17 décembre 2012

Glee [4x 10]

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Glee, Actually // 5 260 000 tlsp.

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    Il parait que Love, Actually est LE grand film romantique des années 2000. Je ne l'ai pas vu. En revanche, j'ai eu la bonne idée de regarder ses copies pas terribles Valentine's Day et New Year's Eve. Et, clairement, ce Glee, Actually est bien plus proche de ces dernières que de leur modèle. Il est même pire que ça. Comme le veut la tradition de ces films chorales, l'épisode se décline en cinq vignettes censées se rejoindre au final pour former un tout. Les scénaristes ont vraisemblablement oublié de soigner cette partie cruciale puisque l'on doit se contenter d'un montage en chanson maladroit, qui ne signifie rien, ne conclut rien et qui n'est même pas réussi musicalement. Ai-je précisé qu'il était plus dégoulinant de bons sentiments que toute une saison de 7 à la maison ? Okay, j'exagère. Mais le ratage était de toute façon prévisible : après celui de l'épisode de noël de l'année dernière, catastrophique tout en partant d'une bonne idée, et celui de l'année d'avant, qui transformait Sue en grinch et qui était vraiment too much, il ne fallait pas s'attendre à mieux...

   La vignette la plus ridicule ? Celle de Brittany et Sam. Elle nous demande d'abord de croire en ce couple sorti de nulle part il y a quelques épisodes, ce qui était perdu d'avance -depuis plusieurs épisodes- mais elle cherche aussi à nous faire avaler qu'ils s'aiment à tel point qu'ils ressentent le besoin... de se marier ! Même si c'est pour de faux et qu'il n'y a que les imbéciles qui sont vraiment heureux, il n'y avait rien de mignon ou de touchant là-dedans. Juste une vaste blague alignant les répliques stupides, et au risque de me répéter, rendant ce benêt de Sam complètement abruti. Même la Coach Beist n'a pas réussi à rendre ces passages plus supportables. Ce qui en ressort, c'est que les auteurs auraient dû proposer un épisode spécial "fin du monde" à la place de l'habituel christmas episode. En plus, ils auraient pu caser encore une fois une chanson de Britney Spears ('Til The World Ends bien entendu) : Un grand délire autour de ce thème aurait été plus original. Et puis c'était l'occasion ou jamais quoi... Mais bon, du coup, ils peuvent sortir un 3ème volume de "Glee chante Noël" et je suppose que ça compte plus que toute considération artistique...

   La vignette la plus inutile ? La première, celle d'Artie. Je ne sais pas si les scénaristes considérent qu'il s'agit d'une tradition d'offrir chaque année une scène à Kevin McHale où il n'est pas en chaise roulante, peut-être même que c'est une clause de son contrat (!), mais c'est en tout cas bien lassant pour nous. Alors ouvrir l'épisode là-dessus, le tout en noir et blanc sur une chanson pas du tout excitante (Feliz Navidad) bien qu'entraînante, c'est s'assurer de faire fuir une bonne partie de curieux. Je me mets à la place du téléspectateur lambda : j'aurais vite zappé sur une autre chaîne ! Bref, c'était de toute façon très étrange de transformer tout à coup Artie en ciment du Glee Club. Et ça l'était d'autant plus que ça mélangeait les nouveaux et les anciens sans grand sens. A la limite, ça faisait vaguement écho au twist du précédent épisode. C'est bien tout le semblant de cohérence que je lui accorderai. 

   La vignette la plus sirupeuse ? Attention, nous avons deux intrigues ex-aequo : Bad Sue qui se transforme en Santa Sue, parce que c'est comme ça chaque année; et les Puckerman qui... qui quoi au juste ? Qui partent à Los Angeles le temps de chanter une chanson -sans intérêt- puis qui reviennent à Lima pour réconcilier leurs mères respectives et pour prouver que la famille, c'est super important. C'est vrai, mais il y a des manières plus subtiles de faire passer le message... Sans compter que les deux personnages de maman n'existent pas du tout. Elles sont au mieux des caricatures. Mais pour tout dire, le lien qui unit Puck et Jake n'est pas plus tangible qu'elles. Sinon, vous aussi vous avez remarqué que Jacob Artist, sans être un grand acteur, était bien meilleur que Mark Salling et que ça se voyait vraiment ? Marley et sa maman sont toujours sur le même mode et cet épisode n'a pas apporté grand chose à leur relation déjà solide et... tangible, mais c'est toujours émouvant de les voir se faire des câlins.

   La vignette la plus réussie ? Sans aucun doute, la venue de Burt à New York ! Et ce n'était pourtant si fameux que ça, mais en comparaison du reste... La seule intrigue que les auteurs de Glee savent traiter sans fausse note depuis le début, c'est celle du père et de son fils. Cela fait un petit moment que l'on est dans la redite quand ils sont réunis et cet épisode n'échappe pas à la règle, en remplaçant la crise cardiaque par le cancer de la prostate. J'ai comme l'impression qu'on nous prépare pour de bon le grand moment dramatique de la série, celui qui rendra la mort de la soeur trisomique de Sue comme une bonne grosse tranche de rigolade. A mon avis, Burt va mourir au cours de la saison et cela va être déchirant. C'est de cette manière que j'interprète son envie de revoir Blaine et son fils ensemble. Il a le sentiment de pouvoir passer la main au jeune homme en cas de pépin, qu'il prendra bien soin de son fils, et mieux que n'importe qui d'autre. On aurait tendance à penser qu'il a raison, d'ailleurs. Ces deux-là sont faits pour être ensemble. N'en déplaise aux fans de Rachel et Finn : s'il ne devait rester que deux âmes soeurs dans la série, ce serait eux. Leur White Christmas sur la glace était assez mal filmé -j'imagine que les conditions de tournage n'étaient pas évidentes- mais très chou. On garde. 

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// Bilan // Comme  chaque année, l'épisode de noël de Glee n'est pas un cadeau... 


17 septembre 2012

Glee [4x 01]

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The New Rachel (Season Premiere) // 7 410 000 tlsp.

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   Que les choses soient claires : Glee reste une série moyenne, moralisatrice et partiellement ridicule, mais que ce soit lors du précédent Season Finale ou lors de ce Season Premiere, il se dégage une certaine cohérence, une efficacité et une émotion qui font que l'on passe un bon moment malgré l'écriture on ne peut plus grossière. Assurément, le fait que ce retour se fasse avec moins de personnages, quelques anciens et quelques nouveaux, et dans deux lieux différents, permet de renouveler l'intérêt. Mais jusqu'à quand ? On passe du fin fond de l'Ohio au coeur de New York sans difficultés au cours de ce premier épisode, mais je ne pense pas que cela puisse tenir sur la longueur, même si Kurt rejoint finalement Rachel. D'ailleurs, je crois qu'au bout du compte ce sont les scènes au sein de l'école NYADA qui m'ont le plus plu. C'est agréable de retrouver Rachel dans un autre univers, où elle n'est plus la star et où elle va devoir en baver encore plus que d'habitude pour atteindre ses objectifs. Kate Hudson, en prof sadique, est d'ailleurs une très bonne surprise ! Je suis d'emblée moins fan du nouvel intérêt amoureux de madame, trop beau trop musclé et trop tout, pour être intéressant et les perspectives de leur future histoire d'amour hyper compliquée ne me rejouissent guère. On sait parfaitement ce qui va se passer : elle va d'abord refuser ses avances, puis elle finira par céder, et c'est le moment que choisira Finn pour se manifester, voire pour rendre une petite visite à sa dulcinée. Et ce sera très compliqué et très triste. Il ne serait pas étonnant qu'il arrive plus ou moins la même chose à Kurt et à Blaine en parallèle, sauf que je parie que sera Blaine qui fera des bêtises le premier ! Bref, ce spin-off à New York n'aurait certainement pas été fameux s'il avait existé en tant que tel mais à l'intérieur même de Glee, il a une véritable raison d'être... jusqu'à nouvel ordre.

   A McKinley, c'est une autre histoire. On ne s'ennuie pas mais on roule des yeux à de nombreuses reprises. Déjà à cause de l'intrigue principale du jour dans laquelle les petits chanteurs, vainqueurs aux précédents nationals, se montrent particulièrement agaçants : sous prétexte qu'ils ont enfin réussi quelque chose, ils traitent les autres comme de la merde et retournent donc la situation jusqu'ici établie. Cela passe par se moquer d'une femme de cantine obèse, qui se trouve être, évidemment, la mère de l'un des nouveaux personnage prénommé Marley Rose. C'est franchement pathétique quand on y pense mais tout rentre dans l'ordre dès la fin de l'épisode avec la petite morale à la con qui n'a pas changé depuis la première saison. Il y a une nouvelle chef des cheerleaders sinon, Kitty. On l'a trop vu pour le moment pour se forger une réelle opinion mais la qualifier de pâle copie de Quinn semble raisonnable. Le nouveau bad boy, et c'est là que l'on voit l'imagination débordante des scénaristes, n'est autre que... le frère de Puck ! Mais ce dernier ne connait pas son existence, ça permettra plus tard de le faire revenir au moins pour ça. Seule bonne idée : Unique/Wade fait maintenant partie des One Direction New Directions ! Il/Elle avec ses grands airs de Beyoncé me fait rire. Je suis preneur. A part ça, ils n'ont rien trouvé de mieux que de lancer une course à la nouvelle Rachel. Ben oui, ça aurait été trop beau d'avoir enfin des numéros musicaux équilibrés ! Donc c'est officiellement Darren Criss qui prend la relève, même si en saison 3 il avait déjà bien monopolisé l'attention. Une pensée pour cette pauvre Jenna Ushkowtiz (Tina) dont l'heure de gloire semblait enfin être arrivée et qui va pourtant encore devoir faire de la figuration la plupart du temps... C'est d'ailleurs à cela que Sue est réduite dans cet épisode, nous montrant un court instant sa progéniture et puis c'est tout. Comme d'hab', Will ne se montre pas plus utile tandis qu'Emma a disparu et Beist aussi. Et les adieux de Kurt et son père sont déchirants. On peut toujours compter sur eux.

   Là où l'épisode fonctionne particulièrement bien, c'est du coté des prestations. On n'échappe évidemment pas à Call Me Maybe, le tube de l'été. Il nous reste forcément en tête mais on ne peut pas dire que la reprise soit très réussie, surtout lorsque tout le monde chante en même temps. C'est la cacophonie et ce n'est pas très agréable à l'oreille. En revanche, Never Say Never, que je ne connaissais pas, fonctionne bien, de même que la superbe Chasing Pavements, même si son interprète, Melissa Benoist, se contente de faire du Katherine McPhee. Comprendre par là de l'inspide chou-mignon. Le mash-up Americano/Dance Again est très réussi. Encore une fois, Kate Hudson impressionne. Quant au New York State Of Mind, il était parfait du coté de Lea Michele et beaucoup moins intéressant quand le tour de Melissa Benoist est venu, pour les raisons suscitées. Et puis elle ne tient pas la comparaison. Ce n'est pas elle la nouvelle Rachel ! 

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// Bilan // En repartant presque à zéro et en ajoutant une sorte de show dans le show, Glee parvient pour le moment à faire diversion. Mais les promesses qui nous sont faites dans ce Season Premiere ne sont pas très excitantes. Visiblement, on nous racontera en saison 4 la même chose qu'en saison 1, 2 et 3, et sans grandes variations.  Reste à savoir combien de temps durera l'état de grâce et à quel point on peut se montrer indulgent. Pour le moment, Glee ça redevient presque hype !

01 mai 2012

Glee [3x 17]

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Dance With Somebody // 6 900 000 tlsp.

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   Comme à chaque fois avec ses épisodes hommage, Glee propose un gloubi-boulga de prestations plus ou moins réussies et de semblants d'intrigues plus ou moins bien écrites. Il y a à boire et à manger... et à danser ! Sans conteste, les reprises des titres de Whitney Houston sont bonnes dans l'ensemble et représentent assez bien la carrière de la chanteuse disparue. L'ouverture sur How Will I Know a cappella est mon passage préféré. C'était classe et beau. Dance With Somebody a été remise au goût du jour, façon club, ce qui ne m'a pas choqué outre mesure. Il fallait bien en passer par là. Le résultat m'a paru plutôt convaincant dans son genre. Je suis d'ailleurs étonné que le titre n'ait pas déjà été repris dans ce style par d'autres artistes. Ca marcherait sans doute très fort ! On verra si ça donne des idées... Le It's alright but it's OK par Darren Criss, qui reprenait l'imagerie du clip, m'a plutôt plu aussi. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils pensent à cette chanson en fait, et ça m'a fait plaisir. C'est cette Whitney là que je préfère, mais c'est une question de génération sans doute. Le Have I Nothing repris par Chris Colfer était joli sur les couplets mais les refrains étaient vraiment trop aigüs à mon goût. Le My Love Is Your Love final, malgré son aspect guimauve, était assurément un beau moment. Le Whitney Tribute était donc très sympathique (mais les chansons que je n'ai pas citées m'ont moins plu, voire pas du tout). 

   Passons à l'inventaire des bouts d'intrigues développés ! La querelle entre Kurt et Blaine était un peu brouillonne et caricaturale. Je pense surtout à cette scène où Kurt est hilare en lisant les textos de son prétendant pendant que Blaine est dépité à coté. C'était ridicule et mal joué. Mais la scène de dispute était réussie, de même que celle de la réconciliation. Rien de transcendant, hein. Mais correct quoi. La meilleure scène de l'épisode, on la doit à Kurt (encore) mais surtout à son père. On en a eu des dizaines comme ça et c'était un peu facile de la part des scénaristes de miser encore dessus mais bon, ça fait toujours son petit effet. Du coté de Will et Emma, l'ennui est toujours très présent malgré le propos qui était plutôt pertinent. Will donne tout à ces gamins et l'idée de les voir partir l'effraie. Un peu comme pour les parents des uns et des autres. Il a d'ailleurs été un père de substitution pour certains. Je suis moins fan de tout ce qui concerne le mariage, avancé, how convenient, au mois de Mai... donc pour le final ! Et pas fan non plus de Matthew Morrison qui joue l'émotion, mais c'est pas nouveau. La romance entre Quinn et Jesus, que l'on avait senti poindre, est maintenant sur les rails. Le fait que Quinn ait eu tant de prétendants différents depuis le début de la série fait que l'on ne ressent pas grand chose face à cette nouvelle histoire, d'autant que Joe n'est pas particulièrement intéressant comme personnage. Sa petite discussion avec Sam m'a fait marrer. Son érection inopinée aussi. Mais depuis quand c'est un pote qui te rééduque les jambes quand tu es handicapé ? Le handicap de Quinn est traité comme si elle s'était foulée la cheville... Bref, je crois que j'ai fait le tour de ce que cet épisode nous a offert. 

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// Bilan // Cela arrive de moins en moins souvent mais on peut dire que cet épisode de Glee a été sauvé par ses chansons. Le reste était vraiment très moyen mais pas médiocre. Donc c'est safisfaisant dans un sens...

 

05 novembre 2011

Glee [3x 04]

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Pot'O'Gold // 7 470 000 tlsp.

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    Glee, Glee, Glee... Inconstante et inconsistante tu es et tu resteras. Après la diffusion de trois épisodes, dont un particulièrement réussi, et une pause d'1 mois, la série phénomène revient et le public s'enfuit. Glee, tu l'as bien cherché. Ce n'est pas ce Pot'O'Gold qui va relancer le peu d'intérêt qu'il te restait auprès du public. Oh ça non. Point de répliques cultes dans cet épisode. Point de prestations marquantes. Point d'émotion. Encore un nouveau personnage d'abord, alors que la série n'en avait absolument pas besoin. Elle est incapable de gérer correctement la vingtaine de réguliers qu'elle a actuellement. Pourquoi se mettre un nouveau bâton dans les roues ? Voilà donc Rory, un irlandais hébergé par la famille de Brittany, à peine arrivé et déjà la risée de tout le lycée. Pourquoi ? On ne sait pas très bien et lui non plus. Une question d'accent peut-être ? Ou alors son look à la Elvis Presley ? Peu importe. Glee ressasse une fois de plus les mêmes thématiques du bullying et de la tolérance. Je n'en puis plus. Ma tolérance à moi aussi a des limites... C'est la même chose pour Brittany : à vouloir la rendre encore plus idiote qu'idiote, on ne s'amuse plus de ses excentricités. J'aimais mieux quand elle disait une ânerie par épisode puis disparassait. A l'époque on en demandait forcément plus et les auteurs ont donc exaucé notre souhait. Si seulement on avait su... 

   Une fois encore, les New Directions doivent subir de nouveaux départs : Mercedes est rejointe par Santana et Brittany dans la chorale du lycée concurrente. C'est évidemment insupportable ces allers et ces retours incessants. Dans trois ou quatre épisodes, tout sera rentré dans l'ordre, ça durera deux semaines puis un autre membre menacera de partir... Désespérant. Toujours est-il que la seule prestation vraiment sympathique de l'épisode viendra d'elles trois sur le Candy Man de Christina Aguilera, qui n'a pas été un grand succès à l'époque mais qui a du style ! Bon, le Last Friday Night emmené par Blaine n'était pas si mauvais mais si et seulement si on supporte le bonhomme sautillant et souriant jusqu'aux oreilles. Et ce n'est pas mon cas. Les chansons de Rory étaient ennuyeuses et le solo de Puck... hum, je me suis endormi à ce moment-là alors je n'ai pas d'avis que la question. Ce n'est pas professionnel du tout, je sais. J'avais hâte d'en finir. Pardon. La perspective d'une passion torride entre Puck et Shelby m'a tout de même réveillé. Je suppose que son potentiel va être vite gâché mais ce sera sans doute sympa le temps que ça durera... Même constant et mêmes craintes pour la bataille qui s'annonce entre Sue et Burt, le père de Kurt. C'est une bonne idée sur le papier. Sue ne pouvait pas trouver meilleur rival compte tenu de la liste actuelle des personnages. Il a du répondant, il a du coeur... Cela fera l'affaire !

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// Bilan / Glee n'est-elle qu'une étoile filante, tel un candidat de Star Academy ou, pire, un gagnant de Nouvelle Star

01 décembre 2010

Glee [2x 08]

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Furt // 10 41o ooo tlsp.

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 Toujours aussi peu subtile dans son écriture, Glee nous offre un épisode "mariage" qui sort un peu de nulle part et qui atteint bien rapidement ses limites. Etait-il vraiment judicieux de traiter de ce thème dans toutes les intrigues ? Sue qui se marie avec elle-même, c'est délirant si on veut et ce n'est pas si étonnant venant de la part de ce personnage que l'on commence à bien connaître, mais c'est avant tout ridicule. Ce qui sauve la storyline : la présence de Carol Burnett dans le rôle de la mère de Sue, que l'on est ravi de rencontrer même si c'est la déception qui est de mise au final. Le délire autour de sa chasse aux nazis était drôle quand il était évoqué par Sue mais il l'est beaucoup moins en "vrai". Disons que c'était lourd au bout d'un moment. Je reconnais cependant que les scénaristes vont au bout de leur délire, qui est en plus super osé dans l'esprit. L'autre élément salvateur, qui n'est qu'un détail, c'est le jogging de mariée de Sue ! Chapeau aux stylistes ! Beau boulot. Le duo partagé par Jane Lynch et la guest du jour m'a plutôt plu bien que la chanson choisie n'a pas grand intérêt à mes yeux. Ce qui a cloché pour moi ? Le fond. On cherche une fois de plus à expliquer pourquoi Sue Sylvester est devenue Sue Sylvester. A-t-on vraiment envie de le savoir, surtout quand c'est aussi caricatural ? Bien-sûr, on nous a ressorti la soeur trisomique comme à chaque fois. C'est l'excuse à tout, le prétexte à tout. Et hop, le discours sur la différence nous est resservi. Il faudrait sans doute que j'accepte qu'il est à la base du concept de Glee et que l'on n'y échappera plus jusqu'à la fin. Mais c'est bien la preuve que la série ne peut pas tenir sur la longueur...

   A travers l'intrigue de Kurt, décidémment plus mis en valeur que n'importe quel autre personnage cette saison, Sue nous a montré une autre facette de sa personnalité, plus humaine et surtout plus juste. Est-ce que le principal Figgins aurait pris la même décision qu'elle ? Pas sûr. Je trouve en tous cas que cet harcélement envers Kurt a trop duré. Il n'a jamais été hyper crédible mais il ne l'est plus du tout maintenant. Comme en plus Chris Colfer a tendance à en faire des tonnes pour montrer la gravité de la situation, ça passe difficilement. Le départ final ne m'a fait ni chaud ni froid. Kurt sera de retour au Glee Club dans trois épisodes maximum de toute façon... Mais venons-en à la partie la plus réussie de l'épisode : le mariage de Carole et Burt. Ce couple est à mon sens le plus attachant de la série. Pas de drama outrancier avec eux, juste beaucoup de simplicité et de naturel. Leurs discours à destination de Finn et Kurt étaient émouvants, même si j'émet quelques réserves au sujet du lien qui lie ces deux-là. On veut absolument nous les présenter comme deux frères super soudés. C'est trop forcé et surtout trop rapide, mais comme toujours avec Glee. La bague de fiançailles de Big Lips à Quinn en est l'illustration parfaite ! On sent bien que Quinn est réticente mais je trouve ça quand même abusé. Ils sont au lycée merde ! Au niveau des prestations de cet épisode, la seule qui m'a vraiment marqué est l'entrée dans l'église parce que c'était super joyeux et enthousiasmant (pour moi qui déteste les mariages en plus...) mais c'est un copier-coller d'une vidéo YouTube qui a fait le tour du net il y a quelques mois. L'originalité est donc toute relative.    

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// Bilan // En saison 1, je reprochais beaucoup à Glee d'être très inégale d'un épisode à l'autre. En saison 2, pour le moment, ce que je retiens, c'est qu'à peu près tous les épisodes sont du même niveau, un niveau moyen. Mais alors que préférer ?