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Des News En Séries, Le Blog
8 juin 2010

Tueurs En Séries [Spécial Monte Carlo Part.2]

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Au programme du jour : Eric Close confirme la commande de son pilote "Chaos", Valérie Kaprisky dévoile le casting de sa future mini-série, Caroline Proust parle de la saison 4 d'Engrenages, et visite guidée du Grimaldi Forum où se déroule le festival...

Demain : Jorge Garcia nous révéle une exclu sur les bonus de Lost, Ian Somerhalder, Larry Hagman, Elizabeth Mitchell, Ice-T, LL Cool J., Nina Dobrev, Emily VanCamp... au micro !
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8 juin 2010

United States Of Tara [2x 10]

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Open House // 5o9 ooo tlsp.

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   La saison 2 de Tara a filé à une vitesse ! Il ne reste plus que deux épisodes après celui-ci. J'ai dû mal à le croire. La fin de saison va donc clairement s'orienter vers la recherche de Mimi et de sa véritable identité. La mère de Tara et Charmaine n'aura rien voulu lâcher, sauf un nom, par inadvertance sans doute, sur le coup de la colère. J'étais content de la retrouver en tous cas. Elle est spéciale mais très drôle à sa façon. On comprend qu'avec une mère comme ça, les deux soeurs ne pouvaient pas être saines d'esprit. Au sujet de Mimi, j'ai vraiment beaucoup de mal à imaginer le secret qui se cache derrière cela. Dire qu'il s'agit de leur vraie mère, ou de la vrai mère de Tara seulement, me paraît beaucoup trop simple et beaucoup trop évident à ce stade. En même temps, qu'est-ce que ça pourrait bien être d'autre ? Sa mort ou son départ aura déclenché les troubles de la personnalité de Tara ? Si c'était ça, je serai un peu déçu j'avoue. J'espère en tous cas qu'on aura une réponse claire à la fin de la saison. La venue de la mère des filles a permis un retour éclair d'Alice, déguisée en veuve noire pour faire fuir les éventuels acheteurs de la maison voisine. Tara, inconsciemment, veut que sa soeur reste près d'elle. Charmaine est en train de régler ses problèmes de son coté grâce à un Neil très conciliant qui signe les papiers dont elle avait besoin. Elle n'a pas l'air soulagé pour autant. Souvent Charmaine varie...

   Pendant que les adultes font n'importe quoi, les enfants se cherchent et ne se trouvent pas. Kate n'a pas trouvé en Zach ce qu'elle cherchait. Ou est-ce lui qui n'a pas trouvé en elle ce qu'il cherchait ? Toujours est-il qu'il n'aura pas fait long-feu, à moins d'un comeback au prochain épisode. Ce serait dommage de ne pas exploiter davantage ce personnage. Il m'avait fait meilleur impression dans l'épisode précédent mais je fonde beaucoup d'espoir en lui. Quant à Marshall, il a beau être intelligent et cultivé, il y a quelque chose qu'il n'a pas encore compris : il ne faut pas qu'il se définisse par sa sexualité ! Ce n'est qu'un petit élément de sa personnalité et tant qu'il n'aura pas compris ça, il ne pourra pas s'assumer. Accessoirement, il réfléchit trop. Mais je ne peux pas le blâmer, je suis exactement pareil et ça me joue aussi pas mal de tours ! Son voyage initiatique dans un parc ensoleillé mais glauque aura été de courte durée. Heureusement que le voisin est "arrivé" à temps. Je n'aurai pas aimé que la première expérience du jeune homme ait lieu là, dans la vulgarité la plus totale. Il mérite tout un cérémonial. Sa conversation avec Ted dans la voiture était très intéressante. J'ai adoré cette réplique, très significative : "I don't know how to be gay. I used to think that I was something else like they'd make a whole new category for me. I like guys but I like old films just as much. I don't know how to call that." Touchant. Et puis c'était amusant aussi. 

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// Bilan // Tara, c'est un peu In Treatment mais sans psychanalyste. C'est mieux. J'ai l'impression d'être plus intelligent après un épisode. Une impression seulement, sans doute ! 

7 juin 2010

Tueurs En Séries [Special Monte Carlo Part.1]

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Au programme ce jour : Premier parterre de stars lors du tapis rouge d'ouverture (Ian Somerhalder, Nina Dobrev, Paul Wesley, Elizabeth Mitchell, Larry Hagman, Eric Close...), et Plus Belle La Vie fait son mondial !

7 juin 2010

The Vampire Diaries [Du 1x 11 au 1x 22]

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  Pour écrire cet article, j'ai décidé de mettre mon égo de coté. Je ne suis pas fier de l'avouer mais je suis devenu accro à The Vampire Diaries. Ca n'était pas prévu comme ça dans ma tête et ça me perturbe. J'avais trouvé le pilote si mauvais, si peu prometteur. Les épisodes suivants avaient beau rectifier le tir, je ne pensais pas prendre autant de plaisir à suivre les aventures d'Elena et des deux frères vampires. C'est arrivé, que voulez-vous ? Je ne vais pas non plus me flageller. Il y a pire, non, que de kiffer cette série ?

   The Vampire Diaries redonne toutes ses lettres de noblesse au fameux "guilty-pleasure" sériephilique. En clair : les ficelles sont grosses, l'originalité n'est pas de mise et les personnages n'ont pas beaucoup d'épaisseur MAIS ils sont attachants, très attachants même, et c'est presque suffisant pour nous faire avaler bien des couleuvres. L'univers des vampires n'a jamais été mon truc mais la série a réussi à me faire m'y intéresser. Je sais ce que certains se disent : "et pas True Blood ???". A cela je répondrais simplement : on verra, quand j'aurais repris la série. De toute façon, il est inutile de les comparer toutes les deux. Elles ne s'adressent pas vraiment au même public et elles peuvent parfaitement cohabiter. Je crois que ce qui m'a vraiment fait accrocher à la série, c'est toute la partie consacrée au tombeau et son ouverture. C'était intriguant, prenant et bien géré par les scénaristes tout du long. J'ai plus que jamais retrouvé le Kevin Williamson que j'aime. Il sait faire monter la pression comme personne. Ce qui aurait pu me déranger, c'est la résolution un peu facile à travers la sorcellerie mais pour des raisons que j'ignore (aurais-je nié une passion pour Charmed toute ma vie ?), tout ce qui touche à Bonnie et ses pouvoirs me plaît. Au fur et à mesure, le personnage est devenu moins lisse, avec en point d'orgue sa trahison, et elle a vraiment gagné en intérêt; là où une Caroline Forbes déçoit à force de n'être qu'une ravissante idiote. Ses nombreuses scènes avec Matt ne m'ont guère passionné. Elles sont là pour remplir le quota niaiserie made in CW. Il en faut pour tous les goûts !

   Ce que je trouve admirable dans The Vampire Diaries, c'est cette capacité à introduire constamment de nouveaux personnages, qui restent plus ou moins longtemps, en s'offrant en plus des guest-stars que l'on prend plaisir à revoir. Je pense à Melinda Clarke (Newport Beach), parfaite en cougar mais sous-exploitée, ou encore à Bianca Lawson (que j'ai mis du temps à reconnaître) qui permet de nous replonger dans la grande période WB puisqu'elle est apparue dans Buffy et dans Dawson. C'est plutôt cool de croiser James Remar aussi, bien qu'il soit de toutes les séries (Dexter, Sex & The City, Jericho...), ou encore Jasmine Guy (Dead Like Me) partie trop tôt mais pour la bonne cause, et Mia Kirschner (The L Word), assez impressionnante en mère-vampire décadente et indigne. Par contre, David Anders (Alias, Heroes) m'a sacrément gavé ! Mais c'est son rôle qui veut ça. Il était sans profondeur. J'utilise le passé mais il n'est peut-être pas mort. Sacré cliffhanger au passage, qui ouvre des portes intéressantes pour la saison prochaine, en plus du statut probable de loup-garou de Tyler. D'ailleurs, je sentais ce coup venir depuis le début de la série. Preuve qu'elle reste quand même assez prévisible dans les grandes lignes, malgré de belles surprises dans les plus petites. Le grand grand plus de cette deuxième partie de saison a été l'évolution impressionnante de Jeremy, qui n'est plus fade du tout mais toujours aussi "fucked-up". Je préfère ses nouveaux tourments à ceux de l'alcool et de la drogue. C'est forcément moins cliché d'être fasciné par les vampires au point de vouloir en devenir un. Par contre, je suis moins fan de l'évolution capillaire de Steven R. McQueen. Jeremy peut remercier Anna en tous cas, elle lui a apporté beaucoup en peu de temps. J'aurais préféré qu'elle ne meurt pas mais j'aime l'audace des scènaristes qui n'hésitent pas à tuer des personnages (secondaires, certes) auxquels on avait fini par s'attacher.

   Je n'ai quasiment pas parlé des personnages principaux, c'est le moment. Je suis toujours aussi fan de Nina Dobrev, j'aime son mélange de fraîcheur et de noirceur, qu'elle soit d'ailleurs dans la peau d'Elena ou de Katherine. Je sais que le personnage est assez différent dans les livres (que je n'ai pas lu) et je pense que les producteurs ont bien fait de le modifier. Question d'efficacité. Elle n'aurait pas été aussi attachante si elle avait eu un coté bitchy. Et puis peut-être que ça viendra avec le temps et on sera plus à même de l'accepter je pense. Damon est toujours mon Salvatore préféré et ce pour trois raisons : Ian Somerhalder est excellent, je ne me lasse pas du cynisme du personnage et j'aime sa violence. C'est assez rare de voir un personnage aussi dur dans une série pour ados, fantastique ou pas. On ne voit pas grand chose, on ne peut pas dire que ce soit gore, mais ses accès de rage font toujours leur effet. On commence à le connaître mais il arrive quand même à nous surprendre. En fin de saison, il s'adoucit. C'est presque regrettable mais je ne suis pas certain que ça durera longtemps. Et puis ce serait intéressant que les rôles s'échangent un peu. Parce que j'aime bien Stefan, disons qu'il ne m'agace pas, mais il lui manque quand même quelque chose pour qu'il me plaise totalement. Sa période noire a été assez bien traitée mais on savait parfaitement qu'elle ne durait pas. Quant à sa romance avec Elena, de la même manière, elle ne me dérange pas mais ne passionne pas non plus. Je suis peut-être trop vieux (déjà !) pour ça... En tous cas, ils ne sont pas aussi niais que prévu et c'est une réelle satisfaction. 


// Bilan // Malgré son statut de série pour ados de la CW, avec toutes les contraintes que cela implique, The Vampire Diaries a su trouver sa voie et s'est peu à peu transformée en un bon divertissement pas révolutionnaire mais addictif. Kevin Williamson et son équipe maîtrisent très bien la mythologie de la série jusqu'ici et ont réussi à nous faire adhérer aux personnages, des principaux aux secondaires. Elle ne possède certainement pas la folie de True Blood, n'engendre pas le même engouement incompréhensible que Twilight, mais elle a trouvé sa place et pourrait la garder pendant encore bien des années...      

6 juin 2010

Glee [1x 20]

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Theatrically // 11 37o ooo tlsp.

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   Après avoir consacré un épisode à Madonna il y a quelques temps, Glee s'est penché cette fois sur le phénomène Lady Gaga auquel j'adhère pleinement ! Pas pour rien que j'ai assisté à son concert à Bercy la semaine dernière, que j'ai adoré. Une grande artiste en devenir ! Elle a toutes les cartes en main en tous cas. Mais ce n'est pas vraiment le sujet. Le thème de l'épisode a permis aux costumiers et aux maquilleurs de s'en donner à coeur joie en nous offrant des tenues toutes plus extravagantes les unes que les autres, clairement inspirées de Gaga. Chaque costume a été ingénieusement associé aux personnalités de nos héroïnes. Quinn en Barbie Rose, Santana en veuve noire sexy, Brittany en... en idiote finie... Non c'était vraiment parfait de ce coté-là. Niveau chansons, je m'attendais à ce que l'on n'ait que du Lady Gaga. Un peu déçu du coup. Mais les prestations sur Bad Romance et Poker Face étaient bien faites. Des copier-coller des originaux (puisque la version lente de Poker Face vient de Lady Gaga elle-même) mais c'est mieux ainsi. Ces tubes sont trop frais dans les esprits pour être ré-interprétés. Il s'est dégagé de tout ça une belle liberté et un grand vent d'excentricité qui colle bien à la série. L'idée était évidemment de faire comprendre aux personnages qu'ils avaient le droit d'être eux-même en toutes circonstances et que ce sont leurs différences qui les rendent si forts et si humains. C'est le même message de tolérance qu'essaye de faire passer la chanteuse. Glee et Lady Gaga se sont bien trouvés en somme.

   Parce que les scénaristes aiment bien faire les choses sans la moindre subtilité, les garçons refusent de faire du Gaga et se lancent dans du Kiss. La première prestation était pas mal même si on avait du mal à reconnaître qui était qui. Sauf Puck, avec ses beaux bras musclés que j'ai reconnu tout de suite. Par contre, le coup des flammes en arrière-plan, c'était vraiment too much. On est dans une école les gars, faudrait pas l'oublier ! La deuxième prestation sur Beth était très jolie. Je suis fan des solos de Mark Salling (quoique Cory Monteith a mis son grain de sel mais c'était léger). Je regrette un peu que Quinn soit devenue si molle et qu'elle se réduise toujours à ses émotions et uniquement à ses émotions depuis qu'elle est enceinte, mais j'attends un grand comeback en saison 2 quand elle aura expulsé sa chose. D'ailleurs, je ne crois pas une seule seconde à l'adoption. Elle va le garder ce bébé, quitte à ce que ça donne du fil à retordre aux scénaristes. La meilleure scène de l'épisode revient au trio Finn/Kurt/Burt. Elle était saisissante, bouleversante même. Dommage que Cory Monteith soit si mauvais. Il gâche un peu tout. La réconciliation finale est facile mais elle passe. Par contre, je n'ai pas du tout été fan de l'intrigue Rachel/Shelby qui est complètement bâclée ! Elle aurait pu être intéressante sur le long-terme mais elle est tuée dans l'oeuf. Je crois que la production ne veut tout simplement pas de ce genre d'intrigues et c'est très problématique à mon sens. Cela dit, les Vocal Adrenaline sont toujours là donc la mère et la fille seront amenées à se croiser. J'ai quand même trouvé le choix de Poker Face pour leur duo pas très pertinent, même si la prestation en elle-même était bonne malgré le concours de vocalises final. A part ça, l'introduction et le final avec Tina en vampire qui terrorise le proviseur, c'était excellent. Twilight, prends ça !       

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// Bilan // Du (très) bon et du (très) mauvais comme d'habitude. Je crains le pire pour le prochain épisode puisqu'il aurait dû être diffusé avant celui. Cela veut-il dire qu'il est très déconnecté des intrigues du moment ? On verra...

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5 juin 2010

Cougar Town [Saison 1 - Episodes 14 à 23]

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Saison 1 // 7 o1o ooo tlsp en moyenne.

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   Que les choses soient claires : non, vous n'êtes pas dans une dimension parallèle ! Si vous avez lu mes critiques sur Cougar Town en début de saison, vous savez que je ne porte pas la sitcom dans mon coeur et qu'elle m'a déçu à bien des niveaux : un thème sulfureux à peine exploité, une Courteney Cox navrante entourée d'une bande d'hystériques pas drôles, un ton vascillant entre le potache et le médiocre... Bref, je n'ai pas été tendre et je ne regrette pas une seule seconde mes reviews. Elles étaient le reflet parfait de ce que j'ai ressenti en visionnant les épisodes. J'ai lâchement laissé tomber la série après l'épisode 13, un des pires à mes yeux, si ce n'est le pire. J'avais promis de regarder les épisodes suivants et de faire un bilan en fin de saison. Nous y sommes et vous risquez d'être surpris...

   Le fait est que Cougar Town a énormément évolué à partir de l'épisode 14. La mutation s'est faite en douceur et elle est globalement réussie ! On est passé d'une sitcom qui se voulait gentiment trashy en voguant sur la mode des cougars à une série de potes pas banale. Les personnages n'ont pas tellement changé pourtant. Jules n'est plus aussi hystérique et a laissé tomber son obsession du jeunisme, ce qui la rend nettement plus sympathique. Cela dit, il y a encore pas mal de boulot à faire avant qu'elle ne devienne attachante. Courteney Cox a réussi à faire oublier Monica Geller/Bing mais Jules ne sera jamais à la hauteur et c'est surtout ça le gros problème. Son fils, joué par Dan Byrd, a toujours un petit coté super agaçant qui donne envie de lui foutre des claques mais il ne se contente plus de passer dans une pièce en lançant une pique cynique, il reste, intéragit avec tout le monde et il a même une copine, ce qui nous a offert quelques bons moments de comédie. C'est l'amour qui a aussi sauvé Laurie (Busy Phillips). Elle n'est plus seulement la fille facile et idiote. Elle est un peu plus que ça. Les mimiques de l'actrice suffisent à la rendre sympathique. Son duo avec Ellie, qui a toujours été un point fort de la série depuis le début, est toujours aussi efficace, d'autant qu'il est utilisé avec parcimonie. Andy est toujours un sidekick amusant même si les gags le concernant sont souvent très faciles. Le plus gros miracle, on le doit au personnage de Bobby. Je le détestais dans les premiers épisodes. C'est peu de le dire. Son imbécilité chronique m'horripilait. En jouant sur son coté sensible et en réduisant sa part de stupidité, il est devenu peu à peu un grand enfant attachant. Il était même assez émouvant dans l'épisode où il découvre que Jules et Grayson sont ensemble. Ah, justement...

   Il a également été décidé de ne plus tourner autour du pot : Jules et Grayson se plaisent réciproquement depuis des années, ils ont le même âge, ils sont célibataires... on les met ensemble ! Et adviendra que pourra. Alors bien-sûr, les scénaristes grillent ainsi une cartouche précieuse mais il vaut mieux la sortir maintenant que d'attendre que la série finisse par être annulée. De toute façon, il ne faut pas se faire d'illusions, Cougar Town ne durera pas dix ans ! Si elle obtient une troisième saison, elle aura déjà de la chance. Donc autant utiliser ce duo super efficace maintenant ! L'alchimie entre Courteney Cox et Josh Hopkins est parfaite, et ce dernier se révèle être un excellent acteur de comédie. Qui l'eut cru ? Il n'a jamais vraiment eu de rôles drôles auparavant. Ses petites chansons sont devenues un gag récurrent et ça me plaît assez. Ca contribue à "l'esprit de famille" du groupe. Ils ne bossent jamais, ils passent leur temps ensemble, ils boivent comme des trous, ce sont des parents indignes et c'est ce qui fait leur originalité au final ! La série s'est transformée en sitcom familiale, sûrement à la demande d'ABC puisque c'est le thème des deux autres sitcoms de la soirée (The Middle et Modern Family), et ça lui va bien. Elle est encore loin de la perfection cela dit. 


// Bilan // Après avoir découvert la suite de la saison 1 de Cougar Town, j'ai compris pourquoi ABC l'avait renouvelée les yeux fermés, quitte à le regretter plus tard : parce qu'elle est devenue bonne ! C'est aussi simple que ça. Il aura quand même fallu 13 épisodes de rodage, c'est beaucoup, mais le résultat est bluffant. Rares sont les séries qui se relèvent de la sorte. Je ne suis pas accro pour autant mais je suivrais la saison 2 avec plaisir je pense. Je conseille à ceux qui l'avaient abandonnée comme moi de la reprendre et à ceux qui seraient intéressés de la commencer à partir du 14ème épisode. Bon, maintenant, il va sérieusement falloir penser à changer le titre de la série par contre. Paraît que Bill Lawrence et Courteney Cox ne sont pas contre...   

4 juin 2010

Tueurs En Séries [Episode du 4 Juin 2010]

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Au programme cette semaine : les héros de fiction les plus marquants de la décennie, un premier teaser pour la saison 6 de Weeds, M6 a-t-elle abandonné Les Bleus ?, le rap médical de Royal Pains, et un point sur les séries les plus prometteuses de la rentrée !

NB: Retrouvez l'émission en quotidienne toute la semaine prochaine au Festival de télévision de Monte Carlo !
4 juin 2010

FlashForward [1x 21 & 22]

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Countdown // Future Shock (Series Finale)

4 75o ooo tlsp. // 5 22o ooo tlsp.

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   FlashForward, c'est fini. Je me revois il y a plus d'un an, tout excité à l'idée que ce projet de série puisse voir le jour. Je me souviens de la promotion orchestrée par ABC qui avait commencé très tôt. Je me souviens du casting de Sonya Walger puis de Dominic Monaghan plus tardivement. Je me souviens de la projection du pilote à l'auditorium de TF1 le lendemain de sa diffusion aux Etats-Unis. Je l'avais beaucoup aimé et j'avais trouvé le cliffhanger -sur le suspect zéro- très excitant. Je me rappelle avoir cru possible que FlashForward soit le digne successeur de Lost. Je me souviens de tout ça. Un an plus tard, la série-événement de l'année, pour laquelle ABC a déboursé beaucoup d'argent, se termine dans l'indifférence la plus totale. Des 12,5 millions de téléspectateurs de départ, il n'en reste même pas la moitié. Certainement l'un des échecs les plus retentissants de ces dernières années. Dans un an, on l'aura tous oublié. Une drôle d'histoire un peu triste en somme. Cette désertion du public était-elle méritée ? Oui et non. Après un excellent pilote, la série n'a fait que décevoir avec des épisodes passablement ennuyeux, très bancals. Le public a fuit petit à petit et n'est jamais revenu. ABC a poussé la série dans la tombe en interrompant sa diffusion pendant plusieurs mois. Evidemment, FlashForward était dès lors condamnée. Pourtant, depuis son retour, les épisodes étaient bien meilleurs, certains étaient même très bons. Du gâchis donc mais il aurait fallu se réveiller plus tôt...

   La plus grande faiblesse de FlashForward a toujours été et jusqu'au bout ses personnages. Les scénaristes ont échoué précisément là où ceux de Lost ont excellé. Si Jack Shephard m'agaçait un peu en saison 1, ce n'est rien à coté de Mark Benford ! Je ne crois pas que Joseph Fiennes soit le plus à blâmer dans cette catastrophe. Son jeu mono-expressif n'a certes pas aidé mais il n'est pas responsable de la bêtise de son personnage ! Il aura été con et borné jusqu'à la dernière minute. Ca en devenait impressionnant ! Ce ralenti sur sa course folle dans les bureaux du FBI était particulièrement ridicule. Tout ce que j'ai passablement apprécié le concernant dernièrement, c'est sa conversation avec sa fille Charlie. Mon désintérêt pour le personnage m'a empêché d'être ému mais on était pas loin d'obtenir une scène touchante. Voilà encore un domaine dans lequel la série a échoué, et c'est évidemment lié à ses personnages. Combien de passages vous ont ému franchement depuis le pilote ? Si peu. Les histoires d'amour étaient mièvres ou inutiles. Elles ont commencé comme ça et elles se sont terminées comme ça. Bryce a trouvé sa Keiko et, pour ne pas faire de malheureux, Nicole a aussi trouvé son promis qu'elle ne cherchait même pas, escroquerie à la clé. Parce que le coup du mec qui la noyait dans son flashforward et qui la sauve ici, c'est juste une honte ! Qu'on n'essaye pas de nous faire croire que l'on avait mal interprété le passage : les choses étaient claires à ce moment-là. Je ne dis pas qu'ils ne savaient alors pas ce qu'ils allaient faire de cette intrigue. Juste qu'ils ont sciemment menti pour nous berner. Le tableau des personnages inutiles ne serait pas complet sans Aaron, qui aura été discret dans ce final avec toujours de très courtes scènes vides de toute émotion malgré la supposée mort de sa fille. Une sorte d'aveu de la part des scènaristes qu'ils avaient bien merdé avec cette histoire mais qu'ils étaient bien obligés de la conclure.

   Olivia n'a pas non plus été un personnage attachant même si elle s'est un peu rattrapée sur la fin. Sonya Walger méritait clairement mieux en tous cas. Dans la première partie du final, j'étais content de voir qu'elle était la seule à chercher à échapper à son flash. Au moins une quoi ! Malheureusement, Simcoe a tout gâché dans la deuxième partie en allant la chercher et en réussissant à la convaincre qu'ils étaient faits l'un pour l'autre et que le flash devait se réaliser absolument. Seule satisfaction : Olivia ne finit pas avec Mark. C'est ce que je craignais dans un dernier rebondissement. On en vient donc au trio gagnant, celui qui m'a fait tenir jusqu'au final et qui ne m'a pas déçu dans l'ensemble : Demetri/Janis/Simon. Le premier était vraiment attachant pour le coup. La deuxième, malgré un retournement de situation improbable, a su me convaincre aussi. Quant au dernier, disons que Dominic Monaghan a fait une bonne partie du boulot. Il n'était pas excellent mais il a su apporter son truc en plus à un personnage qui aurait peut-être été fade interprété par un autre. Tout cela reste de l'ordre de la supposition. Et puis ce rôle de méchant pas vraiment méchant est mille fois plus intéressants que tous les autres personnages réunis de toute façon. Le final s'est s'efforcé de rassembler les pièces du puzzle avec plus ou moins d'efficacité. Tout s'est plus ou moins passé comme dans les flashs, aucune surprise n'a donc été au programme. C'est ce que je craignais, ça n'a pas raté. La série se termine sur un cliffhanger avec un deuxième flashforward. Hyper prévisible là encore. Je crois que j'aurai pu la parier dès le pilote ! Ce nouveau flash aurait pu au moins nous donner des regrets quant à la fin de la série mais même pas ! Tout ce qu'on nous montre est très brouillon et pas accrocheur pour un sou. Même pas l'image d'une Charlie vieillie qui annonce qu'ils ont retrouvé son père. Cela dit, imaginer une saison 2 sans Mark Benford est une belle façon de clôturer cette demi-masquarade.       

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// Bilan // Clairement, je ne regretterai pas FlashForward, surtout pas après ce final prévisible de bout en bout. Mais je n'aime pas tirer sur les ambulances, encore moins quand elles ne sont pas si défaillantes que ça. La série a échoué à plusieurs niveaux mais elle avait un bon potentiel en terme de trame générale et elle était impeccablement réalisée, utilisant à merveille le budget alloué. Il lui manquait "juste" de bons personnages et peut-être aussi un plan plus précis sur le long-terme qui lui aurait permis d'avoir un rythme plus régulier. Ce qu'il faut déduire de tout ça, c'est que le successeur de Lost n'est pas prêt d'arriver, s'il arrive un jour. Et il ne faut surtout pas le chercher. Il viendra tout seul, sans crier gare. 

3 juin 2010

Fringe [2x 22 & 23]

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Over There - Part 1 & 2 (Season Finale) // 5 79o ooo tlsp.

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   Part 1. Qui aurait cru qu'un jour les perruques de Sydney Bristow seraient portées par une autre ? Certainement pas moi. Et vous ? Elles vont aussi bien à Anna Torv qu'à Jennifer Garner, et promis, ce sera ma seule réflexion superficielle de cette critique. Enfin je vais essayer. La première partie de ce deuxième Season Finale de Fringe n'est qu'une introduction à la deuxième partie mais quelle introduction bon sang ! Moi qui déteste les allers-retours en cours d'épisode, cette fois j'ai été conquis car c'était tout simplement pertinent : pourquoi nous faire découvrir d'abord qu'Olivia et Walter sont passés "de l'autre coté" ? Pour nous faire crever d'envie de savoir comment ! Et puis depuis l'épisode précédent, on se doutait bien que c'est ce qui allait arriver de toute façon. Autant entrer tout de suite dans le vif du sujet ! Alrors bien-sûr, on est dans une série aux frontières du réel et il y a des choses qui sont parfois difficiles à accepter. Comme le fait qu'il suffit à Walter de se transformer en magicien-prestidigitateur pour envoyer Olivia et ses compagnons cortexéphaniens dans le monde parallèle. Ou comme le fait que ces compagnons en question sont des Heroes en puissance. Heureusement, les scénaristes ont eu l'heureuse idée de les faire mourir un à un, évitant ainsi de les montrer en train d'utiliser leurs capacités, comparables à des pouvoirs. Il y a bien une boule de feu sortie tout droit d'une main mais ça passe étonnament bien. Leurs morts ne sont malheureusement pas très émouvantes puisqu'on les connaît à peine. Il semblerait bien en tous les cas que l'affaire Jacksonville soit classée. Elle n'aura pas délivré énormément de surprises tout compte fait mais elle a l'avantage de ne pas amener de questions inutiles.

   C'est avec délection que l'on fait la rencontre des versions alternées de nos personnages et c'est clairement la Olivia Dunham d'"Over There" qui fait la meilleure impression ! Elle est, en gros, tout ce que notre Olivia n'est pas. Elle est très souriante, espiègle. Et joueuse aussi. Parfois même, elle minaude. Elle a un petit-ami, elle semble heureuse. Elle est légère et pour cause : elle n'a jamais fait l'objet d'expériences douteuses. Et ça change tout. Voilà une belle occasion pour Anna Torv de prouver que son jeu n'est pas aussi limité que certains le prétendent. Elle est douée pour le bonheur aussi, ouf ! Charlie Francis est de retour mais il n'est pas très différent. Il a toujours la même voix profonde et l'envie irrépressible de gueuler dès qu'il peut. Broyles est là aussi et lui aussi semble plus ouvert, moins sombre. Il n'a pas l'air si terrible cet autre monde, si ce n'est que la nature est morte et que les avancées technologiques ont conduit à des drames humains. Ah et Astrid est vraiment bizarre. Quand je vous dis qu'elle va avoir une sacrée importance à un moment ou un autre... Les scénaristes déposent quelques pierres au passage afin d'aiguiser notre curiosité, en espérant qu'ils les ramassent un jour. Mais le truc le plus génial de cet autre monde, c'est quand même que The West Wing en est à sa... 11ème saison ! J'adore ce genre de clins d'oeils inutiles. Maintenant que la situation est posée et les enjeux dévoilés, Fringe peut se transcender comme il se doit...      

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   Part 2. William Bell est une des pièces maîtresses de ce Season Finale et son association avec Olivia et Walter est à la hauteur des espérances. Leonard Nimoy en impose toujours autant. Les quelques scènes où Walter et William ont l'occasion de se parler trouvent plus leur intérêt dans leurs regards que dans leurs mots. Leur amitié existe toujours malgré tout ce qui s'est passé. William n'est pas aussi méchant qu'on a voulu nous faire croire. Il a peut-être agi égoïstement parfois mais il a toujours été fidèle à son ami et a tenté comme il a pu de réparer ses erreurs. Son sacrifice finira de sceller leur réconciliation. Tout va très vite mais il était inutile de s'appesantir pendant des heures. L'essentiel est dit. L'acteur peut désormais prendre sa retraite tranquillement. John Noble par contre ne peut pas l'envisager pour le moment. Il est même parti pour travailler encore plus puisqu'il n'est plus seulement Walter mais aussi Walternate. Un être froid, distant, rongé par des années de peine et bien décidé à se venger en exterminant la race humaine de l'autre monde. C'est un peu poussif mais ça se tient. Sa scène avec Peter est hyper intense. On sent la confusion du jeune homme, encore plus quand il se rend compte des vrais plans de son vrai père. Mais la scène qui m'a le plus touché est sans aucun doute ses retrouvailles avec sa vraie mère. C'était très émouvant, et quand on y pense, très cruel : car Peter est reparti sans lui dire au-revoir. Elle l'a perdu une deuxième fois. M'étonnerait pas qu'elle se suicide aussi, ce qui ne manquera pas de redoubler la haine de Walternate !

   Entre autres grands moments de l'épisode, le face à face Olivia/Alter-Olivia était génial ! Je ne suis pas friand des scènes de combat en général mais là c'était un beau spectacle. Au-delà de ça, les dialogues étaient empreints d'émotion et la situation absolument improbable dans laquelle ces deux personnages se retrouvent n'en est ressortie que plus crédible. L'échange final des deux corps se voyait venir de loin mais ça n'a pas empêché les dernières scènes d'être prenantes, et surtout, ça ouvre des possibilités très intéressantes pour la saison prochaine, surtout si la fausse Olivia n'est pas découverte tout de suite. Je terminerai en évoquant le premier baiser échangé entre Olivia et Peter, qui, contre toutes attentes, m'a beaucoup plu. Il est arrivé au bon moment et il a été bien préparé. Je retire donc tout ce que j'ai pu dire précédemment lorsqu'ils avaient failli s'embrasser et que j'avais trouvé ça hors-sujet, soudain, décevant... Maintenant qu'ils sont séparés dans deux univers différents, leur histoire apparaît comme une évidence. Fringe a sa Penny et son Desmond. J'ai un peu peur que le schéma de la saison prochaine soit le suivant : Season Premiere mythologique / Succession de stand-alone plus ou moins bons et originaux / Succession d'épisodes mythologiques / Season Finale dans lequel Peter ira chercher Olivia dans l'autre univers. (Et fin de la série ?) Ce ne serait pas forcément mauvais mais j'aimerais être surpris. Et puis il faudra éclaircir les choses à la fois sur les shape-shifters et sur les Observers. J'ai très hâte !       

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// Bilan // Lost nous a quittés, c'est vrai, mais il reste encore quelques excellentes séries prêtes à prendre la relève au mieux, à atténuer la douleur au pire. Fringe en fait partie, de par son créateur bien-sûr, mais aussi et surtout de par son audace. Elle n'a pas toujours été aussi ambitieuse qu'on l'aurait souhaitée, notamment en début de saison 2, mais depuis l'épisode 15 intitulé Peter elle embrasse sa destinée à la perfection. J'espère de tout coeur que la saison 3 suivra cette voie. Et je suis assez confiant puisque les scénaristes ne peuvent plus revenir en arrière. Ils ont enclenché quelque chose d'irréversible à travers ce double Season Finale grandiose et prometteur.

2 juin 2010

Cet été sur le blog...

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   Même si l'été ne commence officiellement que dans une vingtaine de jours et que le soleil n'est pas franchement au rendez-vous ces derniers temps, dans le monde des séries, c'est déjà l'été ! Il me reste encore quelques Season Finales à commenter (ceux de Fringe et FlashForward essentiellement) et je pourrais pleinement consacrer une partie de mes soirées aux autres séries encore en cours de diffusion (Glee, Breaking Bad, United States Of Tara, Nurse Jackie) et aux nouveautés ! Elles ne sont pas nombreuses cet été et pas forcément très excitantes à première vue mais je serai au rendez-vous pour en commenter les pilotes et plus encore en cas de coups de coeurs. Au programme donc dans les semaines qui viennent : les pilotes d'Happy Town, Scoundrels, Haven, Rookie Blue, Huge, Pretty Little Liars, Persons Unknown, 100 Questions, The Big C... Quelques rares séries que j'ai pris l'habitude de commenter seront de retour au cours de l'été parmi lesquelles Hung (et j'ai hâte) et Weeds.

   Vous pouvez compter sur moi pour vous écrire quelques articles bilan de la saison avec le Top 10 annuel, la suite de Cougar Town après avoir lâchement abandonné la sitcom en cours de route, la suite de The Vampire Diaries également, la saison 4 de 30 Rock, The Middle, Modern Family, Parks & Recreation, The Good Wife... Et puis je l'annonce tous les six mois mais je compte bien reprendre True Blood, si si... Je vous parlerai aussi des nouveautés de la rentrée que j'attends avec le plus d'impatience, vous raconterai peut-être mon voyage en Californie, photos à l'appui... et dès la semaine prochaine, vivez au quotidien le festival de Monte-Carlo à travers l'émission Tueurs En Séries (et ses hors-séries) made in AlloCiné. Je vous parlerai de mes rencontres avec Dana Delany, Julie Benz, Ian Somerhalder, Elizabeth Mitchell, Jorge Garcia, Emily VanCamp et tout plein d'autres, en direct sur Twitter ! Pour finir, les DNES Awards seront de retour cet été, si je ne change pas d'avis d'ici là ! Bref, le blog sera plus que jamais vivant cet été, je compte sur vous. Et encore merci pour votre fidélité.          

2 juin 2010

Breaking Bad [3x05]

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Màs // 1 61o ooo tlsp.

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  Aux épisodes remplis d'action (ce qui reste assez rare dans l'univers de Breaking Bad de toute façon), je préfère les épisodes bourrés d'émotion comme ce Màs, par opposition au No Màs du Season Premiere, qui marque le retour de Walter dans le business de la drogue, oui, mais qui est avant tout une suite de scènes éprouvantes pour les personnages et les fidèles téléspectateurs que nous sommes. La confusion n'a jamais été aussi présente dans la tête de Skyler. Elle n'assume pas sa relation avec son patron et n'y trouve finalement pas ce qu'elle recherchait, hormis de la tendresse. Elle préfère se confier à son avocate, tenue par le secret professionnel, la seule qui puisse la conseiller et qui va même jusqu'à la bousculer sans produire l'effet escompté. Skyler semble prête à enterrer la hache de guerre avec Walter, comme elle le prouve en lui laissant l'opportunité de serrer son enfant, mais lui est déjà parti. Est-elle soulagée ? Impossible à dire. Elle est totalement perdue et ne sait absolument pas ce qu'elle veut. La scène du dîner était d'une intensité rare et la prestation de Bryan Cranson était encore à couper le souffle. Une fois encore la série prouve que les plus belles émotions ne passent pas obligatoirement pas des dialogues. Un long silence pesant peut suffire et faire même encore plus de ravage dans nos coeurs.

   L'épisode n'en est pas moins bavard, pour mon plus grand plaisir, et offre l'opportunité quasi-unique à Marie de se confier à Hank. Malheureusement, et ce malgré ses efforts, l'homme ne se confiera pas en retour comme elle le souhaitait, quoique éclater sa colère comme il le fait est une forme de confession. Lorsque Marie craque au téléphone, le parallèle entre les deux soeurs et ce qu'elles vivent avec leurs maris respectifs est tout tracé. Elles ne peuvent que se comprendre même si le secret de Skyler est trop lourd. L'enquête de Hank avance grandement en tous cas puisqu'il connaît désormais le visage de Jesse. On en est pourtant qu'au 5ème épisode de la saison ! Il était intéressant de revenir lors de l'intro sur le vol du van qui a tant servi au business de Walt et Jesse et de le relier ensuite à l'enquête. Une chose est sûre, ce que cet épisode laisse entendre clairement c'est que la réunion des deux anciens partenaires n'est pas aussi proche que prévue. Ils sont plus opposés que jamais. Walt finit par craquer et accepte l'offre alléchante de Gus, qui a su trouver les mots justes et dont la tactique -flatter son égo- est imparable. On découvre aussi fasciné que Walt le plan de cet homme à l'intelligence démesurée. A coté, Saul passe pour un sacré toquard (qu'il a toujours été mais un toquard sacrément malin quand même).   

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// Bilan // Breaking Bad est peut-être la série la plus émouvante que j'ai jamais vu. En tous cas celle qui réussit à l'être sans artifices, simplement avec des acteurs brillants et des silences majestueux. Cet épisode est un bel exemple de ce dont elle est capable dans ce domaine.

1 juin 2010

Nurse Jackie [2x 09]

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P.O. Box // 729 ooo tlsp.

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   Nurse Jackie est une des séries pour laquelle j'ai le plus de mal à attribuer un nombre d'étoiles. J'hésite toujours beaucoup, notamment parce que je ne peux pas m'empêcher de la comparer à United States Of Tara et elle est clairement moins bonne car moins bien ficelée et moins ambitieuse. Pourtant, à part la semaine dernière, je m'ennuie rarement devant les tribulations de Jackie et ses collègues. Alors trois étoiles pour cet épisode, c'est peut-être trop. Je ne sais pas. Mais la série n'est jamais aussi efficace que quand elle revient à un format classique avec une scène d'ouverture et une scène de fin chez l'héroïne et entre les deux, un peu d'humour apporté par les personnages secondaires essentiellement. C'est triste à dire mais c'est ainsi. La série est condamnée à ne pas évoluer ! Je vais passer rapidement sur les tourments de Jackie puisque c'est toujours la même chose, plus ou moins. Un retour de Eddie au All Saints est envisagé, ce qui risque de réduire à néant l'évolution de son "couple" avec Jackie via un retour à la normale. Chez les Peyton, c'est toujours mensonges et faux-semblants. Le cas de Grace ne s'arrange pas et on se demande quel est le rôle de Jackie dans tout ça ? Est-elle responsable, sans le vouloir et sans le savoir de l'état de sa fille ? Une piste qui n'a jamais vraiment été explorée mais qui ferait bien de l'être tôt ou tard. A part ça, Jackie ment à son mari une fois de plus, cette fois au sujet de l'argent généreusement légué par O'Hara. Pourvu que Kevin n'apprenne pas toutes les vérités en même temps ! Quoique... Ce serait cruel !

   La vie à l'hôpital est marquée par la venue de Gloria en renfort le temps d'une journée. C'est ce qu'il fallait pour nous offrir quelques scènes très amusantes car ce personnage est juste énorme à chacune de ses apparitions. Elle est de plus en plus vulgaire aussi, à mesure qu'elle se lâche. Je l'adore ! Le rapide conflit entre Jackie, Coop', Zoey et le bonhomme de Zoey était un peu too much mais amusant. Au final, comme d'habitude, c'est Thor qui s'en tire le moins bien. On se demande vraiment pourquoi on lui donne des lignes de dialogues tant elles sont inutiles à chaque fois, pas drôles. Le personnage fait pitié et pas seulement pour ce qu'il représente. Rendez-nous Mo-Mo en saison 3, pitié !

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// Bilan // Un épisode de facture classique qui délivre exactement ce que l'on attend de la série, ni plus ni moins.

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