus soignés mais ce n'est pas jamais le fort de ce type de séries. Zeljko Ivanek en impose toujours autant. Je m'impatiente de le voir vraiment sortir de l'ombre. J'imagine bien Martinez mourir en cours de saison et être remplacé d'urgences par Blake Sterling. Je divague un peu... J'avoue que Blair Underwood ne me convainc toujours pas beaucoup. La libération de Sophia, comme celle de Leila finalement, promet forcément du changement pour les prochains épisodes. J'ai hâte de les voir ! 

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// Bilan // The Event peut d'ores et déjà être considérée comme une série addictive mais elle cherche, outre le divertissement parfois facile, à creuser ses personnages et rendre leurs motivations plus fortes mais plus obscures aussi à chaque nouvel épisode. C'est un compromis qui me convient. 

11 novembre 2010

How I Met Your Mother [6x 08]

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Natural History // 8 87o ooo tlsp.

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  Ce bon épisode d'How I Met, on l'aura quand même bien mérité. Ca fait deux mois qu'on l'attend ! Je ne sais pas si le changement de décor y est vraiment pour quelque chose mais ça fait du bien de retrouver nos friends dans un autre contexte que celui du MacLaren's ou de l'appart' de Ted ou des rues new yorkaises en carton pâte. Je ne sais pas non plus si l'arrivée massive de personnages secondaires y est pour quelque chose mais ça fait du bien d'assister à de nouvelles dynamiques. Je ne trouve pas que Kyle McLachlan ait été bien utilisé dans cet épisode (et je ne sais pas s'il reviendra) mais son personnage, le "Captain", m'a fait un peu sourire. Le duo avec Zoey fonctionne très bien, mieux que le duo Zoey/Ted d'ailleurs mais je reconnais une amélioration cette semaine. Je serais très déçu que ce soit elle la mère (et je ne pense pas que ce sera le cas) mais sans ses âneries de rebelle à la con, elle est bien plus supportable. Et puis on apprend vraiment à la connaître pour le coup, elle offre un peu d'elle-même bien qu'il faille démêler le vrai du faux. Elle se révèle surprenante. J'ai toujours un peu de mal avec Morrison qui ne me fait ni chaud ni froid mais pour la première fois, je suis confiant. Elle vaut sans doute mieux que ce que je pensais...

   En bon nostalgique du couple Barney/Robin (le seul truc pas mauvais de la saison 5), je suis heureux de constater que les scénaristes sont encore prêts à miser sur eux. Même si le rapprochement du début de l'épisode n'a pas conduit vers des retrouvailles comme on s'y attendait tous un peu je crois, ce n'est qu'une question de temps. Ils partagent désormais un secret, ça pourrait faciliter le rapprochement. Bonne idée que de faire enfin avancer la recherche du père biologique du père de Barney même si les circonstances sont ridicules quand on y pense. Il y avait de l'émotion sur la fin et ça fait du bien de ressentir cela devant How I Met. Ca faisait bien longtemps. Puis c'est toujours appréciable de voir Neil Patrick Harris dans un autre registre. Mais ma partie préférée de l'épisode reste leur jeu stupide dans le musée qui consistait à toucher le plus d'objets et braver ainsi l'interdit ! Le seul point noir de l'épisode, mais qui tire vers le gris, revient sans surprise à Lily et Marshall. C'était très mal parti en fait et j'ai du mal à trouver l'évolution de Marshall crédible mais les doutes de Lily m'ont un peu ému. La scène final, face à l'ancien Marshall (et son sandwich !), était vraiment belle.

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// Bilan // Bon eh bien cette saison de How I Met comptera au moins un bon épisode ! Le début d'une longue série ou un sursaut exceptionnel ?

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11 novembre 2010

Brothers & Sisters [5x 06 & 5x 07]

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An Ideal Husband // Resolved

8 15o ooo tlsp. // 8 7oo ooo tlsp.

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   Kevin et Scotty. Le seul couple homosexuel stable de la télévision américaine. Quand je pense à Bob et Lee de Desperate Housewives, ou aux amourettes des quelques personnages gays qui parsément le paysage audiovisuel, je me dis que Brothers & Sisters aura au moins apporté une forme de normalité et de simplicité quant à la représantation de l'homosexualité et on pourra lui en être éternellement reconnaissante. Quand d'autres suivront enfin (Grey's Anatomy et Modern Family constituant à peu près les seuls autres exemples aujourd'hui), on aura toujours une pensée émue pour Kevin et Scotty, les "pionniers". Alors forcément, quand les scénaristes décident de les mettre en danger, on tremble à l'idée de les perdre, parce que c'est perdre aussi un peu d'espoir en même temps. Comme l'a dit Nora, et moi-même dans ma review précédente (Alain Delon sors de cette plume !), on ne peut pas toucher à ce couple pour la simple et bonne raison que tous ceux qui les entourent sont trop malheureux en amour pour qu'eux le deviennent également à leur tour. Il faut préserver un équilibre. Et puis pas eux quoi... Scotty est la seule pièce rapportée qui a vraiment réussi à s'intégrer aux Walker (si l'on exclut Rebecca pour les raisons que l'on connaît) et on insiste bien là-dessus dans ces deux épisodes en montrant combien ils tiennent tous à lui. Il trouve du soutien auprès de Justin, ce qui n'est pas très étonnant tant il a commis d'erreurs de son coté. Il ne peut que comprendre. D'autres sont plus vifs mais finissent par lui pardonner son écart (je pense à Saul et Sarah). Il se dégageait de cette intrigue une authenticité et une indéniable maîtrise. Beaucoup d'émotion aussi, surtout venant de la part de Kevin/Matthew Rhys. A la limite, Luke McFarlane était un ton en dessous. Mais on ne lui a pas demandé de fondre en larmes aussi... Je suis assez content que l'histoire ne traîne pas en longueur. Mais que raconter maintenant ?

   Je suis un peu déçu par la tournure que les événements ont pris pour Kitty et son Jack. Il est parti trop vite. On commençait à s'attacher. D'un épisode à l'autre, il est devenu prise de tête, trop sérieux. Il ne faisait plus rêver personne. C'était baclé. Mais on savait depuis le début que Jack ne serait qu'un rebound guy. Chapeau aux scénaristes qui ont presque réussi à nous faire croire le contraire, comme Kitty en fait. Je suppose donc que Kitty trouvera un nouveau prétendant d'ici deux ou trois épisodes. Après le rebelle musclé au grand coeur, à quoi doit-on s'attendre ? Pendant un instant je me suis dis qu'elle pourrait flasher sur le futur de Nora ! Mais tout compte fait, ce serait une mauvaise idée. Je suis très content de revoir John Terry, alias le Christian de Lost, et encore plus du fait qu'il soit associé à Nora. La radio n'était donc bien qu'un prétexte pour lui faire rencontrer d'autres hommes et accessoirement l'occuper. A ce propos, j'avais peur que désormais chaque épisode débute et se termine par un monologue au micro, façon Men In Trees. Ce n'était qu'un one-shot visiblement. Il me plait bien ce monsieur en tous cas. J'espère qu'il restera plus longtemps que les autres celui-là ! Au moins autant que Luc, qui ferait bien de déguerpir lui. C'est dingue comme les scénaristes ne cherchent pas l'intégrer mieux au clan Walker. Il est souvent absent des réunions de famille et quand il est là il est plus transparent qu'autre chose. C'est vraiment problématique mais la bonne nouvelle c'est que Sarah semble enfin se bouger. La popote, ça va bien deux minutes.

   Justin et David ? Mouais. On a dû mal à ressentir une quelconque complicité entre ces deux-là. Les scène qu'ils ont partagé n'étaient pas mauvaises mais c'était plat. En plus, Holly est un peu mise à l'écart au final et c'est à mon avis à elle qu'il faudrait davantage s'intéresser et ainsi creuser cette belle intrigue qui ne réussit pas à décoller. depuis qu'elle a été lancée sauf lors du passage de Rebecca. Ca devient quand même compliqué de justifier la présence d'Holly si Rebecca n'est pas là. Je sens que le personnage va apparaître de moins en moins. Et ça m'embête beaucoup car je l'adore cette bonne vieille fripée de Patricia Wettig ! L'apparition d'Odette Yustman, la compagne de Dave Annable dans la vie, sentait vraiment le coup arrangé pour faire plaisir aux acteurs. Il n'y a rien à en retirer et a priori on ne reverra plus ce personnage...      

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// Bilan // Toujours quelques couacs regrettables, une finesse d'écriture qui se perd un peu, mais un plaisir immense intact. Je ne suis pas prêt d'abandonner les Walker ! C'est eux qui me lâcheront les premiers.

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10 novembre 2010

Desperate Housewives [7x 06 & 7x 07]

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Excited And Scared // A Humiliating Business

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   D'aussi loin que je me souvienne, rarement une intrigue n'avait réussi à me toucher autant dans Desperate Housewives que celle de la mère de Tom, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il faut dire que c'est rare qu'une histoire lourde soit traitée sur un ton sérieux dans la série. Ils auraient pu s'en servir pour amuser la galerie mais ils ont plutôt fait le choix de l'émotion et c'était très réussi, très poignant. Doug Savant a ainsi prouvé qu'il était aussi capable de nous émouvoir. Je n'ai jamais eu de doute en ce qui concerne Felicity Huffman, qui l'a maintes fois prouvé. Et chapeau bas à Loïs Smith, épatante ! La fin était bouleversante et pour une fois, j'ai écouté le monologue de Mary-Alice avec intérêt. Oh elle n'a rien dit de particulièrement fort mais ses quelques mots avaient une résonance particulière. D'une autre manière, sur la fin en tous cas, l'intrigue de Bree et de son Clyde avait aussi quelque chose de touchant. On prend plaisir à retrouver ce personnage que l'on a tant aimé face à des plaisirs simples et face à une certaine vérité. Sa vie n'avait plus rien de tangible depuis quelques temps. Elle ne perd pas pour autant de son mordant. L'essentiel est donc là. Il est en revanche beaucoup plus difficile d'être ému par l'intrigue de Gaby et de ses filles tant elle est ridicule depuis le départ, dans l'idée même. Et Gaby a beau être un personnage tordant, qui nous a encore sorti de sacrées répliques dans cet épisode, elle n'en est pas moins stupide quand elle s'y met. Le traitement qu'elle réserve à sa "vraie" fille par rapport à sa "fausse" fille relève de la bêtise pure et simple. Heureusement que Juanita était là, plus espiègle que jamais, pour détendre l'atmosphère et nous faire passer malgré tout un bon moment. Son association à Paul Young est ce qu'il pouvait arriver de mieux à Susan en ce début de saison 7. J'ai bien aimé ses coups de colère et de folie, même s'ils n'avaient rien de surprenant venant de sa part, et j'ai surtout aimé le vice de Paul. C'est bien vu de contrebalancer cela avec sa nouvelle vie de couple, quelque peu chaotique, et pour cause : sa femme est cinglée ! J'adore Beth en fait. Elle est à la hauteur de Paul. Par contre, les scénaristes ne l'ont pas joué fine une fois de plus. Dès lors que Beth parle à sa mère, on comprend qu'il s'agit de Felicia... Et je n'ai rien dit là-dessus car c'est anecdotique mais utiliser Halloween seulement en toile de fond était une bonne idée. Surtout pour la courte scène où Lee découvre que Renee a eu la même idée de déguisement que lui ! Priceless.

   Et voilà comment faire retomber mon enthousiasme soudain pour Desperate : un épisode navrant de bout en bout et franchement ennuyeux sur la longueur. Outre le fait que le mystère fil-rouge de la saison montre ses premiers signes de faiblesse via des rebondissements téléphonés, prévisibles, et peu crédibles -je pense surtout à Beth qui passe de vierge effarouchée à catin psychopathe- le reste des intrigues vogue entre le pas bon et le vraiment pas bon. Lynette et Renee se lancent dans une entreprise de déco ! L'idée du siècle assurément qui les occupera deux ou trois épisodes avant qu'elles ne s'engueulent comme des chiffonnières pour un bout de moquette. N'oublions pas que Renee a vécu un petit quelque chose avec Tom et que ça ressortira forcément prochainement... Caler cette chère Susan au beau milieu de cette mauvaise idée n'était justement pas la plus mauvaise idée qui soit, il y avait un semblant d'émotion dans ce quiproquo bien malheureux. Mais je ne supporte pas la Susan qui se prétend pauvre à qui veut l'entendre. Et je ne supporte pas non plus la Gaby "meilleure-amie des gays" qui est plus pathétique qu'autre chose quand elle s'inquiète pour son hunky Carlos (c'est vrai que la barbe change tout) ou quand elle s'improvise marieuse. Pour une fois que Bob et Lee ne servent pas de pot de fleur, j'aurais aimé qu'on leur offre quelque chose d'un peu plus consistant et de moins caricatural bien-sûr, mais ça c'était peine perdue. Quelques répliques étaient bonnes cela dit. Heureusement. Du coté de chez Bree, on nous remake plus ou moins l'épisode précédent mais de manière moins habile. L'angle de la ménopause avait son charme mais le développement avec les parents de Keith était too much et pas si amusant que prévu. Notons simplement que les jours du couple Bree/Keith sont déjà comptés. J'espère que les scénaristes auront la décence de ne pas les faire rompre aussi vite. Quoique s'ils estiment ne plus rien à avoir dire, mieux vaut qu'ils s'arrêtent oui. Ils ont peut-être retenu la leçon Orson ! Bon, le seul truc qui m'a fait vraiment plaisir, c'est de croiser autour d'une scène sans intérêt Erika Eleniak ! Oui, elle est toujours vivante la petit blonde des premières saisons de Alerte à Malibu ! Bon, elle a pas super bien vieilli par contre. Ca fait plaisit quand même !   

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// Bilan // Ces deux épisodes de Desperate Housewives représentent la thèse et l'antithèse. Le pire et le meilleur. La motivation et la paresse. Le talent et la lassitude...

9 novembre 2010

The Vampire Diaries [2x 07 & 2x 08]

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Masquerade // Rose

3 55o ooo tlsp. // 3 63o ooo tlsp.

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    Masquerade est l'épisode parfait. Peut-être le meilleur de toute la série jusqu'ici. Moi y aller un peu fort ? Non non, je vous assure que je ne vois absolument pas quoi lui reprocher. De tomber dans la facilité ? C'est une constante dans la série et, à la limite, c'est un des épisodes les plus surprenants de sa jeune histoire. Vous vous attendiez vous à ce que les Salvatore se décident enfin à régler son compte à la Katherine ? Vous vous attendiez vous à ce que les scénaristes se privent si tôt dans la saison de celle qui a nourri les intrigues depuis la fin de la saison passée ? Si c'est le cas, vous êtes très forts ! Chapeau. Moi je ne m'y attendais pas du tout. J'ai été agréablement surpris. C'est risqué mais audacieux. Bien-sûr, ils ne sont pas allés jusqu'à tuer Katherine. On pourra ainsi la ressortir au premier coup de mou et relancer l'intérêt habilement. Mais quand même ! Vu la force du personnage de Katherine, tout l'épisode ne pouvait qu'être prenant. Et il l'a vraiment été. La sorcière qui sort de nulle part aurait pu être une facilité mais elle a un intérêt par rapport à Bonnie, qui est d'ailleurs enfin de retour et en bonne forme. Même si on ne la revoit pas tout de suite, je suis persuadé qu'elle a un très gros potentiel. Et tant pis si la confrontation avec Bonnie n'a pas eu lieu. Ce n'est que partie remise... Le rapprochement entre Bonnie et Jeremy sort de nulle part lui aussi ? Oui, un peu. Je ne vais pas le nier. Mais l'idée de les voir ensemble me réjouit et je trouve ça assez crédible bien que rapide. Je suis plus que pour ! Le rapprochement entre Caroline et Tyler sort de nulle part ? Là, je suis moins d'accord. C'est même assez logique. L'association vampire/loup-garou a un petit coté inédit qui me séduit déjà beaucoup. Bref, très beau travail pour remettre en avant des personnages secondaires qui partaient à la dérive. Dans le reste de la distribution des bons points : l'ambiance masquée terriblement sexy, la mort de la nièce Solis qui est un soulagement pour qui a dû supporter l'actrice Maira Walsh dans la saison 6 de Desperate Housewives, et puis les bons mots de Damon toujours, et les jolies chansons que l'on a très envie d'aller récupérer sur iTunes à peine l'épisode terminé ! Puis la scène finale entre Elena et Stefan m'a trop fait penser à Dawson et Joey pour que je ne l'apprécie pas.

   L'épisode Rose n'était pas parfait, lui, mais loin d'être mauvais pour autant. La menace Katherine étant mise en quarantaine, il en fallait une autre et les scénaristes n'ont pas chômé pour nous en offrir carrément plusieurs. La transition se fait sans aucune subtilité mais qu'importe : le divertissement est toujours sans fausses notes. On nous introduit à plusieurs nouveaux personnages via le kidnapping d'Elena. On voit tous les rebondissements arriver à des kilomètres mais cela n'empêche pas les scènes d'être efficaces. Bien que l'épisode porte son nom, Rose reste pour le moment un mystère mais elle pourrait bien devenir une pièce-maîtresse grâce à sa relation avec Damon. Elle peut apporter beaucoup de choses et offrir une nouvelle dynamique. Pourtant, dans le même temps, Damon avoue enfin ses sentiments à Elena lors d'un passage fort émouvant. De toute façon, je suis sûr qu'il faudra attendre la saison 3 pour qu'une relation Elena/Damon soit explorée. Autant que le Salvatore machiavélique s'amuse d'ici là ! Pas grand chose à dire sur Trevor, qui ne terminera pas l'épisode vivant, et sur Elijah, qui est un vampire d'un genre nouveau dans la mythologie de Vampire Diaries puisqu'il a plus de 500 ans. Un bon moyen d'explorer en profondeur le passé de Mystic Falls et expliquer enfin la ressemblance frappante entre Elena et Katherine. C'est vrai, on n'a jamais eu d'explication là-dessus et c'est pourtant une question essentielle. On introduit ainsi le terme des doppelgangers... Je me suis surpris à rêver qu'il existe une troisième femme ressemblant à Elena quelque part. Juste parce que ça m'amuserait de voir Nina Dobrev dans trois rôles différents en même temps. Mais ça la tuerait certainement. Trop de travail... Les relations Jeremy/Bonnie - Caroline/Tyler se solidifient avec délicatesse. Le mielleux réussit à ne pas être ni trop chiant ni trop ridicule. Une sorte d'exploit en somme.   

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// Bilan // Avec ces deux épisodes, qui marquent la fin d'un cycle et le début d'un autre, The Vampire Diaries prouve qu'elle ne peut plus être considérée uniquement comme un guilty-pleasure. Il n'y a pas de honte à l'apprécier puisqu'elle est très bien écrite dans son genre. Ce n'est pas Breaking Bad ou Big Love, on est bien d'accord là-dessus, mais ce n'est pas non plus Les Frères Scott ou Gossip Girl. C'est d'une efficacité rare. Je suis admiratif !   

8 novembre 2010

The Big C [1x 11]

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New Beginnings // 996 ooo tlsp.

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   Comme son titre l'indique, cet épisode sonne comme un nouveau départ pour Cathy et quelque part pour la série aussi. Le nombre de personnes dans l'entourage de Cathy qui ne sont pas au courant de sa maladie se réduit à vue d'oeil. Il reste son fils, Adam, qui pourrait bien être le dernier à l'apprendre, son frère, à qui elle l'a avoué avant de se rétracter (je ne me suis pas encore remis de cette scène magnifique) et puis sa meilleure-amie, Rebecca, qui va visiblement rester dans les parages et je m'en réjouis puisque je l'espérais. Son histoire avec Sean n'a pas plus d'intérêt que ça mais la scène de la rupture était absolument géniale ! Cynthia Nixon est à la hauteur du reste du casting, à la hauteur de Laura Linney. Je ne m'étais pas vraiment imaginé la réaction de Paul suite à l'annonce de Cathy mais je crois que si j'avais pris le temps de le faire, ça serait passé exactement comme ça dans ma tête. Il y a quand même une chose qui m'a surpris et un peu déçu : qu'il ré-emménage si vite. Quelque part, même si c'était la chose la plus sensée à faire, d'un point de vue scénaristique c'est assez risqué. Ca réduit pas mal le champ des possibilités. Je doute fortement que tout rentre dans l'ordre, auquel cas la série n'aurait plus d'intérêt, mais je me demande vraiment comment elle va réussir à maintenir l'intérêt dans ces conditions. C'est un peu la même chose pour Marlene. Son alzheimer est traitée avec beaucoup de justesse et de finesse mais que dire de plus ? C'est la première fois que je ressens une sorte de pessimisme quant à l'avenir de la série et de ses personnages. Je ne sais pas si je suis très clair...

    En regardant cet épisode, j'ai eu l'impression d'une succession de scènes fortes. Un flot continu d'émotion. A ce petit jeu-là, je crois que c'est la collègue de Paul qui m'a le plus touché. Son petit discours, entre deux portes, rempli de larmes et de résignation, était absolument bouleversant. C'est sans doute la première fois que le cancer a été envisagé comme il est vraiment, et non comme Cathy l'envisage elle. Ca apporte une authenticité à un récit qui en manquait un peu, tout en offrant un autre regard tout aussi intéressant si ce n'est plus puisqu'inédit. Mais la série est peut-être peu à peu en train de rentrer dans la norme dans le sens où Cathy pense maintenant qu'il est préférable de se soigner, au moins d'essayer. Ce n'est pas ce qu'on nous a vendu au départ mais pouvait-on vraiment vivre dans l'illusion plus longtemps ? On garde quand même la part de fantaisie nécessaire puisqu'il s'agit d'une gérison par piqûres d'abeilles... Les scénaristes n'ont pas oublié d'être drôles en envoyant Cathy, Marlene et Rebecca dans un club de strip-tease. Même si c'était très drôle, on sentait déjà le revirement de situation avec une Cathy pas à l'aise du tout face aux hommes quasi-nus. Elle n'avait pas le coeur à s'amuser et à croquer la vie à pleine dent, comme elle tente de le faire depuis le début.

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// Bilan // Cet épisode marque un tournant important dans la courte histoire de The Big C. Ca fait un peu peur car on sait très exactement ce que l'on perd et pas vraiment ce que l'on gagne. Mais je suis confiant...

7 novembre 2010

Weeds [6x 11]

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Viking Pride //

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   J'ai à peu près tout apprécié dans cet épisode mais il lui manquait une dynamique d'ensemble, chaque personnage faisant sa petite affaire dans son coin avec un petit nouveau de passage. Les intéractions sont forcément inédites mais pas aussi bonnes que lorsque les historiques sont réunis. Ca donne donc du Weeds de facture moyenne. On peut prendre l'exemple de Shane et Warren. C'était amusant mais anecdotique. Je pensais que la mixture d'Andy aurait encore plus d'effet sur lui. Mais on sent que Richard Dreyfuss s'éclate comme un petit fou et ça n'a pas de prix ! Le duo Silas/Lars joue plus la carte de l'émotion, non sans pointes d'humour, mais on sent que le meilleur reste à venir. L'intervention de Nancy, si elle a lieu, permettra forcément de rendre le tout plus explosif et peut-être plus touchant aussi. Dans un registre pas très éloigné, j'ai adoré l'intervention de Patty, une ancienne "copine" de classe de Nancy à l'époque du lycée à qui elle a tout simplement pourri la vie. Je suis assez fan de cette introspection amorcée à l'épisode précédent où l'on se rend compte que Nancy a toujours été une grosse bitch. J'ai l'impression qu'elle n'en avait pas bien conscience non plus. Nancy Pride. Son nom de jeune fille prend tout à coup tout son sens : elle prend les gens de haut, elle est fière comme personne. En gros, elle est géniale, un personnage de fiction unique !

   Je ne parlerais pas de Doug, beaucoup moins bien intégré aux intrigues que la semaine dernière, mais chapeau à Andy en revanche qui nous permet d'explorer la communauté perse. Au final, les perses sont présentés de la même façon que les américains ou les méxicains dans la série : comme des gens prêts à tuer pour arriver à leurs fins. Rien de bien original sur le fond, mais la forme avait le mérite de faire bien rigoler ! Du coté de Nancy, les choses se précisent, ou se complexifient c'est selon. Le fameux Ellis Tate est en fait un journaliste qui réalise un portrait de l'évadée et qui lui propose une collaboration une fois découvert. J'ignore ce que ça peut donner mais à deux épisodes de la fin de la saison, il ne fait pas beaucoup de doutes qu'il sera un petit obstacle dans la fuite des Botwin. Rendez-vous à l'aéroport ?

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// Bilan // Un épisode dans la moyenne basse de cette saison 6, donc un bon épisode au regard des saisons précédentes.

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