How I Met Your Mother [8x 03 > 8x 12]
Nannies // Who Wants To Be A Godparent? // The Autumn Of Break-Ups // Splitsville // The Stamp Tramp // Twelve Horny Women // Lobster Crawl // The Over-Correction // The Final Page (Part 1 & 2)
7 820 000 tlsp. // 7 930 000 tlsp. // 7 220 000 tlsp. // 7 950 000 tlsp. // 7 450 000 tlsp. // 8 730 000 tlsp. // 8 260 000 tlsp. // 8 820 000 tlsp. // 8 700 000 tlsp.
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(Part 1) //
(Part 2)
Sans trop me mouiller, étant donné qu'on le voyait tous venir, j'avais prédis en début de saison que cette 8ème année des aventures de la bande à Barney ne serait pas la dernière. Et plus les semaines ont avancé et plus les résultats d'audience de CBS ont décliné sur l'ensemble de ses soirées, plus il m'a semblé évident que la chaîne allait tout faire pour garder How I Met Your Mother une saison supplémentaire, au moins. C'est désormais chose faite. Craig Thomas et Carter Bays vont donc pouvoir ralentir le rythme- pas qu'ils l'avaient spécialement accéléré en même temps- et délayer encore un peu plus la sauce. A moins qu'ils ne prévoient de nous faire enfin rencontrer la mère à la fin de la saison, lors du mariage de Robin et Barney... Ce serait à mon avis la bonne décision, et mon intuition me dit que cette fois, ils vont oser. Mais... il y aura forcément un "mais", un rebondissement de dernière minutes... Quelque chose ! De quoi nous faire patienter un été de plus et espérer rassembler un maximum de fans de la première et de la dernière heure pour ce qui devrait être, enfin, la dernière saison de la sitcom. En attendant, comme d'habitude, il faudra prendre notre mal en patience et se contenter de ce qu'on nous offre, c'est à dire... pas grand chose parfois.
Ce début de 8ème saison est comme l'ensemble de la précédente : les bons épisodes succèdent aux mauvais. Ce qui est toujours mieux que la période où ils étaient, à de rares exceptions près, toujours paresseux, pas drôles et forcés. Le souci principal était inévitable : sachant comment allaient se terminer les nouvelles relations de Robin, Ted et Barney, toutes les trois au centre de l'attention, il était extrêmement difficile de se sentir dès lors impliqué. Surtout quand on est face à une Victoria -ennuyeuse, réminiscence d'une saison inaugurale réussie mais trop lointaine- et Nick -transparent, inintéressant, à oublier- et heureusement, les 5ème et 6ème épisodes, The Autumn Of Break-Ups et Splitsville, nous en a débarrassés. Pas de la manière la plus maligne qui soit d'ailleurs, puisqu'ils sont devenus en l'espace d'un seul épisode très différents, avec un semblant de personnalité et de caractère, et avec un sens très prononcé pour la stupidité basique, mais au moins, ils sont partis. Vieux réflexe de scénaristes qui ont déjà sept saisons dans les pattes : il a fallu revenir pour la millième fois sur la relation ambigüe entre Robin et Ted. Au cours de ces mêmes épisodes, on touchait le fond du côté de Barney, qui essayait de draguer grâce à un chien. Lorsqu'un chien est utilisé dans une intrigue au sein d'une comédie, en général, c'est le début de la fin ! Deux épisodes plus tôt, il tentait sa chance avec des nourrices. Ce n'était pas d'une grande originalité, malgré ce que l'on voulait nous faire croire, mais c'était nettement plus amusant. Heureusement qu'il y avait cette nounou anglaise hilarante, cela dit. D'ailleurs, pour le moment, sans faire des miracles, on peut dire que la naissance de l'enfant de Lily et Marshall a globalement inspiré les auteurs. Ce n'est pas fabuleux, ni même original si l'on compare à toutes les autres comédies de potes (ou familiales) qui sont passées par là, mais c'est distrayant dans How I Met. Le coup du "Who Wants To Be A Godparent?" était vraiment pas mal, une manière originale de traiter ce thème récurrent dès lors qu'un bébé entre en scène. Les apparitions du père de Lily sont appréciables également. On a connu des personnages plus drôles, mais il a son petit truc à lui qui passe bien. Un des gimmicks qui me fait rire à tous les coups sinon, c'est les fantasmes de Lily envers Robin. C'et utilisé avec parcimonie, alors ça marche.
Et puis il ya bien sûr eu l'intrigue boulot annuelle de Marshall, qui nous fait passer de mauvais quarts d'heure à chaque fois mais dont les auteurs sont apparemment friands. Cela donne toujours l'impression que le personnage évolue. C'était vrai la première fois, voire la deuxième, mais plus du tout maintenant. Dans le diptyque formé par les épisodes 7 et 8, on assiste donc au retour de Joe Manganiello. La première partie est franchement ronflante, avec un Brad devenu beauf qui nous enchaîne des blagues façon Mon Oncle Charlie. On n'est pas venu pour ça, alors on souffre. Pendant ce temps, on rapproche de nouveau sans faire d'efforts Robin et Barney, à base de concours de clubs de strip-tease pas drôle une seule seconde. On souffre encore. Et je ne me souviens plus précisément de l'intrigue de Ted à ce moment-là, si tant est qu'il en ait eu une, mais ça veut tout dire je crois. La souffrance quoi. Dans la seconde partie, une fois le twist sur Brad révélé, on souffle un peu plus et on souffre un peu moins. Le procès parodique fonctionne bien. Joe Manganiello devient même franchement drôle avec ses pitreries et ses vidéos censées être super hot. Marshall tente tant bien que mal de nous faire décrocher un sourire parallèlement. Il faut dire qu'il ne sera jamais crédible en avocat, quoique Jason Segel fasse. A côté de ça, Twelve Horny Women repose sur des ressorts classiques à base de flashbacks vrais/faux où les membres du gang veulent prouver qu'ils ont eu une jeunesse rebelle. Pas de quoi s'extasier. C'est la réflexion que je me suis faite aussi avec l'épisode suivant, qui remet en scène la construction de l'immeuble de Ted, intrigue que l'on avait totalement oublié pour être franc. Le Ted architecte laisse surtout place au Ted nounou, et là c'est mignon, surtout les flashforwards de fin le montrant avec ses futurs enfants. Et pendant ce temps, le rapprochement Barney/Robin continue, pour le meilleur et surtout pour le pire.
The Over-Correction est le premier vrai bon épisode de la saison, et il entre même dans mon top 15 toutes saisons confondues ! On y retrouve le panache des premières années avec un concept original, qui met sur le devant de la scène Patrice. J'adore Patrice, le souffre-douleur de Robin ! Elle s'en prend tellement plein la tronche, tout le temps, sans sourciller. Les vindictes de Robin à son encontre sont légendaires : "Damn It, Patrice!". Bref, tout fonctionne ici. C'est du théâtre de boulevard, mais filmé. Cobie Smulders rayonne. Puis dans le duo suivant, The Final Page, on passe du pire au meilleur. La première partie n'est pas nulle, elle est juste terriblement classique, dans la redite totale. On nous sort un énième "copain de fac" de Lily et Marshall, et le seul intérêt est qu'il soit incarné par Seth Green. Okay, on est content de revoir Oz et Willow ensemble, mais ça s'arrête vraiment là. Cette intrigue en elle-même ne débouche sur rien, si ce n'est un concept de "nemesis" pour chacun des personnages pas très réussi, à part pour Robin justement et la fameuse Patrice. La storyline de Ted et son ancien professeur joué par Peter Gallagher est sans intérêt. Et puis Peter Gallagher, franchement... A part The O.C., il a fait quoi de bien dans sa carrière ? Ne me parlez pas du Lagon Bleu ! Dans la seconde partie, en revanche, tout s'éclaire. Les auteurs nous prennent totalement par surprise, chose à laquelle on n'est plus du tout habitué, et nous révèle que tout ce que l'on a vu pendant trois épisodes faisait partie d'un plan machiavélique mais trop chou de Barney pour récupérer sa dulcinée et lui demander sa main. Tout s'emboîte parfaitement et ça fait vraiment plaisir. Non parce que le couple Patrice/Barney, on n'y croyait évidemment pas du tout, mais on se disait qu'avec lui, de toute façon, tout était possible. Et c'est ainsi que ce moment clé que l'on attendait depuis un moment est devenu magique, ou en tous cas mythique. Et tant pis s'il a fallu pas mal rouler des yeux dans les épisodes précédents !
// Bilan // Je ne peux pas qualifier ce début de saison 8 de How I Met Your Mother de réussi. Trop d'épisodes étaient à la limite du médiocre, avec des guest-stars mal utilisés et des gags paresseux et redondants. Mais je reconnais que, par deux fois, les auteurs ont réussi à me surprendre et à me plaire. C'est une maigre consolation et ça ne donne aucun indice sur ce qui nous attend pour le reste, mais on sait au moins qu'ils sont encore capables de faire de bonnes choses. On peut donc espérer encore quelques passages mémorables d'ici à la fin de la saison, et de la série !
Covert Affairs [Pilot]
Pilot // 4 88o ooo tlsp.
What About ?
Annie Walker, une jeune femme exceptionnelle qui parle pas moins de six langues, est recrutée par la CIA pour résoudre une affaire épineuse. Marquée par une histoire de coeur malheureuse, elle se plonge à corps perdu dans son nouveau job, qui doit rester secret, même auprès de sa famille...
Who's Who ?
Covert Affairs a la particularité de ne pas avoir une seule tête d'affiche inconnue du grand public. Qui s'intéresse un minimum au cinéma et à la télévision connaît ces acteurs plutôt bons dans l'ensemble mais pas exceptionnels. L'héroïne est incarnée par Piper Perabo, dont tout le monde se souvient pour son rôle dans Coyote Girls (Merci M6 -et W9- qui le rediffusent tous les ans aux cotés d'Allumeuses!). C'était il y a dix ans et depuis, elle n'a rien fait de franchement notable hormis Le Prestige et des apparitions dans quelques séries (New York Section Criminelle et Dr. House). Sa co-star n'est autre que Christopher Gorham, qui a enfin trouvé une série qui ne devrait pas se vautrer, à la différence d'Harper's Island, Jake 2.0, Out Of Practice et j'en passe. Leurs patrons sont interprétés par un duo classe composé de Peter Gallagher (le papa Cohen de Newport Beach) et Kari Matchett (Invasion). Mais ce n'est pas tout puisque Sendhil Ramamurthy de Heroes (absent du pilote) et Eion Bailey (Band Of Brothers, Urgences) sont aussi de la partie. A noter la présence en guest d'Anne Dudek (Big Love, Dr. House) dans le rôle de la soeur d'Annie.
So What ?
Si j'avais été fainéant et malhonnête, j'aurais copié-collé mes critiques des pilotes de White Collar et de Royal Pains pour vous parler de Covert Affairs puisqu'elle est fabriquée exactement dans le même moule que toutes les séries d'USA Network désormais. Ah, il est loin le temps où la série phare de cette chaîne c'était... Pacific Blue, le Alerte à Malibu de la police à vélo. Petit récapitulatif des ingrédients made in USA : des personnages beaux, sexy, amusants, plein de second degré et attachants, associés à des scènes d'action efficaces, des pauses romantiques, des intrigues bouclées et une intrigue fil-rouge plus ou moins passionnante. Depuis Burn Notice, ça marche à fond. Alors la chaîne creuse le sillon jusqu'à ce qu'elle l'épuise et elle a sûrement encore un peu de marge. Ca fait vraiment penser aux séries des années 70-80 très divertissantes mais hypra-creuses qu'on a fuit pendant longtemps mais qui reviennent à la mode dans des versions modernisées. C'est typiquement ce qui m'ennuie à la télé, personnellement. Il manque tout de même un ingrédient important : le soleil. On troque les décors dépaysants de Miami dans Burn Notice ou des Hamptons dans Royal Pains contre la grisaille de Washington DC. C'est bête à dire mais ça fait une grosse différence à l'arrivée !
Le pilote de Covert Affairs ne m'a pas ennuyé (malgré sa durée scandaleuse de 1h05) mais je sais parfaitement que je ne pourrais pas la suivre de manière hebdomadaire sans m'endormir à chaque fois. Trop plan-plan, pas assez ambitieux... On ne peut que penser à Alias puisqu'Annie Walker est clairement une sous-Sidney Bristow, avec une Piper Perabo convaincante et qui vaudrait presque Jennifer Garner. Le problème, c'est qu'on nous montre tout de suite tout ce dont elle est capable, les rôles qu'elle peut endosser de la ravissante idiote à la badass. Elle ne sera certainement jamais surprenante. Et elle ne porte même pas de perruques ! La partie "ménagères" avec romance contrariée n'est vraiment pas inspirée. Cela dit, je pensais que le fameux ex d'Annie serait son nouveau collègue et qu'il s'agirait du cliff super prévisible du pilote, et c'est en réalité plus original que ça. De là à dire que ça donne envie d'en savoir plus... euh, non. Pas vraiment. Quant aux personnages secondaires, ils sont sympathiques, notamment celui de Christopher Gorham, mais ça s'arrête là. Ils sont trop familiers. On les connaît par coeur avant même de faire leur rencontre.
En bref, Covert Affairs est peut-être la moins efficace de toutes les séries super efficaces de USA Network. Malgré le charme et la conviction des interprétes, malgré l'humour, c'est trop léger, trop facile. Dispensable donc mais vouée au succès populaire !
Californication [3x 11]
Comings & Goings //
L'épisode précédent était correct avec son atmosphère intimiste, bon enfant, qui renouait avec les bases de la série. Celui-ci, c'est un peu tout le contraire. C'est vouloir faire dans le décalé alors qu'on n'a pas la matière (et le talent) pour. C'est vouloir mettre un point final à une intrigue fil-rouge qui n'aura été que déception sur déception. C'est vouloir relever la tête fièrement alors que l'on devrait partir se cacher la queue entre les jambes. Toutes les femmes que Hank a butiné cette saison, de l'attardée Jill, à la cinglée Felicia en passant par l'encéphalogramme plat de Jackie, n'ont rien apporté de bon, si ce n'est des quiproquos plus pathétiques les uns que les autres. Alors les retrouver une dernière fois autour d'une bonne tablée par un après-midi ensoleillé ne me disait rien de bon et je ne m'y suis pas trompé. Cela n'avait aucune espèce d'intérêt. Hank a marmonné des conneries pendant qu'elles déblatéraient sur des lieux communs. Puis l'écrivain Richard Bates est revenu, j'avoue que je l'avais complètement oublié celui-là. Coïncidence : il a été le prof de Karen quand elle était à l'université. Et il l'a sauté. Et il en avait une grosse. Toutes les informations à retenir sont là. Hank est jaloux. So what ? Pour que la fête soit complète, le Dean Koons est également de la partie et alors là on nage en plein délire, le faux-décalé dont je parlais tout à l'heure. Il arrive en uniforme, prêt à se battre en duel avec Hank. On ne comprends pas où l'on veut en venir, personne d'ailleurs. Ni les protagonistes ni les scénaristes eux-même, qui transforment cela en bagarre générale, histoire de. Voilà, je ne sais que dire. Je suis affligé.
Heureusement, Marcy et Charly offrent quelques scènes nettement plus amusantes même si elles sont quasiment uniquement à base de cul, comme la série l'exige. Le moment de signer les papiers de divorce est venu mais avant cela, il leur faut honorer la seule pièce de leur villa où ils n'ont pas niquer : la salle de bains. Charly prend donc joyeusement Marcy sur le lavabo et évidemment, ça pète, l'eau coule à flots et ces deux-là se rendent compte (une fois de plus) qu'ils s'aiment à la folie mais qu'ils ratent tout ce qu'ils entreprennent ensemble. Marcy pense que se séparer est la meilleure solution, Charly n'est pas de cet avis. Leur point commun, c'est qu'ils sont malheureux comme tout à l'idée de divorcer et l'émotion ne peut que nous envahir avec eux.
// Bilan // Si Marcy et Charly n'étaient pas là, que vaudrait Californication ? Cet épisode-là en tous cas ne vaudrait rien du tout. Il clôt les intrigues "université" de Hank sans inspiration aucune. D'ailleurs, cette idée de le faire devenir prof était très bonne et elle a à peine été exploitée. Un beau gâchis, une fois de plus.
Californication [3x 09]
Mr. Bad Example // 77o ooo tlsp.
Comment les dirigeants de Showtime peuvent-il encore laisser cette série à l'antenne sans honte ? Ca me dépasse et, en même temps, tant de médiocrité me fascine ! Comme d'habitude, arrivé à ce stade de la saison, je sature. Je me force à regarder les derniers épisodes puis je promets que l'on ne m'y reprendra plus mais la curiosité est toujours plus forte. Les personnages s'enfoncent de plus en plus dans la nullité ambiante mais cette année ce n'est pas Hank ni même Charly. La roue tourne. Non, les scénaristes ont décidé de s'attaquer à Sainte Marcy ! Elle devient proprement ridicule à travers la concrétisation de ses fantasmes adolescents avec Rick Springfield. Ce dernier est d'ailleurs un sacré raté, encore un personnage inintéressant et imbuvable comme la série sait en créer à la pelle. Il fait atrocement penser au rockeur de la saison dernière, Ashby, mais en pire. Tout ce qui ressort de cette intrigue nulle, c'est l'amour de Charly pour sa femme. Pour passer outre toutes ses erreurs, il doit vraiment l'aimer très fort, même si lui aussi a bien merdé fut un temps. La présence de Sue devient anecdotique et sa seule réplique de l'épisode n'est pas drôle. Il ne suffit pas de prononcer "shit hole" pour faire rire la galerie. Enfin je crois. Mais j'imagine que dans la salle d'écriture, les auteurs doivent bien s'amuser. Tant mieux pour eux hein...
Becca et Chelsea se disputent après l'affaire "Hank et ses drôles de dames" et elles en viennent même aux mains mais pas de chance : on n'assistera pas à cette scène qui aurait pu être amusante. Au lieu de ça, on nous bassine avec des dialogues pseudo-philosophiques entre Hank et Felicia. Plus ennuyeux tu meurs. Le Doyen devient de plus en plus bizarre mais il n'est toujours pas drôle. C'est juste sympathique de voir Peter Gallagher dans ce registre qui le change grandement de The OC où il était l'homme parfait. Karen sort de nulle part, comme si l'éventuel renvoi de sa fille de l'école était un motif suffisant pour qu'elle traverse tout le pays en quelques heures. Ok, là je suis un peu de mauvaise foi mais c'est vraiment très gros. Hank, de son coté, est toujours très passif. Il balance deux-trois vannes et aide son pote à trouver de la coke. Ce passage était censé être drôle j'imagine. Je n'ai pas ri. Du tout. Même le fleshlight n'a pas réussi à me dérider. Et pourtant... ! Vous ne savez pas ce qu'est un fleshlight peut-être ? Eh bien c'est un objet de forme phallique dans lequel l'homme peut introduire son sexe turgescent et opérer un mouvement de va-et-vient simulant l'acte sexuel jusqu'à la jouïssance. Appellez-moi Robert !
// Bilan // Ben c'est à chier. Mais pas comme d'habitude car à vrai dire, c'est pire encore !
Californication [3x 08]
The Apartment // 83o ooo tlsp.
Si ça continue, la saison 3 de Californication va être encore plus médiocre que les précédentes et je ne croyais pas ça possible ! Il faudrait peut-être que Showtime réagisse ? C'est pas comme si la série faisait un carton non plus donc... Le pire pour cet épisode, c'est que tout était réuni pour qu'il soit réussi voire mémorable ! Toutes les dernières conneries en date de Hank auraient dû lui exploser à la gueule mais les scénaristes ont choisi de faire monter la pression pendant 20 minutes pour tout relâcher en deux secondes et on a le sentiment de s'être fait bien baiser. Après tout, n'est-ce pas le sujet central de la série ?
Hank profite de l'absence de sa fille, encore chez sa grande amie Chelsea, pour recevoir sa copine strip-teaseuse, Jackie, et deux de ses légères collègues. Après une nuit bien agitée et bien arrosée, il se réveille au petit matin avec une des filles inconscientes et ses amantes du moment se succèdent dans son appartement : Jill et Felicia ! La première est prête à laisser tomber sa vision idéalisée de l'amour pour lui tandis que l'autre a décidé de quitter son mari ! Sans compter que Jackie lui annoncé un peu plus tôt que sur ses bons conseils, elle allait arrêter ses shows pour se consacrer à l'écriture ! Mais bon Dieu que peuvent-elles toutes lui trouver ??? Il ne fait strictement rien et elles tombent comme des mouches ! C'est énervant et surréaliste. Je sais bien que certains téléspectateurs le considérent comme un demi-Dieu mais ça me dépasse complètement. Bref. Ce vaudeville aurait pu tourner au pugilat et devenir un grand moment de la série mais non. Rick Springfield aurait pu se battre avec Hank, c'est tout ce qu'il cherchait. Mais non. Le Dean Koons aussi aurait pu lui sauter à la gorge. Mais non. Il reste calme et serein. Lorsque les filles découvrent que Hank couchent avec chacune d'entre elles, à part quelques soupires de désapprobation, elles ne disent pas grand chose. Enfin, l'arrivée de Becca et Chelsea auraient pu finir de mettre le feu aux poudres. Mais non. Au contraire, le ton s'adoucit, tout le monde se casse et on nous offre une scène finalement assez innatendue où Becca ne se dispute pas avec son père mais lui fait la morale, avant qu'ils ne se rapprochent. C'était une jolie scène mais elle n'empêche pas la déception d'être immense.
// Bilan // Tant de potentiel gâché... La série aurait pu enfin offrir un bon épisode cette saison mais il a fallu qu'il se transforme en pétard mouillé !
Californication [3x 07]
So Here's The Thing... // 76o ooo tlsp.
"Holy Shit ! What The Fuck Was That ?" Ceci est une des répliques les plus usitées par les personnages de Californication et elle montre bien le niveau et la profondeur de la série. Devant un tel épisode, j'ai envie de baisser les bras et laisser tomber la série. C'était d'une nullité... Le pire, c'est que, pour une fois, le sexe n'était pas la priorité. On peut même dire qu'il ne s'est rien passé de concret pour personne. Le trash vulgaire n'était donc pas le problème. A travers les dialogues, les vulgarités sont toujours très nombreuses mais je ne vais pas faire mon père la pudeur et dire que ça me dérange. Tant que c'est drôle, je prends. Sauf que ce n'est plus drôle du tout. A l'image de Sue Collini, un personnage très prometteur, très "frais" pendant tois épisodes, et qui a déjà fané, faute d'intrigue convaincante. Cette histoire avec "THE Client" ne comportait aucun intérêt, pas même celui de retrouver Peter Fonda à l'écran tant son personnage était caricatural et ridicule. J'avais limite honte pour lui. C'est bien beau d'enquiller les guest-stars mais quand c'est pour offrir ça, autant s'abstenir et garder son argent pour se payer des scénaristes supplémentaires, par exemple. Charlie n'a rien offert d'intéressant non plus, à part des blagues de merde sur sa vidéo porno postée sur YouTube et dont les scénaristes ne semblent pas se remettre. Marcy n'est pas apparue une seule seconde : autant dire que cet épisode n'avait rien pour lui !
Du coté de notre héros Moody, que dire ? Il a décidé de se séparer de ses trois conquêtes. Il petit-déjeune d'abord avec Jackie. Malheureusement, cette connasse ne pense qu'à se faire sauter et le semblant de profondeur que l'on nous avait laissé entrevoir dans de précédents épisodes se résume à la profondeur de son vagin. Ensuite il déjeune avec Jill, visiblement décérébrée elle aussi alors qu'on la pensait moins fofolle et drama queen que ça. Hank qui joue les homos pour faire rire la galerie, c'est nul nul nul. Et puis il dîne avec Felicia qui, ô surprise, s'amuse avec d'autres hommes que son mari bien plus souvent qu'elle ne voulait le faire croire. Je n'ai toujours pas compris pourquoi l'existence même de ce personnage. Finalement, Hank à l'université, c'est comme Hank qui ne fout rien de ses journées à part draguer puis baiser. Je ne vois pas de différence. On termine par une scène qui sent le réchauffé : Hank se dispute avec Becca à cause de Chelsea qui utilise sa chambre comme d'un baisodrôme. J'ai beau chercher, je ne vois rien de réaliste là-dedans. La crise d'adolesence de Becca est traitée bien maladroitement, sans nuances.
// Bilan // Nous avons notre gagnante ! Californication est la première série de la saison (le pilote de Hank mis à part) à qui j'offre généreusement un 0 étoiles ! Ce n'est pas possible de faire aussi creux et aussi pathétique. Cette série est affligeante parfois (souvent).
Californication [3x 06]
Glass Houses // 82o ooo tlsp.
Natascha McElhone a quand même une putain de classe ! Je n'aime pas tellement son personnage, que je trouve chiant, mais l'actrice est superbe. Curieusement, j'ai trouvé le retour de Karen intéressant, alors qu'elle ne me manquait pas le moins du monde. Avec tous ces nouveaux personnages très décevants, il est finalement bon de revenir aux bases même s'il n'y a plus rien à dire de nouveau au niveau du couple Karen/Hank. On s'intéresse ici surtout à la crise d'adolescence de Becca, traitée de manière simple et efficace. Elle se bourre la gueule avec son amie Chelsea -classique-, ce qui l'est un peu moins c'est que les parents de sa pote se joignent à elles -glauque-, et au final, on le sent venir trente secondes avant et ça ne rate pas : Becca vomit. Je ne sais pas pourquoi les scénaristes de la série font une telle fixette sur le dégueuli. Personnellement, ça me répugne. Voir un gros lard se taper une chèvre, ça passe. Voir en gros plan un vagin écartelé, ça passe. Exemples choisis au hasard. Mais voir quelqu'un vomir, ça ne passe pas. Du tout. Bref. On en viendrait presque à regretter que Karen ne soit que de passage à L.A. Elle est essentielle à la série, en fait. Qu'on l'aime ou que l'on ne l'aime pas.
Sue Collini devient également essentielle, d'autant qu'elle a laissé tomber son langage overzetopement vulgaire pour quelque chose de plus sobre et finalement aussi drôle. Elle est de bon conseil, elle est sans doute passée à coté d'une carrière de sexologue. Je n'ai pas tellement apprécié l'attitude de Marcy avec Rick Springfield. Ce coté post-adolescente qui veut réaliser son fantasme ne lui ressemble pas vraiment, mais on ne peut pas la blâmer de vouloir passer du bon temps sans se soucier de Charlie. Après tous les sales coups qu'il lui a fait, c'eut été bête de passer à coté de cette opportunité. Comme d'habitude, le couple Runkle est réduit à sa sexualité comme s'il n'y avait rien d'autre à dire de plus intéressant sur eux. Une intrigue bébé ne serait pas de refus. Ca changerait, et ça pourrait tout à fait être amusant avec eux. Le dîner avec les Moody était beaucoup trop court à mon goût, tout comme la venue des Moody chez les Koons. Il y avait moyen de faire mieux.
// Bilan // La série prouve que quand elle veut traiter un sujet avec sérieux, elle peut le faire très bien tout en gardant sa touche d'excentricité. Il suffit juste de le vouloir et ça arrive malheureusement trop peu souvent.
Californication [3x 03]
Verities & Balderdash // 74o ooo tlsp.
"Sometimes, a burp can smell worst than a fart" ("Parfois, un rot peut sentir plus mauvais qu'un pet") : voilà donc la phrase la plus philosophique de cet épisode. Chez les Moody, on est poètes de père en fille. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est pas Hank qui est à l'origine de cette douceur mais Becca ! Non vraiment, Becca ce n'est plus ce que c'était. Elle parle même pipe avec sa nouvelle meilleure amie ! Etonnant d'ailleurs qu'elles évoquent le sujet pour la première fois seulement maintenant. Les filles (comme les garçons) de cet âge ne parlent que de cul. La vision du sexe selon Becca est touchante. Elle voit encore ça comme une enfant et, avec un père comme le sien, ça relève de l'exploit. Brave petite. Tout ceci ne devrait pas durer avec une amie dépravée comme Chelsea. On se demande quand même ce qu'elles fichent ensemble. Elles n'ont rien en commun, sauf peut-être des parents instables.
Tandis que Karen se bat contre la pluie New Yorkaise (cliché quand tu nous tiens !), et qu'elle ne nous manque pas une seule seconde, Hank drague tout ce qui bouge, comme d'habitude, et nous sort son baratin habituel sur les femmes. Il y a deux-trois réflexions intéressantes dans le lot mais elles sont noyées dans des poncifs usés jusqu'à la corde. Il se tape Jill dans un moment de faiblesse. Je suis très déçu par ce personnage. Je pensais qu'elle allait donner du fil à retordre à Hank, qu'elle allait le repousser longuement, le remettre un peu à sa place mais pas du tout : elle craque à la première occasion. Ok, elle était triste parce que son pompier n'était pas venu la voir mais quand même. Pauvre fille. Hank plaît également à Jackie, c'était sous-jacent depuis le début mais c'est maintenant explicité. Ma foi, notre héros a l'embarras du choix. Tout va donc pour le mieux. Quant à Charlie, que dire ? Il se tape sa patronne. Là encore, j'espère qu'il résiste un peu plus longtemps mais au moins, c'est fait. Elle me fait toujours autant rire la Kathleen Turner dans le rôle de Sue. Elle n'a que le mot "wet" à la bouche, et pas ailleurs ! Sa vulgarité est jouissive. Sinon, on nous sort une grosse paire de loches en tout début d'épisode, sans doute pour apâter les téléspectateurs. C'est Hank qui laisse aller ses pensées, c'est donc gratuit. Le cul pour le cul.
// Bilan // Les scénaristes de Californication sont incapables d'exploiter correctement les prémices relativement prometteurs de la saison. Au lieu de ça, ils nous refont toujours le même coup des dialogues imbuvables et des scènes de cul lourdingues.
Californication [3x 02]
The Land Of Rape And Honey //
Après un Season Premiere de bonne facture, Californication ne tombe pas dans ses travers mais offre tout de même un épisode un peu ennuyeux et franchement pointless. J'ai l'impression que les scénaristes retardent l'échéance dans deux intrigues centrales. Le fait que Hank soit devenu professeur à l'université ne peut signifier qu'une seule chose : il va se taper une ou plusieurs de ses étudiantes. Ses regards se posent déjà dans les décolletés des unes et des autres mais il n'a pas encore sauté le pas. Ce n'est qu'une question de temps et j'aimerai autant que ça se fasse rapidement, que l'on passe à autre chose. L'histoire avec son élève gay, passionné par la littérature vampirique, n'a pas amené grand chose d'intéressant, à part une scène où Charlie raconte à Hank son "expèrience" avec un garçon. Le point positif, c'est que l'on découvre Ed Westwick, le soi-disant méchant Chuck de Gossip Girl, sous un autre jour. On ne peut pas dire que son jeu différe énormément, il joue beaucoup de son regard ici aussi, mais il a su apporter une gay-titude sans trop en faire. Je ne sais pas si l'on sera amené à le revoir mais je ne vois pas bien comment cette intrigue pourrait prendre de l'épaisseur. Personnellement, le Hank fumeur de joint ne me fait pas tellement rire et je ne comprends même pas comment le doyen peur laisser passer ça... Certes, sa femme mouille sa culotte pour Hank et le défend donc comme elle peut mais bon.
La crise d'adolescence de Becca se fait plus pesante avec une dispute classique en fin d'épisode où le père et sa fille se traitent mutuellement de petites merdes. On sait d'ores et déjà qu'il faudra attendre le retour de Karen pour que les choses se calment. Autant qu'elle revienne tout de suite ! Dans le genre hyper prévisible, il ne fait aucun doute que Charlie finira par reconquérir Marcie. En voulant la violer pour répondre ainsi à un fantasme de sa femme, il s'y prend clairement très mal. Mais ça a le mérite d'être amusant. Comme d'hab', il faut que tout, absolument tout, tourne autour du cul mais on commence à avoir l'habitude. Je crois qu'il faut l'accepter sinon ça ne sert à rien de continuer à regarder la série...
// Bilan // Bien que tout soit extrêmement prévisible, il faut reconnaître que l'on passe un bon moment aux cotés de Hank et sa petite bande. J'aimerai que cela dure mais je sens déjà l'agacement poindre...
Californication [3x o1]
Wish You Were Here (Season Premiere) //
Cela devient un rituel à chaque rentrée : je me force à regarder le Season Premiere de Californication en repensant à la bien mauvaise saison précédente et j'en ressors convaincu, persuadé que les scénaristes ont compris leurs erreurs et repartent du bon pied. Ce début de saison 3 ne déroge pas à la régle : j'ai apprécié ce premier épisode. Il nous renplonge efficacement dans le bain avec une scène d'introduction plutôt réussie, qui inaugure une Becca sans doute un peu plus trash cette saison. La voilà qui pique l'herbe de son père ! Elle n'aurait jamais fait ça en saison 1. Ensuite, il a fallu se coltiner le générique de la série, toujours aussi mauvais. Et puis les scénaristes ont su introduire la rimbabelle de nouveaux personnages efficacement tout au long de l'épisode. Leur atout majeur est d'être interprété par des acteurs de renom, parmi lesquels Peter Gallagher (Newport Beach), Kathtleen Turner, Jason Beghe et Diane Farr. Pas mal ! On met en place doucement l'intrigue qui va sans doute occuper une partie de la saison et qui a été annoncée via le poster promotionnel de la saison : Hank va devenir professeur à l'université (et va se taper ses jeunes et jolies étudiantes). Je suis curieux de voir ce qui va amener le doyen Stacy Koons à l'engager alors qu'a priori, ils se détestent déjà ! Je veille à la cohérence puisque ce n'est pas le point fort de la série...
Parmi les nouveaux personnages, la femme qui résiste à Hank (une espèce rare) me plaît déjà beaucoup. Elle est maligne, ça va le changer des belles idiotes qu'il a l'habitude de "fréquenter". En revanche, l'ancien alcoolique qui replonge par la faute de Hank m'agace déjà beaucoup. On dirait une resucée du bien lourd Ashby de la saison 2. Son petit délire en plein dîner avait pour unique but de remplir le quota de gens à poil de l'épisode. Et puis il y a la nouvelle patronne de Charlie qui m'inspire beaucoup de bonnes vibes. Elle est vieille, libertine, vulgaire, imposante et elle devrait secouer un peu les intrigues ronflantes du meilleur pote de Hank. Tout ce que j'espère, c'est que sa période porno est loin derrière lui parce que c'était sûrement l'une des plus mauvaises storylines de la saison 2. J'aime toujours autant Marcy et son franc-parler agrémenté d'inombrables "fuck". J'espère qu'on la verra un peu plus cette saison. Inévitablement, il a fallu que Karen apparaisse dans les dernières minutes. L'occasion de rabacher une fois de plus les mêmes lieux communs sur sa relation avec Hank. Ce n'est pas elle que je déteste, c'est elle avec Hank. Leur couple a toujours été intéressant mais il tourne en rond inlassablement. J'aimerai qu'elle reste à New York un petit moment, de façon à ce que la série évolue enfin. C'est elle qui l'en empêche. Et désolé pour Natascha McElhone. Elle n'y est pour rien.
// Bilan // C'est plein d'espoir que je complimente ce Season Premiere de Californication. Il met en place de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages qui pourraient permettre enfin à la série d'évoluer positivement. Le tout est ni trop vulgaire ni pas assez, un bon équilibre à conserver.