Tueurs En Séries [Spéciale Monte-Carlo / Partie 3]
Au programme : Zapping, moments volés, ambiance, dérapages, sifflotage... C'est le dernier volet de nos émissions spéciales consacrées au 53ème Festival de Monte-Carlo !
NBC's Hatfields & McCoys [Pilot Script]
Drama // 42 minutes
Par John Glenn (L'oeil du mal). Produit par Charlize Theron. Pour ABC Studios & NBC. 62 pages.
A Pittsburgh, lorsqu'un homme puissant est assassiné alors qu'il vient juste de sortir de prison après avoir été condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, deux familles rivales légendaires, les Hatfield et les McCoy, se refont la guerre, malgré des années de trêve, afin de prendre le contrôle de la ville...
Avec Virginia Madsen, Rebecca De Mornay, James Remar, Patrick Flueger, Jesse Lee Soffer, Sophia Bush, Nick Westrate, Annie Ilonzeh...
Plutôt que de miser sur Venice/Westside, ABC aurait dû se garder pour elle Hatfields & McCoys, qu'elle produit du coup pour NBC. Ce pilote a bien plus de caractère et d'envergure. Il est par contre beaucoup plus sombre, plus désespéré. C'est peut-être ce qui a déplu aux dirigeants de la chaîne de Disney. On voit bien avec Revenge qu'ils ont du mal à dépasser une certaine limite dans la noirceur. NBC n'est pas en mesure de se poser ce genre de question et encore moins de faire la fine bouche. Pas de grand soleil ni de sable chaud ici, mais des rivières, des forêts humides, de la pluie, des usines... C'est moins glamour, mais il faut se méfier de l'eau qui dort. A Pittsburgh, ça bout à l'intérieur.
Tel qu'il est, ce script, sous-titré "Some Feuds Never Die", offre tout ce que l'on on peut attendre d'un soap de prime-time, mais aussi tout ce dont on aimerait se débarrasser une bonne fois pour toutes. Disons qu'il y a des ingrédients qui sont nécessaires, voire indispensables, mais qui ne surprennent plus du tout une fois que l'on a vu Dallas, Côte Ouest, Dynastie, Melrose Place... et tous les ratés du genre. Il faut alors prendre son mal en patience et attendre le rebondissement suivant. Et il y en a beaucoup dans ces 62 pages à vrai dire. Des masques qui tombent, des alliances inattendues qui se forment... du sang, du sexe, des trahisons, des bagarres... et surtout : deux personnages féminins forts, deux divas en puissance, cinquantenaires, que je me plais à imaginer encore plus énigmatiques et impitoyables que Victoria Grayson et Amanda Woodward réunies. Bon, on n'en est pas encore là. Mais leurs débuts sont encourageants. La matriarche McCoy est la plus sympathique des deux. La plus aimante et la plus sincère. Mais quand on la pousse à bout, elle peut devenir mauvaise. C'est cette facette-là qui sera explorée par la suite, j'espère. La matriarche Hatfield est plutôt du genre de celles que l'on adore détester. Elle a bien entendu une bonne raison d'agir ainsi, mais ce qui nous importe présentement c'est les vannes qu'elle envoie et les stratégies qu'elle met en place. Ah oui : c'est la Maire de Pittsburgh. Autant dire qu'elle a le bras très long. Je fais confiance à Virginia Madsen et Rebecca de Mornay pour incarner ces deux personnages avec brio, et ainsi trouver une nouvelle jeunesse à la télévision. Elles le méritent bien. Si les femmes ont le pouvoir dans la série, les -jeunes- hommes ne sont pas en reste. Rien que des chiens fous qui s'amusent à se mordre les uns les autres. On verse souvent dans le cliché avec leurs dialogues, surtout ceux entre les deux frères McCoy. Mais on parvient à s'en accommoder, d'autant qu'on sait qu'ils vont être plaisants à regarder. Sinon, je préfère tout de suite prévenir les fans de Sophia Bush : dans ce pilote, elle n'a pas grand chose à faire et à dire. On n'est pas loin de la figuration. La jeune médecin qu'elle interpréte manque cruellement de développement, mais il y a tellement de personnages qu'il était difficile de leur offrir à tous un temps d'antenne équivalent. Elle prendra sûrement sa revanche par la suite, si suite il y a.
Je ne peux en dire plus sur ce pilote, sous peine de gâcher certains effets de surprise, mais je serai en tout cas étonné que NBC ne lui laisse pas sa chance. Elle a quand même validé Deception ! Dans le genre du soap, Hatfields & McCoys est mille fois plus intéressante, avec un véritable ton, une ambiance, des personnages forts, un classicisme aussi, qui a son charme, et une distribution solide.
Revenge [2x 10 > 2x 14]
Power // Sabotage // Collusion // Union // Sacrifice
7 120 000 tlsp. // 6 170 000 tlsp. // 5 750 000 tlsp. // 5 200 000 tlsp. // 5 990 000 tlsp.
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J'avoue que je n'avais pas prévu de ne pas parler de Revenge pendant aussi longtemps, mais la vérité c'est que je me suis tellement ennuyé devant les épisodes 10, 11 et 12 que j'ai eu le sentiment que je n'avais absolument rien à en dire. Ils étaient plus inintéressants encore que les plus mauvais épisodes de la première saison. C'est dire. Il y a heureusement toujours une petite intrigue, un petit quelque chose auquel s'accrocher pour tenir bon, mais ce n'est pas suffisant. Pas étonnant que les audiences descendent en flêche pour atteindre un niveau critique. Les bonnes résolutions du début de la saison sont loin. La série se veut toujours plus qu'un soap : elle veut être un thriller, une comédie parfois -ce qu'elle réussit très bien d'une certaine manière- et une critique ô combien subtile de la société avec sa division riches/pauvres toujours aussi ridicule. Il lui suffirait pourtant de se contenter d'être un soap décomplexé pour fonctionner et, bien sûr, de se débarrasser des frères Porter et de toutes les intrigues nullissimes qu'ils apportent (même quand Conrad et Ashley viennent y fourrer leur nez). Je ne cesserai jamais de le dire. C'est ça aussi qui est fatigant avec Revenge : j'ai l'impression d'écrire inlassablement la même critique. Les défauts sont toujours les mêmes, elle n'apprend strictement rien de ses erreurs, erreurs qu'elle traîne toujours pendant dix épisodes en plus car tout avance relativement lentement quand on regarde bien. Et je ne parle pas de tout ce qui est inutile...
Mais parlons-en quand même : le petit détour d'Emily et Daniel par Los Angeles n'a servi à rien -en plus, il n'y avait évidemment visuellement aucune différence puisque la série est tournée là-bas- et l'introduction du personnage de Jason Prosser, incarné par Dylan Walsh, n'a eu aucun intérêt. De toute façon, toutes les manigances du côté de Grayson Global m'emmerdent plus que tout. C'est brumeux, mal raconté, mal expliqué, pas assez rythmé. Il faut que Revenge arrête de se prendre pour Damages ! Elle le fait très mal. Etroitement liée à cela, l'Initiative n'est pas plus intéressante. Tout est tellement flou et inutilement mystérieux et compliqué dans cette intrigue tranversale que l'on décroche à coup sûr au bout de quelques minutes. Elle nous a quand même apporté un bon cliffhanger dans l'épisode 13, lorsque Victoria tue Helen Crowley. On ne s'y attendait pas pour la simple et bonne raison que l'on n'a pas l'habitude de voir les scénaristes oser autant. On se fichait du personnage, mais c'est un geste fort pour Victoria en revanche. Ah ça, ce n'est pas Emily qui aurait tiré... L'entrée en politique de Conrad pourrait offrir quelque chose d'intéressant, mais je me méfie. Voilà donc pour les Grayson, que l'on a connu bien plus en forme.
J'ai beau trouver Emily décevante dans cette saison 2, car trop sentimentale, je dois bien reconnaître qu'elle a eu de jolies scènes, essentiellement dans les épisodes 13 et 14 qui sont, de loin, les meilleurs de la saison. L'histoire de sa mère est déjà oubliée, ce que je regrette tant elle n'aura servie à rien, mais elle voit à nouveau la vie qu'elle aurait dû avoir défiler devant ses yeux lorsque Jack et Amanda se marient, sur la plage. Le parallèle avec les flashbacks de son enfance était pertinent. Forcément, elle craque. Et Emily VanCamp était encore une fois parfaite. Il y a également eu un gros flottement entre Aiden et elle pendant quelques épisodes alors que leur vengeance commune a divergé, mais qu'Emily soit avec lui ou avec Daniel, je reste en général de marbre face à ce type de scènes. Elles fonctionnent rarement. Peut-être parce qu'il y a un manque d'alchimie entre les acteurs, ou peut-être parce que ce n'est tout simplement pas palpitant et pas super bien écrit. Heureusement pour elle, Amanda a eu la bonne idée de mourir dans Sacrifice. J'aimais bien le personnage, mais il était arrivé au bout du bout de ce qu'il pouvait apporté. Les auteurs ont bien fait de s'en séparer. J'aurais bien sûr préféré que ce soit Declan qui se noie, mais l'émotion n'aurait pas été la même, que ce soit pour Emily ou pour nous. Pour le coup, là c'était palpitant. Je n'irai pas jusqu'à dire "bien écrit", parce que tout était truffé de grosses facilités et d'âneries de la part de tous les personnages présents sur le bateau, mais l'important c'est que ça fonctionnait quand même et que c'était déchirant à la fin. Et on fermera les yeux sur les horribles fonds verts en mer, dignes du pilote de Ringer. L'arrivée de Nolan en grand sauveteur avait de la gueule malgré tout, pour le symbole. On adore quand Emily et lui se retrouvent, quelque soit la situation. En parlant de Nolan, le triangle "amoureux" qu'il a formé quelques temps avec Marco et Padma n'a pas du tout porté ses fruits. Les scénaristes ne sont pas (encore) allés au bout de l'idée. Et apprendre que Padma est elle aussi manipulée par l'Initiative ne m'a fait ni chaud ni froid. On s'y attendait un peu. Et de toute façon, on s'en fichait pas mal. Padma me fait de plus en plus penser à la transparente Ashley en fait. Ce n'est vraiment pas une bonne chose...
// Bilan // Se coltiner quatre épisodes médiocres de Revenge avant de pouvoir en apprécier un et en adorer un autre, ça force le respect, non ? Il n'y a qu'un sériephile pour accepter de s'infliger cela. Si les auteurs de la série continuent à décevoir autant, il n'y aura plus que quelques téméraires pour la regarder d'ici à la fin de la saison 2. Elle aura une saison 3, parce qu'ABC ne va pas tellement pouvoir faire autrement, et puis elle disparaîtra. Il est encore temps de se rattraper, mais il faut agir maintenant ! Revenge est un soap. Qu'il s'assume ENFIN comme tel, nom d'une Victoria Grayson !
Revenge [2x 07, 2x 08 & 2x 09]
Penance // Lineage // Revelations
7 730 000 tlsp. // 6 920 000 tlsp. // 7 650 000 tlsp.
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Parfois, j'essaye d'imaginer à quoi ressemblerait Revenge si les pauvres n'existaient pas... et je n'y arrive pas. On a tellement pris l'habitude qu'ils viennent gâcher chaque épisode que c'est presque inconcevable ! Bien sûr, la série y gagnerait énormément. Le naufrage de l'Amanda est comme une carotte que les scénaristes nous agitent sous le nez depuis le Season Premiere. Ils essayent de nous faire croire que si l'on est patients, on sera peut-être récompensé par la mort d'au moins un des Porter. Peut-être même que Declan coulera avec sa bien-aimée, cette chère Charlotte, qui n'est pas pauvre mais qui mériterait bien de le devenir. A un moment la saison dernière, j'ai cru qu'elle devenait enfin intéressante. Cela a duré quelques secondes tout au plus. Au début de cette saison 2, même sentiment fulgurant. Mais on l'a bien vu la saison dernière avec Daniel : les auteurs ne prendront pas le risque de se débarrasser des éléments qui la tirent vers le bas. Declan et Jack seront donc toujours bien vivants. Ce sont les gros méchants frères Ryan qui se noieront dans l'océan. Ils ont été introduits pour cela de toute façon, non ? En tout cas, on peut chaleureusement les remercier de nous pourrir chaque épisode, même quand il s'agit entièrement d'un flasback comme c'était le cas de Lineage. Le père Porter était vraiment aussi bête que ses fils. Heureusement, il y figurait d'autres révélations bien plus croustillantes.
Je n'ai pas trouvé cet épisode spécial réussi, parce qu'il était trop lent, pas joli à regarder -ce filtre gris déprimant...- et qu'il donnait l'impression de faire du remplissage sous prétexte de vouloir éclairer le passé de certains personnages. Je suis ravi d'avoir enfin appris comment Emily et Ashley s'étaient rencontrées. Et je ne suis pas déçu : la petite arriviste était littéralement une pute. On comprend donc aisément son comportement aujourd'hui. Elle bouffe à tous les râteliers et n'hésitent pas à coucher avec qui pourra lui permettre d'avancer dans l'élite des Hampton. Pas de grande surprise donc, mais l'éclaircissement était néanmoins nécessaire à ce stade. Cela me donne un peu d'espoir la concernant : peut-être qu'elle finira par devenir vraiment très vilaine une fois qu'elle se sera prise des baffes de tous les côtés. La façon dont Victoria l'a humiliée dans l'épisode suivant était une belle récompense pour nous après une trentaine d'épisodes de souffrance dès qu'elle apparaissait à l'écran. Lineage a également mis un peu de piment dans l'intrigue trop pépére de Nolan et nous a donné du grain à moudre quant à sa bisexualité, qui ne fait plus aucun doute. Je le sens bien ce petit Marco. Il me fait penser à la pourriture de la saison 1 de Smash. On est face au même type de personnage. Du coup, Padma s'efface peu à peu mais m'est avis qu'elle n'a pas dit son dernier mot... Et puis il y a eu LA rencontre au sommet entre Madeleine Stowe et Adrienne Barbeau. Les scènes de la jeunesse de la Queen des Hampon étaient ridicules à cause des actrices choisies, qui ne ressemblaient pas du tout à leur aînées. Mais les scènes entre ces dernières étaient absolument jouissives. Comme dans tout conte de fée, la méchante l'est devenue à cause de sa chère maman. J'ai hâte de la retrouver au présent maintenant, mais je ne sais pas si c'est prévu. Cela me fait d'ailleurs penser que le père de Conrad a totalement disparu de la circulation. Après les derniers événements, il aurait pourtant tout à fait sa place. Allez, messieurs-dames les producteurs, il est temps de rappeler William Devane... au lieu de nous caster à tour de bras des acteurs de seconde zone tels que le très mauvais Michael Trucco. Sinon, l'épisode diffusé à Thanksgiving nous a également permis d'assister à la première rencontre d'Emily et d'Aiden, et le recrutement de ce dernier par Takeda. Ce n'était pas passionnant, mais j'adhère de plus en plus au personnage d'Aiden. Il est un parfait alter ego pour Emily. C'est autre chose que le gentil Jack...
Concernant toutes les magouilles au sein du Conseil d'Administration de Grayson Globals, je suis mitigé. Ce n'est pas toujours facile à suivre, tant les rebondissements sont nombreux, et ce n'est évidemment pas crédible une seule seconde mais ça, ça fait partie du jeu. Ce qui fonctionne, en revanche, c'est que l'on a vraiment envie que Daniel prenne le contrôle de la société rien que pour le plaisir de voir Victoria et Conrad désemparés, prêts à se lancer dans un nouveau plan machiavélique pour faire tomber leur fils. Et tant pis si l'issue est prévisible. Au moins on est pris dans l'action et on suit avec plaisir le déroulement des opérations. Mais alors Joshua Bowman est tellement mauvais... qui plus est face à Madeleine Stowe et Henry Czerny ! Si les répliques n'étaient pas aussi délicieusement écrites, il gâcherait vraiment tout. Sinon, j'ai adoré le fait que Daniel ait voulu devenir poète à une époque. Ce cynisme... miam ! A part ça, l'épisode Revelations était prenant mais il en manquait grandement, de révélations. Le cliffhanger mettant en scène Victoria qui appelle Emily en pleine nuit n'était pas des plus réussis...
// Bilan // Après un bon début de saison, Revenge reprend certaines de ses mauvaises habitudes. A la même époque l'année dernière, elle prenait son envol, avant de se vautrer littéralement. Impossible donc de savoir de quoi seront faits les prochains épisodes. Il y a suffisamment de bonnes intrigues pour maintenir l'intérêt, mais il faut encore et toujours accentuer l'aspect soap de la série pour que tout fonctionne parfaitement. Et les pauvres doivent couler, se noyer et disparaitre à jamais des Hampton !
Revenge [2x 05 & 2x 06]
Forgiveness // Illusion
8 180 000 tlsp. // 7 940 000 tlsp.
Ceux qui estiment qu'en ce début de saison 2, Revenge s'est un peu trop éparpillée en mettant légèrement de coté la fameuse "vengeance" du titre peuvent se réjouir : elle est plus que jamais de retour ! Ainsi, Emily se décide à sortir le cadavre de l'homme aux cheveux blancs du congélateur pour le faire découvrir par Mason Treadwell -le Elton John des Hamptons- le jour du remariage de Victoria et Conrad à l'aide d'une mise en scène parfaitement orchestrée ! Je relis cette dernière phrase et je me dis que oui, cette série est devenue un bien beau soap comme on les a aimés. Le plan de génie de notre sociopathe préférée fait largement oublier les digressions sur l'Initiative et sur Grayson Globals, dont on ne comprend absolument rien depuis le début. Cela va malheureusement de mal en pis. Un gros éclaircissement, sous forme de flashbacks peut-être, s'impose ! En attendant, je ne me lasse pas de le redire critique après critique : les Grayson nous offrent des répliques d'anthologie sur un plateau en argent à chaque épisode. C'est absolument divin. Je pense aussi au cadeau très spécial de Conrad à sa chère et tendre, ainsi qu'à l'irrésistible sourire de la Reine des Hampton lorsqu'elle s'avance vers l'autel. Personne ne peut être dupe : ce mariage est une grosse mascarade et c'est cela qui est formidable !
Cet événement est aussi l'occasion de retrouver une Emily VanCamp absolument sublime dans sa belle robe rouge. Ce commentaire peut paraître complètement futile mais ce n'est pas un détail : les soaps se doivent aussi de réjouir nos yeux. Dans le genre grandiloquent, le petit déjeuner organisé par Nolan pour Padma sur la plage se posait là. C'était le moment parfait pour lui apprendre qu'il fallait se méfier de la jeune femme. Ils ne seront pas restés sur un petit nuage bien longtemps et c'est mieux comme ça. Lors du mariage, Aiden, qui commence doucement mais sûrement à faire son trou dans les Hampton et dans la série, a commencé une petite enquête autour d'Ashley ! Les auteurs ont enfin décidé de se pencher sur son cas apparemment. Après nous l'avoir tant imposée sans jamais rien avoir à dire d'intéressant sur elle pour autant, ils n'ont pas intérêt à nous décevoir. J'aimerais notamment assister à sa rencontre avec Emily parce que je n'ai jamais vraiment compris le lien qui les unissait au départ. Simples copines ? Emily a-t-elle profité de sa position chez les Grayson pour se rapprocher d'elle ou a-t-elle carrément participé à son embauche d'une manière ou d'une autre ?
Dans ma précédente review, je supposais -mal- qu'Amanda allait rendre l'âme après sa chute mais pas son enfant. Je me suis trompé : les deux ont survécu. J'étais assez perplexe sur ce choix, qui me semblait encore correspondre à un pur manque de couilles, mais j'ai finalement rapidement compris pourquoi : c'était l'occasion parfaite de rapprocher Emily de sa mère en passant par le biais d'Amanda. Cette scène où Amanda, touchée, pardonne Kara à la place d'Emily était très touchante. C'est assez rare depuis les premiers épisodes que Revenge joue sur ce terrain-là. La dernière fois, c'était avec la mort ridicule du chien. Ce n'est pas vraiment ce que l'on attend de la série, mais, de temps en temps, ça ne fait pas de mal, d'autant qu'il ne faut pas oublier que tout est né d'une douleur. Il ne serait pas malin d'évacuer l'aspect émotionnel de la quête de notre héroïne. Concernant le personnage de Kara en lui-même, je suis partagé pour le moment. Je suis convaincu que Jennifer Jason Leigh était un bon choix. Pas forcément le meilleur, vous noterez, mais un bon choix quand même. Maintenant, je m'attendais à rencontrer une femme très perturbée, voire cinglée, et cette facette-là de sa personnalité ne nous a pas encore été dévoilée. C'est frustrant et je commence à avoir peur que les auteurs s'arrêtent là. Non, allez, ce n'est pas possible ! En tout cas, ses face à face avec Victoria étaient délicieux. Une bonne mise en bouche... On veut du sang maintenant ! On veut que Victoria l'utilise son sécateur...
Bien entendu, Revenge ne serait pas Revenge si les pauvres ne venaient pas pourrir l'ambiance dès que l'occasion se présente. Même quand elle ne se présente pas d'ailleurs ! Declan et Charlotte se remettent donc ensemble, ce qui ne peut provoquer qu'une réaction de désintérêt total, au mieux. Et puis il y a cette histoire de bar, ce monsieur qui veut l'acheter comme si un trésor se cachait en dessous, cette impression que cette intrigue rejoindra forcément les autres à un moment donné... et un petit doute dans le fond que cela n'arrive jamais, que ce ne soit qu'une distraction pour faire passer le temps, une bonne façon d'expliquer qu'un acteur comme Connor Paolo soit régulier, et une illusion pour faire croire à Madeleine Stowe qu'elle ne joue pas dans un soap mais dans une série qui traire des inégalités sociales ! Oui, elle l'a dit !!
// Bilan // La saison 2 de Revenge est toujours aussi délectable, que ce soit lorsque les Grayson font leur show ou lorsqu'Emily diabolise. L'arrivée de Kara a aussi beaucoup apporté, liant les personnages plus naturellement les uns aux autres. Il va maintenant falloir garder cette qualité, ce rythme, jusqu'au bout, et ce ne sera pas une mince affaire.
Revenge [2x 03 & 2x 04]
Confidence // Intuition
Revenge s'assume et se surpasse en ce début de saison 2 ! Preuve irréfutable : absolument tous les personnages, sans exception, complotent dans leur coin d'une manière ou d'une autre. C'est l'indéniable signe qu'elle a bel et bien basculé dans le monde impitoyable du soap où tous les coups sont permis. Je sais bien que cela ne plait pas à tout le monde, tout particulièrement à ceux qui ont le genre en horreur, mais soyons francs : c'est cela que Revenge aurait dû être dès le départ. Elle a mis une saison de hauts et de bas à prendre ses marques. Elle a joué aux faux semblants. Elle a fait sa timide. Maintenant que les lions sont lâchés, admirons simplement le spectacle et cessons de réfléchir en terme de crédibilité -un soap n'en a pas tellement par définition- et de culpabilité -on peut aimer se détendre devant Revenge et adorer en parallèle Breaking Bad et, soyons fous, Mad Men !- car tout cela n'est que du divertissement. L'important est qu'il soit efficace. Et actuellement, il l'est.
Ce qu'il y a de plus réussi, c'est sans conteste les délicieuses vacheries que Victoria et Conrad se balancent à longeur de journée. Madeleine Stowe ne peut dissimuler le plaisir qu'elle prend à les prononcer. Et pour ma part, je ne peux cacher mon enthousiasme dès qu'elle ouvre la bouche ou même qu'elle sourit. Je trépigne. Dans un style plus subtile, les rencontres entre la Reine des Hamptons et Emily Thorne sont toujours aussi enthousiasmantes. Le jour où elles seront obligées de collaborer -et ce jour arrivera forcément, surtout avec cette affaire d'"initiative" à la Caméléon/Prison Break, encore floue, sans doute aussi pour les scénaristes eux-mêmes, mais prometteuse- elles détruiront tout sur leur passage ! En attendant, la conférence de presse organisée par les Grayson était tout à fait surprenante, mettant en lumière Amanda. Un rapprochement qui a abouti sur un drame totalement soapien dans l'esprit, pas original pour un sou mais efficace, variante de "la chute dans les escaliers" nommée "la chute par-dessus la rambarde". Fantastique ! J'ai cru que les scénaristes se dirigeaient alors vers une intrigue de don de sang qui aurait abouti sur la révélation de l'imposture d'Amanda et/ou sur la révélation de la paternité de Jack. Mais finalement non. Pas cette semaine en tout cas. Visiblement, la nouvelle maman a fait son temps dans la série et je ne la vois pas sortir de son coma. Emily aura sa mort sur la conscience et ce sera bien fait pour elle. Le bébé, lui, survivra forcément. Encore, on ne l'aurait pas vu à l'écran, les auteurs se seraient peut-être permis de le tuer mais là, aucune chance pour qu'ils osent toucher à un enfant. Nos amis les pauvres ont été pas mal présents dans ces deux épisodes et leurs histoires sont toujours les plus faibles du lot -quand ce sera le contraire, il faudra vraiment s'inquièter pour la série- mais l'histoire du vol de Declan pourrait finalement déboucher sur quelque chose d'intéressant. Wait & See.
Nolan poursuit sa propre storyline et on mise cette fois sur l'émotion avec la mort de son père, qui sort un peu de nulle part -autant pour lui que pour nous- mais qui a le mérite de toucher. Gabriel Mann réussit à transmettre une vraie émotion en très peu de temps. Il est vraiment bon. Et puis notre attachement pour le personnage y fait aussi beaucoup. On regrette quand même que ses scènes avec Emily se réduisent comme peau de chagrin et que l'idée de la colocation ait été abandonnée aussi vite ! J'espère qu'il trouvera quand même le temps de se confier sur son père auprès d'elle. Cela dit, Padma me plait toujours bien. Rien de renversant à l'heure actuelle mais on ne nous cache déjà plus qu'elle a de mauvaises intentions. Un rapport avec David Clarke... Cette histoire qui semble un peu déconnectée du reste devrait donc rejoindre prochainement les autres. Au petit jeu des comparaisons, Padma est carrément plus intéressante que l'ennuyeuse Ashley, que l'on pourrait surnommer la girouette. Elle change de camp tous les deux jours et, miracle, le benêt Daniel s'en est rendu compte ! Leur relation devient tout de suite plus alléchante. Mais n'en attendons pas trop non plus... cela reste Daniel et Ashley.
Aiden prend encore un peu plus d'importance dans ces deux épisodes, et comme on s'en doutait, il a bien fricoté avec Emily il fut un temps et ne serait évidemment pas contre de recommencer. Barry Sloane ne dégage pas un charisme de fou -la voix bien profonde ne suffit pas- et l'alchimie avec Emily VanCamp n'est pas franchement évidente. Peut-être qu'avec le temps... Mais ce qui nous intéresse de toute façon, c'est le retour de Kara, la mère de notre héroïne. Les auteurs ont apparemment décidé qu'une rencontre devait avoir lieu assez rapidement. Et ils ont bien raison. Pas la peine de faire durer le suspense trop longtemps avec un élément comme celui-là. La relation entre Kara et l'homme aux cheveux blancs était une vraie surprise, de même que le cliffhanger qui se voulait choquant, surtout si on l'interprétait mal, mais que j'ai trouvé juste efficace. Alors comme ça elle a voulu tuer sa propre fille ? Je n'y crois pas une seule seconde. Ce qui se passe clairement, c'est qu'elle n'essaye pas de la noyer mais de la cacher le plus longtemps possible sous l'eau afin qu'on ne les repère pas. Ce "on" se référant certainement à l'Initiative. De façon tout à fait improbable, c'est en la revoyant furtivement qu'Emily se souvient soudainement avec précision de son traumatisme...
// Bilan // Je prends un malin plaisir à voir Revenge, la série un peu bâtarde, se transformer sous nos yeux ébahis en grand soap de prime-time.
Revenge [2x 02]
Resurrection // 8 360 000 tlsp.
"What now revenger?" La saison 2 de Revenge partait mal avec un Season Premiere raté et, dans un coin de ma tête, je commençais déjà à faire le deuil de tous les espoirs que j'avais fondés en la série. Mais alors avec ce deuxième épisode, pour le coup, les scénaristes m'ont bluffé ! Toutes les impasses dans lesquelles les personnages se trouvaient et qui promettaient de nous ennuyer pendant un petit moment ont été abandonnées au profit de plans machiavéliques absolument d'enfer ! Victoria et Conrad Grayson nous ont offert une scène d'anthologie à coup de répliques délicieusement perverses -"So it's true? Even the devil himself didn't want you?"- et à coup de... coups justement, la reine des Hamptons se retrouvant sérieusement amochée après avoir été frappée par son mari à sa demande, lequel ne s'est pas privé, l'occasion était trop belle ! Inutile de préciser que Madeleine Stowe a sorti le grand jeu pour l'occasion. Les deux personnages ont beau ne plus être ensemble, ils sont unis pour l'éternité par leur soif d'argent et de pouvoir, et quand on dit qu'ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, c'est presque un euphémisme ! Franchement, Amanda Woodward et Peter Burns ne les auraient pas renié. Je préfère toutefois tempérer ce grand élan d'enthousiasme -je ne suis pas fun je sais- en indiquant qu'au bout du compte, aussi bon soit cet épisode en terme de rebondissements, il a tendance à renvoyer la série à son point départ : Victoria et Conrad complotent, Emily veut à tout prix se venger pour ce qu'ils ont fait subir à sa famille (son père et sa mère), Charlotte est de retour à la maison, Daniel est toujours dans les parages et, clairement, ses sentiments pour Emily ne se sont pas envolés, ni ceux d'Emily à son égard... Heureusement, de nouveaux protagonistes sont là pour pimenter l'affaire.
On ne sait toujours pas grand chose d'Aiden mais, une chose est sûre, il y a de la tension sexuelle dans l'air comme suggéré lors du premier épisode de la saison avec leur petite bagarre. Dès le début de Resurrection, on savait bien qu'il serait là au bon moment pour l'extirper d'une sale situation donc on peut dire que le cliffhanger était prévisible et pas à la hauteur du reste. Et je ne suis pas particuulièrement content que l'homme aux cheveux blancs soit mort. Les auteurs ont un peu trop tendance à se débarrasser facilement des nuisibles sans qu'Emily ne se salisse les mains. Je me demande d'ailleurs jusqu'où elle est prête à aller au sujet de la grossesse d'Amanda. Comme le fait remarquer Nolan, c'est "very dark", même de sa part, de jouer sur la véritable identité du géniteur du futur bébé et ce pour la simple et bonne raison qu'elle ne le fait pas par rapport à sa vendetta, puisque ce n'est pas du tout lié, mais par pure égoïsme. Elle n'atteint jamais vraiment les personnes à qui elle veut faire du mal, mais elle réussit très bien à en faire à ceux qui n'y sont pour rien. Amanda est clairement celle qui s'en prend le plus dans la tronche depuis le début. Celle qui le mérite le plus pourtant, en dehors de Victoria et Conrad qu'il faut protéger pour des raisons évidentes, c'est Ashley. Vraiment, ce personnage est insupportable malgré sa présence très limitée. C'est quand même intéressant de constater qu'elle joue un double jeu avec Daniel et va tout rapporter à Papa Grayson. Je souhaite vivement que les scénaristes aillent encore plus loin en inventant une histoire entre Conrad et elle. Ce serait soapesque à mort. Fabuleux. Pendant de temps-là, Nolan est toujours en grande forme verbale et l'équipe de la série semble avoir décidé de lui donner plus de place au sein des intrigues. C'est une bonne nouvelle, à ceci près qu'ils ont aussi choisi de lui servir sur un plateau un nouvel intérêt amoureux. Qui est... une femme ! Et là, je ne suis pas d'accord. Certes, on ne nous a jamais dit qu'il était homosexuel. Un mystère a toujours plané sur ses véritables attirances. Mais je n'ai pas envie qu'il soit bisexuel. Je trouve que c'est trop facile et j'ai l'impression que l'ombre de Kalinda Sharma n'est pas loin... En toute bonne foi, j'avoue qu'il y a une bonne alchimie entre Nolan et sa prétendante, laquelle semble être un bon personnage. Donc, wait and see !
// Bilan // Outrageusement bon, ce deuxième épisode de la saison 2 de Revenge prouve une chose en laquelle je ne croyais plus vraiment : la série peut être un excellent soap si elle veut. Suffit d'en avoir vraiment envie et d'assumer. Espérons qu'elle prenne ce chemin-là...
Revenge [2x 01]
Destiny (Season Premiere) // 9 740 000 tlsp.
"Destiny has two ways of crushing us... by refusing our wishes... and by fulfilling them. Henri Frederic Amiel". Et s'il y a une série à laquelle je prédisais une grande destinée l'an dernier au bout de quelques épisodes seulement mais qui m'a franchement déçu par la suite, c'est bien Revenge. Je ne vais pas revenir sur les derniers épisodes, qui étaient franchement ratés, mais je constate que les scénaristes, après avoir imaginé des cliffhangers particulièrement décevants aux résolutions évidentes et prévisibles, n'ont malheureusement pas réussi à rattraper le coup au cours de ce Season Premiere ! Etait-il vraiment nécessaire de faire durer le suspense sur la mort de Victoria Grayson alors que nous savions tous pertinement qu'elle était toujours vivante, dans un coin, en train de comploter ? Parce que non seulement le moment de la révélation ne fait du coup strictement aucun effet mais, en plus, on a privé Madeleine Stowe de ses précieuses minutes d'antenne et nous, par conséquent, de ses regards énigmatiques et de ses répliques savoureuses. Un épisode avec si peu de Victoria ne peut foncièrement pas être un bon épisode. Heureusement, le cliffhanger de Destiny est bien plus efficace et relance la machine convenablement. Dommage que ce soit si tardif... Le reste du temps, on s'ennuie un peu, voire beaucoup, puisque la contextualisation est laborieuse alors que plusieurs mois ont passé depuis le crash d'avion, dans lequel on suppose d'ailleurs que Lydia a péri. Pas un mot n'est prononcé à son égard. Je sais bien qu'elle était inintéressante et transparente au possible, mais quand même. Il parait que Conrad l'aimait...
Les clins d'oeil avec le premier épisode de la série étaient nombreux et la construction elle-même était très proche puisque tout a commencé à nouveau sur un flashforward. Cette fois, il nous a emmené au plus profond des mers, non pas en direction de la carcasse de l'avion mais au plus proche de l'épave de l'Amanda, le bateau de Jack. Un homme -si l'on s'en tient à la main qui nous est présentée en guide de carotte- semble s'être noyé au cours du naufrage. On pourrait émettre quelques hypothèses sur son idendité mais ce serait bien inutile. Il s'agira problablement d'un personnage que l'on n'a pas encore rencontré et dont la mort ne bouleversera les plans de personne et surtout pas ceux d'Emily. Je ne demande qu'à être agréablement surpris, bien entendu, mais je préfère ne m'attendre à rien. J'ai bien compris que Revenge n'était pas le genre de série qui osait. Ce mystère est beaucoup moins excitant que celui du meurtre sur la plage. Il faudra donc se tourner vers un autre élément pour espérer un peu d'action. Cela pourrait venir de Kara, la mère d'Emily qui n'a quasiment jamais été citée au cours de la saison 1 mais qui devient tout à coup LA nouvelle personne à venger pour notre héroïne. Les choses ont été tellement mal amenées que j'ai dû mal, pour le moment, à tirer une quelconque satisfaction de ce nouveau fil rouge. Les détails ne sont pas soignés et la crédibilité est évidemment au niveau zéro. Oui je sais, c'est un soap. Mais créer une certaine forme de logique et de vraisemblance ne fait de mal à personne, même dans une oeuvre ayant pour but premier de divertir. Par exemple, pendant plus de 20 ans, l'hôpital pyschiatrique dans lequel Kara a été enfermée -sans doute grâce à un stratagème machiavélique signé Victoria- est resté intact malgré sa fermeture, avec les dossiers des patients dedans. Comme d'habitude, tout est très et trop facile pour Emily. Elle peut évidemment encore compter sur son fidèle acolyte Nolan, toujours aussi drôle mais moins riche, ce qui l'oblige à entamer une colocation avec elle. La perspective est tout à fait réjouissante, plus que n'importe quelle autre à ce stade.
Encore et toujours, les personnages secondaires de Revenge sont pour la majeure partie à jeter et ils l'handicapent forcément sur le long terme : Declan fait du Declan; Charlotte se montre attendrissante mais ne parvient toujours pas à susciter une réelle compassion et un véritable attachement; Jack est terriblement ennuyeux, avec ou sans Amanda à ses cotés, laquelle ne devrait pas tarder à accoucher; le samouraï Takeda déblatère des conneries de grand sage mais il est maintenant accompagné de quelqu'un qu'Emily n'aime pas du tout... jusqu'à ce qu'elle en tombe amoureuse je suppose; Daniel est profondément ridicule, pas tant parce qu'il a replongé dans l'addiction mais parce qu'il est en couple avec Ashley qui se prend pour la nouvelle Victoria. La paire est insignifiante au possible. Il n'y a pas l'ombre d'une étincelle entre les deux interprètes. C'est la cata mais avec un peu de chance, ça ne va pas durer. Reste finalement Conrad, le seul vrai connard de la bande actuellement -Victoria et son complice aux cheveux blancs mis à part- et ça fait vraiment trop peu dans une série qui se prétend être un soap. Où sont les méchants ? Et les couteaux dans le dos ? Les actes les plus répréhensibles ont été commis dans le passé. Au présent, on brasse beaucoup d'air en attendant qu'il se passe enfin quelque chose de croustillant...
// Bilan // J'aime mes soaps dirty, sexy et twisty. Soapy à mort. Revenge est bien trop sage pour être qualifiée de la sorte à l'heure actuelle. Le potentiel est toujours là pour offrir semaine après semaine un divertissement honorable, mais ce premier épisode n'annonce pas une saison 2 mettant la barre plus haut que la première. Elle semble vouloir utiliser les mêmes recettes sans jamais assumer ce qu'elle est, ou ce qu'elle devrait être. Au lieu de passer à la vitesse supérieure, elle fait donc du surplace. Sachant que la moitié des personnages sont à noyer, on se demande bien ce qui pourrait la sauver des eaux !
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