Tueurs En Séries [Ces films adaptés en séries passés inaperçus...]
Au sommaire : - "Game of Thrones" renouvelée - David Tennant et Billie Piper présents pour les 50 ans de "Doctor Who" - "Skins", la dernière salve cet été - La première BA du nouveau "Saint" - Une annulation et des renouvellements en masse - "Under The Dome" se dévoile - On répond à vos questions : "Luther", "How I Met Your Mother", "True Blood" - Zoom sur 5 séries oubliées et adaptées de célèbres films - Jon Hamm n'a pas toujours été un "Mad Men" - Un bonus signé Dexter...
Tueurs En Séries [Adieu "30 Rock"]
Au sommaire : - Les promos du Superbowl avec les "2 Broke Girls" et Amy Poehler - "NCIS" renouvelée" - Le film "Entourage" commandé - Une "Dead Like Me" dans "Hannibal", trois acteurs castés dans "Dracula" - "The Walking Dead" façon "Punky Brewster" - On répond à vos questions : "Skins" - La bande-annonce de la saison 2 de "Black Mirror" - On fait nos adieux à "30 Rock"
Skins [Saisons 5 & 6]
Saison 5 // 780 000 tlsp. en moyenne
Franky // Rich
// Mini
// Liv
// Nick
// Alo
// Grace
// Everyone
_____________
Saison 6 // 650 000 tlsp. en moyenne
Everyone // Rich
// Alex
// Franky
// Mini
// Alo
// Liv
// Mini and Franky
// Finale
Le plus gros défaut de cette troisième génération de Skins est de passer derrière les deux premières, d'autant qu'absolument rien ne la rattache à Tony, Cassie, Maxxie, Cook, Effy, Freddy et les autres. Les producteurs ont décidé de repartir à zéro et, pour mettre toutes les chances de leur coté, ils ont créé un nouveau personnage fascinant, différent, unique même : Franky. C'est autour d'elle que les saisons 5 et 6 s'articulent. Elle est à remercier pour la qualité de la première des deux saisons, la tirant systématiquement vers le haut; mais elle est à blâmer, en partie, pour la déception qu'est la deuxième, la quête identitaire du personnage prenant une tournure invraisemblable. Très touchante au départ, bouleversante même, elle est devenue peu à peu nombriliste et ses hésitations interminables l'ont rendu irritante, tête à claque. La placer au centre d'un triangle amoureux improbable en saison 6 n'a clairement rien arrangé : la rivalité entre les deux frères était suffisamment intéressante en l'état, y mêler Franky n'avait aucun intérêt, un simple cliché de séries pour ados dont Skins pouvait largement se passer. Ses supposés sentiments pour Nick n'ont jamais été crédibles et sa romance avec Matty n'a été intriguante qu'à ses balbutiements, notamment grâce à la mise en scène et au fait que Matty était mystérieux, au moins aussi fascinant que Franky. Dès qu'on a appris à le découvrir, il a vraiment perdu de son aura. Et le jeu de Sebastien de Souza a été globalement médiocre. Surtout face à celui de Dakota Blue Richards, qui est promise à un bel avenir. Pas seulement grâce à sa beauté atypique mais avant tout grâce à son jeu, fait de multiples nuances. J'espère qu'on la reverra. Si certains acteurs de la première génération se sont particulièrement bien débrouillés par la suite, ceux de la deuxième se sont faits plus discrets. Et il n'étaient pourtant pas moins bons. Cette troisième génération a aussi été soutenue par de bons acteurs, dans l'ensemble; ce sont les personnages qui étaient moins intéressants, en gros.
La palme du plus mauvais personnage aurait pu revenir à Mini, la Gossip Girl de la bande, mais c'était avant qu'Alex n'arrive en saison 6. Intégrer un petit nouveau en cours de route n'était pas chose aisée, surtout quand il se trouve qu'il est gay : ça donne inévitablement l'impression qu'il a été ajouté pour remplir un quota, plus particulièrement pour satisfaire les fans qui se plaignaient d'un manque de représentation homosexuelle dans cette génération. Mais, franchement, quand on voit le résultat, on se dit qu'il aurait mieux fallu s'abstenir parce que l'image qu'il renvoit de cette communauté est déplorable. Il est antipathique au possible et n'apporte absolument rien, pas même à Liv, le seul autre personnage auquel il est vraiment associé. Mais le remplissage de quota est double avec lui figurez-vous : il est mignon, il a un joli petit corps, il le montre à plusieurs reprises. Soyons réalistes : si cette génération a moins attiré en terme d'audiences, précipitant la fin de la série, c'est aussi parce que les mecs ne faisaient pas rêver les jeunes filles en fleur. Et c'est important, quoiqu'on en dise. Mais revenons-en à Mini, il y a nettement plus de choses à dire la concernant. Son hostilité envers Franky dans la saison 5 était si forte qu'elle en devenait ridicule. Si bien que les scénaristes ont voulu rectifier le tir en les transformant en BFF dans la saison 6. Leur amitié a fini par devenir touchante, à force de nous l'imposer, mais elle n'a jamais paru réel. Mini, elle-même, n'est pas réelle. Elle est une sorte d'hybride entre les héroïnes des séries américaines pour ados du moment et les héroïnes classiques de Skins. Cela donne un monstre qui ne sait jamais sur quel pied danser, et nous non plus en suivant ses aventures. Malgré tous les efforts qui ont été faits pour la rendre plus vraie en deuxième année, malgré son intrigue grossesse inédite dans la série, jusqu'au bout je ne suis pas parvenu à m'attacher à elle. Son histoire avec Alo n'était qu'une très pâle copie des romances précédentes de Skins, emblèmatiques. Le mec idiot et/ou geek qui sort avec la plus belle fille du lycée : un fantasme qui n'arrive quasiment jamais dans la vie et que la série a essayé tant bien que mal de raconter à nouveau. En dehors de Mini, essentiellement en saison 5 donc, Alo n'était pas un personnage inintéressant. Deux ans plus tard, je me souviens encore assez bien de son centric, qui était d'ailleurs particulièrement bien réalisé. Et puis il m'a souvent fait rire, même s'il arrivait toujours un moment où il allait trop loin et devenait lourd. Cette génération avait de toute façon besoin d'un personnage comme lui, les autres étant trop graves. Il a apporté un peu d'unité à un groupe, qui en manquait terriblement en saison 1 à cause de la reine mère Mini qui divisait tout le monde pour mieux régner. Il n'y avait plus d'unité en saison 2, en tout cas du coté des filles de la bande, mais pour une raison bien précise et contre cela, Alo ne pouvait rien faire, pas même détendre l'atmopshère...
Le premier épisode de la saison 6 a offert un changement de décor bienvenu. Pour la première fois dans Skins, on a quitté Bristol pour... le Maroc ! Pas la peine de se poser des questions sur le pourquoi du comment du financement de ce voyage, rien ne sera expliqué. Visuellement, c'est l'occasion pour le réalisateur de se lâcher face à de beaux paysages très éloignés de ce que la campagne anglaise peut offrir habituellement. Si sur la forme l'épisode est réussi, sur le fond c'est un peu n'importe quoi. Franky s'amourache d'une sacrée ordure, que l'on aura le malheur de revoir plus tard dans la saison au cours d'un épisode particulièrement violent mais un peu raté, justement consacré à notre héroïne. Il y est même question d'un viol, ou en tout cas de quelque chose qui s'en rapproche. Un élément assez dérangeant qui aurait mérité d'être davantage développé. Evidemment, l'alcool coule à flot au Maroc, la drogue est partout, du Skins pur jus dont on s'est lassé au fil des années et sur lequel les scénaristes insistent vraiment trop dans les premiers épisodes. Cette représentation de la jeunesse anglaise me laisse toujours très circonspect et songeur. D'ailleurs, la saison 6 aura battu des records au niveau des litres de vomi dégorgés par nos ados. C'est un flot continu, presqu'un gimmick d'un épisode à l'autre. Il faut avoir le coeur bien accroché pour regarder Skins... L'accident à la fin du premier épisode change le cours des choses puisque Grace, le personnage le plus mignon, le plus attendrissant, finit par mourir à l'épisode suivant. C'est devenu une coutume : chaque génération subit une perte. Mais les deux premières fois, c'était vers la fin, voire à la toute fin. Ici, c'est au milieu et ça change forcément toutes les dynamiques. C'est pour cette raison bien précise que l'idée était bonne, même si, du coup, la danseuse à l'éternel sourire aux lèvres nous a drôlement manqué et a fait passer son amoureux, Rich, au second plan. Leur histoire était trop belle et trop simple pour Skins. Il fallait que la fatalité vienne tout casser. L'attitude très digne de Rich dans son deuil était exemplaire. Son regard en direction du ciel et donc de Gracie à la fin du dernier épisode riche de sens. Elle veillera pour toujours sur lui, et sur eux. L'annonce de la mort de la jeune fille est le passage le plus émouvant de la saison, et probablement de cette génération. Ses diverses apparitions fantômatiques étaient toujours poignantes même si trop faciles, comme toujours avec ce procédé quelle que soit la série.
Chaque personnage a vécu ce deuil différemment. Mini avec froideur, mais forcément avec beaucoup de tristesse à l'intérieur. Liv avec rage et incompréhension. C'est cette différence qui a longtemps séparé les deux jeunes femmes. Liv a d'ailleurs été très absente de cette saison 6, du moins au début. On sentait bien que les auteurs ne savaient pas quoi raconter sur elle. Heureusement, ils n'ont pas cherché à lui coller une histoire d'amour, comme à tous les autres. C'est l'amitié qui était son thème à elle. Et c'était mieux comme ça. Au final, c'est elle qui a offert l'un des meilleurs épisodes de la saison. La grosse engueulade finale était glaçante, le point d'orgue de la saison. Il fallait en arriver là avant de tout reconstruire et de se diriger, étonnamment dans Skins, vers un happy-end total. Enfin le passage par la case prison de Matty ne peut pas être considéré comme tel mais disons que la bonne morale triomphe à la fin. Sur fond de ballade pop, la troisième génération de Skins fait donc ses adieux dans l'émotion, avec une touche de poésie qui a trop souvent manqué ces deux dernières années dans la série. Franky a pu faire la paix avec elle-même en "retrouvant" sa mère. Un peu facile, comme conclusion tout de même. Mais c'était poignant. Mini et Alo vont débuter une nouvele vie, sans doute chaotique, avec un enfant à élever. Rich est promis à un bel avenir scolaire. Il s'est battu pour que Grace puisse être fier de lui. Alex s'en va, et on s'en fout. Liv... elle a retrouvé sa meilleure amie. Et c'est tout ce que l'on peut en dire.
// Bilan // Avec ses parents toujours aussi absents et incompétents, ses drames à répétition, ses personnages torturés plus que de raison, Skins n'a pas failli à sa réputation pour ses saisons 5 et 6. Mais on aurait aimé que cette troisième et dernière génération nous offre autre chose, qui reste dans l'esprit de la série bien sûr mais qui soit légèrement différent aussi. Quelque chose d'un peu moins glauque peut être et surtout, quelque chose de moins caricatural. La série donne maintenant trop souvent l'impression de se parodier elle-même. Elle a clairement atteint ses limites. Il était temps d'arrêter. La saison 7, la dernière, devrait revenir sur les trois générations pour leur offrir une (nouvelle) conclusion. Est-ce bien nécessaire ? Je dirais surtout que ça l'est pour la deuxième, qui a connu une fin abrupte, très décevante et frustrante. Pour les autres, ça reste à prouver... Quoiqu'il arrive, Skins restera l'un des plus beaux dramas jamais écrit sur l'adolescence.
Clash [1x 01 & 1x 02]
Robin: la maladie d'amour // Olivia: Hymen
Diffusion le 9 Mai sur France 2
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Voilà comment France 2 présente Clash, sa nouvelle série : Parents et ados, deux sphères qui cohabitent, se croisent, s’évitent ; deux univers dont l’harmonie et l’entente ne tiennent parfois qu’à un fil ; deux mondes que "Clash" propose de découvrir sous un angle nouveau. Zoom une bande de jeunes et leur famille respective, nous révélant à nous parents que nos ados ne sont peut-être pas ceux que l’on pense, et à nous ados que nos parents ont aussi une vie intime…
Après Des soucis et des hommes, très imparfaite mais qui allait dans le bon sens (je dis ça en n'ayant vu que deux épisodes mais je pense que c'est suffisant pour au moins lui reconnaître cette qualité), France 2 poursuit sa conquête de la fiction française -non policière- moderne avec Clash. A l'origine présentée comme un Skins français -la chose à ne surtout pas faire afin d'éviter les douloureuses comparaisons- elle en adopte effectivement un format proche : un épisode = un ado. Mais là où la série anglaise présente des jeunes livrés à eux-mêmes -leurs parents sont soit absents soit idiots soit inutiles- Clash propose de dresser le portrait de familles d'aujourd'hui sous le prisme de la relation parent/enfant. Bah oui, on est sur France 2 en prime-time. On n'allait pas laisser les rênes d'une série à des ados ! Il y a(vait) déjà Coeur Océan et Foudre pour ça mais en matinée pendant les vacances scolaires. Clash n'est par conséquent pas très ambitieuse sur la forme -une réalisation correcte, sobre mais certainement pas inventive- pas super trash non plus -même si viennent se glisser de temps à autres des dialogues crus qui feront rougir la ménagère à coup sûr- mais elle aussi va dans le bon sens et s'en sort mieux que Des soucis et des hommes à ce petit jeu-là !
A quoi reconnait-on une "bonne" série française ? A sa capacité à ne pas nous donner envie de zapper au bout de 5 minutes ! C'est triste mais on en est là aujourd'hui. Clash est bourrée de défauts -et je ne vais pas manquer de les énumérer- mais elle tient la route au bout du compte et j'ai sincèrement envie de découvrir les quatre épisodes suivants, en espérant même qu'une saison 2 soit commandée car les auteurs ont d'ores et déjà annoncé qu'ils souhaitaient faire évoluer le concept si la chance leur en était laissée. Même si la comparaison n'est pas tout à fait pertinente, Fais pas ci fais pas ça n'a pas cartonné au départ mais France 2 lui a laissé l'opportunité de grandir et d'évoluer et grand bien lui en a pris !
Le premier épisode est centré sur un personnage d'ado très caricatural, le genre qui joue au jeu vidéo toute la journée, qui ne se lave pas souvent, qui a constamment sa touffe de cheveux indisciplinée et grasse dans les yeux, qui répond par des 'mouais' ou des 'trop pas' quand on lui parle... le genre qui existe vraiment en fait mais dont les traits sont tellement accentués dans la fiction qu'il en devient ridicule mais drôle. Parfois. Je n'ai pas ri aux éclats face aux frasques de Robin et j'ai trouvé le jeu du jeune acteur franchement limite. Sa mère interprétée par Laure Marsac n'était pas super juste non plus. Et pourtant, on s'attache à ces deux personnages au fil de l'épisode jusqu'à une belle conclusion, un peu facile et attendue mais néanmoins touchante. Le second épisode, un peu pompé sur le film LOL sur les bords (mais LOL n'a rien inventé non plus), m'a semblé plus équilibré, plus authentique et plus touchant, pas seulement à la fin mais sur toute la longueur, et moins hystérique aussi. La prestation de Christiana Reali, toujours rayonnante, y est pour beaucoup. Celle qui joue sa fille, Camille Claris, s'est très bien débrouillée aussi (et elle ressemble beaucoup à l'héroïne de Clem, qui ressemble elle même à celle de LOL... bref). Les dialogues ne sonnent pas toujours justes, notamment lorsque les ados se lancent dans des tirades au sujet de la politique, mais c'est sans doute là la plus grande difficulté pour les auteurs : capturer la "vraie" voix des ados alors qu'ils ont dépassé la trentaine. Eux aussi sont confrontés au conflit des générations. Tout va très vite. Ils placent autant que faire se peut des expressions typiques du moment. On sent qu'ils se sont amplement renseignés sur la question. Mais c'est trop. C'est maladroit. C'est dommage. Ils compensent avec une jolie bande-originale composée de musiques pop-rock inconnues mais efficaces. Les séries françaises oublient trop souvent l'importance de la musique.
Clash, sous ses airs faussement trash, est une série française de bonne facture, familiale, accessible, intéressante jusqu'à une certaine limite. Elle part de situations clichées, vues et revues, pour offrir un portrait plus nuancé et moins excessif des ados et de leurs parents. Elle ne jouit pas toujours d'une grande finesse d'écriture mais le potentiel est là et les acteurs sont bons dans l'ensemble. Clash peut devenir grande !
// Bonus // Deux teasers :
Tueurs En Séries [Episode du 16 Mars 2012]
Au programme cette semaine : "Skins", "Foudre" et "Coeur Océan" annulées - Les dates de retour de "Dexter" et "Homeland" - Le dernier épisode de "Desperate Housewives" c'est pour quand ? - La bande-annonce de la saison 2 de "The Killing (US)" - Projets en série : David Cronenberg, un spin-off pour "Primeval", etc. - Castings : Sigourney Weaver, Chad Michael Murray - On répond à vos questions : "Les Piliers de la Terre", "Teen Wolf" - Le retour de "South Park" en images - Notre rencontre avec Steven Moffat, le co-créateur de "Sherlock" avec aussi du "Doctor Who" à l'intérieur - Les stars se mobilisent contre le spoiler !
Skins US [Pilot]
Tony (Series Premiere) // 3 3oo ooo tlsp.
What About ?
La vie de jeunes adolescents américains dans la banlieue de Baltimore.
So What ?
Après Shameless (et Being Human, que je ne reviewerai certainement pas vu la nullité de l’originale), c’est au tour de Skins de se faire adapter par MTV à la sauce américaine. A la ligne de dialogue près en ce qui concerne le pilote. C’est bien de vouloir respecter l’œuvre originale mais à ce point-là, c’est juste inutile. Et puis ce n’est pas comme si le pilote de base était parfait. Il avait beaucoup de défauts et je dirai même que c’est le plus mauvais épisode de la saison 1. Ils auraient donc pu l’améliorer plutôt que de le copier bêtement. Cela dit, il y a quelques différences. Je vous laisse juger de leur pertinence. Tournage au Canada oblige –bien que l’action soit censée se dérouler à Baltimore- il y a de la neige. Le personnage de Maxxie, le danseur gay, a été purement et simplement supprimé et remplacé par Tea, une cheerleader lesbienne, et j’aimerais bien savoir pourquoi. Il n’y a concrètement rien qui puisse le justifier, à part peut-être un besoin de ne pas faire fuir le public très masculin de MTV ? Excuse stupide. Un des arcs les plus réussis de la première saison de la série originale était justement la relation entre Maxxie et Anwar, compliquée par les croyances de ce dernier. Sinon, le détail qui tue mais qui veut dire beaucoup : la housse de couette de Tony ne représente plus un corps de femme nue mais… des araignées ! C’est tout de suite moins amusant. En réalité, malgré les promesses de la chaîne et des producteurs, il s’agit bien d’une version édulcorée et beaucoup plus lisse, jusque dans la réalisation un peu moins inspirée. Le fond du discours reste le même et les personnages restent fidèles à ce qu’ils étaient mais ils sont d’emblée moins attachants. Peut-être parce qu’ils sont tous plus beaux, non ? L’identification marche tout de suite moins facilement. Et puis les acteurs sont a priori moins bons. Mais là-dessus, comme ce sont des débutants, laissons-leur la chance de s’améliorer au fil des épisodes. Jusque là, ils n’ont pas fait preuve de médiocrité. Comme on pouvait s’y attendre, ce remake n’a aucun intérêt pour qui a suivi et aimé la série originale. Ce pilote ne fait que ressortir de manière encore plus flagrante les défauts du premier en trouvant même le moyen d’en ajouter. La suite sera peut-être meilleure, sans doute même, mais elle se fera sans moi. Je préfère consacrer mon temps à la troisième génération de la version britannique, qui revient très bientôt et que l’on attend forcément au tournant
Tueurs En Séries [Episode du 21 Janvier 2011]
Au programme cette semaine : la preview 2011 des séries anglaises (Marchlands, Neverland, Outcasts, Mad Dogs, Skins), des nouvelles de Torchwood et de Chaos, retour sur le palmarès des Golden Globes, le premier film de Josh "Ted" Radnor, l'égo surdimensionné de Rob Lowe à l'occasion de la saison 3 de Parks And Recreation enfin sur NBC...
Tueurs En Séries [Episode du 10 Décembre 2010]
Au programme cette semaine : Skins US fait scandale, une salve d'annulations (Life Unexpected, Terriers) et de renouvellements (Maison Close, Dexter); bientôt la fin de Weeds, à quand la saison 6 de Grey's Anatomy sur TF1 ?; un teaser pour l'ultime saison de Big Love, retour en l'an 2000 avec les séries de la décennie qui s'achève...
[DNES Awards 2009/2010] Meilleure Série Britannique
Après les séries francophones, quoi de plus normal que de récompenser les séries britanniques, à qui l'on peut envier beaucoup, notamment leur regard sur l'adolescence... Skins, ce n'est pas Coeur Océan quoi. De la même façon, ils savent faire des séries de science-fiction bien mieux que nous, qui n'essayons même pas !
Dans la catégorie "Meilleure Série Britannique" de la saison 2009/2010, les nommées sont : Being Human (BBC Three), Doctor Who (BBC One), Misfits (E4), Torchwood (BBC Three), Skins (E4) et Survivors (BBC One).
Elle ne méritait pas d'être nommée : Secret Diary Of A Call Girl (ITV2) !
Elles ont failli être nommées mais il fallait faire un choix : The Inbetweeners (E4), How Not To Live Your Life (BBC Three).
[Skins] Interview de Luke Pasqualino
Le sympathique et charmant Freddie de Skins revient en quelques mots sur la première génération de la série, la deuxième (la sienne) et sur l'avenir... Interview (légèrement expéditive) réalisée lors du 50ème Festival de Monte-Carlo.