The Tomorrow People [Pilot Script]
THE TOMORROW PEOPLE
Drama // 42 minutes
Imaginé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Arrow), Julie Plec (Kyle XY,Vampire Diaries) & Phil Klemmer (Chuck, Veronica Mars). Ecrit par Phil Klemmer. Adapté de la série anglaise du même nom de Roger Price. Pour Warner Bros. Television, Freemantle Media & CW. 59 pages.
Un groupe de jeunes gens appelés les "Tomorrow People" représentent la prochaine étape dans l'évolution de l'humanité : ils possèdent des pouvoirs, comme celui de communiquer entre eux par télépathie, de lire dans les pensées ou de se téléporter. Lorsque Stephen Jameson, un ado perturbé en pleine mutation, est recueilli par Cara et John, deux des siens qui maîtrisent déjà leurs capacités extraordinaires, il découvre l'histoire complexe de sa famille et son importance au sein de la guerre secrète qui oppose les "Tomorrow People" aux "ULTRA", un groupe qui veut les capturer pour le bien de l'humanité...
Avec Robbie Amell (True Jackson, Revenge, Pretty Little Liars), Peyton List (FlashForward), Luke Mitchell (H2O), Mark Pellegrino (Lost, Supernatural, Dexter, Being Human US), Madeleine Mantock (Casualty), Aaron Yoo, Sarah Clarke (24, Covert Affairs, Nikita), Jeffrey Pierce (Cult, Alcatraz)...
En découvrant l'histoire de The Tomorrow People et en lisant le script, je me suis demandé comment il était possible qu'à notre époque où tout est recyclé, remaké et rebooté à tort et à travers, personne n'ait pensé -ou réussi- à en proposer une nouvelle version. 68 épisodes de 30 minutes ont été produits par les anglais de ITV entre 1973 et 1979, avec pour ambition d'offrir une alternative plus jeune à Doctor Who. Depuis, elle est considérée comme culte outre-Manche. Mes petites recherches m'ont conduit à découvrir l'existence d'une première adaptation américaine, proposée sur Nickelodeon au début des années 90, qui n'est jamais arrivée jusque chez nous. Le créateur original était de la partie. 25 épisodes seulement ont vu le jour. A priori, la CW a plus de chances d'en tirer quelque chose. D'ailleurs, je mettrai ma main à couper que The Tomorrow People fera partie de la grille de rentrée de la chaîne. Pas seulement parce que ce pilote est efficace, aussi parce que Greg Berlanti et Julie Plec sont à la production -et la CW a tout intérêt à les bichonner- et parce qu'on ne pouvait pas espérer meilleure compagne à Arrow. Oliver Queen n'a pas de pouvoirs, contrairement aux héros ici, mais l'ambiance des deux séries est pourtant à peu près la même.
Ainsi, l'action se déroule dans une grande ville -New York en l'occurence- avec une présence accentuée dans les décors de buildings froids et inquiétants typiques des films et des séries de science-fiction (hello Batman, hello Fringe, hello you all superheroes !), quand l'action ne se déroule pas dans les sous-terrains, les égoûts ou les stations de métro abandonnées (hello Dark Angel, hello La Belle et la Bête, hello you all creepy weirdos !). Une ambiance sombre qui devrait ravir les amateurs du genre (dont je ne fais pas partie). Ce qui risque d'un peu moins leur plaire, c'est que tout est très prévisible : du refus de l'acceptation de ses pouvoirs -un classique de chez classique- jusqu'à l'événement qui va pousser le héros à admettre qu'il est différent et que c'est tout autant une chance qu'une malédiction; de sa famille et de ses amis proches qui ne comprennent pas son comportement et à qui il ne peut rien dire; aux grands méchants qui prétendent vouloir faire le bien mais dont les méthodes et les secrets prouvent absolument tout le contraire. La série originale devait être innovante pour l'époque mais aujourd'hui, l'histoire est juste commune, classique et par conséquent un peu ennuyeuse. On pourrait même dire qu'elle manque d'ambition si l'on compare par exemple à Heroes. Mais quand on voit comment cette dernière s'est emmêlée les pinceaux jusqu'à devenir irregardable, on se dit que c'est peut-être pas plus mal comme ça. Et puis la CW n'a pas non plus des moyens gigantesques de toute façon. Concernant les personnages, je n'ai rien à en dire de particulier. Là encore, rien de nouveau. On a la galerie habituelle de beaux gosses, de triangles/rectanges amoureux. Ah si, il y a quand même un ordinateur super intelligent qui parle ! Hello Kit de K2000. Les scènes d'action promettent d'être tendues, il y en a pas mal tout au long du pilote. Et la mythologie est là, rampante, partiellement intrigante. Quelques cliffhangers réussis émaillent l'épisode. Ah oui, un truc à savoir et qui aura son importance plus tard je suppose : les Tomorrow People ne peuvent pas tuer.
The Tomorrow People devrait parvenir sans mal à convaincre les dirigeants de la CW puis les téléspectateurs. Elle est terriblement banale en son genre, mais si elle est bien exécutée, elle peut être divertissante et apporter un nouveau succès à la chaîne après Arrow. C'est a priori tout ce qu'on lui demande après tout...
FlashForward [1x 15]
Queen Sacrifice // 5 42o ooo tlsp.
Ca y est : les scénaristes de FlashForward ont craqué ! La série vire au grand n'importe quoi. Cet épisode m'a fait penser à du -mauvais- Prison Break. Pas mal d'action donc, plus ou moins prenante, et des retournements de situation invraisemblables, amenés de manière tordue. Je pense avant tout à l'enquête sur la taupe au sein du FBI. C'était plutôt bien mené, c'était même la partie la plus sympa de l'épisode. J'ai bien aimé les remarques de Simon, très second degré, qui permettent de détendre un peu l'atmosphère. Quand il s'en prend à Mark, c'est d'ailleurs excellent. On a presque envie de le remercier. C'était plaisant aussi de revoir Seth McFarlane dans son petit rôle. Il finira d'ailleurs pas se faire tirer dessus. Nul ne sait s'il est mort ou pas mais à vrai dire, tout le monde s'en fout. Demetri et Wedeck font pratiquement de la figuration. Et puis il y a Vogel qui est devenu insupportable avec son air suffisant mais qui a le mérite de changer des autres personnages. Là où ça devient n'importe quoi, c'est quand on apprend que la taupe est un personnage que l'on connaît à peine, que l'on a croisé vite fait une ou deux fois par le passé. Ce n'est évidemment pas à la hauteur de l'attente. Et puis les scénaristes essayent de se rattraper en nous révélant qu'il n'y avait pas une mais deux taupes ! Et la deuxième nous est bien connue pour le coup, c'est même un des meilleurs personnages de la série, celui que le public aime le plus sans doute : Janis ! Et vlan ! On ne peut pas nier que c'est surprenant, ça procure même pendant une demi-seconde une sensation de satisfaction. On se dit qu'on nous a bien eu, que c'était bien joué ! Oui mais en y réfléchissant bien, ça n'a aucun sens. Ca n'a ni queue ni tête. Il va falloir que l'on nous fournisse une explication en bêton car je ne vois pas comment Janis peut être passée du personnage que nous connaissions à celui-ci. Quelles sont ses motivations ? Au moins, ça donne envie de voir la suite rien que pour ça...
L'épisode contient son lot de scènes inutiles et/ou ennuyeuses. Keiko est de retour et elle part bosser dans un garage clandestin. Du coup, elle se fait arrêter par la police. Voilà qui réduit ses chances de croiser un jour Bryce. C'est bête, juste une vitre les séparait à un moment donné. Ce genre de scène où l'on nous montre avec des gros warning partout que le destin est parfois bien mal foutu m'agace au plus haut point. Ca n'apporte rien à une intrigue qui n'a déjà pas grand chose pour elle. Heureusement que Keiko et Bryce ne sont pas antipathétiques. Le baiser furtif entre Bryce et Nicole était sans intérêt bien qu'inéluctable. Sinon, la séparation entre Mark et Olivia a bien lieu. Il déménage. Le rapprochement entre Olivia et Simcoe s'opére. Tout cela ne procure pas tellement d'émotion malheureusement. Et puis le cas D Gibbons avance un peu, encore une fois de manière bien tordue avec cette histoire de codes qui se cachent dans une partie d'échecs. Les scénaristes cherchent des trucs alambiqués pour faire "style" mais c'est plus ridicule qu'autre chose au final. Un peu comme la taupe qui fait on ne sait quoi avec le sucre de son café ! Plus de simplicité les gars...
// Bilan // FlashForward multiplie les erreurs dans cet épisode mais il faut avouer que la curiosité reste intacte au final. On a envie de savoir ce qui se passera d'ici à la fin de la série, même si Brannon Braga a annoncé que la saison (donc la série) se terminerait sur un cliffhanger. Histoire d'enfoncer le clou...
FlashForward [1x 14]
Better Angels // 5 o4o ooo tlsp.
FlashForward traîne désormais comme un boulet tous ces personnages principaux qui n'en sont pas et qui ralentissent considérablement le rythme des épisodes. Je pense bien-sûr à Aaron, encore que son intrigue secondaire semble rejoindre petit à petit la grande intrigue de la série, mais surtout à Nicole et Bryce qui ne servent vraiment à rien. Ils n'ont que trois petites scènes dans cet épisode, toutes relativement courtes, mais elles ne suscitent ni amusement, ni émotion, ni exaspération en fait. Juste une grande indifférence et il n'y a rien de pire. Sans eux, on aurait passé vraiment un bon moment, je crois. Bon, il y aussi malheureusement nos deux héros, Mark et Olivia, qui en sont toujours au même point au bout de quatorze épisodes. Que faire de ce qu'ils ont vu en flashforward ? Et nous de nous demander ce que l'on peut bien en avoir à faire... On se dirige doucement vers LA séparation tant attendue. Grosse déception du coté de la petite Charlie ! J'espérais que le secret de son flashforward serait plus étonnant que cela. Je ne vais pas dire que je l'avais deviné, ce serait faux, mais disons que ce n'est pas surprenant, ça ne suscite, là encore, pas grand chose. Si ce n'est que Vogel paraît tout à coup bien louche. Serait-il du coté de D Gibbons ?
On attendait cela avec une certaine impatience en début de saison, avant de finalement s'en foutre, et l'on y revient enfin pour notre plus grand plaisir : la tour en Somalie est visitée par notre fine équipe, composée des membres les plus intéressants pour l'occasion à savoir Janis, Demetri, Simon et Vogel. Ce qui m'a plu à vrai dire, au-delà du contexte de ce pays en guerre qui nous change un peu de ce que l'on a l'habitude de voir, c'est le coté Lostien de l'affaire ! Voir Dominic Monaghan courir dans les couloirs sombres de la tour, c'était un peu comme revoir Charlie courir dans les couloirs des bunkers Dharma. La salle des squelettes faisait forcément penser à la fosse commune Dharma. Et les messages vidéos de D Gibbons ressemblaient à ceux de la Dharma avec Pierre Chang. Bref, ça ne pouvait que me plaire ! Le cliffhanger est d'ailleurs très efficace même s'il va être compliqué à expliquer. Que D Gibbons s'adresse en 1991 à Demetri passe (il a pu voir le futur), mais que ce message vidéo passe comme de par hasard lorsque Demetri est dans le coin, c'est louche. Et ce sera certainement une simple facilité scénaristique pour faire avancer les choses. On a envie de pardonner les scénaristes, c'est pas comme s'ils leur restaient quatre saisons pour dérouler le fil de leur histoire maintenant ! Il y a d'autres facilités dans l'épisode mais il est inutile de les relever une par une. Sinon, j'ai bien aimé les moments de complicité entre Janis et Demetri, et individuellement ce sont les seuls personnages attachants de la série. En prime, on revient sur une des premières théories que j'avais évoqué dans les premières critiques : Demetri serait-il le père de l'enfant de Janis (si toutefois il voit le jour) ? On s'en rapproche...
// Bilan // Assurément un bon épisode qui donne son petit lot de réponses et qui attise la curiosité, ce qui devenait urgent ! On a vraiment le sentiment d'avancer dans l'intrigue. Il y a évidemment des passages ennuyeux et à jeter mais ils sont moins nombreux que dans l'épisode précédent par exemple.
FlashForward [1x 11 & 12]
Revelation Zero // 6 5oo ooo tlsp.
FlashForward a disparu des écrans depuis trois mois. Elle revient sur la pointe des pieds avec un double épisode assez réussi mais qui ne suffira probablement pas à faire d'elle le digne successeur de Lost, comme ABC l'espérait. Il y a plein de raisons à cela mais je crois que le principal défaut de la série contrairement à son aînée est de ne pas avoir su rendre ses personnages attachants. Qu'il s'agisse du héros devenu insupportable (en partie à cause du jeu limité de Joseph Fiennes) ou tous ceux qui gravitent autour de lui et qui laissent presque indifférents, il n'y a personne qui donne envie de rester. Reste alors l'histoire de la série, toujours aussi attirante et un peu moins nébuleuse après cet épisode. Les scénaristes ont mis le paquet pour faire revenir les téléspectateurs. Ils ont promis des révélations et il y en a effectivement eu pas mal du coté de Lloyd Simcoe et de Simon Campos. Leur kidnapping reste la partie la plus intéressante des 45 premières minutes de l'épisode. Chantage, torture... tous les clichés y passent, sauf la tentative d'évasion qui est impossible. Y'a pas à dire, c'est très efficace. Là où les choses deviennent plus intéressantes, c'est lorsque l'on apprend, stupéfaits, que le fameux Suspect Zero dont on nous parle depuis le premier épisode n'est autre que Simon ! Dominic Monaghan est un nain et l'homme que l'on voyait sur les vidéos de surveillance semblait bien plus grand mais c'est pas grave. Un détail... L'acteur n'a été engagé qu'après le tournage du pilote. La partie au Canada est également très prenante, notamment grâce au duo Simon/Janis qui fonctionne particulièrement bien et qui offre un peu d'humour dans une série qui en manque trop souvent. A la fin de cet épisode, nous avons une vision plus claire du rôle de Simcoe et de Campos dans cette affaire et ce dernier devient LE personnage le plus important à l'heure actuel, celui qui nous donne envie de rester malgré les nombreux cafouillages. Et puis honnêtement, Dominic Monaghan est de plus en plus crédible dans le rôle et ce n'était pourtant pas gagné !
J'ai beaucoup aimé la scène introductive de l'épisode qui était forte visuellement, très bien réalisée et qui permettait de nous remettre dans le bain tout en douceur puis avec torpeur sur la fin. Elle était également l'occasion d'introduire un nouveau personnage interprété par Gil Bellows (Ally McBeal) dont la voix-off nous a accompagné un long moment, un peu trop long le moment d'ailleurs. Je ne l'écoutais plus au bout d'un moment. Trop faussement spirituel pour moi. Cela dit, l'introduction de ce Sanctuary pourrait avoir une réelle importance par la suite, au-delà du personnage de Nicole qui n'est toujours pas très attractif. La folie de sa mère était un élément intéressant mais pas vraiment exploité et sans doute un peu hors-sujet de toute façon. Ce qui nous intéresse de toute façon, c'est de savoir comment elle a pu se retrouver presque noyée et bonne nouvelle, le coupable rôde. Les quelques scènes à l'hôpital avec Olivia étaient d'un ennui considérable. J'ai même préféré l'enquête parallèle de Mark, bien menée, et les quelques informations supplémentaires sur son flashforward. Qu'il le veuille ou non, il est définitivement relié à Simcoe...
// Bilan // Un retour solide pour FlashForward, qui m'aurait sans doute encore davantage passionné s'il n'y avait pas eu cette longue pause et ce sentiment que la série n'ira pas au-delà de la première saison, laissant de nombreuses questions en suspens. Pourtant, on introduit la possibilité d'un deuxième flashforward, comme pour nous dire qu'il va falloir rester et que l'on sera récompensé. Moi, je suis là. Mais les autres, où sont-ils ?
FlashForward [1x 07]
The Gift // 8 57o ooo tlsp.
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, cet épisode le rappelle avec force : FlashForward n'est pas qu'une série mystérieuse, à la limite du fantastique, c'est avant tout une série de personnages. Et en cela, on peut dire que FlashForward est le nouveau Lost. Nous n'aurons pas toutes les réponses à toutes nos questions tout de suite mais nous aurons des cliffhangers à couper le souffle, des fausses pistes et des personnages attachants, parfois détestables aussi, mais qui se dévoilent au fur et à mesure et qui se découvrent. On ne peut pas dire que la grande Histoire de la série ait avancé dans cet épisode, une fois de plus certains diront. On n'en est qu'au 7ème épisode, j'ai envie de dire. Et je pense qu'il vaut mieux développer les personnages maintenant. C'est la priorité. Le reste viendra en temps et en heures. Une grande partie de l'épisode a été consacrée à un personnage qui était discret jusqu'ici, qui semblait même dispensable mais qui se révèle finalement le plus important de ce début de saison. Al Gough, en choisissant de se suicider plutôt que d'affronter la peur qui le ronge suite à ce qu'il a découvert dans son flashforward (qu'il allait tuer accidentellement une mère de famille célibataire), démontre que l'on peut échapper à son destin. Que tout n'est pas écrit. Et cela aura forcément des répercussions sur l'enquête et elle en a déjà sur les autres personnages qui appréhendent la vie autrement. Mark refait confiance à sa femme. Demetri se ré-investit dans sa relation avec Zoey et dans leur futur mariage. Tout semble désormais possible. C'est un twist extrêmement suprenant et qui devrait apporter beaucoup dans les prochains épisodes. Les personnages ne seront plus coincés dans leurs visions. D'un point de vue esthétique, la scène du suicide de Al était superbe. D'un point de vue historique, il est rare d'assister à un suicide (réussi) dans une série télé. D'un point de vue anecdotique, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Alex Kingston. Malheureusement, je crains que sa participation à la série ne s'arrête là.
L'affaire de la main bleue n'était finalement qu'une fausse piste, dans le sens où elle n'a rien apporté à la grande Histoire. Cependant, l'idée d'un rassemblement presque apocalyptique entre personnes n'ayant pas eu de flashforwards était excellente. Mais peut-être n'en avons-nous pas fini avec cette histoire, d'autant que le gourou de ce culte a l'air bizarre... Deux personnages jusqu'ici inutiles ont été réunies pour créer quelque chose qui sera peut-être utile plus tard mais qui était plus mou qu'autre chose ici. La Baby-Sitter Nicole parlent Japonais et décrypte une partie du flash de Bryce qui nous est ainsi partiellement révélé. Il était avec une femme d'origine asiatique et... et c'est tout. Pas de quoi pour le moment susciter l'intérêt. Enfin, Aaron Stark a retrouvé sa fille, contre toutes attentes ! Je ne m'y attendais absolument pas, d'autant que tout dans cet épisode laissait croire qu'elle était bien morte. En même temps, on peut survivre avec une jambe en moins donc je trouvais son pote de guerre un peu trop catégorique quand il disait avoir assisté à sa mort. Mais du coup, la scène du flash est encore plus étrange si elle se réalise vraiment ! Elle va retourner combattre ? Non, impossible ! Mais où étaient-ils alors ? C'est perturbant et je crois encore plus maintenant que l'on sait que ça peut ne pas se réaliser.
// Bilan // Ce 7ème épisode de FlashForward marque un tournant dans sa courte histoire. Il est encore très difficile de savoir vers où ou vers quoi la série nous mène mais j'ai plus que jamais envie de le savoir !
FlashForward [1x 04]
Black Swan // 9 o7o ooo tlsp.
"It's Oh So Quiet... Shhhh. Shhhh." La scène inaugurale de ce 4ème épisode de FlashFoward était fabuleuse ! Entre la réalisation très inspirée, le choix de Bjork pour la bande-son et tout l'humour qui en découle lorsque l'on retrouve Olivia et Bryce face à un patient illuminé, on peut parler de vraie réussite ! Malheureusement, la suite de cette intrigue qui s'annonçait légère prend un ton trop sérieux et le personnage d'Olivia n'en ressort pas grandi, au contraire de celui de Bryce, que l'on prend plaisir à enfin découvrir après plusieurs épisodes passés à faire de la figuration. Cependant, le mystère reste entier quant au contenu de son flash. On sait que ça l'a changé en le transformant en monstre d'optimisme mais c'est tout. Je ne suis pas certain que quelque chose d'important se cache là-dessous. De surprenant peut-être, mais c'est tout. De toute évidence, cet épisode avait pour but de nous présenter un peu mieux les personnages secondaires. La baby-sitter, que l'on avait plus vue depuis le pilote, a donc fait son retour et a avoué à Mark le contenu de son flash : elle était en train de se faire tuer, noyée, par un homme dont le visage restera flou. Voilà qui pique la curiosité, d'autant qu'elle précise qu'elle avait le sentiment de mériter cette sentence. Que va-t-elle faire d'ici le mois d'Avril pour mériter ça ? Puisque c'est la baby-sitter, j'aurai tendance à dire que cela aura un rapport avec les enfants de la série. Je reste coincé sur mon hypothèse d'enlèvement. Peut-être qu'elle sera en partie responsable par un manque de vigilance ?
La relation entre Mark et son co-équipier Demetri s'affine peu à peu. Ils se confient leurs angoisses, le meilleur moyen sans doute de les rapprocher. Jusqu'ici, j'avais trouvé Mark un peu trop distant vis à vis de Demetri et de son non-flash qui en ferait flipper plus d'un. Par ailleurs, on ne peut pas dire que l'enquête avance mais on nous offre une course-poursuite sans grand intérêt qui a le mérite de posséder un peu de second degré, avec Demetri qui se prend une porte de caravane en pleine tronche et Mark qui se jette dans une piscine gonflable pour enfant afin d'attraper un suspect. Et puis il y a la femme blonde du pilote, que j'avais totalement zappé, que Mark se décide enfin à interroger. On se demande pourquoi il ne l'a pas fait avant. Apparemment, elle connaît des gens qui ont oeuvré dans la création du flash. Elle refuse d'en dire plus et part dans des métaphores délirantes qu'il est bien difficile de comprendre à ce stade de la série. Tout cela fera certainement sens plus tard, si l'on s'en souvient. Et puis comme d'habitude, FlashForward soigne sa sortie avec un bon petit cliff' qui donne inmanquablement envie de revenir. Ainsi, Lloyd Simcoe n'est pas un gentil. En tous cas, il est lié au blackout d'une manière ou d'une autre. C'est ce que lui rappelle un certain Simon au téléphone, interprété par Dominic Monaghan. Le voilà enfin arrivé le hobbit ! Et il a pas l'air commode, à mille lieux du Charlie Pace de Lost. Tant mieux ! Par contre, j'ai dû mal à croire Lloyd quand il dit qu'il n'a pas vu le visage d'Olivia dans son flash. Vu comme il la colle, c'est bizarre...
// Bilan // Malgré une certaine lenteur, cet épisode n'en est pas moins intriguant. Il se concentre sur des personnages jusqu'ici trop discrets et ouvrent les portes de nouveaux mystères. Je n'en demande pas plus !
FlashForward [1x 03]
137 Sekunden // 9 ooo ooo tlsp.
Pour son troisième épisode, FlashForward nous fait voyager ! Et j'aime ça. Etant donné que le blackout a été mondial, il est bon de le rappeler en montrant régulièrement d'autres pays que les Etats-Unis d'une manière ou d'une autre. Le premier voyage nous a transporté à Munich en Allemagne, à la rencontre d'un prisonnier de guerre, Nazi, qui prétend posséder des informations capitales sur le blackout. Je dois dire que j'ai beaucoup pensé à un épisode de la saison 1 de Fringe, lorsqu'Olivia et Peter partent à la rencontre de David Robert Jones. Petite sensation de déjà-vu donc, mais une intrigue qui débouche sur une révélation intéressante : les corbeaux meurent. Mais avant cela, nos deux agents du FBI, Mark et Janis, se posent des questions d'éthique, classiques, qui ralentissent sans doute un peu le rythme mais qui sont nécessaires dans un pareil cas. Le fait d'évoquer le nazisme puis la kaballe ancre la série dans une réalité de croyances, de folies sans doute, et cela correspond tout à fait à l'idée que je me fais d'elle. Elle prouve ainsi qu'elle est capable de parler à la fois au grand public et à un public peut-être plus pointilleux, en quête d'un sens plus profond à cette grande histoire. La suite nous dira si cela n'était qu'esbrouffe...
Le second voyage est directement relié au premier. Il nous emmène au Sud de la Somalie... en 1991 ! Là-bas, comme lors du blackout de 2009, il y eut un jour où les corbeaux sont tous morts au même moment. Un petit garçon berger a pu le constater et a également vu dans le ciel une forme suspecte, qui ressemblait à un corbeau géant mais blanc. Tout cela nous amène à une conclusion très simple : il y a déjà eu un blackout en 1991 mais localisé dans un petit village d'Afrique. Il devait s'agir d'un test grandeur nature de la part de ceux qui sont à l'origine du blackout. Mais les villageois ont-ils eu un flashforward à cette occasion ? A en croire l'expression de l'enfant, non. Il ne s'est pas écroulé. Mais peut-être était-il légèrement en dehors de la zone touché ? L'idéal serait que Mark vienne enquêter dans ce village dès le prochain épisode mais je ne sais pas pourquoi, je ne le sens pas.
A coté de cette grosse intrigue relativement passionnante, il y avait toutes les petites intrigues, celles qui servent à montrer que la série sait aussi se faire tendre voire romantique car l'amour est tout ce qu'il nous reste en ce bas monde. Oui, le message est aussi simple que cela. Demetri retrouve sa petite-amie (interprétée par la magnifique Gabrielle Union) et celle-ci lui annonce qu'elle s'est vue en robe blanche sur une plage à ses cotés dans son flashforward. Et là, il y a comme un problème. Soit c'est une grosse menteuse, et c'est pour le moment l'hypothèse qui me paraît la plus crédible, soit Demetri est vraiment un être hors-norme qui n'a pas vécu la même chose que le milliard d'autres terriens. En admettant qu'elle mente, quelle en est l'utilité ? Se rassurer ? En tous cas, le morceau de flash que l'on nous montre ne comprend pas Demetri. Elle est seule et sa robe blanche pourrait ne pas être une robe de mariée. Peut-être a-t-elle un peu extrapôler, tout simplement ? Les petites-amies et femmes sont à l'honneur puisque celle du chef s'est vue dans un flash mère d'un petit garçon de six-sept ans alors qu'elle n'en a pas à l'heure actuelle, 6 mois plutôt donc. Vraisemblablement une adoption, celle de l'enfant d'un des collègues morts de son mari. Pour le moment, je ne vois pas trop où cela peut nous mener et en quoi c'est intéressant. Et puis il y a le pote de Mark des alcooliques anonymes qui est toujours persuadé que sa fille est vivante puisqu'il l'a vue dans son flash. Et là, stupeur : elle est bel et bien morte. WTF ? En tous cas, niveau émotion, les scénaristes ont assuré. Ce n'est pas forcément ce que l'on préfère dans la série mais c'est bien aussi d'en avoir un peu.
// Bilan // Un troisième épisode de FlashForward un peu moins rythmé que les deux précédents, qui se perd dans des histoires secondaires trop sentimentales sans doute nécessaires, mais qui continue d'intriguer et même de fasciner.
FlashForward [1x 02]
White To Play // 1o 73o ooo tlsp.
Ce second épisode de FlashForward a un gros défaut : il nous est raconté comme si l'on n'avait pas vu le pilote. C'est sans doute un impératif imposé par la chaîne de façon à ce que les téléspectateurs qui auraient rejoint la série en cours de route suite à un bouche à oreille positif ne soient pas largués. C'est d'autant plus important aujourd'hui puisque les séries feuilletonnantes sont celles qui ont le plus de mal à s'imposer, le téléspectateur étant souvent paresseux et infidèle. Mais forcément, pour ceux qui ont vu le pilote, cet épisode fait très redite. On nous remontre toutes les deux minutes des extraits des flashs que l'on connaît déjà par coeur et ça a le don d'agacer et ralentir le rythme. Cela devrait être logiquement corrigé dans les épisodes suivants... Heureusement, tout n'est pas que redite. On avance un peu, doucement évidemment, ce n'est que le 2ème épisode, mais suffisamment pour nous donner envie de voir la suite.
Visiblement, les enfants, ou certains enfants, sont spéciaux dans la série. La fille du couple Benford est étrange et fait penser par exemple à la petite des 4400. Son flash me laisse perplexe. On n'en connaît que quelques éléments mais quelque chose cloche. Elle ne connaît pas Lloyd Simcoe mais elle connaît son fils, Dylan. Dylan, lui, connaît Olivia. Or, Olivia était avec Lloyd ce jour d'Avril, chez elle, et donc probablement avec sa fille et avec Dylan. Comment sa fille peut-elle alors ne pas connaître Lloyd ? J'ai un semblant de théorie : Dylan et Charlie vont se faire enlever. Ca expliquerait l'inquiétude qui semble ronger Lloyd dans le flash et le fait que tout le monde ne se connaisse pas. Et puis il y a évidemment la phrase cliffhanger : "D Gibbons is a bad man". C'est peut-être lui qui les retient captifs. Cet homme se révèle en tous cas d'une importance capitale. Autre information importante, il n'y avait pas qu'une seule personne éveillée pendant le blackout mais on s'en doutait un peu. Il y en avait au moins une autre, avec qui l'homme du stade a conversé, et sans doute quelques autres... Je me rends compte que je parle au passé mais je devrais parler au futur !
J'apprécie de plus en plus le personnage interprété par John Cho, Demetri. Le doute était permis jusqu'ici quant à son absence de flash, il ne l'est plus. Il est bel et bien mort dans le futur, si l'on en croit en tous cas une mystérieuse femme qui l'appelle pour lui dire qu'en Mars prochain, il sera tué. Cette storyline est très excitante, sans doute la plus excitante de toutes d'ailleurs. Il y en a quand même une qui m'intrigue beaucoup : Janis s'est vue en train de faire une échographie dans son flash. De toutes évidences, sa joie semble mêler à une certaine tristesse. On remarque qu'elle est seule à ce moment important de sa vie. Vous savez quoi ? Je pense que le père est Demetri et qu'il est donc mort. On sent déjà un début de rapprochement dans cet épisode et ça pourrait bien s'accentuer par la suite. La copine de Demetri est loin en plus... Sinon, pour la partie "humoristique" de l'épisode, le flash du chef était quand même très drôle. Le voir s'expliquer était tordant !
// Bilan // FlashForward transforme l'essai avec un second épisode prenant mais pas forcément surprenant. De nombreuses questions se posent déjà et je me sens personnellement déjà très investi. Je crois que c'est bon signe. J'espère que vous l'êtes vous aussi...
FlashForward [Pilot]
No More Good Days (Series Premiere) // 12 47o ooo tlsp.
En nous présentant Flash Forward comme le "nouveau LOST", ABC a pris un gros risque : celui de décevoir. J'étais d'ailleurs persuadé que le pilote de la série me décevrait. Je ne sais pas si le fait de le voir sur écran de cinéma a joué un quelconque rôle dans mon impression, mais elle est bonne, même très bonne. Le pilote n'est pas aussi spectaculaire que celui de Lost, si l'on doit se lancer dans une comparaison, mais il est impressionnant et digne d'une superproduction hollywoodienne. Dommage qu'il ne soit pas double par contre, il aurait bien mérité ça. On sent bien-sûr que l'on veut nous en mettre plein les yeux et rien ne nous est épargné. On a droit à une explosion, à une course-poursuite et à un panoramique sur un Los Angeles dévasté. Mais pourquoi se plaindrait-on d'un tel spectacle ? On entre tout de suite dans le feu de l'action et à la manière de Lost, et c'est le plus gros point commun des deux séries, on nous impose le personnage interprété par Joseph Fiennes, Mark Benford, comme le grand héros. Il n'est pas médecin, il est flic au FBI. Sa femme est médecin par contre, et c'est Penny Widmore, enfin Olivia Benford, Sonya Walger quoi ! Il n'y a qu'une scène qui m'a exaspéré dans ce pilote : le moment où Mark court au ralenti dans la rue pour aller sauver sa famille. C'était super cliché et vraiment pas nécessaire. Dans le même genre, il faut reconnaître que les dialogues ne volent pas haut. C'est le propre des séries de ce type en même temps. L'action passe avant tout. Cela n'empêche pas plein de petites notes d'humour qui permettent de dédramatiser un peu les événements. On notera un joli clin d'oeil à Lost puisqu'un panneau publicitaire pour la compagnie Oceanic Airlines apparaît -de manière peu discréte- lors d'une scène. Ca donne l'impression que les deux séries s'incrivent dans une même réalité. Qui sait, nos losties seront peut-être victimes du même flash eux-aussi ! Et vu où ils en sont, ça ne devrait pas les surprendre plus que ça !
C'est à vive allure que les personnages secondaires -comprendre les personnages qui ne sont pas Mark Benford- nous sont présentés. Si la galerie est assez large, peu se démarquent vraiment pour le moment. La plupart font partie du FBI ou travaillent dans un des hôpitaux de Los Angeles. C'est réducteur, j'en conviens, mais c'est nécessaire. Le flash qu'a eu le plombier du coin ne serait certainement pas aussi intéressant que celui d'un mec qui va pouvoir se servir de ses souvenirs pour comprendre ce qui s'est vraiment passé. On a tout de même un électricien, ex-alcoolique, pour remplir le quota des gens lambdas. Puisque l'événement -le blackout total de 2 minutes et 17 secondes- est mondial, on nous montre quelques images des grandes capitales elles-aussi dévastées, Paris et son imperturbable Tour Eiffel notamment, et l'on nous installe déjà un pied à Londres (plus pratique pour la langue) en compagnie d'Alex Kingston (Urgences). Concernant les flashs, pour qui s'était un peu intéressé à la série avant sa diffusion, il n'y avait pas tellement de surprises. Il n'empêche qu'il y a plein de bonnes idées, notamment concernant le co-équipier de Mark, Demetri, qui n'a pas eu de flash justement, ce qui sous-entendrait que dans 6 mois, il sera mort. Ca me fait penser à Charlie dans Lost. Espérons que sa mort soit aussi héroïque et émouvante. Je doute qu'il y échappe. Pas de saison 2 pour John Cho ! Le flash d'Olivia -elle découvre qu'elle aime un autre homme- assure le quota émotion, mais le flash qu'il me tarde de découvrir, c'est celui de la petite fille ! Elle a certainement dû voir son père dans une très mauvaise posture et il doit être important puisque c'est un des rares qui ne nous est pas encore dévoilé. Le flash qui sauve la vie d'un homme au bord du suicide est une belle idée même si son changement de comportement est un peu trop rapide pour paraître crédible. Toujours est-il que ses scènes sur la jetée étaient magnifiques et ont participé à l'esthétisme sans faille du pilote.
Mais qu'est que c'est que ce kangourou que Mark croise au détour d'une rue ? C'est moins impressionnant qu'un ours polaire, c'est même tout mignon (même si en vrai c'est très agressif) et ça doit être important. Un quelconque rapport avec l'Australie ? En attendant, le cliffhanger de l'épisode m'a fait beaucoup d'effet. Je l'ai vraiment trouvé excellent. Qui est cet homme en noir qui se balade tranquillement dans un stade suspendu par le temps ? The Observer avec une capuche ? Je ne vois pas comment les téléspectateurs pourraient ne pas revenir après ça. Ca donne tellement envie de voir la suite même si l'on sait bien que l'on n'est pas prêt d'avoir des réponses concrétes. Les producteurs ont déjà promis qu'ils connaissaient la fin de la série. Comme je suis naïf, je les crois. Non mais sérieusement, je crois que l'on peut. On ne s'embarque pas dans une histoire comme celle-là sans avoir planifié un minimum les choses.
// Bilan // 4 étoiles, carrément ? Oui oui ! Ce n'est pas à toutes les rentrées que l'on nous offre un pilote aussi impressionnant et aussi bien maîtrisé, prémice d'une histoire ambitieuse et originale. Le précédent était celui de Fringe, et celui d'avant celui de Lost. Le buzz était justifié, la suite a tout intérêt à être à la hauteur... Bien entendu, je reviewerais chaque épisode sur le blog. J'ai déjà hâte d'être à la semaine prochaine, pas vous ?