03 septembre 2012

The Mindy Project [Pilot]

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Pilot // Diffusé le 25 septembre

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What About ?

 Mindy Lahiri, une femme médecin trentenaire, gaffeuse, impatiente et désespérément romantique, estime que le moment est venu pour elle de prendre de bonnes résolutions afin que la chance puisse enfin lui sourire en amour et dans tous les autres domaines. Elle a l'intention d'être plus ponctuelle et moins dépensière, de lire plus de livres et de perdre du poids ! En devenant parfaite, elle espère tout naturellement rencontrer enfin son homme parfait...

Who's Who ?

 Comédie single-camera créée et produite par Mindy Kaling (The Office)Avec Mindy KalingChris Messina (Damages, Six Feet Under), Anna Camp (True Blood, The Good Wife, La Couleur des Sentiments), Ed Weeks, Stephen Toblowsky, Bill HaderZoë JarmanDana DeLorenzo... Avec les participations de Ed Helms (The Office) et Richard Schiff.

What's More ?

La série a d'abord été développée pour NBC, qui n'en a pas voulu. On verra en fin de saison si la chaîne mal en point a fait (encore) une erreur ou non...

Après avoir annoncé lors des upfronts que le titre de la série était It's Messy, la Fox s'est ravisée quelques heures plus tard et l'a renommée The Mindy Project.

So What ?

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    Avant l'annonce de ce projet il y a quelques mois, Mindy Kaling était pour moi une illustre inconnue, n'ayant jamais mis un pied dans The Office (ce dont je ne suis pas nécessairement fier mais ce n'est pas le sujet). Apparemment scénariste de talent et actrice "scene stealer", elle m'intriguait donc forcément. Et puis après l'arrivée triomphante cette année à la télévision d'une autre femme aux talents multiples et au physique ingrat, j'ai nommé l'excellente Whitney Cummings Lena Dunham, j'espérais avoir affaire à une contemporaine capable d'autant d'humour et de dérision. Il est bien évidemment inutile de comparer The Mindy Project à Girls, même si l'on peut trouver quelques similitudes dans le propos en cherchant bien. La comédie de la Fox s'adresse à un public plus large et Mindy Kaling l'assume parfaitement, tout en se permettant quelques écarts bienvenus. Plutôt que de citer à titre d'exemple une réplique un peu limite -car il y en a quelques-unes et elles sont bonnes- je préfère évoquer cette scène où l'héroïne de la série se retrouve nez à nez au fond d'une piscine avec une Barbie qui parle. C'est étrange mais pas ridicule et ça définit bien ce pilote !

   Cette Mindy est tout à charmante, amusante et le fait qu'elle soit bien en chair et pas particulièrement jolie, sans parler de sa couleur de peau habituellement réservée aux seconds voire troisièmes rôles voire même figurants, ne la rend que plus rafraîchissante et crédible. Non parce que Zooey Deschanel qui jouait à la fille pas super mignonne dans le pilote de New Girl, c'était justement pas crédible. Là au moins, on sait que Mindy Kaling ne se transformera pas en canon de beauté en cours de route. C'est impossible -Extreme Makeover n'existe plus- et c'est rassurant car dans la vie, ça n'arrive jamais. Et la vie, souvent, c'est pas comme au cinéma ou à la télé. Et c'est ce qu'est en train de comprendre notre héroïne alors qu'elle a été élevée aux comédies romantiques et qu'elle s'est prise tour à tour pour Meg Ryan, Julia Roberts, Sandra Bullock ou Katherine Heigl. Elle est bien évidemment toujours à la recherche de son Hugh Grant mais, pour l'heure, il s'agit surtout de nous montrer ses échecs amoureux successifs et c'est plutôt une partie de plaisir pour nous. Le mariage de son ex qu'elle perturbe bien comme il faut, c'est fun. Son date avec un personnage joué par l'un des anciens partenaires de Kaling dans The Office, c'est fun aussi. Surtout le passage juste avant, dans le taxi, où elle nous délivre un monologue percutant que même les bandes-annonces n'ont pas réussi à dénaturer.

   Ce qui l'est un peu moins, c'est la partie "vie de bureau" avec ses deux collègues tout à fait repoussants. Il y a Jeremy, l'anglais imbu de sa personne avec qui elle couche occasionnellement mais qui ne lui apporte rien de plus, et Danny, l'américain imbu de sa personne lui aussi -puisque tous les médecins le sont apparemment- avec qui elle couchera forcément un jour même si, pour le moment, leur relation est basée sur la compétition et l'humiliation. Dans les deux cas, je ne vois rien de bien prometteur et je ne trouve pas les interprètes à la hauteur. On sait que Chris Messina a beaucoup de talent mais la comédie n'est clairement pas son terrain de jeu de prédilection. J'ai le sentiment de toute façon que l'auteur a passé tellement de temps à peaufiner son personnage à elle qu'elle en a oublié d'en faire autant pour ses acolytes. Même sanction pour sa meilleure amie jouée par Anna Camp, que j'aime beaucoup au demeurant : on la voit très peu et elle n'occasionne aucun rire, aucun sourire même, car elle n'existe pas vraiment. Dans les épisodes suivants, on s'attend à ce que son allure de femme au foyer parfaite soit troquée contre une vraie personnalité et pourquoi pas une bonne dose d'excentricité. Cela me semble primordial... 

   The Mindy Project, comme son héroïne, est un work-in-progress. La marge de progression est importante. En l'état, c'est une comédie sympathique et rythmée mais je suis sûr que Mindy Kaling peut mieux faire !

What Chance ?

 Tout porte à croire qu'étant donné la compatibilité avec New Girl, The Mindy Project fera des scores équivalents. Oui mais sur la fin de la saison 1, les audiences de New Girl devenaient embarrassantes. Des futures performances de New Girl dépendra donc celles de la série. Mais il n'y a pas trop de soucis à se faire, a priori...

How ?



30 mai 2012

New Girl [Saison 1]

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Saison 1, 24 épisodes // 6 500 000 tlsp.

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   La New Girl m'en aura fait baver cette année : elle ne m'avait pas tellement convaincu lors de la diffusion de son pilote mou du genou (Lire la critique) mais, vu le succès qui semblait l'attendre, je me sentais le devoir de poursuivre l'aventure pour au moins deux ou trois épisodes supplémentaires avant de me prononcer définitivement sur son sort dans ma "To Watch List". Ceux-ci ne m'ont pas vraiment plu non plus, mais la FOX s'est mise à annoncer quelques noms de guest-stars alléchantes comme la sublime Katie Cassidy, la symathique Lake Bell ou encore la rigolote Lizzy Caplan. La curiosité était trop forte : j'ai persévéré... et j'ai souffert. Et visiblement, je n'étais pas le seul puisque le public a déserté peu à peu l'appartement de Jess et de ses coloc' déjantés. Des 10,3 millions de curieux devant le premier épisode, il n'en restait plus que 5,6 lors du final (et la série est régulièrement passée sous la barre des 5 millions). Alors, malgré ce que peuvent en dire les réseaux sociaux -beaucoup de bien dans l'ensemble- je me vois dans l'obligation de dire beaucoup de mal de New Girl de mon coté. Vous ne pourrez pas me rétorquer le classique : "Non mais ça s'améliore après, tu verras..." Car j'ai vu. Tout vu. Et je ne peux plus encadrer Zooey Deschanel, ni la voir en peinture maintenant, alors que je l'adorais...

   Jess Day est sans conteste l'un des personnages les plus atypiques de la télévision. Sa supposée naïveté, son sens inné de l'étrangeté et son optimisme quasi-surréaliste la rendent unique en son genre. J'aurais vraiment aimé l'aimer, d'autant qu'à la base, je la trouvais fraîche et amusante. Elle me plaisait. Pourtant, petit à petit, j'ai commencé à trouver ses réactions démuserées ou incohérentes de moins en moins mignonnes et de moins en moins drôles. De temps en temps, j'ai même eu envie de lui donner une bonne petite claque, histoire de lui remettre les idées en place. Puis je suis passé par le stade de l'irritation extrême en milieu de saison jusqu'au désintérêt le plus total sur les derniers épisodes. Elle ne m'énerve plus aujourd'hui. Elle ne m'amuse plus non plus, ou rarement. En gros, si je devais continuer la série -ce qui me pose un véritable cas de conscience je vous l'avoue- ce ne serait certainement pas pour elle ! Mais sachez quand même que dans les choses que j'ai bien aimé la concernant, il y a eu son histoire avec Paul. Zooey Deschanel et Justin Long vont si bien ensemble qu'on ne pouvait que craquer. En faire le pendant masculin de Jess était une excellente idée, car l'acteur maîtrise à merveille lui aussi le "quirky" et le "awkward". Ils faisaient une belle paire. Si belle d'ailleurs que les scénaristes ont dû commencer à paniquer : mince, leur héroïne avait déjà trouvé sa parfaite moitié après six épisodes ! Alors il a fallu leur inventer des complications ridicules, les amenant jusqu'à la rupture. Puis Jess a passé la saison à enchaîner les conquètes, toutes plus inintéressantes les unes que les autres. A la limite, l'idiot qu'elle s'est coltinée lors de la St Valentin et joué par un Ryan Kwanten tout droit sorti de True Blood m'a fait rire un peu. Le pire à mon sens a été Russell, incarné par Dermort Mulroney. Je ne voudrais pas remettre en cause les talents de l'acteur en matière de comédie, mais avouons tout de même qu'ils sont limités (pour ne pas dire inexistants). Jess et Russell, c'était d'un ennui mortel et je crois que c'est quand elle était à ses cotés que j'ai le plus détesté Jess de toute la saison. Elle était lourde, nulle, encombrante. Seule la venue de Jeanne Tripplehorn (que j'adore) a permis d'apporter un semblant d'intérêt à l'intrigue. Mais le fond du problème, de toute façon, c'est qu'il est trop évident depuis le tout premier épisode que l'on veut nous faire espérer un couple Jess/Nick, dans l'optique de les faire devenir les nouveaux Ross et Rachel. Ce chemin-là, on l'a trop emprunté. Et puis de toute façon, je ne trouve pas d'alchimie incroyable entre Zooey et Jack M. Johnson. Eux aussi, quand ils se tournent autour, ils m'ennuient. Et quand ils s'engueulent -ce qui arrive au moins une fois par épisode- j'ai juste envie d'appuyer sur avance-rapide. Il est essentiel, pour pouvoir pleinement apprécier New Girl, de croire en ce couple, je crois...

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   Vous avez remarqué vous aussi que la Jess "timide" et pas très femme des débuts s'est transformée au fur et à mesure en une petite bombe sexy ? Cela m'a beaucoup dérangé, je dois dire. Comme si on nous avait un peu trop vite trahis (car on savait pertinemment que c'est ce vers quoi on se dirigeait à terme). Puisque Zooey est toute jolie, puisque n'importe quelle frippe lui va à ravir, les stylistes, coiffeurs et maquilleurs de la série se sont faits une joie de s'amuser avec leur nouvelle poupée. C'était un peu trop flagrant parfois, renforçant l'aspect vraiment pas naturel de la série, de ses personnages à ses histoires. Winston reste pour moi un mystère après 23 épisodes de présence : qui est-il ? A quel moment faut-il rire quand il intervient ? Il me faut d'urgence un mode d'emploi, un "Petit Winston illustré". Sa relation avec Shelby ne m'a pas passionné non plus. A croire que tous les couples de la série sont maudits. Elle est aussi peu drôle que lui. En cela, ils s'accordent bien. Je pense que les scénaristes s'en sont bien rendus compte remarque, ils leur ont tellement peu souvent donner l'occasion de briller d'une manière ou d'une autre... Je ne sais pas si Coach, le colocataire incarné par Damon Wayans Jr. dans le pilote , aurait été plus drôle sur la longueur, mas je l'ai souvent regretté. Nick, je l'ai déjà un peu évoqué, mais je peux en reparler encore : il m'insupporte, je ne le trouve pas attachant une seule seconde, il passe son temps à se plaindre, à grogner, à végéter. Il ne m'intéresse pas et je ne vois pas ce que Jess, inconsicememnt, peut lui trouver. Son histoire avec son ex a permis parfois quelques passages réussis mais, dans l'ensemble, rien de positif ne me vient à son sujet... Ah si, j'aime bien quand il danse !

   Schmidt est sans doute le plus grand mystère de la série pour moi : je l'avais détesté dans le pilote, mais vraiment vraiment, et au bout du compte, c'est le personnage que je préfère, et de loin ! Son coté loser me fait énormément rire, parce que son originalité à lui c'est qu'il est le seul à ne pas se rendre compte qu'il est un loser ! Il vit constamment dans le déni ! Il se croit attirant, voire même irrésistible, alors que la plupart de ses postures et de ses tentatives de drague sont affligeantes. La pitié qu'il pouvait inspirer au départ s'est transformée en force. Son acharnement pour obtenir les faveurs de Cece, la meilleure amie mannequin de Jess, est devenu le fil rouge le plus attrayant de la série, si bien que j'ai applaudi quand il a enfin atteint son but. Lorsqu'ils sont devenus un couple -enfin plus ou moins- ils auraient pu devenir ennuyeux comme leurs compagnons mais c'est tout le contraire qui est arrivé : ils sont devenus encore plus drôles ! Et, au passage, le personnage de Cece s'est trouvé une raison d'exister car, jusqu'alors, elle était de trop et les auteurs galéraient comme pas permis pour l'intégrer au scénario. Schmidt est la meilleure chose qui pouvait lui arriver ! Du coup, si je devais regarder la saison 2, ce serait entièrement pour eux ! Et je ne sais pas si c'est bien raisonnable...

   Au cours de la saison, quelques épisodes ont quand même retenu mon attention comme The Landlord, lorsque Jess fait la rencontre du propriétaire de l'appartement. Celui-ci m'a vraiment fait rire. Ou bien Kids, ou le bras de fer entre Jess et la fille -en chaleur- de Russell. Bad In Bed, dans lequel Jess demande des conseils sexuels aux garçons avant de passer à l'acte avec Paul. Naked, dans le même genre, était pas mal non plus : Jess voit accidentellement le pénis de Nick, ce qui la traumatise au plus haut point tandis que Schmidt est jaloux comme un pou de ne pas avoir eu ce privilège après tant d'années d'amitié. Je dois reconnaître aussi que la réalisation de la série est efficace. On y voit un Los Angeles un peu différent comparé aux comédies habituelles. Beaucoup de décors naturels sont utilisés, notamment dans le dernier épisode avec une virée dans le désert. C'est un atout indéniable même si ce n'est pas ça qui fait rester. Les scènes d'émotion ont souvent peiné à me convaincre, sans doute à cause de la distance énorme qui me sépare des héros. Toutefois, j'apprécie ces moments où New Girl devient plus tendre et favorise une certaine vision fantasmée de l'amitié. C'est quelque chose que beaucoup de sitcoms classiques n'arrivent jamais à faire entre deux bonnes vannes. Comme New Girl n'en pas beaucoup, de bonnes vannes, la transition vers les moments émotion est facilitée ! Je peux bien lui reconnaître ça...

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 // Bilan // Quand j'entends parler de New Girl, les mots "frais", "moderne", "décalé" et "charmant" reviennent toujours dans la conversation, à tort ou à raison, mais jamais les termes "hilarant" ou "original" et pour cause : la comédie de la FOX n'a rien inventé et elle attendrit bien plus qu'elle ne fait rire. Je ne parviens pas à m'en contenter, malgré toute ma bonne volonté. Dans ce format-là, ce que j'attends, c'est de la vivacité, de l'humour, de l'irrévérencieux, un peu de fond aussi si possible et tout cela, à mon sens, lui fait défaut. Et puis franchement, New Girl, sans Zooey Deschanel, ça ne vaudrait pas un clou !

07 septembre 2011

New Girl [Pilot]

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Pilot // 10 220 000 tlsp.

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What About ?

Jess Day, une jeune femme naïve et étrange, est malheureuse en amour depuis que son petit ami l'a trompée puis quittée. Elle s'installe alors en colocation avec trois garçons un peu attardés. Parviendront-ils à lui redonner le sourire ?

Who's Who ?

Créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanel (500 Jours Ensemble, Weeds, GiganticMax Greenfield (Veronica Mars, Greek, Ugly Betty)Jake M. Johnson (Sex Friends), Lamorne Morris, Hannah Simone...

So What ?

   Annoncée comme "la meilleure nouvelle comédie de la saison" par de nombreux journalistes américains, présentée par la FOX comme "le pilote de sitcom de la chaîne ayant obtenu le plus fort taux de satisfaction auprès du public test depuis de nombreuses annnées" et dotée d'un trailer très efficace et rythmé, New Girl entame sa première (et dernière ?) rentrée avec une réputation qui doit faire pâlir bon nombre de ses concurrentes ! Et pourtant, sa position n'est pas tant à envier que cela. Je pense que beaucoup de téléspectateurs impatients  comme moi vont être déçus du résultat. Ce pilote méritait-il autant de louanges ? Je ne pense vraiment pas. Ou alors toutes les autres comédies lancées cette saison sont abominables...

   A la vue de la bande-annonce, j'étais persuadé que Zooey Deschanel allait en faire des caisses et m'agacer au bout de seulement quelques minutes. C'est, en quelques sortes, l'inverse qui s'est produit : j'ai trouvé sa prestation mollassonne, sa voix à peine audible et son personnage... très fouilli. Certes, elle nous est présentée alors qu'elle est en plein "emotional mess", ce qui peut expliquer ses soudaines sautes d'humeur, mais elle n'en est pas moins incohérente. J'ai eu l'impression, à chaque scène, de découvrir une Jess différente, qu n'avait rien à voir avec la précédente. Elle est tour à tour une jeune femme peu sûre d'elle qui se cache derrière ses grosses lunettes pour pleurer, puis une chanteuse ratée qui commente en chanson les moments les plus insignifiants de son quotidien, pourquoi pas en esquissant des pas de danse ridicules, ou encore une sage qui sait tout sur les femmes et qui peut ainsi conseiller ses colocataires maladroits. Cependant, elle peut se vanter de ne ressembler à aucune autre célibataire à la recherche de l'amour de la télévision. Si certaines de ses mimiques sont amusantes, ses répliques sont extrêmement pauvres. Comme si la créatrice avait absolument tout miser sur sa star et avait oublié de lui donner des choses à dire, et à faire. Zooey Deschanel est douée et charmante mais elle n'a certainement pas obtenu ici le rôle de sa vie !

   Que dire des nouveaux hommes de sa vie ? Voyons voir... Le premier, Nick, est probablement celui avec qui Jess vivra, tôt ou tard, une relation amoureuse. Il n'est pas idiot, il a les pieds sur Terre, c'est donc naturellement le plus attachant des trois. Schmidt est... stupide ? Sans intérêt ? Lourd ? Oui, un peu tout ça. Et l'acteur choisi ne m'inspire pas confiance. Ses précédentes prestation n'étaient déjà pas terribles... Et puis il y a Coach, qui passe son temps à gueuler sur tout le monde. J'aime bien Damon Wayans Jr. mais je crois que je le préfère largement dans Happy Endings ! Grâce à ses engagements sur la comédie d'ABC, il sera donc "remplacé" dès le second épisode par un autre acteur (noir aussi pour les quotas) mais dans un nouveau rôle. On peut le voir comme une chance pour la série de s'améliorer ne serait-ce qu'un tout petit peu... 

   En jonglant avec les réfèrences pop-culturelles (Le Seigneur des Anneaux, l'overdose de Dirty Dancing, la chanson "One Of Us" de Joan Osborne...), New Girl cherche la modernité là où elle ne raconte finalement qu'une histoire vieille comme le cinéma : une jeune fille plus intelligente que la moyenne apprend à des garçons plus idiots que la moyenne ce que veulent les femmes, tandis qu'eux se chargent de la dévergonder. En attendant que le casting parvienne à trouver une alchimie, les acteurs enchaînent les bides alors qu'on attend, curieusement, que les rires enregistrés du public ne se déclenchent. Sauf qu'il s'agit d'une single-camera et non d'une multi-camera et cela en devient presque problèmatique. Je ne pensais pas dire cela un jour... On ne peut décemment pas détester cette New Girl, mais l'essayer, pour le moment, ce n'est pas l'adopter.

What Chance ?

    Coincée entre Glee et Raising Hope, New Girl devrait, au moins pour son lancement, séduire. Ensuite, je pense que ça va vite se tasser, à moins qu'elle ne s'améliore. Ses scores sur les 18/49 ans devraient pouvoir la sauver et lui permettre d'obtenir au moins une saison complète. De toutes les nouvelles comédies de la FOX, c'est en tous cas la seule qui a vraiment une chance de s'en sortir. Le public plus âgé sera trop occupé à suivre les affaires du NCIS: Los Angeles et les tangos de Dancing With The Stars, par contre. Il n'est de toute façon clairement pas visé !

How ?

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22 juin 2011

[Saison 2011/2012 - Comédies] 3- The New Girl

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 What ?

Une jeune femme malheureuse en amour s'installe en colocation avec trois garçons un peu attardés à New York après une rupture difficile...

Who ?

Créée par Elizabeth Meriwether (Sex Friends). Avec Zooey Deschanel, Max Greenfield, Jake M. Johnson...

Where ?

FOX.

When ?

Le mardi à 21h après Glee et avant Raising Hope.

Why ?

Parce que Zooey Deschanel est "super cute". Parce que les critiques américains s'accordent à dire que c'est l'un des meilleurs pilotes, si ce n'est le meilleur, de la saison prochaine en matière de comédies. Parce qu'on a besoin de nouveaux "Friends" attachants et que l'année dernière, toutes les tentatives du genre ont échoué à divers degrés. Parce que la bande-annonce est super efficace (même si, du coup, on a déjà tout vu).

Why Not ?

Parce que Damon Wayans Jr. ne fait plus partie de la distribution (étant déjà engagé sur Happy Endings). Je ne l'adore pas mais il avait l'air vraiment bon selon les premières images. Parce que les mimiques de l'héroïne pourraient vite lasser (et gonfler). Parce que comme un air de déjà vu flotte lourdement: Big Bang Theory, vous connaissez ?

How ?

What About You ?

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05 février 2010

Tueurs En Séries [Episode du (5 Février 2010]

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Au programme cette semaine : Sur le tournage de Fais pas ci fais pas ça Saison 3, des news de V, Zooey Deschanel groupie pour HBO, un petit déj' Dexter à la française...

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