Parenthood [Saison 4]
Saison 4, 15 épisodes // 5 310 000 tlsp.
"'Parenthood' makes me happy and makes me sad at the same time. Everytime. #TeamBraverman". Voilà une phrase que j'avais tweetée en toute innocence en novembre dernier, sous le coup de l'émotion d'un épisode à nouveau magistral, et qui a été retweetée par le compte officiel de la série, en y ajoutant : "We call it the Braverman effect!". Et c'est exactement ça. Mon ressenti après cette très belle saison, aussi bonne que la précédente qui était déjà la meilleure à ce jour, pourrait se résumer à cela. Je dois dire que c'est un déchirement de n'avoir encore pu passer à leurs côtés que 15 semaines. Mais il me parait raisonnable de s'en satisfaire et s'en contenter. Jusqu'ici, la série est passée entre les gouttes de l'annulation grâce à la faiblesse globale de NBC, mais ça ne pourra pas durer éternellement. Cela dit, je crois en une saison 5. Le président de la chaîne l'a avoué récemment à demi-mots. Et ce ne sont pas les programmes de mi-saison qui peuvent prétendre prendre sa place (Deception, Do No Harm...). Et puis des saisons plus courtes, ça a l'avantage de forcer les scénaristes à ne pas perdre de temps, à ne pas tirer en longueur certaines intrigues. Mais ça a le désavantage de les forcer à faire l'impasse sur certains personnages. Je pense surtout à Camille, que l'on avait jamais aussi peu vu depuis la saison 1 ! Bonnie Bedelia en est vraiment réduite à faire de la figuration. Zeek a pris un tout petit peu plus de place grâce à l'introduction de son protégé, Ryan, mais c'est tout. Les intéractions entre les frères et les soeurs, qui n'ont jamais été énormes, en ont aussi fait les frais. J'ai très peu de souvenirs de scènes entre eux, à part dans l'épisode de Noël et une soirée entre filles. De par leur travail, Adam et Crosby sont souvent ensemble. Mais les autres ? J'essaye de me convaincre que c'est justement assez réaliste de ne pas les voir toujours fourrés ensemble. J'avoue que cela vient aussi de mon deuil de Brothers & Sisters qui n'a jamais été terminé. Mais j'aime vraiment bien quand Sarah vient demander conseil à Adam. Ou que Julia sort de sa belle maison pour parler à Crosby. C'est trop rare à mon goût. Mais fini les jérémiades. Passons aux nombreux compliments !
On aurait pu imaginer que le départ d'Haddie pour l'université -premier grand moment d'émotion de la saison- permettrait d'offrir plus de place à Amber, puisque les auteurs ont toujours eu tendance à alterner leur présence, mais il a pourtant fallu attendre un bon moment avant que la jeune femme ne se distingue. Et ça valait le coup de patienter ! Sa romance avec Ryan m'a beaucoup plu. Elle a été présentée dès le départ comme une évidence. Et j'aime les évidences. Traiter du traumatisme de la guerre et de la reconstruction nécessaire au retour à travers le prisme de leur histoire était une jolie idée. Matt Lauria n'est pas le plus grand acteur de sa génération, mais elle a su faire passer correctement le trouble de son personnage. J'ai également apprécié ses scènes avec Joel et sa persévérance, encouragée par Zeek et Amber. Il a rapidement su trouver sa place dans l'ensemble, la rupture a donc été déchirante. La mise en scène de ce passage était d'ailleurs parfaite. Les dialogues, les prestations... tout sonnait parfaitement juste ! Lorsqu'Amber a évoqué le passé amoureux de sa mère pour montrer à quel point il était important pour elle de ne pas commettre certaines erreurs, Parenthood était alors en pleine possession de ses moyens, prouvant sa profondeur et son intelligence. Et des erreurs, Sarah en a encore commis des tas dans cette saison 4 ! Le moment de parler de Hank est arrivé. Je sais que beaucoup ont détesté ce personnage. Je ne fais pas partie de ceux-là. En tout cas plus maintenant. Il a ruiné tout ce que Sarah et l'adorable Mark avaient construit et pour cela, il ne mérite que du mépris, mais il a aussi ajouté la dose de drama nécessaire afin de rendre le couple encore plus fort. Je pensais que Ray Romano ne devait rester à l'origine que quelques épisodes, mais ils ont bien fait de le garder car Hank est vraiment un personnage qui s'apprivoise avec le temps et qui n'a dévoilé son potentiel qu'en bout de course. Je n'ai jamais ô grand jamais voulu qu'il remporte le coeur de l'héroïne, mais au fur et à mesure du temps, j'ai compris ce qu'elle pouvait lui trouver. Cette incartade m'a donc semblé crédible. Et puis ça fait du bien de pouvoir dire que là, Sarah, est allée trop loin et ne pas être capable de lui trouver d'excuse. Dans la "vraie vie", ce sont des choses qui arrivent et qui ne s'expliquent pas. J'ai adoré la résolution de l'intrigue dans le dernier épisode : Sarah n'a plus vraiment de choix à faire car il fuit. Littéralement. C'est tout à fait dans l'esprit du monsieur. Il avait trop peur de perdre. Alors maintenant, quel nouveau défi attend Sarah et Mark ? Le bébé... enfin ? Ces deux-là forment l'un des plus beaux couples de la télévision actuellement. Ils ne cessent de m'émouvoir.
Plus les saisons passent et plus Drew sort de l'ombre de sa mère et de sa soeur. Je l'aime vraiment bien ce petit. Sa fragilité transpire de chacune de ses répliques. Son histoire avec Amy n'a pas été un focus de la saison, vu que leur séparation est arrivée très tôt, mais ils nous ont offert quand même l'une des meilleures intrigues, de loin la plus osée en plus. On le sait, l'avortement est un sujet tabou aux Etats-Unis, tès controversé, et lorsque la télévision ose en montrer un, il y a polémique. Peut-être parce que les mentalités évoluent quand même un peu, peut-être aussi parce que Parenthood est très discrète, mais il n'y en a pas vraiment eu suite à la diffusion de cet épisode, hormis quelques articles sur internet. Et tant mieux ! Cela aurait été triste de détourner une si belle réussite. C'était si bien fichu que j'ai pleuré pendant tout l'épisode, et j'avais même sangloté devant la bande-annonce une semaine plus tôt ! Les larmes de Drew dans les bras de sa soeur puis de sa mère, je ne les oublierais pas. A noter que c'est la deuxième fois que Jason Katims parvient à imposer une telle histoire. Il l'avait déjà fait dans Friday Night Lights, sans qu'on ne lui tombe dessus là encore et sans que la chaîne y oppose son véto ! Bien joué. En même temps, dans une série comme celle-ci qui met en avant les valeurs du mariage et de la famille, un avortement est un accident bien malheureux, pas la traduction d'un état d'esprit, ni le résultat d'une débauche. C'est pour Amy le fruit d'une simple négligence, comme pour la plupart des jeunes filles qui sont confrontées à cette expérience douloureuse. Pour une fois, elles ont pu s'identifier à un personnage. Vous l'aurez compris, cet épisode m'a marqué. Mais le grand arc de cette saison, on le doit à Kristina et son cancer. Beaucoup de séries ont traité du sujet. C'est même devenu un classique, quelque part. Brothers & Sisters l'avait fait avec brio il n'y a pas si longtemps que ça. Les différentes étapes de sa maladie n'ont donc plus de secrets pour nous, des séances de chimiothérapie à la scène du rasage de crâne. L'annonce faite à toute la famille, en présence de Haddie, est finalement le passage qui m'a le plus marqué. Je l'ai vu deux fois d'ailleurs, et j'ai pleuré deux fois. Couper le son en ne se concentrant que sur les visages heureux puis décomposés des Braverman était une brillante idée. Le pan de l'intrigue au cours duquel Adam fait preuve de goujaterie en offrant une perruque à sa femme était intéressant aussi. J'ai juste trouvé too much le message vidéo de Kristina à l'attention de sa famille, "au cas où". Ce qui ne m'a pas empêché de chouiner bien entendu. Monica Potter a été exceptionnelle tout du long et j'espère, sans trop me faire d'illusion, qu'elle sera au moins nommée aux Emmy Awards pour ça. Il serait temps que son talent soit reconnu et que Parenthood ne soit plus totalement snobée... Peut-être que ça viendra sur le tard, comme Friday Night Lights.
Max m'a bien éclaté avec son histoire de distributeur automatique. C'était un fil rouge amusant. J'ai absolument adoré l'épisode où il commence à se poser des questions sur la sexualité. Avant que les auteurs ne l'abordent, j'avoue ne pas avoir pensé qu'il allait forcément rencontrer des difficultés dans ce domaine. J'espère que la série durera suffisamment longtemps pour que l'on puisse assister à ses premiers émois. Cela promet d'être déchirant, et pas seulement pour lui, pour ses parents aussi... A côté de toutes ces storylines très fortes, on aurait pu s'attendre à ce que Julia et Joel, à nouveau, héritent des restes mais cela n'a pas été le cas. Ils ont été bien mis en avant à travers l'adoption complexe de Victor. On a l'habitude de voir dans les séries des greffes qui se font relativement facilement. Elles ne prennent en tout cas jamais vraiment le temps de développer le sujet. Parenthood s'est payée ce luxe. Cela a montré ses limites parfois, avec un sentiment de redite inévitable sur certains épisodes, mais ça valait la peine au bout du compte de s'ennuyer de temps en temps. Ce petit Victor était terriblement attachant, et la détresse de Julia m'a plus d'une fois bouleversé. A la limite, ce que je regrette, c'est que l'impact sur Sydney de cette arrivée dans la famille n'a pas été centrale. J'aurais aimé plus de scènes où Julia et Joel lui expliquent la situation. Hormis quelques vexations passagères, elle s'en sort plutôt bien la petite. Mais bon, après tout, tout n'a pas toujours besoin d'être super compliqué non plus. La déception de la saison, et encore, revient donc à Crosby, Jasmine et Jabbar. Disons qu'il ne leur est rien arrivé de passionnant et que, sur la fin de la saison, la guéguerre avec la belle-mère n'était vraiment pas très inspirée. Elle avait même tendance à rendre chacun d'entre eux agaçants : lui parce qu'il ne supportait rien; elle parce qu'elle était incapable de tenir tête à sa mère; et cette dernière parce qu'elle a abusé de leur hospitalité, agissant un peu comme une diva. Bof bof.
// Bilan // Parenthood, ou le plaisir des choses simples. Le bonheur sans cesse renouvelé de se pencher sur les maux des Braverman. Avoir envie de leur dire que tout va bien se passer. Sentir qu'on fait un peu partie de la famille maintenant. Ne plus vouloir jamais les quitter.
Parenthood [2x 10]
Happy Thanksgiving // 4 47o ooo tlsp.
Chez les Braverman, Thanksgiving n’est pas vraiment synonyme de règlements de compte et de coups de sang. Oh, il y a bien Adam et son futur ex-beauf-patron qui se cherchent pendant tout le repas puis pendant la partie de baseball traditionnelle mais rien de bien méchant. Ils n’en viendront pas aux mains. En revanche, Sarah servira de dommage collatéral puisqu’elle se fait plus ou moins larguer de manière brutale et peu crédible. Son couple avec Gordon ne m’a jamais tellement convaincu donc leur séparation ne m’a pas peiné. Sarah s’en remettra ! Elle ne trouvera de toute façon jamais mieux que Jason Ritter ! C’est dans ces moments-là que je regrette l’existence de The Event, même si j’aime bien.
A part ce pseudo-événement, la tablée est bien trop sage. Oui, je sais. C’est réaliste ! Mais je m’en fous que ce soit réaliste à partir du moment où c’est plat et chiant. On a envie que ça bouge, on a envie qu’il se passe quelque chose, on a envie de rire… Si c’est pour me retrouver dans un repas de famille encore plus chiant que les miens (en vérité, ils ne le sont même pas), alors à quoi bon regarder cette série ? Que les événements dépeints soient authentiques, c’est très bien. Mais que les personnages réagissent de manière aussi détachée, ce n’est juste pas possible. A la limite, j’ai beaucoup aimé la réaction de Kristina quand elle surprend Haddie en train d’embrasser Alex. Elle ne sort pas de sa voiture en hurlant comme une cinglée. Elle ne dit rien, elle observe et pose des questions calmement. Les scènes entre Zeek et Drew étaient pas mal aussi dans leurs genres, touchantes et amusantes. J’ai moins été séduit par les tourments de Julia, puisque ce sont toujours les mêmes depuis 20 épisodes. Puis la scène avec Camille était trop niaise. Le couplet habituel sur ce qu’est une bonne mère… Pas grand-chose à dire sur Crosby dont l’intrigue tenait sur un mouchoir de poche.
// Bilan // Parenthood me rappelle à quel point la vraie vie peut-être ennuyeuse parfois. Je veux du rêve…
Parenthood [2x 06 & 2x 07]
Orange Alert // Seven Names
4 87o ooo tlsp. // 4 94o ooo tlsp.
C'est quand même triste de voir tous ces bons acteurs cantonner à des rôles qui manquent tant d'envergure. Lauren Graham est géniale, les scénaristes la bichonnent, mais au bout du compte, que fait-elle depuis le début de la saison ? Elle se cherche un mec. Elle en trouve deux potentiels qui lui tournent autour mais rien, ou presque, ne se passe. Elle trahit la confiance de sa fille, qui lui pardonne à nouveau, et elle prend son rôle de soeur très à coeur en offrant à son frère toute sa sympathie et une épaule pour pleurer s'il le souhaite. Et beaucoup de cafés aussi. Car en toute bonne stagiaire qui respecte, elle ne fait apparemment que ça. Quand est-ce qu'on va prendre notre pied à la voir jouer au juste ? A quel moment elle va nous balancer tout un tas d'émotion à la tronche ? J'attends, et ça ne viens pas. Et je m'ennuie. Malheureusement, les autres intrigues ne rattrappent pas l'affaire, bien au contraire ! Parlons de Crosby. Que fait-il ? Il demande Jasmine en mariage et envisage même de quitter sa péniche pour une maison tout ce qu'il y a de plus conventionnel. On est en train de perdre le seul personnage qui sortait un peu de l'ordinaire. Il était paumé avant mais il était vachement plus attachant. Il entre dans le rang et tout ça ne sent pas très bon. On invente une contrariété sans intérêt pour faire passer le temps, à savoir l'absence de réaction de Jabbar suite à l'annonce du mariage. Le pauvre petit est le seul, même s'il l'ignore, à comprendre qu'un mariage, au fond, ce n'est pas grand chose... Bon j'avoue que je suis complètement aigri ce soir. Mais cette manie du mariage dans toutes les séries commencent à me pomper l'air ! Pas étonnant que Parenthood y succombe cela dit, elle fait comme les autres mais pas spécialement en mieux.
Je dois reconnaître une chose à l'épisode spécial Halloween : il a su se servir de cette fête traditionnelle américaine pour créer une certaine tension -du coté de chez Max et ses parents notamment- et offrir un beau défilé de costumes ! C'est vrai qu'en général, Halloween est traité de manière assez superficielle dans les dramas, au contraire des comédies. C'est une vague toile de fond. Là, c'était un peu plus que ça. Il y a eu un véritable effort au niveau des décors aussi. On sentait l'importance de cette fête. C'est rare. Le deuxième épisode n'avait pas cette chance. Il était tout ce qu'il y a de plus commun dans Parenthood, avec peut-être moins de cris que d'habitude. Les réalisateurs ont trouvé la bonne astuce : mettre de la musique pour couvrir le fond sonore. J'ai toujours du mal à accepter le vide intersidéral des intrigues de Julia et Joel. Je sais bien que c'est important dans une série comme celle-là d'avoir un couple authentique avec de vrais petits tracas mais qu'est-ce qu'on s'ennuie à les suivre. Heureusement que la petite Sydney est trognon ! Quant à Haddie, qui revient sur le devant de la scène, on lui a trouvé un nouvel amoureux ! Le lancement de cette intrigue est très classique et prévisible mais ça pourrait donner de bonnes choses par la suite...
// Bilan // Parenthood ne m'inspire pas grand chose, c'est dingue. Jamais je ne dirai qu'elle est mauvaise, mais elle est incapable de se servir de son potentiel pour nous faire vibrer. C'est tout tranquille, c'est tout simple... ça ne fait pas rêver une seule seconde. Désolé mais moi j'ai besoin de ça (un peu).
Parenthood [2x 03]
I'm Cooler Than You Think // 4 83o ooo tlsp.
J'avoue que j'ai dû mal à être convaincu par cette saison 2 pour le moment. En fait, il y a un truc que je ne supporte plus : les personnages qui parlent tous en même temps, les engueulades à répétition franchement irritantes... C'est lourd quoi. J'en ai limite mal à la tête. Si l'on décortique intrigue par intrigue, on se rend compte que tout est toujours conflictuel et pas forcément pour des choses importantes. Si tout se passait bien dans cette famille, il n'y aurait pas de série. On est bien d'accord. Mais trop c'est trop ! Ce sue je regrette particulièrement dans cet épisode, c'est que les scénaristes n'aient jamais cherché à adopter le point de vue des enfants. On ne comprend pas très bien pourquoi Haddie est aussi remontée contre sa mère. On le devine mais elle ne le dit qu'à la toute fin. On ne lui a pas donné la parole plus tôt c'est dommage. La scène était quand même belle. De la même façon, j'adore Amber mais y'a un moment donné il va falloir qu'elle se rende compte que sa mère n'est pas si dingue que ça. C'est d'ailleurs ce qui arrive au final mais ce sera certainement déjà oublié la semaine prochaine. Enfin voilà, je trouve que ces deux intrigues ont été survolées et c'est vraiment dommage. Celle d'Adam avec Max était plus profonde et elle est de toute façon traitée depuis le tout premier épisode de la série. Les inquiétudes d'Adam sont compréhensibles et Peter Krause a su retranscrir cela avec justesse. Je regrette que l'on ne donne pas plus la parole à Gaby par contre. Minka Kelly mérite d'être utilisée un peu mieux que ça à mon sens.
J'ai bien aimé l'intrigue Joel/Julia au sujet de l'arrivée d'un deuxième enfant dans la famille. Ca se termine de façon mielleuse mais parfois, c'est acceptable. Et comme Parenthood reste une série assez fine quant au traitement de ses personnages, je n'y vois pas d'inconvénient. Tout ne doit pas toujours se terminer dans les larmes et l'aigreur. Mais je reste quand même peu optimiste pour la suite des événements. On va traîner l'intrigue bébé toute la saison. Je suppose que Julia va avoir du mal à tomber enceinte, que ça va créer des tensions dans le couple et bla bla bla. Peut-être même que l'un d'entre eux sera devenu stérile entre temps ! L'intrigue de Crosby et sa belle-mère était intéressante aussi. Les justifications de cette dernière ne m'ont pas suffit personnellement et j'ai trouvé qu'elle passait un peu trop vite de la mamie inquiète à la mamie détendue du string mais ça vaut mieux. C'est pas la peine de nous tenir la jambe avec ça 107 ans ! Assez content à part ça que Sarah ait trouvé un deuxième love interest. Ca peut donner quelque chose d'intéressant si Gordon fait toujours partie du tableau...
// Bilan // J'ai du mal à comprendre pourquoi les Braverman ne me séduisent plus autant. Je crois que cette famille est trop authentique au final. Elle ne donne pas envie d'en faire partie, contrairement au clan Walker. Puis à force de raconter des toutes petites histoires, on s'ennuie un peu.
Parenthood [2x 02]
No Good Deed // 5 85o ooo tlsp.
Cet épisode de Parenthood a eu beaucoup de mal à m'accrocher. Je crois que j'en ai un peu marre des historiettes en fait. L'exemple le plus frappant étant celui de Julia, très à part du reste du groupe, qui doit encore se taper une intrigue autour de sa fille et de la mafia des housewives du quartier. C'est vraiment léger, redondant par rapport à la saison 1 et ça remet en plus Joel dans une position très secondaire alors que le Season Premiere laissait entendre qu'il allait prendre plus de place. Il faut absolument que les scénaristes se concentrent sur lui et Julia avec quelque chose de plus consistant. Alors certes, Erika Chistensen n'est pas Lauren Graham, on l'a bien compris, mais elle n'est pas moins talentueuse. L'autre intrigue qui ne m'a pas convaincu, c'est celle de Crosby et Jasmine (et Jabbar). Pourtant, les retrouvailles en début d'épisode étaient émouvantes. Mais la suite m'a gonflé. Jasmine devient une grosse conne égoïste. On pourrait la comprendre, elle a droit aussi d'avoir une carrière, mais on ne cherche pas à souligner cela. On se concentre juste sur sa "trahison" et c'est pas très intéressant. Je sens qu'en plus, Crosby va perdre petit à petit ce qui faisait son originalité. Il pense déjà à prendre un appartement. Son bâteau est très bien ! Le Jabbar n'a pas l'air malheureux quand il y est deux jours par semaine. Pourquoi pas toute la semaine ? Non vraiment, c'était créer une engueulade basée sur du flan.
Le premier jour de boulot pour Sarah dans l'entreprise d'Adam était en tous points prévisible. On se doutait qu'ils allaient s'engueuler et c'est même arrivé encore plus vite que prévu ! Quant au rapprochement entre Sarah et le big boss, il était sympathique même si on l'avait vu venir de loin. Je sais que je suis presque trop indulgent du fait que je m'attendais à détester le personnage de William Baldwin et que ce n'est pas du tout le cas. Je ne vais pas dire que je l'adore non plus mais ça passe bien. Il est marrant, pas aussi prise de tête que je l'avais imaginé. Cela dit, voir Sarah avec lui sur le long terme, ça ne me tente pas. Bon et puis entremêlé à cela, il y avait cette pauvre Kristina qui devait gérer la famille collante au bord du divorce. Ils m'avaient fait marrer en saison 1 mais là c'était over the top et pas vraiment drôle. Puis alors ces scènes avec un boucan pas possible et des cris dans tous les sens, je ne peux plus les supporter.
// Bilan // Des cris, beaucoup trop de cris dans tous les sens, dans cet épisode passable de Parenthood. Peut largement mieux faire, d'autant que la moitié des personnages ne sont pas utilisés.
Parenthood [2x 01]
I Hear You, I See You (Season Premiere) // 7 6oo ooo tlsp.
Même si pendant l'été, les Walker m'ont beaucoup plus manqué que les Braverman, je suis content de retrouver ces derniers. Ils nous avaient quitté sur un joli petit épisode sans cliffhanger, ou presque. Ils nous reviennent avec la même simplicité. Ce n'est pas forcément ce que je préfère -les gros cliffhangers c'est quand même le pied- mais ça a son charme. La saison 2 démarre donc tranquillement, sans bouleversements majeurs et c'est sans doute mieux comme ça. Le nouveau leitmotiv de Zeek, c'est "I Hear You, I See You". Le fruit d'une thérapie de couple qui semble fonctionner, du moins en apparence. Je doute que ce soit si simple que ça. En attendant, Zeek est beaucoup plus supportable et il réussit même à être drôle avec cette histoire de fuite qui ne restera pas dans les annales mais qui a le mérite de mettre enfin en avant Joel, le grand discret de la saison 1. Il commence à en avoir marre de jouer l'homme parfait qui reste sagement à la maison pendant que sa femme travaille. Il fallait bien que ça arrive tôt ou tard. Un deuxième bébé ? Si le gosse est aussi amusant que sa soeur, je veux ! Enfin d'ici à ce qu'il puisse parler, la série sera finie depuis bien longtemps... Les dialoguistes ont réussi à rendre originales la scène classique de l'enfant qui demande à ses parents comment on fait les bébés. L'option choisie par Julia est la franchise. Elle va vite se rendre compte de son erreur ! Très marrant.
La star du show, c'est Lauren Graham et les producteurs ne s'en cachent plus. C'est elle qui ouvre et cloture l'épisode. Et c'est elle qui m'a le plus touché. Si le jeu de l'actrice y est pour beaucoup, il faut reconnaître que le personnage de Sarah ne peut qu'inspirer la sympathie. Le passage où elle demande à Joel de lui fabriquer un bureau était drôlement émouvant. Ce n'était pourtant pas grand chose. La voilà propulsée stagiaire dans l'entreprise de son frère, vous savez, l'autre star du show, un dénommé Peter Krause. Pourquoi pas ? A ma grande surprise, j'ai plutôt apprécié la prestation de William Baldwin, le petit nouveau de la bande qui va certainement séduire Sarah on ne sait comment. Et ce n'était pas gagné. Je ne suis pas fan de l'acteur. Quoiqu'il arrive, il passe après Jason Ritter, et je vois mal comment ce Gordon Flint pourrait être plus intéressant et attachant. Il me laisse une impression bizarre quand même, il cadre mal au style de la série. C'est un personnage de soap on dirait. Pas de série familiale "réaliste".
Dax Shepard s'est coupé les cheveux ! Hourra ! Il est quand même plus agréable à regarder comme ça, même si les cheveux courts ce serait bien mieux. Cela dit, après y avoir réfléchi tout l'été, j'ai compris pourquoi il ne les coupait pas court : parce qu'on le confondrait (encore plus) avec Zach Braff dont il est le sosie. Le départ de Jasmine et Jabbar en fin de saison dernière ne m'inspirait pas tellement et je sens au loin l'intrigue boulet pointer le bout de son nez. A moins qu'ils ne reviennent vivre en Californie rapidement. Le Skype-Sex c'était marrant. Le reste, c'était ni émouvant ni drôle. D'un coté, Crosby faisait de la peine et de l'autre, Jasmine était anormalement agaçante. Elle avait un comportement étrange, qui ne lui ressemble pas tellement de ce que l'on sait d'elle. Toujours est-il que les scénaristes ne la jouent pas fine en lançant une intrigue amoureuse entre Crosby et Gaby, la divine "infirmière" de Max. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser et quelle team choisir... Dernière intrigue sympatoche : les incompréhensions et les disputes entre Kristina et Haddie. Classique de chez classique mais efficace, avec ce qu'il faut de tendresse sur la fin. Un dernier mot pour dire qu'Apple a visiblement financé cet épisode. C'était presque génant ce placement de produit une scène sur deux ! Ca ne correspond pas tellement à l'esprit de la série en fait.
// Bilan // Parenthood revient avec un Season Premiere dense mais simple, qui résume parfaitement ce qu'est la série et qui plante suffisamment bien la situation pour ne pas perdre d'éventuels nouveaux téléspectateurs. Je ne peux pas dire que j'en sors avec un enthousiaste fou mais je suis content.
Parenthood [Pilot]
Pilot // 8 1oo ooo tlsp.
What About ?
Le quotidien des Braverman, une famille du Middle West. Sarah, Adam, Crosby et Julia, quatre frères et soeurs, partagent les joies, les peines et les épreuves que leur réserve la vie.
Who's Who ?
Au casting de ce nouveau drama familial, point de Sally Field, de Calista Flockhart, de Rachel Griffiths ou de Rob Lowe. Mais Peter Krause, l'inoubliable Nate de Six Feet Under, qui enchaîne les séries à tort ou à raison. Après The Lost Room et Dirty Sexy Money, le voilà frère et père dans Parenthood. Je l'aime beaucoup et j'ai envie de dire : heureusement qu'il est là ! Sa femme, c'est Monica Potter (Boston Legal). Elle est froide, transparente mais elle a pleuré et cette scène-là était belle. Et puis il y a Lauren Graham, la divine. Celle que l'on rêverait d'avoir pour mère nous aussi. Elle était parfaite dans Gilmore Girls, elle est parfaite dans Parenthood. Récemment divorcée, elle est de retour chez ses parents avec son fils et sa fille, incarnée par Mae Whitman (Arrested Development). L'autre soeur de la famille, c'est Erika Christensen (Six Degrees), une brillante avocate mariée à Sam Jaeger (Eli Stone). Et le dernier frère est interprété par Dax Shephard, surtout connue pour être le fiancé de Kristen Bell. Je ne sais pas ce qu'elle lui trouve et je ne comprends pas pourquoi elle ne l'a pas envoyé chez le coiffeur. Quant aux parents et grands-parents, selon le point de vue duquel on se place, ils sont joués par Craig T. Nelson (Earl, The District) et Bonnie Bedelia (Sordid Lives, The Division), la seule véritable erreur de casting à mon sens.
So What ?
Parenthood, c'est un peu la dernière chance de NBC cette saison. C'est la dernière série qu'elle lance et c'est paradoxalement celle qui était la plus attendue sur la chaîne cette année. La faute à qui ? Au vilain cancer de Maura Tierney qui a obligé les producteurs à reculer le tournage jusqu'à finalement l'écarter de la série à contre-coeur. Pas de mauvais esprit mais quand même : on a gagné au change ! Si Lauren Graham n'avait pas fait partie de ce pilote, il aurait été encore moins réussi, c'est sûr et certain. Elle apporte beaucoup, notamment une légère touche de fantaisie et d'humour. Et j'en viens au gros point faible de ce pilote pour moi : il manque cruellement de légéreté. On nous avait promis une dramédie, à l'image du film de Ron Howard dont la série est adaptée, on se retrouve surtout avec un drama hyper classique mais qui a la chance d'être quasiment seul dans ce créneau aujourd'hui à l'exception plus que notable de Brothers & Sisters évidemment. Je vais essayer de ne pas m'amuser à comparer les deux séries, ce serait injuste de comparer un pilote à quatre saisons formidables. Je note en tous cas que le patriarche a réussi l'exploit d'être déjà lourdingue ! Lui, je ne l'aime pas du tout. Il y a du boulot pour le rendre intéressant et surtout attachant. A ce propos, c'est assez grave à mon sens que la matriarche soit à ce point effacée de cette présentation. J'imagine que l'erreur sera vite réparée mais elle est impardonnable. Il faut dire aussi qu'il y a beaucoup beaucoup de personnages, que l'on s'y perd forcément au début ne sachant pas très bien qui est qui. Il n'y a pas vraiment eu d'efforts de faits pour clarifier la situation d'ailleurs.
Autre problème de taille mais qui est acceptable dans un pilote, pas au bout d'une huitaine d'épisodes : il n'y a pas d'alchimie particulière entre les acteurs. J'ai par exemple trouvé la scène entre Peter Krause et Craig T. Nelson complètement ratée. On est totalement passé à cote de l'émotion recherchée et pourtant, Krause était très bon. De la même façon, le couple qu'il forme avec Monica Potter n'est pas particulièrement transcendant. Je crois que trouver des acteurs à sa hauteur n'est pas chose aisée et les producteurs ont échoué à ce niveau-là. Il ne reste plus qu'à compter sur la magie... Plus grave : je n'ai pas ressenti d'"esprit de famille". Ils vivent tous leurs vies dans leurs coins, ils se parlent et s'apprécient sans doute mais ça s'arrête là. Pas d'effusion lors du dîner par exemple. Ils ont essayé mais la sauce n'a pas prise. Pour le coup, je ne peux que comparer aux scènes de dîner entre les Brothers & Sisters. C'est autre chose, et dès le pilote (lequel n'était pourtant pas super réussi). On peut éventuellement déceler quelque chose de prometteur entre Peter Krause et Lauren Graham mais est-ce simplement le fait qu'ils soient les stars du show et les plus talentueux qui donne cette impression ?
Malgré tous ces défauts plus ou moins gênants, l'angle choisi pour traiter de la famille (les relations parents-enfants plutôt que les relations frères et soeurs), sans être original, est intéressant. La découverte de l'autisme (plus précisément du syndrome d'Asperger) de l'un des enfants est l'intrigue qui m'a le plus séduit et le plus touché. C'est un sujet à la mode mais si c'est traité avec réalisme, je ne dis pas non. Les relations difficiles entre une mère qui vient de divorcer et ses deux enfants éloignés de leur père n'est pas une situation très originale non plus mais on peut compter sur Lauren Graham pour nous faire vibrer et ça a déjà commencé. La scène avec son fils était très belle. Le certain réalisme dans lequel baigne la série est un bon point également. On n'est pas face à une famille riche de Pasadena avec avocats, médecins et politiciens. La ville de l'action n'est pas identifiée mais la maison familiale laisse entrevoir un train de vie modeste (tout est relatif) et la bande-son axée country-folk souligne la simplicité qui émane des Braverman.
En bref, Parenthood est dotée d'un potentiel évident qui ne demande qu'à éclore. Tout est fait avec coeur et simplicité, qu'il s'agisse du choix des acteurs, des dialogues, de l'atmosphère et des relations familiales. La série a cependant besoin de trouver son rythme, de présenter plus efficacement certains personnages laissés sur le bas-coté dans le pilote, de davantage oser la carte de l'humour et de la légéreté et enfin, les membres du casting ont besoin de trouver une complicité en coulisses qui se refléterait à l'écran. Quant tout cela sera réglé, Parenthood pourra sans doute nous émouvoir et qui sait nous marquer...
// Bonus // Un trailer de 4 minutes :
Eli Stone [2x 13]
Flight Path (Series Finale) // 2 7oo ooo tlsp.
Eli Stone a commencé sur "Faith" de George Michael et se termine sur un grand halo de lumière, accompagné d'un happy-end. Comme pour nous dire que tant qu'on a la foi, quelle qu'elle soit, tout va bien. Je suis un peu triste que si peu de gens aient eu l'occasion de se plonger dans l'univers un peu fou de cet avocat rêveur et utopiste, car Eli Stone fait partie de ces rares séries qui vous mettent du baume au coeur et qui bousculent vos émotions à travers quelques scènes, en quelques mots et quelques notes de musique. On reconnaît bien là l'ami Greg Berlanti, créateur de la série aux cotés de Marc Guggenheim. On lui doit déjà la simple et charmante Everwood, mais aussi Brothers & Sisters, Jack & Bobby et Dirty Sexy Money. Toutes ces séries possèdent un point commun malgré toutes leurs différences : elles traitent de la relation père/fils, et même plus largement de la relation père/enfant, avec beaucoup de justesse et de pudeur. Voilà une thématique universelle qui parle à tous. L'épisode final d'Eli Stone réconcilie le père et le fils Stone dans une scène magnifique, amenée de manière peu subtile certes, mais qui touche profondément si l'on s'est investi émotionnellement dans les doutes et les pérégrinations du héros au cours de ces 26 épisodes. Une bien belle conclusion qui permet de ne pas terminer la série sur un goût amer comme c'est trop souvent le cas pour les séries stoppées en pleine course.
Ce Series Finale n'est clairement pas à la hauteur de certains épisodes de la saison 1 mais il me réconcilie avec Eli Stone après quelques déceptions au cours des derniers épisodes. Sans doute par manque de moyen, en effets spéciaux et en droits d'auteur, il a fallu faire une croix sur les scènes chantées et dansées si sympathiques et sur les visions impressionnantes d'Eli. On a tout de même droit dans ce final à un crash d'avion un peu brouillon. Il a fallu aussi faire une croix sur les interventions hilarantes de Patti mais, pour le coup, je ne comprends pas pourquoi. Loretta Devine va me manquer et j'espère la retrouver très vite dans une autre série (puisque c'est foutu pour Legally Mad). En revanche, la série nous a toujours gâté en guest-stars et ce dernier épisode ne déroge pas à la règle avec la présence de Jaime Murray (Dexter, Les Arnaqueurs VIP) et la trop courte apparition de Gregory Smith (Everwood) sous forme de clin d'oeil. A noter qu'il se cherche toujours capillairement parlant et il n'arrive décidément pas à se trouver. C'est une catastrophe ! Le cas du jour, le dernier, est particulièrement émouvant et s'accorde parfaitement avec les intrigues d'Eli et des autres personnages. Taylor et Matt décident de se marier, Jordan voudrait reconquérir sa femme et Eli avoue, sans le vouloir, son amour pour Maggie à son père. Sans s'en rendre compte, il a également sauvé la vie de Grace, son âme-soeur, que l'on ne voit pas évidemment mais qui n'a jamais quitté notre esprit depuis son unique apparition dans l'épisode 2 de la saison 2. Y'a pas à dire, Eli va me manquer.
// Bilan // C'est sur un bien belle note que s'achève pour nous la drôle de vie d'Eli Stone et de ses amis. On aurait aimé que cela continue, tant la mythologie de la série paraissait riche, mais le sort en a décidé autrement. Pour tous ceux qui n'ont jamais eu l'envie ou l'occasion de se pencher sur la série, pensez-y ! Elle vaut le coup. Bye Bye Eli !
Eli Stone [2x 12]
Tailspin // 2 7oo ooo tlsp.
Eli Stone a retrouvé un peu de sa folie et de son originalité à travers cet épisode. Notamment via les frasques, certes discrétes, de Patti : "I Don't Do TP (Toilet Paper) !". Mais aussi, et surtout, grâce aux visions d'Eli. Celle du début d'épisode avait un goût de déjà-vu (ce n'est pas la première fois qu'un avion passe au dessus de sa tête en manquant de l'écraser) mais la suite était pleine de surprises, et je retiens surtout l'apparition de Grace à 16-17 ans. D'ailleurs, l'actrice a été plutôt bien choisie avec sa mimique finale, si caractéristique du jeu de Katie Holmes. Je suis persuadé que si la série avait duré, l'actrice serait revenue, pourquoi pas pour le dernier épisode, histoire de clôturer dignement la saison... ou la série ! Là, ils n'ont pas eu le temps. La vision d'Eli, liée à celle de son père, n'avait pas grand grand intérêt en soi mais c'était une belle idée. Les apparitions de Mr Stone sont toujours très fortes en émotion, celle-ci n'a pas dérogé à la règle.
Le cas de la semaine était intéressant, très lié à l'actualité encore une fois, puisque consacré aux fameux parachutes dorés dont on parle beaucoup en ces temps de crise. Et la série s'est permise de ressortir sa carte magique : l'utopie ! Bien-sûr que le procès mené par Eli et Jordan est totalement utopiste mais c'est justement tout l'intérêt de la chose. N'est-ce pas ce dont on a besoin par les temps qui courent ? A coté de ça, la rivalité entre Weathersby et Posner a été bien utilisée à l'occasion du remise de prix. L'occasion pour Tom Amandes de jouer le salaud imbu de lui-même à la perfection ! Dans mes souvenirs, Posner n'était pas aussi con. On se dirige vers une Maggie de retour au cabinet Weathersby, puisque les méthodes de Posner la dégoûte et à juste titre ! Sinon, pas mal de guests dans cet épisode, pas de grands noms mais des visages que les sériphiles connaissent bien : Kurt Fuller, Gina Torres, Todd Grinnell et toujours Kerr Smith bien-sûr.
// Bilan // On a connu mieux mais cet avant-dernier épisode d'Eli Stone est correct, avec pas mal de bonnes idées. Il manque malheureusement toujours quelque chose.
Eli Stone [2x 11]
Mortal Combat // 2 7oo ooo tlsp.
Vous voyez la tête que fait Eli sur l'image ci-dessus ? Eh bien j'ai fait la même après avoir regardé cet épisode ! "Whaaaat ?" J'ai l'impression que la série perd de toute sa richesse et de toute sa folie depuis quelques épisodes. Comme si les scénaristes, savant la série condamnée, avaient baissé les bras. C'est bien dommage. Il suffit de se pencher sur les personnages : que leur reste-t-il de leur esprit d'antan ? Matt commence à devenir quelqu'un de bien depuis qu'il sait qu'il va être père, Maggie est devenue une pro du barreau alors qu'il y a encore quelques temps elle ne savait même pas ce qu'était une jurisprudence, Eli, notre héros bien-aimé, n'entend plus de chansons dans sa tête et ses hallucinations sont de moins en moins folles et pertinentes... Et que dire de cette pauvre Patti qui n'apparaît plus que 15 secondes par épisode ? Ah et Keith a complêtement disparu ! Non, ça ne va plus du tout ! Il y a tout de même une évolution intéressante, concernant Maggie, c'est qu'elle devient vilaine ! Depuis qu'elle a couché avec Eli, elle est odieuse. Elle a vendu son âme au diable en décidant de travailler avec Posner (qu'on ne voit plus non plus d'ailleurs) et elle va même jusqu'à flirter avec l'ennemi, en la personne de Kerr Smith, qui dévoile ainsi enfin l'intérêt de son personnage qui errait depuis quelques temps dans les parages sans que l'on sache pourquoi.
La totalité de l'épisode est consacrée à un procès, un procès pas super amusant, ce qui rend l'ambiance encore plus lourde qu'elle ne l'était déjà, mais heureusement intéressant. Il permet d'engager une réflexion sur la place du journalisme aujourd'hui aux Etats-Unis (et ça vaut pour le reste du monde) et le respect de plus en plus bafoué du 1er amendement de la Constitution Américaine qui, rappelons-le, correspond à la liberté de la presse et à la liberté d'expression (à la liberté de religion aussi mais on est hors-sujet là). Bien évidement, on est dans une série sur un grand network, le sujet n'est pas plus approfondi que ça mais c'est déjà pas mal de l'aborder. L'issu du procès n'est pas particulièrement optimiste par ailleurs.
// Bilan // Où est passé le vrai Eli Stone, celui qui amuse et qui étonne ? Déjà mort ?