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Des News En Séries, Le Blog
20 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 7- Shameless

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What About ?

Dans la famille Gallagher, résidant dans la banlieue de Chicago, le père est un ivrogne qui ne s'occupe plus de ses enfants depuis que sa femme a quitté le domicile conjugal. C'est l'aînée, Fiona, qui doit gérer au quotidien ses cinq frères et soeurs, tous très différents mais qui partagent un goût immodéré pour la provocation...

   Why Not ?

Après nous avoir offert des dramédies de 26 minutes toutes plus réussies les unes que les autres (Californication mise à part, bien entendu), Showtime se décide enfin à renouer avec le format 52 minutes dont il ne restait plus qu'un représentant depuis l'arrêt de The L Word : Dexter. Je vois difficilement comment Shameless pourrait être à la hauteur mais la comparaison n'est de toute façon pas très judicieuse. On a vraiment affaire à deux séries extrêmement différentes. A vrai dire, Shameless qui, je le rappelle, est l'adaptation américaine du drama anglais du même nom, ne ressemble à rien qui soit à l'antenne actuellement. On peut la voir comme une sorte de 7 à la maison destroy où le révérend Camden aurait très mal tourné. L'histoire d'une famille issue de la classe moyenne, dans une ville très industrialisée des Etats-Unis, j'ai beau chercher mais je ne trouve pas ! Il n'en existe pas d'autres.

De la part de Showtime, on peut s'attendre à un traitement sans complaisance d'intrigues possiblement osées. J'imagine facilement que la drogue et le sexe trouveront leur place à un moment donné. D'ailleurs, dans une récente interview, la jeune actrice Emmy Rossum (vue précédemment dans Le fantôme de l'opéra ou Mystic River) a confié qu'elle était très inquiéte quant aux scènes de nue qu'elle allait devoir tourner, les premières de sa carrière et en HD s'il vous plait ! L'aînée de la famille Gallagher ne sera donc pas une gentille fille sage qui ne couche pas. Rassurant. Coté casting, beaucoup d'enfants forcément. Mais on notera la présence de Justin Chatwin, qui va peut-être pouvoir prouver qu'il a du talent. Chose qui était forcément compliquée dans Dragon Ball Evolution, son dernier film. Mais surtout, le père est incarné par William H. Macy, un vrai bon acteur qui n'a pas eu la carrière qu'il méritait jusqu'ici. Souvenez-vous de Fargo, Pleasantville, Air Force One. Accessoirement, c'est le mari de la Desperate Felicity Huffman. Il va donc enfin pouvoir apporter un peu d'argent dans le couple. Sa femme est interprétée par l'excellente Allison Janney (The West Wing), désormais immortalisée comme la "Mother" de Lost. La mauvaise nouvelle, c'est qu'elle s'est engagée depuis sur Mr. Sunshine, la sitcom avec Matthew Perry. Aux dernières nouvelles, elle ignorait si elle pourrait cumuler les deux. De toute façon, son personnage n'est pas censé apparaître aussi souvent que les autres donc... Je terminerais en parlant du producteur de la série : John Wells. Il retrouve son cher Chicago qui lui avait déjà inspiré Urgences. Vu son implication dans la série et ses réussites passées, je ne vois pas comment il pourrait se vautrer. Reste à savoir si le ton de la série penchera plus vers la comédie (noire ?) ou vers le drama plus tranché. Rendez-vous en Janvier !

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19 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Actrice dans une Comédie

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J'ai beau être très content de ce cru 2009/2010, Christina Applegate manque grandement... Non ?

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Dans la catégorie "Meilleur Actrice dans une Comédie" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Toni Collette (United States Of Tara), Edie Falco (Nurse Jackie), Tina Fey (30 Rock), Jane Lynch (Glee), Mary-Louise Parker (Weeds) et Amy Poelher (Parks And Recreation).

Elles auraient pu être nommées également : Jenna Elfman (Accidentally On Purpose), Jayma Mays (Glee), Julia-Louis Dreyfus (Old Christine), Cobie Smulders (How I Met Your Mother)...   

Elles n'avaient pas leur place ici : Kaley Cuoco (The Big Bang Theory), Teri Hatcher (Desperate Housewives), Eva Longoria (Desperate Housewives)...   

18 août 2010

The Big C [Pilot]

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Pilot // 1 55o ooo tlsp.

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What About ?

Cathy Jamison, une mère de famille tout ce qu'il y a de plus normale, professeur dans un lycée, apprend qu'elle est atteinte d'un cancer en phase terminale. Il ne lui reste plus qu'un an à vivre et elle compte bien en profiter pour devenir celle qu'a toujours voulu être, ou celle qu'elle a été mais qu'elle a perdu sur son trajet...

So What ?

Après Weeds, United States Of Tara et Nurse Jackie, Showtime continue de creuser un sillon qui lui réussit : celui de la dramédie centrée sur un quarantenaire à qui il arrive des petites et grandes bricoles, entre préoccupations du quotidien et coups de folie passagers. The Big C aurait pu faire redite mais son pilote est trop bien écrit pour cela. Laura Linney ne s'y est pas trompée en acceptant ce rôle qui lui sied à ravir. Il faut dire que l'actrice a le nez creux, que ce soit au cinéma (The Truman Show, Peur Primale, La Famille Savage, Love Actually, Mystic River) ou à la télévision (Les Chroniques de San-Francisco, Frasier, John Adams). Cathy est un personnage attachant dès le premier instant, dès la première scène, et aucune autre scène tout au long des 28 minutes que dure pilote ne viendra perturber ce fait établi. La prestation de l'actrice, toute en finesse, en accord avec l'écriture ciselée des dialogues, ne peut qu'être récompensée par une pluie de nominations aux futures grandes cérémonies. Elle est parfaite. Il est même inutile d'en débattre tant il s'agit d'une évidence. Et elle est radieuse avec ses rides, ses hanches et ses beaux seins aux contours divins.

Quand on pense cancer, on pense à la mort. Forcément. Ne dit-on pas que c'est la maladie du siècle et qu'on en mourra tous, d'une façon ou d'une autre, un jour ? C'est sans doute pour cela et parce que des tas de cas similaires nous entourent que la série résonne comme une réalité qu'il nous faut accepter. C'est exactement ce que fait Cathy et son élan d'amour soudain pour la vie en est la parfaite illustration. On prend plaisir à la voir s'illuminer là où d'autres se seraient effondrés. La bonne idée des scénaristes -quoiqu'ils n'en ont pas eu qu'une- c'est d'éviter d'emblée la scène de l'annonce de la maladie. On y assiste mais de manière subtilement détournée dans les dernières minutes du pilote. A aucun moment on ne tombe dans le pathos. Même la dernière scène, qui s'annonçait pourtant belle mais plombante, réussit simplement à être touchante et amusante. Le juste équilibre entre rires et larmes ne nous lâche pas d'un passage à un autre, d'une rencontre à une autre, et il se dégage une grande simplicité de ce rythme effrené. Tous les personnages secondaires, du mari grossier et immature au fils qui l'est tout autant en passant par l'élève rebelle (géniale Gabourey "Precious" Sidibé) et le frère révolté, constituent une matière consistante et prometteuse pour la suite des événements. A la limite, il n'y a que le médecin qui ne m'inspire pas grand chose. Et je suis déjà fan de la voisine (incarnée par Phyllis Somerville) qui, par effet de miroir inversé, n'attend qu'une chose : quitter ce monde et rejoindre ceux qu'elle aime. Une belle amitié devrait naître entre les deux femmes. Encore une bonne raison, comme s'il en fallait une autre, pour poursuivre l'aventure avec Cathy.

En bref, le pilote de The Big C est un beau bijou d'humour noir, efficace, très accessible mais exigeant. Après cela, qui oserait dire qu'il n'a pas envie de passer l'été aux cotés de Cathy ? Et puis l'automne, l'hiver et le printemps, avant qu'elle ne nous quitte déjà. Heureusement que les saisons télévisuelles peuvent durer des années...

18 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 8- Harry's Law

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What About ?

Harriet, une vieille avocate têtue et bornée qui vient de se faire renvoyer de son cabinet, fait la rencontre de Malcolm, un jeune homme qui a besoin d'elle pour le représenter dans une affaire criminelle. Il lui présente son ancien professeur de droit, Matthew, lui aussi récemment renvoyé de son lycée, et ils fondent ensemble leur propre cabinet d'avocats, aidés par une prof de français et une assistante excentrique. Tous ensemble, ils vont prendre un nouveau départ... dans une boutique de chaussures abandonnée.

Why ?

  Vous le savez sans doute, David E. Kelley et moi, c'est une belle histoire d'amour malgré quelques trahisons (je n'ai pas vu l'intégralité de The Practice et je n'ai vu que quelques épisodes de Boston Legal - mais je vais me rattraper !). J'attendais avec impatience son retour, dans un premier temps raté la saison passé puisque NBC n'a pas souhaité que son projet intitulé Legally Mad voit le jour. Pourtant, le casting était plus qu'alléchant. On me dit Kristin Chenoweth + Loretta Devine : je fonce sans hésiter une seconde. Il y avait Kurt Fuller aussi. Paraît que le pilote était médiocre. J'ai dû mal à le croire, mais soit. Kindreds, devenu Harry's Law, reprend plus ou moins le même pitch sauf que le personnage principal est devenue une femme et que la relation pére-fille/mère-fils a disparu. Sinon, on est dans le classique "cabinet d'avocats remplis d'excentriques". Non, ce n'est pas original. Mais E. Kelley est le maître en la matière. Si lui ne réussit pas son coup, alors plus personne ne réussira. Eli Stone était un bel essai de Greg Berlanti mais le public n'a pas été réceptif.

J'ignore si Harry's Law sera à la hauteur mais ce dont je suis sûr, c'est que NBC n'y croit pas. Reléguée à la mi-saison, la série judiciaire risque de se coltiner une case médiocre (si elle n'est pas bradée pendant l'été) et se terminer prématurément, avant même que la bête puisse monter en puissance. Parce qu'on sait bien que les séries de E. Kelley ronronnent toujours quelques épisodes avant de démarrer vraiment (et se terminent sur une saison médiocre mais on n'en est pas là). Cette 8ème place, c'est donc une façon de vous dire que oui, j'attends cette série avec impatience mais non, je n'ai pas beaucoup d'espoir quant à sa longévité. En attendant, Kathy Bates dans le rôle principal d'une série, c'est énorme. Rien que pour ça, Harry's Law mérite toutes les attentions. Ses plaideroies risquent d'être particulièrement brillantes. Et puis dans un style complètement différent, Brittany Snow est une petite actrice que j'aime bien. Elle pourrait tirer son épingle du jeu assez vite. Les autres ? Ils ne semblent pas à la hauteur, là, comme ça, mais je ne les connais pas. A voir en action. Bref, au fond de moi, j'espère qu'Harry's Law sera une version cinquantenaire d'Ally McBeal.

// Bonus // Une bande-annonce, mais à prendre à la légère puisque le pilote va être ré-écrit et re-tourné avec pas mal de modifications à la clé.

   

17 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Acteur dans une Comédie

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Il est temps d'attaquer les choses sérieuses... Vous remarquerez que les nominés portent tous continuellement (sauf un) un costume dans leurs sitcoms. Les hommes bien habillés seraient-ils plus drôles que les autres ?

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Dans la catégorie "Meilleur Acteur dans une Comédie" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Alec Baldwin (30 Rock), Steve Carell (The Office), Jay Harrington (Better Off Ted), Neil Patrick Harris (How I Met Your Mother), Jim Parsons (The Big Bang Theory) et Jason Schwartzman (Bored To Death).

Il était hors-de-question de les nommer : Charlie Sheen (Mon Oncle Charlie), David Duchovny (Californication), David Spade (Rules Of Engagement), Adrian Grenier (Entourage), Bryan Greenberg (How To Make It In America), Kelsey Grammer (Hank)...

Ils auraient pu être nommés eux-aussi : Zachary Levi (Chuck), Joel McHale (Community), Johnny Galecki (The Big Bang Theory), Matthew Morrison (Glee)...

 

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16 août 2010

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   Je crois que j'ai un problème avec l'ordre. Vous voyez, ce qui m'a dérangé dans cet épisode et de manière plus générale dans la structure de la série, c'est que l'on ne suit pas les règles habituelles. Les scénaristes commencent une intrigue qui devrait ne durer qu'un épisode mais font le choix de ne pas la terminer maintenant mais plus tard et pas forcément dans le prochain épisode. On se retrouve donc avec des moitiés d'intrigues, voire des quarts, avec d'autres qui restent en suspend on ne sait pourquoi et comment, d'autres qui avancent de manière trop fulgurante et d'autres qui partent aux oubliettes purement et simplement. Du coup, cette semaine, Damon et Darby apparaissent à peine, juste le temps de nous montrer qu'ils sont toujours plus clairvoyants que leurs parents et qu'ils sont accessoirement toujours en froid. On reprend l'intrigue de Mike en nous faisant miroiter la révélation du job secret de Ray à celui-ci. Cela n'aura pas lieu puisqu'on part rapidement sur autre chose. On ne perd pas aux changes mais la frustration est là malgré tout et elle est bien inutile. Je relève au passage ce moment où Tanya remet en question la virilité de Ray afin de faire tourner les choses à son avantage. Smart ! Mais, encore une fois, il faudra attendre pour savoir si le stratagème a fonctionné... Au lieu de ça, on nous colle une nouvelle intrigue "sexe", plutôt intéressante d'ailleurs puisque la nouvelle cliente de Ray est frigide. Elle n'est pas vierge mais elle n'a jamais connu les joies du sexe. Ca ne lui fait pas d'effet. La mission de Ray est donc de lui faire découvrir l'orgasme et ça commence mal. Pas mal !

   Jessica est très présente dans cet épisode, chose qui ne me dérange pas le moins du monde puisque j'adore Anne Heche et j'ai eu le plaisir de retrouver Marin Frist de Men In Trees pendant quelques minutes. Le castor de Jessica vaut bien le raton-laveur de Marin ! La comparaison était inévitable. J'ai envie de croire au fond de moi à un clin d'oeil mais c'est sans doute plutôt un heureux hasard. Bref, l'histoire du castor était prétexte à de gros sous-entendus pas très fins sur le complexe d'infériorité de Ron vis à vis de Ray. Saviez-vous qu'en anglais, le mot "beaver" se rapporte aussi au sexe féminin ? Je ne sais pas d'où ça vient précisément mais je suis à peu près sûr que ça a un rapport avec les poils... Toujours est-il que ce n'était pas subtile pour deux sous mais amusant. Si la métaphore vous a échappé, revoyez les quelques en scènes avec ce regard neuf et vous allez tout de suite comprendre, et rire.

   Sinon, Tanya m'a bien botté cette semaine. Surtout lors du dîner avec sa mère et ses amis. Elle veut tellement prouver qu'elle n'est pas une ratée qu'elle se transforme quasiment en mythomane. Elle trouve le bonheur dans le mensonge ou, pour être plus soft, dans la transformation de la réalité. Son pote P.I.M.P. n'est toujours pas d'une grande utilité au final, par contre. Bon et puis il y a Lenore. Ses répliques font toujours mouche mais son soudain intérêt pour Ray -à moins que ce soit une diversion- me paraît totalement illogique. En saison 1, il ne l'intéressait pas, même après y avoir goûté. Pourquoi l'intéresse-t-elle tout à coup ? On remarque que les rôles entre Tanya et Lenore sont en train de s'inverser. Lenore se veut confidente et Tanya se veut efficace. Combien de temps cela peut-il durer ?    

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// Bilan // Je n'ai pas retrouvé dans cet épisode la subtilité d'écriture habituelle. Mais la fraîcheur et le charme sont bien là, intacts. 

15 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Second Rôle Féminin dans une Comédie

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Les femmes qui sont à mourir de rire à la télévision sont tellement nombreuses... Autant dire que j'ai galéré ! Je précise que si Betty White n'est pas nommée, c'est parce que Hot In Cleveland a commencé trop tard pour être prise en compte.

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Dans la catégorie "Meilleur Second Rôle Féminin dans une Comédie" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Portia De Rossi (Better Off Ted), Rosemarie De Witt (United States Of Tara), Jane Krakowski (30 Rock), Busy Phillips (Cougar Town), Sofia Vergara (Modern Family) et Merritt Wever (Nurse Jackie).

Elles auraient pu être nommées, ça s'est joué à un éclat de rire près : Elizabeth Perkins (Weeds), Julie Bowen (Modern Family), Jane Adams (Hung), Anne Heche (Hung), Eve Best (Nurse Jackie), Megan Mullally (Party Down) et Madison de la Garza alias Juanita (Desperate Housewives).

14 août 2010

Rubicon [Pilot & 1x 02]

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Gone In The Teeth (Pilot) // The First Day Of School

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What About ?

Will Travers, un homme hanté par la disparition de sa femme et de son fils lors de l'attaque du World Trade Center, est un brillant analyste pour une agence gouvernementale à New York. Lorsque son patron, qui est aussi son beau-père, meurt dans la collision de deux trains, Will découvre que tout cela n'a rien d'accidentel. Une conspiration, qui pourrait être mondiale, est en marche et il en est malgré lui l'un des pions...

Who's Who ?

Will Travers est incarné par le charismatique James Badge Dale, un habitué des seconds rôles (24, Rescue Me, The Black Donnellys), qui méritait bien qu'on lui fasse confiance, surtout après sa prestation récente dans The Pacific. So I Heard. Il partage l'affiche avec l'inexpressive Jessica Collins (The Nine), l'amusant Dallas Roberts (The L Word), l'amusant mais plus inquiétant Christopher Evan Welch et l'inquiétant tout court Arliss Howard. A noter également la présence imposante de Miranda Richardson (Harry Potter). Rubicon met donc en scène des acteurs peu connus mais qui gagnent à le devenir...

So What ?

  AMC a encore frappé. Après Mad Men (que je regarderai un jour, c'est promis) et l'excellentissime Breaking Bad -on va passer sous silence l'épisode The Prisoner qui n'a pas convaincu tout le monde, loin s'en faut, mais moi oui- la chaîne câblée américaine destinée aux CSP+++ impose son style avec Rubicon. Si les années 60 enfumées et les déserts arides sont loin, la lenteur est leur dénominateur commun. Will et chacun des protagonistes de ce casse-tête pour téléspectateurs avisés traînent le poids de leurs solitudes dans un New York entre ombre et lumière. La mélancolie rampe entre les couloirs froids et les rues sombres. Chaque regard a son importance, chaque silence en dit long. La musique, sublime et rétro, digne des vieux films noirs, souligne majestueusement une ambiance pesante et paranoïaque, presque étouffante. L'art de Will, celui de trouver dans le moindre détail de l'existence et du quotidien un sens caché, un secret, est fascinant tout en laissant perplexe. Et si cette série était trop intelligente pour nous ? Le pilote, nébuleux, a l'élégance de ne pas nous prendre par la main, de nous laisser le choix de suivre ou non Will dans sa quête de vérité, à nos risques et périls. Je mentirais en disant qu'au long de ces deux premiers épisodes, je ne me suis pas ennuyé. Il faut clairement s'accrocher, se laisser porter sans s'effacer, s'impliquer. Puis tenter de rassembler les pièces de ce puzzle qui s'annonce gigantesque à notre rythme et à celui de Will, aussi lent soit-il. Pour l'heure, les pièces sont peu nombreuses et floues. Le suicide qui ouvre l'épisode est à garder à l'esprit à chaque instant. Il est sans doute essentiel. Cette narration à indices et probables fausses pistes me fait penser à un Damages plus ampoulée et moins chaleureux. Je ne dirai pas un mot de plus sur Rubicon. Inutile de palabrer, c'est une série d'envergure qui prendra tout son sens lors de sa conclusion et qui requiert notre plus grande dévotion en attendant. Ca me fait penser à une série culte qui s'est arrêtée récemment mais j'ai perdu son nom... Vous voyez ce que je veux dire ?

// Bonus // Un trailer :

13 août 2010

Tueurs En Séries [Episode du 13 Août 2010]

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Au programme cette semaine : L'essentiel de l'actu de la semaine (Diana de retour dans "V"; clap de fin pour "Entourage"...); Nos réponses à toutes vos questions; Les premières images de "Chuck" saison 4 et "Supernatural: The Animation"; les photos de tournage de "Desperate" et "Fringe", les surprises musicales de Charlie, Hurley et Britney; et à la découverte de "The Big C."...

13 août 2010

[Saison 2010/2011 - Comédie] 3- Outsourced

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What About ?

Le nouveau manager d'une entreprise est envoyé en Inde afin de former les employés du service après-vente qui vient d'être délocalisé là-bas. Seulement ceux-ci ignorent tout du marché américain et parfois même de leur propre boulot. Todd Dempsy n'est pas au bout de ses peines et il a lui même beaucoup à apprendre sur la culture indienne...

Why Not ?

Depuis le succès surprise de Slumdog Millionnaire, l'Inde est à la mode. Il fallait s'attendre à ce qu'une série s'en empare et ce sera sur le ton de la comédie grâce à Outsourced, qui rejoint le carré sitcom de NBC dès la rentrée. Elle ne devrait pas avoir de mal à se fondre dans la masse puisqu'elle fait partie elle-aussi de ce que l'on appelle les "work-place comedies" ou comédies de bureau en bon français. Si elle est dans la même veine que The Office et aussi réussie que Parks And Recreation alors on tient là une bonne nouveauté. Les premiers extraits ne m'ont pas refroidis, au contraire, et je suis déjà assez fan de Ben Rappaport, l'acteur qui incarne le héros. Il a une bonne bouille et c'est un débutant. Je trouve ça osé de lui faire confiance de la sorte. Une belle prise de risque. Les autres acteurs qui l'entourent, indiens d'origine, ne sont pas très expérimentés non plus. Ca ne pourra qu'être rafraîchissant ! Et puis parmi les acteurs de comédie qui se sont distingués l'année dernière, on retrouve justement deux américains d'origine indienne : Aziz Ansari et Danny Pudi. Sans compter Archie Panjabi chez les femmes. Il n'y a pas de hasard, ils prennent le pouvoir ! Il n'y a qu'une chose qui me chagrine finalement et qui sera vite balayée j'espère, c'est qu'on risque de nager en plein cliché dans l'opposition mode de vie à l'américaine/mode de vie à l'indienne. Et sans être un expert en la matière, je pense pouvoir dire qu'on aura droit aux thèmes de la pudeur, du sexe avant le mariage, du respect des traditions et de la famille... Il ne faudrait pas que les scénaristes soient trop didactiques en voulant présenter à leurs ignorants de téléspectateurs ce que c'est que la vie là-bas. Si on peut apprendre deux-trois choses au passage, je ne suis pas contre, mais faites nous rire avant tout par pitié ! En tous cas, le dépaysement semble assuré. Ca nous changera ! Outsourced a des chances de perdurer en plus puisque NBC n'est plus très regardante au niveau des audiences de ses sitcoms. Pour preuve, le renouvellement de Community... Ah si mes Kath & Kim avaient eu cette chance il y a deux ans !

// Bonus // Une bande-annonce.

12 août 2010

True Blood [Saison 1]

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   Trois ans plus tard, un peu honteusement, je me suis emparé à mon tour de True Blood. Entre la série et moi, c'est une simple histoire de rendez-vous manqué, un malentendu. J'avais aimé le pilote, que j'avais d'ailleurs vu deux fois comme en témoigne ma critique de l'époque : ICI. Pourquoi n'ai-je pas regardé la suite ? Je me le demande encore. Je ne me souviens plus. Je sais qu'à l'approche de la saison 2, quelques mois plus tard, j'avais repris mon visionnage et j'étais allé jusqu'au bout du troisième épisode, non sans mal. Je me rappelle m'être ennuyé comme rarement devant une série. Du coup, j'ai abandonné. Puis la saison 2 a été acclamée par la critique. J'ai eu la terrible sensation d'être passé à coté de quelque chose et je n'avais en même temps pas du tout envie de me plonger dans True Blood à nouveau. Pourquoi je me lance maintenant ? Parce que la honte devenait trop grande. Et j'aime à croire que The Vampire Diaries, dans un autre registre, m'a réconcilié avec les vampires. Parce qu'eux et moi, depuis toujours, on n'est pas copains !

   Il y a deux semaines donc, j'ai repris la série depuis le début. J'ai revu le pilote, que je connais désormais par coeur, et les deux épisodes suivants qui m'ont au moins autant emmerdé que la première fois, si ce n'est plus ! Je vous jure, je les trouve complétement ratés. C'est à partir du 4ème épisode que j'ai commencé à saisir ce qu'on pouvait trouver de bien à True Blood. Je crois qu'il faut un petit temps d'acclimatation. Tout ce qu'on nous présente est tellement atypique, des décors aux personnages. C'est sans doute trop dense d'un seul coup. Il faut s'habituer au mélange des genres puisque la série réussit à verser à la fois dans le soap, le thriller, le fantastique et même la comédie voire la parodie. C'est là d'ailleurs que le talent d'Alan Ball intervient. Il trouve le moyen de rester subtile et simple là où tous les autres scénaristes seraient tombés dans le piège de la surrenchère. C'est vrai que les scènes de sexe sont un peu trop nombreuses et pas toujours excitantes mais je suis certain que si beaucoup de téléspectateurs ont tenu toute la première saison, c'est grâce à elles. On peut les remercier. Et puis peu de séries, même sur le câble, vont aussi loin dans l'exposition de la chair. C'est on ne peut plus raccord avec les thèmes de la série. Curieusement, la violence est rare quand elle n'est pas sexuelle. Tout le fil rouge de la saison est justement basé sur ce serial-killer qui tue les jeunes (ou moins jeunes) femmes fascinées par les vampires. C'est sans doute ce qui m'a le moins convaincu au fil des 12 épisodes. Ce n'était pas haletant. Je ne me suis jamais sérieusement posé la question : mais qui cela peut-il bien être ? Je n'ai pas cherché à soupçonner untel ou untel. Peut-être était-ce voulu parce que le principal ne réside pas dans cette intrigue et que ce sont ses répercussions et uniquement ses répercussions qui sont intéressantes, sur les personnages bien-sûr et sur Sookie en particulier. D'ailleurs, le dernier épisode est très raté. Entre le meurtrier dont on devine l'identité dès la scène d'ouverture et ces morceaux de flashbacks qui font penser à un épisode des Experts, c'est l'ennui qui domine. Le cliffhanger est bien pourri aussi dans son genre. Très série B. Heureusement, quelques pierres sont jetées pour poser les bases de la 2ème saison, qui s'annonce un peu plus excitante et ceux qui l'ont déjà vu (tous ceux qui me lisent quoi) ne me contrediront sans doute pas !

   La vérité, c'est que derrière tout ce sang ce sont les personnages qui comptent. Je retrouve bien là mon Alan Ball. Sookie ? Eh bien je ne la déteste pas. On m'avait prévenu que j'allais sans doute avoir envie de la claquer à chaque instant et ça n'a pas été le cas. Je ne dis pas que l'idée ne m'a jamais traversé l'esprit mais je l'ai trouvée touchante dans l'ensemble, surtout à partir de la mort de sa grand-mère. Son histoire avec Bill (que je n'aime vraiment pas tant il est un cliché ambulant du vampire) ne m'a pas passionné mais tout le reste, tout ce qui l'a touchée de près ou de loin, m'a intéressé. Et j'aime le fait que l'origine de son don ne soit pas (encore ?) expliqué. C'est assez logique finalement. Dans un monde où se cotoient vampires, loup-garous et êtres-humains, il est inutile d'expliquer la moindre anomalie. La prestation d'Anna Paquin est à saluer. Elle s'améliore au fur et à mesure. Quant à Jason, disons que je l'aime beaucoup parce qu'il m'a fait drôlement rire. Sa bêtise congénitale fait tout son charme (bon, son corps parfait aussi) et il en devient touchant. Son histoire avec le personnage incarné par la toujours convaincante Lizzy Caplan était très réussie d'ailleurs, quoiqu'elle tirait un peu trop en longueur. C'était l'occasion aussi d'offrir un peu d'onirisme. C'était joli. Et mignon. Ma chouchoute pour le moment, c'est Tara. Sa carapace faite d'insultes en tous genres et d'agressivité me plaît énormément. Je trouve Rutina Wesley très douée pour faire passer l'émotion, surtout dans la rage. Son intrigue avec sa mère était déchirante. J'ai adoré ! Lafayette est marrant aussi. Il manque juste d'approfondissement pour le moment. Et puis Sam... Disons qu'il commence à devenir intéressant quand on apprend (sans grande surprise) qu'il est un shapeshifter. Avant, il est juste inintéressant. Et après, il reste parmi les personnages les moins intéressants. Toute la galerie de personnages secondaires est bien travaillée et offre des tas de possibilités, que ce soit du coté des villageois que du coté des vampires. Les personnages qui arrivent en cours de route ont d'ailleurs tendance à voler la vedette aux autres, d'autant que les acteurs sont particulièrement bien choisis. Je n'ai pas d'avis sur le fameux Alexander Skarsgard pour le moment. Je l'ai trop peu vu. Mais il ne m'a pas fait beaucoup d'effet en tous cas. A la limite, je préfère la pute qui l'accompagne tout le temps !

    Pour conclure, en cette saison inaugurale, c'est son style totalement atypique qui sauve True Blood. Elle fait penser à un Twin Peaks qui aurait été envahi par les vampires, ce qui est un joli compliment, mais 15 ans plus tard quand même. Entre fascination et révulsion, je n'ai pas encore choisi. En revanche, l'ennui m'a souvent choisi et c'est ce qui pourrait m'avoir à l'usure si le rythme n'est pas plus soutenu à l'avenir. Je vais déposer mes valises à Bon Temps et prolonger mon séjour. Ce n'est pas la destination de vacances rêvée mais à défaut de pouvoir partir cet été, je vais m'en contenter.

11 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Second Rôle Masculin dans une Comédie

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Sincèrement, j'ai failli être déraisonnable et proposer les 4 acteurs masculins principaux de Modern Family parmi les nommés. Cela aurait été mérité, sans aucun doute, mais ça aurait splité les votes de telle manière qu'aucun d'entre eux n'aurait pu gagner. Alors mes excuses à Jesse Tyler Ferguson et Ed O'Neil. Maybe Next Year !

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Dans la catégorie "Meilleur Second Rôle Masculin dans une Comédie" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Aziz Ansari (Parks And Recreation), Ty Burrell (Modern Family), Jack McBrayer (30 Rock), Danny Pudi (Community), Eric Stonestreet (Modern Family) et Rainn Wilson (The Office).   

Ils auraient pu être nommés eux-aussi : Jesse Tyler Ferguson (Modern Family), Ed O'Neil (Modern Family), Justin Kirk (Weeds), Nick Offerman (Parks And Recreation), Chevy Chase (Community), John Corbett (United States Of Tara), Zach Galifianakis (Bored To Death), Ted Danson (Bored To Death), Peter Facinelli (Nurse Jackie) ...

Ils ne méritaient pas d'être nommés : Tracy Morgan (30 Rock)...

10 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 9- Game Of Thrones

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What About ?

Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l'équilibre des saisons. Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume de Winterfell, appartenant aux Starks, une famille controversée que de nombreux ennemis veulent détrôner. Soldats et sorciers, manants et assassins unissent leurs forces dans une bataille aux rebondissements et aux trahisons multiples...

Why ?

Heroïc-fantasy. Voilà un genre qui ne me plaît pas du tout. Aux dirigeants de HBO non plus, de leur propre aveu tout récemment. Il faut dire qu'en la matière, la dernière née n'est autre que Legend Of The Seeker, une série super cheap annulée au bout de deux saisons. Un supplice pour qui aime vraiment la télévision. Elle était même pire que ses aînées Hercule et Xéna, loin d'être des chef d'oeuvres elles aussi. On pourrait également classer dans cette catégorie l'horrible Spartacus : Cul et Sang et son futur spin-off, les godes dans l'arêne. En clair, Game Of Thrones part avec un gros handicap, heureusement rattrapé par tout le reste.

  La série s'appuie d'abord sur un roman qui a passionné les foules : Le Trône de Fer. Je ne l'ai pas lu et ne compte pas le faire pour garder la découverte totale. Peut-être une fois que la série sera finie, si j'ai été convaincu. En tous cas, tous ceux qui l'ont lu sont très enthousiastes et attendent ce projet avec une grande impatience. Ce soulèvement populaire, moi, ça me motive. Et puis HBO bien-sûr. De la part de cette chaîne, on sait non seulement que les moyens seront là mais en plus qu'il y aura du fond. Le spectacle promet d'être beau, impressionnant et subtile. En plus, il n'y actuellement rien de semblable à la télévision. Il n'y a jamais eu d'ailleurs. Un mot sur le casting, pas aussi impressionnant que les autres concoctés par la chaîne mais avec, tout de même : Sean Bean, Lena Headey, Nicolaj Coster-Waldau, Alfie Allen, Peter Dinklage... Là où je me méfie, c'est que j'ai réussi à m'ennuyer devant Le Seigneur des Anneaux (les trois), et pas qu'un peu. Alors aussi bonne pourra être la série, il n'est pas dit que j'apprécie... Rendez-vous au Printemps 2011 !

Et vous, attirés ? Impatients ? 

// Bonus // Très court mais prometteur teaser :

9 août 2010

Persons Unknown [1x 09]

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Static // 1 3oo ooo tlsp.

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   Si cet épisode est meilleur que le précédent, sans difficulté, il n'en est pas moins décevant. Bien malgré moi, je crois que j'ai lâché l'affaire. Persons Unknown ne me fascine plus. Quelque chose s'est rompu mais je ne sais pas quoi. Ca vient peut-être du fait que l'on voit de plus en plus tout ce qui se passe derrière le décor du Village et de moins en moins nos héros, dont il n'y a visiblement plus rien à tirer. Cette femme qui semble à la tête de l'organisation (on imagine qu'il y a encore plus important dans la hièrarchie) est une pâle-copie d'une certaine Nina Sharp, que les fans de Fringe connaissent bien. Elle serait rousse, le copiage serait avoué. Le problème, c'est que l'actrice n'est pas très charismatique. Et ce n'est pas en renversant le pauvre café apporté par son assistance qu'elle va réussir à nous glacer le sang... Un autre visage important de la machination apparaît et l'on devrait le cotoyer davantage au moins dans le prochain épisode puisqu'il va prendre la place du Night Manager habituel, tué par Joe. Lui aussi manque un peu de charisme mais je demande à voir... En revanche, Jason Wiles m'a impressionné pour la première fois de la série. Ses pétages de plomb à répétition étaient assez réussis. Et la transformation physique de l'acteur est assez bluffante aussi. Je pense surtout à la scène où il est sur le point de lâcher la main de Janet, alors suspendue dans le vide. A ce moment précis, il était excellent ! Ca a donné de l'intensité à des scènes qui en manquaient grandement.

   Les points faibles ne varient pas : au risque de me répéter, le périple de Renbe et Kat m'a profondément ennuyé. Le summum étant le moment où ils se déclarent leur flamme dans la forêt. J'ai beau avoir un coeur de ménagère, ça m'a semblé bien ridicule. Leur arrivée près du Village n'est pas étonnante. On la sent venir de loin, mais elle a le mérite de relancer l'intérêt. Il reste quatre épisodes pour nous prouver que tout ce chemin parcouru n'était pas inutile.

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// Bilan // J'ai perdu la foi en Persons Unknown mais j'irai bien entendu jusqu'au bout. Ca reste agréable à regarder... 

8 août 2010

[DNES Awards 2009/2010] Meilleur Second Rôle Féminin dans un Drama

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Fans de Mad Men, c'est le moment de vous mobiliser ! Pour les autres, si vous vous demandez ce que Elizabeth Mitchell fait là alors qu'elle n'était que guest dans la saison 6 de Lost, j'ai presque envie de répondre simplement "parce que". Ses prestations, aussi peu nombreuses soient-elles, méritaient sa nomination. Et puis comme il n'y aura pas de catégorie "guest" dans ces DNES Awards...

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Dans la catégorie "Meilleure Actrice de Second Rôle dans un Drama" pour la saison 2009/2010, les nommées sont : Christine Baranski (The Good Wife), Rose Byrne (Damages), Anna Gunn (Breaking Bad), Christina Hendricks (Mad Men), Elizabeth Mitchell (Lost) et Mae Whitman (Parenthood).

Elles auraient pu être nommées aussi : Lily Tomlin (Damages), Morena Baccarin (V), Elisabeth Moss (Mad Men), Mary Kay Place (Big Love), Sissy Spacek (Big Love), Grace Zabriskie (Big Love), Heather Locklear (Melrose Place), Sharon Gless (Burn Notice)...

Hors de question de les nommer, non mais franchement : Lourdes Benedicto (V), Peyton List (FlashForward), Emilie De Ravin (Lost)...

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