Grey's Anatomy [8x 17]
One Step Too Far // 9 620 000 tlsp.
Une série prend toujours de gros risques quand elle entraîne certains de ses personnages principaux sur des voies où l'on aurait préféré ne jamais les retrouver. Grey's Anatomy ne fait pas partie de celles où l'on a envie d'en "adorer détester" un. C'est plutôt réservé aux guilty pleasures et elle n'en est pas un. On se retrouve par contre à devoir détester "pour de vrai" un des héros parfois. Et ce n'est pas facile à accepter. Je m'étais fait une raison pour Derek. J'aime le couple qu'il forme avec Meredith mais je n'aime pas ce qu'il représente individuellement. Plus le temps a passé et plus son charme a fané. Je n'y ai jamais été sensible pour tout dire mais je me rends bien compte de la différence entre hier et aujourd'hui malgré tout. Il avait toutes les bonnes raisons d'être en colère contre Lexie et Meredith cette semaine. Elles ont sérieusement merdé. Mais rien n'y fait, c'est à lui qu'on en veut quand même ! D'un point de vue scénaristique, l'objectif est simple et clair : Meredith avait déjà compris qu'il valait mieux qu'elle laisse tomber la neuro pour éviter les disputes professionnelles avec son mari qui ont forcément des répercussions sur leur vie affective, mais pas Derek. Maintenant, il devrait avoir appris sa leçon. Le plus moche dans tout ça -hormis l'état de cette pauvre patiente bien entendu- c'est la descente aux enfers de Lexie, à qui il n'arrive rien de bien depuis un bon bout de temps ! Les auteurs ont parfaitement le droit de la maltraiter mais j'aimerais qu'ils le fassent... mieux.
Doit-on détester Owen pour ce qu'il a avoué avoir fait ? Oui. Oui. Oui. Il multiplie les erreurs depuis qu'il est devenu chief (même si ça n'a rien à voir a priori) et celle-là, plus que toutes les autres, a quelque chose d'impardonnable, surtout au sein d'un couple déjà à ce point fragilisé. On pourrait bien lui trouver des circonstances atténuantes, c'est vrai. La détresse, la haine, le désarroi. On pourrait, mais on ne peut pas. On ne peut que se ranger du coté de Cristina et ce depuis le début de leurs frictions transformées en failles puis en gouffre. Leur histoire ne peut plus repartir. En théorie, la prochaine phrase de Cristina sera "Avec qui ?" Car oui, dans ces cas-là, c'est ce que l'on veut savoir. Même si on ne connait pas cette personne. Ce n'est donc pas l'infirmière Emily (qui a parlé dans cet épisode, houra !). Qui d'autre ? Une fille rencontrée au hasard, que l'on a jamais vu et que l'on ne verra peut-être jamais ? Ou bien une de nos héroïnes ? Et là, si on commence à faire des hypothèses, on se rend vite compte que le champ est réduit. Eliminons d'office Bailey, Meredith, Lexie et Arizona. Malgré un rapprochement récent et douteux avec Callie, je pense que l'on peut tuer l'idée dans l'oeuf. Il nous reste donc : April et Teddy. Cela fait quelques temps que la première n'a rien apporté -j'entends les médisants au loin dire qu'elle n'a jamais rien apporté et je ne vous soutiendrais pas !- et ce serait extrêmement complexe de le justifier s'il s'agissait de la seconde. Pourtant, je crois bien que c'est l'option la plus probable. Deux âmes perdues qui se sont aimées par le passé... la ligne si fine entre l'amour et la haine... peut-être que dans un grand moment de faiblesse commun, ils se sont laissés aller. Ce serait absolument terrible mais je vois très bien Grey's Anatomy oser. On est manque d'intrigue coup de poing en ce moment en plus... Avant d'arriver à cette conclusion choquante, on a eu droit à des scènes correctes mais pas formidables entre Cristina et Emily. Le parallèle avec le cas médical manquait vraiment de subtilité.
J'attendais avec impatience le retour probable de Catherine, la mère de Jackson, après sa venue tonitruante au Seattle Grace plus tôt dans la saison. Ce n'était pas aussi fun et tendre que la première fois, mais Debbie Allen a quand même réussi à être géniale et elle me donnerait presque envie de lancer une pétition pour qu'elle rejoigne la série à plein temps la saison prochaine. Tiens, elle ferait une très bonne chief ! Non ? Un autre personnage a été introduit pour l'occasion mais je suis moins sûr d'avoir envie de la revoir même si elle m'a fait plutôt bonne impression. Asha est jolie, sympathique et elle a réussi à décoincer Avery. Elle envisage de poursuivre son apprentissage dans cet hôpital... Les graines sont plantées. On verra si elles germent. Ca ne ferait pas de mal à Jackson en tout cas ! Catherine est le genre de personnage qui est capable d'avoir une bonne alchimie avec à peu près tout le monde, en partie grâce à son humour et son énergie, et son duo avec Richard était particulièrement réussi. Le thème de l'épisode était le flirt et c'est le leur qui avait le plus de sens. Heureusement, il n'a pas abouti. C'eut été vraiment moche pour cette pauvre Adele. Le flirt entre Alex et Morgan ne m'inspire rien de positif. Callie n'en veut pas. Arizona n'en veut pas. Nous n'en voulons pas non plus ! Laissez cette femme repartir et offrez un rôle de plante verte à Karev !
// Bilan // En principe, à ce stade de la saison, Grey's Anatomy connait un petit creux -comme beaucoup d'antres- juste avant que les enjeux de fin de saison ne se mettent en place. En partant de là, on peut dire que cet épisode est correct.
Grey's Anatomy [8x 16]
If Only You Were Lonely // 9 060 000 tlsp.
En découpant intrigue par intrigue cet épisode de Grey's Anatomy, je le trouve finalement pas si mauvais. Disons simplement que l'ensemble n'était ni très équilibré, ni très digeste, et que le tout manquait un peu de punch. Les sorties régulières du Seattle Grace pour assister à la détériotation rapide de l'état d'Adele n'ont certainement pas aidé, mais il s'agissait en même temps des meilleures scènes. Loretta Devine, magistrale comme à son habitude, a trouvé plus que jamais en James Pickens Jr. un partenaire en or. Le moment où il craque était particulièrement bouleversant et le destin du personnage est clairement en train de se jouer alors que celui d'Adele laisse peu de place à l'espoir. Va-t-il laisser sa femme entrer dans une institution spécialisée ou prendre sa retraite pour s'occuper d'elle 24/24 ? La solution la plus raisonnable, on la connaît. Meredith parviendra-t-elle à la lui faire accepter, à moins que ce ne soit un autre personnage ? Et qu'adviendra-t-il de Richard lorsqu'Adele sera partie ? Entre lui et Teddy, ça risque de faire beaucoup de veuvage dans les parages... Teddy, justement, n'est pas gâtée dans cet épisode avec une storyline très secondaire -pour le moment- qui vise à faire monter d'un cran la pression avec Owen. J'étais d'ailleurs surpris que Callie le soutienne. Il en faut bien une, remarque... Il ne peut toujours pas compter sur Cristina qui s'est mise dans la tête qu'il l'a trompée. Et avec Summer Glau s'il vous plaît ! On savait que l'actrice rejoignait la série pour un épisode, mais il semblerait que son arc s'étende finalement à plusieurs passages. C'est à espérer en tous cas car elle n'a même pas ouvert la bouche cette fois ! Je doute que Shonda l'ait engagée pour si peu de toute façon. Je n'ai pas d'affinités particulières avec l'actrice mais elle pourrait être un bon ajout sur le long terme, si son personnage, l'infirmière Emily, venait à être intéressante. Je n'ai aucun doute en tout cas : elle n'est pas la maîtresse d'Owen, quand bien même elle le souhaiterait vivement. Cristina risque de se ridiculiser...
Penchons-nous maintenant sur le cas d'Alex ! Je parle rarement de lui sur un ton élogieux mais cette semaine, comme la précédente, il se révèle beaucoup plus sympathique qu'à l'accoutumée. Aurait-il enfin mûri ? Il serait grand temps. Ses compagnons de route depuis le début de la série ont entamé leur évolution depuis un moment maintenant. A son tour ! Sa réaction face à Chris, le petit ami de Morgan, n'était pas celle que l'on attendait de sa part. En temps normal, il aurait agi comme un gros con et aurait été encore plus détestable que celui dont il dénonce le comportement. Pas cette fois. Son attitude protectrice et douce envers Morgan était presque émouvante, son envie de transmettre son savoir à Lexie tout à fait inédite et sa façon de rabaisser Chris tout à fait subtile ! Arizona peut être fière de son élève, et de Lexie aussi en passant. La jeune femme ayant une année de moins que ses collègues, elle est toujours en quête de sa spécialité idéale. La pédiatrie lui irait à ravir et la perspective d'un trio avec Arizona et Alex sur le long terme est plutôt enthouasiasmante.
Malheureusement, pendant qu'Alex se trouve une raison d'exister dans l'univers de Grey's Anatomy, la présence d'Avery est de moins en moins probante. Les scénaristes n'arrivent décidemment pas à écrire pour lui alors qu'il est plein de ressources. L'associer systématiquement à Mark n'aide sans doute pas. Encore, si leur "bromance" était plus assumée, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas -encore- le cas. C'est à peine amusant. Mark n'en ressort pas non plus particulièrement grandi. Pourquoi Julia n'apparaît toujours pas ? Désolé, mais j'ai du mal à me faire une raison. On va bientôt apprendre qu'ils se sont séparés hors champ et on aura jamais rien su d'elle... April apparaît de temps à autre. Je suppose que la grossesse de l'actrice est bien pratique pour expliquer que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle actuellement. Les petites scènes drôles sur les cheveux de Zola m'ont bien fait marrer, sinon.
// Bilan // Il ne se dégage pas de cet épisode Grey's Anatomy ce qui fait habituellement la force de la série : du rythme, une bonne gestion des nombreux personnages, de l'humour... Seule l'émotion a vraiment répondu présente.
Tueurs En Séries [Episode du 27 Janvier 2012]
Au programme cette semaine : Ben Stiller s'acoquine avec HBO - Le retour des "Army Wives" en mars sur Lifetime - "The Big Bang Theory" passe la barre des 100 épisodes - Summer Glau, Victor Garber, James Purefoy et George Stults s'invitent en séries - Thierry Neuvic nous explique les raisons de son départ de "Mafiosa" - On répond à vos questions : "Fairly Legal", "Falling Skies" - La BA de l'épisode 'Film Noir' de "Castle" - Andrew Lincoln, le héros de "The Walking Dead" au micro - Rachel Bilson enfile sa blouse et sa cagoule...
The Cape [Pilot]
Pilot // 8 45o ooo tlsp.
What About ?
L'officier Vince Faraday était un bon flic essayant de nettoyer sa ville de la corruption généralisée. Victime d'une machination et laissé pour mort, il est obligé de s'enfuir et de se cacher, loin de sa femme et de leur enfant. S'inspirant du comic préféré de son fils, il décide de devenir "The Cape", un super-héros faisant régner la justice dans les rues, effrayant les criminels de tous genres. A la recherche du parrain de la pègre qui l'a voulu mort, Vince rêve de retrouver un jour sa famille...
Who's Who ?
Créée par Tom Wheeler. Avec David Lyons (Urgences, Sea Patrol) dans le rôle de Vince Faraday, Summer Glau (Firefly, Dollhouse) dans le rôle de Orwell, James Frain (24, True Blood) dans le rôle de Peter Fleming, Keith David dans le rôle de Max Malini, Jennifer Ferrin dans le rôle de Dana Faraday, Martin Klebba dans le rôle de Rollo...
So What ?
C'est "marrant", mais The Cape me ferait presque regretter Heroes. Cette dernière avait tous les défauts du monde mais elle essayait au moins de renouveler le genre de la série de super-héros. The Cape revient aux fondamentaux, en empruntant un maximum à Batman, moins à Superman ou Spiderman puisqu'il n'y a pas ici de dimension extraterrestre ou surnaturelle, pas de super pouvoirs. C'est aussi, bizarrement, ce qui fait que la pilule a du mal à passer pour moi. Tout va trop vite et on ne comprend pas bien ce qui anime vraiment le héros. Pourquoi ne fuit-il pas loin de là avec son fils et sa femme, qui nous offrent d'ailleurs les scènes les plus mièvres de ce pilote, pendant lesquelles je n'ai pas réussi à ressentir la moindre émotion ? C'était tellement plus simple et plus crédible... Il y a tellement de choses difficiles à admettre dans un premier temps que je me sens incapable de m'impliquer par la suite. Ce qui n'arrange rien, c'est que je ne suis pas du tout fan de l'univers comics et que je passe par conséquent à coté des quelques références éparpillées dans le pilote. Dans ces conditions, comment se laisser emporter ? Je me sens presque coupable de ne pas avoir suffisamment gardé une âme d'enfant...
Je dois pourtant reconnaître quelques qualités à cette série et en premier lieu sa belle galerie de "méchants". James Frain, tout particulièrement, est extrêmement charismatique et il aurait tout à fait eu sa place dans un long-métrage du genre. A coté de lui, David Lyons faisait vraiment pâle figure. Du coté de la réalisation, on peut dire que les équipes ont fait du bon boulot et sans doute avec peu de moyens. Rien n'était honteux à l'image. La bande-son composée par Bear McCreary est réussie aussi. J'aime bien les personnages secondaires venant du cirque qui assurent une certaine originalité -la série en manque cruellement- et qui offrent un peu d'humour -elle se prend clairement trop au sérieux-, un peu de légéreté ne fait jamais de mal. Mais au bout du compte, The Cape n'est qu'une énième histoire de super-héros sans supplément d'âme. Je crois que je préfère encore me refaire l'intégrale de Loïs & Clark. Je m'ennuierai moins.
Dollhouse [2x 11]
Getting Closer // 2 4oo ooo tlsp.
C'est sur les chapeaux de roues que la fin de Dollhouse se prépare ! Cet antépénultième épisode était très réussi, presque autant que The Attic, le précédent. On nous a encore réservé tout un tas de surprises et de rebondissements et les personnages les plus importants depuis le début de l'aventure étaient réunis. Ils ont tous eu un rôle à jouer, plus ou moins important. C'est quand elle est chorale que la série est au top de son potentiel. Je l'ai toujours dis et je ne m'en lasserai pas. Du coup, Echo se fond dans la masse malgré son statut de doll suprême et c'est bien mieux comme ça. Deux histoires sont racontées en parallèle, deux timelines opposées : d'un coté celle de Caroline avant qu'elle ne devienne Echo, qui cherche par tous les moyens à faire tomber Rossum, quitte à trahir sa meilleure-amie Bennett, et de l'autre Echo et toute la dreamteam de la dollhouse qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter... la fin du monde et donc sauver la société secréte ! Cela ne se fera pas sans heurts évidemment.
Bennett et Topher doivent faire équipe pour reconstituer Caroline et l'humour est de mise. Si rendre Topher à ce point bêta devant Bennett est un peu exagéré, on ne peut nier que leur duo fonctionne à merveille et que si la série avait continué, il aurait été dommage de ne pas le conserver sur le long-terme. La question ne se pose plus, d'autant que Bennett se fait exploser la tête par... le Dr Claire Saunders ! Ca alors mes amis, qui l'avait vu venir franchement ? C'est un plaisir de retrouver Amy Acker, elle nous avait bien manqué depuis la dernière fois. Qu'elle devienne tout à coup la grande méchante n'est pas si surprenant quand on y pense puisque c'était elle la number one avant qu'Echo n'arrive à la dollhouse. En revanche, qu'elle soit de mèche avec Boyd qui se révèle être le pire traite qui soit, ça c'est incroyable ! Il est à la tête de Rossum, avec un autre homme dont on fera sans doute la connaissance la prochaine fois, et depuis le départ, il manipule tout le monde. Lui qui avait tendance à ne plus servir à grand chose depuis quelques temps tient sa revanche, assurément. Tout cela relègue Ballard au second plan, il a du mal à trouver sa place. Le retour de Mellie m'a fait plaisir, je l'aime beaucoup. J'espérais cependant qu'elle soit un peu plus utile que ça. L'avoir rendue prisonnière de Bennett n'avait finalement pas grand intérêt. A moins qu'elle nous cache quelque chose ? On peut s'attendre à tout désormais. Petite facilité scénaristique : on nous vire Victor et Sierra comme des malpropres, histoire de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes. A vrai dire, je pense ne pas me tromper en disant qu'ils ré-apparaîtront forcément au bon moment... Même Dominic était de la partie, tout juste sorti de The Attic. Adelle n'est visiblement pas prête à lui pardonner. On la comprend un peu. Au final, cet épisode a réussi avec brio à faire du remplissage ! Ben oui, le but dès le départ était de faire revenir Caroline à la vie. Ils ont réussi mais il aura fallu attendre la dernière minute de l'épisode pour ce faire.
// Bilan // Je suis fan de ce qu'est devenue Dollhouse, ce qu'elle aurait dû être depuis le départ. Tout s'enchaîne avec beaucoup de cohérence dans ces derniers épisodes, le rythme ne faiblit pas une seule seconde et tous les masques tombent, nous réservant de grandes surprises à la clé. La perdre va être plus dur que ce que je pensais...
Dollhouse [2x 05 & 2x06]
The Public Eye // The Left Hand
2 15o ooo tlsp. // 1 99o ooo tlsp.
Incroyable mais vrai ! 3 bons épisodes de Dollhouse à la suite dont ce double-épisode passionnant, qui ferait presque regretter que la série s'arrête bientôt. Si les scénaristes s'étaient réveillés plus tôt aussi... Y'a pas que les dolls qui "fall asleep" ! En tous cas, ils sont awake et ils ont su utiliser tous les personnages à bon escient sauf Sierra, punie d'avoir eu un épisode à elle la fois dernière. On nous introduit même deux nouveaux personnages possiblement récurrents : un qui ne sert pas à grand chose mais qui est interprété par le grand Ray Wise, et un autre interprété par Summer Glau (Firefly, Terminator : The Sarah Connor Chronicles), sorte d'alter-ego féminin de Topher. Tous deux représentent la DC Dollhouse, et ça fait du bien d'aller voir ce qui se fait ailleurs qu'à Los Angeles en matière d'esclavagisme. Des deux épisodes, ou des deux parties du même épisode, comme vous préférez, c'est le premier que j'ai préféré. Plus surprenant. Qui s'était imaginé que la doll n'était pas Cindy mais le sénateur Perrin lui-même franchement ? Une chose est sûre : tout le monde l'avait remarqué la première fois qu'on l'a rencontré et ça ne s'est pas arrangé depuis : l'actrice qui interpréte Cindy (pas eu la curiosité de chercher son nom) est mauvaise comme tout ! Elle m'a un peu gâché le plaisir. Alexis Denisof était parfait en revanche, un peu dénudé en plus. Quoique ses scènes avec Eliza Dushku ne sonnaient pas juste mais ça c'est à cause des dialogues, très bateaux. Dans le même genre, j'ai de plus en plus de mal avec Adelle DeWitt, et Olivia Williams, dont la froideur est surjouée, au point de rendre le personnage parfaitement imbuvable.
La grande histoire de cet épisode est relativement bien menée, avec ce qu'il faut de rebondissements (peut-être même un peu trop sur la fin, je commençais à m'ennuyer au bout d'1h15), mais le plus intéressant venait bien-sûr de la galerie de personnages. Déjà, l'idée de Topher de transférer son empreinte sur Victor pendant son voyage à D.C. était géniale ! Ca nous a offert quelques scènes vraiment drôles et décalées et la preuve a de nouveau été faite que la vraie révélation de cette série, outre Dichen Lachman, c'est Enver Gjokaj, qui a su jouer Topher à la perfection. Le mimétisme était impressionnant, jusqu'au moindre clignement d'oeil. Le duo Topher/Bennett était très enthousiasmant lui aussi. J'espère qu'on les reverra ensemble. Summer Glau en imposait dans ce rôle. C'est une actrice que je connais mal, ne suivant pas les séries où elle a fait ses armes, mais elle a du talent, c'est indéniable. Le passé de Bennnett est lié à celui d'Echo/Caroline et c'est un élément très intéressant, qui, j'imagine, n'a pas fini de nous réserver des surprises. Caroline est responsable de la "perte" du bras de Bennett, elles étaient les meilleures amies du monde, mais que s'est-il passé vraiment ? Il me semblait qu'avant de devenir une doll, Caroline était une fille bien. Et si on nous avait menti (ou caché un pan de sa vraie personnalité) ? A suivre... Au final de ces aventures, Echo est lâchée dans la nature, Ballard est aux abonnés absents (et si seulement il pouvait le rester !) et Madeleine/November est aux mains de Bennett...
// Bilan // Un double épisode d'un haut niveau, qui a ses défauts, dont une deuxième partie beaucoup plus prévisible que la première, mais qui nous offre en tous cas un bon moment de télévision. Dollhouse n'est pas encore morte (scénaristiquement), qu'on se le dise !