Pour le moment, je suis un peu déçu par Tara. Les deux premiers épisodes étaient tonitruants mais depuis, il ne se passe pas grand chose et la série a du mal à trouver son propre ton. Cet épisode en particulier qui n'est ni vraiment drôle, ni vraiment dramatique. Il est un peu tiède quoi. Max cherche à savoir la vérité sur le travail ruiné de Tara chez sa cliente. Est-ce un méfait d'un des alter-égos est-ce quelqu'un d'autre ? Si c'est quelqu'un d'autre, je ne vois pas vraiment l'intérêt en fait. Le truc c'est que Tara sent les choses habituellement et là, elle est persuadée que ce n'est pas elle. Donc ? Ce ne serait quand même pas Charmaine ou Kate qui chercheraient à se venger de quelque chose ? L'arrivée de T. complique la quête de vérité. Toni Collette nous fait une belle demonstration de danse et nous montre encore toute l'étendue de son talent pour se fondre dans la peau de tous ces personnages. Le passage vidéo de Buck est pas mal non plus dans son genre !
Du coté des enfants, ça n'avance malheureusement pas beaucoup. Ils profitent de l'absence de leurs parents pour organiser une petite fête mais Charmaine arrive trop tôt et gâche tout. Résultat : Marshall n'emballe pas Jason et d'ailleurs, on ne sait toujours pas si Jason est attiré par Marshall. A priori non mais son comportement est légérement ambigü. Kate revoit son ex mais il ne se passe rien puis elle part faire un tour de bagnole avec son boss, qui se révèle finalement être un mec comme les autres : il a envie de la mettre dans son lit et sort le baratin habituel. Ben c'est raté aussi, il ne se passe rien non plus ! Au final, le seul moment vraiment fort de l'épisode est quand Marshall se révolte contre sa mère T. Ca dure pas super longtemps et c'est pas non plus hyper intense mais c'est toujours bon à prendre. Ca prouve que le personnage ne vit pas aussi bien les choses qu'il ne le laissait croire jusqu'ici.
// Bilan // Tara est priée de se ressaisir ! Et plus vite que ça !
In A World Where The Kings Are Employers // 13 9oo ooo tlsp.
Wouah ! Si c'est pas l'épisode le plus nul de Desperate Housewives, il entre en tous cas dans le cercle très fermé des plus gros ratages de la série ! Pas une storyline pour rattraper l'autre. Disons que celle des Scavo était la moins pire car la plus réaliste. Tom passe l'épisode à nier l'évidence : il doit se séparer de sa pizzeria qui est devenue un four complet (remarquez le jeu de mot ! Pizzeria - Four - tout ça) Il engage même ses enfants pour faire le service, faute de pouvoir payer ses employés. C'est l'occasion de réunir à l'écran tous les enfants pour la première fois depuis longtemps. Après plusieurs scènes laborieuses et pas marrantes, petit moment d'émotion lors de la prise de conscience de Tom. Lynette l'épaule, elle est toujours là pour lui même dans les moments les plus difficiles. C'est une constante depuis le début de la série et ce serait un sacrilége de toucher à ça, même si ça conduit inévitablement à des rédites.
Ensuite, tout est tellement mauvais ... Le cas Susan est certainement le plus désespéré. Alors que l'on nous laissait entrevoir de nouvelles perspectives la semaine dernière la concernant grâce au job d'assistante dans une école primaire qu'elle a mendié, les scénaristes préférent se concentrer une fois de plus sur sa rivalité avec Katherine au sujet de M.J. Et le pire, c'est que le futur emménagement de Mike chez Katherine ne devrait rien arranger. A la limite, ce qui aurait pu être drôle, c'est que Katherine essaye véritablement de lui "voler" M.J. mais même pas, c'est juste Susan qui se monte la tête toute seule et qui agace son monde. Elle passe pour une conne une fois de plus. Son premier jour de travail aurait certainement été plus drôle à suivre même si ça n'aurait pas été d'une grand originalité je suppose. Ca viendra peut-être plus tard ... Plus un mot sur Jackson, il semble définitivement rayé de la carte. Tiens d'ailleurs, ça ne la dérangera pas la Susan quand Jackson passait son temps avec M.J là où ça aurait dû être Mike ? Le seul bon point là-dedans, non ce n'est pas la présence de Katherine car elle a perdu tout son mordant depuis le début de la saison, mais le petit acteur qui interpréte M.J. Il est trognon !
Pendant que certains se tuent à la tâche pour gagner une misère, Andrew, que l'on ne voit jamais vraiment à l'oeuvre, obtient une belle augmentation de salaire et ça rend Orson dingue. On ne peut pas faire plus inconsistant comme point de départ. S'ensuivent des pitreries d'Orson complêtement tirées par les cheveux, une Bree qui ne comprends rien à ce qui se passe et un Andrew inexistant, bien qu'il soit au centre de l'intrigue à la base. Pour terminer en beauté, on nous lance une nouvelle intrigue absolument ridicule : Orson est cleptomane ! Après avoir été somnambule en début de saison, rappelons-le ! Si c'est les scénaristes ne savent pas quoi faire d'Orson, ben qu'ils n'en fassent rien. J'adore l'acteur et son duo avec Marcia Cross mais y'a un moment où si l'histoire ne suit pas, ça ne fonctionne plus.
Ca ne fonctionne plus non plus pour Eva Longoria ! Si Gabrielle est redevenue belle et élégante -ça nous fait une belle jambe- elle a en même temps récupéré toute ce qui fait qu'elle était devenue insupportable avant le bond de 5 ans. On nous ressort le couple d'amis d'il y a quelques épisodes pour une intrigue sans intérêt, où Gaby n'est même pas drôle. Ce qui la sauve toujours, c'est son humour, son rire, sa bitchiness. Mais il n'y a rien de tout ça ici. Dès lors, on s'ennuie ferme. Ramenez-moi Juanita !!!
Le mystère Dave patine patine patine. Il passe l'épisode à mettre en place un plan soit-disant machiavélique pour éliminer Katherine de la vie de Mike et le faire ainsi terriblement souffrir comme lui a souffert. Ca consiste pour le moment à convaincre Mike et Edie de passer un week-end en forêt pour faire du camping, à sortir son joujou qui fait bang pour bien nous faire comprendre qu'il est très très méchant et puis à envoyer des textos à la secrétaire du médecin qu'il a tué pour qu'elle ne lance pas d'avis de recherche. Ce dernier point est totalement ridicule au passage, notamment quand Edie entend un "drôle de bruit", qui s'avère être le portable qui vibre dans le placard. La pauvre Nicollette Sheridan est obligé de feindre l'idiote qui n'a jamais entendu un portable vibrer. Pendant ce temps-là, Mrs McCluskey est toujours aux abonnés absentes et le fait que Tom sache que Dave a sciemment voulu mettre son fils en prison n'est pas évoqué un instant.
Décidément, cette 3ème saison de Big Love est une merveille ! Ce qui m'hallucine le plus, c'est de réussir avec un casting aussi fourni à faire en sorte que chaque personnage ait son mot à dire et son rôle à jouer. L'heure du grand procès est arrivé et tous les éléments sont réunis pour faire monter la pression. Jusqu'au dernier moment on se demande quelle issue il va avoir. Adaleen se démène pour déjouer les plans de Bill et elle réussit à convaincre Rhonda, dans un ultime rebondissement, à ne pas témoigner. A partir de ce moment-là, ça sent très mauvais. Et effectivement, Roman s'en tire avec une facilité déconcertante. C'est presque décevant mais je suis sûr que les scénaristes nous réservent encore quelques surprises. Le plus intéressant dans tout ça, c'est l'implication de Nicky. Elle a de plus en plus de doutes sur Roman et ne sait plus très bien à quel saint se vouer. Elle aide Adaleen et elle s'amuse comme une petite folle mais elle est de moins en moins à l'aise, elle se pose pas mal de questions. Après le verdict, elle pousse son père dans les escaliers comme pour lui dire que c'était la dernière fois qu'elle lui sauvait la mise, il en a trop fait. Je me demande maintenant quelle va être la réaction es Henrickson, de Bill et des sister wives, quand ils vont apprendre qu'elle a aidé son père. Vont-ils l'apprendre déjà ? La question se pose. A termes, ça devrait arriver. Mais dans combien de temps ? Je me dis que s'ils l'apprennent, Nicky sera chassé de la maison définitivement. Bill ne pourra jamais lui pardonner et comme en plus elle ne veut plus faire l'amour, ni faire d'enfant (précisons que ce deuxième est dépendant de ce premier), c'est mal parti pour elle.
Tandis que Barb s'inquiéte des finances de l'entreprise, Margene essaye toujours d'exprimer sa souffrance de diverses manières. Dans une superbe scène, elle danse jusqu'à plus soif. Dans une autre, très drôle, elle débarque au petit-déjeuner, teinte en blonde. Ca ne lui va pas du tout et Nicky ne se gêne pour le faire remarquer. "You look like a slut !". Ces moments de comédie font toujours mouche car ils arrivent quand on s'y attend le moins et ils sont utilisés avec parcimonie. Je suis un peu déçu concernant Loïs, elle n'a pas tué Frank. En revanche, elle s'est enfuit de Juniper Creek et la voilà maintenant à habiter temporairement chez les Henrickson. Ca peut donner de très bonnes choses pour la suite et sa confrontation avec Nancy était déjà pas mal dans le genre ! Grace Zabriskie face à Ellen Burstyn, c'est quand même superbe ! Le cas Sarah est loin d'être résolu et la jeune fille a dans l'idée de faire adopter son enfant. Elle va à la rencontre d'un couple pour le moins étrange -l'homme est homosexuel et fait tout pour réprimer ses pulsions sexuelles- mais ce qu'elle cherche, c'est une famille normale. Mais est-ce que ça existe les familles normales au fait ? Plus normales que les Henrickson, c'est certain en tous cas. Le seul gros bémol que j'aurai à faire sur cet épisode, c'est la demande en mariage ridicule et précipitée faite à Ana. A oublier !
// Bilan //Big Love est constante dans l'excellence.
Le cru 2oo9 de Joss Whedon est enfin arrivé : ça s'appelle Dollhouse, c'est intrigant, mystérieux et un peu chiant. Y'a-t-il des similitudes avec ses oeuvres précédentes Buffy, Angel et Firefly ? A priori, pas tellement, hormis le choix de l'actrice principale évidemment, à savoir Elisa Dushku, anciennement Faith devenue ici Echo. Si les amours saphiques ont souvent été explorés dans Buffy, dès son pilote, Dollhouse les effleurent. Il suffit d'une scène entre Echo et sa "réparatrice", interprétée par Amy Acker (Angel), pour que le doute et la sensualité s'installent. Je me demande si Joss Whedon n'est pas un simple pervers finalement ? Pendant tout ce premier épisode, ce sont les courbes avantageuses d'Elisa Dushku qui sont mises en avant. Dès la scène d'introduction -qui n'aura finalement aucun intérêt avec du recul- elle se trémousse comme une fille facile sur un tube à la mode ( Just Dance, Lady Gaga) et nous laisse entrevoir ses petites fesses rebondies car il est impossible de porter une robe plus courte que celle-là. Le niveau au-dessus, ça s'appelle un t-shirt. Pour titiller le télespectateur masculin frustré qui n'en a peut-être pas eu encore assez, rien de tel qu'une course folle en moto, tout de cuir vêtue. Elisa Dushku joue à merveille les salopes, elle a ça dans le sang. Quand plus tard, elle se trouve dans la peau d'une négociatrice spécialisée dans les kidnappings, elle se la joue encore aguicheuse avec des regards bien appuyés et des petites lunettes de secrétaire coquine. Comment la prendre au sérieux, franchement ?
Dollhouse, c'est le nom d'une organisation top secréte qui se sert d'hommes et de femmes -comment sont-ils recrutés ? On l'ignore- pour résoudre des missions périlleuses en leur implantant dans la tête différentes personnalités ! A chaque mission correspond la personnalité adéquate. A chaque fin de mission, tous les souvenirs sont effacés de leur esprit et ils sont réduits à l'étât de légume, ou de fantôme, c'est selon, jusqu'à la prochaine fois ! Là où ça devient plus intéressant, c'est que le processus n'est pas complêtement fiable. Le personnage d'Echo, une des dolls, a des souvenirs qui lui reviennent, des flashs, et ce n'est pas supposé arriver ! En parallèle, un homme qui en sait à peu près autant que nous, mène son enquête pour savoir ce qu'est vraiment cette dollhouse. A la fin de l'épisode, un autre homme semble avoir tué les proches d'Echo (ses parents ?) et est à sa recherche. Voilà en gros les éléments que l'on peine à comprendre dans ce pilote.
Le travail de Joss Whedon me semble malheureusement très mal maîtrisé. Un pilote est censé nous présenter les personnages principaux et l'intrigue de départ. Ici, seul le personnage d'Echo nous est véritablement présenté. Les autres ne le sont pas. Ils sont là mais on ne sait qui ils sont vraiment. Une seule autre doll nous est brièvement présentée mais là encore, c'est davantage pour sa plastique que pour sa personnalité, si tant est qu'elle en ait une. A coté de ces barbies, il existe des Ken mais ils ne nous sont pas présentés. Pourtant, en 49 minutes, il y avait le temps, non ? On préfère nous caler quelques scènes sans intérêt où Echo prend sa douche par exemple. La première mission d'Echo -enfin la première à laquelle on assiste- est assez classique : un enlévement d'enfant qui tourne mal. Ce n'est pas que c'est inintéressant, ça manque juste de rythme et de profondeur. A part ça, les musiques d'ambiance sont bien choisies, la réalisation est plutôt correcte et les décors high-tech me plaisent beaucoup.
// Bilan // Si l'on s'en tient au fait que Dollhouse était une des séries les plus attendues de l'année par les sériphiles, alors c'est une sacrée déception, tant en termes de qualité que d'audience. Mais pour moi qui ne suis pas Whedonien du tout, qui n'en attendait pas grand chose, j'ai été agréablement surpris. Ce n'est pas si terrible. On se laisse prendre au jeu et je crois que je regarderais au moins le deuxième épisode, histoire de voir où cela nous mène. Espérons simplement que le rythme soit plus soutenu, que les choses soient présentées de manière un peu plus claire et que tout ne repose pas que sur le personnage d'Echo, d'autant que le jeu d'Elisa Dushku semble très limité.
Cet épisode était censé faire parti de Private Practice mais j'ai vraiment eu l'impression de regarder Grey's Anatomy. On passe plus de temps au Seattle Grace, évidemment, et c'est tout le problème d'avoir fait le choix d'amener Addison et sa bande à Seattle plutôt que Derek et sa bande à Los Angeles. En rien cet épisode ne fait la promotion de Private Practice. C'est un peu dommage puisque c'était le but. Les audiences sont excellentes mais il ne faut pas rêver, elles vont vite retomber une fois le crossover terminé et ce sera un peu de la faute des scénaristes. Autant commencer par ce qui prend le moins de place dans l'épisode : les scènes à Los Angeles ! Une seule intrigue, celle d'une femme qui fait une dépression post-natale et qui va même jusqu'à faire du mal à son bébé pour qu'il s'endorme enfin. En soit, c'est plutôt intéressant. Mais ça n'est évidemment là que pour faire écho à la grossesse de Violet. On se concentre davantage sur ce que ressent Pete vis à vis de tout ça. Et je me demande de plus en plus où Violet a obtenu son diplôme de psychologie parce que quand il s'agit d'elle, elle n'est vraiment pas efficace et perspicace. Tout ça m'a plus irrité qu'autre chose et puis Sheldon est complêtement mis de coté alors que c'est peut-être lui le père, faut pas l'oublier ! La partie sur Charlotte est nettement plus intéressante. Elle ne trouve pas sa place dans cette relation forte qui unit Violet et Cooper. Je trouve qu'elle n'essaye pas suffisamment même si en se mettant deux secondes à sa place, on se dit que ça doit être horrible à vivre ! On n'en veut pas à Cooper car ce qu'il fait pour son amie force le respect.
Au Seattle Grace, ben j'ai du mal à comprendre pourquoi le cas de Archer est si peu mis en avant. Je pensais que ce serait le centre de l'intrigue mais l'autre cas médical prend plus de place. Le fait que le crossover s'étende sur 6 épisodes n'y est certainement pas étranger. D'un coté, c'est parfait pour les audiences. De l'autre, c'est plus difficile à gérer pour les intrigues. Le peu que l'on voit Archer, il est extrêmement antipathique. Les remarques de Bailey sur le sujet sont d'ailleurs très drôles. Derek est également très irritant car il s'élève à la fois contre Addison et contre Archer. Et il se permet de faire une erreur en plus ! J'ai vraiment de plus en plus de mal avec ce personnage décidement insaisissable. L'autre cas médical suit son cours et on trouve le moyen de faire intervenir Addison dans tout ça. Son frère est en train de mourir et on la fait bosser ! Est-il vraiment en train de mourir d'ailleurs ? Visiblement non. On a voulu nous faire peur un instant, et ça marche, mais finalement tout va bien. J'attends toujours que l'on passe à la phase dramatique où Archer mourra dans d'atroces souffrances ... A part ça, on revient sur quelque chose que je croyais clôt : les sentiments de Sam pour Naomi. Il veut se convaincre qu'il est passé à autre chose mais ce n'est clairement pas le cas et Bailey le lui fait bien comprendre. Les scènes qu'ils partagent sont les meilleures de l'épisode. C'est à la fois drôle et touchant, l'intéraction entre les deux personnages fonctionne parfaitement.
// Bilan // Bien que l'on passe aisément des scènes à Seattle aux scènes à Los Angeles, ce crossover est globalement une déception tant il semble passer à coté de ce qui nous intéresse vraiment. Le cas Archer est à peine développé pour laisser place à des conflits irritants et déjà vus entre Addison et Derek.
Nous y voilà ! Addison et Naomi arrivent au Seattle Grace avec Archer et Sam ne tarde pas à arriver à son tour. Les choses sérieuses peuvent commencer ! A mon grand étonnement, l'épisode n'était pas lacrymal du tout. Il était même plutôt drôle et positif, malgré la situation. Il faut dire qu'Addison, quelque soit les circonstances, garde son humour et sa bonne humeur. La scène qu'elle partage avec Callie était d'ailleurs certainement la plus réussie. Elle explique à son ancienne collègue qu'elle ne sait pas prier mais qu'elle en a besoin là tout de suite pour se rassurer. J'ai toujours peur avec Shonda Rhimes qu'elle nous case des discours religieux pompeux mais elle s'est abstenue. Callie ironise d'ailleurs pas mal sur sa foi. Et puis comme le dit si bien Addison, ce n'est pas à Dieu qu'il faut s'en remettre mais à Derek. Il va devoir être Dieu l'espace de quelques heures pour sauver Archer. Et il s'en sort plutôt bien puisqu'il le sauve. Pour l'instant. La chirurgie est très ludique puisque l'on nous montre en détails comment Derek retire les parasites du cerveau d'Archer. C'est drôlement bien fait et quelque part, ça nous apprend quelque chose. Maintenant, j'avoue que ça manquait un peu d'action à mon gôut tout ça. Ca paraissait presque trop facile. On nous présentait le cas d'Archer comme perdu d'avance la semaine dernière et là, même si ce n'est pas fini, tout paraît plûtôt simple. Nul doute qu'un rebondissement viendra bousculer tout ça dans Private Practice.
Derek est très occupé puisqu'il doit gérer un autre cas médical en parallèle, celui entamé dans l'épisode précédent avec cette femme enceinte atteinte d'anévrisme. Pourquoi les autres médecins ne font rien et regardent passifs ce qui se passe ? Bref, ce cas n'est pas des plus passionnants mais la protagoniste principale est attachante alors on s'accroche. Le troisième cas médical du jour est directement lié à Owen et à la femme qui l'a mis dans tous ses états précedemment. Son secret nous est enfin révélé : personne ni de sa famille, ni de ses amis, ne sait qu'il est revenu d'Irak. Pourquoi ? Difficile à dire. Son explication à Cristina est un peu floue et pas très convaincte. Toujours est-il que son ex-petite-amie -on va dire ça- tombe des nues en le voyant et doit en même temps gérer les soucis de santé de son père. Celui-ci lui a caché son cancer et Owen entre dans son jeu plutôt que de dire les choses clairement. Là encore, ce n'est pas follemement passionnant et puis la fille est interprétée par Laura Allen, une ex de Dirt que je trouve relativement mauvaise. Heureusement, le Bernard de Rose s'est échappé de l'île de Lost et interpréte son père.
A part ça, Izzie organise un grand concours avec les internes pour vérifier leurs connaissances. C'est très amusant, d'autant qu'elle est surexcitée. A plusieurs reprises, Alex constate qu'elle a des absences et que dans l'ensemble, son comportement, cette euphorie, est vraiment très bizarre. Cela permet à George d'apparaître un peu plus que d'habitude puisqu'il arbitre le concours avec Izzie. De plus, il se rend compte que Sadie n'est pas au niveau du programme et qu'elle pourrait mettre des patients en danger. Même si Sadie a toujours été étrange et pas très assidue, je trouve ça beaucoup trop facile de nous dire tout à coup que c'est une merde afin de permettre à l'actrice, Melissa George, de se casser. Si c'était vraiment une merde, les autres médecins s'en seraient rendu compte avant. Enfin du coup, elle se barre à la fin de l'épisode, avouant avoir triché aux examens. Adieu rapide avec Meredith et on en parlera certainement plus ! Ah mais si ! On ne la reverra plus mais on devrait ré-entendre parler d'elle car je continue de penser qu'elle a inversé les résultats d'examen d'une patiente et d'Izzie la dernière fois et cela va forcément avoir des conséquences ... Arizona n'apparaît pas dans cet épisode donc le cas Callie n'avance pas. Et puis Mark ne veut toujours pas révéler publiquement sa liaison avec Lexie mais Addison va certainement le pousser à le faire. Car l'avantage quand elle vient, c'est qu'elle force tout ce petit monde a prendre des décisions et faire des choix ! On peut grandement l'en remercier. Le coté vieux amis qui se retrouvent était très sympa sinon.
// Bilan // Du moins et du moins bon dans cet épisode crossover qui ne donne pas l'impression d'en être vraiment un au fond puisque malgré la qualité de Private Practice, on a constamment le sentiment que c'est à Grey's Anatomy qu'Addison appartient.
The Courtship of Betty's Father // 7 4oo ooo tlsp.
L'épisode avait bien commencé mais il s'enlise petit à petit dans la guimauve habituelle de cette 3ème saison d'Ugly Betty. Commencons par les soeurs Suarez que l'on fait passer une fois de plus pour des saintes nitouches complêtement idiotes. Encore, venant de Betty ça ne m'étonne pas vraiment. D'Hilda un peu plus. Elles voient en vidéo leur père en train de peloter le cul de son infirmière. N'importe qui aurait compris qu'ils flirtaient ! Les soeurs Suarez, elles, pensent juste que la crise cardiaque de leur père a réveillé son coté bestial et qu'il "harcéle" -le mot est fort- Elena. Dès lors, c'est assez inintéressant de les voir se tromper sur toute la ligne. Elena et Ignacio forment un couple et lorsque Betty les surprend, ils n'ont plus d'autre choix que de le révéler. Et là, Betty et Hilda réagissent comme prévu : comme des connes ! Elles ne peuvent pas admettre que leur père sorte avec une autre femme que leur mère -morte il y a des années- et en font tout un pataqués. Heureusement, tout est bien qui finit bien, autour d'une bonne tablée, avec sourires et joie. Beurk. C'est presque aussi indigeste que toute la bouffe que prépare Ignacio à longeur de temps.
Ce que j'ai apprécié dans cet épisode, c'est de revoir un peu plus Claire Meade. C'est un personnage que j'adore et Judith Light est juste parfaite dans ce rôle. Elle fête ses soixante ans et se sent super seule, d'autant que Daniel est bien plus préoccupé par sa chère et tendre que par sa mère. La voir voler dans les magasins et demander ensuite l'aide de Betty était vraiment amusant. Voir Betty rencontrer ses "amies" était également très fun. Les choses prennent une tonalité plus touchante sur la fin, lorsque Claire avoue sa solitude. Les quelques paroles échangées avec Daniel et Betty étaient plutôt émouvantes et pas trop gnan gnan. En revanche, tout le reste est toujours aussi creux. Wilhelmina qui ne veut pas prononcer le "Je t'aime" mais qui se voit obliger de le faire à cause d'un stupide perroquet, ça n'a pas d"intérêt, ça manque cruellement de mordant. Mark est à peine inclus dans l'histoire et Amanda ne fait qu'une brève apparition. Au fait, où est passée Christina ? Les problèmes de Daniel vis à vis de l'ombre de Connor qui le suit partout quand il est avec Molly étaient inintéressants au possible.
// Bilan // Même en ce jour de St Valentin, trop de guimauve tue la guimauve ... Préfère encore m'enfiler un paquet entier de marshmallows je crois ! Paraîr que ABC ne compte finalement pas arrêter la série. Mon oeil !
Patty Hewes a trouvé une adversaire à sa hauteur en la personne de Claire Maddox. Les deux femmes semblent très différentes et Maddox n'a pas l'assurance de Hewes mais elle a du chien ! Je suis littéralement fan de Marcia Gay Harden et de sa prestation, particulièrement dans cet épisode où elle est vraiment mise en avant. Elle rompt avec Daniel Purcell -et on le voit à peine d'ailleurs, ça fait du bien-, on apprend qu'elle a certainement eu une liaison par le passé avec son patron, Walter Kendrick, et puis elle se tape un jeune serveur dans une chambre d'hôtel. Elle a de l'appétit la garce ! Marcia Gay Harden a réussi à rendre le personnage très classe, malgré une certaine vulgarité dans les regards et dans les poses. En gros, je suis déjà fan de cette femme et j'espère qu'elle va continuer à jouer un rôle important dans l'intrigue. Après plusieurs épisodes franchement décevant, j'ai le sentiment que la saison a enfin commencé. Patty reprend le pouvoir et échafaude un plan machiavélique pour faire tomber Kendrick. Et la bougresse a fait très fort : son plaignant n'est autre que ... Arthur Frobisher ! Ennemis jurés en saison 1, ils vont devoir travailler ensemble. Ca paraît un peu gros mais il est difficile d'en juger pour l'heure puisque l'on ne connaît pas encore les motivations de Frobisher. Patty cache soigneusement à Ellen cette alliance inatendue.
Si cet épisode est si réussi, c'est certainement parce qu'en plus de faire enfin avancer avec consistance l'intrigue de la saison, il revient sur des événements et des personnages de la saison 1. Il y a d'abord Katie Connor qui se fait agresser, un prétexte comme un autre pour lui faire revoir celui qui a essayé de la tuer en saison 1. Elle demande son aide à Ellen pour découvrir l'identité de cet homme. Il pourrait les amener à Frobisher. Mais il est tué par celui qui a tué David - le "détective" frisé à lunettes qui rôde toujours près des personnages principaux. On le voit venir tout de suite, sa mort n'est pas une surprise. Cet homme est en tous cas de plus en plus intrigant, d'autant qu'il pourrait être celui sur qui Ellen va tirer dans quelques mois ! Il entre dans la fameuse chambre 1910 pendant qu'Ellen (est-on sûr que c'est Ellen d'ailleurs ?) prend sa douche. C'est bien, cette scène avance aussi car revoir quasiment exactement les même images pendant 5 épisodes commençait à devenir irritant et lassant. David revient à la mémoire d'Ellen -pas qu'elle l'ait complêtement oublié hein- lorsqu'elle doit retourner dans leur ancien appartement. Il lui avait laissé un cadeau qu'elle n'ose pas ouvrir.
// Bilan // Patty retrouve de son mordant, Ellen revient au centre de l'action, Purcell apparaît peu, Maddox prend du galon, Frobisher est à nouveau de la partie, Katie sert encore à quelque chose ... Voilà l'épisode que j'attendais depuis le début de cette saison !
Le 5ème tour de Coming Next était consacré à la FOX et vous avez été plus d'une centaine à participer au vote pour élire le projet qui vous attirait le plus de la chaîne. Georgia & The Seven Associates est celui qui a le plus convaincu, avec 27 votes en sa faveur. Malheureusement, la FOX n'a pas commandé de pilote à ce jour, le projet n'en est toujours qu'à l'état de script et le restera sans doute ... Pas impossible cependant qu'il refasse surface pour ABC puisque ce sont ses studios qui l'ont développé. En 2ème place, on retrouve Eva Adams, qui bénéficie déjà d'un petit buzz et dont un pilote a été commandé. En 3ème position, Masterwork. Là aussi, un pilote devrait bientôt être tourné.
HBO, c'est plus ce que c'était ! Voilà ce que l'on entend depuis quelques mois. C'est vrai qu'avec l'arrêt des Soprano et de The Wire (Sur Ecoute), une page mythique de HBO s'est tournée. Sex & The City, Six Feet Under etOz semblent déjà bien loin. Cela ne veut pas dire que la chaîne n'a plus rien de potable à proposer. True Blood, que l'on aime ou que l'on n'aime pas, est une série osée, différente, dans l'esprit de la chaîne. Il y a toujours Big Love, dont on entend très peu parler et qui mérite pourtant autant de louanges que certaines productions cultes de la chaîne; et puis In Treatment qui est une série formidable au format original ! Parmi les séries qui vont arriver dans l'année, il y a Hung, avec Thomas Jane dans le rôle d'un entraîneur de basket quarantenaire et bien monté. Il va d'ailleurs se servir de ce dernier autout pour réussir ! L'acteur sera accompagné de la grande Anne Heche (Ahhhhhhhhhhhhhhhh !) qui interprétera son ex-femme. Deux séries au format 26 minutes vont faire leur apparition : Bored To Death, avec Jason Schwarzman et Ted Danson, l'histoire d'un écrivain qui réalise son rêve : devenir détective privé; et puis How to make it in America, avec Bryan Greenberg, sur trois jeunes entrepreneurs qui poursuivent leur rêve américain. Quelles nouvelles séries vont peut-être les rejoindre ? Petit tour d'horizon ...
1. Boardwalk Empire
Le développement de la ville d'Atlantic City dans les années vingt, à l'heure de la création des premiers casinos. Argent sale et corruption seront au rendez-vous de cette chronique sombre et violente.
Voilà certainement un des projets les plus attendus pour la simple et bonne raison qu'il est produit par le grand Martin Scorsese, il en réalisera en plus le pilote. Il a réuni un casting impressionnant autour de lui : Michael Pitt, Steve Buscemi, Michael Shannon, Stephen Graham ... et Mark Wahlberg à la production exécutive. Ce projet a 100% de chances de voir le jour, HBO ne pouvant le refuser sans être franchement insultant envers le 7ème art et ce grand monsieur. Personnellement, je ne suis pas du tout fan des films de Scorsese, son univers ne me parle pas donc bon, ce projet ne m'attire pas le moins du monde.
2. I Am Charlotte Simmons
Une brillante étudiante issue d'une famille modeste et rurale du Sud des Etats-Unis obtient une bourse lui permettant d'entrer dans la prestigieuse université de Dupont U. Elle va découvrir là-bas les joies du plaisir charnel et y faire tout un tas de rencontres...
En lisant ce pitch, on ne peut pas s'empêcher de penser à l'univers de l'écrivain Bret Easton Ellis (Les lois de l'attraction ...) et si ce projet y ressemble vraiment, ça peut donner quelque chose d'excellent. Une sorte d'anti-Felicity, quelque part.
3. The Washingtonienne
Les vies professionnelles et privées de trois femmes de 28 ans, élégantes, sophistiquées et travaillant à Capitol Hill... L'une d'elle tient un blog -wonkette.com- et y raconte en détail ses aventures sexuelles avec des hommes politiques. Un sénateur, Mike Dewine, est renvoyé suite à un article le concernant.
Un Sex & The City dans le monde de la politique ? C'est un peu comme cela que l'on peut définir ce projet. Il faut dire qu'il est produit par Sarah Jessica Parker, ça aide à faire le rapprochement. Le format sera le même, du 26 minutes, et plusieurs acteurs ont déjà été castés, notamment Amanda Walsh, Kate Burton et Jason Dohring (Veronica Mars). Le pilote est en cours de tournage.
4. Welcome to Americatown
Située 25 à 40 ans dans le futur, l'histoire débuterait au moment où les Etats-Unis perdent soudainement leur suprématie, déclenchant alors l'exode d'une grande partie de ses habitants. Dans ce contexte de crise, un groupe d'Américains débarqueraient dans une grande ville étrangère ...
Ambitieux et osé, voilà qui peut aisément définir ce projet signé Barry Levinson et Tom Fontana, à qui l'on doit déjà Oz et Homicide, deux monuments. Il est déjà assuré d'entraîner la polémique. Une raison suffisante pour que HBO se lance !
5. The Wonderful Maladys
L'existence dysfonctionnelle de trois frères et soeurs à New York qui ont perdu leurs parents alors qu'ils étaient très jeunes ...
Ce projet pourrait signer le grand retour de Sarah Michelle Gellar (Buffy) à la télévision ! Elle en serait l'héroïne mais également la productrice exécutive. Un pilote a été commandé par HBO.
6. The Jeannie Tate Show
La vie d'une mère complêtement névrosée qui présente un talk-show depuis son mini van.
On sait peu de choses sur cette comédie, si ce n'est qu'il n'en existe qu'un script à ce jour et que Liz Cackowski en est à l'origine. C'est une ex du Saturday Night Live. Elle s'est même réservée le rôle principal si la série voit le jour.
7. Suburban Shootout
La vie dans un quartier chic typique d'une ville des Etats-Unis, où les femmes au foyer se détestent toutes et n'hésitent pas à aller jusqu'au meutre pour se faire respecter. Entres autres occupations, elles vendent de la drogue et organisent des trafics d'armes !
Ce projet est dans les cartons de HBO depuis un petit moment déjà et un pilote réalisé par Barry Sonnenfeld a déjà été tourné, avec dans les rôles principaux : Judy Greer, Kelly Preston ou encore Rachael Harris. On attend toujours que la chaîne se décide sur son avenir ...
Quelque chose me dit que les votes vont être serrés pour ce tour ... A vous de jouer ! ^^
Avant de dire que cet épisode était fort en action et en révélations, j'aimerais soulever deux-trois éléments qui me gâchent un peu le plaisir, qui m'empêchent d'adhérer à 100% à ce spectacle auquel j'assiste. Bien que Lost fasse partie de la short-list des séries qui coûtent très cher, ce n'est pas encore suffisant. Avec les même moyens qu'au cinéma, je suis sûr que les réalisateurs et toute leurs équipes auraient pu faire du meilleur boulot. Je pense notamment aux fameux flash qui méritaient mieux qu'un simple tremblement de caméra associé à une saturation maximale des couleurs. Ca fait cheap, ça donne une légère impression de ridicule et de facilité. Bref, la réalisation cette saison n'est pas des plus inspirées. Ensuite, il y a le cas Rousseau. Je l'ai souvent dis et je le répéte : c'est un de mes personnages préférés de la série, si ce n'est mon préféré, et quand enfin on se décide à nous raconter son histoire, on se contente simplement de mettre en images ce que l'on savait déjà, à savoir qu'elle a dû tuer ses compagnons d'infortune, dont le père de son enfant, car ils étaient habités par une mystérieuse maladie. Là où il y a révélation, c'est que cette maladie c'est le monstre de fumée noire. Il les a attaqué, il a tué une certaine Nadine puis il a emporté dans son terrier Montand, dont il a arraché le bras au passage. Afin de sauver leur ami, ces courageux français (enfin Québecois) sont entrés dans le terrier et en sont ressortis changés mais pas morts ! Changés en quoi ? Habités par le monstre ? C'est ça le problème, on en sait trop rien. Danielle dit ne pas les reconnaître mais elle passe plus pour une folle qu'autre chose. En clair, je pensais depuis le début qu'elle avait grandement menti sur les circonstances de la mort de son équipe et visiblement, ce n'est pas le cas du tout. Alors il est clair que si son histoire se termine là, je suis terriblement déçu (mais satisfait quand même d'avoir eu une réponse). Je ne peux pas me résoudre à penser que ce n'est "que" ça. En tous cas, il aurait été bon de caster de "vrais" français pour jouer ces petits rôles, en termes de temps d'antenne, mais grands, en termes d'importance. Et puis je ne sais pas si ce sont vraiment des acteurs. Hormis la fille qui joue Rousseau qui est juste, les autres sont très mauvais. Ca gâche pas mal le plaisir là aussi (sans doute moins pour les non-francophones). Et puis dernière chose qui me chagrine : comment peut-on nous dire d'un coté que seul Faraday - a priori- peut influer sur le passé ou le futur et de l'autre, nous montrer clairement Jin conseiller à Danielle de ne pas descendre dans le terrier du monstre et ainsi ne pas être contaminée ? Jin a forcément changé le cours des événements ! Peut-être qu'elle aurait pris la même décision toute seule mais elle ne semblait pas partie pour ... Ca, c'est le truc qui me dérange dans les voyages dans le temps.
J'étais assez inquiet concernant cet épisode, pensant qu'il serait surtout centré sur Ben et Jack qui tentent de réunir les Oceanic Six. Si c'est bien ce qu'ils font, ça ne prends pas trop de temps d'antenne et ce n'est pas ennuyeux. Comme on pouvait s'y attendre depuis le précédent épisode, Ben convainc Sun de partir en lui annonçant que Jin n'est pas mort. Il le sait car Locke le lui a dit. Oui, Ben a encore menti : il a bien rencontré Locke/Jeremy Bentham peu de temps avant sa mort. Malheureusement, ça manquait cruellement d'intensité. Je ne sais pas si c'est la faute de Yunjin Kim, pas très crédible en méchante, ou si c'est autre chose. J'espère que les retrouvailles seront plus fortes que ça ! Le reste ne se passe pas du tout comme prévu puisque Kate se barre avec Aaron, Sayid en fait autant et Hurley reste en prison. Il va donc encore falloir rêgler ces problèmes avant de partir ! Espérons que ce soit bouclé en un épisode. En revanche, Desmond débarque comme prévu -il est même trop syncro à mon goût mais comment faire autrement ?- et Eloise Hawkins est bien la mère de Faraday, au grand étonnement de Ben d'ailleurs. Pour une fois qu'il ignore quelque chose ! La fin de l'épisode donne très très envie de voir la suite puisque la vieille dame s'apprête à expliquer comment retourner sur l'île ! J'espère que ça va être bien géré et surtout plausible.
Sur l'île, Charlotte claque. C'était inévitable. De là à s'imaginer que Miles sera le prochain ... Ah oui mais non. Locke a tourné la roue qui déraillait comme un disque rayé et qui provoquait les flashs et a ainsi quitté l'île. Donc logiquement, les flashs intempestifs devraient s'arrêter. Logiquement. Mais l'île s'est arrêtée à quelle époque du coup ? Le présent normal de la série, soit 2005 ? Dans le passé, genre pendant la Dharma ? Dans le futur, genre 2008, genre "ça tombe bien puisque les Oceanic Six reviennent" ? J'ai plutôt hâte que la série reprenne une narration un peu moins destructurée, c'est quand même très destabilisant et ça oblige à survoler les choses puisque les flashs se succèdent à la vitesse de la lumière, particulièrement dans cet épisode. Entre autres révélations, nous avons appris la vraie histoire de Charlotte mais là encore, pas de quoi pousser de grands cris d'étonnement et c'est peut-être pas plus mal. C'est très simple : elle est née sur l'île, ses parents faisaient parti de la Dharma, puis elle est partie avec sa mère tandis que son père est resté, elle ne l'a plus jamais revu. Plus tard, elle est devenue archéologue afin de retrouver cette île sur laquelle elle était née et dont elle n'était même pas sûre de l'existence, se disant que peut-être c'était juste son imagination. Juste avant de mourir, elle se souvient qu'un homme lui a dis un jour qu'il ne fallait surtout pas qu'elle retourne sur l'île, sinon elle allait y mourir. Elle ne l'a pas écouté et la voilà qui meurt. Cet homme, c'était Faraday. Il va donc très certainement essayer de changer le cours des choses en la prévénant dans le passé de ne pas revenir. Mais elle ne l'écoutera pas et mourra forcément, non ? Je pense que l'on ne reverra pas Rebecca Mader de sitôt mais en revanche, la voir enfant ne serait pas du tout impossible. Puis qui est sa mère, l'a connaît-on ? Plus important encore, qui est son père ? S'il n'a pas quitté l'île alors il y est encore (sauf s'il est mort depuis) et y'a des chances qu'on le connaisse !
What's the fuck with Christian Shephard ? Je crois que c'est devenu l'élément qui me titille le plus et dont il me tarde d'avoir une réponse. Quand il parle et guide Loke vers la roue à la fin de l'épisode, il n'a pas l'air d'un fantôme. Il a l'air bien vivant, comme dans la cabane de Jacob d'ailleurs, et il se présente limite comme étant Jacob. Qui est-il vraiment ? Est-il vivant ou est-il mort ? Je ne comprends pas. J'ai dans l'idée depuis longtemps qu'il est vivant et que le crash sur l'île lui a permis de renaître, tout comme Locke renaîtra certainement en revenant sur l'île avec les Oceanic Six. Mais comment nous expliquer ça ? Certes, les voyages dans le temps ne sont déjà pas crédibles, mais disons qu'il y a quelque chose de presque scientifique là-dedans; mais ressusciter, est-ce bien sérieux ? Et puis je reviens sur Claire. Pourquoi l'avoir emmenée ? Quel est le lien entre Jacob, le Monstre et Christian Shephard ? Robert indique à Rousseau que le Monstre est le système de défense du Temple. Ah, on y revient : le Temple. On l'aperçoit -du moins je suppose que c'est lui- lorsque Montant se fait engloutir. Il y a des hiéroglyphes sur les murs. Les Autres sont cachés là-dedans ou ils sont ailleurs ? Et puis qu'est-ce que ce Temple referme ? "Juste" la roue ou autre chose d'encore plus énorme ? Oui, encore beaucoup de questions excitantes se posent et ce malgré les nombreuses réponses apportées ces derniers temps ...
// Bilan // Dommage que la forme pêche un peu parfois -ce qui empêche d'être totalement pris par l'action- car pour bien des raisons, le fond est passionnant. Hormis le 2ème épisode qui était un peu faiblard, pour l'instant, c'est un sans fautes pour la saison 5 !
Ce que j'adore avec Nip/Tuck, c'est que l'imagination des scénaristes est sans borne au niveau des cas médicaux. Quand on croit qu'ils ont tout fait, qu'ils ont traité les histoires les plus trash et sordides qui soient, ils trouvent le moyen de faire pire que la fois précédente ! Y'a-t-il une seule autre série qui ose à ce point ? Non ! C'est pour ça que dans quelques mois, Nip/Tuck va grandement manquer au paysage audiovisuel américain. Et ce n'est pas Californication qui prendra la relève ... Le cas médical du jour est juste énorme, juste inimaginable : un addict de l'auto-fellation (coucou aux visiteurs qui sont arrivés sur le blog en tapant ce mot-clé dans Google : on ne vous jugera pas !) demande à McNamara et Troy de réduire la taille de son pénis -"a Tyrannosaurus prick"- afin de ne plus pouvoir s'auto-sucer (re-coucou) et ainsi mener une vie normale, tant professionnellement que sexuellement. Monsieur est très souple et nous le prouve dès l'intro hilarante de l'épisode. Entre autres joyeusetés, Sean, Linda et la remplaçante de Liz, Teddy Rowe, se prennent en photo tout sourire à coté de l'engin infernal lorsque le patient est endormi sur la table d'opération. Du grand n'importe quoi jouissif en somme ! Et Linda -que l'on entend jamais parler habituellement- nous sort : "Namaste home at night, and play with that thing ? Oh yeah !". J'en ris encore, c'est dire !
Puisque Julia est bel et bien partie, au grand soulagement de tous, il faut trouver une remplaçante temporaire dans le coeur de Sean. Ce sera la nouvelle anesthésiste, Teddy Rowe, interprétée par celle que les fans de Battlestar Galactica connaissent bien : Katee Sackhoff, alias Starbuck. Elle garde ici son coté masculin -tatouage et Harley Davidson- mais avec de beaux cheveux lisses et soyeux, des attitudes de pétasse provocante et un regard gourmand, très gourmand ! Bref, il n'en faut pas plus pour Sean pour tomber dans le panneau. Ca va l'occuper 5 minutes puis Teddy va partir et il va être malheureux. On connaît la chanson mais on ne s'en lasse pas vraiment, bizarrement. C'est-à-dire que le simple fait que Julia ne soit en rien impliquée dans cette intrigue suffit à remplir de bonheur. Ce qui me fait dire que Teddy ne va pas rester longtemps, ce n'est pas seulement parce que l'actrice sera peut-être l'héroïne d'une nouvelle série policière de NBC en préparation, Lost & Found, c'est aussi parce que je vois mal Liz ne pas revenir et parce que ses rapports avec Christian sont déjà tendus. Et même s'il la saute -ce qui ne serait pas étonnant- ça ne changera rien.
Le cas Raj a été passé sous silence -vraiment dommage- pour se concentrer sur celui de Kimber. Elle s'est mise dans la tête de faire entrer la petite Jenna, 18 mois, dans une agence de modèles enfants. Mais pour cela, il faut lui gonfler les lèvres. Elles sont trop minces et ce n'est pas ce qui plaît sur le marché publicitaire. Ca paraît assez surréaliste mais je crois qu'au contraire, c'est devenu une réalité à Los Angeles. Bientôt on liposucera les bébés avant leur naissance ! Si Christian est furieusement contre à la base, il finira par céder et ça ne nous étonne guère. Typique ! Tout cela n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de pointer du doigt une pratique barbare et justifier la présence de Kelly Carlson dans le casting régulier de la série. C'est déjà pas si mal. Pour finir, Aiden Stone, l'acolyte de Sean dans Hearts'n'Scalpel, a fait son retour. Il veut transformer l'histoire de Sean et Colleen en un téléfilm, en arrangeant la réalité des faits à sa sauce, forcément. Ca donne des scènes plutôt drôles avec en prime une apparition de Morgan Fairchild dans le rôle de Colleen !
J'ai beau essayé, je n'y arrive pas aussi bien que lui !
// Bilan //Nip/Tuck arrive encore à nous étonner avec des histoires toujours plus farfelues les unes que les autres ! C'est un pur plaisir coupable et tant pis si le tout est bancal quand on y regarde de plus près.
La scène d'ouverture de l'épisode valait à elle seule le coup d'oeil ! Et pour une fois, aucun téléphone n'était impliqué. Juste Sarah qui se moque de sa mère et qui nous fait bien rire. Une des grandes qualités de Brothers & Sisters, on ne le dira jamais assez, ce sont ces répliques qui fusent et cette alchimie parfaite entre les acteurs. Et ce qui est très fort en plus, c'est qu'à chaque fois qu'un nouvel acteur est introduit, il entre dans la famille de la série comme son personnage entre chez les Walker : parfaitement. Je pense en particulier à Henry, le petit-ami de Saul dont on entend parler depuis des lustres, qui a désormais un visage et qui fait la rencontre de tout le monde lors de la baby shower de Kitty. Son introduction se fait en douceur, naturellement, c'est agréable de voir la mine réjouïe de tout le monde, notamment celle de Saul. Un autre qui s'est fondu dans le paysage avec brio, c'est Roger. Son duo avec Nora fonctionne toujours à merveille mais je suis un peu déçu de voir que leur relation n'ira a priori pas plus loin. Sauf si Nora craque. Et malgré tous ses principes à la con très old-fashioned, quoiqu'elle en dise, je sens qu'elle va finir par craquer. Ce n'est pas possible autrement. Elle nous a offert deux passages absolument irrésistibles : celui du "I'm The Other Woman ! I'm Holly Harper !" et celui avec Holly justement, à la fin de l'épisode, qui ne se justifie pas vraiment scénaristiquement mais qui vaut son pesant d'or, comme toutes les rencontres au sommet entre les deux femmes. Ce qui est très fort, c'est que Nora se confie à Holly presque comme à une meilleure amie, sans même s'en rendre compte.
Le cas Tommy n'a pas fini de faire parler et l'issue sera forcément fatale pour lui. Je rêvais de sa mort depuis longtemps, je doute qu'on en arrive là. Mais un passage en prison me paraît plus que probable. Le plus triste c'est pour Julia qui risque de vouloir rentrer chez ses parents et que l'on ne verra donc plus. Elle a beau ne jamais servir à rien, ben elle fait parti du décor et elle manquera un peu. Puis Sarah Jane Morris a tellement de potentiel ... C'est du beau gâchis. Enfin, on va pas revenir là-dessus éternellement. Ce qui est le plus intéressant pour l'heure, c'est que la fraude de Tommy ne va pas avoir des répercussions uniquement sur lui mais certainement aussi sur d'autres personnages, voire la famille entière. On sait déjà que Rebecca et Justin jouent leur histoire d'amour. Elle a compris les manigances de Tommy mais quand elle en parle à Justin, il se range évidemment du coté de sa famille. Peut-on lui en vouloir ? C'est une réaction humaine. Il est suffisamment intelligent pour se rendre vite compte de sa bêtise. Le pire qui pourrait arriver, c'est qu'il tombe dans les bras de Chelsea pendant l'absence de Rebecca, partie retrouver son père à New York. Chose très inattendue d'ailleurs, on ne voit pas bien ce que cette histoire vient faire là-dedans. Content de revoir Ken Olin néanmoins.
En marge de cette catastrophe à venir, une autre fait son bout de chemin : la séparation future de Kitty et Robert. Ca fait un moment que je la pressens et je crois que ça ne fait que s'accentuer d'épisodes en épisodes. Robert n'a toujours pas l'air si chaud que ça à l'idée d'avoir prochainement un nouvel enfant à charge, au contraire de Kitty qui est angoissée mais heureuse. Elle se permet même de refuser le job de ses rêves pour s'occuper du bébé et rien que du bébé. Et un peu de Robert aussi. Enfin jusqu'à ce qu'il lui avoue ce que nous savons depuis quelques temps : Robert va briguer le poste de gouverneur de Californie ! Bad timing. Il ne mettra jamais sa carrière entre parenthèse, que ce soit pour Kitty ou un enfant. Pour le moment, la réaction de Kitty est presque décevante. Elle n'a pas l'air si surprise. Je m'attendais à une grand engueulade. Mais ça viendra sans doute. Et puis Kitty risque d'en vouloir à Kevin aussi qui était au courant mais qui ne lui a rien dit. Le ton devrait donc sérieusement monter dans le prochain épisode ... Et puis même s'il n'y a pas grand chose à dire pour le moment car il s'agit du cliff' : Ryan, le fameux, contacte Nora, il aimerait la rencontrer. Ah ça fait bizarre ! On a tellement entendu parler de lui, on l'a tellement craint à un moment donné la saison dernière. Il est là, il existe, il a un visage et une histoire à nous raconter. J'espère qu'elle sera passionnante et qu'il intégrera la troupe aussi bien que Rebecca il y a deux ans. Du premier coup d'oeil, je dirai que c'est un garçon bien torturé voire borderline ...
// Bilan // La recette est imuable : un bon casting, de bonnes intrigues et de bons dialogues, ça donne toujours une bonne série. Plus la saison 3 avance, plus je l'aime. Cette saison. Et cette série.
Mama Spent Money When She Had None // 13 7oo ooo tlsp.
Pourquoi les audiences de Desperate Housewives ne remontent plus ? Cet épisode est la parfaite réponse ! On multiplie les storylines anodines, qui découlent toutes plus ou moins de ce fameux bond de 5 ans. Comment accrocher alors les télespectarteurs ? Puis on se sent obligé de nous rabâcher sans arrêt que unetelle a drôlement changé en 5 ans ! Sauf que c'est faux. Par exemple, lorsque Lynette et Bree se disputent, la première jette à la figure de l'autre un terrible : "Il y a 5 ans, tu n'aurais jamais réagi comme ça". Mais quelle connerie ! Bien-sûr qu'elle aurait fait la même chose il y a 5 ans. Elle a toujours aimé fourrer son nez dans ce qui ne l'a regardé pas. En plus, pour le coup, ça la regarde un tout petit peu. Elle a quand même mis pas mal d'argent dans le resto des Scavo. Dès le départ, on sent qu'il va y avoir embrouille et ça ne rate pas. Le fait que ce soit prévisible n'est pas tellement un problème tant que ça donne un truc drôle et prenant. Mais ce n'est pas le cas. En plus, comme il n'y a pas réconciliation à la fin de l'épisode, on est sûr d'en bouffer au prochain ! Ceci dit, c'était peut-être la meilleure intrigue de l'épisode donc ...
Gabrielle nous a rejoué, pour la énième fois de la saison, le rôle de la femme qui a changé, évolué, mûri. Cette évolution est la bienvenue et elle était plutôt bien gérée dans les précédents épisodes mais c'est bon, on a compris. Il faudrait peut-être pensé à passer à autre chose. Tout un épisode sur "Je n'arrive pas à rentrer dans ma robe, vite, il faut que je fasse de l'exercice !", c'est limite. Et puis vive le foutage de gueule ! Comment les télespectatrices pourraient s'identifier à ça ? Gabrielle se plaint d'être trop grosse, allons bons ! Vous avez vu Eva Longoria ? On se contente de lui mettre un jogging et de lui couper les cheveux et on est censé la trouver moche et mal foutue ? La bonne blague ! Quand je repense aux déclarations de Marc Cherry qui disait qu'Eva Longoria avait accepté avec joie l'idée que son personnage soit enlaidi à l'écran ... Elle est toujours aussi belle. Elle est juste un peu moins maquillée, un peu moins coiffée et mal fagotée. La partie boot camp était ridicule, exagérée, déjà vue ailleurs. Même le punch d'Eva Longoria et Nicolette Sheridan ne suffisaient pas.
Susan n'a pas changé ! Elle est toujours aussi lourde. Elle veut à tous prix faire entrer MJ dans une école prestigieuse de Fairview mais quand elle voit le prix que cela va lui coûter, elle déchante. Alors elle en veut à Mike parce qu'il ne gagne pas assez d'argent. Elle, elle ne fout jamais rien mais c'est pas grave, c'est toujours la faute des autres. Alors quand elle découvre que Mike a offert un collier de perles à Katherine, elle voit rouge et elle nous fait son cinéma habituel, on ne peut plus lassant. Au final, elle passe encore pour une conne mais elle essaye de se racheter une conduite en prenant un job dans la future école de MJ. De nouvelles gaffes sont donc en prévision. Pour le coup, ça peut-être sympa de la faire sortir de son contexte habituel. On la voit rarement en dehors de Wisteria Lane (ou de l'hosto).
Le cas Dave semble ré-intéresser les scénaristes. On est encore loin du dénouement mais les suspicions sur son cas sont de plus en plus nombreuses car Bob sait que c'est lui qui a vendu Porter à la police et il s'empresse de le raconter à Lee, qui s'empresse de le dire à Tom. Tom sort ses gros poings et comprends vite qu'on ne rigole pas avec Dave. Cet homme est effrayant. Enfin il est censé l'être mais on ne marche plus vraiment. A part devenir tout rouge et faire les gros yeux, c'est assez limité. On attend toujours qu'il passe à une phase plus directe de son plan d'approche. Il est de plus en plus bizarre avec Edie, qui ne se doute toujours de rien. L'avantage dans tout ça, c'est que ça n'est pas prévisible. On ne sait pas bien à quoi s'attendre pour les prochains épisodes, hormis sa probable mort. Mais dans le season finale hein ! Les voisins homo ont servi à quelque chose, c'est la bonne nouvelle du jour !
// Bilan // Difficile de faire moins consistant que cet épisode. Tout est déjà vu et sans surprises. Le 100ème épisode était donc bien une parenthèse enchantée ... La crise vue par les résidentes de Wisteria Lane, c'est quand même un sacré foutage de gueule ! (On cherche encore la satire sociale des premières saisons).
"Foreveeeer Young ... I Want To Be ... Foreeeever Young (...)" Voilà un classique qu'aucune série ne nous épargne. Quand il s'agit de parler du temps qui passe, de l'adolescence qui s'enfuit, cette chanson arrive sans crier gare et on se prend de nostalgie à chaque fois. Terminer l'épisode sur cette magnifique scène entre Sarah et Ben était une belle idée. La mise en scène, grâce au soleil qui se couche, est superbe. Et puis l'aveu de Sarah à son frère est forcément touchant. Elle est enceinte, elle voulait lui dire, mais elle ne veut pas en parler davantage. Ce n'était pas le seule scène belle et marquante de l'épisode. Lorsque Margene essaye par tous les moyens d'ôter de sa vue ce qu'il reste de sa mère, dont elle vient tout juste d'apprendre la mort, c'est également très émouvant. Là aussi, la jolie musique aide mais c'est surtout la mise en scène et les expressions de l'actrice -Ginnifer Goodwin- qui font tout le travail. Peut-être que les sentiments de Margene envers sa mère auraient mérité d'être davantage appronfondis, et ce sera peut-être le cas plus tard, mais cette scène se suffit presque à elle-même. Celle où toute la famille se réunit pour dire un dernier adieu à cette femme qu'ils connaissent finalement si peu est importante aussi. Et Amanda Seyfried nous offre un joli moment musical de sa douce voix ...
Dans un autre style, plus brut, Loïs a bien l'intention de tuer son cher mari. Dès le départ, on sent bien qu'elle n'ira pas jusqu'au bout, et c'est un peu dommage. Mais si le téléphone n'avait pas sonné à ce moment fatidique, serait-elle allée jusqu'au bout ? Je le crois. Frank a eu chaud. Elle le retient toujours prisonnier pour le moment ceci dit. Grace Zabriskie est une putain d'actrice tout de même. Elle a le don pour rendre chacune de ses scènes très intenses. Elle habite son personnage à merveille. Elle fait peur et elle touche en même temps. Lorsqu'elle fond en larmes, on découvre une autre Loïs, peut-être la vraie. Je ne sais pas qui est exactement cette Maggie. En a-t-on entendu parler auparavant ? Les deux premières saisons sont loin ... Si j'ai bien compris, c'est soit une sister wife de Loïs, soit une de ses filles. Toujours est-il qu'elle s'est suicidée à cause de Roman Grant. Wanda a bien failli en faire autant même si ce n'est pas directement à cause de Roman mais par dommage collatéral. Le personnage de Kathy a enfin pris de l'ampleur grâce à son secret. Un secret qui pourrait bien être fatal à Roman. Nicky commence enfin à se rendre compte du mal que peut représenter son père. Ne nous amène-t-on pas doucement vers un retournement de situation qui consisterait à la faire témoigner contre son père ?
Débarrassée de son cancer, il fallait bien trouver quelque chose à faire à Barb. Ce sera donc le retour de sa soeur qui s'est lancée dans une chasse contre les jeux d'argent, ça tombe à point donné quand Bill se lance dans dans le business des casinos ! Pour l'instant, ça n'a pas grand intérêt. A part peut-être celui de voir Ellen Burstyn. Bill a d'autres problèmes : Ana l'a trompé. Juste un one-night stand. Bizarrement, Barb la supporte et Bill finit par lui pardonner. Je la sens de moins en moins Ana ...
// Bilan // Une excellente mise en scène et beaucoup de musique, voilà deux ingrédients qui rendent cet épisode de Big Love assez singulier. On ne s'ennuie toujours pas le moins du monde. Quelle série et quels acteurs !