23 avril 2013

Glee [4x 19]

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Sweet Dreams // 6 140 000 tlsp.

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   Comme prévu, les élèves de McKinley High et le corps professoral ont très vite oublié le soi-disant "School Shooting" de l'épisode précédent, à l'exception de quelques répliques au début, histoire de faire illusion, et des troubles post-traumatiques chez certains élèves, qui se voulaient drôles mais qui ne l'étaient pas du tout. On n'a pas envie d'en rire. Je ne comprends pas comment les auteurs ont pu penser que ce serait intéressant de traiter ce sujet sérieux et important de telle manière. Il n'en est rien ressorti, même pas une vague morale sur le port des armes à feu. Ce qui est étonnant de la part de Glee. Ils doivent se réserver pour plus tard, d'autant que ce chapitre n'est pas tout à fait refermé : le coach Roz est de retour et compte mener l'enquête sur ce qui s'est vraiment passé (puisque ni le principal ni la police n'ont l'air de s'en soucier). J'aime beaucoup NeNe Leakes, je suis content de la retrouver. Mais ce premier passage n'était pas extraordinaire. Peut-être que The New Normal l'a usée ? Je ne sais pas si le "drame" est une conséquence de la niaiserie poussée à l'extrême de Marley dans cet épisode, mais merci bien. Sa chanson originale "You Have More Friends Than You Know" était à la fois désagréable à l'oreille et ridicule dans l'intention. Mais d'un autre côté, on ne s'attendait pas de sa part à un morceau mature. C'était l'idée même de lui faire écrire quelque chose qui était mauvaise. Le Outcast était un peu moins laid. Mais comme c'était la scène finale de grande réjouissance habituelle, je ne l'ai pas aimée par principe. On regretterait presque Loser Like Me, qui n'était pourtant pas un chef d'oeuvre non plus. A ce petit jeu-là, Smash est très très loin devant Glee ! Et Nashville aussi.

   Lors de la prestation sur Outcast, je ne sais pas si vous avez remarqué -un ami bienveillant s'est assuré que je ne rate pas ce magnifique moment- Mr Shue se laisse aller à une roue, comme ça, au milieu de la scène. Juste parce que c'est la joie. Et quand il est heureux, il fait soit des pas de danse ridicules soit de la gymnastique. Je soupçonne quand même Matthew Morrison d'imposer ce genre de bêtise pour le plaisir de se faire plaisir. Mais c'est un détail. S'il n'avait fait que ça d'énervant dans l'épisode, on lui aurait pardonné. En réalité, tout ce qu'il a entrepris était profondément agaçant, de ses idées ringardes pour les futurs Regionals à son incursion à la fac pour récupérer le talent inestimable qu'est évidemment Finn. Le débile qui, rappelons-le, croyait au début de la série qu'une fille pouvait tomber enceinte juste en se baignant dans un jacuzzi plein de sperme, et qui est promis à un bel avenir de professeur... Au secours ! Les passages délirants à l'université avec Puck m'ont moyennement amusé. Leur rock m'a défoncé les oreilles. Non vraiment, je ne trouve rien à en dire de positif. Allez, je dirais que c'était juste sympa de changer un peu d'ambiance.

   Heureusement, la partie New York a un tout petit peu rattrapé le reste. Pas de Santana et très peu de Kurt, mais une Rachel déterminée à décrocher son premier rôle à Broadway. L'énième version de Don't Stop Believing m'a bien plu. C'était émouvant. Un joli clin d'oeil. Cela ne pouvait déboucher que sur une réponse positive. Et puis il faut bien que ça avance... Le duo Next To Me avec Idina Menzel était très bien aussi. Le personnage de Shelby ne m'a pas du tout manqué et j'espère qu'on ne la verra pas trop souvent, mais ça passait bien pour cette fois.

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// Bilan // Il ne reste plus que trois épisodes dans cette saison de Glee et j'ai comme le pressentiment qu'ils ne seront pas bons, à l'image de celui-là et au contraire de pas mal de réussites cette année. Dommage. Et la FOX veut nous en resservir pendant au moins encore deux ans... 

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10 mars 2013

Glee [4x 15]

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Girls (And Boys) On Film // 6 720 000 tlsp.

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   81ème épisode de Glee et 500ème performance (Rachel et Blaine ayant probablement assuré totalement ou partiellement 300 d'entre elles) sur l'excellent Shout. Oui, quatre saisons plus tard, les comptes sont impressionnants. De quoi relativiser un peu sur le manque d'originalité de certaines prestations parfois. Dans Girls (And Boys) On Film, la série rend hommage à quelques chansons mythiques du cinéma, en reprenant les mises en scène emblématiques qui les accompagnaient. C'est clairement l'aspect musical de l'épisode qui le rend si sympathique et divertissant car les intrigues ne suivent pas vraiment.

   "You're All The World To Me" ouvre très mollement l'épisode -c'est vraiment le genre de morceau qui m'ennuie profondément- mais la prouesse technique est impressionnante. En plus, c'est toujours un plaisir d'entendre Jayma Mays pousser la chansonnette. Je n'étais vraiment pas excité à l'idée de regarder un épisode en grande partie consacré au couple Schue/Emma, mais leurs scènes se sont avérées moins chiantes que prévu. Je reste cependant toujours persuadé que les auteurs brassent du vent les concernant et auraient mieux fait de les marier une bonne fois pour toutes. Quel intétêt pour nous de partir sur un reboot de la saison 1, au début de leur relation ? Vont-ils au moins chercher à faire différent ou va-t-on se coltiner la même chose, avec des clins d'oeil aux premiers épisodes histoire de donner l'impression d'une boucle qui se forme, d'une pertinence factice ? Et, surtout, Emma va-t-elle nous refaire le coup du dépucelage impossible ? A moins que l'aveu de Finn ne vienne tout bouleverser... mais j'en doute. Il l'a d'ailleurs fait de manière totalement typique chez lui : sans réfléchir, sans penser aux répercussions, juste pour se libérer d'un poids. La tête de Matthew Morrison à ce moment-là m'a fait marrer. Il en fait vraiment des caisses, il est mauvais comme un cochon. Le mot "SOAP" est inscrit sur son front. Du coup, le passage n'a pas eu la force qu'il méritait. Sinon, "In Your Eyes" devant la demeure enneigée de Princess Emma, était correcte. 

   "Come What May", extraite de Moulin Rouge!, est une chanson que j'adore. Voilà, c'est dit. Darren Criss et Chris Colfer n'ont eu aucun mal à lui faire honneur. C'était une prestation un peu gratuite, mais j'ai plutôt aimé que cela aboutisse à la fin de l'épisode sur une prise de conscience de Kurt : qu'Adam soit son "rebound guy" ou non -chose qu'il ne peut pas savoir à l'avance- il n'a plus d'autre choix que d'avancer, s'engager sur une autre voie... Ils se retrouveront sans doute Kurt et Blaine, mais pas tout de suite, pas maintenant, pas comme ça. On verra... Et puis cet Adam a l'air d'être un chic type, non ? Son accent anglais hyper prononcé m'énerve déjà, mais à part ça, je lui laisse le bénéfice du doute. Comme prévu, Santana apporte beaucoup pour le moment aux intrigues à New York. Elle fait office de catalyseur, avec tout l'humour et la bitcherie qu'on lui connaît. J'ai adoré ses répliques ("Doctor Who" comme surnom ppur Adam, "Plastic Man" pour Brody), son goût pour l'inspection générale des placards et des poubelles de ses nouveaux colocataires... Bref, Santana quoi. Toutefois, elle se trompe sur un truc : Brody ne vend pas de la drogue, il est trop propre sur lui pour ça ! Il est gigolo. Ca parait évident ! Pas très maligne cette tentative de rebondissement pour le prochain épisode, les gars ! Concernant la grossesse de Rachel, on est toujours dans l'expectative. Que va-t-elle faire ? Je ne vais pas pour redire tout ce que je pense de la meilleure solution mais la plus improbable aussi dans Glee : l'a-vor-te-ment ! 

   "Unchained Melody". Ghost. Souvenirs émus. On était avec Marley et Jake dans le gros gros cliché de la comédie romantique, mais c'était volontaire et c'était bien fichu et bien chanté. Marley qui sort de son corps, en quelque sorte, et qui prend du recul sur ce moment, et qui l'imagine différemment, dans les bras d'un autre, c'était une belle idée de mise en scène. Le rendu était du coup un peu moins niais. Contrairement à la scène Finn/Will, le moment de l'aveu était plus fort, plus déchirant. Mais bon, rien de très original non plus et surtout rien d'inattendu. Heureusement, ce n'est pas Kitty qui a craché le morceau, on le sentait venir ce coup-là quand Marley -quelle conne quand même !- lui a avoué. A part ça, à McKinley, les mash-up de la semaine étaient plutôt sympas, même si j'en ai franchement ras le bol de la division garçons/filles à laquelle on a le droit constamment ! J'ai une nette préférence pour le "Old Time Rock'n'Roll / Danger Zone", très entrainant et fun; là où j'avais l'impression d'avoir déjà entendu mille fois le "Diamonds Are A Girl's Best Friend / Material Girl". 

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// Bilan // Un épisode de Glee appréciable, pauvre en originalité et en finesse du côté des intrigues, mais mené parfaitement du côté de la mise en scène et des prestations scéniques et vocales. 

16 février 2013

Glee [4x 14]

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I Do // 5 130 000 tlsp.

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   Crazy Glee continue. Cette semaine encore, des couples improbables se forment, d'autres se font et se défont, avec en toile de fond le mariage de Will et Emma, qui n'aura finalement pas lieu. C'est fou comme tout le monde n'en avait rien à faire, des personnages aux scénaristes. Une fois qu'Emma disparait de l'église, on ne la revoit plus et on en parle quasiment plus. Nouvelle preuve, s'il en fallait une, que ce couple n'intéresse plus personne depuis bien longtemps. Mais alors pourquoi ne pas les avoir marié une bonne fois pour toutes ? Pourquoi faire traîner en longueur l'inévitable ? Pourquoi avoir inventé ce baiser entre Emma et Finn pour ne rien en faire, du moins pour le moment ? Tout ça me dépasse un peu. C'était la complication de trop. L'épisode n'avait pas besoin de ça. Il aurait pu fonctionner exactement de la même manière si le mariage s'était déroulé comme prévu. Ce que je retiens de l'avant-cérémonie, c'est surtout les répliques de Sue -en robe de mariée- qui étaient hilarantes. Et ne me lancez pas sur Will, qui ne m'avait pas DU TOUT manqué ! Le montage sur la chanson Getting Married Today était parfait (Jayma Mays a sacrément assuré), sauf quand Matthew Morrison jouait au ténor de supérette. Amber Riley m'a impressionné avec sa voix d'enfant de choeur ultra aigüe. Bref, le plus intéressant, c'était quand même l'after, avec free booze !

   Pour une fois, le retour des anciens et le mélange avec les nouveaux paraissaient tout à fait naturels, l'événement du jour réunissant logiquement tout le monde à Lima. A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé les scènes entre Finn et Rachel, surtout celle avec les pétales de fleur et les "She Loves Me. She Loves Me Not". C'était niais, mais inspiré. Et on sentait la pression monter au fur et à mesure. C'était vraiment très réussi. Un petit côté Dawson et Joey, avec tout le discours sur l'évidence, sur l'inéluctable finalité de leur histoire ? Oui, je crois. Je suis beaucoup moins fan de la conclusion de l'épisode, entre Brody qui est en fait un gigolo -ce qui ne m'étonne pas du tout vu son comportement depuis le début- et qui va donc briser le coeur de Rachel, et cette grossesse imprévue qui est l'histoire la plus éculée des séries pour ados -après le triangle amoureux- et que Glee nous a déjà servi par le passé avec Quinn, en plus ! Bien sûr, tout l'intérêt de la chose va être de savoir qui est le père... Du moins, c'est l'intérêt que les auteurs y voient. Moi, d'ores et déjà, tout ce qui m'intéresse, c'est de savoir si elle va le garder ce bébé (ou nous faire une fausse couche bien pratique). Cela ne collerait absolument pas avec ses ambitions et son histoire avec sa propre mère biologique si elle n'avortait pas. Mais on est dans Glee, pas dans Parenthood. Et sur la FOX, s'il vous plait. Les chances sont maigres pour qu'elle en arrive là. Allez, peut-être que le test s'est planté ! En tout cas, moralement, le message est encore très limite : tiens, petite traînée, tu as couché avec deux hommes différents en l'espace de très peu de temps, alors voilà ta punition !" Sinon, le duo Rachel/Finn sur We've Got Tonite était sympathique. 

   Signe du grand paradoxe "Gleeien" habituel, tout le monde couche avec tout le monde dans cet épisode, et le montage avec les chambres d'hôtel était d'ailleurs très bien trouvé. L'idée la plus curieuse ? La partie de jambes en l'air Santana/Quinn ! Non mais franchement ? Je veux bien croire que nous vivions dans une époque où les gens sont plus ouverts et curieux dans leur sexualité -et vraiment, tant mieux !- mais dans le microcosme du lycée de McKinley, ça fait pas un peu beaucoup ? J'espère que ce ne sera que l'histoire d'une nuit un peu folle. Il faut que ce ne soit que ça ! Après avoir été tout et n'importe quoi, faire de Quinn une lesbienne serait vraiment toucher le fond du manque d'idée. Autant remercier Dianna Agron et la laisser faire des miracles -ou pas- ailleurs. C'est une de celles qui a à mon avis le plus de chance de réussir dans ce métier... Puis elle est tellement belle ! Pendant ce temps, Blaine et Kurt ont remis le couvert et je dois dire qu'on ne nous les avait jamais montrés aussi sexués ! C'était rafraichissant. Par contre, l'attitude de Kurt m'a un peu surpris. Est-il vraiment du genre à faire ça à son ex, le reprendre puis le jeter ? Leur duo sur I Just Can't Get Enough était pas mal, mais la chanson a tendance à me taper sur le système. Et Chris Colfer aussi. La rencontre entre Betty et Artie m'a beaucoup plu. C'était drôle et punchy. Osé aussi. C'est pas tous les jours que l'on nous montre deux handicapés dans le même lit, qui se font des blagues sur le sexe qu'ils viennent de faire en plus ! Et puis il y a eu toute la partie Jake/Marley/Ryder, qui était d'une pauvreté abyssale en terme de subtilité. C'était atroce de voir, à chaque fois, Ryder terminer ses scènes avec la mine triste, comme si on avait pas compris la première fois. Jake s'est révélé assez minable, ce qui m'embête un peu parce que je l'aimais bien. Ryder m'a laissé finalement assez indifférent. J'ai eu du mal à le trouver attendrissant tant c'était forcé. Et Marley est encore passée pour une girouette. Elle vaut mieux que ça, mais elle se laisse pourtant toujours faire. Le morceau You're All I Need To Get By ne m'a pas plu. Comme le veut la tradition, l'épisode s'est terminé sur une chanson collégiale. Excellente idée que de miser sur Ellie Goulding et son Anything Could Happen pas très connu auprès du grand public. Mais j'ai quand même de plus en plus de mal avec ces scènes finales...

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// Bilan // Plus que potable, cet épisode était franchement cool. La mise en scène était inspirée. Mais parmi les bémols : des prestations musicales assez plates et encore des intrigues très bancales. 

12 décembre 2012

Glee [4x 09]

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Swan Song // 5 430 000 tlsp.

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   Qui a dit que Glee n'était plus capable de nous surprendre ? Ah oui, ça devait être moi. Je le reconnais : Glee m'a étonné cette semaine en partant dans une direction totalement inattendue. Je pensais que l'évanouissement de Marley sur scène ferait pschiiiiit et que les petits chanteurs remonteraient très vite sur scène avec ou sans elle. Il n'en a rien été. Ils ont été purement et simplement disqualifiés -étrange régle quand même- et n'ont pour ainsi dire plus aucun but cette saison. Les regionals et les nationals auront lieu sans eux, et sans nous... à moins d'un rebondissement malvenu dans le futur, comme une épidémie de gastros chez les Warblers, ou un truc dans le genre, plus glamour peut-être. C'est osé !  A McKinley, tout l'épisode a donc tourné autour du vrai sens du Glee Club, qui est celui du partage de l'amour de la musique, ce que l'absence d'un concours ne doit pas changer. De façon assez maligne, c'est Rachel, depuis son New York, qui le rappelle à Finn et le remotive. Cela donne lieu à une prestation finale sur Don't Dream It's Over tout à fait niaise dans l'esprit, mais bien agréable à entendre. Et ce sera à peu près la seule. Vous savez ce qui m'a vraiment dérangé dans tout ça : ce n'est pas l'intrigue, ni les dialogues, ni même les personnages, mais les absents. Quinn ? Envolée ! Mercedes, Puck : idem. Santana et Mr Shue apparaissent rapidement en début d'épisode puis se volatilisent. La logique aurait pourtant voulu que les anciens aient un rôle important à jouer dans cet épisode. Mais le pire, au fond, c'est que l'état de Marley ne semble inquiéter personne au-delà de la scène d'introduction. Hormis une remarque de Santana, Kitty s'en tire comme une chef ! J'imagine bien que le sujet sera traité plus tard, au prochain épisode peut-être, mais c'est là que ça devait être fait. Il fallait que le cliffhanger ait une conséquence directe sur ces deux personnages. En faire des accessoires un épisode sur deux ne va pas les rendre plus intéressantes... Et pour mettre quoi à la place, en plus ? La naissance d'une histoire d'amour entre Brittany et Sam ? Bon sang mais qui a eu cette idée ? On le sentait venir depuis le début de la saison, mais j'osais espérer que les auteurs abandonneraient l'idée, voyant que ça n'excitait absolument aucun téléspectateur. Mais non. Leurs scènes étaient ridicules, parce que les personnages sont ridicules (ou le sont devenus plutôt). Sam n'était pas aussi bête avant. Il ne méritait pas un tel traitement. Et Brittany ne doit pas être un personnage, mais juste un gimmick, une machine à répliques drôles. Le choix de Somethin' Stupid pour leur duo était ironiquement amusant. Mais la prestation sans intérêt. Sue a encore fait des siennes. Et ce n'était pas drôle. Pas la peine de s'attarder là-dessus. Je retiens quand même le court passage où le pianiste du Glee Club s'insurge ! Pour le coup, ça c'était drôle et plein de second degré. 

   A NYADA, pour la première fois depuis le début de la saison, je me suis un peu ennuyé. Le All That Jazz m'a paru sympathique, réussi même, mais il fallait apparemment y voir une Rachel peu à l'aise dans la danse. Ah bon ? Certes, la prestation de Kate Hudson était peut-être meilleure, mais Lea Michele n'avait pas à rougir de la sienne. En même temps, elle n'a peut-être pas réussi à jouer à la fille pas douée. Ce n'est pas une danseuse née, mais elle se débrouille très bien. Vouloir nous faire croire le contraire est un peu malhonnête. Elle m'a en tout cas plus embarqué sur ce morceau-là que sur ceux qu'elle a chantés face à Thibodeaux. Non pas qu'elle était mauvaise. Evidemment pas. Mais son concours de vocalise ne m'impressionne plus. Encore moins sur des titres comme ceux-là, dont les mélodies ne sont pas familières et ne m'accrochent pas. C'était d'ailleurs le même problème avec la chanson de Kurt, mais en pire. Quant à la petite chanson de noël, on ne sait pas trop ce qu'elle venait faire là. Encore une fois, plusieurs choses m'ont dérangé : l'absence de Cassandra lors de la soirée, assez incompréhensible vu le point de départ de l'intrigue; le fait que Kurt puisse entrer si facilement à NYADA, surtout que tout ce qui a été construit avec Isabella semble avoir été inutile maintenant. J'aurais bien aimé le voir évoluer dans le milieu de la mode plus longtemps. Cela aurait permis de diversifier les histoires se déroulant à New York... Il ne lui reste plus qu'à rencontrer son Brody à lui en gros.

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// Bilan // Pour une ou deux bonnes idées, cet épisode de Glee nous en colle le double de mauvaises. Le résultat n'est donc pas très concluant malgré les efforts mis en oeuvre pour nous surprendre. Essaye encore.

06 décembre 2012

Glee [4x 08]

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Thanksgiving // 5 390 000 tlsp.

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   A l'occasion de son épisode spécial Thanksgiving, les héros de Glee ne se goinfrent pas, attablés, comme le veut la fête traditionnelle américaine. Et surtout pas Marley, qui nous fait une syncope sur scène en guise de cliffhanger. Non, ils ont les sectionals à préparer et tenez-vous bien, ceux-ci ont carrément lieu dans l'épisode et déborderont sûrement sur le prochain ! Il n'y a plus de temps à perdre visiblement. C'est à la fois déconcertant et agréablement surprenant. Pourquoi faire traîner en longueur un événement qui n'en est de toute façon plus un ? Et puis les scénaristes ne s'en cachent qu'à moitié : c'est le prétexte idéal pour faire revenir les anciens, encore une fois, et ainsi créer des duos de coaching. Malheureusement, il y a tant de choses à caser en 42 minutes que l'idée est vite abandonnée. On ne verra pas du tout Puck travailler avec son frère, par exemple. Mais pour le coup, on ne s'en plaint pas. On les a déjà vus à l'oeuvre plus tôt dans la saison et ce n'était pas mémorable. J'attendais beaucoup de la paire Unique/Mercedes, mais les scénaristes n'ont pas daigné leur offrir la moindre scène ensemble. Il y a une raison bien précise à cela : toute l'attention était portée sur Quinn Fabray, que l'on n'avait pas encore revue depuis la saison dernière. Dianna Agron était rayonnante, telle que l'on aurait aimé la voir plus souvent dans les saisons 2 et 3. On ne saura pas grand chose sur ce qui s'est passé pour le personnage depuis son départ, mais j'ai comme l'impression que ce qu'elle raconte n'est pas vrai du tout. Je la crois très seule et toujours aussi torturée. On verra plus tard si mes soupçons étaient fondés. En attendant, face à son clône, Kitty -dont on explique habilement et avec humour les ressemblances avec son aînée, qui est en fait son modèle ultime- elle s'éclate, mais ce n'est rien à coté des amabilités échangées avec Santana, absolument jubilatoires ! Le trio Quinn/Santana/Brittany sur Come See About Me était fort agréable à l'oreille. Par contre, nous faire croire que les trois chanteuses se connaissent si bien qu'elles sont capables d'être synchros sans avoir répété, c'est vraiment se foutre de nous et des petits nouveaux du Glee Club ! Heureusement, on est habitué à ce genre d'arrangements avec le réel. C'est juste moi qui ai du mal à m'en accommoder, parfois. 

   La seule prestation qui m'a vraiment emballé dans cet épisode, mais vraiment vraiment, c'est le Wistle des Warblers. Et pourtant, je ne suis pas fan du nouveau chef de bande. La prestation suivante, celle de Sebastian, était très mauvaise en comparaison, et à peine correcte en réalité. Le problème, c'est qu'aussi talentueux puisse être l'acteur -et ce n'est pas une affirmation, juste une hypothèse- il respire la prétention et me donne seulement envie de jurer devant ma télé, pas de taper du pied. Le Gangnam Style était un passage obligé pour Glee puisque c'est LA chanson du moment -et je n'en reviens toujours pas- mais j'aurais préféré qu'on nous la case à une autre occasion que pour les Sectionals. Quel gâchis ! On notera qu'il fallait une chanson en coréen pour que Tina puisse se retrouver enfin sur le devant de la scène... No comment. Sinon, le titre d'ouverture, qui était un mash-up si j'ai bien compris, était sympa et bien choisi puisqu'il y était question de "Home". Et de la maison, Kurt et Rachel sont loin. Cette semaine, leurs aventures à New York manquaient de piquant, c'est certain, mais elles sonnaient juste. Le dialogue téléphonique entre Kurt et Blaine était touchant, tout comme la complicité entre le jeune homme et sa patronne. Le clin d'oeil à Sex & The City m'a réchauffé le coeur, comme si Carrie était passée, tel un fantôme, devant mon écran avant de s'évanouir dans la jungle New Yorkaise et d'atterrir, après un trip sous acide, dans un appartement rempli de bêtes étranges pour chanter Let's Have A Kiki des Scissor Sisters, mélangé à Turkey Lurkey Time, dans une vaporeuse robe à fleurs. Sinon, j'ai percé le mystère Blake Jenner : c'est le sosie de Steven R. McQueen (de The Vampire Diaries), mais avec la coupe -à l'ancienne- de Justin Bieber. Bizarrement, ça me le rend plus sympathique.

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// Bilan // Glee bourre ses épisodes comme les Américains fourrent leurs dindes de Thanksgiving : avec entrain, gloutonnerie et sans se soucier du lendemain... jusqu'à l'écoeurement. Dans le fond, j'ai passé un agréable moment devant cet épisode mais, comme beaucoup d'autres, il était fouilli et pas très intéressant.


21 novembre 2012

Glee [4x 06]

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Glease // 5 220 000 tlsp.

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   Je n'aime pas Grease. "You're The One That I Want" me saoule. Et vous le savez, je n'aime plus beaucoup Glee. Pourtant, cet épisode m'a bien plu. J'ai aimé ce qu'il racontait. Chacun a eu sa propre expérience du lycée. Certains l'ont subi comme un enfer et ne voudraient pour rien au monde y retourner; d'autres l'ont vécu comme une longue période d'insouciance et paieraient cher pour la revivre; et d'autres, comme moi, en gardent beaucoup de bons et de mauvais souvenirs, mais ne ressentent pas de nostalgie particulière à son égard. Kurt et Rachel ont quitté McKinley depuis quelques mois seulement et apprennent à leur dépens, et à ceux de Blaine et Finn par ricochet, qu'il est parfois préférable de laisser le passé là où il est, et d'essayer de trouver une nouvelle place, leur nouvelle place, ailleurs. En l'occurence à New York. C'est le seul moyen pour eux d'avancer. C'était évidemment la partie la plus touchante de ce Glease, notamment le face à face entre Rachel et Finn qui met un point final, au moins pour quelques épisodes, à leur histoire tumultueuse. On a envie de voir la jeune fille tomber dans d'autres bras, ceux de Brody ou de quelqu'un d'autre; quant à Finn, puisqu'il est devenu un metteur en scène formidable, nous dit-on, qu'il assure le remplacement de Mr Shue avec plus d'assurance qu'à l'accoutumée, avec plus de charisme aussi si possible mais c'est sans doute trop demandé ! Je suis un peu dur, mais il faut reconnaitre que les auteurs se sont tirés une belle balle dans le pied avec cette histoire. Surtout avec la guerre des tranchés qui s'annonce avec Sue... Le professeur d'espagnol avait déjà du mal à exister face à elle alors je n'ose imaginer ce que cela va donner avec le ravi de la crèche... Permettez-moi encore une fois de me lamenter sur le retour en arrière du personnage de la Coach ! Cela dit, sa vendetta semble surtout dirigée vers Finn. Cela a plus de sens, quelque part, que ses attaques habituelles et lassantes vis à vis du Glee Club.

   Afin de rendre tous les numéros musicaux plus satisfaisants, les scénaristes ont fait appel aux anciens. Semi-aveu d'échec avec les nouveaux ou bonne idée de mise en scène pour gagner en profondeur ? Blaine assure ainsi un "Beauty School Dropout" sans fausse note; Santana s'en sort admirablement bien sur "There Are Worth Things I Could Do", mais c'est encore une occasion ratée pour cette pauvre Tina de briller; et Lea Michele vient ridiculiser Melissa Besnoit sur le dernier morceau, le plus culte, en faisant appel à nos souvenirs de la saison 1 lorsque Rachel et Finn le répétaient ensemble pour la première fois. Je n'ai rien contre l'interpréte de Marley Rose par ailleurs, qui est cute, mais elle ne fait pas le poids, c'est tout ! La partie fantasmée par Unique était pas mal du tout, mais honte au figurant à l'arrière plan qui regardait le personnage descendre les marches ! C'est un détail, je sais, mais si la scène est simplement imaginé par le personnage, qui est en fait bien assis sur son siège pendant ce temps-là, alors personne ne doit le regarder... Vous me suivez ? Bref. Mercedes aussi était présente, mais n'a pas eu l'honneur de chanter. Apparemment, sa nouvelle vie à UCLA, il faudra se contenter de l'imaginer. Les auteurs n'ont pas l'intention de s'aventurer en Californie pour montrer ses péripéties et celles de Puck. C'est dommage, mais ça ne m'étonne pas. Il n'y a toujours eu que de la place pour Kurt et Rachel... Les petites scènes de Cassandra à New York étaient pas mal. On ne s'est jamais sur quel pied danser avec elle, c'est rafraîchissant. Cela nous change des personnages très unidimensionnels de la série. Toutefois, a priori, c'est la "Bad Miss July" qui va l'emporter sur la bonne... L'autre "evil queen" du moment, Kitty, m'a fait gerber dans cet épisode... ah ah, elle était facile celle-là ! Non mais plus sérieusement, les scénaristes sont allés assez loin avec cette intrigue. Ce n'était certainement pas le meilleur moyen de traiter des troubles alimentaires, mais bon... pas mal pas mal.

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// Bilan // Un épisode entre passé et présent, rempli de nostalgie, qui a permis de rendre les nouveaux personnages supportables quelques instants et d'approfondir les anciens -certains d'entre eux en tout cas- avec pertinence.

12 novembre 2012

Glee [4x 05]

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The Role You Were Born To Play // 5 680 000 tlsp.

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   Glee a disparu des écrans pendant quelques semaines, comme chaque année à cette période, et, encore une fois, je peux dire qu'elle ne m'a pas manqué une seule seconde. Et pourtant, le précédent épisode était excellent, l'un des meilleurs de la série, si ce n'est le meilleur, à ce jour. Le problème de ce 5ème épisode, c'est qu'il se déroule sans Rachel, sans Kurt et sans New York. Et c'est de loin la meilleure partie de la série aujourd'hui, la seule qui me donne envie de continuer. Alors forcément... Le retour en grâce de Finn me laisse perplexe. Je n'ai jamais caché l'agacement que me procurait ce personnage. Ici, il a passé 70% du temps à se plaindre de sa pauvre vie et de son absence de future. Je n'arrive pas à ressentir une quelconque pitié pour lui en fait. Il est vraiment trop bête. En faire un mentor pour le nouveau personnage, Ryder, n'est absolument pas pertinent et certainement pas convaincant non plus. Alors le faire carrément diriger le Glee Club en l'absence de Mr Shue ! Je me réjouis du départ de ce dernier, d'autant que son histoire avec Emma devenait insupportable à suivre tant elle tournait en rond, mais je ne suis pas impatient du tout de voir Finn à l'oeuvre. Encore plus s'il se retrouve avec Sue dans les pattes ! Les auteurs ne savent toujours pas quoi faire du personnage et lui font faire un nouveau pas en arrière après les derniers pas en avant. Toute sa tirade sur cette pauvre Unique n'était même pas drôle. Elle a quand même eu quelques répliques excellentes. Cela dit, j'ai beau détester le personnage de Kitty, elle lui a carrément volé la vedette de ce point de vue là ! Des punchlines osées et énergiques, très Sue Sylvester de la grande époque. 

   Pour revenir quelques instants sur le nouveau incarné par Blake Jenner, je suis très partagé. Il est censé être un mini-Finn mais il a d'ores et déjà plus de charisme que lui et il n'a pas l'air complêtement abruti. En fait, il me fait davantage penser à Sam (Chord Overstreet), qui n'était pas particulièrement bête à l'origine mais qui l'est devenu au fur et à mesure et encore plus au contact de Brittany dernièrement. Bref, je n'ai pas tellement d'avis sur Ryder pour le moment, mais je ne pense pas qu'il apportera grand chose à McKinley. Il est en plus directement envoyé dans le triangle amoureux de la saison, maintenant rectangle, aux cotés de Jake, Marley et Kitty. Il est tellement sans saveur, tellement classique sur le fond comme sur la forme, tellement cliché de la série pour ados... Non vraiment, il n'y a rien à en tirer. Sinon, Mike Chang et Mercedes sont revenus... pour rien ! Les scénaristes n'avaient apparemment pas de meilleures idées donc on les a improvisés juges des auditions pour la comédie musicale Grease (un choix très ennuyeux en plus). Ce qu'ils deviennent sinon ? On s'en fout ! Ils n'ont même pas essayé de faire quelque chose de consistant autour de Mike et Tina. Une scène leur a suffit. Je ne suis pas dingue de ce couple, mais bon quand même... Ah et Beist était de retour aussi ! Et ça, c'était cool. C'était peu être trop facile et trop évident, mais j'aurais bien aimé qu'on l'associe à Unique.

   Même si Blaine était peu présent dans cet épisode, on a trouvé le temps de lui offrir un solo, sur Hopelessly Devoted To You et c'était une jolie prestation mais rien d'inoubliable. Aucune autre ne l'était d'ailleurs, mais j'ai bien aimé le Blow Me (One Last Kiss) de Unique et Marley. Il était plein d'énergie, tout en force. Pas mal. Juke Box Hero m'a plus ennuyé qu'autre chose et c'était vraiment too much pour la première prestation de Ryder, censé être sur la réserve. Déjà que tout le monde à McKinley semble savoir chanter et danser... Born To Hand Jive était sympa, mais je n'ai aucune affinité avec la chanson. Même problème pour Everybody Talks, mais Jacob Artist et Becca Tobin étaient plutôt bons scéniquement parlant. 

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// Bilan // Le Glee de cet épisode était peu inspiré et même ringard. Rendez-nous Rachel, Kurt et New York et abandonnez définitivement McKinley ! 

10 octobre 2012

Glee [4x 04]

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The Break-Up // 6 070 000 tlsp.

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   Les "teenageries" de Glee sont parfois d'une superficialité et d'une bêtise confondantes. Tout ce qui se déroule actuellement à McKinley est d'un ennui profond et ne semble avoir été imaginé que dans le but de justifier le titre de la série et d'éviter de prendre une décision trop radicale qui aurait pu faire fuir le public, lequel a de toute façon déserté quand même. Le triangle "amoureux" Marley/Jake/Kitty n'est qu'une pâle, très pâle copie de ce qui a été fait en saison 1 avec Rachel/Finn/Quinn. Les autres personnages, nouveaux ou anciens, se complaisent dans leur transparence et, parfois, dans leur médiocrité. Mais, une fois que l'on a retiré ces quelques scènes inutiles qui tirent Glee vers le bas et l'empêche de grandir, il reste le spin-off à New York, frais et touchant, qui nous a pemis d'obtenir avec ce Break-Up l'un des meilleurs épisodes de la série depuis... si ce n'est toujours, en tout cas depuis ses débuts. 

   Traiter du thème de la séparation dans une série pour ados n'est jamais chose aisée car, à cet âge-là, les amours vont et viennent et les douleurs sont de courte durée, effacées par de nouvelles joies puis de nouvelles peines. Mais Rachel et Kurt ont mûri, de même que leurs partenaires, et ce qu'ils ressentent, à un moment crucial de leur vie alors qu'ils ont leur destin entre les mains, n'est pas à prendre à la légère. Ryan Murphy, qui a écrit cet épisode, a mis toutes ses tripes dans les dialogues. Il n'a pas hésité à faire parler Rachel ou Santana comme des adultes et non plus comme des enfants. Et ça fait un bien fou de voir Glee se transformer en véritable drama -même si cela ne doit durer qu'un épisode- sans chercher à dégoupiller toute tentative de sérieux par une blague plus ou moins drôle. J'ai sincèrement ressenti de la peine pour chacun des couples en danger. Le discours de Blaine sur la distance était poignant, il m'a tout particulièrement parlé, et son interprétation revisitée de Teenage Dream, les sanglots dans la voix, était boulerversante. Je regrette toutefois que sa tromperie ait été traitée de la sorte, plus comme un prétexte qu'autre chose.

   Rachel aussi avait de belles choses à dire et à chanter, et Lea Michele a été largement à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Il faudrait tout de même signaler à la direction musicale que couvrir tous les refrains par sa voix n'est pas obligatoire. Le discours de Finn était émouvant. La détresse du personnage était palpable malgré le jeu toujours très approximatif de Cory Monteith. Santana s'est également illustrée dans une jolie scène pendant laquelle, ô miracle, Brittany semblait comprendre ce qu'elle lui racontait, comme si elle était un véritable être humain. Même Mr Shue et Emma ont eu droit à leur séparation ! Pour le coup, ça manquait de poids, faute de temps à leur accorder, et je n'ai pas vraiment été touché. Sans doute aussi parce que le professeur m'indiffère. La mise en scène sur Don't Speak était un peu curieuse, mais la prestation dans son ensemble était assez réussie. Mine et Give Your Heart A Break était pas mal non plus. Et puis The Scientist... C'est une chanson très chère à mon coeur et j'aurais plutôt tendance à rejeter par principe toute réinterprétation, mais je n'ai pas détesté ce que Glee en a fait. C'était indéniablement fort, parce que le titre reste puissant quoiqu'on en fasse.

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// Bilan // Au fond, les séparations de chaque couple dans cet épisode de Glee se ressemblaient beaucoup et quelques variations n'ont pas réussi à cacher cet état de fait, mais on ne pourra pas reprocher à Ryan Murphy et son équipe de ne pas avoir été cohérents cett fois ! Ils nous ont offert l'un des meilleurs épisodes de la série et certainement le plus mature de tous.

03 octobre 2012

Glee [4x 03]

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Makeover // 5 790 000 tlsp.

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   Makeover est-il le premier mauvais épisode de Glee d'une longue liste cette saison ? On peut raisonnablement le prédire. Après deux épisodes sympathiques, on ne peut que constater que du coté de McKinley, ça ne va pas le faire longtemps. Pour tromper l'ennui et donner l'impression que les personnages restants ne sont pas insIpides, les auteurs nous sortent une idée neuve et originale : les élections du représentant des élèves du lycée ! Wouahou. Cette année encore, Brittany se présente. Et elle est encore plus idiote qu'avant, au point où ça ne devient plus tellement drôle, d'autant qu'elle entraîne avec elle Sam, un blond qui n'avait jamais semblé être une flêche mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est un débat ! Franchement... Face à elle, Blaine tente de trouver un sens à sa nouvelle vie sans Kurt et finit par obtenir l'adhésion de ses camarades. Il est aidé dans sa tâche par le suscité Sam et une nouvelle bromance naît à cette occasion. Je ne suis pas tellement convaincu par ce point, d'autant que ce sera sûrement oublié très vite. Par contre, j'aime assez le traitement de la relation longue distance Blaine/Kurt. C'est sans surprise, mais touchant et réaliste. Reste à savoir lequel va tromper l'autre en premier ! Pour le moment, c'est difficile à dire, sauf si Blaine se jette sur Sam (qui en pince apparemment pour Brittany) ou si Kurt pique Brody à  sa colocataire. Dans tous les cas, c'est mal barré. Le Celebrity Skin de Chord Overstreet était super... jusqu'à ce que Heather Morris et sa voix mal assurée ne vienne tout gâcher.

   Mr Shue existe encore et a quelques états d'âme dont on se fiche éperdument. Lui aussi s'ennuie beaucoup à McKinley maintenant que ses petits sont partis et qu'il a remporté au moins une fois les nationals avec sa chorale. Alors il pense à quitter les lieux. Nous, on en rêve. Mais on sait qu'il ne le fera pas. Les quelques interventions de Sue étaient les bienvenues. Elle a su apporter un peu d'humour là où il en manquait horriblement. Mais la coach Sylvester, ce n'est quand même plus ce que c'était... Beist est toujours portée disparue à mon grand désarroi.

   Et puis il y a le spin-off à New York qui continue. Comme prévu, les scénaristes ne s'embêtent plus tellement à essayer de lier ce qui se passe dans la Big Apple à ce qui se passe -ou ne se passe pas surtout- dans l'Ohio. Pas de thème global, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une écriture intelligente. Toutefois, c'est toujours à New York que l'on passe les meilleurs moments. Après Kate Hudson, c'est Sarah Jessica Parker qui fait le show ! Et comme Kate Hudson, elle tire vraiment la série vers le haut en apportant drôlerie et fraîcheur. En plus, elle chante bien ! Cela m'a vraiment fait plaisir de retrouver l'actrice, en dehors de ses films moisis. Son trio avec Chris Colfer et Lea Michele était ravissant, sur le mash-up tout doux et tout sucré The Way You Look Tonight/You're Never Fully Dressed. Ce dernier titre, extrait de la comédie musicale Annie, est un joli clin d'oeil puisque c'est dans le rôle titre qu'elle a débuté sa carrière à la fin des années 70. Et oui : on l'ignore complètement mais c'est Broadway qui l'a révélée avant qu'elle ne se tourne vers le cinéma et la télévision. Et puis pour remonter encore plus loin dans le temps : elle a grandi dans l'Ohio elle aussi ! Bref, Glee et SPJ, c'était du meant-to-be. Je voudrais pas casser l'ambiance, mais Kurt est entré vraiment trop facilement à Vogue.com. Je veux bien qu'on soit dans Glee et que peu de choses y soient vraisemblables mais là, quand même, ils auraient pu faire un effort pour au moins nous donner l'impression qu'il galère un peu plus ! C'est comme cet appartement, vide la semaine dernière et désormais complètement aménagé. Concernant la romance Rachel et Brody, tout se déroule exactement comme je l'avais prévu. L'arrivée "surprise" de Finn à la fin de l'épisode vient probablement conclure cet état de grâce de début de saison 4. C'est maintenant que les choses reloues commencent !

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// Bilan // Sans plus tarder, Glee reprend ses bonnes vieilles mauvaises habitudes et nous délivre un épisode de mauvaise facture, à la fois brouillon et ennuyeux, sauvé par la présence de Sarah Jessica Parker. Ce n'est certainement pas le retour de Cory Monteith qui va arranger les chose...

27 mai 2012

Glee [3x 22]

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Goodbye (Season Finale) // 7 460 000 tlsp.

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   J'ai quelques réserves sur ce final de Glee, que je ne manquerai pas de vous exposer dans quelques instants, mais je dois dire que, contre toutes attentes, j'ai été séduit par cette série d'au-revoirs, souvent émouvants, et comme à l'épisode précédent, j'ai été surpris d'être touché. Je croyais que la plupart de ces personnages ne m'intéressaient plus et ne me manqueraient pas si j'arrêtais la série -une tentation constante tout au long de cette saison 3- et puis je me suis laissé embarquer finalement et je me suis fait avoir aussi : je ne me sens pas capable de snober la saison 4. J'ai envie de savoir ce qui va se passer, mais ce n'est pas tant le destin des héros qui m'encourage à poursuivre que la curiosité de voir comment les scénaristes vont réussir à gérer tous ces personnages, dans des lieux différents parfois, tout en continuant à se concentrer sur le Glee Club au sein de McKinley avec ceux qui restent. Clairement, un spin-off centré sur Rachel, Kurt et Finn à New York (et éventuellement deux ou trois autres) aurait eu la gueule. Pour diverses raisons, ça ne se fera pas. On aura donc droit à un spin-off à l'intérieur de la série-mère en quelques sortes et je vois difficilement comment les auteurs vont pouvoir rester cohérents dans ces conditions, à moins d'alterner les épisodes à Big Apple et les épisodes dans l'Ohio (une solution qui ne sera certainement pas adoptée). C'est très casse-gueule et quand on voit comment la série a été gérée jusqu'ici, le pire est à craindre ! Si l'on ajoute à cela les performances d'audiences de plus en plus décevantes et une nouvelle case horaire à la rentrée loin d'être évidente, je ne donne plus très cher de la peau de Glee. Si elle tient encore deux saisons, ce sera un petit miracle (auquel je ne suis pas sûr de vouloir assister). Mais stop aux spéculations, place à la review de cet épisode !

   Alors que l'épisode précédent, lors des Nationals, était très pauvre en dialogues, misant tout sur les prestations et la réalisation, celui-ci est beaucoup plus équilibré, alternant à merveille les chansons et les scènes dialoguées poignantes. Mon petit coeur a littéralement fondu sur la scène partagée par Quinn et Sue, qui ont toujours eu une relation privilégiée, sur laquelle peu de mots étaient posés en général mais dont il se dégageait toujours quelque chose de fort. Je ne suis rarement fan des moments où Coach Sylvester se montre tendre, surtout qu'ils se sont multipliés cette saison, trahissant un peu le personnage, mais là, c'était justifié et c'était beau. Ca n'aurait sans doute pas marché avec n'importe quel autre personnage. Concernant Quinn, je suis toujours dubitatif sur son évolution, et je suis halluciné qu'elle soit passée d'handicapée à gazelle en deux épisodes seulement, mais la remettre avec Puck m'a paru assez naturel et pas si bête. La réussite de ce dernier à son examen n'avait rien de réaliste mais on était quand même content pour lui, surtout après tant d'années d'échecs successifs ! L'avenir du couple dans la série est flou. Mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié qu'une fois stabilisés, ils se lancent dans la conception d'un nouveau bébé, qu'ils éléveront ensemble cette fois. On aurait aimé voir Quinn embrasser des rêves plus grands, mais tout le monde n'est pas Rachel... Autre scène majeure de l'épisode et sans doute même de la saison : le Single Ladies du père de Burt, en hommage à la prestation de Kurt en première saison. Mike O'Malley a carrément assuré (même si la réalisation aide bien à cacher les imperfections). En revanche, je ne suis pas du tout satisfait par le destin de Kurt ! Comment a-t-il pu ne pas être pris à NYADA ? Je suppose que le but des auteurs était de nous surprendre et que la situation s'arrangera peut-être en début de saison 4, mais, clairement, à ce stade, ce n'est pas logique. Voir Rachel faire ses premiers pas dans cette école seule, sans Kurt à ses cotés, me botte beaucoup moins, sans compter que ça rend le statut de privilégiée de Lea Michele au sein du casting encore plus évident... Tout ça pour ne pas séparer le couple Kurt/Blaine ?

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   Honnêtement, on se moque un peu du sort des autres (celui de Mike Chang en premier lieu) mais je fonde beaucoup d'espoir en Santana, dont les scènes avec sa mère jouée par Gloria Estefan étaient mignonnes. Brittany qui rate ses examens : on ne voit pas comment le contraire serait plausible ! Mercedes n'a droit qu'à quelques mots. Ils ne s'attardent jamais plus sur elle, c'est bien dommage. Et puis il y a Finn, un personnage que je n'aime pas beaucoup mais qui m'a touché cette fois-ci. Sa décision de rompre avec Rachel pour la "libérer" et la scène qui en a découlé était très réussie ! C'est surtout Lea Michele qui excellait niveau jeu mais peu importe. C'était fort. Je suis moins convaincu par l'intrigue armée qui se profile, mais c'est sans doute une lubie qui va durer trois épisodes et basta. La petite scène de Finn avec son professeur préféré était pas mal non plus. Amusant de revenir sur les circonstances de son recrutement dans la chorale afin de boucler la boucle. Au niveau des chansons, Forever Young par Matthew Morrison était pas mal, de même que I'll Remember de Chris Colfer, repris de Madonna (chanson que j'avais totalement oublié d'ailleurs). Clairement, le choix s'est fait en fonction des paroles et de leurs résonances par rapport aux personnages et non en fonction de leur popularité. C'est courageux (au moins une fois dans la saison). You've got the music in you était un super moment. J'avais oublié que j'adorais cette chanson à l'époque de sa sortie. Le titre final de Rachel, Roots Before Branches, était superbe. Excellent choix, super interprétation.

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// Bilan // La saison 3 de Glee se sera terminée sur de bons épisodes, en particulier ce dernier, après nous avoir offert du mauvais voire du médiocre semaine après semaine. La saison 4 s'annonce différente et risquée, surtout qu'elle parait presque inutile après cette série d'au revoirs poignants...