666 Park Avenue [Pilot]
Pilot // 6 900 000 tlsp.
What About ?
Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice... (AlloCiné)
Who's Who ?
Créé par David Wilcox (Fringe, Life On Mars). Réalisé par Alex Graves (Terra Nova, Journeyman, The Nine). Avec Terry O'Quinn (Lost), Vanessa Williams (Ugly Betty, Desperate Housewives), Dave Annable (Brothers & Sisters), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, Charlie's Angels), Mercedes Masöhn (The Finder), Robert Buckley (Les Frères Scott, Lipstick Jungle), Erik Palladino (Urgences, Over There)...
What's More ?
L'immeuble qui sert de décor à la série n'est pas celui du 999 Park Avenue à New York mais l'Ansonia, situé dans l'Upper West Side, au 2109 de Broadway. Il a déjà été utilisé au cinéma pour JF patagerait appartement ou Hannah et ses soeurs par exemple.
La série est (très) librement basée sur le roman éponyme de Gabriella Pierce.
So What ?
Certains d'entre vous l'auront peut-être remarqué mais une nouvelle rubrique est apparue au cours de l'été sur le blog, celle des critiques des scripts de pilotes (ICI). Je l'avais inaugurée justement avec celle de 666 Park Avenue (à (re) lire ICI). J'ai donc découvert ce premier épisode en sachant tout ce qui allait s'y passer. Pour cette raison, tous les effets de surprises n'ont pas franchement fonctionné sur moi. J'ai beau avoir une mauvaise mémoire, je me souvenais à peu près de tout. Il faut dire que je l'avais aimé ce script, dévoré même, et j'avais vraiment hâte de voir s'il allait être respecté et si le passage à l'écran, en terme d'effets spéciaux notamment, allait être à la hauteur de son ambition. J'ai désormais toutes les réponses à mes questions. Enfin presque toutes. Et je tenais à vous en faire part...
666 Park Avenue n'est pas une série d'épouvante, ni vraiment une série fantastique, pas tout à fait un soap non plus, elle est... on ne sait pas très bien ce qu'elle est et c'est ce qui en fait une véritable curiosité. Mais disons que le terme "Thriller surnaturel" semble approprié. Les influences sont évidentes, L'avocat du Diable étant clairement une réfèrence. Mais le but ici n'est pas nécessairement de faire peur -ou alors si ça l'était, c'est complètement raté- mais plutôt d'installer une ambiance à la fois mystérieuse, inquiétante et mystique, classieuse aussi, qui nous hypnotisera suffisamment pour que l'on souhaite traverser les couloirs sombres du Drake semaine après semaine. Ce ne sont pas les lampes capricieuses, les ascenseurs tueurs ou les murs dévoreurs qui me donnent particulièrement envie de rester, bien qu'ils aient leur charme, mais plutôt les quelques pistes mythologiques lancées, notamment autour d'une possible "secte du dragon". Cela tend d'ailleurs à prouver que la série peut tenir sur la longueur qu'elle adopte ou non un format procedural dans les premiers temps avec un nouvel habitant en proie aux facéties du Diable à chaque nouvel épisode. Il y en a plus de 300 nous dit-on dans ce grand et luxueux immeuble...
L'ouverture de l'épisode pilote est à mon sens une belle réussite car elle parvient, en quelques secondes seulement, à créer une atmosphère tout à fait singulière tout en mettant en avant le personnage le plus envoûtant de la série, le fameux Gavin Doran, et sa femme, l'énigmatique Olivia. Terry O'Quinn est évidemment parfait dans ce rôle qui semble avoir été écrit pour lui. Le phrase "You disappoint me John" qu'il prononce ne peut d'ailleurs qu'être un clin d'oeil au Locke de Lost, que l'acteur a brillamment incarné pendant 6 ans. Il n'a pas besoin d'en faire trois tonnes ici pour faire flipper. Il n'abuse pas des sourires pervers et des voix d'outre-tombe. Plutôt que de menacer à longueur de temps, Gavin agit. Vanessa Williams est plus en retrait, mais elle est tout aussi convaincante. On lui demande à peu près la même chose que d'habitude, en ajoutant peut-être à son jeu quelques nuances de noir plus prononcées. Par contre, dans le script, il se dégageait quelque chose de beaucoup plus touchant de son personnage, notamment quand elle évoque sa fille morte il y a quelques années. Elle était censée avoir les larmes aux yeux. Ce n'est pas le cas ici. Le botox empêche sans doute l'actrice d'exprimer ce type d'émotion, à moins qu'elle n'en soit tout simplement pas capable, chirurgie ou pas... La vraie bonne surprise de ce pilote pour moi, c'est Rachael Taylor ! Je redoutais le pire après ses performances dans Grey's Anatomy et Charlie's Angels et je l'ai trouvé bizarrement bonne ici. Pas extraordinaire, pas incroyable, mais crédible et attachante. Dave Annable m'a en revanche presque déçu. Il était un peu trop mou, pas assez charismatique. C'est sûr que face à Terry O'Quinn, il avait peu de chance d'impressionner mais on sait grâce à Brothers & Sisters qu'il est capable de beaucoup mieux. On va lui laisser le bénéfice du doute pour le moment et se contenter de blâmer son personnage, pas très énergique et un peu trop ravi de la crêche. Le troisième couple de la série, le moins solide, ralentit un peu le rythme de ce premier épisode avec des scènes répétitives et creuses. Dans le script, elles trouvaient leur intérêt dans la sensualité qui s'en dégageait, à la fois par l'aspect voyeuriste mais aussi par le coté exhibitionniste. Visiblement, c'était too much pour ABC qui voulait du sexy, mais du sexy super soft. On s'étonne d'ailleurs de voir les personnages si habillés, les garçons notamment. A l'origine, les passages shirtless étaient au nombre de 3 (oui, je les ai comptés ! Sue me !). Au final, il n'y en a pas un seul. Annable ouvre sa chemise, mais se glisse dans le bain avant qu'on ait le temps de voir quoi que ce soit, et Robert Buckley a toujours un tee-shirt sur lui. A quoi bon prendre des acteurs au physique avantageux si c'est pour ne pas s'en servir ?
D'autres modifications ont eu lieu entre la dernière version du script et le pilote : par exemple, lors de la scène où le fantôme se jette du haut de l'immeuble, sa chute est censée être accompagnée d'images en arrière-plan sur l'intérieur des appartements avec les personnages qui vaquent à leurs occupations. C'était sans doute trop ambitieux, pas évident à retranscrire à l'écran et possiblement trop onéreux. Cela dit, on sent que la série n'est pas produite par ABC Studios, comme Once Upon A Time ou Revenge qui la précédent, mais par Warner Bros. Les moyens ont été mis et l'utilisation de fonds verts dégueu limitée. Ce n'est pas cheap, c'est même plutôt très soigné. La toute fin de l'épisode, le cliffhanger en fait, était plus impressionnante sur le papier et, pour le coup, je ne vois vraiment pas ce qui peut expliquer ce changement de dernière minute. La jeune voisine n'avait pas une vision de Jane en train de courir, apeurée, mais de Jane en larmes et en sang, attachée et baîllonnée à une chaise. L'effet était autrement plus réussi, même si dans le fond, l'idée est la même.
Le pilote de 666 Park Avenue manque certainement de finesse et n'annonce pas la meilleure nouveauté de la rentrée, mais il parvient à installer une ambiance singulière et des personnages prometteurs dans un contexte fantastique auquel les networks accordent en général peu de place. Divertissant, efficace et visuellement maîtrisé, il augure au pire un guilty-pleasure tout à fait recommandable, au mieux une bonne série de genre. Alors, sans vouloir me faire l'avocat du Diable, je vous conseille vivement de jeter un oeil dans le judas... à vos risques et périls !
What Chance ?
Je ne comprends pas pourquoi les américains n'ont pas été plus nombreux à découvrir le pilote. 6,9 millions, c'est un score vraiment très faible, et il y a fort à parier que la série avoisinera rapidement les 5 millions. Un mystère de plus en cette rentrée...
How ?
666 Park Avenue [Pilot Script]
Vous aviez élu 666 Park Avenue votre "nouveau drama le plus attendu de la saison 2012/2013" lors de la dernière session du Coming Next, c'est donc tout naturellement avec elle que j'ai choisi de lancer une nouvelle rubrique sur le blog qui, je l'espère, vous plaira. Il ne s'agit pas ici de faire une critique du pilote de la série -que je n'ai pas plus vu que vous- mais une critique du script du pilote de la série ! En gros, l'étape qui précéde le tournage du pilote. Ces cinquantaine de pages -en moyenne- décisives qui décident de l'avenir d'un projet. Je m'attacherai à traiter à la fois des scripts des nouveautés mais aussi de ceux des pilotes qui n'ont pas été retenus. Histoire de juger de ce qu'on a vraiment raté, au-delà d'un pitch et d'un casting. Dans les prochains jours/prochaines semaines, je vous parlerai donc notamment de Devious Maids, d'Elementary, de Gotham ou encore de The Smart One. En espérant que cela vous intéresse et vous plaise...
Ecrit par David Wilcox (Fringe) pour ABC et Warner Bros. Television. 63 pages.
Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures se jouent dans cet édifice...
Avec Terry O'Quinn (Lost), Vanessa Williams (Ugly Betty, Desperate Housewives), Dave Annable (Brothers & Sisters), Rachael Taylor (Grey's Anatomy, Charlie's Angels), Mercedes Masöhn (The Finder), Robert Buckley (Les Frères Scott, Lipstick Jungle)...
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Selon moi
La chance du débutant ? Le script de 666 Park Avenue est le tout premier que je lis religieusement (après avoir feuilleté celui de Teen Wolf pour passer le temps pendant un long trajet en avion) et j'ai le sentiment d'être très bien tombé ! Mais je n'avais à ce moment-là aucun point de comparaison alors ce qui suit est à lire en prenant quelques pincettes. Je ne pouvais en tout cas pas espérer plus sympathique et passionnante lecture. Je n'ai pas décroché une seule seconde, j'ai même dévoré ces soixantes pages en moins d'une heure. Ce script a quelque chose d'envoûtant d'une certaine manière, et c'est très à propos vu le thème de la série. Dès la scène d'ouverture, l'ambiance à la fois chic, sombre, inquiétante et violente est posée. L'auteur a su rendre palpable la tension qui existe entre les différents protagonistes, lesquels sont nombreux mais pas trop. On parle quand même d'une résidence de 13 étages, il y a donc matière à sortir de l'ombre de nouveaux voisins régulièrement. Le potentiel est énorme pour nous tenir en haleine bien au-delà de 13 épisodes.
Contrairement à certains pilotes qui donnent le sentiment, une fois qu'ils sont terminés, de ne pas du tout savoir où la suite va nous amener, celui de 666 Park Avenue ressemble davantage à une mise en bouche particulièrement savoureuse, qui donne très envie de connaître la suite des événements et l'avenir de certains personnages. Honnêtement, ils n'ont pas tous à ce stade un potentiel de fou mais les quatre protagonistes principaux s'en sortent à merveille, surtout celui de Gavin, qui sera incarné par le charismatique Terry O'Quinn. C'est lui qui assure les passages les plus forts et les plus creepy de l'épisode. Le rôle qu'a obtenu Vanessa Williams, celui de son énigmatique femme, semble avoir été écrit pour elle et devrait permettre à l'actrice, une fois n'est pas coutume, de proposer un peu plus que ses poses et ses moues habituelles. A plusieurs reprises, elle doit avoir les yeux très humides. Wilhelmina Slater et Renee Perry sont rarement tombées si bas, ou alors ce n'était que des larmes de crocodile. Je suppose que lire un script en sachant quels seront les acteurs est un avantage certain. C'est pour ça que je sais d'ores et déjà que Rachael Taylor et, dans une moindre mesure, Dave Annable vont avoir du mal à être convaincants dans leurs rôles respectifs. Mais une bonne surprise n'est pas à exclure.
Ma plus grosse inquiétude pour tout dire ne vient pas de la distribution, mais des effets spéciaux. Lorsqu'il était scénariste sur Fringe, David Wilcox savait que ce qu'il écrivait serait retranscrit à l'écran avec talent, sans nécessairement faire péter le budget. Est-ce que l'équipe de 666 sera à la hauteur ? Rien n'est moins sûr. Et c'est un élément crucial car si les scènes "chocs" sont ratées, et il y en a pas mal dans ce pilote, alors c'est toute la réussite de la série qui est compromise... A la vue des premières images, le résultat ne parait pas honteux mais pas hyper impressionnant non plus. Ce qui est sûr, c'est que la série est tout à fait à sa place après Once Upon A Time et Revenge : elle est plus adulte, plus sexy mais elle semble tout aussi efficace et pourrait même devenir encore plus addictive si les effets de suspense sont aussi nombreux par la suite et ne versent pas dans la surenchère et le ridicule. En terme de guilty-pleasure, 666 Park Avenue devrait nous gâter ! Une alternative plus mainstream et plus soap à l'American Horror Story de Ryan Murphy en somme.
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Selon UglyFrenchBoy
À en juger ce script, il semble désormais officiel que la série 666 Park Avenue n’a guère de lien avec le livre homonyme dont elle est pourtant l’adaptation, en dehors des noms des personnages. Il est surtout question ici de reprendre les conventions des films de « maison hantée », sans forcément les détourner. Le portier est là, le propriétaire énigmatique aussi, sans oublier le sous-sol. On n’évite pas non plus le désormais fameux « What happened to the previous manager? ».
Les amateurs du genre n’y verront donc aucune révolution, mais l’écriture est maîtrisée. Comme tout bon premier épisode test qui se respecte, on n’oublie pas des règles marketing essentielles, dont un membre du casting shirtless avant la fin du deuxième acte. L’aspect fantastique ne devrait pas rebuter la fameuse ménagère tant celui-ci affiche, sur le papier, une certaine facilité d’accès. En d’autres termes : c’est efficace. Quant à la distribution, si on a du mal à imaginer Rachael Taylor en architecte, Terry O'Quinn et Vanessa Williams ont des rôles sur mesure.
L’enjeu principal reste cependant l’aspect visuel, notamment au niveau des effets spéciaux puisque ces derniers devraient être souvent sollicités. Alex Graves assure ici du service en tant que réalisateur. Celui à qui l’on doit l’efficace pilote de Fringe s’entoure à cette occasion d’un « special effects supervisor » ayant récemment travaillé sur The Dark Knight Rises. Un gage de qualité ? Sans spoiler sur l’intrigue, la scène de la « chute » est attendue au tournant...
Tueurs En Séries [Spéciale Comic Con France 2012]
Au sommaire : "Kaamelott Resistance" selon Alexandre Astier - Simon Astier dévoile la BD "Hero Corp" - Le nouveau projet du créateur du "Visiteur du Futur" - C'est quoi un geek aujourd'hui ? - Petite ballade dans les allées du Comic Con - Notre questionnaire spécial Geekerie... avec également Tyler Hoechlin de Teen Wolf, Robert Buckley, Stephen Colletti et Austin Nichols des Frères Scott...
Lipstick Jungle [2x 12]
Chapter Nineteen : Lovers' Leaps // 4 2oo ooo tlsp.
Joe Bennet est certainement le personnage de série que j'ai le plus détesté en 2008. Et je crois que Victory arrive en seconde position tant je ne comprends pas son amour pour lui. Vu la manière dont il la traite, c'est surréaliste. Non, en réalité, c'est tout ce qu'il y a de plus réaliste. Les filles ont tendance à s'attacher et à tomber amoureuse des gros connards tandis que les gentils garçons galérent comme pas permis. Une fois de plus, Joe a prouvé qu'il était un monstre d'égoïsme. Bien-sûr, à la fin de l'épisode, son comportement se trouve justifié par des problèmes financiers dont il n'a pas voulu parler à Vic. Perso, ça ne m'a absolument pas convaincu ! Il ne saura jamais être là pour Vic, trop occupé par ses affaires et par sa petite personne. Alors parler de mariage me fait beaucoup rire à partir de ce moment-là. Et la déclaration de Vic face à la mer était plus ridicule que romantique. Le coup du "Will You Marry Me ?" sur la poche intérieure de la veste, c'est pas romantique. C'est juste très con.
Mouais, Natasha Bedingfield n'est pas si jolie. Je l'avais vue en première partie du concert de Justin Timberlake à Bercy et elle m'avait bien plu. Très énergique et de loin, très belle. Me suis laissé avoir par l'ambiance et la distance certainement. En tous cas, j'espère qu'elle n'a pas prévu de se lancer dans une carrière d'actrice car elle est affligeante dans cet épisode malgré son nombre de lignes de dialogues très restreint ! Elle chante Soulmate, promo obligue, et c'est une des rares chansons de son dernier album qui soit pas mal. Le reste, bof bof. Puis les paroles de ce titre collaient bien à la situation toute pourrie entre Wendy et Shane. Tout s'est arrangé. Shane est redevenu un peu plus lui-même, presque par enchantement, et Wendy, grâce aux bons conseils de ses copines, a compris que ce tour était important pour lui et que ce n'était pas la fin du monde s'il partait 4 mois. La série n'ayant pas au-delà du prochain épisode, je me demande comment se serait passé son retour. Il aurait très certainement fait quelques encarts pendant son voyage ou il serait revenu changé, encore plus ambitieux ... On ne saura jamais !
Nico croule sous les intrigues. Toutes sont plus ou moins liées. Les scénaristes ont dû comprendre qu'il valait mieux miser sur elle avant tout. Kirby est toujours dans les parages, avec des scènes déchirantes à la clé à chacune de ses apparitions. Il souffre le petit. Puis il y a le patron de Nico qui est passé à l'attaque, c'estpas trop tôt ! Et puis il y a ce désir d'enfant latent. Puis ce délire en sortant de la salle d'opération, assez marrant et très révélateur. Sans oublier cette petite jeune très ambitieuse qui arrive à Bonfire avec toutes ses idées et qui représente un danger potentiel pour Nico. Là encore, une guerre aurait sûrement eu lieu entre elles si la série avait duré. Je ne regrette pas vraiment de ne pouvoir y assister. Les affaires professionnelles de Nico ne m'ont jamais intéressées et ça ne va pas commencer maintenant !
// Bilan // A un épisode de la fin, je reste très indifférent vis à vis des personnages de Lipstick Jungle et de ce qui leur arrive, à part peut-être tout ce qui concerne Nico. Je voulais aller jusqu'au bout mais je ne suis pas mécontent d'en être bientôt débarrassé, en espérant que le dernier épisode permette à la série de se terminer sur une note positive (qualitativement).
Lipstick Jungle [2x 11]
Chapter Eighteen : Indecent Exposure // 3 7oo ooo tlsp.
Voilà un épisode qui aurait pu être hautement sympathique si on n'avait pas deviné à peu près tout ce qui allait se passer dès les cinq premières minutes. Je dis bien à peu près car j'ai eu quelques -mauvaises- surprises ! A commencer par ma chère et tendre Nico dont la nouvelle lubie est d'avoir un bébé toute seule. Bon, elle n'est pas vraiment sûre de ce qu'elle veut vraiment mais elle se pique à coup d'hormones en attendant. Tout cela est assez étrange mais là où ça devient franchement paniquant, c'est quand elle et son patron se rapprochent dangereusement. Ca a fait un petit moment qu'ils se tournent autour mais avec Kirby au beau milieu du tableau, rien n'était possible entre eux. Maintenant que Kirby est effacé (et il me fait une peine incroyable dès qu'il apparaît à l'écran, la scène de "retrouvailles" est poignante et vraiment bien jouée), ils peuvent joyeusement se sauter dessus ! Je pensais qu'ils allaient le faire dans cet épisode et surprise, il faudra attendre le prochain ! Ni étonné ni déçu par cette storyline qui commence. C'est Lipstick Jungle quoi. On prend toujours les mauvais chemins !
Shane, le mari aimant, charmant et attentionné est devenu en l'espace de deux épisodes un être détestable, agressif et très égoïste. Allez savoir pourquoi ! La crise de la quarantaine sans doute. C'est très agaçant de le voir devenir si détestable. It wasnt' meant to be. La détresse de Wendy est palpable mais elle ne me touche pas vraiment. J'ai toujours un peu de mal avec ce personnage. Deux choses étaient vraiment ratées les concernant : l'apparition éclaire de Natasha Bedingfield qui chante bien mieux qu'elle ne joue, et qui amène la proposition qui va foutre une merde pas possible : que Shane l'accompagne sur sa tournée mondiale de 4 mois ! Youki ! C'est typiquement le genre de truc où il est impossible de prendre parti. Il veut vivre son rêve... oui mais sa famille... elle veut son bonheur... oui mais leur famille... Sale situation dont il est bien difficile de se dépêtrer. En plus, avec son vautour d'agent, il va forcément tromper sa femme ! Pouah, aime pas tout ça. L'autre truc bien raté et qui n'a rien à voir avec la choucroute : le petit Taylor qui voit ses parents se disputer et qui devient, du coup, agressif avec ses camarades d'école. Vive les raccourcies ! Ca va beaucoup trop vite pour être crédible.
Vous savez combien je déteste Joe Bennett. Eh bien ça y est, il est de nouveau le compagnon de Victory ! Et mieux encore : elle compte le demander en mariage ! Wouah mais c'est génial. Faîtes péter le champagne ! Ca promet pour les deux épisodes restants ! Rodrigo était tellement plus intéressant ... Ah oui mais il était moins riche et beaucoup trop simple pour Vic qui cherche toujours les histoires bien compliquées qui font bien souffrir. Idiote ! Bon et puis le coup du "je suis pudique" mais une fois devant l'objectif du photographe, je deviens une petite mannequin en herbe, on l'a déjà vu mille fois. C'est cliché. Mais c'est toujours sympatoche oui.
// Bilan // Episode cliché et prévisible du début à la fin. N'empêche qu'il y a des moments de grâce où c'est bien sympathique.
Lipstick Jungle [2x 1o]
Chapter Seventeen : Bye, Bye Baby // 3 44o ooo tlsp.
"I'm Not Happy Anymore". Depuis que j'ai vu cet épisode (c'est-à-dire 10 minutes), cette phrase résonne en moi. Je n'arrive pas à m'en débarrasser. Ca y est. Nico et Kirby, c'est (re)fini. Ca m'a beaucoup touché je dois dire. S'il y a bien une seule chose que je retiendrais de cette série, c'est la relation passionnelle et souvent passionnante entre ces deux personnages. J'ai aimé les voir évoluer et j'ai aimé les voir se séparer. Du moins, ça m'a ému. "Les histoires d'amour finissent toujours mal en général", comme dirait l'autre ... Alors évidemment, ce qui a amené cette séparation -le bébé de Megan- était une idée mauvaise et saugrenue. Nico est une femme intelligente pourtant. Je ne la croyais pas capable de s'attacher tant à un enfant qui avait toutes les chances de lui être retiré rapidement. Elle s'y est pourtant énormément attaché et les adieux ont forcément été douloureux. Scène très émouvante quand les parents de Megan viennent récupérer Charlie. On peut remercier Kim Raver qui sort toujours la tête haute des sales histoires que les scénaristes peuvent lui réserver. La scène de séparation est également très forte et en même temps très simple, très naturelle, très crédible. C'est peut-être justement ce qui la rend si émouvante. Elle ressemble à ce qui nous est arrivé à tous à un moment. Evidemment, Kirby n'est pas encore totalement du passé. D'ici la fin de la série (3 épisodes encore), ils peuvent encore se remettre ensemble. Et ce serait préfèrable, histoire de donner un peu d'espoir à nos pauvres petits coeurs meurtris.
Parce que Nico n'est pas l'unique héroïne de la série (malheureusement, j'ai envie de dire), il faut bien occuper Vic et Wendy. Pour Vic, les scénaristes ne se sont pas foulés : elle ne fait quasiment rien et tant mieux. Pour Wendy en revanche, c'est quasiment trois storylines pour le prix d'une ! Y'en a-t-il une intéressante dans le lot ? Oui, quand même. C'est celle avec qui sa fille, Maddy, qui m'a plu. La petite grandit, s'intéresse aux garçons et a un peu de mal à vivre tout cela dans l'ombre de sa grande mère, belle et brillante. C'est un peu cliché, c'est pas spécialement bien amené mais ça m'a touché. La scène de discussion entre la mère et la fille était toute simple, sans prétention. Donc assez réussie. En revanche, les deux autres histoires de Wendy sont moins intéressantes. Voilà que Shane joue le grand macho qui a besoin de voir sa femme rester à la maison. Attitude pitoyable et qui sort un peu de nulle part. On passe. On passe aussi les problèmes de Wendy pour mettre son nouveau projet de film sur pied. C'est sans intérêt.
// Bilan // Ce qui est "bien" avec Lipstick Jungle, c'est que l'on ne sait jamais à l'avance si l'on va tomber sur un bon épisode, un épisode moyen ou un mauvais épisode. Cette fois, c'était pas mal. Merci à Kim Raver qui tient le show à bout de bras toute seule depuis le début.
Lipstick Jungle [2x o9]
Chapter Sixteen : Thanksgiving // 3 4oo ooo tlsp.
Au concours de "la vieille retraitée de la télévision la plus laide (après s'être faite tirée de partout)", Mary Tyler Moore gagne haut-la-main ! Encore que Joan Van Ark lui fait une sérieuse concurrence. Qu'est-ce qu'attendent les producteurs de Nip/Tuck pour l'engager ? Je pressens que Brooke Shields finira également comme ça. Elle a déjà commencé le gros oeuvre. En tous cas, j'aime beaucoup la mère de Wendy. Toujours une vacherie bien sentie à balancer. Elle est une des seules à nous faire sourire dans cet épisode absolument catastrophique. On dirait que les producteurs de la série sont allés débaucher des scénaristes de Prison Break tant on a jamais fait pire niveau subtilité. Afin de fêter dignement Thanksgiving, Wendy a décidé d'organiser une belle soirée avec ses amies (qui n'ont apparemment pas de famille). Evidemment, rien ne va se passer comme prévu ...
Il y a d'abord ce cher Shane, le mari de Wendy, qui doit réconforter son agent qui vient de perdre son chien et qui a besoin de quelqu'un pour l'enterrer. C'est presque couillu d'oser une storyline pareille. Ou devrais-je dire un prétexte pareil. Le but, que l'on comprend instantanément, est de se faire rapprocher Shane et cette femme. Ca se voulait drôle et décalé, c'est parfaitement ridicule. Le jeu de Vanessa Marcil n'aidant pas. NBC a voulu profiter de Lipstick Jungle pour recaser ses acteurs de Las Vegas. Il y a aussi James Lesure qui joue le patron de Nico. Comme la série, ses acteurs étaient mauvais. C'était donc une très mauvaise idée. Le dîner ne va pas se passer comme il aurait dû pour Nico. Pourquoi ? Parce que Megan, la maîtresse de son mari, a eu la merveilleuse idée de lui confier son bébé le temps de quelques jours. Voire plus. Ca aurait pu être marrant de voir Nico en maman d'un jour mais c'est malheureusement bien trop cliché. Kirby et elle n'arrivent pas à faire taire le bébé. C'est Shane qui le calme parce qu'il a déjà eu deux enfants bla bla bla ... A chier. Ca aura sûrement attendri la ménagère friande de ce genre d'idioties. Je passerai sur cette scène ridicule où Nico se promène dans un parc et où une passante lui dit combien elle est chanceuse d'avoir un si beau bébé. Le truc qui ne sonne PAS DU TOUT faux ! Pour finir, Victory se remet tant bien que mal de l'affront que lui a fait le vilain Joe en s'occupant d'une grosse dame qui a besoin d'une robe de mariée. On nous sort un piteux discours sur la beauté intérieure qui n'a rien mais vraiment rien à faire là.
// Bilan // Hormis une ou deux répliques, on tient là l'un des plus mauvais épisodes de la série ! Les fêtes, ça ne lui réussit pas. Déjà, l'épisode spécial Halloween était une belle horreur. Rebelote pour Thanksgiving.
Lipstick Jungle [2x o8]
Chapter Fifteen : The Sisterhood of The Traveling Prada // 3 6oo ooo tlsp.
Je dois bien reconnaître à la série une qualité : avoir su rendre au fil du temps le trio amical de la série réussi. Au début, tout semblait forcé, surjoué, vraiment pas naturel. Maintenant, quand les filles sont toutes les trois ensemble, il y a quelquechose de vraiment sympathique qui se dégage. Les scènes où elles s'engueulent sont plus réussies que celles où elles s'amusent mais peu importe. Cette complicité est contagieuse. C'est en partie ce qui a fait le succès de Sex & The City d'ailleurs. Même si les actrices ne s'entendaient pas trop dans la vie d'ailleurs ! Enfin au moins Sarah Jessica Parker et Kim Catrall. Les engueulades entre Miranda et Carrie avaient plus de gueule que celles de Nico et Wendy mais bon, on va pas recommencer à comparer les deux séries. C'est pas du jeu !
Cet épisode avait le grand mérite de sortir les héroïnes de leur New York un peu étouffant pour l'air frais de la campagne. Et j'ai eu l'impression que ce petit endroit du New Jersey ressemblait un peu à mon Capeside de Dawson adoré. Ca m'a fait chaud au coeur. La petite ballade romantico-érotique de Nico et Kirby était délicieuse. C'est fou le temps qu'ils passent à se grimper dessus ces deux-là. Les prises de tête de Wendy étaient un peu moins saoulantes que d'habitude et la gentille déprime de Vic était, comme d'habitude, exagérée, over the top, mais la conclusion m'a bien plu : Joe a prouvé une fois de plus qu'il était une grosse merde. Ce serait bien que Vic s'en rende compte et passe enfin à autre chose. J'aurai dû mal à supporter encore des épisodes et des épisodes centrés sur leur couple maudit. La grosse ombre au tableau qui me tracasse, c'est ce gros nuage autour de Nico et de son boss. On a bien compris que leur relation allait déraper et ça me déplaît fortement, même si ça fait bouger les choses. Elle serait folle de faire du mal à Kirby ! Il est si adorable ...
// Bilan // Troquer New York contre le New Jersey, parler d'amitié et vous obtenez un épisode attachant qui aurait sans doute mérité encore mieux. Mais ça reste Lipstick Jungle ...