21 janvier 2013

The Following [Pilot]

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Pilote // Diffusion le 21 janvier

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What About ?

 Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu'ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L'ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l'a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service...

Who's Who ?

 Créé par Kevin Williamson (Dawson, Vampire Diaries, Scream). Réalisé par Marcos Siega (Dexter, Vampire Diaries). Avec Kevin Bacon (Mystic River, Footlose, Sexcrimes), James Purefoy (Rome), Natalie Zea (Dirty Sexy Money, Justified), Shawn Ashmore (Smallville), Annie ParisseNico Tortorella, Valorie CurryAdan Canto. Et la participation de Maggie Grace (Lost) et Billy Brown (Dexter).

What's More ?

 Dans le premier pilote, ce n'était pas Annie Parisse mais Jeananne Goosen qui incarnait le rôle de Jennifer Mason. Le personnage a été réécrit et elle ne correspondait plus aux attentes.

Le titre de la série a briévement été Mastermind, avant que FOX ne change de fusil d'épaule.

So What ?

    Dès cet été, je vous avais prévenu que The Following était certainement LA série à suivre cette saison sur les networks. Mais je ne jugeais alors que sur la lecture du script du pilote (Voir la review) et sur l'amour inconditionnel que je porte à l'oeuvre de Kevin Williamson, le créateur. Après avoir vu ce fameux épisode introductif, je suis presque aussi emballé ! Presque ? Oui, parce que les quelques défauts que j'avais relevés et qui passaient sur le papier sont plus flagrants à l'écran : il y a des facilités dans le déroulement de certains passages, le héros est attachant mais pas très original dans le genre du flic meurtri, à vif et alcoolique -on frôle quand même le personnage typique à la Olivier Marchal- et, surtout, la violence décrite dans le scénario était bien plus directe que celle qui est montrée, en tout cas dans la version finale du pilote car je soupçonne fortement FOX d'avoir édulcoré ce qui avait déjà été tourné. Cela se joue certainement à quelques secondes retirées afin de choquer un peu moins, surtout après les fusillades qui secoué le pays depuis. Mais c'est décevant, car cela créé un léger décalage entre le propos de la série, profondément glauque, et les images qui nous sont montrées. Si The Following était une série du câble, elle pourrait frapper plus fort visuellement. La ligne que Williamson a essayé de franchir est finalement plus loin que prévue... Je suis également un tout petit peu déçu par la prestation de Kevin Bacon. Il est très juste, ce n'est pas le problème. Il lui manque juste pour l'instant le petit truc qui fait que l'on se dit "Wouah ! Quand même !". A l'inverse, James Purefoy est plus convaincant que je ne l'avais imaginé, sans doute parce que je ne l'ai vu que dans ses moins bons rôles jusqu'ici (celui qu'il a tenu dans Revenge par exemple). Il nous promet de grands moments de télévision... Mais à part ça, les rebondissements sont toujours aussi surprenants et efficaces. Les références à Edgar Allan Poe font plaisir. Le personnage féminin principal me plait bien parce qu'il est d'emblée très froid et très désagréable, anitpathique même et je suis persuadé que ça ne va pas durer. Elle me fait un peu penser à Debra dans Dexter d'ailleurs. Et puis l'actrice est très laide. Elle est raccord avec l'ambiance. Le cliffhanger donne toujours autant envie de revenir, malgré mes craintes pour la suite quant au dosage entre intrigues bouclées et intrigues feuilletonnantes. L'esprit 90s me plait toujours autant, me rappelant les meilleures heures des thrillers de l'époque. Ce qui me permet d'en venir à la même conclusion qu'il y a quelques mois : "Et si The Following était le Se7en que la télévision n'a jamais eu, le thriller ultime ?"

What Chance ?

 Avec toute la promotion que FOX a faite pour la série, sur son antenne et celles de ses consoeurs comme FX, il serait très décevant que le pilote ne réunisse pas au moins 10 millions de téléspectateurs, comme Alcatraz l'an dernier d'ailleurs. Mais le vrai test sera la deuxième semaine. Et là... tout est possible. L'efficacité du premier épisode devrait beaucoup l'aider.

How ?




18 septembre 2009

The Beautiful Life [Pilot]

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Pilot // 1 5oo ooo tlsp.

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   Ces deux dernières semaines auront été rudes. Suivre autant de séries de la CW en même temps, ça rend malade. Après The Vampire Diaries et Melrose Place, il me fallait me pencher sur le cas The Beautiful Life : TBL. Eh bien ce fut moins douloureux que prévu. Aurait-ce même été agréable ? 

Not So Beautiful

   Avant toute chose, j'aimerai évoquer deux secondes le titre de la série. Pourquoi ce TBL au bout ? Pour faire brancher ? Parce que les dirigeants de la chaîne se sont dits que l'on ne parlerait plus que de "TBL" dans quelques temps ? C'est assez ridicule ma foi. Mais passons, ce n'est qu'un détail. La seconde chose dont j'aimerai vous parler, c'est le pitch de la série. A l'heure où les scénaristes américains se creusent la tête pour trouver des concepts originaux, Ashton Kutcher, le créateur et producteur de la série, ne se complique pas la vie : la vie personnelle et professionnelle de mannequins débutants à New York. On ne peut pas faire plus concis et moins consistant que ça. Les meilleures idées sont souvent les plus simples remarque. Mais quand même... Et puis c'est sans compter que c'est en fait un remake de Models, Inc. non assumé. Models, Inc. étant un spin-off de Melrose Place qui est lui-même un spin-off de 90210 : la boucle est bouclée ! D'ailleurs, The Beautiful Life devrait avoir une destinée semblable, donc très courte. Bref, en surface, la série ne semble pas très originale et bien creuse. Dans un sens, elle l'est. Mais elle est efficace aussi, et c'est là que ça devient plus difficile d'en dire du mal...

thebmisha   C'est très simple : quand je regarde une série de la CW, j'essaye de me mettre dans la peau d'une jeune fille en fleur d'environ 14 ans. C'est ce que j'ai fais et la jeune fille en fleur qui dort en moi a été satisfaite. Elle a eu ce qu'elle voulait : du rêve, avec de belles robes et de beaux gens, et un peu de fond, histoire de rendre les personnages attachants. Elle a même trouvé que la série avait l'allure de sa chouchoute Gossip Girl bien souvent. L'atmosphère est la même, à peu de choses près. Un New York que l'on tente de rendre chaleureux, des musiques à la mode pour donner du rythme, des romances mielleuses sans envergure, des brushings impeccables et du luxe en veux-tu en voilà ! Mais là je m'égare, car elle ne voit pas les choses comme ça. Tout ça pour dire que la série offre exactement ce que l'on attend d'elle, quitte à ne pas surprendre une seconde et avoir des airs de déjà-vu. Les deux personnages principaux sont bien trop gentils à mon goût, des Serena et Dan bis. Manque de chance, il ne semble pas y avoir d'équivalents au duo Chuck/Blair. Il y en a bien deux ou trois qui sont prêts à quelques vacheries pour réussir mais rien de bien méchant. Oh remarque, Chuck et Blair ne sont pas si terribles que ça... Concernant les acteurs, j'aurai bien du mal à en dire du mal. Pas de future Meryl Streep ou de futur Robert De Niro, c'est sûr, mais des prestations correctes dans des rôles qui ne demandent de toute façon pas d'être passé par l'Actor's Studio.       

   Bon et Mischa alors ? C'est le grand retour de l'ex-star de Newport Beach et j'ai vraiment eu l'impression de retrouver Marissa quelques années plus tard en fait. Si elle n'était pas morte évidemment. C'est le même genre de fille à problèmes qui ne peut qu'attendrir mais qui agace aussi. Le seul intérêt, et il est bien maigre, c'est de se dire que le rôle de Sonja est très proche de ce que vit actuellement Mischa dans sa vie privée. Ca confère une certaine authenticité à la chose, bien que ce soit un peu malsain. Son addiction aux médicaments a été trop brièvement présentée, comme s'il ne fallait pas trop en montrer pour ne pas choquer ou cesser de faire rêver les téléspectateurs, et son retour après 6 mois d'absence ne peut que faire penser au pilote de Gossip Girl lorsque Serena revient après un an de mise au vert. L'avantage ici, c'est que l'on ne créé par un pseudo-mystère autour de cette absence, on l'explique rapidement. Finalement, Sonja, c'est un peu la Loana de la CW.

So What ?

   The Beautiful Life : TBL tente le pari d'associer le clinquant de Gossip Girl au réalisme, toutes proportions gardées, d'un Newport Beach. Cela signifie que l'on n'échappe pas à la frivolité et à la superficialité inhérente au genre, mais il y a quand même un peu de fond auquel se raccrocher. Ashton Kutcher a déclaré s'être inspiré de sa propre expérience en tant que mannequin pour écrire la série. Il doit bien y avoir un fond de vérité dans tout ça alors...