28 septembre 2014

Top Séries [2013/2014]

La rentrée a déjà commencé et je n'avais toujours pas établi mon top annuel des séries que j'ai tant aimé la saison passée. Voilà, c'est le moment. Soyez indulgents. Je n'ai pas TOUT vu. Je garde quelques séries pour plus tard.. L'offre est telle aujourd'hui qu'il est impossible de tout regarder. Vous le savez aussi bien que moi je suppose !

 

TOP DRAMAS

 

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1. THE LEFTOVERS - Saison 1 (HBO)

 

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2. THE GOOD WIFE - Saison 5 (CBS)

 

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3. ORANGE IS THE NEW BLACK - Saison 2 (NETFLIX)

 

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4. MASTERS OF SEX - Saison 1 (SHOWTIME)

 

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5. BROADCHURCH - Saison 1 (ITV)

 

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6. FARGO - Saison 1 (FX)

 

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7. GIRLS - Saison 3 (HBO)

 

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8. LOOKING - Saison 1 (HBO)

 

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9. PARENTHOOD - Saison 5 (NBC)

 

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10. SCANDAL - Saison 3 (ABC)

 

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11. HOMELAND - Saison 3 (SHOWTIME)

 

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12. YOU'RE THE WORST - Saison 1 (FX)

 

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13. GREY'S ANATOMY - Saison 10 (ABC)

 

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14. GETTING ON - Saison 1 (HBO)

 

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15. THE 100 - Saison 1 (CW)

 

TOP COMEDIES

 

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1. MOM - Saison 1 (CBS)

 

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2. PARKS AND RECREATION - Saison 6 (NBC)

 

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3. 2 BROKE GIRLS - Saison 3 (CBS)

 

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4. THE GOLDBERGS - Saison 1 (ABC)

 

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5. THE NEIGHBORS - Saison 2 (ABC)

 

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Elles se sont bien défendues mais... : The Strain (Saison 1), Devious Maids (Saison 2), Dallas (Saison 3), Nashville (Saison 2), The Carrie Diaries (Saison 2), True Detective (Saison 1), Brooklyn Nine Nine (Saison 1), Episodes (Saison 3).

Pas assez solides cette année : American Horror Story (Saison 3), The Walking Dead (Saison 4), How I Met Your Mother (Saison 9).

Pas encore assez solides : Tyrant (Saison 1), Reign (Saison 1), Resurrection (Saison 1).

En retard dans mon visionnage : The Killing US (Saison 4), Masters Of Sex (Saison 2), Halt And Catch Fire (Saison 1), The Knick (Saison 1), Rectify (Saison 2), Bates Motel (Saison 2), The Mindy Project (Saison 2), Once Upon A Time (Saison 3), Shameless US.

Abandonnées : Modern Family, New Girl.

No way : Under The Dome (Saison 2), True Blood (Saison 7), The Following (Saison 2), Revenge (Saison 3).


23 septembre 2013

Top séries [2012/2013]

La rentrée des séries ça commence vraiment aujourd'hui. Le blog n'est plus ce qu'il était et ne sera probablement plus jamais ce qu'il était, mais j'avais envie de faire quand même le point sur mes chouchous de la saison passée, avant d'en entamer une nouvelle qui s'annonce riche en nouveautés ambitieuses (surtout en dehors des networks). Mais ça, on aura peut-être l'occasion d'en reparler...

 

TOP DRAMAS

 

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1. BREAKING BAD - Saison 5

"Intense, brillante, à couper le souffle"

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2. HOMELAND - Saison 2 

"Impressionnante, ambitieuse, imprévisible"

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3. THE GOOD WIFE - Saison 4

"Intelligente, passionnante, remarquable"

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4. LES REVENANTS - Saison 1

"Fascinante, remuante... française !"

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5. SCANDAL - Saison 2

"Efficace, prenante, touchante"

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6. GIRLS - Saison 2

"Osée, attachiante, amusante"

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7. ENLIGHTENED - Saison 2

"Délicate, émouvante, lumineuse"

"Je lui dois mon épisode préféré de la saison, toutes séries confondues : le bouleversant "The Ghost is seen".

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8. PARENTHOOD - Saison 4

"Bruyante, vraie, touchante"

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9. ORANGE IS THE NEW BLACK - Saison 1

"Surprenante, attachante(s)"

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10. THE NEWSROOM - Saison 2

"Bavarde, riche, pertinente"

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11. AMERICAN HORROR STORY - Saison 2

"Déviante, hallucinante, secouante"

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12. THE KILLING US - Saison 3

"Poignante" 

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13. GREY'S ANATOMY - Saison 9

"Survivante consistante, efficace et émouvante"

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14. RECTIFY - Saison 1

"Contemplative et bouleversante"

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15. FRINGE - Saison 5

 "Décevante, dispensable, mais émouvante"

 

TOP COMEDIES

 

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16. PARKS AND RECREATION (Saison 5)

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17. HAPPY ENDINGS (Saison 3)

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18. 2 BROKE GIRLS (Saison 2)

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19. THE NEIGHBORS (Saison 1)

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20.  PLEASE LIKE ME (Saison 1)

 

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Elles ont manqué le classement de peu... : Bates Motel (Saison 1), Dallas (Saison 2), Underemployed (Saison 1), The Walking Dead (Saison 3), Nashville (Saison 1).

Elles se sont bien défendues mais... : Private Practice (Saison 5), True Blood (Saison 6), Smash (Saison 2), The Following (Saison 1), Once Upon A Time (Saison 2), Suburgatory (Saison 2), Hot In Cleveland (Saison 4), Don't Trust The B**** (Saison 2), Go On (Saison 1), The New Normal (Saison 1).

Pas encore assez solides : The Americans (Saison 1), The Bridge US (Saison 1), Devious Maids (Saison 1), Under The Dome (Saison 1), The Carrie Diaries (Saison 1), Revolution (Saison 1), The Mindy Project (Saison 1).

Plus assez solides : Dexter (Saison 8), Glee (Saison 4), The Vampire Diaries (Saison 4), Teen Wolf (Saison 3), Revenge (Saison 2), Misfits (Saison 4), Skins (Saison 7), Awkward (Saison 3), 30 Rock (Saison 6), How I Met Your Mother (Saison 8).

En retard dans mon visionnage : Shameless US, Person Of Interest, Real Humans, Modern Family, Cougar Town, Raising Hope.

Pas encore vues : Top Of The Lake, The Fall, Broadchurch, Orphan Black.

Je l'aurais bien remise parce qu'elle me manque (toujours) : Big Love.

01 juillet 2013

Tueurs En Séries [Spéciale Monte-Carlo / Partie 3]

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Au programme : Zapping, moments volés, ambiance, dérapages, sifflotage... C'est le dernier volet de nos émissions spéciales consacrées au 53ème Festival de Monte-Carlo ! 

19 avril 2013

Tueurs En Séries ["Jo", "Spartacus"...]

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Au sommaire : - Le spin-off de "Breaking Bad" se concrétise - Un teaser pour le retour de "The Newsroom" - La bande-annonce de "The Way Way Back", un film très très séries - "Veronica Mars" bat des records - Patricia Arquette dans "Medium", John Barrowman dans "Scandal" - On répond à vos questions : "Hell On Wheels", "Magic City", "Devious Maids" - Pleins feux sur "Jo" en compagnie de Jean Reno - "Spartacus" s'achève en beauté...

 



07 janvier 2013

Scandal [2x 01 > 2x 09]

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Saison 2, épisodes 1 à 9 // 6 530 000 tlsp. en moyenne

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   Après une première saison très courte mais parfaitement maîtrisée, Scandal avait encore tout à prouver, d'autant que peu d'yeux avaient eu la bonne idée de se poser sur elle, les préjugés sur les oeuvres de Shonda Rhimes n'aidant pas. Ni le pilote d'ailleurs, qui était bon, mais qui donnait la fausse impression que l'on allait assister à un procedural certes un peu inhabituel dans ses thèmes mais procedural quand même. Et le procedural, on est tous d'accord : c'est le mal ! Que nenni donc. Scandal est extrêmement feuilletonnante malgré ses "cas du jour", régulièrement abandonnés d'ailleurs quand la pression est à son maximum chez Pope & Associates. C'est à dire souvent. Grâce au  cliffhanger précédent, le "Who really is Quinn Perkins?" très efficace, la deuxième saison pouvait démarrer soit sur une frustration de ne pas avoir la réponse à LA question et de devoir encore attendre un, deux, trois, dix épisodes (et le public d'ordinaire peu patient aurait fui); soit sur une réponse, satisfaisante ou pas, qui permettrait en tout cas de faire avancer les intrigues,  quitte à passer à autre chose rapidement. Scandal a choisi la sécurité mais pas la facilité : on apprend dès le Season Premiere la véritable identité de la jeune femme, et je n'ai ressenti aucune déception à ce sujet, assez content même que ce ne soit pas une affaire trop alambiquée et soapy à mort. Car, même si la série utilise de nombreux ressorts classiques du genre, elle va bien plus loin, notamment dans l'exploration du monde de la politique au plus haut niveau de l'Etat. On est à mi-chemin entre un univers réel et un univers fantasmé, tant dans l'aspect ultra-glamour que dans l'aspect ultra-conspirationniste. C'est très américain, très Kennedy. C'est too much, mais parfaitement assumé. 

   Rhimes et son équipe savent exactement ce qu'ils font, ou en donnent du moins l'impression, et ne reculent devant rien pour surprendre, toujours à un rythme effréné. Il est absolument impossible de s'ennuyer ne serait-ce qu'une seule seconde devant un épisode, et quelque soit le personnage mis en avant à ce moment-là. Il n'y a d'ailleurs pas de maillon faible. Quinn passe au second plan une fois la révélation faite, et Harrison peine parfois à trouver sa place mais maintenant, au moins, il n'a plus Stephen pour lui faire de l'ombre, Henry Ian Cusick ayant quitté la série entre les deux saisons. Les scénaristes ne se sont pas encombrés d'explication. J'espère qu'un jour, ils trouveront une bonne idée pour permettre son retour le temps de quelques épisodes. Je suis sûr qu'il y avait des choses à dire sur ce personnage, il n'y avait juste pas assez de place pour lui au départ, ce que l'acteur n'a pas tellement dû apprécier. Abby a ainsi pu gagner du temps d'antenne, associée à David Rosen (l'excellent Joshua Malina est devenu régulier) qui est un ennemi de plus en plus sérieux et crédible pour Olivia; Huck a été le focus d'un épisode et a été globalement très présent, offrant parmi les meilleures scènes de ce début de saison, très "Dexterienne" d'ailleurs; et Mellie, la femme du Président, a pris de l'envergure, tout en exerçant une certaine fascination grâce à son tempérament de feu, sa position délicate, peu enviable, mais dont elle sait tirer un grand bénéfice. Cyrus reste l'un de mes personnages favoris de la série, si ce n'est mon préféré. Son ambiguïté est toujours désarmante et j'aime par dessus tout ses moments de complicité avec Olivia, un verre de vin à la main. Le fait que son mari, reporter à la Maison Blanche, reprenne ses activités, a beaucoup apporté à tous les points de vue et a ajouté une dimension nécessaire à la série. Shonda n'a pas encore eu sa série sur des journalistes, malgré ses tentatives. Elle sera un peu moins frustrée comme ça ! Les fins d'épisodes sont toujours aussi soignées, le meilleure exemple après le coup de feu étant la fin du 5ème épisode, lorsque l'on découvre "le complot" avec tous ces personnages réunis à une même table, dont Olivia... 

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   Ce que cette saison 2 a également réussi, en tous cas partiellement, c'est de faire parler d'elle ! De plus en plus de gens se mettent à regarder Scandal, à force d'en entendre du bien, les articles élogieux se multiplient dans la presse et l'épisode Happy Birthday, Mr. President, l'une des meilleures heures de télévision de 2012, est peut-être LE moment pivot qui a permis à la série de ne plus être aussi confidentielle. En terme d'audience, il y a eu clairement un rebond à cette occasion. Sur le long terme, il ne faut toutefois pas s'attendre à des merveilles, mais si cela peut permettre de la sauver une année de plus alors ce sera déjà pas si mal. Pour en revenir à ce fameux épisode, il m'a littéralement scotché et vraiment touché. Il était prenant et passionnant, mais ce que je retiens surtout, ce sont les séquences où Olivia se remémore ses premiers instants heureux avec Fitz, ce moment où ils ont osé passer à l'acte, même si c'était fou, dangereux, risqué. Wouah ! Ce qui me fait penser d'ailleurs que Scandal se permet, mine de rien, de repousser certaines limites en terme de contenu explicite. Plutôt que de montrer -ce qu'elle ne peut de toute façon pas faire qu'elle le veuille ou non- elle titille et se permet d'aller un peu plus loin que les dramas de networks habituels, à quelques exceptions près comme The Good Wife, avec laquelle elle partage décidément de nombreux points communs. Abby et David sont assez forts pour ça. Je me souviens tout particulièrement d'une scène où elle le chevauche à même le sol, dirigeant les opérations presque comme si elle le violait. Une affaire de dominant/dominé somme toute classique... si l'on était sur le câble ! Un jour, on remerciera peut-être la série pour avoir franchi certaines barrières. Il en faut pour que la cause avance...

   Ce qui est formidable avec Scandal pour un sériephile, c'est que les invités de marque s'enchaînent. C'est toujours un plus très apprécié. On savait que Shonda était une grande fan de Buffy et qu'elle casait dès qu'elle le pouvait certains acteurs dans Grey's Anatomy et Private Practice (comme Nicholas Brendon, Emma Caulfield, Alexis Denisof...). Mais elle adorait aussi Gilmore Girls (comme on a pu le constater avec Liza Weil et Keiko Agena) et Everwood ! Pour cette dernière, c'est carrément un festival, un super crossover où les anciens se croisent : Debra Mooney (dans un rôle génial), Tom Amandes, Brenda Strong... et on attend plus que Treat Williams et Gregory Smith pour que la fête soit complète. 

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// Bilan // Dans cette série où tout scandale en engendre un autre, où les choix de chaque personnage ont une influence sur la vie des autres, et parfois de la Nation tout entière, où chacun de leurs secrets sont déterrés un à un, il n'y a pas de place pour la lenteur, la tiédeur et l'ennui. Chez Olivia Pope, on est constamment à fleur de peau, toujours entre deux crises à gérer, entre deux enquêtes à mener, entre deux conférences de presse à organiser, entre deux désirs à assouvir, entre deux larmes à écraser. Nous, téléspectateurs fascinés, nous retrouvons emportés dans ce flot continu de paroles, dans ce tourbillon médiatique, dans cette grande valse des sentiments, avec la sensation que rien ne peut plus arrêter Scandal. La machine est définitivement lancée.

02 novembre 2012

Tueurs En Séries [Les Revenants, L'Exorciste façon sitcom...]

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Au sommaire : "Hell On Wheels" renouvelée, "Scandal" et "The Neighbors" prolongée, Zach Braff peut-être bientôt de retour, pas de spin-off de "The Office" centré sur Dwight, la date de lancement de "The Following", les premières photos d'"Hannibal", Seth Green dans "How I Met Your Mother", les prochains guests de "Men At Work", le retour de "Luther" se précise, plongez dans l'univers des "Revenants" de Canal +, "L'Exorciste" façon sitcom des années 80...

 


23 septembre 2012

Top Séries 2011/2012 [Dramas]

 

TOP DRAMAS

 Cliquez sur les blocs pour accéder à la critique (quand elle existe)

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1. HOMELAND - Saison 1

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2. THE GOOD WIFE - Saison 3

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3. BREAKING BAD - Saison 5

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4. THE NEWSROOM - Saison 1

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5. GIRLS - Saison 1

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6. DAMAGES - Saison 5

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7. THE KILLING (US) - Saison 2

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8. SCANDAL - Saison 1

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9. FRINGE - Season 4

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10. GREY'S ANATOMY - Saison 8

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11. PARENTHOOD - Saison 3

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12. THE BIG C - Saison 3 / ENLIGHTENED - Saison 1

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13. THE L.A. COMPLEX - Saisons 1 & 2

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14. ONCE UPON A TIME - Saison 1 / AMERICAN HORROR STORY - Saison 1

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15. HARRY'S LAW

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Elles ont manqué le classement de peu : Revenge, True Blood, Weeds, Smash, The Slap, Teen Wolf, Bunheads et The Vampire Diaries.

Elles se sont bien défendues mais... : Pan Am, Private PracticeHit & MissGCB et Ringer

Pas encore assez solides : Dallas et The Walking Dead

Plus assez solides : Dexter, Skins et Misfits

Vraiment pas assez solides : Glee et Desperate Housewives

En retard dans mon visionnage : Shameless US

Abandonnée faute de temps, à reprendre un jour : Boss, Longmire et Game Of Thrones

Je l'aurais bien remise parce qu'elle me manque : Big Love

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Quel est votre top à vous ?

 

23 mai 2012

Scandal [Saison 1]

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Saison 1, 7 épisodes // 7 010 000 tlsp. en moyenne

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   Oubliez tout ce que vous connaissez des séries de Shonda Rhimes ! Scandal, dont j'avais fait l'éloge dès la diffusion du pilote (ICI), n'a pas grand chose à voir avec les précédentes productions de la créatrice -qui marque un sans faute jusqu'ici avec trois séries lancées et trois réussites à la clé : un gros succès, un petit succès et un succès d'estime- même si on y retrouve certains de ses tics, notamment le goût pour les dialogues débités à toute vitesse par des personnages rongés par l'angoisse et le stress, ou alors traversés par une hystérie passagère. On lui reproche souvent de verser dans la larme facile, d'utiliser à outrance la musique pop pour faire passer des émotions, de faire coucher tout le monde avec tout le monde, on lui reproche plein de choses en fait mais, en toute bonne foi, on ne peut pas nier l'efficacité de son écriture et son amour pour ses personnages, qu'elle bichonne et dont elle se soucie toujours de l'évolution. Après une première saison courte de 7 épisodes seulement, on est d'ores et déjà en mesure de dire que Scandal, contrairement aux apparences, n'est pas une série qui tient sur une formule usée façon cop-show mais sur ses héros. Je ne vais donc pas tellement parler ici des "enquêtes du jour" car il n'y a pas grand chose à en dire, à part souligner leur efficacité et éventuellement tiquer sur la rapidité et la facilité avec lesquelles elles sont dénouées. Et puis il n'y en a pas dans les épisodes 6 et 7 et elles ne manquent pas particulièrement. Au contraire. Elles sont cependant une excellente distraction entre deux scènes qui nous prennent aux tripes, centrées sur les vrais enjeux dramatiques de Scandal. Ce qui fait l'originalité de la série, c'est tout ce qui se passe dans le bureau oval... de la Maison Blanche !

   Nombreux sont les shows à s'être risqués à pousser les portes de ce lieu ô combien fantasmé, une poignée de comédies notamment, le modèle du genre coté drama, The West Wing, et quelques erzats comme Commander In Chief. Sans compter toutes celles comme 24, The Event et bien d'autres qui s'en sont servies au sein d'un récit mettant en lumière les thèmes de la conspiration, du combat contre le terrorisme et autres réjouissances de ce type. Scandal tente une approche différente et risquée où le président, l'homme le plus puissant du monde -chose qui est sans cesse rappelée de peur, peut-être, qu'on oublie ce détail- est aussi un homme à femmes, coincé dans un mariage de façade, amoureux fou de sa conseillère en communication -notre valeureuse héroïne Olivia Pope- et capable de coucher, en plus, avec une assistante -celle qui par le "Scandal" arrive ! Après l'affaire Bill Clinton, les facéties de notre ancien (que c'est bon de l'écrire!) président Nicolas Sarkozy ou encore l'ami DSK, ce portrait semble plus vrai que nature ! Fitzgerald Grand ne passe pas pour autant pour un porc, contrairement à d'autres, mais pour un homme bien, un homme de conviction, qui sait toutefois user de son charme et de son pouvoir quand son pénis le lui dicte. Il est attachant à sa façon et Tony Goldwyn est parfait dans ce rôle, totalement crédible. Toutes les scènes opposant ou rassemblant, selon les moments, le président et son conseiller Cyrus Beene sont d'une puissance incroyable. Les dialogues sont écrits à la perfection et sonnent juste. Il s'y dit des choses "importantes", pertinentes. Et de toute manière, dès que Cyrus est dans les parages, le niveau augmente considérablement (pas qu'il soit bas en temps normal hein...). Jeff Perry est très bon dans le rôle du père de Meredith Grey mais il est encore meilleur dans celui-là. Dans le même genre, Kate Burton en vice-présidente, c'est quelque chose ! En fait, la distribution dans son ensemble, des premiers aux seconds rôles, est juste parfaite. Je ne connaissais pas bien Kerry Washington mais elle me fait à chaque nouvel épisode de plus en plus d'effet. 

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   Plus la saison avance, plus Olivia Pope nous dévoile ses faiblesses et ses fêlures, mais aussi sa force et son courage, sa détermination sans failles, ce qui fait probablement d'elle une héroïne bien plus complexe qu'il n'y parait -à la Meredith Grey- et je fais entièrement confiance à Shonda Rhimes pour continuer à creuser tout cela en saison 2, et j'espère au-delà si elle en a la chance. Ce serait encore mieux si on arrêtait de nous bassiner avec les phrases toutes faites du type "Trust your guts", qui fatiguent à la longue. La série possède un rythme très rapide, qui a beaucoup d'avantages comme ceux d'éviter l'ennui et d'empêcher de trop réfléchir à des situations ou des ressorts scénaristiques peu crédibles, mais elle sait aussi ralentir et prendre son temps lorsqu'il s'agit d'offrir une scène poignante ou vibrante entre Olivia et le président. C'est notamment le cas quand, en flashback, les deux personnages se donnent une minute, rien qu'une petite minute, pour se regarder droit dans les yeux et profiter l'un de l'autre avant de retourner dans l'arêne. Le silence est d'or, alors. Puis le flot de paroles reprend de plus belle ! Lors du quatrième épisode de la saison, sans doute mon préféré d'ailleurs, les auteurs se penchent habilement sur tous les disciples d'Olivia dont on sait alors peu ou carrément rien. On en apprend alors beaucoup et peu à la fois. Des brêches sont ouvertes pour une future dissection plus complète. Stephen, Harrison et Abby servent donc plus d'outils à Olivia et aux scénaristes dans ces sept premiers épisodes mais je ne doute pas que leurs heures de gloire viendront. Et je les attends avec grande impatience ! En revanche, Huck, qui n'est pas nécéssairement celui dont on attendait quelque chose, en tout cas aussi rapidement, nous donne de nombreuses clés sur son passé. C'est en quelques sortes un serial killer, rien que ça, qu'Olivia a sauvé. Le passage où il torture une des pièces maitresses de l'affaire Amanda Tanner était très réussi, très Dexterien. Guillermo Diaz a trouvé LE rôle profond qu'il méritait depuis longtemps. Du coté de Quinn Perkins, c'est avant tout le mystère sur son identité qui est mis en avant et qui fait d'ailleurs l'objet du cliffhanger de la saison. On a toutefois assez peu de matière pour spéculer : a-t-elle un rapport direct avec le président ou un membre proche de son entourage professionnel ? La Mazarine Pingeot de Scandal ? Est-elle une criminelle recherchée par la police ? On a intérêt à nous donner la réponse dès le Season Premiere ! Pour créer un tel suspense autour de ça, Shonda Rhimes doit être sûre de son coup. On risque d'être surpris ! 

   La surprise fait d'ailleurs partie intégrante du code génétique de Scandal. Chaque fin d'épisode donne très envie de voir le suivant. On peut dire que la série est addictive. Parviendra-t-elle à le rester avec une saison plus longue et qui ne pourra pas être aussi travaillée que la première, pour une question de délai ? C'est tout ce que j'espère. The Good Wife y arrive bien, avec des univers assez proches. Pourquoi pas elle ? Ah oui. Peut-être parce que The Good Wife, c'est The Good Wife quoi. Qui s'attendait à ce qu'Amanda Tanner soit tuée ? L'enlèvement ne m'a pas partiiculièrement surpris -la réalisation était absolument formidable à ce moment-là soit dit en passant- mais je pensais qu'elle sera enlevée, torturée, possiblement exécutée au bout du compte mais pas si vite et pas comme ça. C'était choquant. Dès lors, les spéculations vont bon train sur la personne qui a commandité ce meurtre. La vice-présidente ? Cyrus ? Le président lui-même ? La femme du président, Mellie ? Je m'attendais vraiment à ce que ce soit cette dernière. Donc agréablement surpris de m'être trompé... 

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// Bilan // Je ne pensais vraiment pas dire ça en regardant les premières bandes-annonces ou meme en découvrant le premier épisode -très réussi mais pas particulièrement exaltant- mais Scandal est, pour moi, l'une des meilleures nouveautés de l'année, qui lorgne plus du coté de certaines excellentes séries du câble d'ailleurs. Un addictif soap-opera judiciaire et politique mâtiné de thriller: voilà qui la définit à la perfection ! Vivement la saison 2...

12 avril 2012

Scandal [Pilot]

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What About ?

La vie professionnelle et personnelle d'une experte en relations publiques, Olivia Price, particulièrement réputée pour sa gestion des crises, et de son staff, composé d'avocats débutants et confirmés, d'un expert en litige, d'un hacker et d'une détective. Fitzgerald Grant, le président des Etats-Unis, est un vieil ami d'Olivia qui demande son aide lorsqu'une de ses assistantes fait courir le bruit qu'ils couchent ensemble...

Who's Who ?

Créé et produit par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Private Practice). Avec Kerry Washington (Ray, Mr. & Mrs. Smith), Henry Ian Cusick (Lost), Katie Lowes (Super 8), Columbus Short (Steppin'), Darby Stanchfied (NCIS, Jericho), Guillermo Diaz (Weeds, Mercy), Jeff Perry (Grey's Anatomy), Tony Goldwin (Ghost, Le Dernier Samouraï)...

So What ?

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   Cela fait des lustres que j'attends de découvrir Shonda Rhimes dans un autre registre que celui du soap médical où, pour moi, elle excelle. Après plusieurs rendez-vous ratés, avec le journalisme notamment -les projets Correspondents et Inside The Box étant restés sans suite- la voilà qui propose enfin quelque chose de différent grâce à Scandal (autrefois connue sous les noms de In Crisis et Damage Control, qui me semblaient mieux convenir d'ailleurs). On pourrait parler de série judiciaire, et c'est bien de ce genre dont elle se rapproche le plus, mais ce serait presque réducteur : elle est aussi en partie policière et politique. Elle est beaucoup de choses à la fois en somme, si bien que le mélange est très original sur le papier, le résultat l'est un tout petit peu moins, l'ombre des horribles cop shows de CBS n'étant jamais loin, surtout sur la forme. Mais on connait Shonda : ce sont ses personnages, plus que les "cas du jour", qui comptent avant tout. Il faudra un peu de temps avant de tous bien les connaître mais ce qu'ils laissent entrevoir de leurs personnalités me donne très envie de découvrir la suite. J'ai l'impression que la bougresse voulait faire son Good Wife à elle et, toutes proportions gardées, je crois qu'elle a réussi...

   Olivia Pope (inspirée librement de l'experte Judy Smith) n'est pas l'héroïne typique que l'on apprécie instantanément. Elle est froide, concentrée, implacable. Pas très sympathique au premier abord, quoi. Mais plus l'épisode avance, plus on admire sa force de caractère et son intuition, dite "sans faille". Sauf quand ses sentiments entrent en ligne de compte bien sûr. C'est là sa faiblesse, la seule peut-être. Sans conteste, la partie la plus intriguante et fascinante de ce pilote concerne sa relation complexe avec le président des Etats-Unis. Il fallait oser se lancer dans une telle histoire ! Shonda l'a fait et elle ne s'est pas plantée. On arrive à y croire. Ainsi, les méthodes d'Olivia ne rencontrent aucune limite tant qu'elles sont efficaces. On la pardonne : elle est animée par un désir profond de vérité et de justice. Elle n'est pas chaleureuse mais elle est humaine.

   Ses collaborateurs sont ses disciples. Elle est la grande prêtresse. Ou plutôt la grande papesse, si l'on se réfère à son nom. Elle décide et ils suivent. L'introduction à travers les yeux de la nouvelle recrue est un outil scénaristique des plus banals mais qui fonctionne à merveille ici. Quinn, à l'inverse de sa patronne, nous est d'emblée sympathique. Le personnage ressemble d'ailleurs beaucoup à celui de Sarah Drew -April- dans Grey's Anatomy, sans le coté "totally awkward". Je suis déjà assez fanatique d'Abby, à qui l'on doit les meilleurs passages humoristiques (car il y en a quand même quelques uns malgré le ton plutôt sérieux adopté). Les hommes ont plus de mal à se faire une place, comme toujours dans les productions de Shonda, mais Harrison, à travers sa complicité avec Olivia, se présente d'ores et déjà comme l'objet de l'affection de ces dames, et Huck, malgré sa relative discrétion, marque indéniablement des points lorsqu'il vient réconforter Quinn en trouvant les mots justes. Les acteurs sont tous bons, Kerry Washington en tête qui fait forte impression. On ne manquera d'ailleurs pas de souligner l'audace d'offrir le rôle principal à une afro-américaine, chose encore très rare malheureusement. L'affaire principale du jour s'inspire de faits réels, qui ont engendré une polémique il y a quelques mois. Elle s'achève dans une certaine utopie, propre aux meilleures séries judiciaires (je parle bien entendu de celles de David E. Kelley). On est alors en terrain connu. Presque un peu trop. Qu'importe...

   Scandal est une série étonnante, qui ne ressemble que par bribes seulement à ce que Shonda Rhimes fait depuis maintenant 8 ans avec Grey's Anatomy et 5 ans avec Private Practice. Les personnages se lancent dans de grandes tirades à une vitesse incroyable, par exemple. L'une de ses marques de fabrique. Mais elle en a gardé le meilleur pour partir sur quelque chose de complètement différent, très stylé, austère et sexy à la fois, tiré par les cheveux par moment, risible même, mais terriblement prenant et efficace. Scandal n'a pas l'intelligence et la grandeur de The Good Wife mais ses bases sont suffisamment solides pour en être une version allégée plus qu'agréable à suivre ! Shonda a encore frappé. Vive Shonda !

What Chance ?

 En imaginant que la série réussisse à se maintenir au-dessus des 7 millions de téléspectateurs, elle a une petite chance de revenir en 2ème saison... Mais ce lancement tardif, pas plus mérité que ceux de GCB et Don't Trust The B-----, n'est vraiment pas un cadeau de la part d'ABC...

How ?