17 mars 2013

Glee [4x 16]

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Feud // 5 370 000 tlsp.

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   Les scénaristes de Glee ont encore cherché à me draguer outrageusement en utilisant deux chansons que j'écoute énormément depuis quelques semaines : How To Be A Heartbreaker de Marina And The Diamonds et Closer de Tegan & Sara. Alors forcément, j'ai apprécié l'ouverture et la fermeture de ce Feud, bien que je déteste plus que tout cette nouvelle habitude de caser un morceau collégial à chaque fin d'épisode. On ne peut même pas dire que ce choix était pertinent puisque quand on écoute avec attention les paroles, on comprend bien que ce Closer est plus sensuel voir sexuel qu'amical ! Mais passons. Globalement, j'ai apprécié toutes les prestations que l'on nous a offertes, même si je commence à en avoir ras la casquette de tout ces mash-up ! Pour la nostalgie, le I Want It That Way/Bye Bye de Finn et Will était fort sympathique, avec la reprise de la chorégraphie des pantins chère aux N'Sync. Et puis les deux personnages/acteurs ont le charisme de membres de boys band (c'est d'ailleurs de là que vient Matthew Morrison) donc c'était on ne peut plus adéquat ! Comme prévu, la guéguerre entre les deux amis n'a mené à rien de bien impressionnant, même si Mr Schue a dit quelques horreurs tout à fait délectables sur Finn. Il aura fallu que Marley -Marley quoi !- vienne parler à Finn pour qu'il comprenne ce qu'il devait faire pour être légitime en tant que professeur : obtenir un diplôme. Mais qu'il est bête ! 

   Finn était définitivement au coeur de cet épisode puisqu'il est appelé à la rescousse à New York par Santana afin de se débarrasser une bonne fois pour toutes de "Plastic Man". Après investigation, la jeune femme a compris quelle était la nature exacte de ses activités noctures. Ne chercher évidemment pas un quelconque discours sur la prostitution et sur le fait que des jeunes soient obligés de se lancer dans ce business pour payer leurs études. On est dans Glee. Mais attendez-vous plutôt à une belle leçon de morale au sujet de Rachel ! J'ai beau adoré Santana, j'ai trouvé qu'elle avait poussé le bouchon un peu trop loin cette semaine. Enfin je parle en réalité des scénaristes, qui se servent de la peur d'être enceinte de Rachel pour lui faire comprendre que ses petites "sexcapades"  doivent s'arrêter tout de suite si elle veut être heureuse et avoir une belle carrière. Comme si ses quelques parties de jambes en l'air allaient la précipiter dans la dépression ou dans la rue. N'importe quoi ! Et tout ça dans la bouche de Santana en plus, c'est ridicule ! Le retour de Finn dans sa vie bien plus tôt que prévu ne me laisse rien présager de bon... Sinon, la chanson de Paula Abdul interprétée par Naya Rivera m'a bien fait kiffer. Je ne la connaissais pas du tout. 

   A McKinley, je n'ai pas du tout compris pourquoi Ryder, tout à coup, s'en prenait de la sorte à Unique alors que cela fait des mois qu'ils se cotoient. Ah oui : parce que le thème de l'épisode, c'était la querelle. Il fallait donc en inventer une ou deux pour combler. Celle-ci était mielleuse, sans intérêt. Même Kitty s'est mise à dire des gentillesses (pour sa seule apparition de l'épisode). En plus, leur mash-up n'était pas formidable. Pas grand chose à dire sur Jake et Marley en parallèle. Ils se sont très vite réconciliés et tant mieux. Je n'aurais pas supporté un épisode de lamentations et de flagellations. Le meilleur de l'épisode nous a été délivré par... Sue Sylvester ! Et ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu autant de temps d'antenne. Sa parodie de Nicki Minaj était plus vraie que nature. Extravagante et hilarante, à l'image de la chanteuse ainsi que du personnage. Très bon délire. Et puis la perspective d'un "Blaine Undercover" chez les Cheerios me réjouit. Quant à cette mystérieuse femme qui converse avec Ryder... ma seule théorie est que c'est en fait Marley qui se cache derrière la photo d'une jolie blonde. Je ne suis pas sûr que ce soit le genre du personnage, mais ce serait quand même plus fun que si c'était une fille que l'on ne connait pas du tout. Ca pourrait aussi être Kitty. Mais quel intérêt ? 

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// Bilan // Comme souvent, je suis mal à l'aise face à certains messages que Glee cherche à faire passer, en l'occurence au sujet de Sainte Rachel Berry, mais du côté des prestations et du fun, on en a encore eu pour notre argent. Et puis, mine de rien, les intrigues ont avancé doucement !


17 décembre 2012

Glee [4x 10]

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Glee, Actually // 5 260 000 tlsp.

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    Il parait que Love, Actually est LE grand film romantique des années 2000. Je ne l'ai pas vu. En revanche, j'ai eu la bonne idée de regarder ses copies pas terribles Valentine's Day et New Year's Eve. Et, clairement, ce Glee, Actually est bien plus proche de ces dernières que de leur modèle. Il est même pire que ça. Comme le veut la tradition de ces films chorales, l'épisode se décline en cinq vignettes censées se rejoindre au final pour former un tout. Les scénaristes ont vraisemblablement oublié de soigner cette partie cruciale puisque l'on doit se contenter d'un montage en chanson maladroit, qui ne signifie rien, ne conclut rien et qui n'est même pas réussi musicalement. Ai-je précisé qu'il était plus dégoulinant de bons sentiments que toute une saison de 7 à la maison ? Okay, j'exagère. Mais le ratage était de toute façon prévisible : après celui de l'épisode de noël de l'année dernière, catastrophique tout en partant d'une bonne idée, et celui de l'année d'avant, qui transformait Sue en grinch et qui était vraiment too much, il ne fallait pas s'attendre à mieux...

   La vignette la plus ridicule ? Celle de Brittany et Sam. Elle nous demande d'abord de croire en ce couple sorti de nulle part il y a quelques épisodes, ce qui était perdu d'avance -depuis plusieurs épisodes- mais elle cherche aussi à nous faire avaler qu'ils s'aiment à tel point qu'ils ressentent le besoin... de se marier ! Même si c'est pour de faux et qu'il n'y a que les imbéciles qui sont vraiment heureux, il n'y avait rien de mignon ou de touchant là-dedans. Juste une vaste blague alignant les répliques stupides, et au risque de me répéter, rendant ce benêt de Sam complètement abruti. Même la Coach Beist n'a pas réussi à rendre ces passages plus supportables. Ce qui en ressort, c'est que les auteurs auraient dû proposer un épisode spécial "fin du monde" à la place de l'habituel christmas episode. En plus, ils auraient pu caser encore une fois une chanson de Britney Spears ('Til The World Ends bien entendu) : Un grand délire autour de ce thème aurait été plus original. Et puis c'était l'occasion ou jamais quoi... Mais bon, du coup, ils peuvent sortir un 3ème volume de "Glee chante Noël" et je suppose que ça compte plus que toute considération artistique...

   La vignette la plus inutile ? La première, celle d'Artie. Je ne sais pas si les scénaristes considérent qu'il s'agit d'une tradition d'offrir chaque année une scène à Kevin McHale où il n'est pas en chaise roulante, peut-être même que c'est une clause de son contrat (!), mais c'est en tout cas bien lassant pour nous. Alors ouvrir l'épisode là-dessus, le tout en noir et blanc sur une chanson pas du tout excitante (Feliz Navidad) bien qu'entraînante, c'est s'assurer de faire fuir une bonne partie de curieux. Je me mets à la place du téléspectateur lambda : j'aurais vite zappé sur une autre chaîne ! Bref, c'était de toute façon très étrange de transformer tout à coup Artie en ciment du Glee Club. Et ça l'était d'autant plus que ça mélangeait les nouveaux et les anciens sans grand sens. A la limite, ça faisait vaguement écho au twist du précédent épisode. C'est bien tout le semblant de cohérence que je lui accorderai. 

   La vignette la plus sirupeuse ? Attention, nous avons deux intrigues ex-aequo : Bad Sue qui se transforme en Santa Sue, parce que c'est comme ça chaque année; et les Puckerman qui... qui quoi au juste ? Qui partent à Los Angeles le temps de chanter une chanson -sans intérêt- puis qui reviennent à Lima pour réconcilier leurs mères respectives et pour prouver que la famille, c'est super important. C'est vrai, mais il y a des manières plus subtiles de faire passer le message... Sans compter que les deux personnages de maman n'existent pas du tout. Elles sont au mieux des caricatures. Mais pour tout dire, le lien qui unit Puck et Jake n'est pas plus tangible qu'elles. Sinon, vous aussi vous avez remarqué que Jacob Artist, sans être un grand acteur, était bien meilleur que Mark Salling et que ça se voyait vraiment ? Marley et sa maman sont toujours sur le même mode et cet épisode n'a pas apporté grand chose à leur relation déjà solide et... tangible, mais c'est toujours émouvant de les voir se faire des câlins.

   La vignette la plus réussie ? Sans aucun doute, la venue de Burt à New York ! Et ce n'était pourtant si fameux que ça, mais en comparaison du reste... La seule intrigue que les auteurs de Glee savent traiter sans fausse note depuis le début, c'est celle du père et de son fils. Cela fait un petit moment que l'on est dans la redite quand ils sont réunis et cet épisode n'échappe pas à la règle, en remplaçant la crise cardiaque par le cancer de la prostate. J'ai comme l'impression qu'on nous prépare pour de bon le grand moment dramatique de la série, celui qui rendra la mort de la soeur trisomique de Sue comme une bonne grosse tranche de rigolade. A mon avis, Burt va mourir au cours de la saison et cela va être déchirant. C'est de cette manière que j'interprète son envie de revoir Blaine et son fils ensemble. Il a le sentiment de pouvoir passer la main au jeune homme en cas de pépin, qu'il prendra bien soin de son fils, et mieux que n'importe qui d'autre. On aurait tendance à penser qu'il a raison, d'ailleurs. Ces deux-là sont faits pour être ensemble. N'en déplaise aux fans de Rachel et Finn : s'il ne devait rester que deux âmes soeurs dans la série, ce serait eux. Leur White Christmas sur la glace était assez mal filmé -j'imagine que les conditions de tournage n'étaient pas évidentes- mais très chou. On garde. 

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// Bilan // Comme  chaque année, l'épisode de noël de Glee n'est pas un cadeau... 

12 décembre 2012

Glee [4x 09]

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Swan Song // 5 430 000 tlsp.

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   Qui a dit que Glee n'était plus capable de nous surprendre ? Ah oui, ça devait être moi. Je le reconnais : Glee m'a étonné cette semaine en partant dans une direction totalement inattendue. Je pensais que l'évanouissement de Marley sur scène ferait pschiiiiit et que les petits chanteurs remonteraient très vite sur scène avec ou sans elle. Il n'en a rien été. Ils ont été purement et simplement disqualifiés -étrange régle quand même- et n'ont pour ainsi dire plus aucun but cette saison. Les regionals et les nationals auront lieu sans eux, et sans nous... à moins d'un rebondissement malvenu dans le futur, comme une épidémie de gastros chez les Warblers, ou un truc dans le genre, plus glamour peut-être. C'est osé !  A McKinley, tout l'épisode a donc tourné autour du vrai sens du Glee Club, qui est celui du partage de l'amour de la musique, ce que l'absence d'un concours ne doit pas changer. De façon assez maligne, c'est Rachel, depuis son New York, qui le rappelle à Finn et le remotive. Cela donne lieu à une prestation finale sur Don't Dream It's Over tout à fait niaise dans l'esprit, mais bien agréable à entendre. Et ce sera à peu près la seule. Vous savez ce qui m'a vraiment dérangé dans tout ça : ce n'est pas l'intrigue, ni les dialogues, ni même les personnages, mais les absents. Quinn ? Envolée ! Mercedes, Puck : idem. Santana et Mr Shue apparaissent rapidement en début d'épisode puis se volatilisent. La logique aurait pourtant voulu que les anciens aient un rôle important à jouer dans cet épisode. Mais le pire, au fond, c'est que l'état de Marley ne semble inquiéter personne au-delà de la scène d'introduction. Hormis une remarque de Santana, Kitty s'en tire comme une chef ! J'imagine bien que le sujet sera traité plus tard, au prochain épisode peut-être, mais c'est là que ça devait être fait. Il fallait que le cliffhanger ait une conséquence directe sur ces deux personnages. En faire des accessoires un épisode sur deux ne va pas les rendre plus intéressantes... Et pour mettre quoi à la place, en plus ? La naissance d'une histoire d'amour entre Brittany et Sam ? Bon sang mais qui a eu cette idée ? On le sentait venir depuis le début de la saison, mais j'osais espérer que les auteurs abandonneraient l'idée, voyant que ça n'excitait absolument aucun téléspectateur. Mais non. Leurs scènes étaient ridicules, parce que les personnages sont ridicules (ou le sont devenus plutôt). Sam n'était pas aussi bête avant. Il ne méritait pas un tel traitement. Et Brittany ne doit pas être un personnage, mais juste un gimmick, une machine à répliques drôles. Le choix de Somethin' Stupid pour leur duo était ironiquement amusant. Mais la prestation sans intérêt. Sue a encore fait des siennes. Et ce n'était pas drôle. Pas la peine de s'attarder là-dessus. Je retiens quand même le court passage où le pianiste du Glee Club s'insurge ! Pour le coup, ça c'était drôle et plein de second degré. 

   A NYADA, pour la première fois depuis le début de la saison, je me suis un peu ennuyé. Le All That Jazz m'a paru sympathique, réussi même, mais il fallait apparemment y voir une Rachel peu à l'aise dans la danse. Ah bon ? Certes, la prestation de Kate Hudson était peut-être meilleure, mais Lea Michele n'avait pas à rougir de la sienne. En même temps, elle n'a peut-être pas réussi à jouer à la fille pas douée. Ce n'est pas une danseuse née, mais elle se débrouille très bien. Vouloir nous faire croire le contraire est un peu malhonnête. Elle m'a en tout cas plus embarqué sur ce morceau-là que sur ceux qu'elle a chantés face à Thibodeaux. Non pas qu'elle était mauvaise. Evidemment pas. Mais son concours de vocalise ne m'impressionne plus. Encore moins sur des titres comme ceux-là, dont les mélodies ne sont pas familières et ne m'accrochent pas. C'était d'ailleurs le même problème avec la chanson de Kurt, mais en pire. Quant à la petite chanson de noël, on ne sait pas trop ce qu'elle venait faire là. Encore une fois, plusieurs choses m'ont dérangé : l'absence de Cassandra lors de la soirée, assez incompréhensible vu le point de départ de l'intrigue; le fait que Kurt puisse entrer si facilement à NYADA, surtout que tout ce qui a été construit avec Isabella semble avoir été inutile maintenant. J'aurais bien aimé le voir évoluer dans le milieu de la mode plus longtemps. Cela aurait permis de diversifier les histoires se déroulant à New York... Il ne lui reste plus qu'à rencontrer son Brody à lui en gros.

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// Bilan // Pour une ou deux bonnes idées, cet épisode de Glee nous en colle le double de mauvaises. Le résultat n'est donc pas très concluant malgré les efforts mis en oeuvre pour nous surprendre. Essaye encore.

12 novembre 2012

Glee [4x 05]

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The Role You Were Born To Play // 5 680 000 tlsp.

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   Glee a disparu des écrans pendant quelques semaines, comme chaque année à cette période, et, encore une fois, je peux dire qu'elle ne m'a pas manqué une seule seconde. Et pourtant, le précédent épisode était excellent, l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur, à ce jour. Le problème de ce 5ème épisode, c'est qu'il se déroule sans Rachel, sans Kurt et sans New York. Et c'est de loin la meilleure partie de la série aujourd'hui, la seule qui me donne envie de continuer. Alors forcément... Le retour en grâce de Finn me laisse perplexe. Je n'ai jamais caché l'agacement que me procurait ce personnage. Ici, il a passé 70% du temps à se plaindre de sa pauvre vie et de son absence de future. Je n'arrive pas à ressentir une quelconque pitié pour lui en fait. Il est vraiment trop bête. En faire un mentor pour le nouveau personnage, Ryder, n'est absolument pas pertinent et certainement pas convaincant non plus. Alors le faire carrément diriger le Glee Club en l'absence de Mr Shue ! Je me réjouis du départ de ce dernier, d'autant que son histoire avec Emma devenait insupportable à suivre tant elle tournait en rond, mais je ne suis pas impatient du tout de voir Finn à l'oeuvre. Encore plus s'il se retrouve avec Sue dans les pattes ! Les auteurs ne savent toujours pas quoi faire du personnage et lui font faire un nouveau pas en arrière après les derniers pas en avant. Toute sa tirade sur cette pauvre Unique n'était même pas drôle. Elle a quand même eu quelques répliques excellentes. Cela dit, j'ai beau détester le personnage de Kitty, elle lui a carrément volé la vedette de ce point de vue là ! Des punchlines osées et énergiques, très Sue Sylvester de la grande époque. 

   Pour revenir quelques instants sur le nouveau incarné par Blake Jenner, je suis très partagé. Il est censé être un mini-Finn mais il a d'ores et déjà plus de charisme que lui et il n'a pas l'air complêtement abruti. En fait, il me fait davantage penser à Sam (Chord Overstreet), qui n'était pas particulièrement bête à l'origine mais qui l'est devenu au fur et à mesure et encore plus au contact de Brittany dernièrement. Bref, je n'ai pas tellement d'avis sur Ryder pour le moment, mais je ne pense pas qu'il apportera grand chose à McKinley. Il est en plus directement envoyé dans le triangle amoureux de la saison, maintenant rectangle, aux cotés de Jake, Marley et Kitty. Il est tellement sans saveur, tellement classique sur le fond comme sur la forme, tellement cliché de la série pour ados... Non vraiment, il n'y a rien à en tirer. Sinon, Mike Chang et Mercedes sont revenus... pour rien ! Les scénaristes n'avaient apparemment pas de meilleures idées donc on les a improvisés juges des auditions pour la comédie musicale Grease (un choix très ennuyeux en plus). Ce qu'ils deviennent sinon ? On s'en fout ! Ils n'ont même pas essayé de faire quelque chose de consistant autour de Mike et Tina. Une scène leur a suffit. Je ne suis pas dingue de ce couple, mais bon quand même... Ah et Beist était de retour aussi ! Et ça, c'était cool. C'était peu être trop facile et trop évident, mais j'aurais bien aimé qu'on l'associe à Unique.

   Même si Blaine était peu présent dans cet épisode, on a trouvé le temps de lui offrir un solo, sur Hopelessly Devoted To You et c'était une jolie prestation mais rien d'inoubliable. Aucune autre ne l'était d'ailleurs, mais j'ai bien aimé le Blow Me (One Last Kiss) de Unique et Marley. Il était plein d'énergie, tout en force. Pas mal. Juke Box Hero m'a plus ennuyé qu'autre chose et c'était vraiment too much pour la première prestation de Ryder, censé être sur la réserve. Déjà que tout le monde à McKinley semble savoir chanter et danser... Born To Hand Jive était sympa, mais je n'ai aucune affinité avec la chanson. Même problème pour Everybody Talks, mais Jacob Artist et Becca Tobin étaient plutôt bons scéniquement parlant. 

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// Bilan // Le Glee de cet épisode était peu inspiré et même ringard. Rendez-nous Rachel, Kurt et New York et abandonnez définitivement McKinley ! 

03 octobre 2012

Glee [4x 03]

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Makeover // 5 790 000 tlsp.

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   Makeover est-il le premier mauvais épisode de Glee d'une longue liste cette saison ? On peut raisonnablement le prédire. Après deux épisodes sympathiques, on ne peut que constater que du coté de McKinley, ça ne va pas le faire longtemps. Pour tromper l'ennui et donner l'impression que les personnages restants ne sont pas insIpides, les auteurs nous sortent une idée neuve et originale : les élections du représentant des élèves du lycée ! Wouahou. Cette année encore, Brittany se présente. Et elle est encore plus idiote qu'avant, au point où ça ne devient plus tellement drôle, d'autant qu'elle entraîne avec elle Sam, un blond qui n'avait jamais semblé être une flêche mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est un débat ! Franchement... Face à elle, Blaine tente de trouver un sens à sa nouvelle vie sans Kurt et finit par obtenir l'adhésion de ses camarades. Il est aidé dans sa tâche par le suscité Sam et une nouvelle bromance naît à cette occasion. Je ne suis pas tellement convaincu par ce point, d'autant que ce sera sûrement oublié très vite. Par contre, j'aime assez le traitement de la relation longue distance Blaine/Kurt. C'est sans surprise, mais touchant et réaliste. Reste à savoir lequel va tromper l'autre en premier ! Pour le moment, c'est difficile à dire, sauf si Blaine se jette sur Sam (qui en pince apparemment pour Brittany) ou si Kurt pique Brody à  sa colocataire. Dans tous les cas, c'est mal barré. Le Celebrity Skin de Chord Overstreet était super... jusqu'à ce que Heather Morris et sa voix mal assurée ne vienne tout gâcher.

   Mr Shue existe encore et a quelques états d'âme dont on se fiche éperdument. Lui aussi s'ennuie beaucoup à McKinley maintenant que ses petits sont partis et qu'il a remporté au moins une fois les nationals avec sa chorale. Alors il pense à quitter les lieux. Nous, on en rêve. Mais on sait qu'il ne le fera pas. Les quelques interventions de Sue étaient les bienvenues. Elle a su apporter un peu d'humour là où il en manquait horriblement. Mais la coach Sylvester, ce n'est quand même plus ce que c'était... Beist est toujours portée disparue à mon grand désarroi.

   Et puis il y a le spin-off à New York qui continue. Comme prévu, les scénaristes ne s'embêtent plus tellement à essayer de lier ce qui se passe dans la Big Apple à ce qui se passe -ou ne se passe pas surtout- dans l'Ohio. Pas de thème global, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une écriture intelligente. Toutefois, c'est toujours à New York que l'on passe les meilleurs moments. Après Kate Hudson, c'est Sarah Jessica Parker qui fait le show ! Et comme Kate Hudson, elle tire vraiment la série vers le haut en apportant drôlerie et fraîcheur. En plus, elle chante bien ! Cela m'a vraiment fait plaisir de retrouver l'actrice, en dehors de ses films moisis. Son trio avec Chris Colfer et Lea Michele était ravissant, sur le mash-up tout doux et tout sucré The Way You Look Tonight/You're Never Fully Dressed. Ce dernier titre, extrait de la comédie musicale Annie, est un joli clin d'oeil puisque c'est dans le rôle titre qu'elle a débuté sa carrière à la fin des années 70. Et oui : on l'ignore complètement mais c'est Broadway qui l'a révélée avant qu'elle ne se tourne vers le cinéma et la télévision. Et puis pour remonter encore plus loin dans le temps : elle a grandi dans l'Ohio elle aussi ! Bref, Glee et SPJ, c'était du meant-to-be. Je voudrais pas casser l'ambiance, mais Kurt est entré vraiment trop facilement à Vogue.com. Je veux bien qu'on soit dans Glee et que peu de choses y soient vraisemblables mais là, quand même, ils auraient pu faire un effort pour au moins nous donner l'impression qu'il galère un peu plus ! C'est comme cet appartement, vide la semaine dernière et désormais complètement aménagé. Concernant la romance Rachel et Brody, tout se déroule exactement comme je l'avais prévu. L'arrivée "surprise" de Finn à la fin de l'épisode vient probablement conclure cet état de grâce de début de saison 4. C'est maintenant que les choses reloues commencent !

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// Bilan // Sans plus tarder, Glee reprend ses bonnes vieilles mauvaises habitudes et nous délivre un épisode de mauvaise facture, à la fois brouillon et ennuyeux, sauvé par la présence de Sarah Jessica Parker. Ce n'est certainement pas le retour de Cory Monteith qui va arranger les chose...


04 septembre 2012

The New Normal [Pilot]

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Pilot // Diffusion le 11 septembre

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What About ?

 Bryan et David souhaitent fonder une famille et cherchent la parfaite mère-porteuse. Lorsqu'ils choisissent Goldie, ils ont la mauvaise surprise de découvrir que la grand-mère républicaine de celle-ci est plus que présente dans sa vie. Et quand elle déménage avec sa fille en Californie pour se rapprocher des deux hommes, la vieille femme les suit évidemment...

Who's Who ?

 Comédie single-camera créée par Ryan Murphy (Nip/Tuck, Glee, American Horror Story) et Allison Adler (Glee, Chuck). Avec Justin Bartha (Very Bad Trip), Andrew Rannells (Girls)Georgia KingEllen Barkin (Las Vegas Parano, Le Fan), NeNe Leakes (Glee, The Real Housewives of Atlanta), Bebe Wood...

What's More ?

Gwyneth Paltrow, grande amie de Ryan Murphy depuis sa participation à son premier film, Running With Scissors, et qui a participé à quelques épisodes de Glee, fait un caméo très drôle dans le pilote.

Leslie Grossman apparait elle aussi quelques instants dans le rôle d'une possible mère porteuse. Elle était l'une des actrices principales de Popular, la toute première série de Ryan Murphy (qu'il a beaucoup pompée pour Glee). 

So What ?

    Au lancement de chaque nouvelle série de Ryan Murphy, les débats sont les mêmes : créateur sincère et de talent ou marketeur/provocateur assoiffé de buzz et d'argent ? On y a eu droit à l'époque pour Nip/Tuck, mais Twitter n'était pas encore là pour faire monter la sauce. Glee, bien entendu, à engendrer beaucoup d'amour et de haine. American Horror Story l'an passé a divisé les sériephiles en deux clans. The New Normal ne déroge évidemment pas à la règle, d'autant que les mormons de l'Utah s'y sont mêlés. Mais ne nous attardons pas sur eux, ce serait leur donner trop d'importance (et puis à cause de Big Love, j'ai une certaine sympathie malsaine pour eux). Le créateur, scénariste, producteur et ici même réalisateur savait pertinemment que le sujet ne laisserait pas indifférent mais je pense aussi qu'il lui tenait à coeur d'en parler. C'est sans doute sa série la plus personnelle. Il n'est pas encore papa, mais il aimerait le devenir. Sa co-créatrice, elle, homosexuelle affirmée aussi, est mère. The New Normal, c'est l'alliance de leurs deux visions : celle d'un fantasme, d'un désir profond, et celle d'une réalité. Et dans le monde dans lequel nous vivons, dans l'Amérique qui s'apprête à élire un nouveau président, le fantasme, le désir profond peut devenir réalité.

   Si The New Normal est la première comédie, dans le format en tout cas, de Ryan Murphy, elle fonctionne pourtant de la même manière que ses précédentes oeuvres "lumineuses". On y retrouve le même type d'humour et le même type de héros. La grand-mère raciste et homophobe, qui est à mon avis le meilleur personnage et surtout celui qui apporte le plus de rires dans ce premier épisode, fait irrémédiablement penser à la Coach Sue Sylvester de Glee. Elle aurait pu prononcer les mêmes horreurs ! Ellen Barkin est extrêmement convaincante dans le rôle. J'applaudis et j'en redemande. NeNe leakes, l'une des dernières recrues de Glee toujours, joue plus ou moins le même personnage dans cette nouveauté : elle a une grande bouche et les auteurs s'éclatent à lui faire dire n'importe quoi. Là encore, j'applaudis et j'en redemande. Mais j'ai bien conscience aussi que l'on pourrait vite se lasser. Le troisième personnage qui m'a le plus amusé, c'est Bryan. Andrew Rannells interprète plus ou moins un Cam de Modern Family façon skinny. C'est typiquement le genre de caricature que l'on aime ou que l'on déteste, à la manière d'un Kurt Hummel (saleté de Glee qui s'insère partout dans cette critique !). La toute première scène suffit, à mon sens, à rendre ce jeune homme touchant et légitime dans son combat. Comme sa moitié, David, et leur mère-porteuse, Goldie, il est continuellement dans l'émotion au cours de ce pilote, au bord des larmes. Il est vrai que ce n'est pas vraiment ce que l'on attend d'une comédie à la base, mais n'oublions pas que les temps changent, que c'est l'évolution logique... La querelle entre les "anciens" téléspectateurs et les "modernes" ne fait que commencer ! Et je ne sais toujours pas de quel côté me ranger. Il n'est peut-être pas nécessaire de choisir. Aimons les séries -en particulier les comédies- comme elles viennent, dans toute leur diversité. 

    Sans Modern Family, The New Normal n'aurait peut-être jamais existé. La comédie familiale numéro un du moment lui a ouvert la voie, mais il n'est pas question ici de l'imiter. A sa manière, plus provocante et moins subtile, du Ryan Murphy dans toute sa splendeur en somme, elle tente ainsi de faire évoluer les mentalités avec des personnages caricaturaux mais drôles et/ou touchants et des acteurs parfaitement sélectionnés. Murphy offre toujours des pilotes d'une redoutable efficacité. On n'est jamais sûr que la suite sera à la hauteur -elle l'est rarement- mais on a envie de le savoir en regardant les épisodes suivants.

What Chance ?

 Il est extrêmement difficile de prédire les audiences de The New Normal, tout comme celles de Go On qui lui servira de lead-in le mardi entre 21h et 21h30, puisque NBC ne programme pas de comédies dans cette case habituellement. Ce qui est sûr, c'est que les exigences de la chaîne ont été revues à la baisse depuis longtemps, surtout quand on voit les scores des sitcoms du jeudi soir. 6 millions, ce serait donc presque un succès. A mon avis, elles seront rapidement en dessous mais NBC devrait se montrer clémente...

How ?


27 mai 2012

Glee [3x 22]

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Goodbye (Season Finale) // 7 460 000 tlsp.

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   J'ai quelques réserves sur ce final de Glee, que je ne manquerai pas de vous exposer dans quelques instants, mais je dois dire que, contre toutes attentes, j'ai été séduit par cette série d'au-revoirs, souvent émouvants, et comme à l'épisode précédent, j'ai été surpris d'être touché. Je croyais que la plupart de ces personnages ne m'intéressaient plus et ne me manqueraient pas si j'arrêtais la série -une tentation constante tout au long de cette saison 3- et puis je me suis laissé embarquer finalement et je me suis fait avoir aussi : je ne me sens pas capable de snober la saison 4. J'ai envie de savoir ce qui va se passer, mais ce n'est pas tant le destin des héros qui m'encourage à poursuivre que la curiosité de voir comment les scénaristes vont réussir à gérer tous ces personnages, dans des lieux différents parfois, tout en continuant à se concentrer sur le Glee Club au sein de McKinley avec ceux qui restent. Clairement, un spin-off centré sur Rachel, Kurt et Finn à New York (et éventuellement deux ou trois autres) aurait eu la gueule. Pour diverses raisons, ça ne se fera pas. On aura donc droit à un spin-off à l'intérieur de la série-mère en quelques sortes et je vois difficilement comment les auteurs vont pouvoir rester cohérents dans ces conditions, à moins d'alterner les épisodes à Big Apple et les épisodes dans l'Ohio (une solution qui ne sera certainement pas adoptée). C'est très casse-gueule et quand on voit comment la série a été gérée jusqu'ici, le pire est à craindre ! Si l'on ajoute à cela les performances d'audiences de plus en plus décevantes et une nouvelle case horaire à la rentrée loin d'être évidente, je ne donne plus très cher de la peau de Glee. Si elle tient encore deux saisons, ce sera un petit miracle (auquel je ne suis pas sûr de vouloir assister). Mais stop aux spéculations, place à la review de cet épisode !

   Alors que l'épisode précédent, lors des Nationals, était très pauvre en dialogues, misant tout sur les prestations et la réalisation, celui-ci est beaucoup plus équilibré, alternant à merveille les chansons et les scènes dialoguées poignantes. Mon petit coeur a littéralement fondu sur la scène partagée par Quinn et Sue, qui ont toujours eu une relation privilégiée, sur laquelle peu de mots étaient posés en général mais dont il se dégageait toujours quelque chose de fort. Je ne suis rarement fan des moments où Coach Sylvester se montre tendre, surtout qu'ils se sont multipliés cette saison, trahissant un peu le personnage, mais là, c'était justifié et c'était beau. Ca n'aurait sans doute pas marché avec n'importe quel autre personnage. Concernant Quinn, je suis toujours dubitatif sur son évolution, et je suis halluciné qu'elle soit passée d'handicapée à gazelle en deux épisodes seulement, mais la remettre avec Puck m'a paru assez naturel et pas si bête. La réussite de ce dernier à son examen n'avait rien de réaliste mais on était quand même content pour lui, surtout après tant d'années d'échecs successifs ! L'avenir du couple dans la série est flou. Mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié qu'une fois stabilisés, ils se lancent dans la conception d'un nouveau bébé, qu'ils éléveront ensemble cette fois. On aurait aimé voir Quinn embrasser des rêves plus grands, mais tout le monde n'est pas Rachel... Autre scène majeure de l'épisode et sans doute même de la saison : le Single Ladies du père de Burt, en hommage à la prestation de Kurt en première saison. Mike O'Malley a carrément assuré (même si la réalisation aide bien à cacher les imperfections). En revanche, je ne suis pas du tout satisfait par le destin de Kurt ! Comment a-t-il pu ne pas être pris à NYADA ? Je suppose que le but des auteurs était de nous surprendre et que la situation s'arrangera peut-être en début de saison 4, mais, clairement, à ce stade, ce n'est pas logique. Voir Rachel faire ses premiers pas dans cette école seule, sans Kurt à ses cotés, me botte beaucoup moins, sans compter que ça rend le statut de privilégiée de Lea Michele au sein du casting encore plus évident... Tout ça pour ne pas séparer le couple Kurt/Blaine ?

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   Honnêtement, on se moque un peu du sort des autres (celui de Mike Chang en premier lieu) mais je fonde beaucoup d'espoir en Santana, dont les scènes avec sa mère jouée par Gloria Estefan étaient mignonnes. Brittany qui rate ses examens : on ne voit pas comment le contraire serait plausible ! Mercedes n'a droit qu'à quelques mots. Ils ne s'attardent jamais plus sur elle, c'est bien dommage. Et puis il y a Finn, un personnage que je n'aime pas beaucoup mais qui m'a touché cette fois-ci. Sa décision de rompre avec Rachel pour la "libérer" et la scène qui en a découlé était très réussie ! C'est surtout Lea Michele qui excellait niveau jeu mais peu importe. C'était fort. Je suis moins convaincu par l'intrigue armée qui se profile, mais c'est sans doute une lubie qui va durer trois épisodes et basta. La petite scène de Finn avec son professeur préféré était pas mal non plus. Amusant de revenir sur les circonstances de son recrutement dans la chorale afin de boucler la boucle. Au niveau des chansons, Forever Young par Matthew Morrison était pas mal, de même que I'll Remember de Chris Colfer, repris de Madonna (chanson que j'avais totalement oublié d'ailleurs). Clairement, le choix s'est fait en fonction des paroles et de leurs résonances par rapport aux personnages et non en fonction de leur popularité. C'est courageux (au moins une fois dans la saison). You've got the music in you était un super moment. J'avais oublié que j'adorais cette chanson à l'époque de sa sortie. Le titre final de Rachel, Roots Before Branches, était superbe. Excellent choix, super interprétation.

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// Bilan // La saison 3 de Glee se sera terminée sur de bons épisodes, en particulier ce dernier, après nous avoir offert du mauvais voire du médiocre semaine après semaine. La saison 4 s'annonce différente et risquée, surtout qu'elle parait presque inutile après cette série d'au revoirs poignants...

08 mai 2012

Glee [3x 18]

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Choke // 6 010 000 tlsp.

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   A coté de cet épisode, le précédent, qui rendait hommage à Whitney Houston, passerait presque pour un chef d'oeuvre de finesse ! Il n'y avait ici pas une intrigue pour rattraper l'autre et pas une performance à retenir en particulier. C'était juste un gros mélange indigeste et rarement amusant des ingrédients habituels de Glee. La gestion des personnages ? Toujours aussi médiocre ! Ce défaut, présent depuis le début de la série, n'a fait que s'accentuer avec le temps. Pas étonnant quand on introduit sans cesse de nouveaux personnages, souvent sans intérêt, au lieu d'approfondir ceux qui sont là depuis le début mais qui ont rarement la chance de briller, que ce soit sur scène ou hors-scène. Je pense en particulier à Tina, dont on a entendu le son de la voix pendant 15 secondes pour la deuxième fois seulement de la saison. Elle n'a jamais été très intéressante, avouons-le, mais les auteurs n'ont jamais cherché à inverser la tendance non plus. Je ne vais pas faire la liste des personnages absents et/ou présents à l'arrière-plan, mais on atteint des sommets de gaspillage en tout cas ! 

   Cela fait maintenant deux-trois épisodes que Puck est remis en avant avec une histoire tout à fait nulle mais suffisamment anecdotique pour qu'on ne s'en lamente pas trop. Sauf que cette semaine, elle a pris davantage d'importance et là, c'est beaucoup plus difficile à regarder. L'apparition furtive de Thomas Calabro était ridicule, de même que l'intrigue dans son ensemble. Partir sur l'idée que Puck veut réussir ses examens à un mois de la fin du lycée, déjà, c'est affligeant. Ses stratagèmes l'étaient tout autant, et l'aide apporté par ses amis n'y a rien changé. Rien ne m'a fait rire. Et la prestation "punk" du monsieur m'a laissé de marbre; Cette musique ne m'intéresse pas, encore mois quand ça vient de Glee. On ne pourra toutefois pas leur rapprocher de ne pas avoir essayé de diversifier leurs propositions musicales. C'était grandiloquence à tous les étages du coté de Kurt et Rachel, confrontés à une Whoopi Goldberg sous exploitée -pour l'heure du moins- alias Carmen Tidibo, lors des auditions pour l'entrée à NYADA. Les choses avancent enfin un peu de ce coté-là, du coup, mais Chris Colfer ne m'a pas emballé sur ses chansons, sans compter que le changement de dernière minute n'avait rien de naturel pour un milliard de raisons à peu près; Lea Michele a fait du Lea Michele classique, donc très ennuyeux; et sa plantade a été mal gérée. Un rebondissement sans saveur, qui n'augure rien de bon pour la suite des événements. 

   On en vient au gros morceau, j'ai nommé... Beiste. J'adore le personnage, comme j'aime le répéter, et j'ai trouvé Dot Marie Jones encore une fois incroyable de justesse, bouleversante et tout ce que vous voulez, mais le thème des violences conjugales a été traité n'importe comment. Ca tenait visiblement à coeur aux scénaristes d'en parler, donc on nous l'a balancé en pleine face avec autant de violence que les coups reçus par Beiste. Hormis les bonnes blagues de Sue et sa copine Roz pour détendre l'atmosphère, il n'y a rien à en retirer jusqu'à la morale finale, prévisible, ennuyeuse, facile... Ah si, il y a quand même le morceau Shake It Out, reprise de Florence & The Machine. Pas aussi habitée que l'originale bien entendu, mais toujours fort agréable à écouter. Que va-t-il advenir de Beiste retournée dans les bras du vilain Cooter (qui était un ange tombé du ciel les deux fois où on l'a vu par le passé je précise) ? Sûrement rien de bien grave. Glee, quoi. 

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// Bilan // Merci d'éviter les commentaires désobligeants chers lecteurs fervents défenseurs de Glee : oui, je continuerai à regarder la série au moins jusqu'à la fin de la saison actuelle même si ça ne me plait plus du tout. Si mes critiques vous défrisent, vous êtes libres de passer votre chemin !

 

Posté par LullabyBoy à 21:05 - - Permalien [#]
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17 avril 2012

Glee [3x 15]

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Big Brother // 6 670 000 tlsp.

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   7 semaines de pause pour Glee et la série ne m'a pas manqué une seule seconde. Je n'avais pas particulièrement hâte de découvrir cet épisode car je sentais que la déception était au bout du chemin. Et elle l'a été, effectivement. J'avais émis le souhait que Quinn meurt dans son accident de voiture, histoire d'offrir un point culminant à la saison, quelque chose qui marque la série, et de permettre une porte de sortie au personnage qui n'a plus rien à apporter, comme beaucoup d'autres cela dit. Les auteurs n'ont pas osé, bien entendu. Peut-être aussi qu'ils n'ont jamais même évoqué la possibilité qu'elle puisse périr, je n'en sais rien après tout. C'est vraiment dommage parce que la storyline que l'on nous refourgue à la place n'est vraiment pas excitante : la voilà en fauteuil roulant, dans la même position qu'Artie. Leur duo n'est pas inintéressant mais je n'ai pas ressenti d'étincelles particulières et la scène dans "le parc à fauteuils" m'a saoulé. J'ai bien aimé leur interprétation de "I'm Still Standing" en revanche. C'est à peu près tout ce que j'en retiendrai. Va-t-elle finir ses jours handicapée ? J'aurais tendance à dire que non. Le but des auteurs semble simplement être de la faire redescendre sur Terre, de compléter ainsi sa rédemption (comme si c'était une criminelle...). Elle se relèvera. En parallèle, on n'a pas trop insisté sur la culpabilité -stupide- de Rachel vis à vis de ce qui est arrivé, et ça fait du bien de ne pas toujours sombrer dans la prévisibilité.

    Quinn aurait pu être la star de l'épisode, mais c'est Matt Bomer, le guest du jour, qui lui a largement volé la vedette. Les directeurs de casting ont été très inspirés de lui confier le rôle du frère de Blaine, Cooper Anderson. Je suis à peu près sûr qu'avec n'importe quel autre acteur, on se serait profondément ennuyé. Lui, il a ce truc qui fait qu'il pourrait jouer n'importe quoi, on passerait quand même un bon moment. Il y a une simplicité chez lui (et une beauté... et une perfection...) qui le rend instantanément attachant. Cooper avait donc beau être d'une stupidité confondante, on ne pouvait pas vraiment le détester. Sa relation avec Blaine était toutefois très caricaturale et la conclusion sans surprise aucune. Si le but était de rendre Blaine moins agaçant, c'est raté pour moi. On retiendra, là encore, une prestation : celle sur Somebody That I Used To Know, pas forcément très pertinente dans le contexte mais fort agréable pour les oreilles. Car oui, Matthew Bomer sait aussi chanter. Comment fait-il pour ne pas être énervant ?

   Entre les master class ridicules (et pas si drôles) d'Anderson et les interventions de Sue au sein de la chorale, on se demande bien ce à quoi Mr Shue peut encore servir ! Je me demande bien si cette sous-exposition arrange ou pas l'acteur, Matthew Morrison. Je n'ai pas l'impression qu'il est très investi dans son rôle. Mais bon, quand même. La série s'est un peu ouverte sur lui, quoi... L'intrigue de la grossesse de Sue reste à l'heure actuelle trop improbable pour moi pour que je fasse confiance aux scénaristes les yeux fermés. Mais, petit à petit, je me dis que ce n'est pas une si mauvaise idée. Rendre son bébé malade, c'est jouer encore et toujours sur le même thème la concernant dès qu'elle doit devenir sympathique et émouvante aux yeux du public, mais ça marche, quoiqu'on en dise. Sa petite scène avec Becky était vraiment touchante. Sinon, le face à face avec Coach Roz m'a encore bien fait marrer. Et je ne parlerai pas de la mini-histoire de Puck et Finn parce qu'elle était vraiment nulle. 

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// Bilan // Sans la venue de Matt Bomer, cet épisode de Glee n'aurait certainement pas eu le moindre intérêt. Le pire est à craindre pour les prochains, car il ne sera pas là et aucun personnage régulier ne provoque encore un véritable enthousiasme...

15 février 2012

Glee [3x 12]

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The Spanish Teacher // 7 810 000 tlsp.

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   Ah bon, Will Schuester est professeur d'espagnol ? On le savait tous mais on avait juste préféré oublier ce facheux détail qui n'avait pas grand sens depuis le départ, Matthew Morrison ayant l'air d'être aussi à l'aise avec l'espagnol que Sue Sylvester avec le rouge à lèvres. Les auteurs ont quand même décidé de jouer sur cette absurdité en construisant un épisode qui se voulait "muy caliente" tout autour. Comme à chaque fois que les efforts se concentrent sur ce personnage abominablement lisse et sans intérêt, on s'ennuie profondément. Sa nouvelle dispute avec Emma, censée nous attendrir, n'a fait que rayer un peu plus un disque déjà inécoutable depuis longtemps. Le pire, c'est que les scénaristes ont vraiment l'air de croire que le public s'intéresse à lui. Wake up guys ! Il n'y a plus grand monde qui suscite l'intérêt dans Glee, certes, mais il est certain que Will ne fait partie du petit groupe ! Cet épisode en dit quand même long sur le système éducatif américain, même s'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre bien entendu. On découvre que Will a choisi d'enseigner l'espagnol parce que c'est la seule place qu'il a trouvé à l'époque et il souhaite maintenant se reconvertir en prof d'histoire mais sans plus de conviction. Ca se passe comme ça aux Etats-Unis apparemment : on choisit un peu par défaut de devenir enseignant déjà mais, en plus, on détermine la matière seulement après. Je ne voudrais pas caricaturer non plus, mais la réalité ne doit pas être si éloignée. Je me souviens du père de Dawson qui devenait prof de je ne sais plus quelle matière lui aussi du jour au lendemain. Et les exemples ne manquent pas ! Bref, le système français est très loin d'être parfait mais on ne peut que relativiser après avoir vu ça. Pour que le tableau ne soit pas complètement noir, le personnage interprété par Ricky Martin vient équilibrer les choses en se voyant proposer le poste de Will non pas par défaut mais parce qu'il a ça en lui depuis toujours, et que ça a un sens par rapport à ses origines, ses parents, son histoire... Le chanteur s'en sort correctement, mieux que prévu même, et semble plutôt à l'aise pour quelqu'un qui n'a fait l'acteur qu'à de rares occasions dans des telenovelas. Ce n'est clairement pas lui le maillon faible de l'épisode ! Sa prestation avec Santana sur La Isla Bonita était d'ailleurs très bonne, sans difficulté la meilleure. I'm Sexy and I know It frôlait le ridicule en revanche mais c'était pour mieux nous préparer à la suite...

  Je ne sais pas ce qui était le pire : Le Bamboleo de Sam avec ses affreuses chaussures ou la prestation façon torero de Will sur du Elvis Presley ? On sait bien que Glee aime jouer avec le décalage et surprendre mais elle dépasse parfois les limites du ridicule et c'était le cas ici. Il n'y avait rien de drôle là-dedans, c'était juste pitoyable et embarrassant. Il y a eu deux-trois autres passages chantés assez mauvais mais inoffensifs. Les intrigues amoureuses sont toujours aussi peu inspirées. Elles passent le temps. Le pire est donc à craindre pour le prochain épisode spécial St Valentin... De son coté, Sue est toujours à la recherche d'une histoire potable. Cette fois, elle a pris la décision de devenir mère. Ce n'est pas une direction totalement saugrenue après ce qui est arrivé au personnage ces derniers temps, entre la mort de sa soeur et sa relation avec Beckie, mais ça ressemble quand même plus à une mauvaise idée qu'autre chose. On n'a pas envie de voir Sue devenir mère. Ce n'est pas ce qu'on attend d'elle, même si on ne sait plus très bien concrétement ce qu'on attend d'elle. Son altercation avec la coach de l'équipe de natation était tout à fait délicieuse en tous cas. Enfin une rivale à sa hauteur verbale !

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// Bilan // Un épisode de Glee qu'on oubliera bien vite, et c'est sans doute mieux ainsi.