16 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 11]

dnes_season4_ga_christina_m

This Magic Moment // 10 710 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2012_01_15_23h58m12s194 vlcsnap_2012_01_15_23h55m49s43

    Dans la forme, cet épisode de Grey's Anatomy était super. Le début ressembait à un pilote. Vous voyez ce que je veux dire ? C'était original, énergique, fun... Une excellente entrée en matière. Tout l'épisode dans son ensemble était d'ailleurs dans cet esprit. Beaucoup de situations prêtaient à sourire (le gros vent pris par Lexie -pour la énième fois malheureusement- les jolies scènes entre Meredith, Derek et Zola, la complicité de Callie et Arizona même quand elles ne sont pas du même avis au sujet d'un patient...) Bref, il y avait à boire et à manger pour tout le monde, à l'exception de Jackson peut-être qui était très en retrait cette semaine. Mais quand on examine d'un peu plus près certaines intrigues, on se rend compte que ce n'était pas très bien écrit et pas toujours cohérent. Je pense surtout à la soudaine rivalité entre Richard et Alex, qui était amusante sur le moment, qui nous a même offerte une très belle scène lorsque l'ancien chief parlait de ce qui l'attendait en tant que "vieux" chirurgien, mais la conclusion de tout ça n'avait pas de sens ! Depuis quand Karev est du genre à laisser sa place aux autres ? Depuis quand il aurait besoin d'une bonne leçon pour lui faire comprendre que l'on ne doit pas laisser passer sa chance ? Il est le premier à vouloir piquer les interventions des autres ! Richard essaye-t-il d'en faire définitivement un monstre d'égoïsme ? Curieux. Le cas médical était en tous cas moins tendu qu'on aurait pu l'imaginer. Il aurait peut-être mérité plus d'attention mais on ne peut pas tout avoir...

   Je crois que les scénaristes ne se rendent pas compte de ce qu'ils font avec Ben. Je doute en tous cas qu'ils cherchent à nous le rendre totalement antipathique. Pourtant, c'est ce qu'il devient. Pourquoi fallait-il qu'il soit si pressant vis à vis de Bailey et d'un emmènagement qui n'a absolument pas lieu d'être au bout de DEUX semaines seulement ! Alors certes, ils ont passé 9 mois ensemble par le passé -9 mois ? Vraiment ? J'ai eu l'impression que leur histoire avait duré 4 épisodes tout au plus- mais de là à se précipiter de la sorte, franchement... Et il n'a pas lâché l'affaire malgré les réticences de Miranda ! Je trouve ça moche en fait, peu respectueux. Il a insisté jusqu'à ce qu'elle finisse par céder. Enfin partiellement. Mieux vaut raison garder, Bailey. Chandra Wilson est suffisamment bonne pour nous faire fermer les yeux sur une idée moyenne. Les auteurs ont de la chance...

   Une fois encore, il fallait se tourner vers Cristina et Teddy pour obtenir le meilleur de l'épisode. Les scénaristes ont choisi une voie inattendue pour traiter du deuil, ou tout du moins pour commencer l'acceptation. Avec une histoire similaire à celle de Denny Duquette, ils proposent une réaction plus adulte, qui sied bien à la maturité de la série désormais. Ce sont deux époques différentes. Deux personnages différents aussi. Teddy n'a rien à avoir avec Izzie. Bref, je voulais juste dire que ce n'est pas un si grand problème de recycler une intrigue quand on le fait de manière aussi différente. Beaucoup d'émotion donc lorsque Teddy reconnaît que Cristina a fait tout ce qu'elle pouvait pour le sauver et que Henry est mort parce que... parce que le sort en a décidé ainsi. Pour le moment, Owen n'a toujours pas été inquiété. On n'a de toute façon pas vu Teddy interagir avec les autres personnages depuis. Ce qui est un peu dommage... Ah si, il y avait April quand même. J'ai bien aimé sa présence d'ailleurs. Elle était un peu à la place du spectateur dans cette histoire. Elle a explosé comme on explosait, nous, derrière notre écran. 

vlcsnap_2012_01_15_23h55m23s41 vlcsnap_2012_01_15_23h57m08s69


// Bilan // Typiquement le genre d'épisode hyper divertissant que l'on prend beaucoup de plaisir à regarder mais qui, quand on gratte un peu, se révèle un peu faible scénaristiquement parlant. Je ne sais pas ce qui est le plus important au final : le ressenti pendant l'épisode ou à l'issu de l'épisode ? 


08 janvier 2012

Grey's Anatomy [8x 10]

dnes_season4_ga_derek_minib

Suddenly // 12 120 000 tlsp.

61074943_bis


vlcsnap_2012_01_08_01h15m29s100 vlcsnap_2012_01_08_01h16m51s147

   Lorsqu'une chanson du groupe Snow Patrol est utilisée dans Grey's Anatomy, c'est qu'il se passe des choses graves et que la teneur en scènes lacrymales est élevée. On se souvient évidemment tous de Chasing Cars, LA chanson de la série, choisie pour illustrer la mort de Denny Duquette dans le final de la saison 2, ou encore de Make This Go On Forever lors du "suicide" de Meredith en saison 3. L'autre grand morceau de la série, on le doit au groupe The Fray et leur classique How To Save a Life. Ici, c'est donc New York, extraite du dernier album de Snow Patrol, Fallen Empires, qui vient sublimer la fin de l'épisode. C'est quelques secondes plus tôt que Teddy découvre le corps froid et mort de son chevalier, Henry. Ils auront été heureux moins d'une dizaine d'épisodes. Shonda Rhimes est cruelle, mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime. Je dois bien avouer que je m'attendais de la part de Teddy à une réaction plus vive. Je pensais qu'elle allait envoyer valser tout le monde en apprenant la vérité. Au lieu de ça, elle a remercié Cristina puis elle est partie, pudiquement, se recueillir auprès de son bien-aimé. J'imagine que la colère l'envahira plus tard et c'est certainement Owen qui en prendra le plus pour son grade, Cristina semblant hors de danger. La suite de cette intrigue s'annonce tout aussi passionnante donc, et je me demande ce qu'il va advenir de Teddy. Pas seulement dans les prochains épisodes mais de manière plus globale d'ici à la fin de la saison et au-delà même. Aura-t-elle toujours sa place au Seattle Grace ? Les scénaristes sont parvenus à placer quelques moments de fun au milieu de cette tragédie, notamment quand Teddy et Cristina se lancent dans un concours de "Woooh !". 

   Avec peu de temps d'antenne et même peu de répliques, Bailey était là pour rappeler qu'Henry était devenu, au fil du temps, un patient à part entière, un membre de leur grande famille. Bref, il comptait et elle a perdu un ami ce jour. J'aurais aimé qu'Eli prenne sa main au moment où elle réalise cette perte mais il faudra maintenant se contenter de Ben. C'est bizarre, je l'aimais bien avant qu'il ne parte. Eli ressemblait du coup à un Ben 2.0. Mais, depuis qu'il est revenu, je l'apprécie beaucoup moins. Eli avait finalement trouvé sa place. Pendant ce temps, un autre drame se nouait avec Meredith et Alex, sortis sains et saufs de leur accident d'ambulance (même si Alex n'a pas toute sa tête...), ainsi que le bébé qu'ils transportaient et qui est vite oublié dans le chaos ambiant, mais les autres victimes de la collision ont eu beaucoup moins de chance. Une famille est ainsi décimée sous nos yeux et ceux de la fille aînée. La grand-mère, puis la mère et enfin le père succombent à leurs blessures. Le courage de la jeune fille alors qu'elle atteignait ses 18 ans en même temps était admirable et très émouvant. Cela faisait longtemps qu'un patient (plusieurs en l'occurence) ne m'avait pas fait cet effet. Elle aurait pu ne pas être à la hauteur avec ce qui se jouait autour de Teddy en parallèle et pourtant, elle était aussi prenante et bouleversante. 

   Après une introduction sommaire de Julia, la nouvelle petite-amie de Mark, lors du match de baseball opposant le staff médical du Seattle Grace à celui du Seattle Pres., la jeune femme est de retour afin de rencontrer comme il se doit Lexie, qui lui a tout de même broyé un sein, ce qu'elle ne manque d'ailleurs pas de lui rappeler. Pas de surprise pour le moment dans cette intrigue qui ne fait que commencer : on se doutait un peu que Julia allait être adorable et que ça allait rendre le conflit encore plus compliqué pour Lexie. Je ne sais pas si elle est dans les parages pour un moment mais je dois bien avouer être tombé, moi aussi, sous son charme très rapidement. Elle me fait quand même un peu trop penser à Arizona à première vue... Bon et  puis il y avait une intrigue plus faible que les autres, qui avait du potentiel pourtant mais qui aurait certainement mérité d'être développée au sein d'un épisode un peu moins chargé. L'affaire de la grosse boulette de Callie et Jackson est ainsi noyée dans l'excellence du reste de l'épisode, à travers quelques scènes peu convaincantes. Mais il se peut que cela ne s'arrête pas là. Le mari pourrait très bien attaquer l'hôpital et je crois que ce n'est encore jamais vraiment arrivé malgré des menaces. Cela dit, je ne suis pas certain d'avoir envie de suivre un procès dans Grey's Anatomy, surtout qu'il n'y a pas franchement de débat à avoir. Ils ont merdé, un point c'est tout ! Après 40 minutes de souffrance, on nous offre tout de même un moment d'espoir, très inattendu : Zola vient ré-illuminer la vie de Meredith et Derek. Elle est désormais à eux. Les auteurs semblaient pourtant avoir choisi une autre voie et ce dénouement heureux était imaginable mais plus tard. Belle surprise donc ! Le sourire d'Ellen Pompeo au cours de cette scène était très communicatif, mais les petites larmes pas encore sèches au coin de nos yeux ont fini par l'emporter, encore une fois. 

vlcsnap_2012_01_08_01h15m15s214 vlcsnap_2012_01_08_01h17m32s47


// Bilan // On l'aura attendu drôlement longtemps cet épisode -une éternité, non ?- mais il n'a pas déçu, offrant ce que Grey's Anatomy est capable de meilleur en matière de tension dramatique et d'émotion. La suite de cette 8ème saison démarre sous les meilleurs auspices. 

14 novembre 2011

Grey's Anatomy [8x 09]

dnes_season4_ga_meredith_mi

Dark Was The Night // 11 290 000 tlsp.

61074943_bis


 vlcsnap_2011_11_11_22h24m22s155 vlcsnap_2011_11_11_22h23m24s82

    Fini le ton léger et comique de ce début de saison 8 : les choses sérieuses peuvent enfin commencer au Seattle Grace à l'aube de la trève hivernale qui va nous priver de la série pendant quelques semaines. Le ton est donné dès la scène d'ouverture grâce aux paroles de Meredith qui laissent peu de place à l'espoir et à l'optimisme. "Dark Was The Night" nous annonce le titre. En effet, la nuit s'est abbatue avec violence sur nos héros. Il leur faudra certainement un peu de temps avant de revoir la lumière du jour. Grey est donc la première à voir ce qu'il lui restait de joie s'enfuir : Zola ne sera pas sa fille, les services sociaux en ont décidé autrement, sans même entendre ce qu'elle et Derek avaient à dire. J'avais déjà imaginé la scène au tribunal avec un discours déchirant des deux fututs parents. Je pensais sincèrement que ça se passerait comme ça. Le verdict est donc d'autant plus surprenant. Mais Derek veut encore se battre. Il arrivera sans doute à ses fins avec beaucoup de persévérance. Les scénaristes auraient pu s'arrêter là mais ils ont décidé d'en faire baver notre héroïne jusqu'au bout : la voilà en compagnie de Karev -déjà une grosse punition en soi- dans une ambulance en panne avec un bébé à sauver et une pluie torrentielle à braver. L'occasion parfaite pour les confronter à leurs propres culpabilités et certainement, au bout du chemin, les faire faire la paix (même si Meredith soutient qu'elle ne lui en veut plus). Un bon petit accident vient faire monter la pression d'un cran. La scène du choc était superbement réalisée, tout en ralenti. Je trouve dommage de ne pas s'être arrêté là pour cette fois. Le cliffhanger était beaucoup moins réussi : oui, il y a d'autres blessés mais on s'en doutait, non ? 

   L'autre gros morceau de l'épisode fait directement suite à la fin de l'épisode précédent : un Henry en mauvaise posture, épaulé par une Teddy effrayée. Je me sens obligé de me citer. J'avais dit à ce sujet dans ma dernière review : "Le début d'un grand arc probablement, qui nous amènera peut-être jusqu'à la fin de la saison..." Je ne pouvais pas plus me tromper ! Au moment, je crois, où personne ne s'y attendait, Henry est mort. Comme ça. Même Cristina n'a rien pu faire pour le sauver. Il se trouve qu'elle ignorait que c'était lui suite à tout un stratagème initié par Teddy elle-même. Cette configuration était exceptionnelle, extrêmement bien trouvée ! Elle va évidemment créer un conflit fort et sans doute bouleversante entre Teddy et son élève, mais elle va aussi menacer l'amitié de Teddy et Owen, lequel connait là certainement la plus grosse crise de son début de règne en tant que chief. Honnêtement, j'étais à fond derrière lui jusqu'à ce qu'il mente à Teddy. C'est une chose de mentir "par omission" dirons-nous. D'éluder la question pour ne pas avoir à dire la triste vérité. Mais c'en est une autre d'assurer que tout va bien, que les organes vitaux d'Henry sont en parfait état de marche alors que plus rien ne fonctionne, que son coeur ne bat même plus. Il a dépassé la ligne jaune et ça, elle va avoir beaucoup de mal à lui pardonner. Qu'est-ce que ça coutait à Owen franchement de rester tranquille en salle de repos à boire un café en attendant que Teddy finisse son opération pour lui annoncer la nouvelle ? Bref, je suis encore sous le choc tant je n'étais pas préparé à perdre ce personnage aussi vite. A coté de ces deux intrigues, celle de l'erreur médicale de Jackson et Callie passerait presque pour une bluette. Elle n'était pas aussi forte mais elle était néanmoins intéressante. 

vlcsnap_2011_11_11_22h24m51s188 vlcsnap_2011_11_11_22h22m18s186


// Bilan // Il va donc falloir attendre plus d'un mois et demi pour assister à une scène qui s'annonce atroce et lacrymale à souhait, sans compter la suite des autres intrigues tout aussi prenantes. La mission de cet épisode de Grey's Anatomy est donc parfaitement réussie ! Il était bon pendant et il restera bon après, jusqu'au prochain... que l'on espère encore meilleur !

07 novembre 2011

Grey's Anatomy [8x 08]

dnes_season4_ga_christina_m

Heart-Shaped Box // 9 520 000 tlsp.

61074943_bis


 vlcsnap_2011_11_07_01h27m27s180 vlcsnap_2011_11_07_01h11m15s187

   Parfois, j'aimerais bien avoir moi aussi, comme Cristina dans cet épisode, un "heart-in-a-box" pour m'aider à faire des choix, prendre des décisions. Tout serait beaucoup plus simple. C'est bête comme une si petite intrigue anecdotique et amusante peut toucher autant ! Il n'y avait de toute façon que ça, des intrigues touchantes dans cet épisode. Tout m'a plu, tout m'a ému. Tout était très bien écrit. A commencer par ce vent de nostalgie apporté par la maman de George, dont le problème de santé n'aura été qu'un prétexte pour rappeler à notre bon souvenir ces personnages mythiques qui nous ont quittés (Izzie, O'Malley), qui ne nous manquent pas nécessairement, qui ne manquent pas vraiment à la série non plus, mais qui font partie de son histoire et qu'il est bon de ne pas oublier. Le regard embué de larmes de Meredith m'a fait un petit pincement au coeur. La panique de Callie m'a, au contraire, fait beaucoup rire, ainsi que son coming out un peu plus tard. Et que dire de cette conclusion lacrymale ? Parfaite. Même Alex a eu quelques mots mignons à l'égard de George... Je ne me suis pas mis à regretter "l'ancien" Grey's Anatomy pour autant car, pour moi, il n'existe pas. La série est toujours la même, les héros aussi. Ils ont juste évolué, grandi, mûri... La vie quoi ! "George Is Dead, Izzie's Gone and we're all different !" C'était l'occasion de constater aussi que les plus récentes recrues du Seatte Grace (Arizona, Teddy, Jackson, April) se sont parfaitement intégrées, certains plus rapidement que d'autres. Bref, j'aime toujours autant cette série, vous l'aurez compris. Contrairement aux récents propos de Paul Lee, le président d'ABC, je n'espère pas qu'elle dure encore dix ans mais quelques années supplémentaires, deux ou trois, ce serait bien. Tant que l'on évite le syndrôme Urgences où plus rien dans les dernières saisons ne rattachait le show à ses débuts...

   Outre Mama O'Malley, cet épisode recevait en guest-star l'excellente Alfre Woodward (aka l'affreuse Betty Applewhite de Desperate, entre autres) dans le rôle d'une auteure de romans à succès qui tient absolument à finir d'écrire son prochain livre, par respect pour ses lecteurs, avant de passer sur la table d'opération et possiblement d'y perdre la vie. L'intrigue ne se contentait pas d'être une réflexion intéressante sur ce métier -que l'on peut élargir aux scénaristes de série, et donc plus précisément à une introspection de Shonda Rhimes elle-même- mais elle servait aussi de miroir à l'indécision chronique de Lexie, incapable de choisir celui avec qui elle aimerait finir sa vie, tiraillée entre sa raison et son coeur, comme l'héroïne du roman de la patiente. C'est finalement Jackson qui choisit pour elle. Lui aussi confronté à un dilemme, il décide de faire passer enfin sa carrière avant ses amours. Il choisit Mark. Le double language des deux médecins, quasi homo-érotique, était très drôle. Ils auraient quand même pu se faire un petit câlin à la fin (suivi d'une bonne tape dans le dos pour déculpabiliser bien sûr !). Teddy et Henry avaient réussi à trouver le bonheur, lui même avait trouver la force et le courage de faire des projets (mais pourquoi vouloir s'emmerder avec 10 ans d'étude ???) et patatrac badaboum : la maladie revient frapper violemment à sa porte. Le début d'un grand arc probablement, qui nous amènera peut-être jusqu'à la fin de la saison... Ne le tuez pas siouplé, ne le tuez pas. Pas lui ! A part ça, ça faisait longtemps que la bande-son ne m'avait pas autant emballé (avec du Feist notamment).

vlcsnap_2011_11_07_01h12m00s130 vlcsnap_2011_11_07_01h13m28s239


// Bilan // Heart-Shaped Box a fait battre mon coeur drôlement fort. Grey's Anatomy est toujours vivante. 

31 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 07]

dnes_season4_ga_derek_minib

Put Me In Coach // 9 930 000 tlsp.

44030376_bis


vlcsnap_2011_10_30_14h20m15s30 vlcsnap_2011_10_30_14h21m38s99

    "You Have To Go Back To The Beginning To Understand The End" indique Teddy à Meredith au sujet de Cristina. Il s'agit sans doute de la phrase la plus marquante de cet épisode "sportif" où tous les personnages prinipaux sont réunis, sans exception, dans les scènes d'ouverture et de fermeture pour la première fois de l'histoire de la série il me semble. Ils vont s'avérer bien moins doués sur le terrain de baseball que dans les blocs opératoires mais peu importe : leur esprit d'équipe est plus que jamais intact et Grey's Anatomy toujours aussi solide. Mes soucis avec l'épisode précédent sont tout de même toujours présents : les cas médicaux ne sont traités qu'artificiellement, sans que l'on parvienne à s'attacher aux patient du jour. Et là, il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de fort autour du cas dont s'occupe Derek. Ca commençait même très bien avec cette arrogance incroyable et détestable dont a fait preuve le chirurgien dans un premier temps. A partir de là, tout ne s'est plus que concentré sur lui, afin de nous montrer combien il était devenu raisonnable et combien il avait gagné en humilité, et la patiente et sa mère sont un peu restées sur le bas coté. Ce que j'aurais préféré et qui aurait certainement provoqué une plus grande tension, c'est si Derek avait persisté dans sa connerie, "tué" la pauvre malade et donc, forcément, appris sa leçon. Mais les scénaristes n'ont visiblement pas très envie de verser dans le dramatique cette année... 

   Le ton sera donc à nouveau résolument léger de tous les cotés, sans que l'on se marre à gorge déployée pour autant. La guéguerre entre Meredith et Bailey touche à sa fin grâce à l'intervention du Chief. Oops, de l'ancien Chief. Peut-être que les recherches vont donc pouvoir avancer convenablement maintenant. Plus vite on en sera débarrassé, mieux ce sera, non ? On a envie qu'elles réussissent toutes les deux mais on a envie que ce soit vite. Une autre intrigue touche à sa fin à point nommé : Cristina est arrivée, sans même s'en rendre compte, au bout de sa période d'exploration et de tests. Elle est fin prête à redevenir la grande chirurgienne qu'elle a toujours été et Teddy le lui fait bien comprendre. Houra : Notre Cristina est de retour ! Est-ce que cela signifie qu'elle va maintenant pouvoir affronter ses problèmes de couple ? Une autre ferait bien d'en arriver là, c'est Lexi. Découvrant que Mark a trouvé une nouvelle copine -qui ne nous a pas été présentée officiellement pour le moment, le sera-t-elle un jour ou n'est-elle qu'accessoire ?- Lexi montre des signes flagrants de jalousie devant un Jackson qui n'en croit pas ses yeux. Il est amoureux, mais je crois qu'il ne va plus le rester très longtemps... Ce triangle -futur rectangle ?- amoureux ne me passionne guère. Déjà vu de trop nombreuses fois avec ces mêmes personnages. Au milieu de tout ça, Karev se démène pour faire avancer le cas Zola et y parvient même plus ou moins. C'est d'ailleurs assez honteux dans le fond ce qu'il fait mais ce n'est pas étonnant de sa part. Qu'il veuille se faire pardonner, on le comprend bien mais à aucun moment il ne pense à tous ces parents qui vivent la même détresse que Meredith et Derek et qui vont devoir attendre encore un peu plus longtemps à cause de lui... Revoltant mais malheureusement une réalité du système. Au milieu de tous ces médecins navigue avec aisance Mr. Teddy, Henry, que tout le monde apprécie et qui risque bien de vivre bientôt les pires heures de sa vie. On insiste trop sur sa joie de vivre pour qu'elle ne soit pas rapidement balayée par la maladie...

vlcsnap_2011_10_30_14h22m19s249 vlcsnap_2011_10_30_14h22m10s158


// Bilan // Grey's Anatomy semble incapable depuis le Season Premiere d'adopter un ton plus grave et plus dramatique. Les histoires légères voire très légères -que l'on apprécie- côtoient les intrigues plus tièdes -que l'on apprécie moins- et rien ne laisse vraiment présager pour le moment une évolution. Elle viendra forcément pourtant. Le plus tôt sera le mieux !


25 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 06]

dnes_season4_ga_christina_m

Poker Face // 9 540 000 tlsp.

61039229_bis


vlcsnap_2011_10_23_23h47m53s133 vlcsnap_2011_10_23_23h46m41s184

    Le thème de cet épisode intitulé Poker Face est intéressant : souvent, dans la vie, on préfère se voiler la face, repousser les échéances parce que le conflit fait peur, parce que le conflit fait mal, parce que le conflit peut amener loin dans le rancoeur et le ressentiment et que l'on n'en ressort jamais totalement indemne malgré le soulagement que cela peut procurer sur le moment. Nos héros vont donc choisir de ne pas se parler, de toujours dédramatiser en espérant vivre enfin une journée normale, sans bouleversements, sans heurts. L'entreprise était donc fichue d'avance : comment retenir notre attention quand il ne se passe pas grand chose ? Que serait Grey's Anatomy sans ses grands discours, ses larmichettes, ses moments de complicité ? Une série médicale bien fichue mais ennuyeuse. C'est exactement ce qu'est cet épisode : bien fichu mais ennuyeux.

   Je ne sais pas si le retour en force des cas médicaux en ce début de saison est un choix délibéré pour cacher d'autres faiblesses ou le simple désir de revenir aux fondamentaux mais, au bout de huit saisons, il est nécessaire que les scénaristes comprennent que si les patients qui nous sont présentés ne sont pas attachants d'une façon ou d'une autre alors c'est inutile de leur accorder plus de temps d'antenne. Franchement, le papy fringuant de Karev m'a amusé dans sa première scène mais tout le reste le concernant était royalement chiant. Le patient de Callie et Cristina aurait pu être super intéressant mais il a vite été réduit aux engueulades répétitives de ses parents. Cela illustrait très bien le propos de l'épisode mais on en attendait forcément plus. Quant aux recherches de Bailey avec April et leurs souris, elles m'emmerdent profondément ! On nous a imposé cette intrigue sans intérêt tout à coup, on veut en faire un grand arc de la saison alors qu'il n'y a visiblement rien à en dire ! Je ne vois pas où ils veulent en venir. Alors oui, là encore, c'était marrant par moment et c'est devenu un peu plus intéressant lorsque Meredith est entrée en scène mais il n'y a rien sur quoi on puisse vraiment s'accrocher... 

   Miracle : Lexie est enfin de retour ! Mais depuis quand Derek la déteste au juste ? Pas compris. Awkward April a encore fait des siennes. Moi, je suis client, mais je sais que c'est loin d'être le cas de tout le monde. Je ne sais pas si elle réussira à se faire aimer par ses collègues et par les téléspectateurs un jour mais je la soutiendrais jusqu'au bout ! Sa lente évolution m'amuse et Sarah Drew a l'air de bien s'éclater. Cela dit, j'espère qu'à un moment donné, les auteurs traiteront ce sujet d'un point de vue moins léger, plus dramatique. Cette fille a quand même de vrais problèmes qui la handicapent. Ce serait bien d'en parler avec justesse et émotion. Le trio Callie/Mark/Arizona a été très en retrait depuis la rentrée et il semblerait que l'on se penche sur leur cas à partir de maintenant. Les deux mamans retrouvent enfin un semblant de vie conjugale pendant que le papa joue au baby-sitter. Il a besoin de tirer son coup, clairement, mais personne dans les parages ne peut actuellement devenir sa partenaire de jeu. Un nouveau personnage féminin ne devrait donc pas tarder à faire son apparition... Les quelques interventions de Richard au sein du couple Cristina/Owen m'ont bien fait marrer. Le chief n'a jamais été aussi bon que depuis qu'il n'est plus chief !

vlcsnap_2011_10_24_00h01m53s87 vlcsnap_2011_10_23_23h43m35s113


// Bilan // Chaque saison depuis deux-trois saisons, on a droit à deux-trois épisodes hyper médicaux où les frasques des héros sont mises entre parenthèses pour privilégier la médecine. Ce sont souvent les moins bons car ils ne correspondent absolument pas à nos attentes. On dirait qu'il ne sont que des alibis pour prouver à qui veut l'entendre que Grey's Anatomy malgré les coucheries et les bonnes blagues, c'est bel et bien une série médicale ! Wake Up : personne ne la regarde pour ça, personne !

18 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 05]

dnes_season4_ga_meredith_mi

Love, Loss & Legacy // 9 970 000 tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_10_17_01h56m44s44 vlcsnap_2011_10_17_01h57m11s55

    J'exige que Catherine Avery, mère de Jackson, devienne si ce n'est un personnage régulier en tous cas un personnage récurrent de Grey's Anatomy ! Il n'est jamais aisé, au bout de huit saisons, de parvenir à créer de nouveaux personnages de passage forts. Les deux prétendants de Bailey, Ben et Eli, en sont d'ailleurs de bien mauvais exemples, ou encore le Dr Stark, actuellement porté disparu. On pourrait la définir comme une version d'Ellis Grey souriante et optimiste. On a même du mal à comprendre par moment pourquoi son fils semble tant lui en vouloir. Elle n'a pas l'air bien méchante. Exigeante, elle l'a sans doute été. Dure également. Mais quand on voit là où Jackson en est aujourd'hui, on ne peut que lui donner raison. Elle a cru en lui et elle a eu raison. Envahissante ? C'est certainement là que réside le plus gros problème entre le fils et sa mère. Aucun femme ne trouve grâce à ses yeux. Aucune ne peut être à la hauteur. Est-ce que Lexie le sera ? Il faudra attendre pour le savoir puisqu'elle est partie en voyage. Jamais personne ne part en vacances dans Grey's Anatomy ! C'est pourtant connu ça... On peut quand même s'estimer heureux d'avoir croisé Chyler Leigh l'espace de quelques secondes ! Puis c'était marrant d'entendre parler d'elle sans arrêt au cours de l'épisode mais de ne jamais la voir. Catherine Avery n'a pas simplement illuminé l'épisode de sa présence, elle a aussi permis de faire avancer plusieurs intrigues, sans compter évidemment l'aprofondissement tant attendu du personnage de Jackson qu'elle ne pouvait qu'apporter. C'est malin de ne pas l'avoir limitée à ça.

   Elle va donc remettre sur le devant de la scène le triangle amoureux Jackson/Lexie/Mark, ce que l'on ne réclamait pas à corps et à cris pour être franc mais si l'histoire pouvait enfin être réglée une bonne fois pour toute... Et puis son passé avec April a permis de relancer la question de la virginité de la jeune médecin. Il serait effectivement temps qu'elle voit le loup et autrement que sur une table d'opération. Le grand cas médical du jour -une transplantation de pénis !- sonnait d'ailleurs très Grey's Anatomy des débuts. C'était agréable: drôle forcément un peu, émouvant aussi mais sans virer dans le pathos, et super tendu (sans mauvais jeu de mot). Une jolie réussite ! On peut remercier Catherine Avery, dont les intéractions avec les autres personnages semblaient parfaitement naturelles, pas forcées, que ce soit avec Mark, Richard, April... Bref, vous l'aurez compris : enthousiaste je suis !

   Il s'est tout de même passé deux-trois choses en dehors de Mme Avery et notamment le retour de Zola au Seattle Grace mais pas forcément de la manière que l'on avait imaginé. En fait si : c'était une évidence que les soucis de santé du bébé allaient revenir sur le tapis rapidement et le timing était ici parfait ! Dans l'adversité, Meredith et Derek se rapprochent encore un peu plus et partagent à nouveau une intimité même si la souffrance domine les deux amoureux. Je suppose que Zola ne va plus tarder à retrouver son chaleureux foyer maintenant. Espérons que les retrouvailles soient à la hauteur de la séparation ! En en parlant de séparation, rien ne va plus pour Miranda qui jette son "toy boy" Eli non pas parce que Ben est revenu dans sa vie mais parce qu'elle ne se sent pas en phase avec elle-même. Moi, ce que je crois c'est que Bailey ne s'est jamais remise de son divorce avec Tucker et fuit désormais l'engagement quelque soit l'opportunité amoureuse qui se présente. Elle en a eu deux et elle les a faites foirer. Les garçons en question ne sont pas à blâmer, ils ont fait de leur mieux. Eli est resté classe jusqu'au bout, ce qui nous fait d'autant plus le regretter surtout qu'il n'a jamais véritablement été exploité scénaristiquement parlant. Les scénaristes semblent être du coté de Ben, qui va vraisemblablement construire un futur avec Miranda, qu'elle le veuille ou non. Pour l'instant elle ne le veut pas, ou se refuse de le vouloir, mais elle ne résistera certainement pas bien longtemps. Ces histoires ne sont pas forcément passionnantes ni bouleversantes mais elles vont à ravir à Chandra Wilson. Sinon, Henry et Teddy ont emmenagé ensemble mais les auteurs n'ont pas vraiment pris la peine de s'étendre sur le sujet et c'est regrettable. Les scènes se déroulant en dehors des murs de l'hôpital sont souvent excellentes, j'aurais bien aimé que l'on participe à la fête...

vlcsnap_2011_10_17_01h54m52s202 vlcsnap_2011_10_17_01h57m30s247


// Bilan // Energique et bien écrit, Love, Loss & Legacy s'inscrit dans la tradition Grey's Anatomyenne avec ce qu'elle peut avoir de plus entrainant et d'efficace. 

04 octobre 2011

Grey's Anatomy [8x 03]

dnes_season4_ga_derek_minib

Take The Lead // 10 200 000 tlsp.

44030377


 vlcsnap_2011_10_02_12h08m02s2 vlcsnap_2011_10_02_12h08m48s205

    Ce qui devait arriver depuis plusieurs saisons maintenant est enfin arrivé dans cet épisode : Richard cède sa place de Chief, non pas pour quitter l'hôpital définitivement mais pour redevenir "simple" chirurgien afin d'avoir plus de temps pour s'occuper de sa femme malade. Il a choisi d'offrir le poste à Owen Hunt, sans qu'aucun argument ne soit avancé. C'est comme ça et chacun doit composer avec cette nouvelle donne en tête. Bailey est la seule qui se révèle affectée par cette décision, pas tant par jalousie -même si elle a du espérer obtenir ce poste depuis le temps qu'elle est son bras droit- mais plus par fidélité pour l'homme. Elle s'en prend alors bêtement à Owen et leurs intéractions sont amusantes, bien que le grand roux se montre un peu fade et mou. Comme à chaque fois qu'il n'est pas associé à Cristina ou anciennement à Teddy, en fait. Sa vie amoureuse est néanmoins également traitée et les scénaristes marchent sur des oeufs après l'avortement osé du dernier épisode. Cristina et Teddy doivent repartir à zéro après leurs déboires et cette complicité en voie de reconquête est très plaisante à suivre. Les choses ne se passent pas aussi simplement pour Derek et Meredith, dont la souffrance transpire à chacune des répliques. Monsieur Grey est toujours amoureux de sa femme, il l'aime et il la déteste à la fois. C'est un sentiment partagé dans chaque mariage, je crois, mais peut-être pas après aussi peu de temps ! Ils parviennent toutefois à un bon compromis : ils ne travailleront plus ensemble mais continueront de vivre leur histoire, en espérant que ce soit en présence de Zola. Le couple ressortira certainement encore plus fort de cette (ultime ?) épreuve... Ultime parce que l'on ignore toujours, et les scénaristes aussi, si Ellen Pompeo et Patrick Dempsey seront toujours de la partie l'an prochain. Mais ce dernier a été plutôt clair sur la question...

   Placé sous le signe de la chirurgie, cet épisode se concentre davantage sur les médecins que sur les patients. Je m'en suis rendu compte à la fin de l'épisode, ça ne m'a donc pas dérangé. Il y avait tant à dire de toute façon... Désormais en 5ème année, le petit groupe qui se montre plus soudé que l'on pouvait s'y attendre, gagne en responsabilité au bloc opératoire. Ce sont eux désormais qui performent et les chirurgiens chevronnés qui les chaperonnent. Le duo Cristina/Teddy est le plus convaincant de tous sur un "simple" cas d'appendicite, finalement pas si simple que ça pour l'une comme pour l'autre. De quoi remettre leurs egos respectifs à leur place ! Alex et Richard jouent davantage sur l'émotion. Allergique au premier, j'ai toujours du mal à lui trouver un quelconque intérêt. Le chemin de Jackson s'annonçait radieux la semaine dernière mais il ne fallait pas se réjouir trop vite : le garçon a encore beaucoup de mal à se faire confiance et abandonne au dernier moment Aizona et Sloan. Ses angoisses prennent toujours le dessus. Quelle sera donc la solution -scénaristique- pour le sortir de cette impasse ? Pendant ce temps-là, April gère un peu mieux ses nouvelles responsabilités de chef des résidents. Pour l'autorité et le respect, il faudra repasser dans quelques épisodes mais la progession est nette et elle me ravit. J'ai confiance en elle, moi. Vous aurez peut-être remarqué que Lexie est totalement absente cette fois. Shonda Rhimes a expliqué récemment pourquoi : l'actrice a demandé des vacances prolongées pour s'occuper de ses enfants. Ca me chagrine un peu quand même, ce genre de comportement : elle est grassement payée pour jouer dans la série, elle n'est pas la seule mère du casting, elle n'est pas enceinte actuellement... A moins que l'on ignore une information importante, elle pourrait juste faire son métier quoi. C'est de bien mauvaise augure si la série devait reposer sur ses épaules dans le futur !

vlcsnap_2011_10_02_12h07m45s95 vlcsnap_2011_10_02_11h59m43s134


// Bilan // Un épisode qui jongle bien entre les nombreux personnages et qui rappelle dans la scène de fin que, si certains protagonistes principaux ont changé, l'esprit de la série est toujours le même. 

27 septembre 2011

Grey's Anatomy [8x 01 & 8x 02]

dnes_season4_ga_meredith_mi

Free Falling (Season Premiere) // She's Gone

10 380 000 tlsp.

44030377


vlcsnap_2011_09_25_23h10m26s65 vlcsnap_2011_09_25_23h12m51s227

    Quel est le secret de Grey's Anatomy pour avoir encore plein de choses à raconter sur ses personnages après huit saisons ? Simplement en les faisant évoluer et grandir. C'était tout l'objectif, plus qu'avant encore, de la saison 7 et ce sera sûrement aussi celui de cette saison 8 qui démarre sous les meilleurs auspices. Tandis qu'un trou béant dans une rue de Seattle emporte avec lui un couple au bord de la crise de nerfs, les amoureux du Seattle Grace se retrouvent, eux aussi, au bord du précipice. On avait laissé Meredith et Derek séparés, on les retrouve dans la même situation quelques semaines plus tard alors que la garde de Zola est en jeu. Non seulement ses parents adoptifs ne sont déjà plus ensemble mais, pour couronner le tout, sa mère vient de se faire virer ! Après 1h30 d'épisode, elle retrouvera finalement son job grâce au sacrifice du Chief, dont on prépare clairement le retrait progressif. Cette intrigue était sans aucun doute la plus réussie de l'épisode car elle était émouvante sans être tire-larmes et elle sonnait juste. On sait parfaitement que Meredith et Derek se retrouveront rapidement mais, depuis qu'il ne sont plus des boulets, on se surprend à vraiment tenir à eux. C'est un beau retournement de situation qui m'émerveille encore trois saisons plus tard. Un sacré gouffre séparait aussi Cristina et Owen mais ce dernier a fini par comprendre, grâce à ses patients et grâce à Meredith, que sa femme était plus importante que sa frustration et sa déception. Je suis ravi que Shonda Rhimes ait réussi à traiter de l'avortement de l'un des personnages principaux d'une série de network malgré le tabou persistant dans la société et la télévision américaines. ABC l'a laissée faire cette fois. On progresse...

   D'autres couples occupent l'espace mais de façon plus discrète : Teddy est folle amoureuse de son malade de mari, Henry, et ça se voit tant elle est rayonnante malgré ses inquiétudes sur sa santé; Arizona, Callie et Mark ne se lassent pas de sourire comme des niais à leur enfant; Jackson et Lexie ont une vie sexuelle épanouie... Bref, tout va plutôt bien pour tout le monde, pour l'instant. Un répit est toujours le bienvenu. Combien de temps maintenant avant que l'état d'Henry ne se dégrade ? Combien de temps avant que le trio infernal ne se dispute ? Combien de temps avant que le petit couple n'explose ? En attendant, Bailey est en forme olympique et balance répliques cultes sur répliques cultes. Serait-elle vraiment de retour ? Karev tente de se racheter une conduite. Ce n'est certainement pas moi qui vais lui pardonner, mais je crois qu'il s'en fout. Meredith est bien trop gentille avec lui. La résolution de leur conflit est trop facile mais y'avait-il un quelconque intérêt à ce qu'il dure ? April est une nouvelle chef des résidents débordée et désordonnée mais j'ai bon espoir qu'elle fasse entendre sa voix un jour. Sarah Drew a-t-elle le charisme suffisant pour s'en sortir ? C'est moins sûr. Et puis Jackson trouve enfin suffisamment de confiance en lui pour prouver qu'il peut être un leader et un excellent chirurgien. J'aimerais bien qu'il se révèle presque aussi bon que Cristina, histoire de créer une rivalité entre eux. 

vlcsnap_2011_09_25_23h03m33s29 vlcsnap_2011_09_25_23h10m49s38


// Bilan // Grey's Anatomy nous avait quittés l'an passé sur un épisode faiblard, le moins bon Season Finale de l'histoire de la série -hormis celui de la saison 1 qui n'en était pas vraiment un- et elle nous revient en cette 8ème année avec un Season Premiere solide, pas le meilleur qu'elle ait offert, certes, mais qui n'a rien d'inintéressant ou de décevant. Les intrigues actuelles n'ont pour le moment pas de grandes perspectives d'avenir mais les personnages sont toujours aussi attachants et c'est une raison largement suffisante pour entamer cette nouvelle saison avec sérénité. On essaiera juste de ne pas trop penser aux audiences en chute libre qui pourraient précipiter la fin de la série plus tôt que prévu...

24 mai 2011

Grey's Anatomy [7x 22]

dnes_season4_ga_meredith_mi

Unaccompanied Minor (Season Finale) // 9 89o ooo tlsp.

64204865


vlcsnap_191342 vlcsnap_190880

    Après l'excellent et choquant final de la saison 6 de Grey's Anatomy, Shonda Rhimes et son équipe savaient pertinemment qu'il était impossible d'être à la hauteur et qu'il était hors de question de faire dans la surrenchère. Mais savaient-ils suffisamment à l'avance qu'ils n'auraient pas, comme les années précédentes, un double épisode pour conclure la saison ? C'est à se le demander car la même grosse intrigue médicale et les mêmes petites et grandes intrigues individuelles méritaient d'être traitées plus en profondeur et plus longuement. La toile de fond choisie est celle d'un accident d'avion très meurtrier, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler le drame du vol Rio-Paris de 2009. Les médecins du Seattle Grace ne peuvent pas partir sur le terrain comme lors du mémorable épisode du ferry, et, de toute façon il n'y a qu'un seul survivant. Ce qui est déjà problèmatique en soi car la tension est difficilement palpable. On ne fait rien pour créer un éventuel suspense, on reste simplement sur l'annonce aux parents et aux familles des victimes de la mort de leur(s) proche(s). Et encore, cela se passe hors-caméra. On aurait pu au moins nous montrer un de ces moments forcément riches en émotion. Du coup, on se retrouve avec des personnages que l'on ne connait pas, visiblement peinés mais pas franchement bouleversés. L'arrivée de la mère de la survivante est le seul moment fort mais il est trop vite expiédé. On n'assiste pas non plus aux retrouvailles. Bref, j'ai vraiment eu l'impression d'une idée à la base moyenne même pas exploitée. Ils auraient pu le traiter de manière toute aussi sobre mais de façon plus efficace.

  Il faut dire que du coté de nos personnages historiques (ou pas), il y avait des tas de choses à raconter. Là encore, l'émotion est rarement au rendez-vous, faute de prendre le temps de s'épancher. Le gros du morceau, on le doit à Meredith et Derek, qui coulaient des jours heureux depuis trop longtemps. La "faute" de l'héroïne créé évidemment des tensions dans son couple, qui, je pense, seront rapidement dissipées au début de la saison prochaine pour laisser place à l'apprentissage de la parentalité. Le Chief, du fait qu'Adele soit la cause de toute ce remue-ménage, prend relativement bien la nouvelle. Je suis plutôt content que Meredith semble pouvoir s'en sortir facilement, mais dramatiquement parlant, du coup, ça ne fait pas très Season Finale. Ca aurait très pu bien se dérouler en milieu de saison... Adele n'apparaît justement pas. Je suis déçu: je m'étais imaginé qu'elle serait au coeur de ce final, peut-être en danger de mort. Le cas Karev m'agace toujours au plus haut point, d'autant que les scénaristes trouvent encore le moyen de faire de lui un mini-héros parce qu'il dit des choses positives sur Meredith à la femme des services sociaux venue le questionner pour l'adoption. C'était léger heureusement et cela ne l'a pas empêché de quitter le domicile des Grey. J'aimerais vraiment que Meredith ne lui pardonne pas ce coup-là... Et dire qu'il a failli être chef des résidents ! La claque qu'il se prend dans la tête alors est méritée mais pas suffisante.

  Le suspense sur le choix du nouveau chef des résidents ne dure pas plus longtemps. De toute façon, avec les récents événements, c'était soit April soit Jackson. Etant donné que ce dernier s'est auto-disqualifié, l'heureuse -pas si heureuse- élue remporte le gros lot presque par dépit. Elle ne fera certainement pas une bonne chef mais ce sera intéressant de la voir évoluer dans cette nouvelle fonction. Jackson ? Il mérite vraiment qu'on s'intéresse enfin à lui la saison prochaine. De même, je n'ai pas le sentiment que le personnage de Bailey soit épuisé. Alors pourquoi l'utiliser si peu ces derniers temps ? Sa romance avec Eli me donne le sourire, tout en simplicité. Mais j'en attends plus. Callie et Arizona sont quasiment écartées de l'épisode, après avoir occupé une bonne partie de la saison. C'est de bonne guerre. Mark, lui, met un terme semble-t-il définitif à sa relation avec Little Grey. J'en suis très content mais je sens que la promesse ne va pas tenir longtemps...

   Il ne me reste plus qu'à parler des deux vraies bonnes intrigues de cet épisode. Cristina, à nouveau enceinte, souhaite avorter, au contraire de Owen qui veut cet enfant, quitte à s'en occuper plus que sa compagne. Si son point de vue sur la question est parfaitement compréhensible, il est difficile de ne pas se ranger du coté de Cristina. Que ferait-elle d'un enfant non voulu ? Oui, peut-être que ça se passerait finalement bien. Peut-être... Mais quand on met un enfant au monde, a priori, il faut plus qu'un "peut-être". Au-delà de ça, parce que le sujet est très tabou aux Etats-Unis et qu'il est temps qu'une série médicale ose (outre Private Practice à une heure plus tardive), j'espère que Cristina ira jusqu'au bout de son choix. En espérant qu'ABC ne mette pas de pression pour que ça n'arrive pas. En tous cas, on est à peu près sûr que la fausse-couche ne sera pas utilisée cette fois-ci comme moyen facile de sortie. Non et puis entre celui de Meredith et celui de Callie, on a assez d'enfant dans Grey's Anatomy maintenant. L'autre belle intrigue de l'épisode mais qui se termine, elle, sur un happy end attendu, est celle de Teddy qui choisit de quitter Andrew -à qui l'on aura définitivement pas porté l'attention qu'il méritait- pour tomber dans les bras de son "mari". Pas de Denny Duquette-bis donc. Pour le moment du moins.

vlcsnap_192170 vlcsnap_192986


// Bilan // Si cet épisode de Grey's Anatomy n'avait pas été le Season Finale, qui passe en plus après une flopée de réussites les années précédentes, je l'aurais trouvé bon. Mais, là, vraiment, c'est extrêmement décevant de terminer une jolie saison aussi mollement. Cela ne m'empêchera pas continuer à défendre la série et d'attendre son retour avec impatience : elle vieillit bien, Meredith (au contraire de son interprète).