Fringe [4x 20, 21 & 22]
Worlds Apart // Brave New World (Part 1 & 2 - Season Finale)
3 090 000 tlsp. // 2 730 000 tlsp. // 3 110 000 tlsp.
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Worlds Apart. Plutôt que de se concentrer sur la traque de Jones, qui aurait certainement été plus palpitante, cet épisode pré-final soigne les adieux de nos héros avec le monde alternatif et leurs doubles. Ca y est, c'est fini. Plus de Faux-Livia, de Walternate et autres nicknames. Un nouveau chapitre de la mythologie de Fringe se termine, non sans remords. A mon sens, les auteurs n'ont pas su saisir toutes les opportunités qui s'offraient à eux dans cette saison 4. Ce n'est que très tardivement et pour deux ou trois enquêtes seulement que les deux mondes ont pu véritablement collaborer. Là, c'était intéressant. Là on entrait dans le vif du sujet, alors que l'on a fait que tourner autour du pot pendant des semaines avec des "cas du jour" plus ou moins inspirés et rarement subtils dans les parallèles qu'ils traçaient, sans compter qu'ils étaient redondants par rapport aux saisons précédentes en prétextant de les traiter sous un prisme différent. Mais le résultat était le même. En moins bien. Le retour ici de quelques "compagnons de Cortexiphan" d'Olivia se place précisément dans cette catégorie. C'était sans surprise et pas tellement émouvant.
L'émotion, on la trouvait en abondance chez Lincoln, quand il a pris la décision de quitter son monde pour rejoindre celui de Faux-Livia, laquelle se transforme en une sorte de lot de consolation. Lincoln lui-même fait plus l'effet d'un placebo à Faux-Livia qu'autre chose. C'est triste mais c'est bizarrement romantique. Ce qui est triste aussi, c'est de ne peut-être plus jamais revoir Lincoln dans la série. C'est un personnage auquel je m'étais vraiment attaché. En espérant revoir Seth Gabel ailleurs très vite. Les adieux entre les deux Walter étaient aussi touchants, d'autant qu'on a très peu vu ces deux-là ensemble. Mais la séparation définitive entre les deux Astrid, aussi anodine soit-elle dans l'épisode, est celle qui m'a le plus attristé. Elles partageaient vraiment quelque chose de fort en quelques rencontres seulement. Elles se sont vraiment beaucoup apportées. Worlds Apart laisse comme un goût amer...
Brave New World. J'ai longuement cherché le mot qui conviendrait le mieux pour décrire ce double épisode final de la saison 4 de Fringe et je me suis finalement fixé sur : sage. Trop sage. Est-ce parce que les scénaristes avaient trop peur que la série s'arrête là qu'ils ont préféré ne pas lancer de nouvelles pistes, simplement clôturer convenablement toutes les intrigues en cours et offrir à chaque personnage -ou presque- un "happy-end" ? Ils ont été renouvelés depuis pour une saison supplémentaire donc ils auront l'occasion de se rattraper mais ça ne me rassure pas trop. Si la saison 5 ne reprend pas dans le futur, comme l'épisode Letters Of Transit le laissait supposer (et fantasmer), je ne vois pas bien où ils peuvent nous amener... Olivia et Peter ont eu leur scène d'amour pleine de promesse d'amour éternel, certainement pas la plus émouvante de leur tumultueuse relation mais jolie quand même. On a tellement pas l'habitude de les voir heureux sans nuages à l'horizon ! C'est un soulagement. Ils méritaient bien ça et nous aussi. Une telle patience devait être récompensée ! Lorsque les Bishop ont sauvé Olivia, c'est un des leurs plus beaux moments de complicité et d'émotion que le père et le fils nous ont fait vivre. J'en aurais bien versé une larme si tout n'avait pas été si rapide. La nouvelle de la montée en grade de ce cher Broyles a inscrit un sourire sur son visage, timide certes, que l'on était peu habitué à voir. Nina a eu sa petite blagounette histoire de dire "On pense à toi hein, vieille rousse". Et puis Astrid était la grande absente. Je ne pensais pas dire ça un jour mais j'aurais presque aimé qu'elle succombe à ses blessures à la fin de la première partie. Il se serait passé quelque chose de fort et d'inattendu. En quelques secondes, John Noble a encore pu nous épater. Et c'est déjà pas mal.
La vraie star de ce final, ce n'était pas David Robert Jones, comme on s'y attendait depuis quelques temps, mais... William Bell ! Jones n'était qu'un pion. Ce qui est à la fois rassurant et agaçant. Tout ça pour ça... Le personnage valait mieux que cette mort abrupte, ni impressionnante ni choquante. Pour Bell, on sentait venir la révélation pour la fin de l'épisode mais parce que je n'avais pas du tout entendu parler du retour de Leonard Nimoy dans la série -qui a déjà dit deux fois qu'il prenait sa retraite hein...- je me disais qu'une surprise nous attendait. Soit qu'il n'allait pas apparaitre dans sa forme disons habituelle, soit qu'il n'allait pas apparaitre du tout et qu'une astuce serait trouvée. Il est finalement bien là, en chair, en os et surtout en machoire ! Le pauvre a de plus en plus de mal à jouer, il faut dire ce qui est. Mais le personnage, lui, ne perd pas de son charisme. C'est tout de même regrettable qu'il se transforme en un scientifique exceptionnel qui se prend carrément pour Dieu. C'est d'un classique ! Et c'est même pas étonnant venant de sa part. Il a toujours été plus ou moins comme ça après tout. Il a juste poussé son délire jusqu'au bout ! Et c'est là que le terme "sage" prend tout son sens : visuellement, on a quasiment droit à rien. On reste dans le bureau du monsieur. On attend qu'il se passe un truc fort et rien. Je ne m'attendais à ce que Nimoy se transforme en ninja ou je ne sais quoi -à la Astrid dans la première partie- mais bon. Un peu d'action, c'était trop demander ? L'idée de l'Arche de Noé elle-même n'a pas vraiment été exploitée. Sinon, j'étais content de retrouver Rebecca Mader de Lost -qui multiplie les guests partout mais jamais dans des série que je regarde- d'autant que le délire avec son visage dans le labo de Walter était vraiment très amusant ! Le retour des pouvoirs d'Olivia, c'était un peu facile mais toujours aussi fascinant, surtout maintenant qu'elle le maîtrise davantage.
// Bilan // S'il y a bien une chose devant laquelle Fringe n'a jamais reculé depuis les premiers épisodes de la saison 1, c'est l'ambition. Elle n'a pas cessé d'oser et de surprendre. Pourtant, le final de la saison 4 s'est contenté, lui, d'offrir un épilogue un peu facile à toute cette grande mythologie qui nous a passionnés tout ce temps. En fait, l'épisode 19 a pour ainsi dire "tuer le suspense". Il aurait presque fallu le proposer en guise de final, en fait. L'équipe de Fringe a cependant la chance de pouvoir conclure de meilleure manière la série avec une 5ème et ultime saison de 13 épisodes, un véritable luxe quand on réalise des audiences aussi abyssales. J'espère que l'opportunité sera pleinement saisie. Fringe est quand même une grande série fantastique, quoiqu'on en dise ! La meilleure depuis son modèle, X-Files ?
LOST [6x 08]
Recon // 8 87o ooo tlsp.
Me voilà bien embêté. Après un épisode comme celui-là, non seulement je n'ai pas grand chose à dire mais en plus je n'ai même pas envie de les écrire. Si l'appétit vient en mangeant, l'inspiration vient peut-être en écrivant ? Je range cet épisode dans la catégorie des "ratés de la saison" aux cotés de Sundown. En réalité, il n'est pas si mauvais et il a su me captiver comme Lost l'a toujours fait mais j'ai beau tout retourner dans tous les sens, je lui trouve bien plus de défauts que de qualités. Son premier défaut est très simple : il est centré sur Sawyer et Sawyer n'est plus un personnage intéressant. Il n'a jamais fait parti de mes favoris mais je lui ai toujours reconnu un intérêt. La mort de ses parents, la recherche de l'assassin, son don pour le mensonge et les surnoms... tout ça j'ai aimé. Puis il y a eu l'épisode The Brig en saison 3 qui était excellent et qui a cloturé l'essentiel de ses intrigues. Il a ensuite fallu attendre son histoire d'amour avec Juliet pour qu'il retrouve grâce à mes yeux. Je précise au passage que je trouve Josh Holloway relativement mauvais dans l'ensemble, ce qui n'a jamais dû aider dans mon appréciation du personnage. Dans cet épisode, à nouveau, il se débrouille comme un manche. Il alterne ses deux expressions (séduction/colère) et montre évidemment son torse autant que possible car son seul atout finalement il est là et pas ailleurs. Encore que ses épaules en trapèze m'ont toujours beaucoup dérangé. Mais passons.
Dans ses flash-sideways (divertissants à défaut d'être passionnants), Sawyer est tout l'inverse d'un arnaqueur : il est flic ! Ses parents sont morts dans les mêmes circonstances que dans l'autre réalité et il cherche depuis lors à se venger. Première surprise : il couche avec Jody Lyn O'Keefe ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas la bête, elle fait partie des derniers ajouts de casting de Prison Break. Elle est donc synonyme malgré elle de médiocrité. On lui a filé un rôle dans la même lignée qui, heureusement, n'occupera qu'une scène. Deuxième surprise : le co-équipier de Sawyer n'est autre que... Miles ! Etant donné que le pauvre homme n'aura pas son centric (enfin j'imagine), il faut bien le caser quelque part. Dans un sens, on a tendance à l'oublier mais Sawyer a passé bien plus de temps avec lui (3 ans) qu'avec les naufragés de départ (3 mois). L'effet miroir n'est donc pas idiot. L'alchimie entre les personnages est assez bonne en plus. Ils m'ont fait penser au duo de flics de FlashForward d'ailleurs. Troisième surprise : Sawyer ne fait pas la cour à Juliet mais à... Charlotte ! Bon, j'étais ravi de retrouver Rebecca Mader la sous-exploitée d'autant qu'elle était particulièrement en beauté mais ça n'avait pas grand intérêt. Un croisement de plus. Elle n'a même pas évoqué l'île où elle est censée être née alors à quoi bon ? Quatrième et dernière surprise : les chemins de Sawyer et de Kate se croisent à nouveau. A croire que l'on ne nous lâchera jamais avec le triangle amoureux. Certes, Jack n'est pas apparu une seule seconde mais tout le monde a eu une petite pensée pour lui, non ? Non, bon d'accord. Et puis bon sang, Juliet n'est morte qu'il y a trois jours quoi... Cinquième surprise bonus : Sawyer s'émeut devant La Petite Maison dans la Prairie. Une private joke sans doute, je ne vois que ça. Au final, contrairement aux flashs de Ben ou de Locke qui semblaient vraiment avoir un sens, qui étaient super bien ficelés avec plein de petits clins d'oeils et de beaux parallèles, celui de Sawyer est dépourvu de tout ça. Il est juste "sympa". Arrivés à la moitié de la saison, on a forcément envie de quelque chose de plus consistant.
Sur l'île en 2007, Sayid est complètement déprimé, le regard perdu dans le vague, et Kate pleure à chaudes larmes parce que Claire est devenue cinglée. L'Ennemi profite de ce moment de faiblesse pour en faire encore un peu plus sa chose. Leur dialogue sur la plage, face à l'Hydra, était assez forte, d'autant que l'Ennemi a osé en dévoiler un peu plus sur qui il est, ou qui il était. Il évoque sa mère et la voit comme la source de tous ses problèmes. Est-il en train de bluffer car il connaît le passé de Kate ou dit-il la vérité ? Et cette mère, a-t-elle une importance quelconque ? J'aurais tendance à dire que oui. Surtout si Jacob et l'Ennemi sont frères. Puis il n'y a pas de raisons que seuls les pères soient importants après tout ! En attendant, on ne sait pas bien ce que l'Ennemi attend de Kate mais il a vraisemblablement un plan, encore un autre. Pour revenir quelques instants sur Kate et Claire, laissez-moi vous dire que j'ai été très déçu par leur scène de réconciliation. Je l'avais imaginée bien plus forte que ça. Elle est coincée en sandwichs entre deux scènes d'action et on passe complètement à coté de l'émotion. C'est con, Emilie de Ravin avait sorti le grand jeu. Elle était juste !
Pendant ce temps, Sawyer s'est baladé d'île en île, séquences souvenirs à la clé. On a assisté à un nouveau jeu de dupes où les ennemis sont partout, où tout le monde ment. C'est lassant à la longue. Widmore a stationné son sous-marin sur l'Hydra, et a peut-être fait tuer tous les survivants de l'Ajira qui étaient restés là (ou alors est-ce l'Ennemi?), ce qui est quand même assez pratique du point de vue du scénario pour se débarrasser des personnages gênants bien qu'inexistants jusqu'ici. Sa rencontre avec Sawyer sème sacrément le trouble. J'avais rangé presque sans réfléchir Widmore du coté du clan de l'Ennemi. Je suis peut-être allé un peu vite en besogne. Si l'on en croit les dires du vieux monsieur et l'installation des systèmes de sécurité pour éviter que le monstre de fumée noire n'approche, il est contre l'Ennemi. Cela veut-il dire pour autant qu'il est du coté de Jacob ? Non. Il ne fait peut-être partie d'aucun camp, agissant seulement dans son propre intérêt, notamment pour prendre sa revanche sur Ben. Du coup, le soufflet sur son arrivée retombe déjà. Un point d'intérêt quand même : il a amené avec lui quelqu'un. Mais qui ? Desmond ? Ce ne serait pas particulièrement étonnant. Aaron ? Bien possible aussi. On verra... Sawyer aussi a décidé de ne pas choisir de camp. Tout ce qu'il veut c'est se barrer et de préfèrence avec Kate. On en revient toujours aux mêmes problématiques. Il faut partir de cette île. Mais mon Dieu que les dernières secondes étaient ridicules. Je ne parlerais pas de cliffhanger car ce n'en était vraiment pas un ! Sawyer, voix profonde, air concentré : "on ne partira pas de cette île en avion Kate ! On partira -tin tin tin tin- en sous-marin !". Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. Nul !
// Bilan // Certes, je n'étais pas dans mon assiette en regardant cet épisode, mais j'étais suffisamment lucide pour l'apprécier à sa juste-valeur. Il était divertissant, pas ennuyeux, mais pas très bien écrit, pas spécialement bien réalisé et médiocrement joué. Heureusement que c'est Lost...
LOST [5x o3]
Jughead // 11 23o ooo tlsp.
Dieu Merci (Jacob Merci ?), j'ai retrouvé ma verve d'antan pour Lost avec cet épisode formidable. Je lui aurais bien mis 5 étoiles mais il y a déjà eu de meilleurs épisodes et puis je préfère en garder sous la coude car le meilleur est à venir, right ? Des réponses on en a eu. Des twists on en a eu aussi. Un cliff'. Et tout était clair, limpide, cohérent, au contraire des deux précédents épisodes qui partaient dans tous les sens et qui donnaient un peu mal à la tête. On commence d'abord calmement par la naissance de l'enfant de Desmond et Penny, qu'ils ont choisi d'appeler Charlie, certainement en hommage à celui qui leur a permis de se retrouver. Puis par une jolie histoire que Desmond raconte à son fils, celle d'une île qui lui manque, une île extraordinaire peuplée de monstres ... La Grande-Bretagne ! Quoi ? Vous aussi vous êtes tombés dans le piège. J'adore ce genre de clin d'oeil. Pour ceux qui cherchent encore le rapport entre les monstres et la Grande-Bretagne : le Loch Ness pardi ! Puis Desmond passera tout le reste de l'épisode à chercher la mère de Faraday, comme Daniel le lui a demandé dans le passé. Mère qui est forcément Mrs Hawkins, et c'est d'autant plus évident maintenant que l'on sait qu'elle habite à Los Angeles. C'est plus pratique. Sur son chemin, il va faire la rencontre d'une femme nommée Theresa, qui est dans le coma depuis quelques temps par la faute de Faraday. Il s'est servi d'elle pour une expérience qui a mal tourné. Depuis, Charles Widmore lui paye ses soins. Pourquoi ? Parce qu'il est en parti responsable de ce qui lui est arrivée : c'est lui qui finançait les recherches scientifiques de Daniel ! C'est quand même pas une petite information ça. Certes, il était déjà relié à Widmore puisque c'est lui qui l'a envoyé sur l'île mais c'est plus profond que ça. Je me demande donc si Charlotte et Miles n'ont pas été recrutés pour des raisons plus importantes que simplement d'être des experts dans leur domaine. On sait déjà que Charlotte est liée à l'île d'une manière ou d'une autre de toute façon. Reste Miles dont on ne sait pas grand chose et qui ne sert à rien pour le moment, si ce n'est lancer des petites piques. Et c'est bien, il en faut. Toute cette partie sur Desmond n'était donc pas sans intérêt -son face à face avec Widmore est splendide- et elle prépare les événements qui vont suivre, le départ des Oceanic Six surtout. En parlant d'eux, ils sont totalement absents de l'épisode, tout comme Ben, et c'est extrêmement agréable. Vivement qu'ils retournent sur cette maudite island ! C'est là que ça se passe ! Le reste est de la littérature. De la jolie littérature.
Vous vous souvenez de cet épisode de la saison 4, Cabin Fever, centré sur Locke et ses intéractions avec Richard ? Eh bien il prend maintenant tout son sens. Si Richard est venu à sa rencontre à sa naissance, puis un peu plus tard, c'est parce que c'est Locke, dans le passé, qui le lui a demandé afin de prouver sa bonne foi. Ca paraît tiré par les cheveux dit comme ça mais c'est en réalité tout à fait cohérent. La boussole, tout ça. A la fin du précédent épisode, c'est donc en 1954 que toute la bande se retrouve projettée. Avant la Dharma donc, et avant Ben, forcément. Eh bien à cette époque, le leader chez les autres, c'était déjà Richard -on a bien compris qu'il était immortel depuis le temps mais Juliet nous le confirme, chose qu'elle aurait pu faire avant mais bon- et son bras droit n'est autre que ... attention révélation choc ... Charles Widmore, encore lui ! Charles, s'il n'est pas né sur l'île, y a au moins vécu. Et on comprend maintenant très bien la guerre que Ben et Charles se ménent depuis tant d'années ! A la base, c'était Charles le bras droit de Richard, jusqu'au jour où Ben a pris sa place. Il a alors été banni de l'île -quelque chose comme ça- et a toujours voulu y revenir sans savoir comment le faire. Non mais là encore, c'est une révélation énorme ! Qu'on ne me dise pas que la série ne donne toujours pas de réponses. Charles, lorsqu'il avait une vingtaine d'années, nous apparaît comme un petit effronté, un rebelle, il a le sang chaud et il est certainement très impulsif. Un peu du genre à tuer tout ce qui bouge. Il s'est assagit avec le temps. Il y a un autre visage qui ressort de cette immersion chez les autres : Ellie. Je pense qu'il s'agit de Mrs Hawkins. Ellie Hawkins donc. Ca sonne bien je trouve. On ne peut pas dire qu'on la reconnaisse dans ses gestes ou autres, on a à peine vu Hawkins jusqu'ici (mais ça va certainement changer). Mais ce qui met forcément la puce à l'oreille, c'est quand Daniel lui dit qu'elle lui fait penser à quelqu'un. Il la scrute. Je ne sais pas s'il l'a lui-même compris, s'il le sait, mais il s'agit certainement de sa mère. Enorme !
Une révélation qui m'a paru un peu étrange, c'est le fait que les Others possèdent un langage bien à eux, proche du latin. Ou est-ce carrément du latin ? Je ne sais pas, je n'en ai pas fait à l'école. Si j'avais su que quelques années plus tard que ça me permettrait de comprendre un truc dans Lost, j'en aurai sûrement fait ! Mais bien plus important : Jughead ! Il y a une bombe sur l'île et les Others ne savent pas quoi faire. Les militaires américains l'ont jetée sur l'île, comme ils l'ont fait pour des tas d'autres îles du Pacifique Sud. J'aime quand cette réalité -la guerre- entre en ligne de compte. C'est prometteur. Les Others croient que Daniel et sa bande sont des militaires venus la désamorcer. Le conseil assez basique que Daniel va leur donner c'est de l'enterrer. Il sait de toute façon que dans 50 ans, elle n'aura toujours pas explosé. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'explosera pas après 2oo7 ... C'est pas moi qui vous disez que la série allait se terminer sur l'explosion de l'île ? Si. C'est trop évident, ça ne sera pas ça mais cette bombe va forcément jouer un rôle. A moins qu'elle en ait déjà joué un. La station The Swan, ça vous dis toujours quelque chose ? Et si ce qu'elle renfermait était cette bombe ? Et si c'était ça la raison du fameux bouton à appuyer ? Pour éviter qu'elle n'explose ? Il faudra plus d'explications pour nous convaincre, si c'était effectivement ça mais c'est une piste intéressante. Peut-être qu'en tournant la clé, Desmond a empêché la bombe d'exploser. Ce serait chouette comme explication !
// Bilan // Des 3 premiers épisodes de la saison 5, c'est celui-ci le meilleur et de loin ! Il est rempli de révélations de la plus haute importance et il met de coté les Oceanic Six qui nous emmerdent un peu quand même. Drôlement excitant tout ça !