15 décembre 2010

Desperate Housewives [7x 10]

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Down The Block There's A Riot // 11 6oo ooo tlsp.

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   Le bien-aimé et bien-portant Marc Cherry nous avait prévenu : cette année dans Desperate Housewives, il n'y aura pas d'épisode catastrophe comme les saisons passées ! C'est vrai qu'après la prise d'otages, l'ouragan, l'incendie et l'accident d'avion en plastique, les idées commençaient à manquer et ça devenait chaque fois un peu plus ridicule. Mais Marc Cherry nous a menti. La trève hivernale (qui ne durera que deux semaines cette année) est toujours l'occasion d'offrir un petit cliffhanger qui donne envie (ou pas) de revenir une fois les chocolats de noël, le foie gras et la bûche engloutis. La catastrophe et ses potentielles victimes a donc bien eu lieu et il s'agissait cet hiver d'une émeute ! Assez surprenante et originale comme idée à vrai dire, rarement exploitée à la télé. Mais très mal amenée évidemment, on est à Wisteria Lane...

   L'émeute a ses avantages et ses inconvénients : elle est par nature opressante et angoissante, et les scénaristes et le réalisateur ont réussi à la rendre crédible malgré les difficultés. J'imagine qu'il n'est pas aisé de gérer autant de figurants sans que la fausse émeute ne devienne une vraie. D'où quelques couacs comme par exemple Susan qui est censée se faire piétiner et être en danger de mort alors que tous les gens semblent pourtant soigneusement l'éviter. A ce sujet, qui a franchement peur pour sa vie ? Les ignorants qui s'imaginent encore qu'une housewife pourrait être tuée ? Les demeurés comme elle qui lui trouvent encore un quelconque intérêt ? Mike ? Pardon pour cette répétition. Il est ignorant ET demeuré. La preuve : il dessine des seins à ses bonhommes de neige en Alaska pour tuer le temps passé loin de sa bécasse. Not funny. At All. Gross. Perv !

   Si tous les personnages principaux et secondaires sont réunis pour notre plus grand plaisir, cela ne se fait pas sans ratés, facilités et redites. Je pense à Juanita, perdue dans la foule après qu'elle ait découvert que Grace était la fille de sa mère, qui fait inmanquablement penser à l'autre gamine Solis -celle qui n'a pas de prénom- dans l'épisode de l'avion en carton -notez la variante- qui manque de se faire tuer aussi. Puis comme c'est super mal joué et que l'on aimerait juste que cette intrigue soit enterrée bien profondément, il ne reste pas une branche à laquelle s'accrocher. Même problème avec Bree qui doit subir les assauts de son boyfriend, obsédé par le mariage, et son ex-futur-beau-père, obsédé tout court. C'est prévisible du début à la fin et lourd de chez lourd. Un peu comme le regard de l'intrus qui s'invite chez la rousse flamboyante et qui déclenche la fameuse émeute. On aurait pu espérer un départ plus subtil et mieux pensé : Bree qui ne sait tout à coup plus manier une arme à feu, c'est curieux.

   Le pire dans tout ça, ce n'est pas le plan de Paul, finalement bien foutu et bien tordu, mais toute la morale qui se planque (mal) derrière l'événement. La vision manichéenne de la vie dans Desperate peut avoir du charme quand il s'agit de faire dans le burlesque, mais dès qu'on se lance dans des choses plus sérieuses, c'est atroce de nullité. La façon qu'ont les scénaristes de présenter les anciens taulards en début d'épisode est proprement scandaleuse ! Ce sont des hommes barraqués qui crachent par terre et qui ne frappent pas aux portes. Grand déballage de clichés pour partir ensuite sur le thème du "on a tous le droit à une seconde chance dans la vie" au cours duquel les méchants deviennent gentils, et les gentils pas si gentils. Ca se serait arrêté là, pourquoi pas ? Mais il a fallu que Lynette fende la foule pour aider le traitre, Lee (qui trouve pour la première fois une véritable utilité en trois ans hors répliques comiques) et prouver ainsi qu'elle était définitivement one of the good guys. Ca fait combien de fois qu'on nous fait ce coup-là ? J'en viendrais presque à oublier de parler du secret de Tom et Renee mais c'est tellement sans intérêt que je préfère m'abstenir. Après les dernières saisons d'Ugly Betty, Vanessa Williams est drôlement gâtée dites-moi !   

   Alors, Paul Young est-il mort ? Et surtout : qui l'a tué ? Je ne suis pas spécialement pressé de le savoir mais à mon avis, sa femme, Beth, étrangement muette pendant tout l'épisode, y est pour quelque chose. Ce qui serait décevant puisque ce n'est qu'un personnage de passage. Ca aurait plus de poids si c'était Bree ou Lynette. Plein d'hypothèses sont envisageables et mon absence de confiance envers l'équipe de la série me fait dire qu'ils feront forcément le mauvais choix. Tiens, j'y pense, et si c'était "son" fils Zach ? Là, ce serait surprenant et ça permettrait de renouer encore un peu plus avec l'esprit de la saison 1 qui nous manque tant.   

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// Bilan // En faisant preuve d'une certaine humilité inhabituelle, cet épisode "événement" de Desperate s'en sort honorablement et il aurait pu être encore meilleur si les intrigues développées dans les épisodes précédents n'étaient pas aussi mauvaises et usées. Pour cela, je félicite Marc Cherry. Ce sera la première et dernière fois, croyez-moi ! 

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25 septembre 2010

[Interview] Dana Delany nous dit tout sur...

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Sympathique, pas langue de bois (j'adore sa façon de parler de Marc Cherry): Dana Delany est un petit bout de femme que j'adore. Dans cette interview réalisée lors du 50ème Festival de Monte-Carlo, elle nous dit tout sur son départ de Desperate Housewives, sa venue dans Castle et sa nouvelle série, Body Of Proof.

20 janvier 2010

Desperate Housewives [6x 13]

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How About A Friendly Shrink? // 11 2oo ooo tlsp.

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   Après ma critique un peu barrée de la semaine dernière, qui a plu à certains et pas du tout à d'autres, je me dois de retrouver un peu de sérieux pour parler de cet épisode de Desperate à mi-chemin entre le médiocre et le sympathique. Pour mettre tout le monde d'accord, je dirai donc qu'il était sympathiquement médiocre. En clair, il n'était pas désagréable à regarder mais il ne valait pas grand chose d'un point de vue scénaristique.

   J'ai envie de commencer naturellement par celle qui a été absente plusieurs épisodes durant et qui revient enfin : Katherine ! Le déroulement de son internement ne nous a pas été dévoilé mais, apparemment, elle va mieux. Elle semble avoir compris son trouble et la scène où elle l'explique à son psy était excellente. Dana Delany n'a pas à rougir de ses performances. Elles valent bien celles de Marcia Cross ou de Felicity Huffman quand elles sont dans un bon jour. La présence de Mrs McCluskey apporte un plus non négligeable. Pour une scène adorée, j'en ai détesté une autre : celle de fin ! Elle était ridicule car parfaitement improbable. Toutes les wives viennent voir Katherine le sourire aux lèvres pour lui dire que tout est oublié, qu'elle peut revenir à Wisteria Lane sans problème. Là où ça coince vraiment, c'est du coté de Susan. Elle nous a tellement pompé l'air avec toute cette histoire que de la voir rappliquer la bouche en coeur est tout sauf plausible. Et puis j'en ai marre de toutes ces engueulades qui se finissent systématiquement par des réconciliations. J'aimerai bien que pour une fois, elles ne pardonnent pas. Par principe ! Ca pue la morale, voilà ce qui me gène le plus. Que va devenir Katherine maintenant ? C'est la grande question. Soit elle va faire de la figuration, ce dont elle est habituée, soit elle ne va pas aussi bien qu'elle le prétend et là, ça peut être intéressant...

   S'il y a bien une intrigue que j'ai détesté de bout en bout dans cet épisode, c'est celle de Angie ! Que l'on ne parle pas du mystère fil-rouge cette fois passe encore, mais que l'on nous impose pour la deuxième semaine consécutive le duo de jeunes boulets Ana/Danny, c'est insupportable. Ils ne sont pas intéressants depuis le départ et les scénaristes ont trouvé le moyen de les rendre encore plus abyssaux : plus ça va, plus le pseudo bad-boy a des ailes d'anges qui lui poussent dans le dos, et plus ça va, plus la ceinture de chasteté de la pseudo salope latina dépasse de sa mini-jupe ! Cette manoeuvre pour les rendre parfaitement respectable ne me plaît pas du tout. Là encore, la morale pointe le bout de son nez et c'est moche. Puis les propos d'Ana sur ses blessures passées qui ressemblent à celles de Danny et qui les rapprochent inéluctablement sonnaient complètement faux : 1/ parce que l'actrice est mauvaise 2/ parce que le propos de départ était simplement que Danny méritait mieux qu'une fille aussi superficielle et jusqu'à preuve du contraire, elle l'est toujours, qu'elle ait vécu des choses difficiles ou non.

   Comme le laissait présager l'épisode précédent, rien ne va plus dans le foyer des Hodge ! Monsieur profite de son handicap pour traiter Bree comme une servante et Bree ne se laisse pas faire quitte à oublier que le handicap de Orson est bien réel. Les voir se chamailler comme une maman et son fils malpoli et capricieux était amusant. La scène où Bree passe Orson sous le tuyau d'arrosage pour qu'il se lave enfin était même assez osée et politiquement incorrect. Ca aurait été encore plus percutant si une intrigue quasi-similaire n'avait pas déjà été traitée à l'époque où Carlos était aveugle. Ce qui m'a dérangé, c'est la morale -là encore- de la fin où Orson fait tout un speech à Bree pour lui dire combien sa position actuelle le fait souffrir comme si c'était la raison pour laquelle il la traitait de la sorte. Faire ça, c'est ne pas assumer son intrigue ! Il se comporte ainsi parce qu'il en veut à Bree, point barre ! C'est sûr que du coup le propos est bien léger mais c'est tout qu'il est à la base. Lui inventer une profondeur, c'est escroquer le téléspectateur.

   Pout terminer sur une note positive, j'ai trouvé intelligent d'associer Susan et Gaby dans cet épisode. Puisqu'elles écopent souvent toutes les deux des storylines les plus "comiques" et les plus creuses, autant faire deux pierres deux coups ! Leurs petits stratagèmes et leurs rivalités ont offert de bons moments de divertissement. C'est un peu toujours la même chose, c'est vrai, mais il y a des fois où ça passe mieux que d'autres, allez comprendre pourquoi... Dans le même esprit, la présence -très courte- de Bob et Lee dans l'intrigue de Lynette et Tom a permis de changer un peu la dynamique du couple. D'ailleurs, le comportement de Lynette vis à vis de Tom et de ses séances chez la psy était digne de Susan ou de Gaby. Tant que ça reste un one-shot et qu'elle ne devient pas comme elles, why not ? Comme d'hab', la fin était émouvante.                     

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// Bilan // Même si ma critique se concentre davantage sur les points négatifs que sur les points positifs de cet épisode, je reconnais volontiers que j'ai passé un agréable moment à le suivre. Je m'auto-cite : il était "sympathiquement médiocre". Ca résume bien le fond de ma pensée.

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03 novembre 2009

Desperate Housewives [6x 06]

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Don't Walk On The Grass // 14 o8o ooo tlsp.

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   Desperate Housewives, c'est un peu comme Motus, vous savez, le jeu animé par Thierry Beccaro que l'on regarde de temps en temps, surtout quand on est en vacances et que l'on a rien d'autre à foutre à l'heure du déjeuner. Mais je vous arrête toute de suite ! Je ne suis pas en train de dire que DH se regarde quand on n'a rien d'autre à foutre. Non non non. Ce que je veux dire, c'est que, comme les candidats, les scénaristes plongent leur petite main innocente dans un bac rempli de boules bleues et noires, et par chance cette semaine, ils en ont tiré une bleue ! Ils ont donc dû écrire un bon épisode ! Vous trouvez ma comparaison tirée par les cheveux ? Moi aussi. Je ne sais pas ce qui me prend parfois...

   Roulement de tambour... J'ai tiré la boule Bree ! Eh bien une fois de plus, son duo avec Karl a fait des miracles. C'était beaucoup mieux qu'avec la femme de ménage de la semaine dernière. On n'a pas cherché à nous sortir une morale à deux francs six sous, on est juste parti sur un vaudeville classique avec le mari, la femme et l'amant. Bon, le mari n'est apparu qu'à la toute fin de l'épisode mais il est sur le point de découvrir le secret de sa femme. J'ai envie de dire que c'est pas trop tôt ! Ce pauvre Orson a été plus fin observateur par le passé. Quant à Karl, c'est bien simple : il a perdu la tête ! Il a carrément demandé en mariage Bree, alors qu'elle n'est même pas divorcée et que leur relation est un grand n'importe quoi surtout basé sur le sexe. En même temps, il a toujours fonctionné comme ça et il n'en est pas à son premier mariage. Tout cela lui ressemble parfaitement ! La réaction de Bree est tout à fait logique également : elle ne dit pas non mais avant de dire oui, il va falloir que Karl fasse ses preuves. Ca promet ! J'essaye de profiter de cette intrigue amusante au jour le jour mais je suis quand même inquiet pour la suite des événements. Où tout cela peut-il bien les mener ? Orson va-t-il redevenir psychopathe ? Susan va-t-elle encore faire la gueule ? Le mariage aura-t-il lieu ? Est-ce bien sérieux franchement ? We'll see... Je note quand même une grosse incohérence : comment Bree peut-elle accepter de porter une broche (bon déjà...) aussi hideuse ? 

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   En attendant que Katherine nous fasse un remake très attendu de Massacre à la tronçonneuse, je dois dire que sa folie douce m'amuse beaucoup. Les scénaristes n'ont pas fait dans l'originalité pourtant : Katherine appelle son plombier préféré au beau milieu de la nuit pour qu'il lui répare sa fuite dans l'espoir qu'il ne puisse résister à ses charmes et la prenne sauvagement d'abord dans un bain moussant, puis dans un lit orné de pétales de rose, le tout à la lueur d'une chandelle. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que Susan débarque aux cotés de Mike ! Et là, forcément, ça se tire les cheveux, ça se jette dans le bain et ça crie très fort. Classique mais efficace ! Angie, la nouvelle voisine, est soigneusement mêlée à tout ça et nous prouve qu'elle manie le mensonge aussi bien que les autres housewives. Elles sont toutes expertes en la matière, sauf peut-être Susan qui ne sait pas mentir. Son mystère n'avance pas, une fois de plus, mais au moins, il tient encore la route au bout de six épisodes. Ca change de l'albinos de l'année dernière. Bon, en attendant, que la mère d'Angie sache que sa fille est en cavale, ça ne nous apporte rien et je ne crois pas me tromper en disant que ça ne nous sera à aucun moment utile. C'était juste pour meubler et faire éveiller quelques souçons chez Katherine, si toutefois elle a encore un peu de lucidité.

   Pour terminer, je tire les boules Lynette et Gabrielle en même temps : concernant la première, il n'y a plus rien à faire semble-t-il. Elle avait encore un fort capital sympathie l'année dernière malgré des intrigues nazes, cette saison, elle est juste super énervante, son coté donneuse de leçon qui ne balaye jamais devant sa porte devient insupportable. Tom n'arrange rien avec son comportement de vieil adolescent mais il trouve toujours le moyen de dire une ou deux choses pas si connes à sa femme. En ce qui concerne Gaby, heureusement qu'elle a Juanita ! A peu de choses près, je suis persuadé que l'intrigue du jour est une ressucée d'une storyline de Lynette datant de la première saison, mais comme la gamine est à mourir de rire, ça passe plutôt bien. Les scénaristes ont contourné le problème des gros mots que l'on ne peut pas dire à l'antenne, bien que ce soit le coeur de l'intrigue, avec brio ! Mention spéciale au dialogue entre Gaby et Carlos rempli de "blank" qui permettait de laisser libre cours à son imagination. J'ai particulièrement aimé le "Fine With Me... I -blanked- off earlier", qui était super osé quand même !

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// Bonus // Hormis l'intrigue de Lynette, nulle à chier, et celle de Gaby, déjà vue mais toutefois amusante, on peut dire que cet épisode de Desperate Housewives était sympathique. Une des forces de cet épisode et plus généralement de ce début de saison, c'est d'éviter les intrigues trop cloisonnées. Elles se mêlent plus ou moins les unes aux autres et c'est du coup beaucoup plus rythmé. 

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14 octobre 2009

Desperate Housewives [6x 03]

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Never Judge A Lady By Her Lover // 13 42o ooo tlsp.

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   Il n'aura fallu attendre que trois petits épisodes avant que Desperate Housewives ne nous offre ce qu'elle fait de pire : du réchauffé et du pas drôle. La palme revient à Susan qui a largement contribué à pourrir l'ambiance comme elle sait si bien le faire. Elle est partie dans un grand délire consistant à accuser Danny, le nouveau voisin, sans preuves bien-sûr, de l'agression de sa fille. Elle a évidemment gossipé auprès de tous les voisins et les Bolen n'osaient même plus sortir de chez eux. Le thème avait déjà été abordé lors de l'accusation de pédophilie contre Artz de la part de Lynette. On nous ressort en gros la même chose sauf que Danny n'est pas coupable, une caméra de surveillance ayant finie par le disculper. Tout dans l'attitude de Susan était insupportable et les quelques tentatives pour la rendre amusante ont échoué. Le pire étant lorsqu'elle monte sur ses grands chevaux parce que Bob est l'avocat de Danny. Le parallèle dressé par Lynette entre son histoire de la saison dernière avec son fils accusé de l'incendie du restaurant et ce qui arrive aujourd'hui aux Bolen était intéressant. Mais Susan n'a rien compris et s'est entêtée. Comme d'habitude. Jusqu'à se ridiculiser, comme d'habitude. Et tenter de se faire pardonner avec son air de chien battu, comme d'habitude. Et elle a même trouvé le moyen de plaindre son pauvre mari de s'être marié avec elle. Mais ma chérie, Mike est au courant que tu es folle à lier. Et lui aussi visiblement puisqu'il en redemande systématiquement ! Pauvre homme.

   Entre deux scènes ridicules made in Susan, on apprend deux-trois choses sur les Bolen. Ils sont en fuite et cela au moins depuis la naissance de Danny. Ca m'a fait un peu penser à la série The Riches d'ailleurs. Ils ne s'appellent pas vraiment "Bolen", c'est un nom d'emprunt, pas plus que Angie et Nick ne sont leurs vrais prénoms. Et ils ont tout plein de secrets à cacher ! Oui, la promesse est faire : ils n'ont pas un seul gros secret mais plusieurs. De quoi logiquement nous tenir en haleine un petit moment. J'ai bien dis logiquement. Heureusement que Drea de Matteo assure. Ca permet de compenser (un peu) les jeux pitoyables des deux hommes de sa vie.

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   Tiens, Jesse Metcalfe est venu faire sa visite annuelle dans la série ! J'avoue, j'exagère, l'année dernière il n'était pas venu. A chaque fois qu'on le revoit, John Rowland est un peu plus riche et un peu plus confiant. A ce tarif-là, ce crétin sera gouverneur de Californie d'ici deux ans. En attendant, il revient semer le doute dans l'esprit de Gaby, et par la même occasion dans celui de Carlos. Ce n'est que la 4ème fois qu'on nous fait le coup ! Gaby a beau se défendre de toutes ses forces : elle a toujours envie de lui plaire et ne serait pas contre un petit coup de queue à l'occasion. C'était évident à la table du restaurant et elle est sacrément gonflée de faire ensuite la morale à Carlos. Au final, elle regarde ses vieilles photos de John avec nostalgie. Sera-t-il encore là au prochain épisode ? Va-t-elle craquer ? J'en doute. Les scénaristes vont probablement se tourner vers Ana qui va forcément essayer de fricoter avec lui, ne serait-ce que pour rendre Gaby furieuse. Et elle réussira. Vivement tiens, ça n'est pas du tout prévisible...

   Même la storyline de Bree et Karl est plus faible cette semaine. J'adore toujours autant ce duo mais il faut bien avouer que lorsque des sentiments commencent à faire irruption, c'est beaucoup moins fun. Heureusement, la situation est inversée : ce n'est pas Bree qui commence à tomber amoureuse de Karl mais Karl qui éprouve quelque chose pour Bree. Et il connaît parfaitement les femmes, il sait comment la faire réagir. Elle tombera dans ses filets tôt ou tard. J'adorerai les voir pendant leur week-end à Vegas mais il ne faut pas rêver. La série n'est jamais sortie de Wisteria Lane quasiment, ça ne va pas commencer maintenant... Orson est inlassablement le boulet de service désormais. On attend toujours le divorce et son départ. Connaissant un peu les méthodes de Marc Cherry maintenant, on peut s'attendre à ce qu'il le tue puisqu'il ne sert plus à rien. Les épisodes événements de Novembre approchent après tout...

   Katherine ? Non, elle n'est pas là. Lynette ? Oui, elle est là mais on aurait préféré ne pas la voir. Le personnage a beau être excellent, il a de moins en moins de verve. La grossesse sans doute, les hormones, tout ça... Comme par hasard, Carlos lui propose une promotion au moment où elle allait lui dire qu'elle est enceinte. Sans intérêt. Déjà vu. Et surtout : pas drôle mais alors vraiment pas. Le dîner avec Tom bourré était d'une nullité profonde. Je sais bien qu'on est dans une série, plutôt comique qui plus est, mais ce genre de gag éculé improbable, ça n'est plus possible. Il n'y a bien que la réaction des enfants Scavo lors de l'annonce de la grossesse qui est amusante. En plus, pour la première fois depuis une éternité, Penny a ouvert le bouche. Je commençais à m'inquiéter. Je l'ai cru autiste !

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// Bilan // Une mauvaise idée par personnages, c'est une bonne moyenne ! Bravo les gars !

   

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