Cult [Pilot]
You're Next (Pilot) // 860 000 tlsp.
What About ?
Le journaliste d'investigation Jeff Sefton enquête sur la disparition de son frère, Nate. Obsédé par une série télévisée intitulée "Cult", ce dernier se sentait menacé depuis peu. Un pressentiment que ne prenait pas au sérieux Jeff, jusqu'à maintenant. Avec l'aide de Skye, une assistante de production du show de plus en plus suspicieuse quant aux intentions de Billy Grimm, le leader de "Cult", il met à jour les secrets et les zones d'ombre de cet univers entre fiction et réalité...
Who's Who ?
Créé par Rockne S. O'Bannon (Farscape). Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck, Gossip Girl). Réalisé par Jason Ensler (Hart Of Dixie). Avec Jessica Lucas (Melrose Place Nouvelle Génération), Matthew Davis (Vampire Diaries, Damages), Robert Knepper (Prison Break, Heroes), Alona Tal (Supernatural, Veronica Mars)...
What's More ?
A l'origine développé pour la WB en 2005, le script avait reçu la commande d'un pilote et le premier rôle avait été offert à Matt Bomer, qui est depuis devenu la star de White Collar mais qui n'avait à son actif à l'époque que ses rôles dans Tru Calling et dans le soap Guiding Light. Mais quelques semaines plus tard, les dirigeants de la WB annonçaient l'arrêt de la chaîne pour s'associer à UPN, sa concurrente principale, et former ainsi la CW. Cult ne correspondait alors plus à la ligne édoriale de ce nouveau network et a été abandonné. Warner Bros., le producteur, y croyant dur comme fer, ne l'a pas laissé tomber pour autant et l'a retravaillé pour la CW, qui n'en a toujours pas voulu, l'a ensuite proposé à ABC, qui l'a également refusé au final, jusqu'à ce qu'il réatterrisse chez la CW, qui a changé entre temps de président. Cult a trouvé grâce à ses yeux, ce qui a amené à la commande d'un pilote puis d'une série ! (Vous pouvez reprendre votre respiration !)
So What ?
Bon eh bien voilà. Cult est la preuve vivante -mais déjà un peu morte quand même- que les idées les plus originales ne sont pas toujours les meilleures ! Mais le plus improbable dans la série finalement, ce n’est pas tant le pitch de base, déstabilisant et alambiqué avec cette mise en abîme ultime du show dans le show, mais le fait que la CW veuille nous faire croire que sa version fictive possède une série qui ait une résonance incroyable dans le pays, vu par des dizaine de millions de téléspectateurs, capable de paniquer les foules sur internet et les réseaux sociaux comme feu-Lost, mais en pire, et que son service marketing soit aussi efficace pour la promouvoir ! Genre le gourou de la secte a droit à ses propres spots publicitaires dans les stations-service ! Certes, c'est bien là que les héroïnes vulgos de Gossip Girl et 90210 auraient eu leur place, ou alors en calendrier coquin dans la cabine des routiers de passage... On ne peut pas reprocher aux dirigeants de la chaîne de ne pas avoir d'humour et de second degré. Parce que là, il leur en fallait beaucoup pour oser se lancer dans cette étrange aventure !
De toute façon, à partir du moment où le casting de la série, a été assemblé, il paraissait évident que l'on allait avoir affaire à quelque chose de cheap, de mal joué et de so CW. Jessica Lucas, quoi. Pourquoi elle ? Remarque, je m'étais tellement préparé à la trouver horriblement mauvaise que sa prestation ne m'a pas paru si catastrophique que ça ! Alona Tal ? Mouais. Elle n'a pas de charisme. Elle est juste mignonette. Matthew Davis ? Il était correct dans Vampire Diaries, mais il a dû mal à tenir une série sur ses épaules. Là encore, c'est un problème de charisme, encore plus flagrant lorsqu'il se retrouve face à Robert Knepper. L'acteur a beau délivré toujours le même type de prestation puisqu'il accepte toujours le même type de rôles -et en même temps, il ne serait pas crédible en gentilhomme- il dégage quelque chose de puissant qui écrase tout sur son passage. Si Knepper est un James Purefoy moins subtil, Davis est très très loin d'être ne serait-ce qu'un "petit Kevin Bacon". Mais on ne va pas commencer à comparer Cult et The Following. C'est juste amusant de constater qu'elles sont nées la même année, et qu'elles ont commencé à quelques jours d'intervalle. Les similitudes dans le thème et même à travers certains rebondissements existent, mais l'exécution n'a absolument rien à voir. Leur plus gros point commun au fond, c'est que quoi qu'elles fassent, elles ont du mal à paraitre crédibles. Elles se donnent toutes les deux du mal pour ça. Mais il n'y en a qu'une qui s'en sort à ce petit jeu-là. Et ce n'est pas Cult.
Au bout du compte, c'est la fausse série Cult que l'on aurait aimé voir, puisqu'elle semble si fascinante, pas la vraie !
What Chance ?
Avec un coup d'envoi sous le million de téléspectateurs, même dans la case maudite de la CW (le mardi 21h), Cult ne devrait pas aller au-delà de la saison 1. En la plaçant là, c'est à se demander si la CW avait vraiment envie de lui laisser une chance. Y'avait-il un duo moins incompatible que Hart Of Dixie/Cult ? La chaîne aurait dû la tenter après Arrow ou même Vampire Diaries. Ce n'est pas comme si Supernatural était une jeunette qui avait encore besoin d'un coup de pouce... Même le vendredi avec Nikita elle aurait été mieux lotie !
How ?
Tueurs En Séries [Episode du 17 Décembre 2010]
Au programme : "Dexter" et sa soeur divorcent, Robert Knepper nous parle du retour de T-Bag, Kurt Sutter s'associe à Eminem,une rétrospective des noëls de "Doctor Who", un cours de pole-dance avec Christina Applegate, le porno inspire Neil Patrick Harris...
Prison Break [4x 21 & 4x 22]
Rate Of Exchange // Killing Your Number (Series Finale)
3 3oo ooo tlsp.
"I Don't Want To Run Anymore"... Et moi dont Michael. Combien de fois me suis-je dit que je ne voulais plus jamais regarder Prison Break ? Hein, combien de fois ? 42 fois qui correspondent aux 42 épisodes qui ont été faits depuis la fin de la saison 2. La série aurait dû s'achever à ce moment-là. Elle n'aurait jamais pu s'arrêter sur le dernier épisode de la saison 1. C'eut été trop frustrant de ne pas savoir ce qui allait arriver aux évadés une fois en dehors des murs de Fox River. La saison 1, quand on y repense, était vraiment excellente. Elle avait ses défauts, de vraisemblance notamment, mais on s'en foutait. C'était tellement prenant, tellement addictif ! L'atmosphère de la prison était si étouffante et si peu exploitée en télévision (à l'exception de l'inégalable Oz bien entendu). La saison 2 était déjà moins bonne mais il y avait de bonnes choses et elle était nécessaire. La saison 3 est à mes yeux la pire de toutes. La saison 4 a su relever légèrement le niveau mais on était encore loin, très loin du compte. Et les 5 ou 6 derniers épisodes, depuis l'arrivée de Cristina Scofield, étaient globalement bons. En tous cas, ils se laissaient suivre sans trop pester et sans s'ennuyer. Peut-être parce que l'on savait que la fin était proche...
Ce Series Finale tient en haleine tout du long. Les enjeux ont enfin de l'importance. Les vies de Sara et de Lincoln sont en balance mais à deux endroits opposés, avec deux ennemis différents qui veulent la même chose. Evidemment, Michael va trouver un moyen de ne pas avoir à choisir entre les deux et ce grâce à l'aide précieuse de Mahone. Un personnage excellent en saison 2 puis devenu très irritant par la suite, notamment à cause de ses multiples trahisons. Il était sur le point de trahir une dernière fois Scofield mais ils ont fini par trouver un arrangement. Les multiples rebondissements autour de Scylla étaient prenants et les pétages de plomb de Cristina très réussis. J'ai particulièrement aimé les passages avec T.Bag -une fois n'est pas coutume cette saison- et les vérités qu'a pu lui balancer Sara au visage. C'était simplement jouissif. T.Bag ne bande pas ! Vous le croyez ça ? Violé dans son enfance, il a fait un blocage par la suite et c'est ce qui explique sa violence et sa pathologie. J'ai trouvé ça bien d'avoir pensé à l'expliquer. Sara ne se fait pas violer par, ce qui est une déception quelque part mais je savais très bien que ça n'arriverait pas. La FOX n'aurait jamais laissé passé ça. L'arrivée en héros de Michael était un peu too much, surtout que ce pauvre Wentworth Miller devenu obèse -j'exagère bien évidemment- avait bien du mal à ne serait-ce que faire semblant d'escalader ces terrasses à mains nues. Une dernière pensée pour tous ces t-shirts à manches longues qu'il a du souiller de transpiration, afin de cacher son embonpoint et ce malgré la température torride. Par ailleurs, j'étais légèrement déçu qu'il ne tue pas lui-même sa mère, qui l'avait bien mérité. Il est resté bon jusqu'au bout. Sara s'en est chargée. Bon en même temps, il aurait encore eu des balles dans son flingue aussi...
Ce double épisode signe le retour de beaucoup d'anciens de la série. Il en manquait. Je pense à L.J. par exemple. C'était un peu étonnant de ne pas le voir se recueillir avec les autres sur la tombe de son oncle. Il manquait aussi Pope. J'étais vraiment persuadé qu'on le reverrait ! Gretchen manquait également à l'appel. Tout compte fait, elle est peut être vraiment morte. En revanche, il y a eu beaucoup de retours, le plus suprenant n'étant ni celui de Sucre ni de celui de C-Note mais bien celui de... Kellerman ! Je ne m'attendais vraiment pas à le revoir puisque j'imaginais que pour des raisons contractuelles avec ABC (rappelons qu'il est au casting régulier de Private Practice), il ne pourrait pas revenir. Apparemment, la chaîne a été clémente et tant mieux. C'est quand même lui qui dénoue toute l'intrigue au final et qui libère définitivement la bande à Scofield. Jolie "fin" pour le personnage. Sofia est même là ! J'avoue que je l'avais complétement zappée celle-là ! J'étais même surpris qu'elle intervienne dans les dernières négociations de Krantz. L'happy-end entre elle et Lincoln est complétement téléphonée mais passons. Le pire happy-end à mon sens est celui de Mahone. J'imagine que les scénaristes voulaient éviter la facilité de le remettre avec Pam donc ils ont opté pour le mettre avec son ex-partenaire. Il n'y a jamais eu de réelle ambiguïté entre eux donc ce n'est pas crédible un seul instant ! C-Note bénéficie de son deuxième happy-end de la série, le chanceux. Le faire revenir était légèrement inutile mais on était content de le revoir. Pas de MariCruz à l'horizon, je fus déçu. Elle nous a tellement emmerdé celle-là ! Self finit comme il me mérite : comme un légume. Michael Rapaport restera le plus mauvais acteur (et le plus mauvais personnage) de la série. Il a pourtant eu de la concurrence, notamment celle de Dominic Purcell ! Et puis il y a bien-sûr les dernières minutes de l'épisode qui nous révèlent la mort de Michael. C'est poignant et c'est exactement ce que j'attendais depuis le premier épisode de la série. Pour moi, Michael devait mourir in the end. On ne sait pas bien de quoi il est mort. De sa maladie ou d'autre chose ? La réponse sera certainement dans le téléfilm final The Final Break que la FOX ne compte pas diffuser mais qui sortira en DVD en Juin. Il me semble bien inutile d'ailleurs mais bon... Dernière remarque : sa tombe nous indique que seulement deux mois ont passé depuis l'arrivée de Michael à Fox River. Je savais que peu de temps était passé pendant ces 4 saisons mais deux mois, ils abusent !
// Bilan // Ce Series Finale de bonne facture n'effacera pas les deux saisons de trop de Prison Break mais je suis content qu'elle se termine comme ça, sur une bonne note. Le Happy End est légèrement nuancé, j'ai aimé ça aussi. Dommage simplement que l'on soit si loin des intrigues de la première saison. Le lien est infime, il ne reste que des clins d'oeil. Cette série aurait mérité que l'on se souvienne d'elle pour son incroyable efficacité, au lieu de ça, on se souviendra d'elle pour la déception qu'elle nous a tous procurée. Le plus triste, c'est que l'on est heureux et soulagé qu'elle soit terminée. Ca n'aurait jamais dû se passer comme ça. Jamais.
Prison Break [4x 2o]
Cowboys And Indians // 3 ooo ooo tlsp.
L'épisode précédent m'avait presque rendu optimiste concernant la fin de Prison Break. Celui-ci me rend plus pessimiste que jamais. Il était mauvais de bout en bout et je me suis ennuyé comme jamais. PB réussit l'exploit d'être ennuyeuse malgré son lot d'action habituel. Il arrive un moment où ça devient insupportable pour moi d'entendre des coups de feu à n'en plus finir. Tout le monde tire sur tout le monde, un personnage se retourne, il a un mec qui lui colle un gun sur la tempe, il se re-retourne et il en a deux autres qui arrivent, d'un autre camp bien-sûr, et ça n'en finit plus. Ca me saoule ! Cristina Scofield était un personnage intéressant et mystérieux quand il est arrivé il y a deux-trois épisodes mais le soufflet est déjà retombé. En fait, tout ce qui l'intéresse c'est le fric et encore le fric. Elle est mauvaise mais pas juste un peu : à 100% ! Elle n'a donc aucun relief, il n'y a déjà plus rien à creuser sur sa psychologie. C'est un point commun à pas mal de personnages de la série, j'aurais dû me douter qu'elle finirait comme les autres. Sa haine envers Lincoln me paraît totalement injustifiée. Elle l'a quand même élevé, même si ça n'a pas duré longtemps.
Les scénaristes se sont souvenus qu'ils avaient introduit un nouveau personnage cette saison : Don Self. Ca fait combien de temps déjà qu'il ne sert plus à rien ? Eh bien son histoire nous a été révélée. Qu'est-ce qui le motive à récupérer Scylla ? L'argent bien-sûr ! Heureusement, c'est un peu plus recherché que ça : il a besoin d'argent pour payer à sa femme des soins de meilleure qualité. Elle est gravement handicapée depuis qu'ils ont eu un accident de voiture et Self se sent responsable à juste titre puisque c'est lui qui conduisait et il était bourré ! Mouais, je ne suis vraiment pas convaincu. Certes, les soins peuvent coûter cher, surtout aux Etats-Unis, mais l'argent que représente Scylla est demesurée. Il y avait d'autres moyens de gagner de l'argent, quitte à verser dans l'illégalité, que de récupérer Scylla ! Seule le cliff' de fin est intéressant finalement : Michael va devoir choisir entre Sara, détenue par Krantz, et Lincoln, détenu par sa mère. Ca ne suffit pas pour me rendre impatient de voir la suite mais ça pose en tous cas des bases correctes pour le Series Finale.
// Bilan // D'un ennui...
Prison Break [4x 19]
S.O.B. // 3 2oo ooo tlsp.
Ce que j’ai le plus apprécié dans cet épisode assez réussi, c’est le fait de souligner à plusieurs reprises la stupidité de Lincoln. C’est la première fois que c’est dit clairement et de la bouche de sa mère en plus ! Sa mère ? Pas sûr. Christina pourrait ne pas être sa mère biologique. C’est en tous cas ce qu’elle raconte à Michael. Est-ce un mensonge pour le déstabiliser psychologiquement ou est-ce la vérité pour le déstabiliser psychologiquement aussi de toute façon ? J’aurai tendance à penser qu’il s’agit de la vérité. Ca ne réduit pas pour autant à néant tous les épisodes précédents. Qu’ils soient liés ou non par le sang, ils sont frères. Lincoln a élevé son frère lorsque leur mère est parti, il a toujours été là pour lui et tout ce qui compte. N’empêche que dans cet épisode, Michael a eu des réactions dignes de son frère, il a perdu son sang-froid plus d’une fois, et ça a permis à Wentworth Miller de proposer un jeu un peu différent de d’habitude, plus intense sans doute et moins énigmatique.
La confrontation Christina/Michael était des plus réussies. Scofield a enfin un adversaire à sa mesure. Sa mère fonctionne comme lui alors elle sait exactement comment faire pour le manipuler. En plus, elle est extra-lucide puisqu’elle réussit à deviner en un simple regard que Sarah est enceinte ! Pas Michael en revanche. Du coté de Lincoln, c’est légèrement plus intéressant que d’habitude grâce à la présence du General Krantz et de cette petite ordure de Sandinsky qui n’aura pas fait long feu ! T.Bag l’a tué, à la demande du Général. Il fait parti des leurs maintenant : super ! Que faire de Mahone et de Self ? Ni les scénaristes ni nous ne le savons. La fin de l’épisode laisse supposer que Lincoln pourrait bien retourner illico presto en prison. La boucle serait alors bouclée…
// Bilan // Tandis que la quête de Scylla prend de plus en plus de sens pour l’ensemble des protagonistes (après 19 épisodes !), Prison Break gagne en profondeur et en intérêt. Ca pourrait être finalement agréable de suivre les derniers épisodes…
Prison Break [4x 18]
VS. // 3 o5o ooo tlsp.
Après 18 épisodes passés à en entendre parler sans cesse sans savoir de quoi il s'agissait vraiment, Scylla s'est révélé au grand jour. Enfin pas sûr. Selon Cristina, il comprend des vaccins révolutionnaires, une technique de désalinisation qui permet de rendre une eau potable en quelques secondes, des prototypes permettant la production d'énergie solaire... Bref, autant d'informations qui permettrait de sauver la Terre de sa mort certaine. Formidable ! Cependant, il semble évident que Cristina ne dit pas tout à l'ambassadeur de l'Inde qu'elle rencontre. Soit Scylla ne contient pas du tout ce qu'elle prétend, soit il contient bien d'autres choses beaucoup moins reluisantes. Plus ça va, plus Cristina semble être une ordure. J'imagine que d'ici la fin de la série, un énième retournement de situation fera d'elle une sainte. Mais on n'en est pas là ! Pour le moment, ses fils lui donnent du fil à retordre, c'est le moins que l'on puisse dire. Elle a d'ailleurs réussi à diviser Lincoln et Michael. Il est loin le temps de la première saison où l'un risquait sa vie pour sauver celle de l'autre. Lincoln collabore avec la Company et Michael tient à la détruire en compagnie de sa bien-aimée. En parlant d'elle, figurez-vous qu'elle est enceinte ! Après de multiples passages aux toilettes, l'information nous est révélée sur fond de musique sacrée. Je ne vois pas franchement l'intérêt, si ce n'est d'amener doucement un happy ending. Reste à savoir quand ils ont eu le temps de le concevoir cet enfant. On ne les a jamais vu dans un lit, ni même se monter dessus ailleurs. Dans un sens, ça me rassure pour eux. Mais quand même, c'est dommage de ne pas nous l'avoir montré.
Au rayon des grosses ficelles et facilités de l'épisode, on notera surtout Lincoln et sa bande fait prisonnier... sans personne pour les surveiller et dans une pièce dont la porte... est ouverte ! Chapeau bas, on ne pouvait pas faire plus facile. Leur arrivée parfaitement au bon moment à l'aéroport est une autre aberration mais on est dans du Prison Break classique. On sent quand même que plus le dénouement approche, plus les scénaristes se lâchent au niveau des invraisemblances. Ils doivent en avoir autant ras-le-bol que nous ! Une nouvelle trahison est en marche : T.Bag fricotte avec le Général ! Tiens donc. Et puis il y a un petit nouveau, une nouvelle pièce maîtresse bien mystérieuse : Vincent Sandinsky. Il serait professeur à l'université, spécialisé dans l'environnemental. Le lien est tout trouvé avec Scylla. Il est clairement du coté de Cristina mais c'est tout ce que l'on sait pour l'instant sur lui. L'acteur me dit quelque chose mais je n'arrive pas à mettre un nom sur son visage, ni une autre série. Peu importe. Dernière chose : Lincoln est un con fini (ça doit faire quinez fois que je le dis) mais il a heureusement Mahone de son coté, qui n'est pas trop con. Disons qu'il réfléchit avant d'agir, ce que ne fait jamais Lincoln.
// Bilan // Face à ce grand n'importe quoi interminable, je ne peux pas mettre plus de deux étoiles. Faut pas déconner ! N'empêche que cet épisode n'était pas désagréable à suivre, tout comme le précédent.
Prison Break [4x 17]
The Mother Lode // 3 4oo ooo tlsp.
Comme souvent, j'ai lancé l'épisode de Prison Break avec la peur de m'ennuyer profondément et, comme il était tard, de carrément m'endormir. Vous serez certainement ravi d'apprendre que je suis allé au bout des 42 minutes sans bailler et je me suis même surpris à être pris dans l'action, parfois. La série ne m'a absolument pas manqué pendant son absence de quatre mois, j'espérais même secrétement que la FOX décide de ne pas diffuser ces derniers épisodes, ce qui m'aurait permis d'avoir une bonne excuse pour ne pas les commenter ! Mais elle est revenue, dans l'indifférence générale, et je me dois d'aller jusqu'au bout. Pour vous ! Regardez comme je me dévoue. Si les prochains épisodes sont de la même trempe que celui-ci, alors ça devrait être un peu moins insoutenable que prévu...
La vraie bonne idée de cette fin de série, c'est l'arrivée de la mère de Lincoln et Michael. Kathleen Quinlan est convaincante dans son rôle et il est suffisamment mystérieux pour mériter notre intérêt. Comme avec beaucoup de personnages de la série, on ne sait pas si l'on a affaire à une bonne ou à une méchante. Elle mène des doubles voire triples jeux qui font que l'on ne s'est pas absolument pas comment la situer. Je pense quand même que in the end, elle sera bonne. Pour le moment, on nous la présente comme une femme très intelligente, peut-être même plus que Michael, et sans pitié, contrairement à lui. Elle n'hésite pas une seconde à faire tuer des hommes pour arriver à ses fins. Il semblerait même qu'elle sera prête à voir Lincoln mourir pour que son plan fonctionne. Je suppose que c'est encore un cliff mensonger qui va être résolu par un battement de cil ou un claquement de porte dans les premières secondes du prochain épisode. A coté de ça, Lincoln fait encore et toujours preuve d'une grande stupidié. Il est définitivement irrécupérable. Le trio formé par T.Bag, Mahone et Self est sans grand intérêt. Petite question : qui est la femme sur la photo destiné à Self ? Sa femme ? Parce que sa mère, pas possible, trop jeune. Sa soeur peut-être, mais elle n'a pas un visage porcin, ce serait un drôle de choix de casting. Pas de traces de Gretchen sinon. De toute façon, on peut être sûr de la voir débarquer incessament sous peu. Puis l'escapade en camion de Michael et Sara était à peu près palpitante. Je n'ai pas compris comment l'homme de main de Cristina a pu les retrouver. Soit on aura jamais d'explication à ça, soit on en aura une pas du tout crédible. Et pour une fois, j'ai ressenti une légère complicité entre Sarah Wayne Callies et Wentworth Miller. Je n'irai pas jusqu'à parler d'alchimie !
// Bilan // Contre toutes attentes, cet épisode de retour n'était pas entièrement à jeter. Les grosses ficelles sont toujours là, la musique insupportable aussi, mais le personnage de Cristina apporte un petit plus pas négligeable.