Once Upon A Time [2x 16]
The Miller's Daughter // 7 740 000 tlsp.
Cet épisode de Once Upon A Time, c'est ce qu'on appelle dans le jargon sériephilique un "game-changer". Il avait pour mission d'emmener les personnages dans une autre direction, qui est plus ou moins un retour aux sources d'ailleurs, et il les force juste avant à se dévoiler encore plus, montrer d'autres visages, gagner en profondeur. The Miller's Daughter accomplit cela impeccablement, grâce à des acteurs talentueux qui habitent à tel point leurs personnages qu'il nous est impossible d'imaginer qui que ce soit d'autre à leur place. Peut-être à tort d'ailleurs : la preuve avec Rose McGowan, qui a endossé brillamment le rôle de Cora jeune. Physiquement, choisir une actrice qui devient un peu plus année après année la réincarnation de Michael Jackson -oui, elle a eu un accident de voiture... bla bla bla- n'est pas idiot compte tenu du fait que Barbara Hershey a elle-même un petit côté "King Of The Pop" dans le nez, les pommettes et l'expression globale. La bonne nouvelle, c'est que ça ne les a pas empêchées d'être aussi bonnes l'une que l'autre, que ce soit dans la sensualité -Cora et Rumple ont été amants bon sang !- dans la joie -lorsque le visage de Cora s'illumine au moment où elle retrouve son corps et qu'elle revoit sa fille avec les yeux d'une mère aimante- ou dans la colère -à peu près tout le reste du temps- et toute cette palette d'émotion en seulement 42 minutes, Once Upon A Time est l'une des rares séries à l'offrir. Découvrir que Cora mène sa vie sans son coeur depuis tant d'années, c'est comprendre bien des choses. C'est malin. C'est émouvant. C'est d'autant plus déchirant quand elle nous quitte définitivement. Le personne nous manquera assurément.
On a l'habitude maintenant deux saisons plus tard, mais c'est toujours un plaisir de constater qu'il y a beaucoup d'amour enfoui au fin fond du fond du corps et du coeur de Rumplestiltkin. Un instant, on a de la tristesse pour lui et on se surprend à avoir envie de verser une larme face à la déclaration qu'il délivre à sa chère et tendre Belle, sans pour autant le faire parce qu'on n'a pas le temps non plus de s'apitoyer dix minutes. La minute d'après, il nous rappelle à l'ordre en se comportant comme la dernière des ordures avec Mary Margaret, qu'il pousse à commettre l'irréparable. C'est fantastique tout ça, non ? Je ne suis pas déçu que les auteurs aient osé pousser Snow dans ses derniers retranchements, mais je regrette un peu que sa prise de conscience soit aussi rapide. J'aurais aimé qu'elle devienne vraiment mauvaise un peu plus longtemps. Mais je suppose que ça n'aurait pas été très crédible. Ou alors il aurait fallu faire monter la sauce plus longtemps et prendre le risque de nous ennuyer. Honnêtement, on a eu notre dose d'ennui au cours de quelques épisodes précédents. C'est mieux ainsi. Comment Regina peut-elle se remettre de ça ? Elle ne pourra jamais ! A moins qu'on ne lui efface la mémoire à un moment donné. Quand on y pense, ça fait peur. Au bout de 3, 4 saisons, que restera-t-il à dire et à faire sur ce personnage, et sur les autres aussi d'ailleurs ? Je suis un peu inquiet. Les héros de Once Upon A Time, de par leur statut féérique, semblent condamner à ne jamais véritablement évoluer. Et on ne peut décemment pas tout miser sur Emma ! D'ailleurs, dans cet épisode, elle m'a fait penser à Olivia Dunham de Fringe. Cette découverte progressive de ce dont elle est capable, cet émerveillement mêlé d'inquiétude... Pendant ce temps à Storybrooke, le temps s'est arrêté, rien d'autre n'existait.
// Bilan // Cet épisode de Once Upon A Time, en dehors d'une certaine prévisibilité, est une petite merveille qui relance admirablement la saison 2. Mais les nouveaux horizons ne ressembleraient-ils pas un peu trop à ceux de départ ? On verra. On est prêts à continuer le voyage.
Once Upon A Time [2x 15]
The Queen Is Dead // 7 390 000 tlsp.
Et si Snow devenait méchante ? C'est vers cette perspective réjouïssante que nous amène cet épisode solide -enfin- de la saison 2 de Once Upon A Time. Pile au moment où l'on pensait les Charming perdus à tout jamais dans leur monde de niaiserie, une lueur d'espoir vient raviver la flamme. Il y a encore du boulot pour rendre le Prince Charmant moins charmant, mais notre héroïne, elle, n'est plus blanche comme neige. De vilaines pensées l'ont envahie et, on l'espère, ne la lâcheront pas de sitôt. Encore une fois, l'excellente Bailee Madison a rayonné dans tous ses flashbacks, son jeu étant toujours plus proche de celui de Ginnifer Goodwin, comme si elle était sa fille ou sa soeur jumelle qui n'aurait pas vieilli. A chaque fois, je n'y peux rien, elle me fascine et me bouleverse. Pour jouer la mère de Blanche Neige, c'était une très bonne idée de faire appel à Rena Sofer. Physiquement, il y a là aussi un vrai lien de parenté. C'est bluffant. Je suis moins fan de son jeu à elle dans cet épisode. Elle n'a pas su trouver le ton juste, versant presque dans la caricature, mais en même temps elle a été payée pour pleurer, tousser et mourir. Alors... Tous ces passages dans le passé, en plus d'être émouvants, nous ont grandement éclairé sur Snow. J'étais ravi de constater qu'elle a eu sa période capricieuse, où elle ne traitait pas forcément les domestiques avec respect -pauvre Mrs Patmore !- mais sa chère maman a su la remettre dans le droit chemin et elle a gardé ses conseils au plus près de son coeur. C'est ce qui l'a amené jusqu'ici et elle constate avec effroi qu'être bonne et aimante ne réussit pas toujours. Les manigances de Cora et Regina sont assez classiques dans le fond, et on a tendance à s'en lasser, mais elles savent encore surpendre de temps à autres, comme lorsque Cora jette littéralement Johanna par la fenêtre ! Et tous les crimes que Cora a commis pour donner le pouvoir à sa fille... Cela explique bien des choses ! Les auteurs ont fait du très bon boulot pour lier intelligemment les destins de chaque personne les uns aux autres.
A New York, on prépare malicieusement la suite des événements en ajoutant l'arrivée de Hook aux ingrédients déjà mis en place, très familiaux et familiers. Cela devrait amener "naturellement" Baelfire à rejoindre Storybrooke, chose qui n'était pas gagnée au départ. Le Capitaine Crochet est un vrai bon personnage qui a une capacité rare chez les hommes de la série en dehors de Rumplestiltskin -qui n'est pas son rival par hasard- il ré-flé-chit ! Et il est très doué. Il aurait pu sauvagement assassiner son ennemi. Non ! Il l'empoisonne. C'est plus classe et l'agonie est assurément plus lente et douloureuse. Concernant le comportement de Henry dans cet épisode, j'émet quelques réserves. J'aime bien ce gosse et je me plais à le répéter mais son attitude envers sa mère est un peu too much. Une ligne de dialogue ridicule comme "New York pizza is cheesy, delicious, and doesn’t lie", on s'en passerait volontiers ! Et puis Emma subit encore et toujours tout ce qui se passe autour d'elle. Elle agit deux fois par saison à peu près. De préférence dans le Season Premiere et dans le Season Finale. C'est trop peu.
// Bilan // Parce qu'il est émouvant et vraiment bien écrit, ce 15ème épisode de la saison 2 de Once Upon A Time est l'un des meilleurs cette année, si ce n'est le meilleur, et l'un des plus réussis depuis que la série est née. On se dirige peut-être vers une suite et fin de saison à la hauteur de celles de la première...
Once Upon A Time [2x 14]
Manhattan // 7 610 000 tlsp.
Les scénaristes de Once Upon A Time ont-ils trop attendu pour réunir Rumplestiltskin et son fils ? Je le crains. On avait déjà compris, même si on ne pouvait en être certains, que Neal Cassidy était en réalité le fameux Baelfire. Ce qui veut donc dire que Rumple est aussi le grand-père de Henry. C'était donc relativement pénible par moment d'assister aux révélations progressives pour les personnages alors que nous, nous le savions déjà. En plus, le rapprochement tout à fait inédit entre Gold et Henry n'était pas des plus subtiles dans ce contexte. Mais je dois dire que la scène où le petit garçon est le seul personnage à agir en adulte dans la pièce était intéressante. Bon, comparer Emma à Regina était un peu exagéré de sa part, mais on le comprend. J'adore ce petit. Je ne l'ai jamais trouvé énervant, contrairement à d'autres. Il évite pour moi tous les écueils des personnages d'enfant dans les séries. Il est intelligent, mais ce n'est pas un génie non plus. Il ne se comporte pas comme un adulte, même s'il s'en donne parfois les airs. Il garde sa part de naïveté. J'aurais préféré que l'on passe plus de temps à explorer les réactions des uns et des autres plutôt qu'à les mettre en place. La réunion de Rumple et Baelfire ne m'a pas particulièrement touché, d'autant que je ne suis pas très fan de l'acteur, Michael-Raymond James. Sa vue m'est relativement désagréable. L'ex de la fille de Blanche Neige est un beauf. C'est triste quand même, non ? Mais le contraste avec Charming n'est pas idiot dans l'idée. Bon et puis Manhattan en fond vert, ça fait toujours de la peine...
Du côté de Storybrooke, c'était pas franchement l'éclat'. A part le plaisir de découvrir une Cora façon madame tout le monde, je ne sais pas très bien quoi en retirer. Je ne suis pas très content de l'évolution de Regina, qui se fait complètement avoir par sa mère, même si c'est typique. J'ose espérer que c'est un leurre et qu'elle mijote simplement un plan dans l'ombre. Le mystérieux monsieur qui la voit user de sa magie pour fouiller dans le sac de Belle, ce n'était pas du grand cliffhanger. Ni même de nous faire croire que Gold serait capable de tuer son petit fils ! Bon sang, soyez sérieux. Quant aux flashbacks à Fairytale Land, ils m'ont globalement semblé inutiles. Disons que c'était bien de nous montrer que Rumple n'est pas devenu méchant simplement parce qu'il a été poussé à bout par les autres, à force d'être traité de lâche; mais parce que sa naïveté lui a joué des tours -futur parallèle avec Henry ?- mais ce n'était pas non plus passionnant. Le Seer était une distraction un peu trop grandiloquente à mon goût. En tout cas, maintenant, on sait qui lui a dit qu'il fallait que la malédiction ait lieu et, surtout, pourquoi il ne fallait pas que ce soit lui qui la jette. Cette pièce du puzzle nous manquait.
// Bilan // La logique aurait voulu que cet épisode important par son contenu soit mémorable. Mais il ne l'est pas. Il se déroule tranquillement, sans surprise, et ne nous amène pas bien loin. Et ça commence à faire beaucoup de ratés en saison 2...
Once Upon A Time [2x 13]
Tiny // 7 080 000 tlsp.
La pemière apparition de Jorge Garcia dans Once Upon A Time n'avait pas franchement été concluante. Je craignais donc le pire pour cet épisode lui étant consacré. On ne peut pas dire que mes inquiètudes aient été totalement balayées, mais c'était moins pire que prévu. Le problème de l'histoire d'Anton, puisque c'est son prénom, c'est qu'elle est extrêmement prévisible de bout en bout. Le géant est naïf, c'est de notoriété public. Alors il passe son temps à se faire avoir, à Fairytale Land comme à Storybrooke, et nous on l'observe un peu dépités. D'autant que l'acteur n'a pas son pareil pour jouer le pauvre malheureux à qui l'on a envie de faire un gros câlin pour le rassurer. Cela dit, c'est à peu près tout ce qu'il sait jouer. La colère, c'est clairement pas son truc. Et les fonds verts, ça ne lui va pas très bien au teint. Je me passerai de tout commentaire sur l'aspect visuel de Tiny. Je dirai simplement qu'une fois encore, les auteurs ont été ambitieux et ils auraient tort de s'en priver. L'équipe chargée des effets-spéciaux fait quand à elle ce qu'elle peut avec les moyens qu'on lui donne... *
Ce qui était cool, c'est que le géant a été amené à rencontrer pas mal de personnages et il en est (presque) toujours ressorti quelque chose de vaguement solide. Par exemple, James, le jumeau maléfique de Charming, avait un certain charisme; et le duo qu'il formait avec Jack -devenu une femme histoire de créer une surprise totalement factice, et interprétée par la très moyenne Cassidy Freeman en plus- donnait du rythme aux flashbacks. Le face à face avec Regina était vraiment trop facile. Celui avec son père, incarné par Abraham "Kubiac/Jerry" Benrubi, avait assez peu d'intérêt au fond mais il fonctionnait bien. Et puis pardon de le dire, mais Charming et Snow m'ennuient terriblement en ce moment et les voir courir dans les rues de Storybrooke avec Anton à leurs trousses ne m'a pas scotché, sincèrement. Non, ce qui était intéressant au bout du "conte", c'est que le personnage permette d'insister sur l'idée qu'un retour dans le pays des contes de fée ne constituerait pas forcément un progrès, que tout n'était pas aussi rose qu'ils croient s'en souvenir, qu'il y avait aussi de la souffrance. Au fond, il y avait de la magie, oui, mais pas tant de bonheur que ça. Pas plus qu'à Storybrooke en tout cas...
Pendant ce temps-là, on a suivi le parcours d'Emma, Henry et Mr Gold de la pancarte de Storybrooke à leur décollage en avion. C'était lent et pas très intéressant. Bien sûr, c'était amusant de les voir dans ce contexte, surtout le vilain sorcier complètement désorienté, mais fallait-il que ça plombe autant l'épisode ? J'aurais préféré que l'on aille plus directement au but. Là encore, la prévisibilité est malheureusement de mise. A ce stade, on se doute bien que Baelfire est l'homme avec qui Emma a fait les 400 coups, l'homme qui est le père de Henry. En gros, ça ne pouvait pas tomber mieux qu'ils soient partis tous les trois ! How convenient. On nous dira bien sûr que c'est le destin, ou que Gold savait déjà tout, qu'il avait, comme toujours, tout prévu ! Allez, je termine quand même sur une note positive : Lost était encore partout ! Il faut dire que c'était l'occasion parfaite. La compagnie Ajira Airlines a évidemment répondu présente; et Belle, sur son lit d'hôpital, regardait un épisode d'Exposé. Et j'ai du manquer d'autres clins d'oeil. Je compte sur vous pour me les signaler.
// Bilan // Encore un épisode de Once Upon A Time sans grande saveur. On essaye pourtant activement de nous changer les idées, en s'intéressant à un nouveau personnage ou en nous embarquant dans une aventure qui nous est familière, mais ça ne fonctionne pas. Nos héros ont perdu leur modjo.
Once Upon A Time [2x 11]
The Outsider // 8 240 000 tlsp.
Il avait mal commencé cet épisode de Once Upon A Time. Je m'étais même préparé psychologiquement à m'ennuyer ferme pendant 42 minutes. La perspective de suivre Belle dans ses aventures ne m'excitait guère. Le personnage a peiné à convaincre depuis son arrivée, et on peut en dire autant d'Emilie de Ravin, qui n'est pas Ginnifer Goodwin ni Lana Parilla au niveau de la qualité du jeu. Pourtant, dans cet épisode, je l'ai trouvé plutôt bonne. Peut-être aussi parce qu'on lui a donné de quoi s'amuser un peu. J'aime assez le fait que Belle ne soit pas super bad ass. On en a bien assez de personnages féminins comme ça entre Emma, Snow et Mulan, auxquelles j'ajouterai également Red même si elle a encore beaucoup à prouver. Belle est douce et fragile, naïve, brave, mais pas complètement idiote non plus. Rumplestiltskin pourrait faire n'importe quoi, elle lui pardonnerait quand même. Elle seule a réussi à percer la carapace de l'homme et comprendre qui il était vraiment, alors rien ne semble pouvoir abîmer leur amour. Pas même Hook. C'est beau. Oh que c'est beau. Etonnamment, les scénaristes ont choisi de ne pas perdre de temps et de confronter directement Gold et Hook, après qu'il ait évidemment enquiquiné Belle, au cours de scènes relativement réussies. Et je dois dire que Crochet s'est enfin révélé comme une menace sérieuse. Il n'est pas que charmeur et beau parleur donc. La fin de l'épisode était choquante, car on ne s'attendait pas à ce que 1/ Il tire sur Belle 2/ Il efface sa mémoire 3/ Il se fasse renverser ! La douleur de Gold a été parfaitement retranscrite par Robert Carlyle pendant le court instant où on lui a demandé de pleurer bien fort. Tout ça m'a donné envie de voir la suite. Je suis particulièrement curieux de découvrir l'idendité du chauffard. Mais les possibilités ne sont pas énormes s'il s'agit d'un personnage que l'on connait déjà : ce sera soit August soit l'ex d'Emma. Obviously. Un truc m'a vraiment dérangé dans tout ça : l'absence totale de Cora !
Côté flashbacks, l'objectif était surtout de creuser un peu plus le personnage de Belle et de boucher quelques trous. On découvre ainsi comment Mulan s'est associée au Prince Phillip pour retrouver Aurora. C'était surprenant, donc toujours bon à prendre. En prime, l'experte en arts martiaux a enfin esquissé un sourire, ravissant d'ailleurs. Il en faudra plus pour que je l'apprécie, mais c'est un début. Et puis on sait maintenant à quel moment Belle s'est faite capturée par l'Evil Queen. Pas que cette information nous taraudait l'esprit non plus... Et puis il y a toute la partie à Storybrooke aux côtés d'Emma, Henry et les autres, qui était assez mal écrite, très plate et pas émouvante du tout. La mort d'Archie ne nous affecte pas, étant donné qu'on l'a très peu vu et qu'en plus, on sait qu'il n'est pas vraiment mort. Les personnages eux-mêmes ont l'air désespérés de l'avoir perdu, mais quand il était vivant, tout le monde s'en cognait de ses étâts d'âme ! Bref, c'est le genre de détail qui ne passe pas bien. A part ça, il est surtout question d'amorcer le prochain objectif de la fine équipe : regagner Fairytale Land, tout en faisant du monde extérieur à Storybrooke une menace, ce thème n'ayant jamais été vraiment abordé depuis le pilote. Une progression logique en somme.
// Bilan // Plus réussi que l'épisode précédent, ce The Outsider parvient à atteindre la plupart de ses objectifs : renforcer le personnage de Belle, enclencher la vengeance de Hook, amorcer la suite de la saison à Storybrooke et nous surprendre un maximum en cours de route. En revanche, la gestion des personnages qui ne sont pas dans le feu de l'action laisse toujours grandement à désirer...
Once Upon A Time [2x 04]
The Crocodile // 9 890 000 tlsp.
Même si Emma, Snow, Mulan et Aurora n'apparaissent pas dans cet épisode -What a shame!- les auteurs ont su compenser en misant sur Rumplestiltskin, LA valeur sûre de Once Upon A Time avec Regina, qui elle n'est en revanche pas du tout présente. Cette fois, il s'agit de revenir sur la disparition de la femme de la Bête -qui se trouve être un sosie de Courteney Cox (l'atrice Rachel Shelley)- et ajouter au changement radical de personnalité du pauvre homme encore plus de profondeur. On en revient toujours à la magie, au final, mais il n'est pas allé la chercher pour rien, définitivement. Là où l'épisode fait très très fort, c'est quand le Capitaine Crochet vient se mêler à l'affaire puisqu'il est l'amant de Milah et va la perdre sous ses yeux, le coeur écrasé en miettes. Les scénaristes ont même eu la bonne idée de faire de Rumple le crocodile qui lui a arraché la main, remplacée par un crochet luisant. Je désespérais d'avoir un nouveau personnage masculin fort. C'est chose faite ! Et, contrairement à Rumple et à l'Evil Queen, on sait dès son introduction pourquoi il est devenu si mauvais. Ca ne peut que nous aider à s'attacher très vite à lui. Colin O'Donoghue est plutôt convaincant dans le rôle. Bien entendu, c'est une version mannequin de Hook que l'on nous propose mais nos yeux ne s'en plaindront pas... Visiblement, la production a de grands projets pour Crochet puisque l'acteur a récemment été promu régulier pour le reste de la saison. Il est vrai que son alliance avec Cora est très alléchante, et il ouvre la porte vers tout l'univers de Neverland qu'il nous tarde d'explorer. Pensez simplement à Peter Pan et à la Fée Clochette... Alors pour les incarner, je voudrais... Seth Green et AnnaLynne McCord ! Quoi ? Ce sont les premiers noms qui me sont venus. Laissez-moi réfléchir encore un peu. Vous avez des idées ?
Belle, elle qui est justement devenue régulière pour la saison 2, doit gagner en importance et en intérêt. Pour le moment, malgré les idées de rupture et d'indépendance développées dans cet épisode, elle est encore et toujours associée à la Bête et vit dans son ombre. Dans un monde merveilleux qui ne serait pas celui de Disney, elle se serait lancée dans une histoire coquine avec Ruby, qui ne demande visiblement que ça, mais ici, il faudra se contenter d'une amitié. J'ai d'ailleurs hâte que le Petit Chaperon Rouge sorte de son rôle de bonne copine toujours là pour donner des conseils et filer un coup de main mais qui n'existe pas vraiment par elle même. Le retour de ses instincts animals ne peut qu'être un signe encourageant pour la suite... Comme à peu près tous les autres héros de la série, Belle a une histoire familiale compliquée et un père particulièrement cruel, prêt à lui effacer la mémoire pour qu'elle ne s'accroche plus à Rumple. Bien sûr, il croit le faire pour son bien. Mais évidemment, elle ne peut que le détester après ça, et nous aussi. Le train de la mine, y'a pas à dire, ça fout les chocottes ! Le seul truc qui nous le rend sympathique ce vieux monsieur, c'est que sa boutique s'appelle quand même... "Game Of Thorns" ! La romance entre Belle et Mr. Gold va donc continuer, chose à laquelle on s'attendait dès le début de l'épisode, mais on peut espérer que les auteurs sauront ne pas trop insister là-dessus pour nous raconter d'autres choses concernant les deux personnages. Dans l'un des deux cas, je ne me fais pas de soucis...
Sinon, je ne voudrais pas passer sous silence deux choses : Charming qui travaille à la mine en marcel, c'es méga hot, et Charming qui donne des conseils de coeur à Gold, c'est très drôle pour plein de raisons; et... WTF cette histoire de haricot magique ? Je n'ai pas bien compris qui était vraiment le monsieur avec son bonnet rouge (si ce n'est qu'il ressemblait à Prof) et je ne suis même pas certain qu'il possède une identité importante, mais a priori ce n'est pas lui Jack. Si les scénaristes vont jusqu'au bout, c'est très malin d'avoir pensé à ça pour passer d'un monde à l'autre. Chapeau !
// Bilan // Tout aussi riche que les trois précédents épisodes, The Crocodile démontre plus encore combien cette saison 2 a été mûrement réfléchie et intelligemment construite en amont afin d'utiliser au mieux toujours plus de nouveaux personnages de contes de fée (et pas que). Once Upon A Time n'a pas attendue cette fois la mi-saison ou la fin de saison pour devenir épique ! Elle l'est depuis le premier épisode et compte bien le rester jusqu'au bout.
Once Upon A Time [2x 02]
We Are Both // 9 840 000 tlsp.
Le titre de cet épisode, "We Are Both", résume parfaitement la situation à Storybrooke, quelque peu schizophrénique pour nos héros mais diablement fun pour nous. Ils sont à la fois leur personnage de contes de fée, leur "vrai eux", mais aussi leur version humaine, ceux qu'ils ont habités pendant toutes ces années, figés dans le temps, et dont ils ont gardé tous les souvenirs. Et ils sont toujours prisonniers de la ville. Les auteurs multiplient ainsi les clins d'oeil ludiques : les nains qui sifflotent "Off to work we go!", Charming qui ne quitte jamais son épée... et tout cela avec le plus grand naturel du monde. Grandement centrée sur Regina -même si David se défend bien et même mieux que d'habitude tant en temps d'antenne qu'en intérêt en en charisme- cette deuxième pièce de la saison 2 amène le personnage là où on ne l'attendait pas forcément. Elle finit par lâcher prise en admettant qu'Henry, malgré tout l'amour qu'elle lui porte, est plus à sa place avec son grand-père -et possiblement sa grand-mère et sa mère dans le futur- qu'auprès d'elle. Pour une fois, elle n'agit pas de manière égoïste et cela est expliqué intelligemment à travers ses flashbacks. Ils reviennent à la fois sur l'arrivée de la magie dans sa vie, qui a tout changé pour elle, et sur sa relation avec sa mère, qu'elle a tout intérêt à ne pas reproduire avec Henry. Elle ne veut pas devenir Cora. Mais c'est un peu tard pour se réveiller... Indéniablement, le personnage avait besoin de cette rupture avec son fils "adoptif" pour évoluer et étonner. Mais ce n'est pas demain la veille qu'elle abandonnera la magie pour autant, quel que soit son désir de rédemption, puisqu'elle a gardé le fameux livre de Cora... Sans grande surprise, on apprend que c'est Rumplestiltskin qui lui a conféré ses pouvoirs ainsi qu'à sa mère avant elle. C'est presque trop facile. Il est toujours à l'origine de tout. A partir de quel moment la série nous dégainera un méchant bien plus puissant que lui ? Cela me semble inévitable. En attendant, il est toujours aussi amusant, on ne s'en lasse pas !
La frustration de cet épisode est évidemment procurée par l'absence de Snow et Emma jusque dans les dernières secondes. Je n'en veux pas aux scénaristes, qui avaient beaucoup d'autres choses à dire sur Regina, sur David et sur Mr Gold, et plus généralement sur la nouvelle vie à Storybrooke, et qui ont prouvé avec le cliffhanger final combien l'ensemble était cohérent. Tout convergait vers le retour de Cora, lequel m'a terriblement fait penser à celui de Diana dans le nouveau V aussi bien dans la mise en scène que dans la ressemble entre les actrices ! Bref, j'espère que le prochain épisode sera davantage consacré aux aventures à Fairytale Land. Mine de rien, We Are Both a aussi adressé la question sur Pinocchio qui nous taraudait tous : qu'est-il devenu lorsque le charme s'est rompu ? Eh bien il s'est réveillé, il est resté sous sa forme "boisée" et il s'est enfuit ! Pour aller où ? Mystère.
// Bilan // Les deuxièmes saisons sont dangereuses, c'est de notoriété public. Pour le moment, après deux épisodes, on peut supposer que celle de Once Upon A Time sera aussi bonne que la première voire peut-être même meilleure ! Elle commence en tout cas de manière solide en ne se reposant pas une seule seconde sur ses lauriers.
Once Upon A Time [2x 01]
Broken (Season Premiere) // 11 360 000 tlsp.
"Magic is coming", le slogan de la saison 2 de Once Upon A Time -qui n'est pas sans rappeler le "Winter is coming" de Game Of Thrones- n'était pas mensonger ! La magie est bien de retour à Storybrooke depuis que le sort jeté par l'Evil Queen sur nos héros de conte de fée a été rompu, mais pas sous la forme à laquelle ils sont habitués. Cela complique les choses pour tout le monde, sauf pour Mr Gold bien sûr, le chef d'orchestre de ce grand bouleversement, à qui il arrive parfois d'être dépassé par les événements mais certainement pas cette fois-ci. Il convoque une sorte de Dementor à la Harry Potter, aspirateur d'âmes, pour se débarrasser avec grandiloquence de Regina. Il échoue mais il n'a clairement pas dit son dernier mot. Et ce n'est pas Belle, contrairement à ce qu'elle croit, qui réussira à l'en dissuader. A l'heure actuelle donc, ce n'est plus la mairesse de la ville qu'il faut craindre mais l'antiquaire pervers. Et la perspective de ne plus assister, pendant au moins quelques temps, aux affrontements verbaux et stériles de Regina et Emma, est un véritable soulagement. Les voir faire équipe dans cet épisode était même très plaisant. Ce qui était cool aussi et qui devrait continuer à l'être, c'était de voir la douce Mary Margaret retrouver ses réflexes bad ass maintenant qu'elle est redevenue Snow White. J'attendais avec impatience les "retrouvailles" entre Emma et ses parents et je dois dire que je n'ai pas été déçu. C'était court mais très émouvant. Et drôle aussi lorsque Snow réalise tout ce qu'elle a confié sur sa vie amoureuse et sexuelle... à sa fille ! C'est exactement le genre de situation décalée dont je rafolle dans la série. Cela dit, dans l'ensemble, j'ai trouvé les dialogues faibles. Hormis quelques bonnes répliques disséminées çà et là, on reste dans la caricature et on verse souvent dans la facilité. C'est vraiment dommage. C'est souvent ce qui empêche la série de vraiment décoller.
Vu le cliffhanger de l'épisode, très bien amené et efficace, les liens entre Snow et sa fille devraient rapidement se resserrer et nous offrir de beaux moments de complicité. Elles sont toutes les deux bloquées à FairyTale Land désormais, loin de Charming, d'Henry et des autres, mais accompagnées de deux nouveaux personnages féminins prometteurs : Aurora, la Belle au bois dormant, et Mulan, la guerrière qui a beaucoup à apprendre à ses collègues féminines. Ce quatuor me réjouit d'avance ! Je trouve en plus que les actrices ont été super bien choisies. Je connais mal Sarah Bolger, n'ayant pas suivi Les Tudor, mais je l'ai trouvé convaincante dans ce premier épisode. Idem pour Jamie Chung. Cela compense le ratage Cendrillon de la saison 1. Le seul petit problème que je vois se profiler, c'est que toutes ces princesses vont finir par se rassembler. Elles ne paraissent pas vraiment se distinguer les unes des autres par des caractères différents. On a d'ailleurs le même souci avec leurs alters ego masculins, tous fabriqués dans le même moule et relativement transparents jusqu'ici. Il serait temps qu'un nouvel homme fort et charismatique vienne accompagner Rumplestiltskin, d'autant qu'on ne reverra peut-être jamais Pinocchio. Le triangle amoureux autour d'Aurora, Mulan et le beau Prince Phillip -dont on souhaite vivement la résurrection... on nous a déjà privé du Chasseur... ça suffit !- s'annonce particulièrement croustillant.
Bien entendu, ce Season Premiere soulève de nombreuses questions. La première qui me vient spontanément à l'esprit : qui est vraiment ce Dr Whale ? On n'a toujours aucune piste sur sa véritable identité féérique et on ne comprend vraiment pas ses intentions. Et puis visiblement, personne n'a l'air de le savoir. J'imagine bien que dans la logique de la série, tous les personnages ne se connaissent pas forcément mais ça m'étonne un peu qu'ils ne mènent pas leur petite enquête. J'imagine que c'est encore trop tôt... Autre question, toujours basée sur une affaire d'identité : qui est le mystérieux monsieur qui ouvre la saison ? Dans la plus pure tradition Lostienne, l'idée était excellente en tout cas ! J'ai l'impression qu'il faudra attendre au moins la mi-saison avant qu'un début de réponse nous soit donné, et j'aime cette vision des scénaristes sur le long terme. La théorie la plus évidente, c'est imaginer qu'il s'agit du fils perdu de Rumple, envoyé pourrir au milieu de la race humaine dans une grande ville qui n'a absolument rien de magique. Bon et puis il y a les questions tout à fait évidentes qu'il est inutile de lister : comment Snow et Emma vont-elles faire pour retourner à Storybrooke ? Pourquoi une partie de FairyTale Land n'a pas été touchée par la malédiction, du moins pas de la même manière puisque le temps s'est quand même arrêté pendant 28 ans pour ceux qui étaient présents sur ces Terres ? Pourquoi le Petit Loup-Chaperon Rouge Ruby n'a encore servi à rien ? Tout ça tout ça quoi...
// Bilan // Si le charme de la Méchante Reine est désormais rompu, celui de Once Upon A Time reste intact. Cette deuxième saison débute sous les meilleurs auspices, avec un premier épisode solide et visuellement convaincant, qui contient ce qu'il faut de changements, de nouveaux personnages et de pistes inédites à explorer pour nous tenir en haleine un bon moment. La magie est revenue à Storybrooke, certes, mais elle n'avait jamais quitté la série !
Once Upon A Time [1x 19]
The Return // 9 080 000 tlsp.
Je me suis passablement ennuyé devant cet épisode de Once Upon A Time fainéant et pas à la hauteur du personnage de Rumplestiltskin, dont on attend toujours beaucoup. Un peu comme lorsqu'un épisode de Lost était consacré à John Locke ou à Benjamin Linus, c'est le moment attendu qu'il ne faut pas rater. Et Skin Deep, le précédent épisode qui lui était consacré, n'était pas formidable non plus. Arf. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle entre la petite ordure de l'île et Mr Gold. Il y a des traits communs dans leurs histoires, et ils semblent aspirer au même destin : quelqu'un qui nous est présenté comme infâme, qui dévoile petit à petit tout ce qui l'a amené à devenir ainsi -car on ne naît pas profondément mauvais, au moins dans les contes de fées, mais on le devient- et qui se rachète une conduite finalement, non sans mal, sans que l'on parvienne pour autant à lui faire totalement confiance. Comme Ben, l'antiquaire/avocat/magicien est maître dans l'art du mensonge et de la manipulation. Ils sont fascinants tous les deux dans leurs stratagèmes et ne manquent jamais d'être émouvants quand ils flanchent. Michael Emerson était formidable et ce cher Robert Carlyle n'a rien à lui envier ! Il a encore fait du bon boulot ici mais le matériel offert n'était pas tout à fait digne de lui.
Dès les premières secondes, les auteurs nous promettent de se pencher sur le cas d'August, un mystère parmi les mystères. Vu la construction hyper mécanique de l'épisode, on comprend assez vite qu'il est en fait le fils que Rumple a perdu et qui explique depuis sa noirceur extrême. On nous dévoile donc les circonstances de leur séparation qui est, comme attendue, liée aux pouvoirs quasi-incontrôlables du père. Le jeune acteur qui incarne Bae n'est pas d'une grande justesse mais la quête de son personnage parvient malgré tout à être émouvante. Surtout ce moment fort où Rumple est sur le point de changer son destin en lui prenant la main et en sautant avec lui dans la crevasse verte mais où il décide, à tout bien y réfléchir, de faire passer sa force et son pouvoir avant son propre enfant. Tout cela est un peu poussif mais on sait au moins maintenant ce qui a motivé la bête à créer Storybrooke. Tout cela paraissant trop simple, surtout en connaissant maintenant bien comment fonctionne Once Upon A Time avec un rebondissement final qui change complètement la donne, on imagine aisément qu'August a menti. Il est pourtant très convaincant quand il pleure dans les bras de Gold, comme si c'était vraiment son père qu'il venait de retrouver. Mais le résultat, c'est qu'on ne sait toujours pas qui est August et c'est terriblement frustrant. J'espère que la saison ne se terminera pas sans nous donner au moins cette réponse. Du coup, malgré une grosse frayeur, je crois toujours en ma théorie (rappel : qu'August est en fait Henry adulte). S'il doit être un personnage de conte de fées, je ne vois vraiment pas qui (e ça m'énerve). Pourtant, tout porte à croire qu'il veut désespérement retourner dans le monde auquel il appartient, celui de FairyTale Land, donc là où Henry n'a jamais existé. Je suis confus... mais c'est drôlement agréable de se triturer un peu l'esprit dans l'espoir de faire la bonne déduction ! Une autre question se pose : Bae est-il mort ? Probablement pas. Mais où est-il ? Y'a-t-il un quatrième monde dans le récit (en dehors donc de Fairytale Land, Storybrooke et Wonderland) ?
A coté de ce gros morceau concernant Gold et Booth, il ne se passe pas grand chose à Storybrooke. Enfin rien de nouveau. Pour la énième fois, Emma menace Regina de lui reprendre Henry. Certes, elle n'avait jamais semblé aussi convaincue et déterminée mais je me demande vraiment ce que les auteurs peuvent lui faire faire : une procédure légale n'aurait aucun sens, surtout dans le contexte de la série où tous les détails de ce genre sont mis de coté sciemment et où il n'existe pas d'autre autorité que Regina (et Emma juste en dessous). Ce pauvre Sidney ressort de l'épisode encore plus pitoyable qu'il ne l'était déjà. Et puis Mary Margaret et David apparaissent mais pour une scène ou deux bien inutiles, juste parce qu'il faut payer les acteurs à faire quelque chose.
// Bilan // Bien que nécessaire pour la compréhension de la grande Histoire de la série, cet épisode trop mécanique manque de surprise et ne parvient pas à être aussi épique qu'il le voudrait.
Once Upon A Time [1x 16]
Heart Of Darkness // 8 690 000 tlsp.
Ca y est ! Je crois que j'ai compris qui était l'étranger August ! Okay, ce n'est pas vraiment le sujet central de l'épisode, mais la scène entre Henry et lui m'a beaucoup plu. Et je pense que... August est en réalité... Henry lui-même ! Henry plus vieux quoi. Ne me demandez pas comment ni pourquoi ! Mais un voyage dans le temps dans l'univers de Once Upon A Time ne me paraît pas inapproprié. Vous verrez. Vous l'avez lu ici en premier !
Pour en revenir à nos soucis actuels, on notera que les auteurs consacrent désormais un épisode sur deux, quasiment, à Snow White et Charming. C'est autour de ces héros que tous les enjeux actuels tournent et les personnages satellites, au moins cette fois-ci, avaient malgré tout tous un rôle à jouer : les 7 nains, Henry, Jiminy Crickett (le retour), Red... et bien entendu Rumplestiltskin qui tire toutes les ficelles, encore plus maintenant qu'il a pu "mettre en bouteille" la potion du "True Love" (dont le fruit de l'union est Emma). Il faut plus de personnages comme celui-là en saison 2. Je sais, ça va être compliqué... C'est lui qui sauvera Mary Maragaret des griffes de Regina à n'en pas douter. Elle s'est pourtant donnée du mal. Chapeau aux scénaristes d'avoir en fait sorte que les personnages puissent douter légitimement de la maîtresse d'école. Et surtout David ! Il est le premier à avoir des flashs de sa vie passée de Prince, mais il n'a pas encore tous les outils pour les comprendre. Et sincèrement, je ne pense pas qu'il les ait un jour. Il faudra sûrement compter sur quelqu'un d'autre de ce coté-là. Par ailleurs, j'étais assez surpris qu'il faille que Henry souffle à Emma que Regina était celle qui avait tué Kathryn. Il me semble qu'elle est assez intelligente pour le deviner toute seule, surtout que ce n'est pas comme si elle n'avait pas un passif avec la mairesse ! Bref, Emma n'est pas toujours traitée par les auteurs comme elle le devrait et c'est bien dommage.
Ce que j'ai ADORE dans cet épisode, c'est cette Snow White super badass, très très éloignée de la Blanche Neige de notre enfance, prête à tuer de ses propres mains the Evil Queen s'il le fallait. La scène où elle chassait un oiseau m'a particulièrement plu. Tellement anti-Disney. Ca fait du bien aussi, même si c'était de courte durée. Ginnifer Goodwin a été géniale, mais pas comme d'habitude : plus encore que d'habitude ! Je l'aime. Elle était tout aussi bonne dans l'action dans les bois que dans l'émotion dans sa cellule. Les producteurs n'auraient jamais pu trouver une incarnation du personnage plus parfaite. Cela dit, je me dis toujours que l'actrice doit se sentir un peu laisée niveau dialogue par rapport à Big Love. C'est un problème constant dans la série : des répliques pauvres ou trop répétitives.
// Bilan // A good show isn't born, it's made !