31 janvier 2010

Dollhouse [2x 13 - Series Finale]

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Epitaph Two : Return (Series Finale) // 2 18o ooo tlsp.

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   Je me souviens encore de l'époque où Dollhouse figurait parmi les projets les plus attendus de la rentrée 2008. On avait d'abord appris que son lancement était repoussé à la mi-saison, puis la FOX avait annoncé une diffusion le vendredi soir alors qu'elle devait au départ la proposer en duo avec 24. Le premier pilote n'avait pas plu à la chaîne qui en avait commandé un autre (finalement encore moins bon que le premier)... Dollhouse était maudite depuis le départ et, au fond, ce n'est pas très étonnant. Joss Whedon n'aurait jamais dû la proposer à un grand network. Elle aurait pu marcher sur une chaîne comme SyFy et tracer sa route sans toute cette pression. Au lieu de ça, la série se termine dans l'indifférence générale sur un score d'audience dans sa moyenne, c'est-à-dire très très basse. C'est d'ailleurs un petit miracle qu'elle ait obtenu une saison 2, qui a permis de rectifier (un peu) le tir.

   Ce Series Finale est donc la suite logique d'Epitaph One, qui concluait la saison 1 sur une note positive qualitativement parlant mais négative scénaristiquement parlant. Un monde dévasté, quelques survivants qui s'entretuent et une dollhouse éteinte : on en était resté là. Peu de choses ont changé quelques jours plus tard mais la petite fille et les deux rouquins ont rejoint nos bons vieux héros pour sauver le monde, rien que ça. Echo est évidemment et comme toujours au centre de l'attention mais ses compères trouvent quand même le moyen de s'exprimer. Je pense notamment à Anthony et Priya qui resteront définitivement les meilleurs personnages de la série, interprétés par les meilleurs (et jusque alors inconnus) acteurs de la série. Leur romance a toujours été l'élément le plus touchant de la série, malgré quelques niaiseries. Ils sont maintenant parents; Anthony est longtemps parti braver le danger puis il est revenu; Priya est devenue une housewife désespérée, tenancière d'auberge pour gentils survivants. Adelle est restée à ses cotés pendant tout ce temps et Topher est devenu fou. Enfin, encore plus fou ! Il m'a d'ailleurs agacé. C'était une caricature du personnage, comme lorsque Anthony avait son empreinte mais sans l'humour. Il a quand même eu droit à une belle fin héroïque. On ne peut pas en dire autant de Ballard, le boulet en chef, qui meurt bêtement au combat, sans un adieu. Certes, il vit encore dans la tête d'Echo... Tu m'en diras tant. Je ne vais pas rentrer dans le détail des intrigues mais c'était globalement bon et la série se termine sur une vraie fin, même s'il est toujours possible de faire une suite. Mais qui en voudrait franchement ? Même Whedon n'en aurait pas envie je crois !            

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// Bilan // Dollhouse, c'est mieux quand ça s'arrête. De la quasi-trentaine d'épisode qu'elle a duré, on peut dire qu'une bonne moitié est à jeter (des loners ennuyeux ou tout juste potables) et que l'autre moitié est bonne, sans être excellente. Toujours ce même défaut récurrent : une Echo trop présente, qui parasite toutes les intrigues et qui empêche une harmonie d'ensemble; une histoire avec un grand potentiel qui n'a jamais su être exploité; et des acteurs pas toujours inspirés, surtout Eliza Dushku et Tahmoh Penikett. Le Series Finale est plutôt bon, la fin est satisfaisante. S'il avait duré deux heures, il aurait sans doute été bien meilleur. Par la force des choses, des tas de raccourcis sont utilisés et la plupart des personnages n'ont pas la conclusion qu'ils méritent. Bien que je ne sois pas expert en la matière, il me semble que Dollhouse est ce que Joss Whedon a fait de moins bien. En espérant qu'il se rattrape un jour...


19 janvier 2010

Dollhouse [2x 12]

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The Hollow Men // 2 1oo ooo tlsp.

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   La fin de l'aventure Dollhouse n'a jamais été aussi proche. Cet avant-dernier chapitre m'a globalement déçu. Il était quasi-uniquement centré sur l'action pure, dans le but bien entendu de sauver le monde, et il a mis de coté certaines réponses à certaines questions qui étaient pourtant essentielles. Par exemple, je trouve que les motivations de Boyd quant à sa grande trahison n'ont pas été suffisamment bien explicitées. J'ai eu l'horrible sensation que les scénaristes ont préféré rester vague afin de ne pas mettre en lumière d'éventuelles incohérences. Je doute vraiment qu'il était prévu depuis le départ que Boyd tienne ce rôle au final... Le fait que le fameux Clyde soit représenté par Whiskey était ingénieux et en même temps assez risqué car le ridicule n'était pas bien loin. Heureusement, ils ne sont pas tombés dedans et l'affrontement final entre Echo et Whiskey était assez réussi, même si les grosses scènes de bagarres ne m'ont jamais passionné, ni dans Dollhouse ni ailleurs. Et puis, contrairement à l'épisode précédent, tous les personnages n'ont pas été si bien utilisés que cela. Adelle est là et glisse quelques répliques bien senties mais pas de quoi sauter au plafond. Mellie et Ballard restent deux beaux boulets et les tentatives de nous émouvoir avec leur histoire ont échoué. C'est sans doute un peu la faute des acteurs, surtout celle de Tahmoh Penikett qui reste insuportable, mais c'est aussi celle des scénaristes, qui n'ont jamais su rendre Ballard intéressant même quand il avait un rôle capital. Et puis un coup il est amoureux de Mellie, un coup son coeur balance plutôt du coté de Echo... Difficile à suivre le monsieur !

   Une fois encore, et peut-être était-ce la dernière, Victor/Anthony et Sierra/Prya ont su tirer leur épingle du jeu même si leur retour était couru d'avance et leur utilisation presque trop facile. Enver Gjokaj nous a encore gratifié d'une imitation de Topher Brink absolument hallucinante ! C'est un vrai tour de force et je crois que c'était encore mieux que la première fois ! Il a dû drôlement s'entraîner. Dichen Lachman a eu moins l'occasion de démontrer toute l'étendue de son talent mais elle en a et c'est pour moi la meilleure révélation de la série avec son compère. Amy Acker, quant à elle, a été la confirmation de la série ! On verra ce qu'elle donnera dans Happy Town mais vu que la série ne fera pas long feu, j'espère que d'autres casteurs penseront à elle. Et metteront par la même occasion Eliza Dushku sur une black-list ! Je ne voudrais pas trop cracher sur elle, je l'ai assez fait, mais j'avoue que je ne comprends toujours pas la fascination de Whedon pour cette actrice plus que moyenne. Un petit mot sur les dernières secondes de l'épisode : je suis partagé quant à leur présence. D'un coté, elles n'auraient pas été là, j'aurai détesté que l'épisode se termine sur cette note si positive, et de l'autre coté, c'était tellement prévisible que ça n'a fait aucun effet. Au-delà de ça, il sous-entend que tout ce qui s'est passé dans cet épisode et dans les précédents n'a servi à rien. C'est un peu énervant même si ça fait partie du jeu...         

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// Bilan // Beaucoup d'action dans cet épisode de Dollhouse qui clôture la partie "présent" de la série, avec tout ce que cela implique de facilités, de raccourcis, de clichés et de bagarres ennuyeuses. La mythologie est mise de coté et je doute que l'on revienne vraiment dessus dans Epitaph Two qui sera diffusé dans deux semaines. Beaucoup de questions resteront donc sans réponse. C'est rageant mais on savait bien depuis l'année dernière que ça se terminerait comme ça, sur une frustration.   

02 janvier 2010

Dollhouse [2x 09 & 2x 10]

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Stop Loss // The Attic

2 13o ooo tlsp. // 2 o6o ooo tlsp.

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   A croire que c'est à la demande de Joss Whedon que les derniers épisodes en date de Dollhouse ont été diffusés par deux. A chaque fois, ils se répondent et se complètent parfaitement. Pourtant, ce n'est qu'une envie de la FOX de s'en débarrasser au plus vite. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la réplique suivante d'Echo : "Maybe in 2010. Who knows for how long we've been off the air ?" Stop Loss était un épisode décevant qui n'a que pour seul intérêt de construire les bases de The Attic, qui est lui énorme ! Mais je vais quand même en parler un peu.

   Après avoir centré un épisode sur Sierra il y a quelques temps, les scénaristes ont eu la bonne idée d'en dédier un à Victor, ou devrais-je dire Anthony. Malheureusement, très vite, la grande histoire de la série le rattrappe et la petite sienne est mise au second plan. De toute façon, le background qu'on lui invente n'est pas très intéressant. Victor est un personnage que j'adore quand il se glisse dans la peau d'un psy barré, qu'il se retrouve par inadvertance coincé dans le corps d'une jeune fille en chaleur ou qu'il tente une imitation très réussie de Topher, mais quand il est lui même, il n'est qu'un simple soldat traumatisé. On en a vu d'autres ces dernières années et ça commence à me gonfler. De plus, il se réduit toujours à son amour pour Sierra, tout comme Sierra se réduit à son amour pour lui. Ils sont super mignons ensemble, très attachants, cela m'a fait de la peine de les voir séparés, mais c'est un peu dommage d'en revenir toujours à cela. En dehors de Victor, il est toujours agaçant de voir combien Echo fait ce qu'elle veut maintenant. Le fait qu'elle puisse accéder à n'importe quellles de ses empreintes est plus une facilité scénaristique qu'autre chose. Cela permet de faire avancer les choses considérablement et de la sortir de toutes les situations difficiles en un clin d'oeil. A coté de ça, Adelle reste un personnage profondément antipathique. Pas parce qu'elle est soudainement devenue méchante, juste parce que l'on n'a pas su nous justifier habilement tout ce revirement de situation, qui s'annule d'ailleurs à l'épisode suivant. Cela constitue à la fois un rebondissement énorme et une quasi-incohérence...

   Le second épisode commence là où le précédent s'est arrêté : Echo et tous ses amis sont envoyés dans The Attic, cet endroit dont on a souvent entendu parler mais qui restait un mystère. En général, quand on nous fait miroiter quelque chose d'énorme, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. On en attend trop. Curieusement, je n'ai pas ressenti la moindre déception en découvrant ce qu'était vraiment ce lieu. J'étais à mille lieux d'imaginer ce croisement entre Matrix et Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. Le concept était super casse-gueule mais il a été parfaitement expliqué et pas une seconde de l'épisode n'était ennuyeuse ou à jeter : prenant du début à la fin ! Je serais même presque tenté de dire qu'aucun personnage n'a été énervant et/ou inutile. Pourtant, à bien y réfléchir, Boyd n'a pas fait grand chose. Mais c'est le seul ! Nous avons donc d'un coté Echo, Sierra et Victor, rejoints par le zombie Dominic, qui doivent faire face à leur pire peur. Et de l'autre, Topher et son assistante qui doivent trouver un moyen de redonner vie à Ballard. Missions réussies dans les deux cas, non sans mal. La première va permettre, si j'ai bien tout compris, d'éviter les événements d'Epitaph One (mais je crois que je n'ai pas tout compris !), et la deuxième nous laisse avec une interrogation : qu'a du sacrifier de Ballard Topher pour qu'il "ressuscite" ? C'est devenu une doll, ok, mais il y a vraisemblablement autre chose. Il ne peut pas avoir perdu son intelligence en tous cas. Elle n'a jamais existé. Quant à Adelle, après ses déboires alcooliques, elle reprend du poil de la bête et compte bien faire tomber Ranssom de l'intérieur avec sa petite armée fraîchement formée. Parfaitement excitant !   

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// Bilan // Que ça fait du bien de sentir que les scénaristes de Dollhouse se lâchent complètement maintenant que la pression de l'audience n'existe plus (a-t-elle jamais existé ?) ! Chaque épisode nous offre sa tonne de rebondissements, avec plus ou moins d'efficacité, et le deuxième de cette salve était tout simplement le meilleur de la série, au-dessus même d'Epitaph One. Un régal qui nous ferait presque regretter la fin imminente de la série. Qui l'eut cru ?


// Bonus // Coup de coeur pour le titre qui illustre la fin de The Attic : il s'agit de "No, I Don't Remember" d'Anna Ternheim.

31 décembre 2009

Dollhouse [2x 08]

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A Love Supreme // 2 13o ooo tlsp.

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   Le précédent épisode laissait présager le meilleur pour celui-ci mais il en a été autrement. Sans crier gare, on nous ressort le fameux Alpha ! Pour la surprise, c'est réussi. Je ne l'avais pas oublié mais je ne pensais pas le revoir maintenant. Ce qui aurait été génial, c'est qu'il amène avec lui une intrigue solide et intéressante. Sa jalousie psychiatrique envers Ballard parce qu'il a passé l'été avec Echo et qu'elle est, selon lui, tombée amoureuse, ne suffisait pas à justifier son retour à mon sens. En plus, les scénaristes ont voulu faire compliqué avec quelque chose de finalement très simple. Tous ces détours à propos des "clients" habitués d'Echo n'avaient pas grand intérêt, si ce n'est celui de retarder l'échéance : à savoir le retour d'Alpha au sein de la dollhouse. No comment sur la manière dont il entre (les chiottes, littéralement, gros foutage de gueule) et incompréhension totale : pourquoi ne tue-t-il pas tous ceux qui se mettent au travers de son chemin ? Il aurait pu facilement buter Adelle. Ok, scénaristiquement parlant, ça aurait été du gâchis, mais j'ai du mal à croire à sa grande méchanceté alors qu'il ne fait pas grand chose concrêtement. Alan Tudyk était plutôt convaincant, chose qui n'est pas bien difficile face à Eliza Dushku et surtout Tahmoh Penikett, mais il a un peu trop voulu imiter le Joker façon Dark Knight façon Heath Ledger. Son costume aidant, c'est vrai.

   Ce qui m'a franchement troué, c'est que tous les protagonistes soient aussi passifs face à Alpha. Ils sont persuadés qu'il est indestructible alors ils ne font rien. Boyd, à part traîner en arrière-plan, ne bouge pas le petit doigt. Topher, il est bien marrant, mais il pense beaucoup trop tard à sa fameuse invention. Pas du tout crédible. Il aurait logiquement dû y penser tout de suite. Et puis Ballard se démène comme il peut et c'est lui qui prend cher au final puisqu'Alpha réussi à effacer sa mémoire, ce qui n'est guère réjouissant pour la suite d'ailleurs, et dévoile au grand jour, enfin surtout à Adelle, les petits plans qu'il avait avec Boyd et Echo. Doit-on considérer que cette intrigue prometteuse est out ? J'ose espérer que non, à moins que l'on nous trouve mieux. Je m'attends de toute façon à un troisième retour d'Alpha d'ici à la fin de la série et n'oublions pas non plus le Dr Saunders. Malgré les engagements d'Amy Acker sur Happy Town (dont ABC tarde d'ailleurs à annoncer le lancement), elle a bien dû trouver un peu de temps pour revenir à la dollhouse ! Pour terminer, une fois encore : mention spéciale à Enver Gjokaj, excellent en psy ! Le peu qu'on l'a vu, Dichen Lachman était géniale aussi. 

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// Bilan // Après une salve d'épisodes denses, Dollhouse fait une pause Alpha bien mal venue et bien mal gérée.

30 décembre 2009

Dollhouse [2x 07]

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Meet Jane Doe // 2 72o ooo tlsp.

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   Une fois encore, Dollhouse nous offre un épisode dense mais pas aussi bien maîtrisé que les précédents. On sent bien que les scénaristes sont en quelques sortes pris de panique parce que la fin approche et qu'ils ont encore beaucoup de choses à dire. On ne peut pas leur en vouloir d'en caser un maximum en 42 minutes mais pour le coup, on aimerait bien que l'ancien format de 48 minutes soit toujours d'actualité. Ce qui m'a gêné pour tout dire, c'est le début de l'épisode. On passe de Echo libre et clocharde à Echo médecin et amoureuse de Ballard. C'est un peu too much. Mais pour ne rien arranger, voilà qu'Adelle n'est plus à la tête de la dollhouse ! Harding (le génial Keith Carradine) la remplace et prend un malin plaisir à l'humilier. Ca fait beaucoup de nouveautés à avaler et on se sent un peu floué : j'aurai aimé assister à la mise en place du plan d'Echo et Ballard et j'aurai aimé voir Harding destituer Adelle de ses fonctions. D'ailleurs, on ne sait pas bien ce qu'elle fait du coup. Au milieu de tout ça, Boyd ne semble pas avoir changé. Il est toujours bon et il fait le lien entre la dollhouse et les deux fugitifs.

   Pour la première fois depuis longtemps, j'ai pris un certain plaisir à suivre les aventures d'Echo. Elle ne m'a pas trop agacé et, même si cette intrigue à la Prison Break-style n'était pas follement passionnante, elle a su m'accrocher de temps à autres. Surtout vers la fin d'ailleurs, quand l'évasion se met vraiment en place. Ballard ne m'a pas été désagréable non plus (même si les tics de Tahmoh Penikett attirent plus encore mon attention que son jeu médiocre) mais j'aurai voulu qu'il soit plus entreprenant avec Echo. Qu'il la baise sauvagement quoi. Je me dis que ça arrivera tôt ou tard, donc autant que ça arrive tôt. Qu'on évacue toute cette tension sexuelle qui n'est que secondaire à la grande histoire ! Bien aimé les scènes d'entraînement, elles m'ont un tout petit peu rappelé le duo Spike/Buffy, lorsqu'ils vivaient leur amour cachés dans les caves de Sunnydale. Un tout petit peu j'ai dis ! Le plan des deux tourtereaux me paraît un peu bancal mais l'on se dirige de plus en plus vers les événements d'Epitaph One, il y a donc des chances qu'il marche...

   Le grand changement de comportement d'Adelle m'a moyennement plu. On sentait dès le début de l'épisode que ça allait se finir comme ça et, en même temps, je trouve que ça a été trop mal amené. Et puis c'était trop rapide. Mais on en revient toujours à ce problème d'urgence avec lequel les scénaristes doivent composer. J'ai toujours un problème avec le jeu d'Olivia Williams mais je me lasse de l'écrire. Je suppose donc que vous vous lassez de le lire. A ce propos, si Eliza Dushku et Tahmoh Penikett étaient plus convaincants (et convaincus ?), tout ça passerait tellement mieux... J'ai encore bien aimé les interventions de Topher, et j'ai adoré le fait que Victor et Sierra soient ses scientifiques. C'était un moyen comme un autre de les intégrer un tant soit peu à l'histoire. L'affaire de la grosse arme de destruction massive, je crois qu'on peut la désigner ainsi, me plaît. C'est avec ce genre de trouvailles que la série montre tout son potentiel. De même, il était bien inspiré de faire réfèrence aux autres dollhouses à travers le monde. Ca donne une ampleur, même factice, à l'entreprise.

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// Bilan // C'est désormais avec intérêt et non bonne conscience sériephilique que je regarde Dollhouse. Il en aura fallu du temps ! La série est toujours pleine de défauts mais elle utilise enfin son potentiel à bon escient.

         

23 décembre 2009

Dollhouse [2x 04]

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Belonging / 2 o9o ooo tlsp.

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   Ah, enfin un vrai bon épisode de Dollhouse ! Le premier de cette saison et peut-être un des meilleurs de la série. La recette de son succès n'a rien de mystérieux : peu d'Echo et des intrigues chorales qui forment autre chose qu'une mission du jour. Elle est pourtant simple ! Pourquoi ne pas l'appliquer à chaque épisode ? Le personnage le plus mis en avant et à partir duquel toutes les intrigues secondaires découlent n'est autre que Sierra, ma petite chouchoute, en partie grâce au jeu de Dichen Lachman, très juste. On découvre un pan de son passé et les circonstances de son recrutement à la dollhouse que l'on nous avait fait miroiter en saison 1. Il a bel et bien été contraint et forcé pour faire plaisir à un client très influent qui était tombé amoureux de Sierra, alors nommée Priya, sans que les sentiments soient réciproques. Il a alors abusé d'elle, jusqu' à la rendre folle à lier et il a trouvé en la dollhouse un moyen de la faire sienne sans qu'elle ne soit plus réticente. J'aime assez cette histoire, d'autant qu'elle prend rapidement un tournant très glauque. La scène où Sierra tue Nolan de ses mains était très violente, très choquante et surprenante de la part d'un personnage si doux la plupart du temps. Le petit stratagème a été organisé par Topher car le monsieur est lui aussi amoureux de Sierra, il a en tous cas un sérieux penchant pour elle et s'il voulait la voir rester, il n'avait pas d'autres moyens que de se débarrasser de Nolan, le tout avec la complicité de dernière miniute de Boyd. En l'espace d'un épisode, Topher et Boyd ont pris une putain d'épaisseur et un capital sympathie impressionnants. J'espère maintenant que tout ne sera pas effacé dès le prochain épisode. Ce ne sont pas des dolls, eux.

   N'y aurait-il pas un peu beaucoup de relâchement à la dollhouse ? On sent que pour les besoins du scénario, il a fallu lâcher du lest, quitte à ne pas toujours être cohérent avec la saison 1. Il faut dire que construire des intrigues autour de légumes n'était pas évident. Maintenant, on laisse Sierra et Victor vivre leur amour au grand jour et c'est beau. Ils sont super mignons tous les deux et la naïveté de leur état les rend encore plus touchants. De la niaiserie assumée en clair et qui fait plaisir à voir. Boyd aussi se lâche et va même jusqu'à dormir avec Echo ! Il découvre qu'elle lit des livres et une fois la surprise passée, il s'en accomode très bien et n'en touche mot à personne, pas même à Adelle. Surtout pas à Adelle ? Elle aussi prend un peu d'épaisseur mais elle en avait déjà. On découvre l'homme qui est au-dessus d'elle, interprété par le toujours-impeccable Keith Carradine, qui ne manque pas de lui rappeler ses incartades avec Victor et visibliment d'autres. D'autres incatardes tout court ou d'autres incartades avec d'autres dolls d'ailleurs ? La question est posée. Le conflit intérieur qui l'habite et tous ses mensonges qu'elle se fait à elle-même sont passionnants à contempler. Comble du bonheur dans cet épisode : l'absence totale de Ballard !      

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// Bilan // Cet épisode de Dollhouse, c'est un peu comme si soudainement les scénaristes avaient tout compris de leurs erreurs ! Il y a tout ce qu'il faut et c'est un plaisir à suivre. Cependant, je ne me fais pas d'illusions : on risque de retomber dans la routine dès le prochain épisode !