[Interview] Emily VanCamp - Brothers & Sisters
J'attendais beaucoup de cette interview, étant fan à la fois d'Everwood et de Brothers & Sisters. Mais Emily n'a pas été très volubile, bien qu'extrêmement mignonne et sympathique. Je n'ai pas pu en tirer grand chose. Elle passait son temps à regarder son attachée de presse, toute paniquée (alors que mes questions étaient tout sauf méchantes). Qu'importe, je suis ravi d'avoir pu la recontrer. Je précise que l'interview a eu lieu quelques semaines avant que l'on apprenne son départ de la série. Pas de question là-dessus donc. Peut-être qu'elle le savait déjà, ce qui expliquerait sa peur de faire la moindre gaffe... Sa timidité était en tous cas très touchante. Sa simplicité aussi.
Brothers & Sisters [5x 12]
Thanks For The Memories // 8 25o ooo tslp.
Après Robert et Rebecca, voilà qu'on nous arrache Holly, comme ça, sans prévenir. Certes, elle était devenue inutile depuis quelques épisodes et son départ nous pendait au nez mais je croyais naïvement que les scénaristes lui trouveraient un nouveau petit quelque chose histoire de l'occuper deux-trois minutes par épisode. Ils ont failli d'ailleurs : l'idée de la cohabitation avec Nora était prometteuse... sur la longueur, pas au cours d'un seul et même épisode. J'ignore si le départ de Patricia Wettig est lui aussi dû aux fameuses coupes budgétaires qui sont en train de pourrir notre série mais la situation devient préoccupante et j'imagine de plus en plus mal une 6ème saison. En tous cas, la dernière scène de Holly m'a ému. Il suffit de repenser à tout le beau chemin parcouru avec ce personnage et son acceptation au sein de la famille Walker. La présence de Sarah lors de son départ est très significative. Etait-elle obligée en revanche de dire à Holly qu'elle était prête à retravailler avec elle ? Too Much. Tout cela n'aura pas été totalement vain puisque les cartons de Holly ont permis à Saul et Nora de retrouver une vieille bande vidéo qui laisse entendre que William a soigneusement caché d'autres méfaits. Le début (enfin) d'une nouvelle intrigue au long cours ? Ce serait pas de refus. Par contre, s'il s'agit juste de trouver (encore) un nouveau potentiel copain à Nora, qui vient du passé cette fois, je ne peux qu'être perplexe !
Calista Flockhart aussi va nous quitter. Moins longtemps je vous rassure, mais apparemment suffisamment pour ne pas être présente dans le 100ème épisode de la série qui sera diffusé bientôt. Une nouvelle preuve que tous ces va-et-vient handicapent sacrément la série. La femme heureuse mais inquiète de la semaine dernière prend ses cliques et ses claques en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, direction Washington. Elle confie Evan à l'ex-femme de Robert et se la joue mystérieuse. Deux options s'offrent à nous : soit elle prépare un retour tonitruant en politique, mais ça irait à l'encontre de son discours depuis le début de la saison; soit son cancer est de retour et elle préfère n'inquiéter personne de sa famille. Le fait qu'elle dise à Sarah qu'elle ne sait pas bien quand elle va revenir précisément laisse entendre que la deuxième option est la plus probable. Mummys always come back... Y'a plutôt intérêt ! Sarah elle aussi est revenue de son business-trip (dont on apprendra rien, excuse bidon) et elle doit faire face à une Paige qui commence à avoir les hormones en feu ! Pas d'bol, tous ses amis sont homosexuels. C'est une constante à Pasadena vous remarquerez. Il y a un semblant de continuité avec le début de la saison où Paige faisait déjà des siennes mais c'est guère passionnant. Le talent de Rachel Griffiths est une fois de plus gâché.
L'adoption d'Olivia prend plus de temps que prévu puisque la petite vole le portefeuille de Scotty et mange trop de bonbons (et ça commence à se voir... Juanita ?). Une complication bien peu subtile qui ne sert qu'à combler l'épisode puisqu'on en revient au même point en fin d'épisode. Heureusement que c'est mignon. L'ennui est total du coté de chez Saul et Richard Chamberlain. J'avoue que je n'ai pas fait d'effort pour m'y intéresser non plus. Pourtant, ce qui se dit sur l'évolution des moeurs est intéressant. Et puis on a eu droit à la deuxième partie de Justin's Anatomy et c'était encore plus nul qu'à l'épisode précédent ! Je ne sais même pas quoi en dire, désintérêt total. Pas le moindre lien avec les autres membres de la famille. Ce spin-off est bien maladroit.
// Bilan // "Merci pour les souvenirs" indique le titre de l'épisode. C'est le message qu'on a tous envie de faire passer à l'équipe de la série à ce stade. Merci pour tous les bons souvenirs mais merci aussi d'arrêter le carnage tout de suite. La fin de l'épisode laisse un semblant d'espoir...
Brothers & Sisters [5x 10]
Cold Turkey // 8 76o ooo tlsp.
Les moments de fête comme Noël sont propices à la nostalgie et c'est ce sentiment-là qui m'a habité pendant le visionnage de cet épisode. Les Walker ont refait leur vie, ce qui nous a offert en début de saison de bons épisodes, avec une nouvelle dynamique et de nouveaux personnages parfois attachants. Depuis quelques épisodes, le soufflé est retombé et l'absence de Rebecca et de Robert se fait ressentir. On s'étonne presque de ne pas les voir débarquer à la fin de l'épisode lorsque tout le monde se retrouve dans la joie et la bonne humeur. Ils m'ont manqué, et Noël n'était pas tout à fait noël sans eux.
Kitty et son étudiant, au fond ça me plaît. Jusqu'ici, à part coucher ensemble et rester des heures dans le canapé-lit, ils n'ont pas fait grand chose. Apprendre que la mère de Seth est la doyenne de l'université où travaille désormais Kitty n'est pas un grand bouleversement, d'autant que l'on n'a jamais vu Kitty dans l'exercice de ses fonctions. Ce n'est pas un reproche, je ne pense pas que ce serait très intéressant. Mais on ne peut pas baser une intrigue sur quelque chose d'aussi lointain. En tous cas, Seth, je l'aime bien. Il a une bonne répartie, de bonnes répliques : "There's so many of you and so few of me !". Cute. L'absence de Luc, au moins pour cet épisode, n'a pas permis à Sarah de briller, bien au contraire. Elle récolte la storyline la moins intéressante mais au moins, elle redevient plus ou moins celle que l'on connaît, la femme bossy qui n'a peur de rien, un peu aigrie sur les bords. Son job à la radio n'était pas une grande idée... Ojaï aussi me manque. Depuis le départ de Rebecca, c'est léger-léger pour Justin. Entre les épisodes où il n'apparaît pas du tout et ceux où il apparait à peine pour pas grand chose... Sa nouvelle romance avec -can't remember her name- débute doucement. C'est mignonnet, sans plus. Quant à Kevin et Scotty, que dire ? Les concernant en tant que couple, rien. Mais tant mieux, qu'on les laisse tranquilles et heureux. Par contre, la guéguerre pour organiser noël entre Kevin et Kitty était très amusante !
Je n'ai pas tellement aimé la virée de Nora à Santa Fé avec son Karl, tout simplement parce qu'on savait dès le départ comment ça allait se terminer, et puis aussi parce que Karl a du mal à sortir de son rôle de psy. Nora a tendance à écraser le personnage qui n'en ressort pas grandi. Puis la Nora qui ne peut pas passer 1 heure sans un coup de fil d'un de ses enfants avant de devenir hystérique, c'est vu et revu. Et je ne sais pas quoi penser de son rêve... Je trouve toujours sympa ce genre de parenthèse "merveilleuse" mais ça ne colle pas tellement à Brothers & Sisters. A chaque fois qu'ils tentent ce genre d'extravagance (c'est-à-dire rarement), on prend surtout du plaisir à regarder les acteurs s'amuser mais ça s'arrête là. C'était l'occasion de revoir un peu Holly en tous cas, dont l'absence se fait beaucoup ressentir aussi ces derniers temps. Je ne vous ai pas parlé de Saul ? Effectivement. En fait, ses histoires me dépriment à chaque fois. Pas envie d'en parler.
// Bilan // Brothers & Sisters nous offre un épisode de Noël correct, mais qui manque de saveur. Pour la première fois, je me rends vraiment compte que la série a un peu changé et qu'elle est devenue, quelque part, un peu moins bonne... Laissez-moi digérer cette information.
Brothers & Sisters [5x 03 & 5x 04]
Faking It // Righteous Kiss
8 9oo ooo tlsp. // 8 86o ooo tlsp.
Avancer. Grandir. Après tous les drames traversés, après toutes les douleurs, les héros de Brothers & Sisters ne peuvent qu'aller de l'avant. Sans doute parce que ce thème me touche tout particulièrement aujourd'hui, ces deux épisodes m'ont beaucoup parlé et beaucoup ému. Les Walker ont su mettre les mots justes sur certaines choses que je pouvais ressentir, et que vous ressentez vous aussi sûrement. C'est un peu notre lot à tous d'apprendre à avancer sans trop regarder en arrière. Ça m'agace. Cette série me force toujours à être impudique. Kitty a enfin droit au bonheur semble-t-il. J'avais peur que l'après-Robert soit difficile à gérer pour les scénaristes. C'était un vrai challenge. Jusqu'ici, c'est un sans fautes. C'est agréable de retrouver la Kitty des débuts de la série : très amusante, légère. J'adore son nouveau chez elle, à Ojaï. On respire mieux. Tout est plus naturel, et plus doux, et plus simple. Son plombier, qui tombe totalement dans le cliché sans que ce soit gênant, me plaît bien. On se doute qu'il ne restera pas longtemps dans sa vie, parce que ce n'est pas le genre d'homme qu'il lui faut, mais ce pourrait être une jolie parenthèse. De quoi la remettre en selle ! J'ai adoré le jeu de Calista Flockhart (oui, comme d'habitude). Elle m'a énormément rappelé Ally McBeal en fait, avec son soufflé, sa fuite puis son abandon. C'est très enthousiasmant en tous cas, et on peut remercier une fois de plus les scènes au téléphone, inlassablement drôles. C'est beaucoup moins excitant du coté de Sarah. Ça n'a jamais été mon personnage préféré mais ce qu'elle est en train de devenir ne me plaît vraiment pas. Par moment, j'avais l'impression de me retrouver devant du sous-Desperate Housewives (imaginez le truc quoi !) ou du sous-Parenthood même. L'angle parents/jeunes enfants n'a jamais été très exploité dans la série et on comprend pourquoi. Ce n'est tout simplement pas dans le ton. C'était loin d'être horrible à regarder mais juste pas super bien écrit et absolument pas original. De toute façon, je vois mal Sarah rester dans ce rôle bien longtemps... Et tant mieux !
Le retour de Rebecca, je l'attendais avec impatience et je le redoutais en même temps. Est-ce que sa sortie est à la hauteur du personnage ? Sans l'ombre d'une hésitation : oui ! Elle m'a ému aux larmes mais j'étais heureux de la voir se tourner vers de nouveaux horizons. On sait qu'on ne la quitte pas pour de bon en plus. Elle reviendra forcément. En fin de saison, ou en fin de série. Ou l'année prochaine (car je crois de plus en plus à une saison 6). Les scénaristes se sont très bien débrouillés pour expliquer son départ. Il paraît complètement logique du coup. Justin et elle sont toujours très amoureux mais le temps a passé et surtout, le temps de se retrouver n'est pas venu. Ils ont trop de choses à accomplir l'un sans l'autre. La scène dans la cuisine au petit matin était bouleversante, tout comme celle où Justin s'effondre dans les bras de sa mère. J'ai peut-être moins aimé les passages entre Rebecca et Holly. Comme dans les épisodes précédents, je trouve que cette intrigue manque de force mais je n'arrive pas à savoir pourquoi. La prestation de Patricia Wettig est plus que correcte, les dialogues sont bons... C'est peut-être l'idée même des trous de mémoire qui me déplaît. C'est tellement dirigé contre Rebecca en fait que ça en devient suspect. Holly se rappelle de tas de choses sauf de sa fille. Mais pourquoi ? J'aimerais une explication à laquelle m'accrocher. J'aime beaucoup le rôle de David dans l'histoire en tous cas, sa bienveillance. Et la scène entre Holly et Nora était magnifique. De toute façon, quand elles sont réunies ces deux-là... Au passage, j'ai bien aimé l'intrigue chirurgie esthétique parce qu'elle était assez osée finalement. On se doutait bien que Nora ne sauterait pas le pas, ça ne lui ressemble pas et je suis à peu près sûr que Sally Field aurait mis son véto. Mais c'était fun. Du coup, une question me taraude : est-ce que vous pensez que Patricia Wettig a déjà eu recours à la chirurgie ? J'aurai tendance à dire que oui, pour ses seins surtout qui tiennent drôlement bien la route encore, mais son visage ? Elle a quand même pas mal de rides, un cou bien abîmé... Je la trouve superbe en tous cas. Sally Field vieillit aussi très bien.
Miracle : on a rencontré un mec de Saul ! C'est pas trop tôt. Je suis assez content que Stephen Collins ait été choisi pour l'incarner, même si ça n'a duré qu'un épisode. Malgré 7 à la maison, c'est quand même un bon acteur. Il l'a prouvé dans Private Practice l'an passé, maintenant ici. Je suis triste pour Saul en tous cas. Apparemment, il est condamné à finir ses jours malheureux et seul. C'est quand même pas de chance de tomber sur un homme qui a perdu son ancien compagnon à cause du SIDA ! Kitty doit tenir de lui. Vraiment les rois de la poisse chez les Walker ! Au milieu de tout ça, Kevin et Scotty sont au repos. Enfin pas tant que ça. Ils papillonnent un peu dans toutes les intrigues et c'est très bien comme ça. Scotty reste pas mal en retrait. J'espère qu'une petite intrigue va lui tomber sur le coin du nez quelque part dans la saison. Il a encore des histoires à régler avec ses parents, en particulier sa mère si je ne m'abuse...
// Bilan // Le temps n'a pas d'emprise sur les Walker. Je crois qu'au bout du compte, y'a pas d'autres séries qui m'ont touché et qui me touchent autant, systématiquement.
Brothers & Sisters [5x 02]
Brief Encounter // 9 17o ooo tlsp.
Il y a deux types d'épisode dans Brothers & Sisters : ceux qui font avancer les intrigues, en général de manière dramatiquement fabuleuse et émouvante, et ceux, plus légers, qui ne font pas avancer grand chose mais qui vous amuse, vous donne la pêche, comme un feel-good movie. On pourrait avoir tendance à trouver ceux de cette dernière catégorie plus faciles et moins intéressants mais je n'en suis pas si sûr. C'est difficile de faire rire et peut-être encore plus dans un drama que dans une comédie où tout est fait pour ça. L'avantage de Brothers & Sisters, c'est qu'elle a brillamment réussi à le faire ces quatre dernières années. On est habitué à ce qu'elle soit bonne aussi là-dedans. D'ailleurs, quand on regarde bien, ce sont toujours les mêmes ressorts qui sont utilisés. Les imbroglios téléphoniques notamment. C'est curieux mais chez moi, ça fonctionne toujours à merveille. On sait parfaitement à quoi s'attendre mais la magie reste intacte. Puis il y a toujours un petit quelque chose qui fait toute la différence. En l'occurence, c'est l'introduction de Paige dans ces scènes. Elle est devenue une vraie petite adolescente, assez caricaturale, mais on nous y a pas mal préparé ces derniers temps et comme un an a passé, ça ne m'a pas choqué. Ce n'était pas la partie la plus passionnante de l'épisode mais c'était sans doute la plus réaliste.
Celle de Kevin et Scotty par exemple est beaucoup moins réaliste, et je ne vois pas bien où les scénaristes veulent en venir. J'aimerais que l'histoire avec Matteo s'arrête là mais je crains qu'on ne nous l'impose encore quelques temps. D'un autre coté, si elle n'est pas plus creusée, je ne vois vraiment pas du tout son intérêt. Heureusement, Nora s'en est mêlée et une fois incorporée au reste, elle ne faisait pas tâche. Nora nous a fait du grand Nora, ce qui est rassurant après son égarement lors du Season Premiere, parfaitement légitime et très bien écrit. N'empêche que c'est cette Nora-là qu'on adore, celle qui se mêle de tout et qui distribue les bons et surtout les mauvais points à la fin. La scène des quatre vérités balancées à chacun de ses enfants était un peu redondante par rapport à celle de l'épisode précédent mais nécessaire. Puis c'est son rôle après tout. Je ne vais pas relever chaque moment d'émotion et chaque instant comique mais je crois qu'on a tous beaucoup ri lors de cette réplique mémorable : "I'm not a lesbian, i'm a florist !". C'était énorme ! Et chapeau aussi à Calista Flockhart qui a enfin pu exercer ses talents comiques après de longs mois de tragédie. Elle était excellente, sans surprise. La prestation de Patricia Wettig est particulièrement admirable également mais son intrigue souffre presque d'un manque de puissance dramatique. Je pense que les scénaristes en gardent sous le coude pour le retour de Rebecca et ils n'ont sans doute pas tort.
// Bilan // Brothers & Sisters est avant tout une dramédie et cet épisode est là pour nous le rappeler. Un genre peut parfois prendre l'avantage sur l'autre mais ils co-habitent le plus souvent à merveille.
Brothers & Sisters [4x 24]
On The Road Again (Season Finale) // 9 93o ooo tlsp.
J'imagine que beaucoup d'entre vous vont me reprocher de n'avoir accordé "que" trois étoiles à cet épisode et pas quatre, mais je reste fidèle à mes principes : aussi bonnes soient les cinq dernières minutes (et elles sont vraiment excellentes), il y en a eu 35 autres un peu moins bonnes, un peu moins intenses pour un Season Finale. Alors je suis obligé d'être un peu dur. Je vais donc commencer par ce qui m'a moins plu. Premier problème : le syndrôme du "trop". Alors que les épisodes précédents étaient franchement sur la réserve, celui-ci donne beaucoup et malheureusement trop. On passe d'une scène à l'autre sans avoir vraiment le temps d'approfondir les dialogues. C'est un travers dans lequel Brothers & Sisters tombe rarement. Dommage que ça arrive maintenant, dans cet épisode charnière. Le mystère Narrow Lake est d'abord résolu. Une bonne chose, indéniablement. Cet endroit si mystérieux renferme une source d'eau qui pourrait faire la forture des Walker (et de Holly) dans le futur. Un joli coup de pouce du destin (enfin surtout de William) qui permettra de repartir sur de bonnes bases, surtout pour Sarah qui sombrait dans la déprime. Et l'alcool. Mais tous les Walker sont alcooliques. C'est d'ailleurs très ironique que ce soit le business de l'eau qui leur tende les bras ! On remarquera par ailleurs la quasi-absence de Luc de tout l'épisode. Ca m'a un peu gêné. Il avait sa place comme les autres "pièces rapportées" ! Ca ne facilite pas son intégration mais comme une place va être bientôt vacante...
Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'autant de temps soit consacré à Saul dans cet épisode. C'est tellement rare et tellement bouche-trou d'habitude. Je ne sais pas bien quoi penser de sa nouvelle intrigue qui consiste à l'enfoncer encore un peu plus dans une vie absolument merdique : un vieux célibataire homosexuel sans enfants et désormais séropositif. Quel tableau ! Malgré ce "trop" et le fait que la série se transforme limite en dramédie médicale avec toutes ces health issues, il est intéressant de traiter le sujet du SIDA, c'est pas si souvent hors séries médicales justement. Puis ça permet de mettre Saul en avant (jusqu'à son suicide au prochain Season Finale ?). Ron Rifkin a eu de bien jolies scènes, notamment avec Nora. Et son discours enflammé à l'encontre de Kevin et Scotty était poignant ! Du coté de Justin et Rebecca, on assiste avec désarroi à la déstruction du couple. Ils ne sont jamais restés heureux très longtemps et dès qu'ils évoquent leur mariage, une catastrophe survient. Vu les circonstances, je ne pense pas que Justin partira à Haïti. Ou alors il serait encore plus égoïste que je ne l'imaginais. Peut-être que cette nouvelle épreuve va les rapprocher, ou au contraire, les éloigner pour de bon. On verra mais tout ça ne me passionne plus tellement. Le couple a perdu en intérêt à force d'indécisions.
Brothers & Sisters jongle toujours avec brio entre la comédie et le drama. Le petit road-trip en bus des trois femmes Walker était très amusant. Il aurait presque mérité un épisode à lui seul. Je regrette par contre que la campagne de Kitty ne soit finalement jamais montrée directement. On en parle, elle en parle, mais on ne voit quasiment rien. Il y avait d'autres moments marrants dans d'autres intrigues, inutile et impossible de les énumérer. On en vient donc aux cinq dernières minutes, atroces, qui ont fait battre mon coeur à mille à l'heure car je sentais, comme tout le monde je crois, que quelque chose de grave allait arriver sur le chemin du retour pour au moins une des voitures. Les scénaristes n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère en créant carrément un carambolage ! Là encore, on pourrait reprocher un "trop" évident mais c'était tellement émouvant... C'est ainsi que Rob Lowe nous quitte, en mourant dans l'accident. On ne l'avait pas vu venir. On s'attendait à une nouvelle attaque, qu'il a eu d'ailleurs, ou à une séparation express de dernière minute, mais certainement pas à ça. Ca fait quand même beaucoup de choses pour un seul homme en si peu de temps, puisqu'il y a aussi cette histoire louche bien mystérieuse dont je n'ai toujours rien compris. Peu importe maintenant. Je ne pensais pas qu'ils allaient oser tuer Robert, ne serait-ce que pour pouvoir le faire revenir de temps en temps et affoler éventuellement les compteurs d'audiences. Ils sont forts, ils ne reculent devant rien ! Ils ont de sacré couilles, contrairement à d'autres. Robert va tous nous manquer. Il était devenu essentiel à la série et à son équilibre. J'en veux un peu à Rob Lowe pour avoir demandé de partir mais peut-être que c'est un mal pour un bien. Une façon de faire avancer Kitty. Car, à n'en pas douter, elle ne laissera pas tomber sa campagne. Au contraire ! Elle voudra plus que jamais la gagner pour lui... Un petit mot pour terminer sur Holly, qui ne mourra évidemment pas. Je la vois plutôt paralysée, quelque chose dans le genre. Ca pourrait donner quelque chose d'intéressant.
// Bilan // Brothers & Sisters quitte le petit écran chaque année par la petite porte avec des Season Finales sobres, quasiment sans cliffhangers. Les choses sont différentes en cette 4ème année puisque les 5 dernières minutes remettent beaucoup de choses en cause et ouvrent vers de nouvelles perspectives plutôt alléchantes. La rumeur veut que la saison 5 se déroule 1 an après les événements de cet épisode. Je ne suis jamais pour ce genre de saut dans le temps mais je fais confiance aux scénaristes pour le gérer à merveille, comme toujours. Cela dit, passer à coté du deuil de Kitty me dérange un peu... Pour le moment, la saison 5 ne compterait que 18 épisodes pour faire de la place à Off The Map. Entre ça et le départ de Rob Lowe, ça sent la fin. Pour être honnête, ça ne me dérangerait pas que la série s'achève aux terme de la 5ème saison, si toutefois on prévient l'équipe suffisamment tôt pour clôturer la série comme il se doit. Je dis ça aujourd'hui mais je sais que je dirais le contraire dans quelques mois... La saison 4 était aussi bonne que les trois précédentes, avec une première partie excellentissime "grâce" au cancer de Kitty. Quelles séries peuvent se targuer d'être aussi constante ? Comme d'habitude, les Walker vont me manquer pendant l'été ! A très vite...
Brothers & Sisters [4x 23]
Lights Out // 8 18o ooo tlsp.
Qui aurait cru qu'un jour, Ojaï Food fermerait ses portes ? A la limite, en guise de Series Finale, il aurait pu s'agir d'une belle conclusion douce-amère. Mais en fin de saison 4, ça fait vraiment bizarre. Comme si le prochain épisode était le dernier. L'ambiance nostalgique qui règne sur l'épisode ne l'empêche pas d'être relativement faible comparé aux événements. Je m'attendais à davantage d'émotion. Evidemment, le moment où Sarah craque dans les bras de sa mère était magnifique. Sarah ne nous a pas habitué à se montrer si vulnérable, même dans les moments les plus difficiles. C'est dire si la fermeture d'Ojaï est un coup dur pour elle. La prestation de Rachel Griffiths était sans fausse note. Inutile de dire que celle de Sally Field était également à tomber. Il se trouve que la scène suivante, celle où elles découvrent ensemble que William projetait il y a bien longtemps de construire une maison pour Nora à Narrow Lake, était tout aussi émouvante. C'est une façon de réhabiliter juste un peu le personnage de William, que l'on avait trop tendance ces derniers temps à décrire comme une ordure. Il était quand même un peu plus que ça. La scène avec le retour surprise de Roger m'a bien plu. Je l'aimais bien lui. La dernière scène qui réunit à nouveau Nora et Sarah était touchante symboliquement. Elles éteignent les lumières et s'en vont... Gros pincement au coeur à ce moment-là, et petite larme aussi. Si j'ai eu peur au départ que la chanson fredonnée par Scotty se transforme en scène embarrassante et ridicule, je me suis finalement laissé emporté par l'émotion. Les voir tous comme ça, tristes et silencieux, ça m'a fait quelque chose.
Et puis il y a le reste de l'épisode. Les passages vidéo où Paige interviewe les membres de sa famille auraient pu être intéressants mais ils étaient anecdotiques. Il n'en est rien ressorti de marquant, à part un peu d'humour dans celle de Holly du fait de l'étrangeté de la situation. J'en attendais plus de Saul. Lui que l'on voit si peu. Son message aurait pu être plus fort. C'est dommage. Que font-ils faire de lui maintenant qu'il n'y a plus Ojaï ? Autant Holly est forcément relié aux Walker grâce à sa fille, autant Saul, il a beau faire parti de la famille, on ne le voit pas tant que ça. Il n'a pas de vie pourtant. Il devrait passer son temps chez Nora à boire ! Comme les autres quoi. Les querelles entre Justin et Rebecca m'ont plus agacé qu'autre chose. Justin devient franchement chiant depuis quelques temps. Et très égoïste qui plus est. Qu'il parte à Haïti ! Il reviendra peut-être calmé. Si c'est l'électrochoc dont il a besoin... Les quelques minutes restantes sont consacrées à une Kitty nerveuse à l'idée devoir faire du stand-up devant une assistance coincée. Rien de très amusant n'en est ressorti. Et à Robert qui continue de comploter dans son coin sans que l'on n'y comprenne rien. Comment les scénaristes vont-ils réussir à relier cela à son départ de la série en un seul épisode ? Je me le demande. Mais je vois mal comment ils pourrait s'en sortir convenablement. Je sens que je vais haïr Rob Lowe la semaine prochaine...
// Bilan // Malgré quelques jolies scènes, cet épisode n'est pas à la hauteur de son sujet. La fermeture d'Ojaï Food aurait dû être traitée avec beaucoup plus de soin. Je suis un peu déçu et inquiet. La saison 5 s'annonce très différente pour tous les personnages et tant de chamboulement en même temps, ce n'est jamais bon.
Brothers & Sisters [4x 20 & 21]
If You Bake It, He Will Come // Where There's Smoke...
7 84o ooo tlsp. // 8 36o ooo tlsp.
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On se relève toujours difficilement d'un épisode événement mais pas Brothers & Sisters qui poursuit sur sa constante qualité et son mélange dramédique efficace avec des acteurs toujours au diapason. Cela dit, la fin de la saison s'annonce moins enthousiasmante que le reste. Le deuxième épisode a beau être bon, il me fait peur vu les directions prises. Prenez Justin par exemple. Il n'a pas été spécialement gâté cette saison (chacun son tour en même temps) et les scénaristes semblent incapables de lui trouver une nouvelle intrigue aussi forte qu'avant. Du coup, ils optent pour la solution de facilité en faisant revenir ce qui l'a rendu si émouvant et attachant : son engagement dans l'armée américaine contre vents et marées. Déjà, j'ai trouvé que ça a été mal amené puisque c'était à la fois trop soudain et trop prévisible dans le déroulement de l'épisode. Le coup du copain mort n'était pas subtile pour deux sous. Ensuite, il me semble que tout a été dis à ce sujet et que le timing ne pouvait pas être plus mauvais : comment justifier un tel retournement de situation alors que Justin est fraîchement marié avec l'espoir d'avoir bientôt un enfant avec Rebecca ? Bon courage aux scénaristes qui se sont mis dans un beau pétrin mais qui s'en sortent toujours en général... L'autre intrigue qui me dérange pas mal, c'est celle de Robert et de son nouvel aura hyper mystérieux autour de ce fameux nouveau job. On sait bien que les scénaristes sont en train de préparer le départ de Rob Lowe alors on regarde tout ça avec beaucoup d'appréhension et d'incompréhension. Outre les questions d'argent, je ne comprends pas les motivations de Rob Lowe. Pourquoi quitter une aussi bonne série où il a parfaitement sa place ? Ca restera un grand mystère. Je n'aime pas ce nouveau Robert et j'aimerais autant qu'il claque. Au moins, ce serait un grand départ. Là, je sens qu'il va partir sans partir à la manière d'un Balthazar Getty et ce serait trop frustrant, pas satisfaisant, dans son cas.
Kevin a un peu été la star des derniers épisodes et ce n'est que justice ! Depuis le début de la série, il est légèrement plus en retrait que Sarah, Justin et Kitty. Là encore, chacun son tour ! Matthew Rhys a fait du sacrément beau boulot et face à une Sally Field toujours plus impressionnante de justesse, c'est loin d'être chose aisée. La scène de réconciliation qu'ils ont partagé était magnifique, accompagnée de la larmichette qui fait du bien. Cela dit, j'aurais aimé que leur brouille dure un peu plus longtemps que ça. Juste pour ne pas rendre le double épisode obsoléte trop vite. Je suis toujours moins fan de l'intrigue bébé de Kevin et Scotty. Ca reste plaisant mais ça traîne trop en longueur pour le coup. L'affaire de la voyance m'a moyennement convaincu mais c'était une façon intelligente de lier les intrigues de tous les personnages. Je suis de moins en moins fan du couple Sarah/Luc, peut-être parce que Gilles Marini commence à montrer les limites de son jeu et parce que son personnage a perdu en fraicheur. Il devient niais. Puis alors je ne me suis pas remis du coup de la "green card" à la fin du deuxième épisode qui est d'une facilité déconcertante. J'ai horreur de ça ! Mais au moins, on est débarrassés. Sinon, j'ai adoré tout ce qui a tourné autour du trio Nora/Ida/Saul. Ca change un peu de ce dont on a l'habitude et Ida est un bon personnage qui aurait pu être davantage utilisé au cours des premières saisons. J'aurais aimé qu'elle s'installe chez Nora plus longtemps mais l'intrigue sur un épisode se suffisait cependant à elle-même. C'était très fort en émotion, comme souvent quand le thème de la vieillesse et plus particulièrement d'Alzheimer est traité.
// Bilan // Deux épisodes plutôt bons qui souffrent cependant de quelques ficelles scénaristiques peu subtiles et trop faciles. Ca ne ressemble pas vraiment à Brothers & Sisters. Heureusement que tout le reste est convaincant !
Brothers & Sisters [4x 18 & 19]
Time After Time (Part 1 & 2) // 8 84o ooo tlsp.
Comme l’année dernière, ABC nous a offert un épisode de 80 minutes de Brothers & Sisters, sans doute pour la récompenser de ses audiences pas si mauvaises et surtout de sa qualité constante. On se souvient encore tous de celui de la saison 3, qui était tragiquement parfait. Avec des événements un peu moins lourds mais une qualité d’écriture qui ne se dément pas et qui ne s’affadit pas, ce nouvel événement signé Walker était à nouveau un grand moment de télévision. Les scénaristes sont allés là où on ne les attendait pas et ce jusqu’au bout. Alors que l’on se dirigeait vers une révélation sur le passé de Tommy qui ne m’enchantait guère, on nous prend par surprise en recentrant l’intrigue sur Kevin, l’inénarrable Kevin, qui est peut-être le personnage le plus complet de la série puisqu’il réussit sans cesse à être aussi agaçant qu’attachant, aussi superficiel que profond. Un des grands secrets du fameux Dennis York est donc qu’il a participé à une manipulation de William, avec la complicité de Nora, pour éviter à son fils Kevin, alors âgé de 14 ans, de détruire sa vie à cause d’un « simple accident ». Alors qu’il était éméché et en plein déni de son homosexualité, il a frappé un garçon qui lui faisait des avances et l’a rendu paraplégique à la suite d’une mauvaise chute. Pour protéger Kevin, les Walker ont payé une pension à la famille du garçon en échange de leur silence. Cela sonne très téléfilm de début d’après-midi sur M6 mais au sein même de la série, avec tout ce que cela signifie pour les personnages, c’est extrêmement émouvant. Evidemment, les interprètes sont au top, à commencer par Sally Field, impressionnante lorsqu’elle implore Sarah et Kitty de l’aider, chose qu’elle ne fait jamais.
Et puis il y a ces flashbacks qui nous ramènent aux années 80, au son des tubes de Cindy Lauper, dont on a beaucoup parlé depuis plusieurs semaines car les casteurs n’avaient pas le droit de se louper sur leurs choix des versions jeunes des Walker. Ils ont brillamment réussi leur coup ! Tous les choix sont bons, et je crois que celui qui m’a le plus marqué est Cody Longo, dans le rôle de Tommy jeune. Sa voix, les expressions de son visage et même sa démarche étaient celles de Balthazar Getty ! Beau travail. En revanche, ils n’ont visiblement pas trouvé les bons William et Nora de l’époque puisque les acteurs annoncés ne sont pas apparus. Leurs scènes ont été coupées. Ils sont soit hors champ soit dans la pénombre. C’est un peu dommage mais c’était peut-être mieux ainsi si les scènes n'étaient pas bonnes. Globalement, les scènes de flashbacks prennent peu de place, ce qui aurait pu là aussi constituer une déception mais après tout, celles que l’on voit suffisent. La plus marquante est sans doute celle que partagent Kitty et Kevin lorsque ce dernier avoue qu’il est gay à sa sœur. C’était fait avec beaucoup de justesse et de simplicité. Beau travail des interprétes là aussi (dont Kay Panabaker, bientôt peut-être dans No Ordinary Family).
Outre cette intrigue passionnante qui n’est pas tout à fait terminée puisque Kevin en veut, oserais-je dire à tort, terriblement à sa mère, il y a la recherche d’Eden Lake menée avec brio par Nora et Holly. On n’est jamais déçu quand elles sont réunies ! Les voilà parties pour un petit road-trip très amusant qui détend l’atmosphère et qui ne sera pas sans conséquences puisqu’elles retrouvent enfin ce fameux endroit. Il faudra attendre le prochain épisode pour en savoir plus car la dernière scène reste très énigmatique. Elle est assez lumineuse cela dit, même optimiste. On peut d’ores et déjà imaginer que Nora renoncera à vendre Ojaï à Dennis au grand soulagement de tous. Car même si la plupart des enfants Walker s’y étaient résignés, le cœur n’y était pas vraiment. Et puis Brothers & Sisters sans Ojaï Food, ça aurait été un peu comme Brothers & Sisters sans Rob Lowe quoi…. Grrrrr. A quelques semaines seulement de la sortie de l’acteur de la série, on n’a toujours aucune piste sur ce qui va bien pouvoir se passer. Kitty apprend que son cancer l’a bien quittée et on est heureux pour elle. Quant à Justin et Rebecca, ils se marient sur un coup de tête, comme ça, sans leurs proches à leur coté, et nous voilà débarrassés d’un poids qui devenait trop lourd. C’est fait, ils peuvent passer à autre chose !
// Bilan // Il y a des séries qui ne déçoivent jamais, même quand on les attend au tournant. J’attendais beaucoup de ce double-épisode de Brothers & Sisters et il ne m’a pas déçu une seule seconde. Elle fait bien partie de ces séries-là et je suis fier d’en être fan ! Walker Forever (avec tout plein de « LOL » derrière) ! Les flashbacks m'ont plu et je me dis qu'un jour, pourquoi pas toute une série centrée sur la jeunesse des Walker ? Ca ne se fera sans doute jamais mais qu'est-ce que ça aurait pu être bien !
Brothers & Sisters [4x 17]
FreeLuc.com // 8 53o ooo tlsp.
Bon, je vais être un peu dur avec cet épisode mais quand on nous habitue à un tel niveau de qualité, certains faux pas ne pardonnent pas. Je n'aime pas l'intrigue sur le visa de Luc. Voilà, c'est dit ! Pourtant, j'adore le personnage, j'adore Sarah, j'ai adoré les intéractions entre tous les personnages, qu'il s'agisse de l'implication de Kevin, des disputes de ses deux soeurs, de la courte apparition de Robert... Mais je ne sais pas. J'ai pas trouvé ça Walkerien. Toutes ces caméras braquées sur le couple, l'absence totale de Buffy alors qu'elle aurait logiquement dû être sur le coup... Tout ça m'a dérangé et je me sens un peu coupable car je n'ai pas tellement d'arguments à avancer. Le faux-départ aussi m'a gavé. C'est le deuxième. Ca ressemblait un peu à l'in-extemis du mariage à l'épisode précédent. Et puis au final on n'est pas plus avancé. Luc n'a toujours pas de visa. Ca va donc continuer. Quelle est la solution au final ? Je n'en vois pas. Pour le mariage blanc maintenant c'est foutu. Les autorités vont tout de suite les griller. Un coup de pouce de Kitty et Robert ? Impossible vu les circonstances. Et je ne veux pas que Gilles Marini quitte à nouveau la série ! Sarah a besoin de lui, nous aussi. Enfin bref, ça m'a un peu gavé tout ça malgré d'excellents moments de comédie, en ouverture et en cloture d'épisode notamment.
L'intrigue sur le mystérieux Narrow Lake d'Ojaï n'avance pas d'un poil. Les scénaristes se réservent clairement pour le double épisode événement programmé le 11 Avril. Du coup, Nora passe pour une abrutie car elle ne dit rien à personne mais semble en savoir des tonnes. Elle rencontre le gros porc joufflu mais il n'en ressort rien du tout pour nous. Rebecca est prête à sacrifier son argent pour sa mère mais c'est mal amené et mal justifié. Le seul bon point finalement, c'est le retour de Tommy dans l'équation. J'aime assez ce qu'il est devenu, cet électron-libre qui revient quand on a besoin de lui et uniquement quand on en a besoin de lui (car on a rarement besoin de lui). J'espérais qu'il en sache un peu plus sur Narrow Lake mais visiblement non. J'ai même cru pendant un instant qu'il était en fait le fils de Nora... et Dennis, et non William. Le truc horrible qui casserait tout ce que la série a bâti autour de Nora. J'espère que cette intrigue vaut le coup parce que ce serait une grosse déception et ça fouterait (un peu) en l'air cette très bonne saison 4.
// Bilan // Pas convaincu par les directions prises par les scénaristes qui s'économisent clairement en attendant le prochain épisode... le 11 Avril. Oui, un mois de pause pour la série, ça fait mal. La partie comédie de l'épisode était assez réussie mais le reste était moins maîtrisé.