28 février 2013

Grey's Anatomy [9x 16]

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This Is Why We Fight // 8 750 000 tlsp.

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    Il va sans dire que ceux qui ne sont pas convaincus par l'intrigue de la revente du Seattle Grace n'ont pas pu se passionner pour cet épisode, qui y était entièrement consacré. J'en suis pour ma part très fan, j'ai donc globalement apprécié ce qui a été fait, même si je me dois d'émettre une grosse réserve, disons d'ordre technique : des décisions comme celles qui sont prises ici par tous les acteurs financiers du deal ne peuvent pas, dans la réalité, se régler aussi rapidement, en l'espace de 24h. Et un homme comme celui que nos chers médecins cherchent à rencontrer puis à convaincre ne se laisse certainement pas approcher de cette façon et si vite ! Trois rendez-vous dans la même journée, vraiment ?! Bien entendu, c'était une excellente manière de faire monter la pression et de stresser autant les protagonistes que nous face à notre écran, mais ça manquait de réalisme et c'est dommage pour une intrigue qui sonnait jusqu'ici très vrai. Il fallait de toute façon que ça avance d'une manière ou d'une autre et ainsi permettre de nouveaux rebondissements. On peut dire que la manière dont l'affaire se résout -temporairement à mon avis- est on ne peut plus surprenante ! On a maintenant l'habitude que Catherine Avery revienne de temps en temps faire un coucou à Richard et à son fils -et c'est toujours un plaisir- donc on ne s'est pas vraiment méfié d'elle. Et là, vlan, elle rachète le Seattle Grace à travers la fondation de son père et confie les clés à Jackson ! On ne l'avait vraiment pas vu venir ce coup-là. Doit-on vraiment prendre tout ça au sérieux ? Je crois que malgré toute la bonne volonté de Catherine, elle s'attaque à une entreprise d'une ampleur qui la dépasse un peu. Et puis c'est trop facile. Quand bien même cela aboutirait, il y aurait des dommages collatéraux. C'est évident. Reste à savoir lesquels... Lla perspective de voir Jackson prendre de l'envergure, en le sortant de ses historiettes romantiques, est également la bienvenue !

   Toutes les scènes réunissant Derek, Meredith, Arizona, Callie, Cristina et leur conseiller étaient très réussies, amusantes et rythmées. On versait par moment dans l'exagération -le coup de l'hélicoptère était-il vraiment nécessaire ?- mais ça ne m'a pas dérangé outre mesure. En revanche, on n'a pas eu assez de Dr Cahill à mon goût, par manque de temps sans doute. Les jours du personnage dans la série semblent comptés et je n'ai vraiment pas envie de la voir partir, pour tout dire. Je m'y suis bizarrement attaché. Je voudrais en savoir plus sur elle. Je voudrais qu'elle s'épanche, et qu'elle se penche dans le lit d'Owen... Tout ça tout ça. Avec son dernière cachotterie en date, ses chances avec lui s'amenuisent et je crois qu'elle l'a bien compris à son grand désarroi. Je suis d'ailleurs presque déçu que le Chief ait accepté aussi rapidement les explications de Cristina. En fait, l'inverse n'aurait pas été logique, mais une partie de moi aurait eu envie d'un peu plus de drama quand même à ce sujet-là. Bon OK, une grosse partie de moi supporte assez mal qu'ils soient en bonne voie de former à nouveau un couple solide. Je ne voulais pas ça ! Je ne suis pas content Shonda... 

   Suivre la panique des internes était une super idée par contre. Déjà, Heather en espionne pour Meredith, c'était très bon. Voir qu'en plus un véritable lien entre elles se tisse fait franchement plaisir à voir. En l'espace de 16 épisodes, ils se sont quand même tous très bien intégrés. Tous sauf celle dont on oublie le nom, parce qu'elle est moche et antipathique au possible: Leah. J'ai toujours des doutes quant à l'utilité de Shane sur le long terme, mais ses quelques scènes avec April, dans cet épisode, étaient bonnes. Jo m'a touché quand elle a avoué qu'Alex allait terriblement lui manquer si un jour elle devait quitter les lieux. On s'appoche tout doucement de la véritable naissance de leur couple, à moins qu'un coup du sort vienne tout chambouler et les emmener sur des chemins amoureux différents... Et en dehors des internes, Bailey a assuré le quota émotionnel dans ses scènes médicales et surtout celles avec Richard. Leur lien indéfectible et sans trace de confusion amoureuse inspire le respect. 

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// Bilan // This is why we love Grey's Anatomy


22 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 11]

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The End Is The Beginning Is The End // 8 800 000 tlsp.

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  Quoi ? Un saut dans le temps d'un mois ? Je déteste ce procédé de manière générale, sauf quand il est vraiment justifié, et, ici, j'ai particulièrement détesté. Cela m'a disons... frustré et mis dans de mauvaises dispositions ! Heureusement, les scénaristes se sont rattrapés par la suite. Ce qui me dérange le plus en fin de compte, c'est que l'on n'ait pas pu faire nos adieux à Adele, un personnage que j'ai toujours adoré, surtout grâce à son interprète, l'excellente Loretta Devine. Nous n'étions pas là lorsqu'elle a rendu son dernier souffle. Nous n'avons pas pu assister à son enterrement. C'est un peu brutal. Mais la mort est ainsi faite me direz-vous. Un mois plus tard, Richard reste dans son coin à déprimer. Il ne veut pas entendre parler de Catherine et est rongé par la culpabilité. Cela se comprend tout à fait. Mais c'était tellement prévisible que l'émotion a dû mal à passer. On se demande bien d'ailleurs comment il peut évoluer maintenant. En admettant qu'il finisse par succomber aux charmes de la mère de Jackson en se disant bien entendu que c'est ce qu'Adele aurait voulu -qu'il soit heureux- on va raconter quoi sur lui ensuite ? Je milite depuis deux ans pour qu'il prenne sa retraite et je n'ai pas changé d'avis. Il a fait son temps au Seattle Grace. Il faut le garder dans les parages, car il reste important dans la vie de Meredith, mais en tant que régulier, il n'a plus rien à apporter. Et en même temps, j'imagine assez bien que le final de la série se déroule dans le contexte de son départ. Sinon, le saut dans le temps permet de retrouver Bailey comme si elle n'était jamais partie en lune de miel. Son anecdote sur ses problèmes intimes lors du voyage m'a bien fait marrer. Et je crois qu'il ne fallait de toute façon pas attendre grand chose de plus. On va voir maintenant si son mariage va tenir le coup, sachant que si ce n'est pas le cas, elle risque de renoncer à toute vie amoureuse ! 

   Pendant ce fameux mois qu'il nous manque, les relations entre certains internes et leurs supérieurs hiérarchiques se sont approfondies : Stephanie est toujours en admiration devant Jackson, mais cela a l'air réciproque. Je suis désolé, mais je les trouve vraiment mignons tous les deux et je n'ai pas tellement envie qu'April vienne faire sa chieuse. Pourtant, elle m'a fait un peu de peine. Quand on y repense, leur séparation s'est simplement jouée sur une maladresse de sa part... Quant à Alex et Jo, ils sont devenus super potes. Ils ne couchent pas encore ensemble, histoire de faire durer un suspense qui n'existe pas vraiment. Je suis agacé. On est en train de pourrir la prometteuse Jo ! Pendant ce temps-là, Cristina et Owen couchent, couchent er recouchent et ils font bien d'en profiter car, bientôt, le chief n'aura plus du tout la tête à ça. Et c'est là que la molesse de l'épisode est presque acceptable : nos médecins vivent une journée normale en ignorant que la suivante, et les autres, auront un goût beaucoup plus amer ! Non non, pas de grande catastrophe à l'horizon. "Juste" la possible fermeture de l'hôpital.

   En l'état, c'est un excellent cliffhanger. J'aime que l'affaire judiciaire prenne cette ampleur, même si je regrette un peu que l'on ne nous propose pas (encore) un épisode à la Law & Order, à la Cour. Ce serait sympa. Mais quand on creuse un peu, on se rend compte que l'issue est courue d'avance à moins d'une grosse surprise. Tout l'argent que Meredith, Derek, Cristina et Arizona ont reçu va permettre de sauver le Seattle Grace-Mercy West. Evidemment. Callie, la seule qui est vraiment heureuse de cette future rentrée d'argent, ferait bien de calmer son enthousiasme dès maintenant. Pas sûr qu'elle touche un centime de la somme ! Mais à part ça, les réactions des uns et des autres étaient vraiment intéressantes, très réalistes. Et l'annonce de la grossesse de Meredith lors du dîner était super mignonne. Ellen Pompeo en presque devenue belle pendant un moment. Pour terminer, je n'ai pas des masses de choses à dire sur les cas médicaux du jour, si ce n'est qu'ils étaient légers et tout à fait regardables. C'était bien de parler un peu de Mark à travers le patient de Jackson. Eh oui, sa mort n'a pas affecté que ses collègues. Bref. Je n'ai plus qu'une chose à dire : Heather est vraiment la nouvelle interne la plus "awesome". Quand est-ce qu'on creuse un peu son personnage ?

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// Bilan // Un épisode "de transition", qui se laisse facilement regarder mais qui ne provoque ni un très grand enthousiasme ni une belle vague d'émotion. La suite s'annonce plus sombre...

11 décembre 2012

Grey's Anatomy [9x 08]

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Love Turns You Upside Down // 9 100 000 tlsp.

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   Le pari de cet épisode de Grey's Anatomy est osé puisqu'il repose presque entièrement sur les nouveaux internes du Seattle Grace. On les côtoie depuis maintenant huit épisodes, on s'est habitué à les voir déambuler dans les couloirs derrière les stars du show, mais ils ont rarement eu l'occasion de briller par eux-mêmes. Leur tour est venu ! A travers leurs yeux neufs, c'est un retour aux sources qui s'opére et qui nous rappelle les premiers épisodes de la série, si légers et si efficaces. Cette époque où l'on s'est pris de sympathie pour Meredith, Cristina, Izzie, George, Karev et les autres, avant d'en tomber amoureux et de devenir accros à leurs histoires de corps, de cul et de coeur, c'était il y a bientôt dix ans ! 

   Il est toujours extrêmement difficile de réussir l'intégration de nouveaux personnages lorsqu'une série a plusieurs années au compteur. Urgences, puisque c'est la référence ultime, a su amener de nouveaux visages au fur et à mesure de ses premières saisons et certains d'entre eux sont devenus aussi emblématiques que ceux qui étaient là depuis le départ. Je pense à Abby Lockart, Elizabeth Corday, Luca Kovac et quelques autres, qui sont ici les équivalents d'Arizona, de Teddy ou d'Owen. Puis, aux alentours de la 9ème saison justement, une nouvelle vague de médecins a pris possession du Cook County. Vous savez : les Neela, Les Pratt, les Samantha, les Archie... Ces personnages n'avaient vraiment pas la même saveur que leurs prédécesseurs. Les acteurs n'étaient pas aussi bons. Urgences n'était plus tout à fait Urgences et j'ai fini par abandonner, comme beaucoup d'autres. Je n'ai rien vu des 13ème et 14ème saisons. J'ai fait l'effort de voir quelques épisodes de la 15ème, histoire de retrouver Benton, Carol Hathaway et bien sûr le Dr Ross, même si je savais bien que je serai déçu. A priori, Grey's Anatomy n'ira pas jusque là, c'est d'ailleurs à souhaiter. Elle tient encore la route aujourd'hui, mais combien de temps lui reste-t-il avant de n'être plus que l'ombre d'elle-même ? Aussi sympathiques soient les nouvelles recrues, je n'imagine pas la série reposait sur eux et quelques résistants. Mais suivre leur parcours pendant encore une ou deux saisons, je ne dis pas non. Cet épisode a prouvé qu'il avait des choses à dire et des choses à apporter, qu'ils existaient. 

   Si je puis me permettre d'abord une petite critique : pourquoi y'a-t-il si peu de nouveaux personnages masculins ? A la base déjà, ils étaient en infériorité numérique. Rectifier le tir à cette occasion n'aurait pas fait de mal. Cela dit, je n'ai rien contre le petit Shane, seul représentant tout neuf de la gent masculine. Une fois passé outre son air de demeuré, il est même plein de potentiel. Ce que l'on sait de lui pour le moment, c'est qu'il est sensible, pas très mature et que les femmes ne semblent pas être son centre d'intérêt principal. Attention, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit ! Simplement, dans Grey's, on a l'habitude que les personnages soient rapidement liés les uns aux autres amoureusement ou sexuellement. Ce n'est pas (encore) le cas avec lui, bien que son duo avec Kepner ait été très efficace. En revanche, on a dès le départ destiné Jo à Alex et leur rapprochement, sous forme de cas médical et de confidences, s'est opéré dans cet épisode. J'ai trouvé très factice leur complicité parce que les remarques d'Alex étaient totalement gratuites et basées sur du vent. Vu comme il insistait, en gros lourd qu'il a toujours été, on se doutait que Jo avait vécu à peu près tout l'inverse de ce qu'il avait imaginé. Les scénaristes n'ont fait preuve d'aucune subtilité lorsque la jeune femme a réagi très violemment à un abandon. Elle aussi a été abandonnée plus jeune et a passé son enfance et son adolescence dans des foyers. On n'est pas allé jusqu'à nous sortir les violons, tout est resté relativement sobre, mais ce n'en est pas moins une situation vue et revue en télévision. Je lui espérais un passé plus surprenant. Mini-Heigl -car c'est comme ça que je vais la surnommer maintenant, en alternance avec Mini-Izzie- me reste en tout cas très sympathique. Et puis j'aime bien l'actrice. Je la trouve rayonnante et de plus en plus charismatique. Quant à Heather, disons qu'elle n'est pour le moment qu'un ressort comique : la semaine dernière avec le fauteuil roulant, cette fois-ci avec les coups de fils aux soeurs de Derek. Mais ça marche très bien ! Elle me fait vraiment rire et je suis heureux de retrouver l'actrice après ses passages remarqués dans Veronica Mars et Big Love. Stephanie est un peu plus en retrait depuis le début, mais elle n'en est pas moins intéressante. Je la trouve même attachante, mais je ne saurais pas dire pourquoi. Il n'y a objectivement aucune raison de s'attacher à elle maintenant. Qu'a-t-elle fait de si formidable ? Rien. Juste un bon feeling. Et puis la scène où elle doit annoncer au père de son patient qu'il est dans un état critique était très réussie. C'est peut-être la seule fois où le système du ralenti, adopté dans cet épisode, s'est montré réellement efficace. Enfin il y a aussi eu le dernier ralenti de l'épisode sur les mots de Meredith, très significatif. Bon, Leah, sinon, c'est la peste de la promotion. Je pense qu'elle ne va pas faire long feu, mais c'est toujours utile d'avoir un personnage comme celui-là dans les parages. Le seul grand arc qui a été exploité ici, c'est celui de l'opération imminente de Derek. L'occasion de faire la rencontre d'une autre de ses soeurs, incarnée par la culte Neve Campbell ! Mais pour en savoir plus sur elle, il faudra revenir au prochain épisode. On a hâte !

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// Bilan // Pari risqué... pari réussi ! Les nouveaux internes n'ont sûrement pas la carrure de nos héros phares, mais ils ont su mener à tambour battant cet épisode qui leur était consacré. Love Turns You Upside Down ne restera pas dans les annales, mais il était frais et amusant. 

30 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 04]

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I Saw Here Standing There // 8 760 000 tlsp.

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   Même au cours d'un épisode qui joue à fond la carte de la comédie -quitte à transformer notre Bailey adorée en comédienne de stand-up (on attend presque les applaudissements de la foule en délire)- Grey's Anatomy parvient à faire évoluer ses personnages. Dans une atmopshère plus proche des premières saisons, on assiste donc à un cas médical hors-norme, et c'est vraiment le cas de le dire, qui permet de faire revenir Catherine Avery au Seattle Grace. C'est toujours un plaisir et on espère sincèrement qu'elle prendra une place plus importante encore au cours de la saison. J'aime l'idée qu'elle revienne de temps en temps bousculer l'ordre établi mais de manière à ce que son histoire avec Richard prenne davantage de poids et gagne en crédibilité, il serait préférable d'inscrire sa présence sur la longueur. On a par exemple hâte qu'elle se retrouve face à Adele, ce qui devrait finir par arriver. Mais les scénaristes semblent vouloir garder cette intrigue au chaud pour plus tard. La relation du "couple", si tant que l'on puisse en parler en ces termes, inhabituelle pour des gens de cet âge mais qui semble malgré tout saine et robuste, contraste avec les hésitations et le flou artistique autour de Jackson et April. J'aurais vraiment aimé que l'on explore davantage la foi de la jeune femme, qui n'a été traitée jusqu'ici que de manière comique hormis une ou deux scènes la saison dernière. Je sais que c'est le genre de sujet casse gueule qui ennuie 90% du temps, mais je sentais Grey's Anatomy capable de le faire bien. Ce qui me chagrine le plus en fait, c'est que je sens la suite venir à des kilomètres : les tourtereaux vont nous faire un mariage express, histoire de permettre à April d'être le plus en accord possible avec ses croyances, même si c'est de la triche puisqu'elle a couché avant le mariage. Mais je serai ravi de me tromper... En tout cas, la scène entre Catherine et April était excellente, de même que celle entre Richard et Jackson. 

   Nous n'en sommes qu'au 4ème épisode de la saison, il est donc parfaitement logique que les conséquences du crash sur les personnages restent fortes. J'ai toutefois beaucoup de mal à prendre du plaisir à suivre les aventures de Derek reconverti en professeur. C'est la bonne occasion de mettre en avant l'un des nouveaux internes, qu'il semble vouloir prendre sous son aile, mais à part ça... Le couple Derek/Meredith, je persiste et signe, a toujours sa place dans la série pour le principe et pour la beauté du geste mais, dans les faits, il n'a plus grand chose à apporter. Notre héroïne est associée en partie à une autre interne, celle dont je ne connais pas le prénom mais qui est incarnée par la sympathique Tina Majorino. Le duo fonctionne mieux que celui suscité et j'ai bon espoir que le nouveau personnage se fasse une place confortable au Seattle Grace dans la poignée de saisons qu'il reste à la série. Jo est plus en retrait cette semaine et c'est tant mieux. C'était le moment de s'attarder sur les autres avant qu'ils ne soient officiellement déclarés figurants ! Mais le sang le plus neuf dans cet épisode ne vient pas des nouveaux internes. Il faut aller du coté de la clinique de Cristina pour cela et, paradoxalement, il est surtout apporté par ce bon vieux chirurgien aux méthodes archaïques qui a beaucoup à apprendre de sa collègue et vice versa. J'aime vraiment beaucoup cette intrigue, à la fois amusante, touchante et sous haute tension lorsqu'un patient est impliqué. Etait-ce nécessaire d'inventer une aventure entre Cristina et son chief ? Non. Mais ça ne fait pas de mal non plus alors... Kevin McKidd étant à la réalisation de cet épisode, son personnage est assez peu présent à l'écran mais l'acteur a tenu à lui offrir quelques scènes introspectives pas inintéressantes. De là à terminer là-dessus, je ne suis pas sûr.

   On recense encore une autre nouvelle tête dans la série à travers la storyline d'Arizona. Le moment est venu pour elle de porter une prothèse, Ethan Embry débarque donc dans le rôle de l'expert en la matière. Je ne connais pas bien cet acteur mais il m'a fait bonne impression ici. Il sera bientôt dans Once Upon A Time également. Il n'est pas voué à rester longtemps dans Grey's mais on sera ravi d'en profiter le temps que cela durera. Il faut reconnaitre qu'il a le beau rôle : il est celui qui parvient, grâce à sa position, à redonner le sourire à Arizona même si cela ne dure quelques secondes. Que c'était intense pourtant ! Et il a permis de débloquer en elle quelque chose. Alex, avouons-le, n'a pas démérité non plus au cours de la rapide scène où il a échangé avec elle. Notre petit rayon de soleil reprend donc des couleurs et offre à Callie un instant de chaleur, une trêve. Joli moment !

 

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// Bilan // Un petit épisode de Grey's Anatomy tourné essentiellement vers la comédie après un début de saison particulièrement dramatique est tout à fait appréciable. 

01 octobre 2012

Grey's Anatomy [9x 01]

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 Going, Going, Gone (Season Premiere) // 11 730 000 tlsp.

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   Ce qui devait arriver arriva. RIP Mark Sloan. 1968-2012. Comme elle en a pris l'habitude, Grey's Anatomy entame sa 9ème saison sur un deuil, cette fois celui du célèbre McSteamy, dont l'image la plus marquante restera sa sortie de douche légendaire. Ce n'est certainement pas le personnage dont le départ aura été le plus émouvant et ce n'est pas non plus le personnage qui nous manquera le plus. Mais l'hommage qui lui a été rendu tout au long de l'épisode était très touchant et totalement fidèle à l'homme qu'il était. Excellente cette idée d'avoir inséré des petits passages vidéo retraçant son évolution à travers les années. Il a commencé en 1994 par demander à Derek, sur le point de se marier, quel était l'intérêt de jurer fidélité à une seule femme. Puis il a tenté de faire une sextape avec Callie, en 2007. Deux ans plus tard, au mariage de cette dernière et d'Arizona, il avouait espérer vivre la même chose avec Lexie un jour. En 2011, il accueillait chez lui sa petite fille, Sofia, et la berçait pour qu'elle s'endorme. Dès le début de l'épisode, on savait qu'il allait y passer. C'est une bonne chose de ne pas avoir cherché à faire durer le suspense sur la question de sa survie. Avec le départ d'Eric Dane annoncé cet été, il n'y avait absolument aucun autre moyen de le faire partir logiquement. Il ne pouvait décemment pas laisser tomber sa fille, Callie et Arizona dans un moment aussi difficile. Et nous n'aurions pas supporté de le voir passer une saison, ou plus, à pleurer Lexie de toute façon. Shonda Rhimes a fait le bon choix et a réuni là-haut ceux qui s'aiment (pour une fois).

   Bien évidemment, le crash d'avion est encore dans tous les esprits alors qu'une trentaine de jours a passé. Ce saut dans le temps est frustrant car il nous prive des conséquences immédiates de l'accident mais c'est en réalité une technique pas idiote pour miser en ce début de saison sur l'ignorance la plus totale des téléspectateurs. Que s'est-il réellement passé pendant une semaine dans les bois ? On aura la réponse plus tard, possiblement au prochain épisode. Pour l'heure, il s'agit de nous montrer, comme après la fusillade, qu'aucun des personnages n'en est sorti indemne moralement, que ce soit ceux qui ont vécu le drame de l'intérieur ou ceux qui l'ont vécu en tant que spectateur dans un premier temps puis qui en ont subi eux aussi les conséquences ensuite. Jackson a perdu son mentor par exemple et doit maintenant enfin se faire confiance en gardant à l'esprit tous les conseils que Mark lui a prodigués pendant ses années d'apprentissage. C'est triste à dire mais c'es presque ce qui pouvait lui arriver de mieux. Alex, lui, souffre du mal de celui qui a survécu, qui aurait pourtant pu mourir parce qu'il aurait dû être dans cet avion, mais qui est toujours là et qui ne sait plus comment vivre. Alors, Karev Style, il couche avec toutes les nouvelles internes pour oublier. C'est pathétique bien entendu, mais c'est lui dans toute sa splendeur. Meredith, de son coté, ne semble pas si traumatisée que cela en apparence. Elle a pourtant perdu sa soeur. Mais comme le fait remarquer Owen, elle est forte, plus forte que n'importe qui d'autre au Seattle Grace, elle a un rapport avec la mort particulier puisqu'elle n'a cessé de frapper son entourage en plein fouet, et elle a une vie, celle de sa fille, à protéger, le meilleur moyen de continuer à avancer. 

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   Pour Callie, les choses ne sont pas aussi simples puisqu'elle n'a pas seulement perdu son meilleur ami, elle a aussi perdu la confiance de sa femme. On sait encore peu de choses sur l'amputation d'Arizona, dont l'image de la jambe coupée reste un des plus grands chocs que la série nous ait procurés, mais l'on devine que c'est Callie qui a pris cette grave décision et qu'Arizona l'en tient pour responsable depuis. Alors que le couple avait été globalement épargné la saison précédente, il semblerait qu'un chemin sombre et douloureux se dresse devant eux... Et puis il y a aussi Derek, dont la main abîmée ne semble plus vouloir fonctionner tout le temps. Je suis un peu moins sensible à cette intrigue, sans doute parce que le héros me laisse de plus en plus indifférent. Mais il est toujours là, alors on va devoir faire avec. Quelques états plus loin, au beau milieu du Minnesota, dans la neige et le froid, cette chère Cristina galère dans un hôpital où les chirurgiens ont des méthodes archaïques et où ils ne sont pas les stars. Les patients le sont. Or, Cristina est une superstar. Cristina doit donc soit gagner en humilité, ce qui semble peu probable, soit retourner au Seattle Grace, où elle pourra rester elle-même et où on l'aimera pour ça (sauf les nouveaux internes sans doute). Je suis toujours très fan des passages où Cristina n'est pas dans son milieu naturel. On en avait eu beaucoup en début de saison 7 et c'était drôle et émouvant. Vivement que Meredith trouve la force de lui rendre visite ! Et Owen peut-être aussi. En attendant, lui il est parti chercher April, retournée dans la ferme où elle a grandi après ses mésaventures lors des examens de fin d'études. C'était grotesque de la voir traîner ce cochon dans un décor en fond vert, mais j'étais content de la revoir et je la trouve désormais essentielle à la série (mais je l'ai toujours défendue de toute façon). 

   En l'espace de deux épisodes, Grey's Anatomy a perdu trois de ses personnages principaux : Lexie, Mark et Teddy, laquelle n'aura d'ailleurs visiblement dit au revoir à personne. C'est un peu moche. Mais la nouvelle génération de médecins est prête à combler comme elle peut ces absences. Il est trop tôt pour dire si les nouveaux internes ont du potentiel mais ils sont en tout cas intégré en douceur. La pire des choses aurait été de nous les imposer avec force dès le premier épisode de la saison ! Jo, incarnée par Camilla Lundington, nous est présentée en quelque sorte comme la nouvelle Meredith. C'est ce que suggère le montage du tout début de l'épisode qui rappelle celui du tout premier épisode de la série, musique comprise. Toutefois, un peu plus tard, elle se transforme en George puisque c'est elle que Meredith a choisie pour être "la victime de la rentrée", celle qui est choisie pour opérer, qui échoue inévitablement et qui doit servir d'exemple pour sa promotion. Là encore, on joue à fond sur la nostalgie avec efficacité. On n'insiste pas trop sur l'idée du recommencement, juste ce qu'il faut pour que cela passe bien. Les scènes à la cafétéria sont dans le même esprit, légères et amusantes. Je me réjouis de la présence de Tina Majorino, même si elle est en retrait pour le moment. Seul le personnage de Gaïus Charles me laisse un mauvais pressentiment. J'ai l'impression qu'il va être chiant... Meredith est devenue "Medusa", la nouvelle Bailey, et cette dernière est désormais surnommée "Booty Call Bailey'. C'est vraiment fun et bien trouvé. J'espère toutefois que le ciel du monde merveilleux de l'ancienne nazie va prochainement s'assombrir car on en a un peu marre de la voir heureuse et rayonnante... 

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// Bilan // "Sometimes things die and there's nothing you can do about it". Si les plus belles années de Grey's Anatomy sont derrière elle, Shonda Rhimes n'a pas dit son dernier mot pour autant et ne laissera pas mourir sa série à petit feu sans se battre. Proposer un Season Premiere de cette qualité au bout de 9 saisons est un véritable tour de force, tout comme parvenir à nous surprendre encore. J'ignore si cette nouvelle salve d'épisodes sera aussi bonne que les précédentes, la logique voudrait que non, mais cette première pièce démontre que la série est encore plein de possibilités, toujours capable d'évolution... 

08 mars 2011

Big Love [5x 02 & 5x 03]

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A Seat At The Table // Certain Good Shepherds

1 23o ooo tlsp. // 1 12o ooo tlsp.

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    Cette année, Big Love peut gravement nuire à la santé. Je ressors du visionnage de ces deux épisodes un peu sonné. Il ne s'y est pas passé tant de choses que ça, en particulier dans le premier que j'ai trouvé lent, mais l'atmosphère y est plus lourde que jamais. Malgré Noël. Le retour de la mère de Barb m'a un peu ennuyé. Je ne l'ai pas trouvé essentiel. On était vraiment dans la redite. Ellen Burstyn est toujours géniale cela dit. Jeanne Tripplehorn lui tient la dragée haute. Mais il y avait une logique à ce retour puisque la mère était le thème central du premier épisode. Celle de Margene brillait par son absence. Rappelons qu'elle est morte il y a deux saisons de cela. Je me souviens encore de ce moment où elle fait tomber par inadvertance ses cendres sur la voie ferrée. Ca m'avait beaucoup marqué. Aujourd'hui, Margene ressentait plus que jamais le besoin de lui parler. Ce qui, cumulé au départ d'Anna quasi-forcé par Bill, l'a fait en quelques sortes régresser. La scène où elle se met à danser sur du Jewel (quel bonheur de l'entendre ici) est très significatif. De toute façon, Margene a grandi trop vite. Et sa révélation à la fin du second épisode tend encore plus à le prouver : elle n'avait pas 18 ans quand elle est devenue la femme de Bill, mais 16 ans. Une enfant. La nouvelle est pour le moins choquante. Une fois de plus, cette union semble avoir été basée sur le mensonge. Là-dessus, Margene et Nicki ne peuvent que s'entendre. On a quand même plus facilement de la compassion pour la plus jeune. A tort ? Le rapport de Nicki à sa mère est sans doute le plus complexe de tous. Elle semble l'aimer autant qu'elle la déteste. Mais dans cet épisode, c'est surtout son rôle de mère à elle qui est exploré. J'ai parfois du mal à cerner le personnage de Cara Lynn, qui arrive après Sarah et surtout Rhonda. Elles sont toutes les trois très différentes mais leurs histoires se rejoignent parfois un peu trop. Si Adaleen est très présente, Lois fait également son grand retour et les scénaristes ont choisi un chemin évident : elle débloque comme jamais. On parle de démence. Alzheïmer n'est pas loin. Le sujet est abondamment traité ces derniers temps. Je compte sur Big Love pour le faire autrement mais pour le moment, ça ressemble à ce que l'on a déjà vu si ce n'est que Loïs... disons que c'est Loïs. Elle est née folle. Bref, l'épisode ne se serait pas déroulé en plein mois de Décembre, j'aurai cru à un spécial fête des mères !

   Le suivant fête comme il se doit Noël. Les décorations sont là, le sapin, les déguisements, la crèche vivante (quelle scène finale sublime, riche et pleine de sens !) mais le coeur, lui, n'y est pas. Ou pas longtemps. Le seul événement heureux, hormis la séance de patinage, c'est le retour de Heather, à défaut d'avoir pu obtenir celui de Sarah. Amanda Seyfried devait tourner un film et n'était pas disponible. C'est regrettable, mais passons... Heather a bien changé. Elle est plus jolie, plus souriante, visiblement plus heureuse. Cela n'échappe pas à Ben, qui obtient enfin par la même occasion une intrigue. Un couple est en train de se former. J'aime assez l'idée. Entre autres tristes moments, Cara Lynn apprend la vérité sur la mort de son père, d'abord à demi-mot par Adaleen puis de la bouche de Nicki, qui n'aura pas eu la force de mentir plus longtemps, pour une fois. C'est fou ce que Nicki et sa fille peuvent être différentes. Et encore, Cara Lynn a déjà appris à mentir. Barb a confirmé son penchant pour l'alcool. Et Alby est également très présent et affronte de nouveau Bill dans une scène presque parodique de leur relation. C'était bien vu de se pencher sur le cas de Laura, souvent muette mais jamais invisible. Quand on y pense, Alby a de moins en moins de fidèles et risque de bien vite se retrouver seul, et c'est aussi le cas de Bill. Leurs destins sont inéxorablement liés... 

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// Bilan // Je crains, une fois de plus, de ne pas avoir trouvé les mots justes pour exprimer ce que je ressens à propos de Big Love, en particulier face à l'épisode 3 qui fait partie, à mon sens, des meilleurs. Oui mais voilà, ce n'est pas une série qui se raconte mais qui se vit. C'est une expérience. 

27 janvier 2010

The Deep End [Pilot]

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Pilot // 7 11o ooo tlsp.

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What About ?

Sterling Law est un des cabinets juridiques les plus prestigieux de Los Angeles. Chaque année, quatre jeunes diplômés des plus grandes écoles sont recrutés. Ils sont appelés à devenir les meilleurs juristes du monde... ou à exploser en vol. Cette année, les quatre chanceux se nomment Dylan, Addy, Beth et Liam. Ils vont découvrir le système impitoyable de Sterling Law et de son patron, Cliff Huddle, surnommé le "Prince des ténèbres". Le retour au sein de la firme de son partenaire historique Hart Sterling, qui vient de perdre sa femme, va changer la donne... (AlloCiné)

Who's Who ?

The Deep End a peut-être ses faiblesses mais elles ne viennent pas de son casting, solide, autant au niveau des premiers rôles que des rôles secondaires ! Après ses participations remarquées mais en second plan dans Veronica Mars et Big Love, Tina Majorino obtient enfin le rôle majeur qu'elle mérite. Elle est dès le départ le personnage le plus attachant. Ses trois partenaires principaux sont moins connus mais ils ne sont pas mauvais : Matt Long (Jack & Bobby), Leah Pipes (Life Is Wild) et Ben Lawson (Neighbours). Ils sont rejoints en fin d'épisode par un 5ème jeune diplômé incarné par Mehcad Brooks, qui restera à jamais le symbole de l'intrigue fil-rouge ratée de la saison 2 de Desperate Housewives malgré son rôle dans True Blood. Face à eux, des personnages plus adultes et des acteurs confirmés parmi lesquels Billy Zane (tout le monde se souvient de lui dans Titanic), Clancy Brown (une célèbre voix dans de nombreux dessins-animés) et Nicole Ari Parker, l'atout charme-maîtresse femme. A noter les participations au pilote de Kate Burton (Grey's Anatomy), Tom Amandes (Everwood) et Meredith Monroe (Dawson). Du beau monde donc !

So What ?

    Lorsque ABC commence la promo d'une de ses nouveautés par le slogan "From the newtork who brought you (...)", c'est souvent mauvais signe. En l'occurence, la chaîne a souhaité mettre en avant le lien de parenté entre The Deep End et Grey's Anatomy et effectivement, l'intention est là. L'intention seulement. Je me souviens très bien du pilote de Grey's Anatomy et il était très efficace. D'emblée, les personnages se sont imposés à nous et la dynamique était lancée. Dans le cas de The Deep End, c'est moins simple. Etant donné que je suis très client des dramédies judiciaires et qu'Eli Stone me manque, elle me permet de combler un vide décemment. Mais je l'aurai voulue plus rythmée, plus amusante. On sent que les scénaristes sont dans la retenue et qu'ils tiennent à garder un minimum de sérieux. C'est dommage, avec un peu plus de piquant, j'aurai passé un très bon moment. Et puis au niveau des cas juridiques, il faut s'attendre à ce qu'ils soient simplistes, tendant vers l'émotion facile, mais qui réussissent quand même parfois à vous toucher.

Ce qui m'a frappé, c'est que le potentiel de la série est énorme. Est-ce dû au fait qu'il y a beaucoup de personnages ? Sans doute en partie. Milles combinaisons sont possibles et je ne parle pas que des couples éventuels. C'est important ça de ne pas donner l'impression d'avoir dis l'essentiel dans le pilote. Les portraits de chacun des personnages sont esquissés, sans tomber dans la caricature, et on sait qu'on a encore beaucoup à apprendre d'eux. Liam est un tombeur mais pas que. Beth est une fille à papa mais pas que. Par contre, et le cliffhanger de l'épisode le confirme : Cliff est un salaud et rien que. Je reconnais évidemment que tous sans exception ne sont ni originaux ni hyper attachants pour le moment mais il y a matière à... Niveau ambiance, le soleil de Los Angeles qui se réflète dans les baies vitrées des grands immeubles doit assurer tout seul. Il s'en sort convenablement mais il n'en ressort pas une atmosphère particulièrement chaleureuse. C'est même un peu froid.      

En bref, The Deep End est morte avant même d'avoir commencé. Entre un titre prophétique, une diffusion à la mi-saison et une case horaire en perte de vitesse, je la voyais mal survivre et l'audience du pilote confirme mes craintes. Pour autant, ce n'est pas une mauvaise série. Ce n'est pas original, ce n'est pas passionnant mais c'est "sympa". Et parfois, ça suffit.


// Bonus // Pour les plus curieux, une bande-annonce...

24 janvier 2010

Big Love [4x 02]

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The Greater Good // 1 54o ooo tlsp.

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   Big Love poursuit son ascension vers l'excellence en offrant à son héros, Bill Henrickson, une nouvelle destinée plus ambitieuse que jamais. Le casino, sans être du passé, n'est plus sa préoccupation première. Il a légué son pouvoir à Barb, pouvoir qu'elle mérite et dont elle saura faire bon usage si toutefois les indiens ne lui mettent pas trop de bâtons dans les roues. Si Nicky, et même son frère Joey (de retour avec Wanda, toujours aussi étrange), estime qu'il est destiné à prendre la suite de Roman Grant à la tête de Juniper Creek, lui ne se croit pas prophéte. Il se sent investi d'une autre mission, au moins aussi importante et sans doute bien plus risquée pour son honneur et celle de sa famille : gouverner l'Utah ! Il veut garder le secret de sa polygamie, gagner les élections et ensuite révéler ses croyances pour mieux les imposer. C'est un pari risqué que ses trois femmes ne sont pas sûres de vouloir soutenir mais, comme toujours, il ne leur laissera pas vraiment le choix. A travers cette intrigue, la série embrasse une nouvelle envergure qui ne peut que la rende plus forte et plus significative. La foi et la politique sont deux sujets presque indissociables...

    Big Love n'oublie pas sa galerie de personnages imposante et la gère toujours aussi bien. Le mariage de Sarah, que j'imaginais comme un des points culminants de la fin de saison, est avancé. Peut-être que tout va un peu trop vite mais chaque scène qu'Amanda Seyfried partage avec ses partenaires (Tina Majorino, Jeanne Tripplehorn et Bill Paxton) sont d'une intensité rare. La seule petite déception vient du mariage en lui-même qui ne dure que quelques secondes à la fin de l'épisode mais le morceau choisi pour l'illustrer s'écoute avec bonheur jusqu'à la fin du générique. Margene poursuit sa poussée de maturité en prouvant à toute la famille que son business n'est pas qu'un passe-temps pour housewife désespérée mais un vrai métier qui rapporte beaucoup ! On constate avec amertume qu'il n'y a que l'argent qui intéresse Bill dans tout ça et on regrette que Margene ne s'en rende pas encore compte, à moins qu'elle ne l'accepte sans dire un mot. Nicky aussi a des dollars qui remplissent sa rétine lorsqu'elle découvre l'existence de cet argent mais ce qui la préoccupe le plus, ce sont ses sentiments confus. Comme elle l'avoue à demi-mots à Margene, elle n'est plus amoureuse de Bill. Sauf s'il devenait prophéte... Cette intrigue n'en finit plus d'être passionnante grâce au talent incroyable de Chloé Sévigny (enfin récompensée comme il se doit aux Golden Globes) et celle des scénaristes qui réussissent toujours à rendre simples et bouleversantes des émotions complexes. D'autres histoires plus secondaires émaillent l'épisode, comme Alby qui se sent pousser des ailes au point d'embrasser au grand jour l'homme dont il est vraisemblablement épris mais qui, et c'est là le point le plus intéressant, dirige un groupe de soutien pour aider les homosexuels à chasser de leur esprit toutes ces pensées et désirs jugés nauséabonds pour embrasser un style de vie considéré comme normé. Big Love ne s'arrête devant aucun tabou.   

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// Bilan // Big Love n'en finit plus de prendre de l'envergure et de se transcender. Peut-être au détriment de certains personnages qui doivent se contenter de quelques scènes seulement, fortes certes, mais frustrantes aussi.

02 mars 2009

Big Love [3x o5]

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For Better or For Worse // 2 ooo ooo tlsp.

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   Autant j'ai toujours trouvé les scénaristes de Big Love très fins dans leur approche des intrigues, autant cette fois, ils m'ont vraiment déçu. En l'espace de 5 minutes, Ana dit "oui" à Bill pour leur mariage -et encore, pas directement- et ils se marient ! Le mariage dure donc 2 minutes montre en main et même si c'est émouvant, ça aurait mérité un peu plus de temps d'antenne. Tout va beaucoup trop vite, comparé au reste de cette storyline qui a commencé la saison dernière. Ca donne une sensation de bâclé, comme s'il fallait arriver tout de suite au gros du problème : intégrer une 4ème sister wife lorsque la machine est bien huilée, c'est compliqué. Barb, Margene et Nicky vont donc passer tout l'épisode à se tirer dans les pattes, elles sont toutes jalouses les unes et des autres, elles voudraient toutes Ana pour elles (sauf Nicky bien-sûr, qui s'encontrefout) et Bill fait sa loi, comme d'habitude car c'est toujours lui qui a le dernier mot. C'est comme ça et puis c'est tout. C'est aberrant, agaçant, insupportable. On admire la dextérité avec laquelle Nicky monte Margene contre Barb jusqu'à l'explosion finale qui se termine dans le drame : Ana divorce. Oui, carrément. Le couperet tombe déjà. Si je sentais bien au début de l'épisode que ça risquait fortement d'arriver à terme, je ne pensais que ça arriverait si vite. C'est trop. Trop de cris, trop de coups bas, trop de trop. Et dans tout ça, impossible de vraiment s'attacher à Ana. Elle subit tout ce qui se passe et on se demande encore pourquoi elle a accepté ce mariage alors que c'était clairement mal parti depuis le début. Je ne désespère pas de la voir revenir sur sa décision car sa vraie entrée dans la famille -après cette entrée ratée- apporterait certainement beaucoup de choses.

   Tandis que Bill poursuit ses affaires de casino dont je ne comprends pas grand chose, Franky retourne au camp Mormon pour savoir où est sa mère. Il tombe sur Frank et ça se passe forcément très mal. Il repart sans réponse et dans un état encore plus pitoyable que quand il est arrivé. Que va-t-il se passer pour lui maintenant ? Bizarrement, ça m'est égal. Le personnage ne m'inspire pas grand chose en fait. J'aimerais plutôt que l'on s'attarde sur Ben qui me semble bien plus intéressant. Ce road trip direction Juniper Creek est l'occasion pour Sarah de réfléchir sur son avenir avec cet enfant qu'elle porte. Elle commence à rêvasser avec Heather, s'imaginer qu'elles vont habiter toutes les deux ensemble et qu'elles éléveront l'enfant ensemble tout en poursuivant leurs études. Ca n'est absolument pas réaliste et ça prouve que Sarah n'a vraiment pas la maturité pour devenir mère. Maintenant, ce sera bien que cette intrigue avance et que Bill et Barb apprennent la nouvelle. Enfin, concernant Nicky, un adultère est en train de se profiler avec son ex-futur patron. Et ça, ça me réjouit ! Elle fait à peu près tout ce qu'il ne faut pas faire et je ne vois pas comment tout ça pourrait finir autrement que très très mal.

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// Bilan // Pour le meilleur et pour le pire ... Ca, c'était vraisemblablement le pire. Rarement la série n'a été aussi peu fine dans son écriture. Toujours est-il que les acteurs sont géniaux et que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde !