22 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 11]

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The End Is The Beginning Is The End // 8 800 000 tlsp.

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  Quoi ? Un saut dans le temps d'un mois ? Je déteste ce procédé de manière générale, sauf quand il est vraiment justifié, et, ici, j'ai particulièrement détesté. Cela m'a disons... frustré et mis dans de mauvaises dispositions ! Heureusement, les scénaristes se sont rattrapés par la suite. Ce qui me dérange le plus en fin de compte, c'est que l'on n'ait pas pu faire nos adieux à Adele, un personnage que j'ai toujours adoré, surtout grâce à son interprète, l'excellente Loretta Devine. Nous n'étions pas là lorsqu'elle a rendu son dernier souffle. Nous n'avons pas pu assister à son enterrement. C'est un peu brutal. Mais la mort est ainsi faite me direz-vous. Un mois plus tard, Richard reste dans son coin à déprimer. Il ne veut pas entendre parler de Catherine et est rongé par la culpabilité. Cela se comprend tout à fait. Mais c'était tellement prévisible que l'émotion a dû mal à passer. On se demande bien d'ailleurs comment il peut évoluer maintenant. En admettant qu'il finisse par succomber aux charmes de la mère de Jackson en se disant bien entendu que c'est ce qu'Adele aurait voulu -qu'il soit heureux- on va raconter quoi sur lui ensuite ? Je milite depuis deux ans pour qu'il prenne sa retraite et je n'ai pas changé d'avis. Il a fait son temps au Seattle Grace. Il faut le garder dans les parages, car il reste important dans la vie de Meredith, mais en tant que régulier, il n'a plus rien à apporter. Et en même temps, j'imagine assez bien que le final de la série se déroule dans le contexte de son départ. Sinon, le saut dans le temps permet de retrouver Bailey comme si elle n'était jamais partie en lune de miel. Son anecdote sur ses problèmes intimes lors du voyage m'a bien fait marrer. Et je crois qu'il ne fallait de toute façon pas attendre grand chose de plus. On va voir maintenant si son mariage va tenir le coup, sachant que si ce n'est pas le cas, elle risque de renoncer à toute vie amoureuse ! 

   Pendant ce fameux mois qu'il nous manque, les relations entre certains internes et leurs supérieurs hiérarchiques se sont approfondies : Stephanie est toujours en admiration devant Jackson, mais cela a l'air réciproque. Je suis désolé, mais je les trouve vraiment mignons tous les deux et je n'ai pas tellement envie qu'April vienne faire sa chieuse. Pourtant, elle m'a fait un peu de peine. Quand on y repense, leur séparation s'est simplement jouée sur une maladresse de sa part... Quant à Alex et Jo, ils sont devenus super potes. Ils ne couchent pas encore ensemble, histoire de faire durer un suspense qui n'existe pas vraiment. Je suis agacé. On est en train de pourrir la prometteuse Jo ! Pendant ce temps-là, Cristina et Owen couchent, couchent er recouchent et ils font bien d'en profiter car, bientôt, le chief n'aura plus du tout la tête à ça. Et c'est là que la molesse de l'épisode est presque acceptable : nos médecins vivent une journée normale en ignorant que la suivante, et les autres, auront un goût beaucoup plus amer ! Non non, pas de grande catastrophe à l'horizon. "Juste" la possible fermeture de l'hôpital.

   En l'état, c'est un excellent cliffhanger. J'aime que l'affaire judiciaire prenne cette ampleur, même si je regrette un peu que l'on ne nous propose pas (encore) un épisode à la Law & Order, à la Cour. Ce serait sympa. Mais quand on creuse un peu, on se rend compte que l'issue est courue d'avance à moins d'une grosse surprise. Tout l'argent que Meredith, Derek, Cristina et Arizona ont reçu va permettre de sauver le Seattle Grace-Mercy West. Evidemment. Callie, la seule qui est vraiment heureuse de cette future rentrée d'argent, ferait bien de calmer son enthousiasme dès maintenant. Pas sûr qu'elle touche un centime de la somme ! Mais à part ça, les réactions des uns et des autres étaient vraiment intéressantes, très réalistes. Et l'annonce de la grossesse de Meredith lors du dîner était super mignonne. Ellen Pompeo en presque devenue belle pendant un moment. Pour terminer, je n'ai pas des masses de choses à dire sur les cas médicaux du jour, si ce n'est qu'ils étaient légers et tout à fait regardables. C'était bien de parler un peu de Mark à travers le patient de Jackson. Eh oui, sa mort n'a pas affecté que ses collègues. Bref. Je n'ai plus qu'une chose à dire : Heather est vraiment la nouvelle interne la plus "awesome". Quand est-ce qu'on creuse un peu son personnage ?

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// Bilan // Un épisode "de transition", qui se laisse facilement regarder mais qui ne provoque ni un très grand enthousiasme ni une belle vague d'émotion. La suite s'annonce plus sombre...


15 janvier 2013

Grey's Anatomy [9x 10]

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Things We Said Today // 9 340 000 tlsp.

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   Oh oh. Voilà un épisode qui est complètement passé à côté de son sujet et de l'émotion qu'il était censé nous procurer. Tout était réuni pour que l'on retienne notre souffle et que l'on lâche une larme ou deux. En fin de compte, on s'est un peu ennuyé et on est resté les yeux secs. Pourquoi ? Parce que les scénaristes se sont un peu trop éparpillés, voulant offrir un rôle à chacun des personnages, anciens comme nouveaux, alors qu'il aurait fallu, au moins pour cette fois, se concentrer sur Bailey et Ben, puis sur Richard et Adele en parallèle, afin de souligner peut-être avec un plus gros trait le parallèlisme de leurs deux histoires : pendant que les uns se marient, les autres se séparent... pour l'éternité. Grey's Anatomy a toujours assez bien assumé ses ficelles parfois un peu grosses, ses effets miroir peu subtiles et son sens exarcerbé du dramatique. Pourquoi pas là ? Nous avions laissé Bailey remplie de doutes avant la pause hivernale. Allez-t-elle oui ou non se marier ? La réponse me semblait évidente : oui. Et j'imaginais déjà un beau discours de Richard pour l'en convaincre. Au lieu de ça, Ben est simplement venu lui toucher deux-trois mots à l'hôpital et il n'en a pas fallu plus pour que le coeur de la chirurgienne chavire, que ses doutes s'envolent et qu'elle prononce son "I Do" devant la foule en délire. J'ai trouvé ça trop facile et bien peu émouvant. En plus de ça, ce mariage méritait une meilleure mise en scène. Le réalisateur ne s'est pas foulé ! Quant à l'opération d'Adele, elle était étonnamment peu tendue. Cela aurait presque pu être n'importe quel autre patient. Certes, le visage de Richard et des médecins se décomposaient au fur et à mesure, mais on était trop souvent distrait par d'autres scènes pour vraiment se sentir impliqué. Et pourtant... Adele quoi ! Je l'aime de tout mon coeur ce personnage. J'attendais sa mort avec impatience, si je puis dire. Elle méritait des adieux plus grandiloquents. Même le passage "My Funny Valentine" était raté car trop court. En revanche, l'idée d'annoncer la nouvelle de cette manière était excellente, d'une pudeur extrême et superbe. J'espère que le prochain épisode rendra hommage comme il se doit au couple Weber. Puis Catherine, la mère d'Avery, pourra faire son retour et emmener Richard vers son prochain voyage...

   D'autres couples ont eu leurs moments difficiles dans cet épisode, mais avec des nuances d'espoir bienvenues. Je ne comprends toujours pas ce que Cristina et Owen font. Ils couchent ensemble. Ils divorcent. Mais ils s'aiment quand même. Et puis il y a la "lawsuit", qui est censée tout expliquer mais qui n'explique en fait rien. Je n'aime vraiment pas la tournure que prennent les événements. Mais je suis sans doute trop capricieux... Pour Callie et Arizona, on est dans la continuité des épisodes précédents, avec cette difficulté chronique à avancer, au sens propre comme au sens figuré. C'est toujours empreint de beaucoup de tendresse et c'est touchant, bien sûr, mais on commence à s'ennuyer un peu en leur compagnie. Peut-être qu'il serait temps de passer à la vitesse supérieure. Au bout de dix épisodes, ça me semble nécessaire. Mais c'était courageux de ne pas se précipiter, hein... Et puis il y a toute la partie résidents + internes, qui m'avait bien amusé à l'épisode précédent, mais qui a versé dans la prévisibilité que je craignais. Jackson et Stephanie me plaisent bien ensemble, mais j'aurais préféré qu'ils ne consomment pas tout de suite, Grey's style. Qu'il y ait un vrai jeu de séduction, un suspense. Pour le moment, ça ressemble à une redite de Jackson/April, et une redite plus générale encore de bien d'autres histoires dans le passé de la série. Le duo Shane/April m'a moyennement amusé cette fois. Je sentais ce bon gros vent venir à des kilomètres à la ronde et ça m'embête un peu que Shane soit présenté limite comme un demeuré depuis qu'il est arrivé. Il tarde à montrer autre chose de sa personnalité. Pour Jo et Karev, on nage dans du classique aussi : alcool + confessions. C'était trop forcé à mon goût. Mais dans l'absolu, je n'ai rien contre à les voir ensemble. Jo mérite sans doute mieux mais enfin... Tout le monde mérite mieux qu'Alex de toute manière ! Sinon, il y a les motards qui ont envahi le Seattle Grace et dont on se contrefout. Ils sont caricaturaux et sans intérêt. Un hommage à Sons Of Anarchy bien raté !

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// Bilan // C'est ce qui s'appelle se rater. Quand tous les éléments sont réunis pour que l'épisode soit grand, c'est d'autant plus rageant ! Dommage...

23 avril 2012

Grey's Anatomy [8x 20]

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The Girl With No Name // 9 820 000 tlsp.

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   "At some point, you just have to let go. Move on... Because no matter how painful it is, it's the only way we grow." Souvent, il est impossible de rester indifférent aux sages paroles de Meredith. Contrairement à celles d'une certaine Mary Alice, on les entend encore. On les écoute encore. Elles font sens. Elles touchent. Elles résonnent en nous bien au-delà de l'épisode...

   Jusqu'ici, la fin de saison de Grey's Anatomy approchait, on le savait, mais rien ne le laissait vraiment présager dans les intrigues. A partir de cet épisode, le compte à rebours semble avoir commencé : tous les internes sont potentiellement sur le départ. L'examen final approche. Certains se font courtiser par d'autres hôpitaux pour les rejoindre. D'autres attendent des propositions qui ne viennent pas... Pas de chance pour nous : ce sont probablement les personnages auxquels on tient le plus qui sont les plus sont succeptibles de partir. Shonda Rhimes et son équipe saisissent parfaitement l'opportunité qui s'offre à eux naturellement alors que les contrats des acteurs principaux, présents depuis le début, arrivent à expiration. Et à ce jour, alors que le tournage est quasiment terminé, les négociations sont toujours en cours. La saison s'achèvera donc certainement sans que l'on sache qui reste et qui part. C'est une perspective à la fois excitante et un peu vaine : on saura très vite au cours de l'été quels seront les acteurs qui reviendront. Mais je ne me fais pas tellement de soucis en même temps : à part Patrick Dempsey, je vois mal les autres abandonner la série. Même Ellen Pompeo, qui doit bien avoir conscience que sa carrière risque de s'arrêter le jour où elle rendra sa blouse. Il y a bien Sandra Oh mais je n'ose y croire... Le suspense demeure pour le moment et les auteurs ont bien l'intention de s'en servir. Et ils n'ont pas tellement le choix de toute façon !

    Tandis qu'Avery se retrouve à nouveau confronté au poids de son héritage familial lors d'un entretion d'embauche, April est quant à elle remise en question à cause de sa personnalité disons... atypique. C'est là que l'on se rend compte que ces personnages, malgré une bonne intégration, n'ont jamais vraiment eu l'opportunité d'être développés face aux "historiques". Ils ont les mêmes problèmes depuis leur arrivée, et pas grand chose d'autre n'est depuis venu se surperposer. Alex est confronté à un problème différent : Arizona veut le garder à ses cotés. Et lui, que veut-il ? On ne le sait pas bien. Lui non plus. Et on s'en fout un peu, en fait... Cristina est presque dans le même cas que lui vis à vis de Teddy mais elle, tout le monde la veut ! J'aurais aimé que l'on s'attarde davantage sur son dîner/entretien. Mais bon, elle avait aussi fort à faire avec Owen. J'ai beaucoup aimé la voir le soutenir à sa façon, de manière naturelle. Parce que leur rupture ne signifie pas qu'elle doit lui cracher dessus jusqu'au restant de ses jours. Le lien qui les unissait au tout départ n'est pas mort. La guerre entre Owen et Teddy refait surface doucement et, contre toutes attentes, c'est lui qui la relance, pas elle. Il faut avouer qu'il n'avait pas tort sur ce coup. Teddy ne peut pas s'en remettre à lui uniquement quand ça l'arrange ! L'apprentissage de Hunt en tant que chief était intéressante pour une fois. J'aime voir Richard le conseiller, sans s'imposer. Mais je ne veux pas que Hunt reste chief alors j'espère que cela ne portera pas ses fruits ! I want Addison back !!! Et puis il y a Meredith, qui n'a potentiellement aucune bonne raison de partir. Et c'est là qu'on sent que les auteurs naviguent à vue et ne savent pas trop quoi inventer pour éloigner la jeune femme, au cas où Ellen Pompeo ne resignerait pas. Il faut bien tenter quelque chose ma foi...

   En matière de lâcher-prise, de "let go", puisque c'est le thème de l'épisode, Richard est confronté à une nouvelle frasque de sa bien aimée Adele : la voilà qui est tombée amoureuse d'un autre patient dans sa maison de repos ! Je ne l'avais pas vu venir ce coup-là. Les auteurs y vont un peu trop fort à mon goût. Je ne suis pas sûr que ce rebondissement soit nécessaire. Mais il faut combler d'ici au final je suppose... Plus ça va, plus je me dis que l'ex-chief ne prendra pas sa retraite quoiqu'il arrive à sa femme : il ne peut pas vraiment s'en occuper 24/24 et si elle mourrait, il n'aurait plus que son travail. C'était en tout cas poignant, comme toujours. L'unique cas médical du jour entrecoupait intelligemment les questions sur l'avenir de chacun. Il était prenant. Vanessa Marano (Dexter, Switched At Birth) est vraiment une jeune actrice très talentueuse. Elle était déjà passée par la case Private Practice l'an dernier d'ailleurs. Son cas aurait mérité plus d'attention sans doute, peut-être en étant développé sur plusieurs épisodes, au moins deux, et penser cela est le signe qu'il était bon ! La panique de Bailey face à cette histoire d'enlèvement d'enfant semblait cacher une révélation. Finalement non. Du coup, son angoisse semblait légèrement exagérée mais Chandra Wilson a pris à bras le corps ce qu'on lui a donné pour briller comme à son habitude. 

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// Bilan // Cet épisode de Grey's Anatomy amorce la dernière ligne droite de la saison dignement. On parle beaucoup de changement, on sent que la série est sur le point d'évoluer, quitte à ce que ce soit douloureux, on nous prépare... si bien qu'il serait presque décevant que la saison 9 soit dans la continuité des précédentes, dans la forme en tout cas mais il est hors de question que le fond change !

14 avril 2012

The Client List [Pilot]

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The Rub Of Sugarland (Pilot) // 2 800 000 tlsp.

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What About ?

Ex-Reine de beauté du Texas, Riley Parks se bat désormais chaque mois avec son mari pour subvenir aux besoins de sa famille. Malheureusement, la crise ne les épargne pas. Lorsque monsieur se retrouve au chômage, madame se voit contrainte d'accepter un petit boulot dans un salon de massage. Elle découvre bien vite que les services proposés aux clients vont bien au-delà... Désespérée, acculée, elle n'a d'autre choix que de sombrer, elle aussi, dans la prostitution. Une double vie qui va s'avérer très difficile à gérer...

Who's Who ?

Créée par Jordan Budde (Beverly Hills). Sur une idée de Suzanne Martin (Hot In Cleveland, Frasier, Ellen). Avec Jennifer Love Hewitt (La Vie à Cinq, Ghost Whisperer, Souviens-toi l'été dernier), Cybill Shepherd (Cybill, Clair de Lune, The L Word), Loretta Devine (Boston Public, Grey's Anatomy, Eli Stone), Kathleen York (A la maison Blanche, Desperate Housewives), Colin Egglesfield (Melrose Place Nouvelle Génération), Naturi Naughton (The Playboy Club), Rebecca Field (October Road), Desi Lydic (Awkward.)...

So What ?

   The Client List aurait pu s'appeler The Cock Whisperer. Là où Melinda Gordon aidait les proches de personnes disparues à soulager leurs maux, Riley Parks, l'héroïne de la dramédie, se contente de soulager physiquement des hommes bien vivants, aux abdos d'acier et aux corps parfaits car, c'est bien connu, ceux qui viennent chercher un peu de réconfort auprès de prostituées sont des apollons comme on en voit que dans les magazines. Je pourrais arrêter ma critique là. Cela suffirait à vous prouver combien cette nouveauté de Lifetime est ridicule. Mais je vais continuer, pour le fun. Et parce qu'il est hors de question que je me sois tapé ce pilote pour rien !

   Malgré le talent incommensurable de Jennifer Love Hewitt -qui se situe entre son bras gauche et son bras droit- et une manière tout à fait subtile du scénariste de présenter la situation financière si catastrophique de Riley -"la crise bla bla bla"- on a bizarrement beaucoup de mal à la plaindre, cette mère de famille typique des productions de Lifetime. Comprendre par là qu'elle est belle, sexy quand il lui vient la bonne idée d'enfiler un "négligée" du plus bel effet, courageuse et surtout : elle a un coeur EN OR ! C'est une bonne mère, une bonne épouse, une bonne fille, une bonne amie, une bonne employée. Une fille vraiment trop bonne quoi, dans tous les sens du terme. Une bonne poire aussi. Ah et une bonne psy ! Non parce qu'elle aime bien bavarder avec ses clients pendant qu'elle les tripote. Donc elle donne des conseils. Elle sauve des mariages... Une pute multi-fonction en somme ! Au fait, pourquoi est-ce qu'on a transformé le téléfilm de base, probablement insipide, en série ? Ah oui : parce que Jennifer Love Hewitt en a eu l'excellente idée pendant qu'elle attendait de recevoir le Golden Globe de la meilleure actrice dans un téléfilm ou une mini-série pour ce rôle, qu'elle n'a pas remporté Dieu merci ! La crédibilité de l'institution en aurait pris un coup. Déjà que la nommer était plus que limite...

   The Client List est donc bien partie pour brasser du vent pendant plusieurs saisons, en reposant essentiellement sur la romance entre Riley et le frère de son mari -joué par Colin Egglesfield, le Tom Cruise du pauvre mais avec 20 centimètres en plus- et sur l'ambiance "trop 'Sex & The City' quoi" du spa mais sans les grossiéretés et les réflexions intelligentes sur le sexe et l'amour à notre époque. Imaginez la même idée de départ mais développée par Showtime ! Certes, il y a déjà eu Secret Diary Of A Call-Girl dans un genre proche, mais ce n'était pas une grande réussite non plus (et pas pour les mêmes raisons...). Il y avait de quoi faire quelque chose de vraiment bon. Et puis le reste de la distribution n'est pas dégueulasse, au contraire ! On ne sait pas ce que Cybill Shepherd est venue faire là, elle qui n'avait plus accepter de rôle régulier dans une série depuis Cybill ! On comprend à la limite mieux le choix de Loretta Devine, qui sort tout juste de la sitcom State Of Georgia, en dehors de son arc dans Grey's Anatomy: elle a sans doute le meilleur rôle de la série, celui de la mère-maquerelle, si l'on peut dire. Elles valent en tout cas toutes les deux mieux que ça. C'est une raison supplémentaire d'espérer que le public déserte rapidement... 

   Bref, The Client List est l'une des nouveautés les moins bandantes de l'année, et les décolletés de Jennifer Love Hewitt n'y pourront rien changer. Pfiou, ça soulage !

How ?

 

28 février 2012

Grey's Anatomy [8x 16]

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If Only You Were Lonely // 9 060 000 tlsp.

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   En découpant intrigue par intrigue cet épisode de Grey's Anatomy, je le trouve finalement pas si mauvais. Disons simplement que l'ensemble n'était ni très équilibré, ni très digeste, et que le tout manquait un peu de punch. Les sorties régulières du Seattle Grace pour assister à la détériotation rapide de l'état d'Adele n'ont certainement pas aidé, mais il s'agissait en même temps des meilleures scènes. Loretta Devine, magistrale comme à son habitude, a trouvé plus que jamais en James Pickens Jr. un partenaire en or. Le moment où il craque était particulièrement bouleversant et le destin du personnage est clairement en train de se jouer alors que celui d'Adele laisse peu de place à l'espoir. Va-t-il laisser sa femme entrer dans une institution spécialisée ou prendre sa retraite pour s'occuper d'elle 24/24 ? La solution la plus raisonnable, on la connaît. Meredith parviendra-t-elle à la lui faire accepter, à moins que ce ne soit un autre personnage ? Et qu'adviendra-t-il de Richard lorsqu'Adele sera partie ? Entre lui et Teddy, ça risque de faire beaucoup de veuvage dans les parages... Teddy, justement, n'est pas gâtée dans cet épisode avec une storyline très secondaire -pour le moment- qui vise à faire monter d'un cran la pression avec Owen. J'étais d'ailleurs surpris que Callie le soutienne. Il en faut bien une, remarque... Il ne peut toujours pas compter sur Cristina qui s'est mise dans la tête qu'il l'a trompée. Et avec Summer Glau s'il vous plaît ! On savait que l'actrice rejoignait la série pour un épisode, mais il semblerait que son arc s'étende finalement à plusieurs passages. C'est à espérer en tous cas car elle n'a même pas ouvert la bouche cette fois ! Je doute que Shonda l'ait engagée pour si peu de toute façon. Je n'ai pas d'affinités particulières avec l'actrice mais elle pourrait être un bon ajout sur le long terme, si son personnage, l'infirmière Emily, venait à être intéressante. Je n'ai aucun doute en tout cas : elle n'est pas la maîtresse d'Owen, quand bien même elle le souhaiterait vivement. Cristina risque de se ridiculiser...

   Penchons-nous maintenant sur le cas d'Alex ! Je parle rarement de lui sur un ton élogieux mais cette semaine, comme la précédente, il se révèle beaucoup plus sympathique qu'à l'accoutumée. Aurait-il enfin mûri ? Il serait grand temps. Ses compagnons de route depuis le début de la série ont entamé leur évolution depuis un moment maintenant. A son tour ! Sa réaction face à Chris, le petit ami de Morgan, n'était pas celle que l'on attendait de sa part. En temps normal, il aurait agi comme un gros con et aurait été encore plus détestable que celui dont il dénonce le comportement. Pas cette fois. Son attitude protectrice et douce envers Morgan était presque émouvante, son envie de transmettre son savoir à Lexie tout à fait inédite et sa façon de rabaisser Chris tout à fait subtile ! Arizona peut être fière de son élève, et de Lexie aussi en passant. La jeune femme ayant une année de moins que ses collègues, elle est toujours en quête de sa spécialité idéale. La pédiatrie lui irait à ravir et la perspective d'un trio avec Arizona et Alex sur le long terme est plutôt enthouasiasmante.

   Malheureusement, pendant qu'Alex se trouve une raison d'exister dans l'univers de Grey's Anatomy, la présence d'Avery est de moins en moins probante. Les scénaristes n'arrivent décidemment pas à écrire pour lui alors qu'il est plein de ressources. L'associer systématiquement à Mark n'aide sans doute pas. Encore, si leur "bromance" était plus assumée, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas -encore- le cas. C'est à peine amusant. Mark n'en ressort pas non plus particulièrement grandi. Pourquoi Julia n'apparaît toujours pas ? Désolé, mais j'ai du mal à me faire une raison. On va bientôt apprendre qu'ils se sont séparés hors champ et on aura jamais rien su d'elle... April apparaît de temps à autre. Je suppose que la grossesse de l'actrice est bien pratique pour expliquer que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle actuellement. Les petites scènes drôles sur les cheveux de Zola m'ont bien fait marrer, sinon.

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// Bilan // Il ne se dégage pas de cet épisode Grey's Anatomy ce qui fait habituellement la force de la série : du rythme, une bonne gestion des nombreux personnages, de l'humour... Seule l'émotion a vraiment répondu présente.


03 mai 2011

Grey's Anatomy [7x 19]

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It's A Long Way Back // 10 67o ooo tlsp.

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    La routine n'existe plus au Seattle Grace et les scénaristes de Grey's Anatomy mettent un point d'honneur à nous le rappeler à chaque épisode. Ainsi, après l'épisode télé-réalité, l'épisode "golden-hour" ou encore l'épisode musical (qui était quand même une belle tentative bien ratée), voici l'épisode "bon dans le temps" qui suit en parallèle les étapes de guérison à la fois de Callie et de sa fille Sofia ,jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à rentrer à la maison. Trois mois défilent sous nos yeux mais il s'y passe autant de choses que dans un épisode classique, comme si le temps s'était suspendu pour la plupart des personnages pendant cette période relativement conséquente. La détresse de Callie face à l'impossibilité de voir sa fille était palpable. Sara Ramirez a su être juste tout en restant sobre. J'ai beaucoup aimé la scène de solidarité où les internes brisent les règles, dans le dos de Bailey, et l'amène voir son bébé. Ça m'a rappelé l'époque où la fine équipe (qui a bien changé) était venue en aide à Izzie et Denny Duquette. Certes,l es circonstances étaient plus dangereuses et les conséquences plus graves. Le défaut de cette intrigue, si je devais lui en trouver un, c'est de ne pas avoir suffisamment impliqué Mark et Arizona. Ils étaient présents pour les bons moments mais pas tellement pour les mauvais. Cela dit, Cristina, en tant que médecin ET marraine, les a drôlement bien remplacés, jouant à la fois sur la tendresse et l'ambition. J'allais dire ses deux marques de fabrique mais la tendresse, c'est à dose homéopathique qu'elle l'offre. Le terme "bienveillance" conviendrait mieux. Elle a toujours les bébés en horreur et toutes ses répliques qui s'y rapportent m'ont éclaté. Cette intrigue était aussi la parfaite occasion pour Stark de montrer qu'il avait un coeur, ce qu'April savait apparemment déjà, et qu'il pouvait être un bon personnage, un bon ajout au casting déjà très large de la série. J'aimerais le voir rester la saison prochaine. Je suis sûr qu'il peut apporter beaucoup si on lui en laisse l'occasion...

  Vous savez que je suis un anti-Karev mais je l'ai trouvé... supportable cette semaine. Disons que sa patiente (incarnée par l'excellente Doris Roberts) apportait beaucoup d'humour et le tirait par conséquent vers le haut. J'ai trouvé ses magouilles assez ignobles -un abus de faiblesse uniquement motivé par l'ambition de devenir chef des résidents- mais sa façon agile d'arriver à ses fins avait quelque chose de fascinant. C'était toujours impressionnant de voir une ordure à l'oeuvre. Alors oui, il finit avec un bébé africain dans les bras et c'est mignon, mais ce serait trop facile de lui pardonner, une fois de plus, ses écarts de conduite sous prétexte que tout est bien qui finit bien... Je ne le lâcherai pas tant qu'il ne disparaîtra pas ! Allez, on peut être sûr que Justin Chambers sera là jusqu'au bout... Le thème de la fraude est également décliné à travers les actions pas jolies jolies de Meredith, qui risquent de lui retomber dessus mais je ne vois pas trop comment. Alex l'a vu, mais, en principe, il ne la balancerait pas, non ? Je sens qu'Adele va claquer entre les mains de Derek et que Meredith va se sentir coupable et l'avouera, au moins à lui mais sans doute aussi au Chief. Tiens, si ça pouvait le décider à partir à la retraite une bonne fois pour toutes ! Ca me ferait beaucoup de peine de perdre Adele mais je ne vois pas d'issue heureuse à cette histoire. Evidemment, le moment où elle confond Meredith et Ellis était poignant. Tout comme le cas Karev, les scénaristes sont allés un peu vite en besogne et ne se sont pas souciés des détails (on ne scelle pas ce type d'enveloppes aussi décisives dans la survie d'un patient ?) mais le format spécial de l'épisode pourrait l'excuser. La dernière intrigue de l'épisode se situe essentiellement en dehors des murs de l'hôpital. C'est une respiration appréciable, surtout quand les deux hôtes ne sont autres que Teddy et Henry, qui vont décidement très bien ensemble. Mais le sort s'acharne sur ce dernier puisque le Dr. Perkins est de retour. Je suis content parce que c'est quelque chose que je voulais dès qu'il est parti en début de saison et en même temps, ça ne pouvait pas plus mal tomber...

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// Bilan // Un bel épisode, de ceux qui vous embuent les yeux de larmes mais plus de joie que de peine.

26 mars 2011

Grey's Anatomy [7x 17]

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This Is How We Do It // 1o 281 ooo tlsp.

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    Cela faisait un mois que Grey's Anatomy avait disparu du petit-écran. Un mois durant lequel le Japon a tremblé et a été submergé, TF1 a ouvert son Carré Viiip, Marine Le Pen a été désignée présidente du Front National, Elizabeth Taylor (la vraie, pas la chienne de Charlotte dans Sex & The City) nous a quittés, Heather Locklear, Christina Applegate et Ginnifer Goodwin ont rejoint des pilotes en vue de la saison prochaine... Bref, il s'est passé des tas de choses mais pas vraiment au Seattle Grace, où la vie suit son cours tranquillement. Arizona et Mark ne s'entendent toujours pas. Ils se battent cette fois -ci autour de l'organisation de la baby shower de Callie (et oui, il faut qu'elle accouche avant la fin de la saison, le temps doit passer plus vite...) alors que sa grossesse se déroule plutôt bien. Elle passera l'épisode le sourire aux lèvres, en montrant sa dentition parfaite, jusqu'à l'accident de voiture en guise de cliffhanger. Il aurait pu être génial si et seulement si on ne l'avait pas vu venir à des kilomètres (eh oh Arizona, tu conduis, regarde devant toi, pas à droite !), si la scène avait été tournée en décors naturels et non avec un écran qui défile derrière et si on nous avait évité la coupure brusque avec le classique son de freins puis de ferraille. Ridicule et pas digne d'une des séries les plus regardées aux Etats-Unis qui est donc censée avoir des moyens (et qui n'a pas si souvent l'occasion de les débourser en dehors des salaires des nombreux acteurs). Une introduction ratée à l'épisode musical qui suivra la semaine prochaine, en espérant que Shonda Rhimes ne s'est pas ramassée. On l'attend au tournant...

   Les relations amoureuses des uns et des autres n'ont pas beaucoup évolué en un mois. April et le Dr. Stark dînent régulièrement ensemble mais la première souhaite qu'ils restent au stade de l'amitié tandis que le second en veut plus. Qui va gagner ? D'un point de vue soapesque, ce serait plus avantageux qu'il se passe quelque chose voyez-vous. Et puis je veux les voir s'embrasser. Ce sera un peu dégoûtant, ça peut être marrant ! Leur début d'histoire fait en tous cas déjà parler. La scène au cours de la Baby Shower l'illustrait parfaitement, Grey' Style. Alex et sa blonde se contentent de boire des bières sur le parking de l'hôpital où la raclure (j'ai envie de le surnommer ainsi) a garé sa caravane. Cette femme ne m'inspire pas et je hais qu'elle découvre petit à petit combien la raclure a souffert et combien cela fait de lui le grand homme qu'il est apparemment devenu. Rachael Taylor étant l'une des trois nouvelles Drôles de Dames de ABC, cette affaire est vouée à l'échec. Rien n'est donc fait pour que je puisse m'y intéresser. Bailey et son Eli suscitent davantage ma curiosité. On n'a tellement pas l'habitude de voir le petit gland tout noir s'agiter de la sorte, tout en regards de braise ! Je suis fan de cette Miranda là aussi. Eli a quelque chose. Pourvu que ça dure... Lexie et Jackson assurent le minimum syndical mais ils le font bien : shirtless et moites. Comme un air du Grey's Anatomy des débuts. C'est très agréable mais pas très profond pour l'instant. Tant que cela ne débouche pas sur une prise de conscience de Lexie, qui se rend compte qu'il n'y a que Mark qui compte...

   C'est finalement vers les patients qu'il faut se tourner pour une fois afin de se procurer quelques émotions fortes. Du rire d'abord, grâce au mari de Teddy, qui a bien du mal à cacher ses sentiments pour sa "femme" lorsqu'il est sous l'emprise de médicaments. Evidemment, les choses deviennent plus sérieuses et plus émouvantes chemin faisant mais Teddy n'a pas l'intention de se laisser aller. Pas tout de suite du moins. L'une des patientes de Meredith et Derek, atteinte d'Alzheimer et supportée magnifiquement par son fils, aurait pu me faire verser une petite larme. C'était simplement touchant. Mais le meilleur revient à n'en pas douter à Adele et Richard, qui doivent désormais se battre contre la maladie main dans la main. Loretta Devine était absolument bouleversante. Je me suis soudainement souvenu pourquoi je l'aimais tant : elle est capable de passer du rire aux larmes en l'espace de quelques secondes et elle est aussi douée dans les deux domaines. Mais une Adele en cachait une autre au cours de cet épisode ! Le programmateur musical de la série a eu la bonne idée d'utiliser deux morceaux de la chanteuse portant ce prénom, issus de son dernier album, encore meilleur que le premier : l'entraînant Rumour Has It et le magnifique Someone Like You.  

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// Bilan // Même si cet épisode est finalement assez routinier et parfois maladroit, il délivre, sans temps mort, des prestations convaincantes ainsi que quelques scènes amusantes et d'autres bouleversantes.


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23 mars 2011

Glee [2x 16]

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Original Song // 11 15o ooo tlsp.

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   La compétition des Regionals, qui faisait l’année dernière office de Season Finale, ne méritait-elle pas d’être traitée au cours d’un double épisode cette saison ? Les producteurs ont jugé que non. Ils ont eu tort à mon sens. L’idée d’associer cet événement à celui des toutes premières chansons originales de la série était excellente. C’est précisément cette audace de la part des élèves de McKinley qui les a fait remporter leur ticket pour les Nationals, lesquels se dérouleront à New York et certainement dans le dernier épisode de cette saison 2. Là où le bas blesse, c’est que le concours était sans enjeux. On savait pertinemment que cette deuxième tentative serait la bonne. Les scénaristes n’ont même pas essayé d’instaurer un semblant de suspense. Sue nous avait promis une terrible vengeance, et on la sait capable du pire : elle s’est simplement contentée de faire interpréter à Aural Intensity des chansons qui étaient censées plaire au jury. C’était ça son plan ? Elle n’a même pas essayé de les soudoyer ? C’est tout bonnement indigne du personnage ! Les Warblers auraient pu être des concurrents sérieux mais ils ne sont pas franchement cassés la tête et tout reposer sur les épaules de Blaine. Les scénaristes semblaient vouloir s’amuser de son omniprésence dans les prestations en début d’épisode, puis ils ont laissé tomber en cours de route. Il a quand même fait 75% du show (Raise Your Glass était juste sympathique). Le reste a été généreusement confié à Kurt à l’occasion d’un duo sans grand intérêt, qui ne m’a pas ému comme il aurait dû. La mort de Pavarotti était assez ridicule dans son traitement. Le second degré ne marche pas à tous les coups. En revanche, je suis heureux que les deux tourtereaux se soient embrassés. On a attendu assez longtemps ! Je suppose que la défaite des Warblers va avoir des conséquences sur Kurt, qui ne va pas rester dans l’école formidable pour rejoindre les losers, temporairement devenus winners. Et ce sera une première épreuve pour Blaine et Kurt, peut-être fatale. J’ose espérer que les scénaristes ne tueront pas cette histoire à fort potentiel dans l’œuf. On pourrait avoir un couple à peu près stable dans la série. Ca nous changerait !

 

   Le Glee Club a donc performé et remporté la victoire grâce à des chansons inédites, créées pour l’occasion. Et ils ont vraiment tout misé sur les titres parce que niveau mise en scène, pour eux comme pour les concurrents, c’était le néant ! Quand on pense que la plupart de leurs répétitions en salle de classe ou dans l’auditorium sont plus recherchées… Les tenues des filles étaient particulièrement laides. Ca ne les mettait pas en valeur, et surtout pas Lea Michele qui était une fois de plus la star de ces Regionals. Elle a commencé par une ballade de son cru, Get It Right, plutôt jolie mais passe-partout. Je ne sais pas qui en est le véritable compositeur mais il aurait pu frapper un peu plus fort. Cette chanson ne deviendra pas un hymne. En revanche, le morceau Loser Like Me, beaucoup plus rythmé, est excellent. Il entre bien comme il faut dans la tête. Super efficace. Seule déception : qu’il soit confié en majorité à Rachel et à Finn. Tous les autres font de la figuration et c’est bien dommage. Certains ont quand même eu droit à leurs compositions (ratées) un peu plus tôt dans l’épisode. Elles étaient ridicules mais amusantes. Celle d’Amber Riley, Hell To The No, était vraiment pas mal. On aurait dit un classique alors qu’il s’agissait bien d’une création originale. Elle aurait tout à fait eu sa place aux Regionals. Oui mais ce n’était pas signé Rachel alors… A part ça, Quinn reprend du poil de la bête après avoir été éteinte quasiment toute la saison. On en avait oublié qu’elle pouvait se comporter comme une petite peste puisqu’elle n’avait plus de personnalité définie. Voyons voir de quel bois elle se chauffe… Mais rien que de penser qu’elles se battent pour Finn rend l’entreprise d’avance bien inutile. Je termine par mon passage préféré de l’épisode : les délibérations du jury ! Elles étaient beaucoup trop courtes à mon goût, surtout que Katy Griffin et Loretta Devine réunies (une idée géniale) auraient pu faire de plus grandes merveilles encore. Mais c’était drôle et irrévérencieux.

 

 

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// Bilan // Les producteurs de la série ayant décidé que les Regionals ne constitueraient pas un événement cette année mais une simple étape nécessaire, cet épisode n’a, par conséquence, rien offert de palpitant de ce coté-là. Les chansons originales étant à peu près à la hauteur de nos attentes, pour du Glee j’entends, ce pari-là au moins a été réussi.

03 mars 2011

Grey's Anatomy [7x 16]

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 Not Responsible // 9 13o ooo tlsp.

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   Initié par Callie, Mark et Arizona, le passage à l’âge adulte, ici synonyme d’enfant, est enclenché au Seattle Grace. Plus que jamais. Si le trio suscité est toujours relativement ennuyeux, malgré un réveil étonnant de Mark, visiblement bien décidé à se prendre en main et cesser les enfantillages ridicules, les autres couples de la série se posent des questions. On multiplie ainsi les points de vue sur des situations similaires. Cristina et surtout Owen reviennent sur le devant de la scène. La première refuse ne serait-ce que d’envisager la possibilité d’avoir un enfant, ce qui ne nous étonne guère, tandis que le second le souhaite dans un futur de préférence pas trop lointain. Le dilemme sera très certainement traité d’une autre manière qu’avec Arizona et Callie, et l’issue sera de toute évidence différente. Qui imagine sérieusement Cristina pouponner ? Owen, en revanche, ferait sans doute un bon père. En aura-t-il l’occasion avec Cristina ? Je ne sais pas ce que les scénaristes nous réservent au sujet du couple, mais j’avoue qu’à leur place, je crois que je sécherais. Meredith et Derek veulent toujours un enfant et travaillent d’arrache-pied pour y arriver, mais ils sont perturbés par un obstacle inattendu, dont on ne connait pas encore l’importance. Est-ce une façon un peu grossière de retarder l’annonce de la grossesse ? Est-ce le début d’une longue série de complications ? Là encore, difficile de prévoir ce que l’on nous réserve. Et tant mieux ! On risque de moins s’amuser quand les bébés vont naître les uns après les autres…

 

   Mark s’éloignant de plus en plus de Lexie, cette dernière n’a pas d’autres choix que de trouver du réconfort dans d’autres bras. Ceux de Jackson étaient grands ouverts. Mon Dieu que ça fait plaisir de le voir enfin associer à une femelle, et pas la plus dégueulasse en plus ! Leur couple avait été testé, puis rapidement abandonné, et à moi il disait bien. La combinaison Jackson/Teddy était pas mal non plus, mais elle a bien assez de potentiels prétendants en ce moment (son mari, le psy du début de la saison, son rendez-vous de l’épisode précédent…). Je suis donc optimiste. Et tant que l’on n’associe plus jamais Lexie à Alex, en plus… Celui-ci n’apparaîtra que très peu, pour mon plus grand plaisir. Et le votre ? Au rayon des couples improbables, je dois dire que les scénaristes ont fait très fort pour nous surprendre. Jamais je n’aurais misé sur un duo Stark/April ! L’idée est aussi séduisante que repoussante. J’adore. La demande de Stark était amusante, la réaction d’April l’était tout autant. Peter MacNicol va-t-il enfin obtenir l’attention qu’il mérite ? Arizona travaille sous les ordres du vilain personnage, comme annoncé il y a plusieurs épisodes maintenant. Je suis rassuré, je pensais qu’ils avaient zappé l’idée qui était pourtant relativement prometteuse. Loin de tous ces jeunots en quête de sensations fortes, Richard et Adele doivent affronter avec courage le temps qui passe puis qui s’enfuit. Bailey, puis prochainement Derek, ont pour mission de faire ouvrir les yeux au Chief sur l’état préoccupant de sa femme alors qu’il nie l’évidence. On se dirige clairement vers une intrigue sombre qui risque de bien mal se terminer. Je le répète, mais le plus triste dans l’affaire, c’est qu’Adele n’a plus tellement l’occasion de nous faire rire. C’est avant tout pour ça qu’on l’aimait. L’épisode se termine sur une scène « entre mecs » sur le toit de l’hôpital, assez surréaliste (a-t-on seulement le droit de jouer au golf dans ces conditions ?) mais étrangement rassurante. La bande est toujours soudée. On se sent bien en leur compagnie.

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// Bilan // Même si cet épisode ne contient pas de scènes particulièrement marquantes, les intrigues, amoureuses et médicales, s’articulent bien les unes avec les autres et se répondent parfaitement. Tout roule !

23 février 2011

Grey's Anatomy [7x 15]

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Golden Hour // 10 24o ooo tlsp.

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   Après la parenthèse « docu-réalité » et avant l’intermède musical, Grey’s Anatomy troque à nouveau sa formule traditionnelle contre un peu d’originalité. La saison 7 est celle de toutes les expériences visiblement. Si l’objectif est de faire revenir les téléspectateurs perdus, c’est raté. Mais s’il est de distraire et de contenter les fidèles, mission amplement réussie ! Meredith est donc au cœur de cet épisode « en temps réel » qui se concentre sur la fameuse « golden hour », cette heure cruciale après un traumatisme où tout peut basculer de la vie à la mort. Parce que l’on n’est pas dans 24 heures Chrono, on ne nous impose pas un gros compteur stressant à l’écran mais la tension n’en est pas moins palpable et de plus en plus au fil de l’épisode jusqu’à une apothéose bouleversante. De façon parfaitement réaliste, notre héroïne déambule dans les couloirs croisant tour à tour chacun de ses collègues sans qu’ils ne lui volent la vedette. Certains ont plus de temps d’antenne que d’autres. Bailey aura ses quelques minutes de gloire, en passant pour la première fois par la salle de « repos » des médecins où l’on fait tout sauf se reposer, tandis qu’une April ou un Owen se contentent du strict minimum sans que ce soit choquant ou frustrant.


 Quelques personnages bénéficient quand même d’un traitement plus approfondi, en particulier le Chief dont la femme, Adele, est admise aux urgences suite à une mauvaise chute. Les choses se compliquent pour elle lorsque l’on se rend compte qu’elle est bien plus déboussolée qu’elle ne devrait l’être. Est-elle elle aussi atteinte de la maladie d’Alzheimer ? Richard ne contourne pas la question face à une Meredith interloquée et inquiète, mais il nie. Honnêtement, après le cas Ellis, ça fait beaucoup pour un seul homme. Mais admettons. J’étais quand même déçu de ne pas retrouver la Adele que j’adore et qui me fait beaucoup rire d’habitude. Teddy a retrouvé son petit mari le temps de cet épisode, lequel a clairement développé des sentiments à son égard. Elle ne semble pas encore s’en rendre compte et préfère partir diner avec un inconnu que l’on n’a pas tellement pris la peine de nous présenter mais qui, au premier abord, ne provoque pas de sympathie particulière. Avec un peu de chance, on ne le reverra plus. Mais c’est bien de temps en temps de rappeler que nos médecins peuvent faire des rencontres en dehors de l’hôpital. L’épisode étant consacré en majeure partie à Meredith et ses patients, Derek trouve une place confortable dans le récit. La scène dans l’ascenseur était particulièrement… piquante !


 Mais qu’en est-il alors de cette fameuse « Golden Hour » ? Le concept n’a sans doute pas été utilisé comme on s’y attendait, c’est-à-dire de manière très dramatique et trop rythmée, c’est sans doute ce qui m’a le plus convaincu au final. Pourquoi faire dans la surenchère quand on peut être efficace avec simplicité ? Chaque cas médical, du moins important au plus développé, avait sa raison d’exister. Il y avait celui qui était drôle (le mec bourré avec un couteau planté dans le crâne), celui qui faisait pitié (ce pauvre homme fiancé à la pire des égoïstes) et celui qui nous a déchiré le cœur (le père qui espère rejoindre son fils au plus vite mais qui meurt en cours d’opération). Toute cette attention exceptionnelle sur un même patient et une même opération a permis de redonner une force à des passages obligés auxquels on était trop bien habitué, comme l’annonce de l’heure de la mort par exemple. Pire encore : l’annonce funeste aux proches. Ellen Pompeo était très juste dans cette scène. La preuve que c’est possible, et de plus en plus souvent en plus !

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// Bilan // Une heure touchante, amusante et prenante en compagnie d’une Meredith qui n’a jamais été aussi bonne dans son métier ET dans son rôle d’héroïne.