20 octobre 2012

Tueurs En Séries [David Simon, Mockingbird Lane...]

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Au sommaire : "Suits" renouvelée, "Shameless UK" s'arrête... - Neve Campbell rejoint "Grey's Anatomy" - "The Walking Dead" revient en grande forme - Les dates de retour de "Girls" et "Enlightened" - Les dernières images de la série SF "Defiance" - "The Following" fait sa promo - La BA de l'évènement français de l'année "Les Revenants" - On répond à vos questions : "Justified", "Gossip Girl", "Arrow" - On a rencontré David Simon, le créateur de "The Wire" et "Treme" - La bande-annonce de "Mockingbird Lane" !

 


16 septembre 2011

[Interview] William H. Macy est "Shameless"

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William H. Macy, bien qu'habitué aux seconds rôles au cinéma, est une sorte de monument. Ca fait quelque chose de le rencontrer, mais pour être très honnête, je ne trouve pas l'interview qui suit particulièrement bonne. Les conditions sont un peu à blâmer : 5 minutes seulement, un acteur pas encore tout à fait réveillé, un petit incident technique qui fait perdre du temps et agace... Jolie rencontre quand même. Le monsieur était fort sympathique, amusant, mais je crois qu'il était plus à l'aise avant et après l'interview, moins pendant. Sinon, il m'a dit qu'il aimait beaucoup mes "souliers". Pas du tout compris ce qu'il leur avait trouvé mais c'est amusant ! Allez, regardez l'interview quand même. Il parle évidemment de son rôle dans Shameless US, de la géniale Sheila/Joan Cusack... 

 

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01 septembre 2011

Shameless US [Saison 1]

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    Je vous ai déjà parlé de Shameless US à deux reprises sur le blog, d'abord pour l'excellent pilote (ICI) puis pour le deuxième et le troisième épisode (ICI). Tout au long de la saison 1, les qualités de la série de Showtime sont restées les mêmes, ce qui rend ma tâche difficile puisque je n'ai pas grand chose de nouveau à en dire. Je dois quand même avouer que j'ai trouvé le schéma de certains épisodes un poil répétitif, surtout en milieu de saison. Mais c'est, je crois, la seul critique que je sois capable de faire. Tout le reste sera dithyrambique. Je garde néanmoins toujours en tête qu'il s'agit d'un remake, pour le moment assez proche de l'original paraît-il. Le mérite est donc moindre.

   La plus grande force de Shameless est d'avoir réussi à rendre tous ses personnages -sauf celui de Frank- instantanément attachants. Ils l'ont été du premier au dernier épisode, sans discontinuer. Je suis d'ailleurs incapable de dire qui sont mes préférés. Ils sont tous différents mais tous excellents, et les acteurs offrent des prestations formidables à tous les coups ! Si je devais fonctionner par affinités, je dirais que celui qui me parle le plus est Ian. J'ai d'ailleurs adoré le passage, dans le final, où il fait son coming-out à sa grande soeur. Le "I Know" de cette dernière pour seule réponse, accompagné d'un sourire bienveillant, se suffisait à lui-même. Puis, après un long silence, elle n'a pas oublié d'ajouter "You're still on my shit list", et on reconnaît bien là l'humour de la série, toujours présent aussi sérieux soit le sujet abordé. Même le suicide du père de Karen, autre moment fort du final, a quelque chose d'"amusant". Ce choix de se jeter dans l'eau gelée, un poids autour des pieds... Bon d'accord, dis comme ça, c'est juste glauque. Mais Shameless racontée "juste comme ça", de toute façon, c'est effectivement glauque. Il faut le voir pour le croire : le rythme, l'énergie, la musique, le montage et la modernité contribuent à faire de cette série un rendez-vous télévisuel complet, un plaisir large et riche. On est aussi ému qu'hilare tout au long des épisodes. Il n'est JAMAIS question de misérabilisme et, malgré tout ce que les Gallagher peuvent vivre de dur et de négatif, ils ont un don pour rester positifs et bienheureux.

   Un des épisodes les plus marquants de la saison est celui du retour de la matriarche. J'espérais que les producteurs fassent appel à une actrice connue pour l'interpréter. Dans mes fantasmes les plus fous, j'aurais adoré qu'ils réunissent William H. Macy et Felicity Huffman (mari et femme) à l'écran mais je suppose qu'il n'en a jamais été question pour tout un tas de questions financières et logistiques. N'empêche que ça aurait eu de la gueule ! Pour tout dire, je n'ai même pas retenu le nom de l'actrice choisie mais sa prestation ne m'a pas impressionné. J'en attendais davantage. En même temps, à la base, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'on découvre ce personnage dès la saison 1. Je pensais qu'ils garderaient cette cartouche pour plus tard. D'ailleurs, j'ai beau adorer la série, je me demande comment ils vont faire pour tenir aussi longtemps que la série originale si, d'aventure, elle va jusqu'à la saison 8 (voire plus) ! Pour revenir à cet épisode un instant : la fin était parfaitement bouleversante. Le couple formé par Fiona et Steve a connu bien des rebondissements au fil des épisodes mais il n'a jamais perdu de son piquant et de son romantisme. Emmy Rossum et Justin Chatwin sont vraiment très convaincants ensemble. Je ne serais pas étonné qu'ils forment aussi un couple dans la vie... Concernant Lip, je n'ai pas eu un coup de coeur immédiat pour lui mais sa relation avec Karen a pris de l'ampleur au fur et à mesure et, dans le final, ils m'ont définitivement conquis !

   Et puis il y a Frank. Et il me pose vraiment problème. Je ne peux pas dire que je ne l'aime pas, ni même que je le déteste. Il ne me laisse pas indifférent non plus. C'est juste qu'il est... Frank. Je n'ai jamais vu à la télévision un père aussi peu digne et aussi vulgaire. Mais il n'est pas bête ! Il a même de la suite dans les idées quand il est à peu près lucide (donc rarement). Jamais les scénaristes ne portent de jugement sur son comportement. Au contraire même, puisqu'ils le laissent aller toujours plus loin. Il couche quand même avec la petite amie mineure de son fils ! Cette liberté scénaristique-là n'a pas de prix, même sur le câble. C'est très très fort. Les moments où j'aime le plus Frank sont ceux où il est accompagné de Sheila. Cette dernière vaut de toute façon le coup quelles que soient les occasions. L'adjectif "cinglée" ne lui suffit même pas. Elle est incroyable. Je l'adore. Joan Cusack s'éclate et ça se voit. Bon et puis il y a les voisins, Kevin et Veronica, qui ne sont pas indispensables mais qui m'amusent pas mal aussi. 

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// Bilan // Shameless US aurait pu se contenter d'être drôle et très irrévérencieuse et elle aurait déjà été très bonne. Mais elle a eu la bonne idée d'être aussi intelligente et fine, émouvante sans être larmoyante. Cela fait d'elle non seulement l'une des meilleures nouvelles séries de la saison 2010/2011 mais aussi l'une des meilleures séries familiales jamais créées. N'ayons pas peur des mots !

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06 février 2011

Shameless US [1x 02 & 1x 03]

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Frank The Plank // Aunt Ginger

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   Après un pilote que j'ai estimé parfait dans le fond comme dans la forme, Shameless US aurait pu me décevoir en s'attardant sur des historiettes sans grand intérêt, simplement destinées à nous amuser, ou en se contentant de reproduire le même schéma à l'infini, sans surprendre. Point du tout. Shameless US regorge de surprises pour qui n'a pas vu la série originale. Je suis toujours emballé, plus que jamais même. Et pourtant, le deuxième épisode m'a fait douter. Ce n'est pas qu'il n'était pas bon, mais il était une sorte d'extension longuette du premier, surtout centrée sur Frank, le patriarche alcoolique, à qui l'on a finalement donné la parole entre deux soubresauts. William H. Macy a pu démontrer toute l'étendue de son talent, c'est le gros point positif. Mais le personnage de Frank n'en est pas sorti grandi, bien au contraire. L'accueil triomphal que sa famille lui réserve après sa disparition de quelques jours m'a scié. C'est leur père, ils l'aiment. Ca je peux le comprendre. Surtout quand il s'agit de la petite Debbie, extrêmement touchante dans sa dévotion. Mais quand même : il a frappé un de ses fils ! Il est allé vraiment loin. Au fond, il a bien mérité ce qui lui arrive en fin d'épisode, avec une Sheila en très grande forme. J'avais compris que cette femme était barrée mais pas à ce point-là ! On reconnaît bien là l'humour anglais, dans tout ce qu'il a de gras et overzetop. Ca passe ou ça casse. Ici, ça passe étonnamment bien. Il faut dire que Joan Cusack se donne du mal. Le dialogue autour du pénis de Frank était excellent. Entre autres. Le reste m'a moins emballé, notamment l'intervention exagérée de Steve. On ne sait pas encore très bien sur quel pied danser avec lui. Bon ou mauvais garçon ? Mais j'en veux en fait surtout aux scénaristes d'avoir déjà mis à mal le couple qu'il forme avec Fiona. Un peu tôt, non ?

   Le troisième épisode, particulièrement bon, répare ce couac. Il amorce en tous cas une réconciliation au cours d'une bien jolie scène, entourée de d'autres bien jolies scènes. En fait, la fin de cet épisode est excellente car super émouvante. La bande-son n'est pas étrangère à cette réussite. Mon petit coeur bat déjà très fort pour tous ces personnages qui, chacun à leur façon, parviennent à être drôles, extravagants et touchants en un rien de temps. Même Frank. Je commence peu à peu à m'habituer à lui. Sans doute parce qu'il fait des efforts et qu'il se calme un peu sur l'alcool. On le voit donc les yeux ouverts, capable d'aligner quelques mots (de préfèrence des insultes, il ne faut pas trop lui en demander) et puis il est malin comme un singe le bougre ! Il a plein de défauts mais pas celui d'être idiot. Pas totalement en tous cas. J'ai littéralement adoré toutes les scènes avec la fausse tante Ginger, puisque la vraie est morte et enterrée... dans le jardin, sauf aux yeux des autorités qui continuent de lui verser de l'argent, récupéré immédiatement par Frank depuis plusieurs années. La vieille actrice était tout bonnement à mourir de rire et sa relation avec Debbie n'a pas eu besoin de beaucoup de temps d'antenne pour être émouvante. Les scénaristes se sont davantage attardés sur Ian et sa nouvelle amie, qui est d'abord passée par la phase ennemie jurée. Je trouve que le boulot qui est fait autour du personnage de Ian est irréprochable. Son tourment est réaliste, on comprend aisément son malaise et sa souffrance mais aussi ses réticences à parler librement de qui il est vraiment, que ce soit à sa famille, son père tout particulièrement, ou à ses amis, que l'on imagine par conséquent peu nombreux.      

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// Bilan // Ce qui est bien avec Shameless US, c'est qu'il est impossible de la rapprocher d'une autre série familiale déjà existante. Elle est unique en son genre, presque improbable. Elle ne se contente pas d'être divertissante et rythmée, elle est aussi profonde et poignante. Réussir en seulement trois épisodes à en dire autant sur une dizaine de personnages, c'est un tour de force, c'est rare. Showtime a réussi son pari et le public a l'air d'apprécier en plus. Pourvu que ça dure ! Rendez-vous en fin de saison pour un bilan complet de cette première saison. 

13 janvier 2011

Shameless US [Pilot]

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What About ?

Pour les enfants Gallagher, la vie est tout sauf un long fleuve tranquille... Fiona, l'aînée, âgée de 20 ans, élève du mieux possible sa soeur et ses quatre frères. Leur mère les a abandonnés pour refaire sa vie. Quant à leur père, Frank, paumé, chômeur et alcoolique, il dilapide l'argent des allocations familiales...

Who's Who ?

Créée par Paul Abbott, produite par John Wells (Urgences, New York 911). Avec William H. Macy dans le rôle de Frank Gallagher, Emmy Rossum dans le rôle de Fiona Gallagher, Justin Chatwin dans le rôle de Steve, Joan Cusack dans le rôle de Sheila, Jeremy Allen White dans le rôle de Lip Gallagher, Cameron Monaghan dans le rôle de Ian Gallagher...

So What ?

   Il y a 10 ans presque jour pour jour (à un mois près quoi), Showtime adaptait la série anglaise Queer As Folk avec le succès que l’on connaît. Les rues animées de Pittsburgh ayant été abandonnées par la chaîne depuis quelques temps maintenant, c’est vers Chicago que tous les yeux sont désormais tournés, à la rencontre des Gallagher, une famille américaine comme seuls les anglais savent les inventer. C’est quand même triste de constater que les américains n’ont pas été capables de créer une telle série par eux-mêmes, qu’il a fallu copier. N’ayant pas vu Shameless UK, je ne peux que me fier à ce que j’ai lu çà ou là : ce pilote serait une copie conforme de son aîné, avec quelques effets visuels un peu too much en moins et une voix-off du père plus discrète. En clair, l’œuvre originale a été respectée, ce qui est loin d’être le cas en général, mais alors quel intérêt de la refaire à sa sauce ? Les américains sont-ils à ce point allergiques à l’accent anglais ? Allez, inutile de rouvrir ce débat houleux…

Le fait est que, remake ou pas, ce pilote est sacrément efficace et réussi. Et vu sa durée (58 minutes), on peut parler d’exploit ! Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j’ai vraiment pris plaisir à découvrir chacun de ces personnages, déjà tous à mes yeux très attachants. Le père, que l’on aurait pu aisément imaginer être le héros, apparaît finalement peu et dans un état tellement lamentable qu’il est impossible de le voir autrement que comme un ivrogne totalement déconnecté de la réalité depuis que sa femme l’a quitté. J’imagine que les prochains épisodes tâcheront de dépasser le cliché. Ce serait dommage de gâcher le talent de William H. Macy, qui ne se limite pas à s’étaler de tout son long sur la moquette en imitant des ronflements sourds. Enfin je crois. La vraie star pour le moment, c’est Emmy Rossum. Difficile de ne pas craquer pour elle. Elle est jolie, mais pas trop. Elle est talentueuse, mais n’en fait pas toute une histoire. La révélation de l’année ? Face à elle, Justin Chatwin ne démérite pas, bien au contraire. Ouf, il vaut mieux que Sangoku ! L’histoire d’amour entre Fiona et Steve sonne comme une évidence, elle s’impose à nous. L’alchimie entre les deux acteurs est instantanée. Les casteurs ne se sont pas ratés ! L’intrigue de Lip est typique des séries anglaises, elle n’aurait pas dénoté dans Skins par exemple. Celle de Ian est déjà plus osée, j’étais même un peu choqué d’apprendre qu’il couchait avec son patron. Pas pour le fait en lui-même mais parce que l’acteur choisi donne l’impression d’avoir 12 ans ! Les enfants les plus jeunes passent un peu à la trappe pour le moment mais là n’est pas l’essentiel.

Grâce à une grande finesse dans l’écriture et une réalisation soignée, le pilote de Shameless US réussit là où la plupart des pilotes échouent : rendre instantanément attachants des personnages, qui sont ici authentiques, déjà complexes et prometteurs. On évite l’écueil du misérabilisme en offrant un divertissement fun, intelligent et irrévérencieux. On n’est pas loin de la perfection en fait. Showtime ne se rate décidemment quasiment jamais…

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20 août 2010

[Saison 2010/2011 - Drama] 7- Shameless

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What About ?

Dans la famille Gallagher, résidant dans la banlieue de Chicago, le père est un ivrogne qui ne s'occupe plus de ses enfants depuis que sa femme a quitté le domicile conjugal. C'est l'aînée, Fiona, qui doit gérer au quotidien ses cinq frères et soeurs, tous très différents mais qui partagent un goût immodéré pour la provocation...

   Why Not ?

Après nous avoir offert des dramédies de 26 minutes toutes plus réussies les unes que les autres (Californication mise à part, bien entendu), Showtime se décide enfin à renouer avec le format 52 minutes dont il ne restait plus qu'un représentant depuis l'arrêt de The L Word : Dexter. Je vois difficilement comment Shameless pourrait être à la hauteur mais la comparaison n'est de toute façon pas très judicieuse. On a vraiment affaire à deux séries extrêmement différentes. A vrai dire, Shameless qui, je le rappelle, est l'adaptation américaine du drama anglais du même nom, ne ressemble à rien qui soit à l'antenne actuellement. On peut la voir comme une sorte de 7 à la maison destroy où le révérend Camden aurait très mal tourné. L'histoire d'une famille issue de la classe moyenne, dans une ville très industrialisée des Etats-Unis, j'ai beau chercher mais je ne trouve pas ! Il n'en existe pas d'autres.

De la part de Showtime, on peut s'attendre à un traitement sans complaisance d'intrigues possiblement osées. J'imagine facilement que la drogue et le sexe trouveront leur place à un moment donné. D'ailleurs, dans une récente interview, la jeune actrice Emmy Rossum (vue précédemment dans Le fantôme de l'opéra ou Mystic River) a confié qu'elle était très inquiéte quant aux scènes de nue qu'elle allait devoir tourner, les premières de sa carrière et en HD s'il vous plait ! L'aînée de la famille Gallagher ne sera donc pas une gentille fille sage qui ne couche pas. Rassurant. Coté casting, beaucoup d'enfants forcément. Mais on notera la présence de Justin Chatwin, qui va peut-être pouvoir prouver qu'il a du talent. Chose qui était forcément compliquée dans Dragon Ball Evolution, son dernier film. Mais surtout, le père est incarné par William H. Macy, un vrai bon acteur qui n'a pas eu la carrière qu'il méritait jusqu'ici. Souvenez-vous de Fargo, Pleasantville, Air Force One. Accessoirement, c'est le mari de la Desperate Felicity Huffman. Il va donc enfin pouvoir apporter un peu d'argent dans le couple. Sa femme est interprétée par l'excellente Allison Janney (The West Wing), désormais immortalisée comme la "Mother" de Lost. La mauvaise nouvelle, c'est qu'elle s'est engagée depuis sur Mr. Sunshine, la sitcom avec Matthew Perry. Aux dernières nouvelles, elle ignorait si elle pourrait cumuler les deux. De toute façon, son personnage n'est pas censé apparaître aussi souvent que les autres donc... Je terminerais en parlant du producteur de la série : John Wells. Il retrouve son cher Chicago qui lui avait déjà inspiré Urgences. Vu son implication dans la série et ses réussites passées, je ne vois pas comment il pourrait se vautrer. Reste à savoir si le ton de la série penchera plus vers la comédie (noire ?) ou vers le drama plus tranché. Rendez-vous en Janvier !

31 janvier 2010

Coming Next 2010 [Tour 3 - Showtime]

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Plus les années passent et plus Showtime se positionne en concurrente sérieuse de HBO. Elle a moins d'abonnés, ce qui l'empêche de faire d'aussi hauts scores d'audience, mais elle se débrouille de mieux en mieux. Cette année, Dexter a d'ailleurs dépassé toutes les espérances en réalisant plusieurs records ! La chaîne a su installer deux excellentes dramédies : United States Of Tara et Nurse Jackie, et a poursuivi la diffusion des navrantes Californication et Secret Diary Of A Call-Girl. Weeds et The Tudors étaient toujours de la partie, mais cette dernière connaîtra sa dernière saison cette année. Il faut donc préparer l'avenir et plusieurs projets ont d'ailleurs déjà été validés tandis que d'autres, pourtant prometteurs, sont tombés à l'eau (The End of Steve, Possible Side Effects, The Farm-spinoff de The L Word). Preuve que rien n'est jamais gagné !

1. SUNSHINE CLEANING (Script commandé)

Créé par Megan Holley. Adapté du film éponyme sorti en salles en 2009.

L'histoire d'une ancienne reine de lycée devenue mère célibataire qui fait des ménages pour gagner sa vie. Parce qu'elle doit trouver l'argent nécessaire pour envoyer son fils dans une école privée, Rose persuade sa soeur de monter avec elle une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Elles se retrouvent alors confrontées à toutes sortes de situations très spéciales...
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2. THE BORGIAS (Série commandée)

Créé Neil Jordan et produit par Michael Hirst (The Tudors). Avec Jeremy Irons.

L'histoire des Borgia, noble famille de la Renaissance italienne, célèbre pour ses hauts faits de corruption...

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3. RAPTURE (Script commandé)

Créé par Craig Chester et produit par Lisa Kudrow (Friends).

La vie à travers les yeux d'un petit garçon de 9 ans qui découvre qu'il est homosexuel pendant que sa mère folle à lier a des visions du Christ et que son père joue les stars du rock'n'roll dans son garage...

NB: On ignore encore si Lisa Kudrow jouera dans la série mais c'est fort probable.

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4. THE BIG C. (Série commandée)

Créé par Darlene Hunt. Avec Laura Linney, Oliver Platt, Gabourey Sidibe...

Les hauts et les bas de la vie d'une mère de famille qui apprend qu'elle est atteinte d'un cancer. Comment rester optimiste dans une telle situation ?

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5. EPISODES (Série commandée)

Créé par David Crane (Friends, Joey, Dream On, The Class). Avec Matt LeBlanc (Friends).

Un couple de scénaristes anglais ayant connu un certain succès en Grande-Bretagne décident de traverser l'Atlantique pour adapter leur série aux Etats-Unis, avec Matt LeBlanc dans le rôle principal. Leurs premiers pas dans l'industrie de la télévision américaine...

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6. SHAMELESS (Pilote commandé)

Créé par Paul Abbott. Adapté de la série britannique originale par John Wells (Urgences, New York 911, Southland...). Avec William H. Macy (Urgences, Fargo), Justin Chatwin et Emmy Rossum.

La famille Gallagher vit dans un quartier modeste de Chicago en période de crise. La matriarche a quitté mari et enfants sans donner de nouvelles, le patriarche est devenu alcoolique, et c'est la fille aînée de 18 ans, Fiona, qui doit s'occuper de ses cinq frères et soeurs...

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7. BROADWAY (Script commandé)

Créé par Theresa Rebeck (La loi de Canterbury) et produit par Steven Spielberg.

Toutes les étapes de la création d'une comédie musicale originale à Broadway, qui sera d'ailleurs vraiment montée...

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8. THE VANDERBILTS (Script commandé)

Créé par Julian Fellowes et produit par Simon West (Human Target).

La dynastie Vanderbilt. Au XIXe siècle, Cornelius Vanderbilt fait fortune dans la construction de lignes de chemins de fer et de nagivations...

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