The Vampire Diaries [2x 17]
Know Thy Ennemy // 2 73o ooo tlsp.
Vampire Diaries nous avait laissé sur un épisode particulièrement efficace, et c'était préférable vu la longue pause que la CW nous a imposée. Vampire Diaries nous revient toujours aussi en forme malgré un procédé douteux qui consiste à repousser au maximum les événements les plus importants, si bien que l'essentiel se déroule dans les dix dernières minutes. Les trente autres ? Pas que du remplissage, mais quand il y en a, il est particulièrement bon. Alors je n'ai aucune raison de me plaindre. Tout recommence là où nous nous étions arrêté : avec Tante Jenna qui découvre la mère d'Elena au pas de sa porte. C'était un bon cliffhanger mais sa résolution a été très vite évacuée puisque l'inutile s'enferme à double tour dans sa chambre sans en ressortir de tout l'épisode. J'ignore si les scénaristes attendent le Season Finale pour la tuer ou s'ils comptent faire de sa présence, advitam eternam, un running-gag, mais elle est, à ce jour, le seul personnage qui n'a jamais eu rien qu'une toute petite storyline intéressante. C'est dingue ! Même Matt commence doucement à avoir son importance. J'aime beaucoup l'idée qu'il collabore avec la mère de Caroline pour percer ses secrets. Pour une fois, ce sont les humains pur sang (exception faite d'Elena) qui complotent. C'est forcément prometteur. En revanche, il va nous falloir rapidement une explication. Caroline aurait-elle échoué à son examen "effacement de mémoire" lorsque Damon et Stefan lui ont appris les principes de la discipline ? En tous cas, j'ai trouvé la scène entre Matt et la shérif, dans la voiture de cette dernière, particulièrement émouvante. Ca n'a pourtant duré que quelques secondes. Puis c'est le groupe Snow Patrol qui a pris la parole et c'était beau aussi.
Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'Isobel se sacrifie. En même temps, était-ce vraiment un sacrifice ? Le peu d'informations qui nous sont données ne permettent pas vraiment de trancher. J'avoue que je n'ai pas tout compris de son petit manège mais le plan était une fois de plus imprévisible et malicieux. Voilà maintenant que Katherine est prisonnière de Klaus, lequel a pris l'apparence d'Alaric pour des raisons encore inconnues. Est-ce simplement pour trouver une nouvelle utilité au personnage ? Je ne suis pas contre mais alors j'espère qu'on nous expliquera de façon crédible pourquoi Klaus a choisi son corps à lui, et pas un autre. Un lien de parenté peut-être ? La bonne nouvelle donc, c'est que notre rencontre avec ce Klaus dont on nous parle tant depuis quelques temps est proche. Vu comme on a cherché à faire monter la sauce, ils n'ont pas intérêt à nous décevoir... Pour le combattre, Damon, Bonnie et Jeremy, un trio inédit et plutôt convaincant, rendent visite aux esprits des fameuses sorcières brûlées. Le but est clair : rendre Bonnie plus forte que jamais. La mission est réussie nous dit-on mais pour l'illustrer, on a choisi de nous en mettre plein les yeux et c'est un peu gratuit. Ce tourbillon de feuilles mortes, il était très bien fichu numériquement et ils ont dû faire péter le budget, mais il n'était pas une illustration très convaincante de la puissance supposée de la sorcière, je trouve. Sinon, j'ai beau chercher, je ne crois pas que Stefan ait été utile dans cet épisode. A vrai dire, Elena n'a pas fait grand chose non plus à part se faire kidnapper (pour la combientième fois déjà ?). Mais elle a partagé une scène super touchante avec son père. Ca valait bien le coup d'attendre.
// Bilan // L'attente entre le précédent épisode et celui-ci valait le coup : Vampire Diaries reste un divertissement au-dessus du lot qui alterne brillament les bouleversements émotionnels, les surprises et les pointes d'humour. La saison 2 en a dans le ventre et ce n'est pas fini...
The Vampire Diaries [2x 16]
The House Guest // 2 98o ooo tlsp.
Ce n’est qu’après avoir vu cet épisode que j’ai appris avec tristesse qu’il n’y en aurait pas de nouveau avant… le 7 Avril ! Si j’avais su, je l’aurai savouré encore davantage… Toujours est-il qu’il était génial, encore meilleure que le précédent, et qu’il a fait pas mal avancer les choses mine de rien. Après quelques semaines de flou artistique, c’était franchement appréciable. Délivrée de sa cave, Katherine nous a fait son show à la perfection, sans la moindre fausse note, et son duo avec Damon fonctionne toujours aussi bien, surtout qu’il sait lui résister. Elle voulait montrer qu’elle était de bonne foi, qu’elle pouvait aider la petite bande mais son utilité s’est avérée plutôt limitée. Sa présence suffit. Ses rares face à face avec Elena sont toujours très excitants, en plus. Tant que John reste éloigné d’elles… J’ai beaucoup apprécié la scène au début de l’épisode où Elena fait référence à ce fameux lycée dans lequel ils ne mettent pour ainsi dire jamais les pieds ! Ca sentait le clin d’œil.
Comme on s’y attendait, le cas Elijah n’est toujours pas réglé et n’est visiblement pas prêt de l’être. Son corps est apparemment indestructible. Si le feu ne le consume pas, pourquoi ne pas essayer de le couper en morceau avec une hache ? Les scénaristes se sont plutôt bien débrouillés pour réunir les deux camps ennemis, vampires et sorciers, autour de son corps. Le petit voyage de Luka dans la propriété des Salvatore était fort en suspense et, dès lors, sa mort, inéluctable. Celle de son père, Jonas, n’a pas tardé. Une fois de plus, des personnages secondaires périssent. Je trouve ça toujours un peu facile mais peuvent-ils vraiment faire autrement ? Au final, le père et le fils n’auront pas apporté grand-chose, si ce n’est des complications plus ou moins prenantes, mais je me méfie : cette fameuse Greta que Klaus retient prisonnière va forcément avoir un rôle à jouer dans le futur. Et si elle devenait une des nouvelles grandes méchantes ? C’est fort possible. Elle a toutes les raisons d’en vouloir à Elena et ses amis. Les scénaristes sont très doués pour laisser trainer quelques éléments dans un coin en attendant de trouver l’occasion parfaire pour les ressortir. La révélation de Bonnie est enthousiasmante car elle lui promet une intrigue dans les prochains épisodes : au cours de son dernier souffle, Jonas lui a rendu ses pouvoirs et lui a donné pour mission de tuer Klaus. Bonnie est apparemment facile à convaincre puisqu’elle semble vouloir s’exécuter sans broncher. Jeremy n’est pas plus choqué que cela. A vrai dire, nous non plus. N’était-ce de toute façon pas son but, comme celui de son entourage ? J’attends toujours que son histoire rejoigne celle d’Emily Bennett, dont on a beaucoup parlé dans cet épisode. Ce n’est sans doute pas anodin...
A force de se dire que tante Jenna allait bien finir par découvrir toute la vérité sur Alaric, sur Isobel, et accessoirement sur Elena, on avait un peu oublié que Matt aussi était susceptible de découvrir un secret, celui de Caroline. Mais son secret ne peut pas s’expliquer sans dévoiler ceux de Damon, Stefan et… Elena, encore une fois. Tout est lié et l’engrenage est lancé puisque Caroline a déjà révélé une partie de son mystère à son petit-ami. Il réagit mal, le contraire eut été étonnant, et l’avenir de ce personnage est plus que jamais entre les mains des scénaristes. Soit ils se débrouillent pour qu’il oublie (il y a bien un vampire qui s’en chargera si Caroline ne le fait pas elle-même), soit ils assument et il apprend tout sur tout le monde et choisit, ou pas, de les rejoindre dans leur lutte. Soit il meurt, d’une manière ou d’une autre, et on est débarrassé. Mais ce serait dommage de ne pas l’utiliser au moins une fois correctement, non ? Les scènes post-révélation entre Caroline et Matt était bien jolies, mention spéciale à l’interprétation made in Candice Accola du culte Eternal Flame. C’était d’ailleurs amusant de choisir ce titre alors que le bar, quelques secondes plus tard, prenait feu sous la colère de Jonas.
// Bilan // Cet épisode de Vampire Diaries ouvre le dernier chapitre de la saison 2 de la série de manière brillante. Le retour tant attendu d’Isobel en guise de cliffhanger, alors qu’Alaric vient tout juste de jurer à Jenna qu’elle était morte, est un bon moyen de nous faire patienter les quelques semaines qui nous séparent de la suite. Ce que la CW peut être cruelle !
The L Word [Saison 1]
2oo4/2oo5 - 14 épisodes
Suite à l`article fort élogieux de Tristana publié au début de l`été sur le blog (que vous pouvez toujours consulter ICI), j`ai décidé de me lancer dans le visionnage de la saison 1 de The L Word, série qui, rappelons-le, raconte les joies et les déboires d`un groupe d`amies lesbiennes dans un Los Angeles branché et résidentiel. Je tiens donc à remercier Tristana pour cette découverte. Si cette première saison est loin d`être parfaite, elle a le mérite de nous présenter des personnages attachants tout en bousculant l`ordre établi. Puisque la comparaison est inévitable, autant commencer par cela : The L Word propose un melting-pot des sexualités, au contraire de sa grande soeur Queer As Folk qui restait confinée dans un communauté très fermée où l`on voulait presque nous faire croire parfois que l`homosexualité était la norme, que tous les habitants de Pittsburg, ou presque, étaient homosexuels ! The L Word a le mérite de parler de toutes les formes de sexualité. Le plaisir saphique est évidemment davantage traité mais certains personnages sont hétérosexuels, d`autres sont des homosexuels en devenir et d`autres sont bisexuels ou à la recherche de leur identité sexuel. Ca fait beaucoup de "sexuel", oui. C`est vrai que la série n`est pas avarde en scènes érotiques mais elles ne sont jamais gratuites et elles sont superbement filmées, au plus près des corps et des souffles.
Je dois bien avouer que le pilote ne m`avait que très moyennement convaincu. On sentait le potentiel de la série mais, malgré sa durée d`1h1o, il n`avait pas réussi à présenter tous les personnages de manière claire. Il y a beaucoup de personnages et seuls trois ou quatre étaient vraiment mis en avant, tandis que les autres étaient là, tapis dans l`ombre, prêts à raconter leur histoire à eux mais sans jamais qu`on leur en donne la possibilité. Cette erreur a été réparée par la suite, dès le deuxième épisode, et chacune des filles a eu sa ou ses storylines. Un désèquilibre subsiste toujours mais il est moins prononcé. Puisque l`on en est à parler des mauvais points, autant parler tout de suite des scènes inaugurales de chaque épisode. Elles font la singularité de la série mais elles sont trop souvent déconnectées. Ma favorite, pourtant très déconnectée, était celle du policier qui se fait faire une pipe dans les toilettes d`un bar et qui coffre ensuite le pauvre gamin pour racollage. On le revoit plus tard dans l`épisode qui arrête une des filles et il en profite pour tenir un discours à vomir sur lè homosexualité. Ca, c`était bien vu. Après, d`autres scènes teaser sont bien moins réussies, voire carrément ratées. Je ne sais pas si cela va perdurer dans les prochaines saisons mais si ces scènes venaient à disparaître, elles ne me manqueraient pas. Autre problème : la durée des épisodes. La norme sur le câble est de 50 minutes. The L Word s`y plie. Mais là où ces 5o minutes sont par exemple parfaitement utilisées dans Dexter, elles sont souvent gâchées dans The L Word par des lenteurs exagérées. Plus d`une fois je me suis ennuyé devant la série et ça n`est jamais bon signe. Ca manque de rythme. Pourtant, le season finale d`une durée précise de 58 minutes, a parfaitement su les utiliser pour faire quelque chose de rythmé et de prenant. C`est donc possible.
Le point fort de la série vient des personnages. Ils se révélent au fur et à mesure et déjà en une saison, on perçoit une certaine évolution chez bon nombre d`entre eux. Celle par qui la série est introduite, Jenny, est un personnage ambigü, qui suscite chez moi à la fois l`intérêt et l`agacement. A travers elle, nous entrons les yeux grands écarquillés dans le monde des lesbiennes. On se rend très rapidement compte que c`est un monde très proche de celui des hétéros. Jenny se pose trop rapidement à mon goût des questions sur sa sexualité. Elle arrive à Los Angeles, c`est la parfaite minette hétéro, et en une rencontre, son monde bascule. C`est un peu trop gros. Par la suite, ses états d`âmes sont mieux développés et on comprend pas mal de choses. Sa relation avec Tim est passionnante car en constante évolution, passant d`un sentiment à un autre. Marina est là, au milieu de tout ça, avec sa froideur et son mystère forcément attirants. Si Karine Lombard joue souvent comme un pied (est-ce à cause de son accent ?), son personnage n`en est pas moins fascinant ! Dans le season finale, on comprend que derrière cette apparente force se cache une grande fragilité. J`ai hâte que cet aspect de sa personnalité soit plus mis en avant et qu`on la découvre sous un autre jour.
Bette et Tina forment le couple stable de la série. Ensemble depuis déjà plusieurs années, elles envisagent au début de la série de faire un enfant. Tout ne se passera pas comme prévu et que le projet sera momentanément abandonné. Elles me font énormément penser au couple de lesbiennes de Queer As Folk. On retrouve le même schéma et j`ai un peu peur de ne pas être supris, du coup, sur la longueur. C`est typiquement le genre de couple qui va constamment s`aimer et se déchirer jusqu`à ce qu`elles comprennent qu`elles sont faites l`une pour l`autre et que tout se termine sur un happy-end. Malgré ceka, j`ai beaucoup aimé suivre leurs aventures et surtout leurs épreuves. Tina a dû faire face à une fausse couche tandis que Bette la trompait. Elles sont responsables toutes les deux de la plus belle scène de cette première saison, et une des plus belles scènes que j`ai eu l`occasion de voir à la télévision, dans le season finale. Tina vient d`apprendre que Bette la trompe et elles partent dans un corps à corps passionné où l`amour et la violence s`entremêlent. Cette scène est magnifique et marquante.
Alice est un des personnages que l`on connaît le moins. On sait qu`elle a une mère envahissante, qu`elle est bisexuelle et c`est à peu près tout. Ah si, c`est l`amie fidèle, celle qui est toujours là pour les autres. Je l`aime bien mais je reste pour le moment sur ma faim la concernant. Le personnage de Dana a été davantage exploré. C`est la tennis-woman qui n`a pas encore fait son coming-out ni familial ni public et qui a un coeur d`artichaud en plus d`être assez influençable. Elle est parfois touchante mais elle ne m`accroche pas plus que ça. Quant à Kit, c`est la demi-soeur de Bette, hétérosexuelle, chanteuse has been et ancienne alcoolique. Je l`aime bien elle aussi et ses failles semblent intéressantes. Pour le moment, on est encore pas mal dans le flou et on ne sait pas grand chose de son passé, ni le pourquoi de se failles. Et puis il y a Shane, la Brian Kinney au féminin-masculin, qui tombe amoureuse alors qu`elle s`était promise que ça n`arriverait jamais afin de ne pas souffrir. J`ai un peu de mal avec elle pour le moment. Je la trouve un peu dure. Puis on ne sait quasiment rien d`elle. A creuser donc.
Bilan // La première saison de The L Word est une agréable mise en bouche. Agréable à l`oeil, on se laisse tenter et on y goûte. La première bouchée déstabilise, on est presque déçu car on s`attendait à une saveur plus prononcée puis, après plusieurs bouchées, on se rend compte que c`est avec le temps qu`elle s`apprécie. Une fois la bouchée terminée, on en redemande ! Ca doit être un peu comme un premier cunilingus, en fait.