22 mai 2013

Grey's Anatomy [9x 24]

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Perfect Storm (Season Finale) // 8 990 000 tlsp.

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   "Meredith Grey has survived a bomb, a drowning, a gunman and a plane crash. And she's still here." Cristina n'a pas tort et c'est pour cette exacte raison que l'accouchement aux multiples complications de notre héroïne dans ce final ne fonctionne qu'à moitié. On savait pertinemment qu'elle ne mourrait pas en couche. Et encore heureux d'ailleurs ! Elle ne pouvait juste pas mettre bas normalement. On aurait été déçu. Ca n'aurait pas été notre Meredith. De la même manière, on imaginait mal qu'il arrive quelque chose au bébé. Et encore heureux d'ailleurs ! Ils se sont tellement battus pour l'avoir, c'était un tel miracle... ça aurait été vraiment trop cruel de leur retirer. Du coup, on va dire que ce n'est pas de ce côté-là que ce Perfect Storm nous a surpris malgré une ouverture grandiloquente qui nous laissait imaginer le pire. En revanche, niveau émotion, on a eu juste ce qu'il nous fallait, sans en faire des caisses. La question maintenant est de savoir : que fait-on de Meredith, Derek et leurs deux enfants dans la saison 10 et probablement au-delà ? Ils représentent maintenant la petite famille parfaite, qui vit dans une belle maison en carton entourée de fonds verts. Ce à quoi nous aspirons tous en somme. Et pour le divorce, c'est un peu trop tôt, et ça n'arrivera de toute façon jamais pour des raisons parfaitement logiques : Grey's Anatomy est censée nous faire croire, à tort ou à raison, que l'amour existe encore. En clair : hormis leurs évolutions professionnelles respectives -et dans le cas de Derek, il est un peu au max de ses capacités- et leurs rôles d'éternels confidents, je ne vois pas bien ce qui les attend... Mais on ne peut pas se passer d'eux non plus !

   Heureusement, on va pouvoir compter sur les autres personnages pour nous offrir encore du drama en veux-tu en voilà. Même quand on en veut pas d'ailleurs. Et je pense automatiquement à April et ses crises. Autant je suis ravi que Shonda Rhimes n'ait pas cédé à la tentation de tuer Matthew l'ambulancier, autant je lui en veux pas mal d'avoir remis le couple April/Jackson sur le tapis à ce moment de l'histoire. Et pas de la manière la plus subtile qui soit en plus ! Tout le concept de la tempête qui fait virevolter les coeurs et qui pousse tout le monde à dire ce qu'ils ont vraiment dans les tripes, ça ne me dérange pas. C'est classique, mais c'est efficace. C'est du Shonda, c'est du Grey's, on est là pour ça. Mais il fallait laisser April et Matthew tranquilles. Rien de ce qui peut aboutir avec Jackson ne sera satisfaisant. Au passage, cette pauvre Stephanie, censée être avec lui même si c'est plus casual qu'autre chose, n'a pas son mot à dire, pas même une petite réaction, un rictus de désapprobation... non, rien. Je sais bien que la place manquait pour les internes, mais quand même... Ah ça par contre, pour Jo, il y en a toujours. J'avoue, j'ai adoré la déclaration d'Alex, si on peut appeler ça comme ça, et sa réaction à elle, presque inattendue vu ce qu'elle venait de dire sur l'amitié qu'elle ne voulait pas gâcher. Entre deux scènes dramatiques, ça faisait du bien un peu de douceur dans ce monde de brutes, surtout venant de deux personnages qui sont plus brutes que douces habituellement. Enfin c'est discutable pour Jo. On n'arrête pas de nous sous-entendre que c'est une dure à cuire mais on ne la voit pas en action. Ces deux-là vont sans doute passer la prochaine saison à se disputer. Je ne sais pas si c'est une perspective réjouissante. Mais j'ai un plan ! Shonda, si tu me lis, prends note. On sait que la saison prochaine devrait se diviser en deux blocs de diffusion de 12 épisodes. Ma proposition : faire revenir Izzie/Katherine Heigl à la fin du 12ème épisode en guise de cliffhanger et la faire apparaitre dans un arc de plusieurs épisodes dans le reste de la saison. Le but : faire augmenter les audiences -ça ne fait jamais de mal de créer l'événement- et dynamiter le couple Alex/Jo pour qu'il n'en ressorte que plus fort au final. Reste pour ça que Shonda ravale sa fierté et accepte le retour de l'actrice (laquelle ne cache pas son envie de repasser par le Seattle Grace). Tout cela a bien entendu peu de chances d'arriver, mais notez tout de même que c'est un plan en bêton armé !

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   Venons-en à ce qui nous a bien déprimé pour tout l'été, pour notre plus grand plaisir sadique : la double séparation Cristina/Owen et Callie/Arizona ! Pour ces dernières, je m'avance un peu. Elles n'en sont pas encore là en théorie. Mais après leur violente dispute, absolument atroce à regarder -milles compliments à Jessica Capshaw et Sara Ramirez pour leurs prestations- je vois mal comment elles pourraient se relever. Arizona semble définitive : elle ne pourra jamais pardonner sa compagne pour son amputation. C'est horrible. C'est injuste. Mais impossible de choisir un camp. Est-ce que cela explique vraiment la "bêtise" d'Arizona avec Lauren ? Oui et non. On va dire que c'est une conséquence plutôt logique. J'étais quand même loin d'imaginer qu'elle serait justifiée de la sorte. Je vais dire un truc horrible, mais ce qui me soucie le plus à l'heure actuelle, c'est de savoir si Arizona et Lauren c'est par conséquent fini avant d'avoir commencé ou si c'est au contraire une intrigue amoureuse qui va être creusée par la suite. C'est délicat. Arizona et Callie peuvent-elles se déchirer davantage ? A-t-on seulement envie d'assister à ce carnage ? Je guette une éventuelle annonce de promotion de Hilarie Burton en tant que régulière, ce serait un gros indice sur la suite des événements, mais je n'y crois pas trop... Du côté de Cristina et Owen, pas de surprise. C'est ce vers quoi toute la saison nous a préparé. On s'attendait du coup à une rupture plus forte. Mais le couple a eu tellement de scènes marquantes et bouleversantes par le passé... Etait-ce possible de faire encore mieux ? Probablement pas. Shonda et son équipe ont fait le choix de la sobriété et sont restés fidèles aux convictions des deux personnages. Je valide. Et maintenant ? Là aussi, c'est le flou le plus total. Il me semble de plus en plus évident que cette 10ème saison s'annonce comme le plus dur défil à relever pour les scénaristes de la série à ce jour... Quant à Richard, écoutez... depuis le temps que je réclame qu'il parte à la retraite ! S'il n'est pas mort, j'espère que ce sera l'électrochoc nécessaire pour lui faire comprendre qu'il faut raccrocher une bonne fois pour toutes. Il a tout donné. Il a encore "sauvé" Bailey dans cet épisode. Stop ! 

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// Bilan // "Comme un ouragan, qui passait sur Grey's, l'amour a tout emporté (...)" Pour le premier final de Grey's Anatomy en 9 ans qui n'a pas été écrit par Shonda Rhimes, on peut être satisfait du résultat. Il était tendu, mais sobre. Emouvant, mais pas larmoyant. Trop sage peut-être, mais approprié. J'aurais voulu être plus emballé, crier au génie, mais je vais me contenter de vous redire combien, après tant d'années, ça relève de l'exploit d'offrir encore une telle qualité d'écriture et d'efficacité que ce soit au niveau de ce final ou de la saison tout entière. Elle a eu ses hauts et ses bas, ce n'était pas la meilleure, mais quel bonheur encore de sillonner les couloirs du Seattle Grace en compagnie de ces personnages qui savent toujours nous toucher en plein coeur. La saison 10, je la crains, certes, mais j'ai déjà envie d'y être. 


14 mai 2013

Grey's Anatomy [9x 23]

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Readiness Is All // 8 970 000 tlsp.

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   On se plaint pendant quelques semaines qu'il ne se passe pas grand chose dans Grey's Anatomy -même si ce n'est pas tout à fait vrai : pas grand chose de super excitant serait plus juste- et l'épisode introduisant le final nous en met plein les yeux, plein la tête et plein le coeur ! Oops, Shonda Rhimes dit it again! Si les nouveaux internes doivent se contenter de petits morceaux d'intrigues pas particulièrement accrocheurs -mais nécessaires- car uniquement centrés sur leur évolution professionnelle, les "historiques" sont tous servis avec du drama comme on l'aime dès qu'ils tournent la tête. Enfin presque tous. Si je reconnais qu'il ne fallait pas trop en faire autour du cas Bailey, je pensais quand même que l'on aurait droit à quelque chose de plus consistant. Là, je ne vois vraiment pas où les scénaristes veulent nous amener en dehors d'un éventuel retour  à la normale qui nous ferait nous exclamer : "Tout ça pour ça !?". Eh oui. Peut-être peut-on admettre que, parfois, une intrigue n'a pas nécessairement besoin d'être étirée sur la longueur pour être signifiante dans le parcours du personnage concerné. Il est fort possible que Miranda ne vive plus son métier tout à fait de la même façon après ce qui s'est passé. Mais la vie continue, les malades affluent, elle doit remonter en selle et pardonner illico presto Richard pour ce qu'elle considère comme une trahison mais qui n'en est pas vraiment une. 

   Meredith est enceinte... Elle tombe dans les escaliers... Oh wait? On nous ressort du placard le plus vieux twist des soaps comme ça, sans vergogne ? Non ! Les auteurs s'amusent juste à nous faire peur et essayent, en vain, de nous faire croire que l'héroïne et son McBaby sont en danger. Son accouchement ne pouvait évidemment pas se dérouler normalement et certainement pas en dehors de la période cruciale du season finale ! Je sais que la saison se terminera dans la joie pour le couple. Je ne me fais aucun souci là-dessus ! Cela ne m'a pas empêché de ressentir comme de l'effroi lorsque le visage de la future maman s'est décomposé et de fondre devant les dernières scènes du couple, toujours aussi mignonnes. Cristina va-t-elle elle aussi devenir mère la semaine prochaine ? Mais non. Mais non. Hein Shonda que c'est non non non ? Cristina va juste redevenir célibataire et ce sera bien. Et peu importe si Owen devient père ou pas d'ailleurs. C'est vers ce chemin qu'ils se dirigent, désormais conscients l'un comme l'autre qu'ils n'en ont plus pour très longtemps. Tout ce que j'attends de leur séparation, c'est qu'elle soit déchirante. Comme les précédentes. Et plus encore ! Parce qu'il faut que ce soit la dernière et qu'elle reste gravée dans nos mémoires. 

   April ! Matthew ! Mais qu'est-ce qu'ils sont ultra cute ces deux-là ! Totamement délirante et émouvante cette demande en mariage tout sauf conventionnelle. J'ai cru à un rêve d'April au début. Mais pas surprenante. Ca fait des semaines que j'en parle. Matthew a beau être un gentil garçon, ça le démange clairement dans le bas du ventre et il préfère se marier à une fille qu'il connait finalement très peu plutôt que d'attendre encore pour tremper son biscuit. Sous couvert bien sûr d'avoir trouver son âme soeur. Pourquoi est-ce que je deviens cynique alors que j'adore ce genre d'histoire ? Allez savoir. Ca fait du bien une scène comme celle-là. Quant au nuage Jackson, il n'est pas tout à fait dissipé, il ne faut pas rêver, mais la tempête va peut-être l'emporter un peu plus loin quelques temps. J'ai quand même peur d'un truc : Crazy Shonda ne pourra pas s'empêcher de  sortir sa faucheuse préférée et nous tuer quelqu'un dans le final. Et désolé de le dire : Matthew est un candidat sérieux à l'élimination. L'acteur n'est pas régulier, ils ont eu leur moment de joie intense avant le final et non pendant, et April crie à pleins poumons dans la bande-annonce... Mais ce n'est peut-être qu'un leurre. Je l'espère en tout cas. N'arrachez pas Matthew à April comme ça. Ce serait vraiment trop dégueulasse. Tuez plutôt Leah :-)

   Suite au cliffhanger de l'épisode précédent, on pouvait s'attendre à une très grosse colère d'Alex mais les scénaristes ont préféré créer la surprise en faisant de Jo une jeune fille plus perturbée et violente que prévu. A moins d'un aveu en guise de rebondissement dans le final, c'est elle qui a envoyé Jason à l'hôpital après qu'il l'ait frappée et non Alex. Intéressant. Le parallèle entre les deux personnages est évident : Alex était Jo il y a quelques années, mais il a grandi et il n'est plus une brute épaisse. Il a d'autres défauts, une liste longue comme ça même, mais reconnaissons-lui une meilleure maîtrise de ses pulsions. Il a deux-trois trucs à apprendre à Jo. Et elle à lui, certainement. Pile au moment où il allait enfin confesser son amour, un arbre lui a coupé la parole et a accessoirement défoncé la vitre. Allez, on repousse le moment au prochain épisode.  Ce qui n'a pas été repoussé, c'est le craquage total d'Arizona ! Avec Lauren, elles n'auront pas mis beaucoup de temps  à se tourner autour. Il faut dire que la jeune femme est plutôt du genre entreprenante, tout en sachant très bien que sa cible est mariée et maman. Cela ne fait probablement pas d'elle une bonne personne. Mais on l'aime quand même. Parce qu'on aime Hilarie Burton (pour moi c'est une révélation, pour d'autres c'est une évidence). Evidemment c'est super moche pour Callie et on ne souhaite pas qu'elles se séparent mais ce hook-up est si excitant... Elles sont comme deux adolescentes / deux personnages de Grey's Anatomy façon les jeunes années. C'est rafraîchissant.

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// Bilan // Et la magie renaît alors que la tempête se prépare... A travers ce bel épisode, Grey's Anatomy nous fait la promesse que la saison 9 se terminera dans les larmes, celles de nos héros et les nôtres, qu'elles soient de panique, de tristesse ou de joie. Il n'en faut pas plus pour faire battre mon petit coeur un peu plus fort à l'idée d'y être déjà. Je file chercher mon coupe-vent et je reviens !

 

En bonus, la poignante reprise "I'm Gonna Be (500 Miles)" par Sleeping At Last 

07 mai 2013

Grey's Anatomy [9x 22]

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Do You Believe In Magic? // 8 870 000 tlsp.

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   Non, je ne crois pas en la magie. En revanche, je crois en Grey's Anatomy et chaque saison me prouve que j'ai raison de persévérer, même quand les tours de la magicienne -aka Shonda Rhimes- semblent épuisés. Il lui en reste toujours au fond de son chapeau. La preuve avec cet épisode qui augmente enfin la tension à l'approche du season finale. Bon, c'est léger hein. Mais c'est notable. J'ai deux exemples à l'appui, voire trois. Il y a d'abord l'arrivée inopinée d'une certaine Lauren, tout à fait hyptonisante. J'espère me faire pardonner auprès des fans des Frères Scott pour tout le mal que j'ai dit sur la série pendant toutes ces années en vous avouant que je suis complètement tombé sous le charme de Hilarie Burton. Limite le coup de foudre. Et c'est un peu ce qu'a ressenti Arizona visiblement. Et c'est intéressant. La femme mariée et heureuse va-t-elle se laisser tenter par une aventure ? J'adore le couple Arizona/Callie, vous le savez. Pour rien au monde je ne voudrais qu'elles se séparent... mais j'espère que cette tentation va bien la turlupiner et qu'elle saura rester forte. Et puis qui sait, c'est peut-être Callie qui va craquer après tout puisqu'elle aussi ne semble pas insensible à son charme ! La solution de facilité aurait d'ailleurs été que ce soit elle qui se frotte à Lauren. On lui a connu une vie dissolue par le passé. Presque une Mark au féminin. Ca collerait. Mais non, c'est Arizona. Ce qui me chagrine maintenant, c'est que Hilarie Burton ne soit probablement que de passage. J'ai envie qu'elle reste. Si j'avais cru dire ça un jour ! Je m'emballe un peu vite remarquez... En tout cas, c'est une intrigue intéressante pour nos goudoues préférées. 

   Autre perspective prometteuse : l'intrigue amoureuse de Jo et Alex vire au glauque ! Le petit ami de la jeune interne n'est pas qu'un simple con apparemment, c'est aussi un homme violent. Selon ce que les scénaristes décident d'en faire, cela peut donner quelque chose de poignant et de fort. A priori, la première réaction d'Alex va être de vouloir lui casser la gueule. Mais après ? Voilà de quoi imposer un peu plus encore Jo au sein de la distribution. On ne s'en plaindra pas, elle était passée au second plan ces derniers temps sans que l'on comprenne trop pourquoi après des débuts tonitruants au Seattle Grace. La troisième histoire qui me semble avoir du potentiel parce qu'elle se dirige exactement là où je voulais : l'imminente séparation de Cristina et Owen. Ce dernier est sur le point d'adopter le gosse soon-to-be orphelin. En mettant de côté toute la prévisibilité de la manoeuvre et une certaine invraisemblance dans l'enchaînement des événements (oui, ça fait beaucoup), c'est un bon moyen de mettre un terme à plusieurs années d'instabilité. Cristina ne veut pas de gosse et ce n'est pas qu'une question d'accouchement et de grossesse. C'est un problème plus profond que ça, qui est lié à l'engagement, à l'accomplissement professionnel et personnel. Bref, la rupture sera douloureuse et, j'espère, à la hauteur de l'attente !

   Dans ce qui marche moins au cours de cet épisode, on peut citer les cas médicaux, toujours trop peu soignés pour nous passionner ou nous émouvoir. Mais j'étais content de retrouver Michelle Ang d'Underemployed dans un petit rôle (où elle était encore lesbienne !). Mais ça ne m'étonne pas. Je suis sûr que c'est une série que Shonda Rhimes a apprécié, pour la simple et bonne raison qu'elle partageait un certain nombre de points communs avec ses créations. Il y a comme une filiation. Cela dit, peut-être que ce n'est qu'un pure hasard et qu'elle n'a jamais vu une seule seconde de la série de MTV ! J'aime bien me faire des films vous savez. Je suis mitigé sur le cas Bailey. Toujours un peu déçu par le déroulement des événements, je n'étais pas en condition pour apprécier ce que l'on nous offrait. Mais je ne crois pas être de mauvaise foi en disant que c'était un peu chiant et répétitif. On savait que ce silence -tout à fait compréhensible d'ailleurs- allait finir par être brisé dans les larmes. On n'avait pas forcément imaginé que ce serait son mari qui viendrait "sauver" Bailey, mais après tout pourquoi pas. On ne l'aime pas trop, mais c'est bien qu'il réponde présent quand elle a besoin de lui. C'est son rôle après tout, comme il le dit. Je ne sais pas bien vers quoi on se dirige, mais j'aimerais autant que l'on n'en fasse pas tout un plat pour une fois et qu'elle se remette vite de ses émotions. Il n'y a pas là le potentiel d'une histoire au long cours à mon avis. Au niveau du triangle amoureux April/Jackson/Stephanie, je ne suis pas du tout convaincu par les derniers rebondissements. On fait constamment un pas en avant et un pas en arrière de tous les côtés. La petite colère de Stephanie était quand même assez réussie. Et j'aimerais autant qu'on les laisse vivre tranquillement leur histoire et April la sienne avec son ambulancier, qu'elle se marie avec lui, qu'ils couchent et qu'on n'en parle plus ! Sinon, elle faisait chaud au coeur la séquence familiale hebdomadaire avec Zola et ses heureux parents. Elle était drôle même avec leurs déguisements. Et ce que Patrick Dempsey était à son avantage, même avec une couronne de princesse sur la tête ! Mais il a super bien fait diversion avec son petit haut (de pyjama ?) il faut dire.

   P.S.: Sandra Oh qui parle français, c'est divin !

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// Bilan // Il y a du mieux du côté de Grey's Anatomy. Les dix dernières minutes de l'épisode rattrapent très bien le reste, un peu fade et ennuyeux. Je reprend peu à peu confiance en l'équipe de la série pour nous offrir une fin de saison si ce n'est mémorable en tout cas correcte. Et à ce stade, c'est tout ce que l'on demande !

02 mai 2013

Grey's Anatomy [9x 21]

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Sleeping Monster // 8 240 000 tlsp.

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    Le concept du Sleeping Monster, très bien expliqué par Bailey en voix-off, est probablement ce que je retiendrais de cet épisode moyen, pas à la hauteur des enjeux exposés à l'épisode précédent. Ils trouvent une résolution bien trop rapide à mon goût, qui entraîne certes des répercussions psychologiques sur quelques personnages, mais qui oublie de donner de l'envergure à cette fin de saison. Comme un virus qui s'insinue lentement sous votre peau jusqu'au au plus profond de votre chair, certains sentiments vous envahissent et finissent par vous paralyser. C'est ce qu'expérimente Miranda Bailey tout au long de ces 42 minutes et certainement au-delà. Au fur et à mesure qu'elle doit revenir avec précision sur les opérations qui ont coûté la vie à deux de ses patients, qu'elle doit justifier le moindre de ses gestes, le doute s'installe dans son esprit alors qu'elle est pourtant une chirurgienne irréprochable et que c'est probablement la seule chose dont elle est consciente et fière. Quand il s'agit de son physique, de ses amours et de son rôle de mère, elle est bien moins sûre d'elle et ça on le sait depuis longtemps. Comme d'habitude, la composition de Chandra Wilson est impeccable. Les prix qu'elle a remportés pour ce rôle sont loin maintenant, mais il est toujours bon de lui offrir régulièrement le matériel dramatique qu'elle mérite. Elle a tenu l'épisode à bout de bras et je me demande, maintenant, ce que l'avenir lui réserve. N'y aurait-il pas de la démission dans l'air ? Ce que je regrette, c'est que l'affaire n'ait pas pris d'ampleur. Tout portait à le croire, du père de famille -marié à une Katherine Heigl de 60 ans- qui s'était rendu compte du petit manége de la "CDC" à la jeune patiente future journaliste -sosie de Jennie Garth pré-Beverly Hills- qui a passé Callie et Arizona sur le grill. On ne peut pas vraiment parler de montée en pression à ce niveau-là, mais je m'attendais quand même à ce que ça débouche sur quelque chose de grave. Et je suppose que le communiqué de presse censé être envoyé à la fin n'y changera rien. Les faits seront oublié au prochain épisode. Il n'en restera plus que les conséquences. Et encore. Sur Bailey uniquement...

   Chez Alex Karev, c'est le sentiment amoureux qui l'envahit et c'est quelque chose auquel il n'est toujours pas habitué car il a tout simplement rarement aimé. Et quand il a osé, il a toujours été déçu. J'appelle ça le karma, mais c'est un autre débat... Cette histoire n'avance pas assez rapidement. On l'étire trop en longueur. On sait bien que son rival va vite disparaître de toute manière. D'abord parce que son interprète Charles Michael Davis sera l'un des Originals de la CW, ensuite parce que c'est typiquement le genre de personnage qui ne reste pas longtemps, comme la dernière petite amie d'Alex, les prétendants de Bailey et tous ces autres que l'on a oublié. Il n'y aura peut-être pas beaucoup de happy end quand la saison s'achèvera, mais j'en prédis un pour le couple Alex/Jo. Par ailleurs, je constate que la jeune femme ne tient pas du tout ses promesses. Depuis qu'elle en est réduite à être un intérêt amoureux, il ne lui arrive plus rien d'autre. Pendant ce temps-là, Leah fait son trou et elle ressemble de plus en plus à Meredith. Je ne vois qu'une solution pour la rendre intéressante : qu'elle se révèle être une psychopathe schizophrène qui idolâtre l'héroïne au point de vouloir la tuer -et lui voler son bébé- pour prendre sa place ! Allez je déconne... Quoique ! On a bien eu un truc du genre dans Private Practice après tout...

    April, c'est les remords qui la ronge et comme toujours dans ces cas-là, elle s'épanche auprès de Jackson. Qui n'en a rien à faire obviously ! Vous comprenez, depuis qu'il gère l'hôpital, il a autre chose à faire que d'écouter ses jérémiades. Ou alors il en a juste marre... un peu comme nous quoi ! Le retour et les excuses (?!) de Matthew le gentil ambulancier viennent heureusement mettre un terme à notre douleur... temporairement j'imagine. La April va se marier pour les mauvaises raisons dans peu de temps. On le sait, on le sent. Dernière "contaminée" de la semaine : Cristina. Elle a compris qu'elle était en train de perdre Owen peu à peu. Son désir d'enfant a été ravivé comme jamais par son petit patient et cette fois, même s'il n'a encore rien exprimé à ce sujet, il n'en démordra. Et elle, on lui fait confiance pour ne pas céder. Si elle imagine déjà la fin de leur histoire, c'est parce qu'elle sait pertinemment qu'elle ne changera pas d'avis. Sa décision est irrévocable. Enfin j'espère que je ne suis pas en train de m'en convaincre tout seul. Rassurez-moi ! En tout cas, ça c'est émouvant. Assister consciemment à la fin de son histoire d'amour, c'est affreux. La dernière scène partagée par Cristina et Alex était mignonne. Et ça nous changeait de celle, devenue traditionnelle, de Meredith et Derek dans le lit conjugal qui s'aiment si fort. Parce que l'amour c'est beau. Les enfants c'est le bonheur. Et les maisons en fond vert, ça coûte pas cher. 

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// Bilan // Grey's Anatomy se refuse encore à donner de l'ampleur à ses intrigues et préfère rester en surface. Shonda Rhimes a beau annoncer un final surprenant et explosif, il n'y a aucun signe avant-coureur de cela à ce stade. 

03 avril 2013

Grey's Anatomy [9x 19]

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Can't Fight This Feeling // 9 020 000 tlsp.

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   A nouveau, Grey's Anatomy nous offre un épisode très médical, comme pour camoufler pas très habilement le fait que les intrigues de la plupart des personnages manquent d'enjeux forts ces derniers temps. A quelques encablures de la fin de la saison, il n'y a plus de grande ligne directrice. Aucune nouvelle ne se profile même à la fin de ces 42 minutes. C'est un peu inquiétant. Je ne doute pas que Shonda Rhimes a tout prévu -et à mon avis ce sera lié au rachat de l'hôpital- mais elle tarde un peu trop à nous dévoiler ses plans. En attendant donc, un accident de la route permet de remplir les urgences du Seattle Grace -ou whatever comment il s'appelle maintenant- mais l'action qui s'annonçait en ouverture est vite retombée comme un soufflet pour se concentrer sur chacun des patients plus calmement.

   La star de l'épisode, c'est la guest Sarah Chalke, tout droit sortie du Sacred Heart Hospital de Scrubs mais pour incarner la mère d'un patient cette fois et non un médecin. Son histoire, qui met en lumière le thème de l'instinct -maternel ou autre- est liée à celle de Meredith. C'était bien vu et ma crainte a été rapidement balayée : cette maman n'est pas devenue insupportable au fil de l'épisode, elle s'est au contraire adoucie jusqu'à devenir très touchante. On pourrait regretter que les talents comiques de la comédienne n'aient pas du tout été utilisés, mais ça a le mérite de la changer avant de se lancer dans une nouvelle comédie dès cette semaine, How To Live With You Parents (For The Rest Of Your Life) également sur ABC. Hasard du calendrier ou stratégie marketing un peu foireuse ? Peu importe. C'était agréable de la retrouver. Le désir d'enfant est toujours très fort chez Owen et son jeune patient est là pour nous le rappeler, relativement subtilement étant donné que ça n'aboutit pas sur une grande rélévation ou quoi que ce soit. On nous prépare juste tranquillement à ce que le sujet au sein de son couple avec Cristina revienne inéluctablement sur le tapis. C'était mignon en tout cas. Le troisième cas médical était un bon gros prétexte pour traiter de la foi branlante d'April, un sujet toujours intéressant mais jamais tout à fait traité à sa juste valeur je trouve. On tombe assez rapidement dans les larmes et ça finit par agacer. Mais ma tendresse pour le personnage fait que je lui pardonne encore et encore ses petites crises. Le patient et l'ambulancier passent un peu au second plan pour donner une plus grande place à Jackson, devenu un confident disons... ambigu. Ces deux-là, on les préfére comme ça que vraiment ensemble.

   A ces trois grosses intrigues médicales s'ajoutent des historiettes, comme par exemple la concurrence que McDreamy instaure entre deux de ses élèves, Shane et Heather. Ca fonctionne correctement, mais le côté idiot, très premier degré du premier a tendance à gâcher ce qui est entrepris. Heather, avec son humour et sa bonne humeur, rattrape le tout. Alex se fait toujours chahuter par le petit ami de Jo. C'était marrant la première fois, ça commence à l'être moins, surtout que Jo n'existe plus au milieu de cette guéguerre. Et puis Callie nous a piqué une petite crise de confiance, étonnante de sa part puisqu'on la sait assez sûre d'elle dans son boulot. Divertissant. Ah et avant que j'oublie : les musiques étaient particulièrement bien choisies dans cet épisode. Ca faisait un petit moment que je ne m'étais pas fait la réfléxion. 

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// Bilan // Dans le genre anecdotique, on peut dire que cet épisode de Grey's Anatomy remplit sa mission haut la main, mais il le fait plutôt bien. Maintenant, il faudrait urgemment passer à la vitesse supérieur. Il reste cinq épisodes seulement avant le final...


26 mars 2013

Grey's Anatomy [9x 18]

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Idle Hands // 9 390 000 tlsp.

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   Je suis déçu. Déçu parce que le rachat de l'hôpital n'a pas pris la tournure -dramatique- que j'espérais. Tout semble arrangé maintenant. Je continue de croire que c'est un leurre mais, en attendant, on s'ennuie un peu. Les scénaristes ont encore opté pour un ton léger sur cet épisode, mais au bout de neuf saisons, les blagues ne peuvent plus avoir tout à fait la même fraîcheur. Certaines marchent quand même, notamment le petit jeu de Karev qui consiste à humilier le nouveau petit ami de Jo. C'était potache, quoi. Sympathique. D'autres peinent davantage à nous faire sourire, je pense par exemple à April qui essaye d'expliquer son cas à Bailey en prenant une métaphore un peu ridicule, qui est filée jusqu'au bout. J'adore toujours la tête que fait Chandra Wilson quand un personnage lui parle de sa vie privée, mais à part ça... déjà vu all over again. Et puis j'aimerais autant qu'on le voit le petit ami d'April plutôt que l'entendre en parler. Mais ça, c'est le problème habituel avec les compagnes/compagnons qui sont extérieurs à l'hôpital. C'est jamais facile de les intégrer. Et heureusement que les médecins du Seattle Grace ne couchent pas qu'exclusivement entre eux ! La fascination autour de la nouvelle machine m'a déplu. Je ne sais pas bien comment l'expliquer, mais c'était vraiment le genre d'intrigue qui sonnait faux. C'était surjoué dans la comédie. Dans le registre léger toujours, mais tendre à la fois, nous avons bien sûr Callie et Arizona, enfin de retour à "Sexy Town" après tant de mois d'abstinence. Rien à redire là-dessus. Les auteurs n'ont pas cherché à précipiter les choses et ils ont bien fait. Qu'est-ce qui les attend maintenant que les principales épreuves dans la guérison d'Arizona sont passées ? 

   Le plus dramatique dans l'épisode, on le doit en fait aux patients. Comme la semaine dernière, ils sont un peu trop présents à mon goût. Toutefois, l'intrigue de l'institutrice était vraiment touchante. Celle du père hystéro qui finit par craquer dans les bras de Derek... disons qu'elle était prévisible, mais pas inintéressante sur le principe : Shane avait besoin de ce type de leçon dans son apprentissage. Le seul souci, c'est qu'on est déjà passé par là, nous. Des dizaines et des dizaines de fois auparavant. Les inquiétudes de Meredith à l'égard de la santé de son bébé, ça tourne un peu en rond. Cela fait plusieurs épisodes que l'on en parle. J'espère qu'après l'échographie -un passage mignonnet s'il en est- elle va changer de disque. Je l'adore et elle a toutes les raisons du monde de se faire du souci, mais c'est chiant. Plus chiant encore : les tractations et petites cuisines internes entre les médecins et les nouveaux membres du Conseil de l'hôpital, dont Cristina. En fait non, ce n'était pas chiant dans les faits, juste sur le principe. Et c'est un peu tout le problème de ce nouvel environnement. Les enjeux ne sont pas assez forts, les changements pas assez radicaux. On nage dans un entre-deux qui ne correspond pas à la promesse de base. Il est encore temps de se rattraper...

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// Bilan // C'est rare que je dise une chose pareille, mais allons-y : cet épisode de Grey's Anatomy sonnait... creux ! Rien n'y était vraiment palpitant, rien n'y était profondément ennuyeux... C'était tiède. Et ça tirait quand même un peu plus sur l'eau froide que sur l'eau chaude. 

19 mars 2013

Grey's Anatomy [9x 17]

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Transplant Wasteland // 8 200 000 tlsp.

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   Parce que j'en ai marre d'entendre parler d'"épisode de transition" à tout bout de champ, je vais qualifier ce Transplant Wasteland de Grey's Anatomy d'"épisode d'ajustement". Bon, j'avoue, en gros c'est la même chose. Maintenant que l'hôpital a été racheté par la fondation Avery et que Jackson se retrouve dans une position de décisionnaire, chacun doit trouver ses marques et apprendre à lui faire confiance. Bien sûr, à la place de Meredith, Bailey et les autres, on s'en sentirait bien incapables. Jackson, quoi ! On l'aime bien, mais jusqu'ici il était surtout un chirurgien-mannequin, pas un grand leader charismatique. Il va nous falloir un peu de temps pour l'accepter. J'aurais quand même préféré que Catherine s'octroie somme toute logiquement cette position de pouvoir, mais le chaos assez mal rentranscrit dans cet épisode n'aurait probablement pas existé. Donc quel intérêt scénaristiquement parlant ? Bref, ces 42 minutes sont surtout prétextes à créer des tensions, entre Owen et Derek notamment, mais on a le sentiment de tourner un peu en rond, le propos sur la culpabilité ayant été maintes fois traité depuis le début de la saison. Certes, ce ne sont pas des sentiments qui disparaissent en un claquement de doigt. Grey's Anatomy choisit encore et toujours -et c'est tout à son honneur- la guérison progressive. Toutefois, arrivé au 17ème épisode, on est en droit d'espérer du renouvellement dans leurs intrigues. Et puis j'ai super peur d'un truc : le Dr. Cahill va disparaitre comme ça, sans dire au-revoir ? Ce serait moche. Je m'y étais bêtement attaché. Concernant le nouveau nom du Seattle Grace -le Grey Sloan Memorial- si j'apprécie l'initiative, je peux vous assurer que je serai incapable de l'intégrer. Déjà que la partie "Mercy West" n'est jamais passée...

   Que s'est-il passé à part ces redirections dans le fonctionnement de l'hôpital ? Pas grand chose à vrai dire. Il y a des malades bien entendu, qui héritent d'un peu plus de temps d'antenne que d'habitude, mais c'est le cas traité par April qui a retenu toute mon attention et mon émotion. Aussi parce que l'on n'a pas l'habitude de voir la jeune femme évoluer seule et sans aligner les gaffes. J'ai ressenti de la fierté à son égard. Elle a été forte. Entre elle et Jackson, ce serait pas la revanche des losers d'antan par hasard ? Ces histoires de transplantations croisées ne m'ont guère passionné sinon. La petite black m'a fait décrocher quelques sourires grâce à son attitude overzetop et les deux vieillards m'ont saoulé. L'aller-retour de Meredith et Jo n'a absolument servi à rien, si ce n'est engendrer une conversation sur Alex qui aurait pu se dérouler n'importe où et n'importe quand. Et je crois qu'en fait, j'ai déjà fait le tour de ce que j'avais à dire. Non, ce n'était pas un épisode très riche.

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de Grey's Anatomy m'inspire aussi peu de commentaires, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. Il n'était pas mauvais, il était juste légèrement chiant, trop médical à mon goût, trop administratif aussi... trop prise de tête en fait ! Les bons moments n'ont pas réussi à compenser ce manque de rythme. 

19 février 2013

Grey's Anatomy [9x 15]

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Hard Bargain // 8 570 000 tlsp.

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   "All Along it was a fever (...) 

    Pardon si je m'égare dans cette review. Mais après avoir vu ce magnifique épisode de Grey's Anatomy, le meilleur de la saison 9 jusqu'ici, j'ai ressenti le besoin d'écouter une petite dizaine de fois de suite la chanson Stay de Rihanna, qui est passée au cours d'une scène à ma grande surprise. Ce n'est pas vraiment le genre d'artiste que l'on a l'habitude d'entendre dans la série, encore moins quand le titre en question est en train de se transformer en hit. J'en suis en tout cas intoxiqué et il m'a mis dans un état émotionnel proche de la dépression. J'exagère, bien entendu. Mais Grey's Anatomy a le pouvoir, encore aujourd'hui, de nous faire ressentir des émotions fortes, qui ne font que prendre de l'ampleur selon l'état psychologique dans lequel on se trouve lorsqu'on la visionne. Je crois que c'est pour ça que je ne cesserai jamais de la regarder, même quand elle sera terminée. Comme quelques autres, elle m'accompagnera toujours. Je vous avais prévenu que j'allais m'égarer...

   Dans une ambiance sombre et pluvieuse, rappelant vaguement un polar où tout le monde comploterait en secret, nos chers médecins sont plus que jamais dans la tourmente alors que le rachat de l'hôpital est sur le point d'être signé. La scène d'ouverture est saisissante, confrontant les points de vue divergents des uns et des autres avec angoisse et fureur. Si Callie et Derek font front, soutenus par une Meredith qui ne se mouille pas trop, Arizona est catégoriquement contre le plan qu'ils sont en train d'élaborer, à savoir : racheter eux-même le Seattle Grace avec l'indemnisation conséquente qui leur a été versée suite au crash. La solution à laquelle nous avions évidemment tous pensé et qui est ici, d'une certaine manière, remise en question face à sa complexité. Pendant ce temps-là, Cristina copule joyeusement avec Owen et ne donne par conséquent pas (encore) son avis sur la question. D'emblée, je me suis rangé du côté d'Arizona, qui exprime extrêmement bien, avec rage et sincérité, les raisons qui font que cette entreprise est à la limite de l'absurde et de la bêtise. La culpabilité de Derek et son besoin constant d'héroïsme sont finement pointés. Pour autant, comme elle et comme Cristina par la suite, je me suis laissé séduire par l'idée. Non pas qu'elle me paraisse moins folle à la fin de l'épisode. Mais elle me parait vitale pour eux. Cet hôpital est leur point de repère, leur boussole. Ils seront perdus sans lui, livrés à eux-même. Ils pourraient s'en sortir, bien entendu. Mais le combat mérite d'être mené, quelle qu'en soit l'issue. En prenant le partie d'entrer davantage dans le détail des procédures, les auteurs parviennent à rendre les enjeux encore plus forts qu'il ne l'étaient, à les ancrer dans la réalité et notre attention n'en est que plus soutenue. L'intervention de Bailey, bien que rapide, est très pertinente; et le point de vue d'Owen n'est pas délaissé, fort heureusement. On est avec la petite bande, mais on est avec lui aussi. Leurs combats respectifs sont de toute façon les mêmes, ils sont nés de la même envie et du même besoin. Et il y a de la culpabilité des deux côtés. Même l'avis des infirmières, les grandes oubliées de la série, est montré. Quant au docteur Cahill, elle donne quelques clés sur le petit mystère qui l'entoure, ce qui la rend touchante. Cette partie est au final on ne peut mieux maîtrisée. Avec ce qu'il faut d'humour aussi avec les affiches de Derek partout dans les couloirs !

   Les autres intrigues n'ont pas la même intensité, c'est vrai, mais elles ne sont pas faibles pour autant. Elles reposent essentiellement sur la sympathie que l'on a pour les personnages, ou plutôt la sympathie que l'on se découvre pour eux ! Je n'en ai toujours pas pour Alex -et je n'en aurai jamais- mais je le redis comme la semaine dernière : sa relation hésitante avec Jo me plait. Il est très agréable de les voir apprendre à s'apprivoiser. Et puis elle, elle est... je l'aime beaucoup et puis c'est tout ! Pour April et Matthew, j'ai été victime d'une prémonition. Dès le début de l'épisode, en le voyant troublé, dire un peu n'importe quoi face à elle, j'ai eu la sensation d'une April-bis au masculin. Je me suis dit qu'ils s'étaient drôlement bien trouvé et là, ça m'a frappé : et s'il était vierge "lui aussi" ? Eh bien ça n'a pas raté. Il se réserve pour le mariage. Comme April... il y a quelques mois. Malgré le mensonge de cette dernière, j'ai trouvé tout cela très mignon, très léger. Même la scène entre la jeune femme et Jackson a presque réussi à me faire regretter leur couple. En même temps, contrairement à beaucoup d'entre vous, je les ai longtemps soutenus. Ce n'est pas du tout le moment de les remettre ensemble. Mais quand ils seront plus mûrs l'un et l'autre, peut-être que... Et puis je terminerai par une romance que je sens poindre, mais je me trompe peut-être complètement : Cahill ne serait-elle pas en train de tomber amoureuse d'Owen ? Sa déclaration d'admiration ressemblait à s'y méprendre à une déclaration d'amour ! Et je dois dire qu'avec les nouvelles complications qui attendent le couple Owen/Cristina, je ne serai pas du tout contre... Et par la même occasion, ça sentirait pas un peu mauvais la rupture entre Callie et Arizona ? Oh mon Dieu je n'espère pas... Mais je crois que ce rachat, surtout s'il foire, va laisser des traces au-delà des murs du Seattle Grace, dans les foyers de chacun...

"(...) I want you to stay"

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// Bilan // C'est ça un beau et grand épisode de Grey's Anatomy. C'est une ambiance particulière, chaleureuse, de la tension et de l'émotion, de la bonne musique aussi. C'est un ensemble solide, tangible. C'est le pendant et c'est l'après. 

12 février 2013

Grey's Anatomy [9x 14]

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The Face Of Change // 8 910 000 tlsp.

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   "I'm Not Big Into Change". A qui le dis-tu, Alex, à qui le dis-tu ! (et pourquoi c'est toi qui dit ça d'ailleurs ? Pourquoi c'est toi qui assure la voix off de cet épisode ?). Il y a deux manières d'appréhender le changement, celui qui vous angoisse et vous oblige à vous remettre en question : s'apitoyer, le nier, le refuser, le détester jusqu'à l'intégrer, car il devient un jour ou l'autre la nouvelle norme; ou l'accepter, l'apprivoiser, le laisser vous porter jusqu'au prochain, car la vie est faite de changements successifs. En général, on passe toujours par la première phase avant d'embrasser la suivante. Les médecins du Seattle Grace se retrouvent cette semaine confrontés à différents changements, d'ordre professionnels et amoureux, et ils ne réagissent évidemment pas tous de la même manière quand il s'agit de les gérer. Callie et Richard refusent de voir la vérité en face. Pour eux, le Seattle Grace ne doit pas se laisser envahir par l'ennemi, l'acheteur de l'hôpital. Ils cherchent d'abord à voir la bête de plus près, et ils y trouvent exactement ce à quoi ils s'attendaient : du rendement, mais pas de passion. Pegasus est présenté de manière un peu trop caricaturale à mon goût, mais il n'en est pas moins fidèle à notre société et à ses maux. Le duo fonctionne en tout cas très bien et offre quelques moments sympathiques. Tout cela les amène, sans trop tarder, vers la solution que nous avions tous déjà imaginée : le rachat du Seattle Grace par ceux qui ont été touchés par le crash de plein fouet. Pour que cela arrive maintenant, je suppose que ça ne va pas marcher malgré toute la bonne volonté de Callie. Alors qu'est-ce qui va clocher ? Je les vois mal tous refuser l'idée... Voilà un changement qui a bien du mal à passer, mais qui ne semble pas irréversible. Et ça, c'est rare...

    La fermeture des urgences est encore dans tous les esprits et personne n'a envie de se résigner. Surtout pas April, qui s'ennuie terriblement de son propre aveu et qui trouve une aventure en ambulance... avec son ambulancier préféré bien sûr... pour se distraire un peu. Elle va finalement ramener un patient dans un état grave au Seattle Grace et demander la coopération de tous ses collègues pour le sauver. C'était très enthousiasmant de les voir travailler tous ensemble sur un même cas, mélangeant en plus les anciens et les petits nouveaux. J'étais même étonné que personne ne rechigne à participer, tout particulièrement Derek, dont ce n'est pas vraiment le genre. Bref, c'était tendu et prenant. L'autre cas médical du jour, plus métaphorique vu le thème de l'épisode puisqu'il était question de changement de sexe, m'a un peu moins séduit mais avant tout parce qu'il n'a pas été approfondi comme il aurait dû, faute de temps suffisant. Le rendu était donc factice. Le sujet était beau pourtant. L'ancien couple April/Jackson apprend à vivre les changements post-opération, et cela se déroule, naturellement, en se jetant dans d'autres bras. Jackson n'a pas attendu longtemps, et sa relation avec Stephanie semble très épanouissante de l'extérieur, tandis qu'April a mis un peu plus de temps mais se sent fin prête à tenter l'expérience avec son charmant prétendant. Je ne sais pas très bien pourquoi ce couple me plait, mais il me plait ! Du côté d'Alex et de Jo, l'évolution est plus lente alors que la finalité est évidente. C'est un choix risqué, puisque l'on risque de s'ennuyer s'ils mettent trop de temps à se décider, mais c'est en même temps courageux. Je n'avais pas du tout envie que Jo se retrouve avec Alex à la base, mais je commence doucement à me faire à l'idée. Ils étaient mignons, là, avec leurs donuts... Je sais, il m'en faut peu !

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// Bilan // Il ne se passe peut-être pas mille choses dans cet épisode, mais il en ressort quand même un sentiment de consistance grâce au thème du jour, exploré avec pertinence à travers les différentes intrigues. On regrettera surtout un manque de surprise évident et une subtilité qui semble de plus en plus souvent en option dans Grey's Anatomy.

06 février 2013

Grey's Anatomy [9x 13]

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Bad Blood // 8 930 000 tlsp.

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   Vous vous attendiez à du gros drama et des larmes à J-1 de la fermeture du service des urgences du Seattle Grace ? Eh bien non, vous n'en aurez pas, si ce n'est un pincement au coeur lorsque Hunt éteint les lumières et les moniteurs des salles autrefois bondées, qui seront désormais désertées jusqu'à nouvel ordre. Je suis plutôt satisfait de cette approche légère, étant donné qu'elle ne le restera probablement pas longtemps. Au fond, les médecins ont du mal à y croire et ne se rendent peut-être pas encore compte de la gravité de la situation. Comme nous, ils voient ça comme un problème passager. Or, on connait Shonda : elle n'a pas introduit cette intrigue pour la résoudre au bout de deux épisodes. On en a jusqu'à la fin de la saison, voire au-delà, et c'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées ! Difficile de savoir ce que l'avenir nous réserve de ce point de vue-là, mais les possibilités sont multiples et une réduction de l'effectif n'est pas totalement exclue, malgré les dires du Dr Cahill. Comme je le disais la semaine dernière, dans un contexte économique mondial comme le nôtre actuellement, c'est une storyline qui a une véritable résonance chez les téléspectateurs. Les internes ont-ils raison d'avoir peur pour leur place ? A priori, je dirais que non, puisque ce ne sont certainement pas eux qui coûtent le plus cher à l'hôpital. Mais ne dit-on pas qu'il n'y a pas de petites économies ? Et puis, clairement, ils sont trop nombreux. Ce n'est certainement pas un hasard. Tout est réfléchi ! Je crains que Heather, encore absente de cet épisode, ne soit l'une des victimes étant donné que l'actrice a été castée sur un pilote (Legends, pour TNT) et qu'il a de grandes chances d'être retenu. C'est dommage, c'est celle que je préfére (mais pas tellement pour le personnage pour l'instant, pour Tina Majorino avant tout). Jo semble hors de danger. Shane aussi, parce que c'est le seul garçon de la bande. Reste donc Leah et Stephanie. Si cette dernière ne parvient pas à sortir de l'ombre de Jackson, il n'est pas impossible qu'elle jarte. Quant à la première, c'est notre souhait à tous qu'elle quitte les lieux ! Elle est physiquement irritante. Pardon.

    Pourtant, dans cet épisode, Leah a eu sa première heure de gloire de la saison en travaillant aux côtés de Cristina sur un cas mêlant convictions personnelles et éthique. Cela nous rappelle les meilleures heures médicales de Grey's Anatomy. On a du coup une sensation de déjà vu, mais l'affaire est bien menée, rythmée. Elle est même amusante par moment, avec l'utilisation des caméras fraîchement installées pour surveiller les médecins et leur respect des nouvelles procédures. Et puis émouvante sur la fin, avec une jolie chanson choisie bien comme il faut. Leah nous rappelle alors la Meredith des débuts. J'ai choisi Meredith parce qu'il y a physiquement une ressemblance. Mais ce genre de situation est aussi arrivé à Cristina, Izzie et tous les autres. Bref, je me plaignais dans ma review précédente d'un manque flagrant de cas médicaux intéressants depuis quelques temps, mais cet épisode m'a prouvé qu'ils étaient encore capables d'en inventer ! C'est juste que c'est souvent au détriment des histoires personnelles de nos héros, qui ont tendance à stagner dans ces cas-là. Karev, Callie et Arizona étaient également confrontés à un cas épineux, mais dans un genre différent. Une adolescente exécrable qui refuse de sortir de son lit pour réapprendre à marcher, estimant que sa vie est fichu... Ring a bell ? Oui, on sentait venir à des kilomètres à la ronde le parallèle avec la situation d'Arizona, et ça n'a pas raté ! Tout était donc très prévisible devant cette intrigue... tout sauf le fait de nous sortir des musiques à la Dexter (voire carrément de Dexter, je n'ai pas vérifié) lorsque la gamine se mettait à grogner. C'était un choix artistique étrange, qui me rappelle les voix mettaliques de Meredith et Cristina un peu plus tôt dans la saison. Cela rendait les scènes presque parodiques et je ne pense pas que c'était le but recherché. Si ça avait été le cas, ils nous auraient carrément sorti la musique de L'Exorciste ! En tout cas, sur la toute fin, les auteurs ont quand même réussi à nous surprendre en ne rendant pas le déroulement du speech d'Arizona aussi doux et simple que prévu.

   Le troisième cas médical était le moins passionnant, mais il avait l'avantage d'impliquer le Dr Cahill, presque malgré elle au départ. Comme je l'avais décelé lors de l'épisode précédent, il semble bien que la femme garde en elle une blessure, liée à un patient, une opération, mais les scénaristes ont choisi de ne pas traiter le sujet frontalement dans cet épisode. Cela signifie qu'ils souhaitent développer le personnage sur la longueur, et c'est une bonne nouvelle. Je l'aime bien. Le twist sur sa mission dans les dernières minutes de l'épisode est assez excitant puisqu'il annonce un changement encore plus grand que prévu sur le papier. J'imagine déjà un casting d'enfer pour trouver l'acteur ou l'actrice qui interprétera l'acheteur du Seattle Grace, et donc le nouveau grand patron de nos héros. Mais peut-être aussi que ça ne conduira pas à de profondes modifications. Dans tous les cas, cette saison 9 a une ligne directrice forte et ce n'est pas du luxe. Même si les audiences sont toujours très acceptables, Scandal qui est diffusée juste après (et qui est excellente) pourrait arriver à son niveau voire la dépasser d'ici au mois de Mai. Ce sera toujours une victoire de Shonda quoi qu'il arrive, mais quand même... Grey's Anatomy ne doit pas et ne peut pas se terminer dans l'indifférence ! Un départ en fin de saison 10 la tête encore haute, ce serait beau et mérité. Avec tout ça, je n'ai pas parlé des gentillets Hunger Games de Meredith, Miranda et Richard. Que dire d'autre à part que c'était plutôt fun ? Idem pour le duo Derek/April, en mode cerveaux on fire.

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// Bilan // Un épisode sympathique, que l'on oubliera vite, certes, mais qui met en place des intrigues importantes pour la suite de la saison 9.