24 mai 2012

Fringe [4x 20, 21 & 22]

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Worlds Apart // Brave New World (Part 1 & 2 - Season Finale)

3 090 000 tlsp. // 2 730 000 tlsp. // 3 110 000 tlsp.

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   Worlds Apart. Plutôt que de se concentrer sur la traque de Jones, qui aurait certainement été plus palpitante, cet épisode pré-final soigne les adieux de nos héros avec le monde alternatif et leurs doubles. Ca y est, c'est fini.  Plus de Faux-Livia, de Walternate et autres nicknames. Un nouveau chapitre de la mythologie de Fringe se termine, non sans remords. A mon sens, les auteurs n'ont pas su saisir toutes les opportunités qui s'offraient à eux dans cette saison 4. Ce n'est que très tardivement et pour deux ou trois enquêtes seulement que les deux mondes ont pu véritablement collaborer. Là, c'était intéressant. Là on entrait dans le vif du sujet, alors que l'on a fait que tourner autour du pot pendant des semaines avec des "cas du jour" plus ou moins inspirés et rarement subtils dans les parallèles qu'ils traçaient, sans compter qu'ils étaient redondants par rapport aux saisons précédentes en prétextant de les traiter sous un prisme différent. Mais le résultat était le même. En moins bien. Le retour ici de quelques "compagnons de Cortexiphan" d'Olivia se place précisément dans cette catégorie. C'était sans surprise et pas tellement émouvant. 

   L'émotion, on la trouvait en abondance chez Lincoln, quand il a pris la décision de quitter son monde pour rejoindre celui de Faux-Livia, laquelle se transforme en une sorte de lot de consolation. Lincoln lui-même fait plus l'effet d'un placebo à Faux-Livia qu'autre chose. C'est triste mais c'est bizarrement romantique. Ce qui est triste aussi, c'est de ne peut-être plus jamais revoir Lincoln dans la série. C'est un personnage auquel je m'étais vraiment attaché. En espérant revoir Seth Gabel ailleurs très vite. Les adieux entre les deux Walter étaient aussi touchants, d'autant qu'on a très peu vu ces deux-là ensemble. Mais la séparation définitive entre les deux Astrid, aussi anodine soit-elle dans l'épisode, est celle qui m'a le plus attristé. Elles partageaient vraiment quelque chose de fort en quelques rencontres seulement. Elles se sont vraiment beaucoup apportées. Worlds Apart laisse comme un goût amer...

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   Brave New World. J'ai longuement cherché le mot qui conviendrait le mieux pour décrire ce double épisode final de la saison 4 de Fringe et je me suis finalement fixé sur : sage. Trop sage. Est-ce parce que les scénaristes avaient trop peur que la série s'arrête là qu'ils ont préféré ne pas lancer de nouvelles pistes, simplement clôturer convenablement toutes les intrigues en cours et offrir à chaque personnage -ou presque- un "happy-end" ? Ils ont été renouvelés depuis pour une saison supplémentaire donc ils auront l'occasion de se rattraper mais ça ne me rassure pas trop. Si la saison 5 ne reprend pas dans le futur, comme l'épisode Letters Of Transit le laissait supposer (et fantasmer), je ne vois pas bien où ils peuvent nous amener... Olivia et Peter ont eu leur scène d'amour pleine de promesse d'amour éternel, certainement pas la plus émouvante de leur tumultueuse relation mais jolie quand même. On a tellement pas l'habitude de les voir heureux sans nuages à l'horizon ! C'est un soulagement. Ils méritaient bien ça et nous aussi. Une telle patience devait être récompensée ! Lorsque les Bishop ont sauvé Olivia, c'est un des leurs plus beaux moments de complicité et d'émotion que le père et le fils nous ont fait vivre. J'en aurais bien versé une larme si tout n'avait pas été si rapide. La nouvelle  de la montée en grade de ce cher Broyles a inscrit un sourire sur son visage, timide certes, que l'on était peu habitué à voir. Nina a eu sa petite blagounette histoire de dire "On pense à toi hein, vieille rousse". Et puis Astrid était la grande absente. Je ne pensais pas dire ça un jour mais j'aurais presque aimé qu'elle succombe à ses blessures à la fin de la première partie. Il se serait passé quelque chose de fort et d'inattendu. En quelques secondes, John Noble a encore pu nous épater. Et c'est déjà pas mal. 

  La vraie star de ce final, ce n'était pas David Robert Jones, comme on s'y attendait depuis quelques temps, mais... William Bell ! Jones n'était qu'un pion. Ce qui est à la fois rassurant et agaçant. Tout ça pour ça... Le personnage valait mieux que cette mort abrupte, ni impressionnante ni choquante. Pour Bell, on sentait venir la révélation pour la fin de l'épisode mais parce que je n'avais pas du tout entendu parler du retour de Leonard Nimoy dans la série -qui a déjà dit deux fois qu'il prenait sa retraite hein...- je me disais qu'une surprise nous attendait. Soit qu'il n'allait pas apparaitre dans sa forme disons habituelle, soit qu'il n'allait pas apparaitre du tout et qu'une astuce serait trouvée. Il est finalement bien là, en chair, en os et surtout en machoire ! Le pauvre a de plus en plus de mal à jouer, il faut dire ce qui est. Mais le personnage, lui, ne perd pas de son charisme. C'est tout de même regrettable qu'il se transforme en un scientifique exceptionnel qui se prend carrément pour Dieu. C'est d'un classique ! Et c'est même pas étonnant venant de sa part. Il a toujours été plus ou moins comme ça après tout. Il a juste poussé son délire jusqu'au bout ! Et c'est là que le terme "sage" prend tout son sens : visuellement, on a quasiment droit à rien. On reste dans le bureau du monsieur. On attend qu'il se passe un truc fort et rien. Je ne m'attendais à ce que Nimoy se transforme en ninja ou je ne sais quoi -à la Astrid dans la première partie- mais bon. Un peu d'action, c'était trop demander ? L'idée de l'Arche de Noé elle-même n'a pas vraiment été exploitée. Sinon, j'étais content de retrouver Rebecca Mader de Lost -qui multiplie les guests partout mais jamais dans des série que je regarde- d'autant que le délire avec son visage dans le labo de Walter était vraiment très amusant ! Le retour des pouvoirs d'Olivia, c'était un peu facile mais toujours aussi fascinant, surtout maintenant qu'elle le maîtrise davantage.

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// Bilan // S'il y a bien une chose devant laquelle Fringe n'a jamais reculé depuis les premiers épisodes de la saison 1, c'est l'ambition. Elle n'a pas cessé d'oser et de surprendre. Pourtant, le final de la saison 4 s'est contenté, lui, d'offrir un épilogue un peu facile à toute cette grande mythologie qui nous a passionnés tout ce temps. En fait, l'épisode 19 a pour ainsi dire "tuer le suspense". Il aurait presque fallu le proposer en guise de final, en fait. L'équipe de Fringe a cependant la chance de pouvoir conclure de meilleure manière la série avec une 5ème et ultime saison de 13 épisodes, un véritable luxe quand on réalise des audiences aussi abyssales. J'espère que l'opportunité sera pleinement saisie. Fringe est quand même une grande série fantastique, quoiqu'on en dise ! La meilleure depuis son modèle, X-Files ?

Posté par LullabyBoy à 12:31 - - Permalien [#]
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27 avril 2011

Fringe [3x 19 & 3x 20]

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Lysergic Acid Diethylamide // 6:02 AM EST

3 6oo ooo tlsp. // 3 5oo ooo tlsp.

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   Lysergic Acid Diethylamide. Pour cet épisode original, les scénaristes de Fringe ont laissé libre cours à leur imagination en nous embarquant dans une aventure au coeur de l'inconscient d'Olivia, afin de la retrouver. On sent qu'Inception est passé par là mais qu'importe ! Le choix de passer en mode dessin-animé en cours d'épisode est on ne peut plus malin : il permet à la fois de palier à l'absence de Leonard Nimoy, qui ne veut visiblement vraiment plus réapparaître à l'écran mais qui a quand même accepté de prêter (une dernière fois ?) sa voix à William Bell, mais aussi de se libérer des contraintes budgétaires qui doivent souvent brider les brillantes têtes pensantes de la série. Le résultat est hautement satisfaisant, mais si je devais chipoter, je dirais que les personnages version cartoon ne sont pas très ressemblants, Olivia surtout. C'est juste une blonde, quoi. Les petits délires de Broyles étaient les bienvenus pour détendre l'atmosphère. J'ai également beaucoup apprécié la présence d'Astrid, plus que jamais chargée de veiller sur tout ce petit monde. Elle est essentielle. La seule véritable déception vient peut-être de la fin de l'épisode, peu surprenante. On arrive pile là où l'on savait qu'ils voulaient nous amener. Mais tout est fin prêt pour la dernière ligne droite...

   06:02 AM EST. Et la dernière ligne droite s'avère plus cabossée que prévu, pour notre plus grand plaisir. Rien ne semble se passer comme Walter et sa bande l'avaient imaginé. Walternate a été plus malin. Ni les personnages de notre univers ni nous ne comprenons réellement ce qui est en train de se passer. Pour le moment, quelques phénomènes étranges surviennent mais rien qui ne paraît si dangereux au premier abord. En tous cas pas plus que ce à quoi la série nous a habitué depuis le début. Cela n'empêche pas les uns et les autres de courire, affolés, dans tous les sens, et, mine de rienl, a tension monte crescendo tout au long de l'épisode jusqu'au sacrifice raté de Peter. L'émotion est évidemment très présente, chez Walter surtout mais également chez les autres personnages. Je pense à Astrid, le regard embué, ou à Olivia bien entendu. Elle ne se laisse pas abattre, comme toujours, et poursuit sa mission, mais c'est justement à travers son acharnement et son courage qu'elle exprime toutes ses craintes et tout son amour pour Peter, et pour le monde dans lequel elle vit. Sam Weiss est de retour et de la manière la plus surprenante qui soit : elle sait plein de choses très importantes sur la Doomsday Machine. Il est peut-être la clé... J'ai vraiment hâte de connaître enfin ses secrets. Cela dit, ça faisait longtemps que je pensais qu'il faisait partie de ces quelques personnages introduits dans la série que les scénaristes avaient  ensuite oublié pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Je pense à l'agent du FBI arrivée dans le premier épisode de la saison 2 que l'on n'a jamais revu. Souvenez-vous... Du coté de l'autre univers, on se rend compte avec étonnement qu'Olivia et FauxLivia ont tout intérêt à marcher main dans la main pour sauver l'homme qu'elles aiment... En revanche, pas un mot sur le supposé meurtrier d'Olivia (son beau-père ?). Dommage. Je sens que l'on n'y reviendra pas avant la saison prochaine.

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// Bilan // Il y a mille façons de décrire Fringe mais la plus juste à l'heure actuelle serait simplement de la qualifier d'exceptionnelle et d'ambitieuse. Si l'apocalypse a vraiment lieu, je ne réponds plus de rien ! Je me demande quand même comment les scénaristes vont terminer cette saison. Le risque d'être déçu reste grand. C'est ce qu'on appelle oser prendre des risques...

03 juin 2010

Fringe [2x 22 & 23]

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Over There - Part 1 & 2 (Season Finale) // 5 79o ooo tlsp.

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   Part 1. Qui aurait cru qu'un jour les perruques de Sydney Bristow seraient portées par une autre ? Certainement pas moi. Et vous ? Elles vont aussi bien à Anna Torv qu'à Jennifer Garner, et promis, ce sera ma seule réflexion superficielle de cette critique. Enfin je vais essayer. La première partie de ce deuxième Season Finale de Fringe n'est qu'une introduction à la deuxième partie mais quelle introduction bon sang ! Moi qui déteste les allers-retours en cours d'épisode, cette fois j'ai été conquis car c'était tout simplement pertinent : pourquoi nous faire découvrir d'abord qu'Olivia et Walter sont passés "de l'autre coté" ? Pour nous faire crever d'envie de savoir comment ! Et puis depuis l'épisode précédent, on se doutait bien que c'est ce qui allait arriver de toute façon. Autant entrer tout de suite dans le vif du sujet ! Alrors bien-sûr, on est dans une série aux frontières du réel et il y a des choses qui sont parfois difficiles à accepter. Comme le fait qu'il suffit à Walter de se transformer en magicien-prestidigitateur pour envoyer Olivia et ses compagnons cortexéphaniens dans le monde parallèle. Ou comme le fait que ces compagnons en question sont des Heroes en puissance. Heureusement, les scénaristes ont eu l'heureuse idée de les faire mourir un à un, évitant ainsi de les montrer en train d'utiliser leurs capacités, comparables à des pouvoirs. Il y a bien une boule de feu sortie tout droit d'une main mais ça passe étonnament bien. Leurs morts ne sont malheureusement pas très émouvantes puisqu'on les connaît à peine. Il semblerait bien en tous les cas que l'affaire Jacksonville soit classée. Elle n'aura pas délivré énormément de surprises tout compte fait mais elle a l'avantage de ne pas amener de questions inutiles.

   C'est avec délection que l'on fait la rencontre des versions alternées de nos personnages et c'est clairement la Olivia Dunham d'"Over There" qui fait la meilleure impression ! Elle est, en gros, tout ce que notre Olivia n'est pas. Elle est très souriante, espiègle. Et joueuse aussi. Parfois même, elle minaude. Elle a un petit-ami, elle semble heureuse. Elle est légère et pour cause : elle n'a jamais fait l'objet d'expériences douteuses. Et ça change tout. Voilà une belle occasion pour Anna Torv de prouver que son jeu n'est pas aussi limité que certains le prétendent. Elle est douée pour le bonheur aussi, ouf ! Charlie Francis est de retour mais il n'est pas très différent. Il a toujours la même voix profonde et l'envie irrépressible de gueuler dès qu'il peut. Broyles est là aussi et lui aussi semble plus ouvert, moins sombre. Il n'a pas l'air si terrible cet autre monde, si ce n'est que la nature est morte et que les avancées technologiques ont conduit à des drames humains. Ah et Astrid est vraiment bizarre. Quand je vous dis qu'elle va avoir une sacrée importance à un moment ou un autre... Les scénaristes déposent quelques pierres au passage afin d'aiguiser notre curiosité, en espérant qu'ils les ramassent un jour. Mais le truc le plus génial de cet autre monde, c'est quand même que The West Wing en est à sa... 11ème saison ! J'adore ce genre de clins d'oeils inutiles. Maintenant que la situation est posée et les enjeux dévoilés, Fringe peut se transcender comme il se doit...      

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   Part 2. William Bell est une des pièces maîtresses de ce Season Finale et son association avec Olivia et Walter est à la hauteur des espérances. Leonard Nimoy en impose toujours autant. Les quelques scènes où Walter et William ont l'occasion de se parler trouvent plus leur intérêt dans leurs regards que dans leurs mots. Leur amitié existe toujours malgré tout ce qui s'est passé. William n'est pas aussi méchant qu'on a voulu nous faire croire. Il a peut-être agi égoïstement parfois mais il a toujours été fidèle à son ami et a tenté comme il a pu de réparer ses erreurs. Son sacrifice finira de sceller leur réconciliation. Tout va très vite mais il était inutile de s'appesantir pendant des heures. L'essentiel est dit. L'acteur peut désormais prendre sa retraite tranquillement. John Noble par contre ne peut pas l'envisager pour le moment. Il est même parti pour travailler encore plus puisqu'il n'est plus seulement Walter mais aussi Walternate. Un être froid, distant, rongé par des années de peine et bien décidé à se venger en exterminant la race humaine de l'autre monde. C'est un peu poussif mais ça se tient. Sa scène avec Peter est hyper intense. On sent la confusion du jeune homme, encore plus quand il se rend compte des vrais plans de son vrai père. Mais la scène qui m'a le plus touché est sans aucun doute ses retrouvailles avec sa vraie mère. C'était très émouvant, et quand on y pense, très cruel : car Peter est reparti sans lui dire au-revoir. Elle l'a perdu une deuxième fois. M'étonnerait pas qu'elle se suicide aussi, ce qui ne manquera pas de redoubler la haine de Walternate !

   Entre autres grands moments de l'épisode, le face à face Olivia/Alter-Olivia était génial ! Je ne suis pas friand des scènes de combat en général mais là c'était un beau spectacle. Au-delà de ça, les dialogues étaient empreints d'émotion et la situation absolument improbable dans laquelle ces deux personnages se retrouvent n'en est ressortie que plus crédible. L'échange final des deux corps se voyait venir de loin mais ça n'a pas empêché les dernières scènes d'être prenantes, et surtout, ça ouvre des possibilités très intéressantes pour la saison prochaine, surtout si la fausse Olivia n'est pas découverte tout de suite. Je terminerai en évoquant le premier baiser échangé entre Olivia et Peter, qui, contre toutes attentes, m'a beaucoup plu. Il est arrivé au bon moment et il a été bien préparé. Je retire donc tout ce que j'ai pu dire précédemment lorsqu'ils avaient failli s'embrasser et que j'avais trouvé ça hors-sujet, soudain, décevant... Maintenant qu'ils sont séparés dans deux univers différents, leur histoire apparaît comme une évidence. Fringe a sa Penny et son Desmond. J'ai un peu peur que le schéma de la saison prochaine soit le suivant : Season Premiere mythologique / Succession de stand-alone plus ou moins bons et originaux / Succession d'épisodes mythologiques / Season Finale dans lequel Peter ira chercher Olivia dans l'autre univers. (Et fin de la série ?) Ce ne serait pas forcément mauvais mais j'aimerais être surpris. Et puis il faudra éclaircir les choses à la fois sur les shape-shifters et sur les Observers. J'ai très hâte !       

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// Bilan // Lost nous a quittés, c'est vrai, mais il reste encore quelques excellentes séries prêtes à prendre la relève au mieux, à atténuer la douleur au pire. Fringe en fait partie, de par son créateur bien-sûr, mais aussi et surtout de par son audace. Elle n'a pas toujours été aussi ambitieuse qu'on l'aurait souhaitée, notamment en début de saison 2, mais depuis l'épisode 15 intitulé Peter elle embrasse sa destinée à la perfection. J'espère de tout coeur que la saison 3 suivra cette voie. Et je suis assez confiant puisque les scénaristes ne peuvent plus revenir en arrière. Ils ont enclenché quelque chose d'irréversible à travers ce double Season Finale grandiose et prometteur.

13 décembre 2009

Fringe [2x 10]

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Grey Matters // 6 32o ooo tlps.

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   Si le début de la saison était un peu décevant à cause d'un manque d'éléments mythologiques, depuis l'épisode des Observers, on nous gâte ! J'ai beaucoup aimé cet épisode qui mettait une fois de plus très en avant Walter mais Peter et Olivia n'ont pas été mis de coté pour autant. Au-delà même de leur enquête, Broyles a bien rappelé à Olivia qu'elle avait une place primordiale dans toute cette affaire et le fait que Peter vienne de the other side of the world le rend automatiquement très important aussi. Puis on sent qu'il est de plus en plus proche de la vérité. Il va certainement découvrir avant la fin de la saison d'où il vient. Et ça va faire mal... Je me demande quand même si Walter sera présent jusqu'au bout de la série (dans l'optique où elle durerait encore longtemps). Je ne sais pas, je l'adore mais je me dis qu'à un moment donné, Olivia et Peter auront certainement besoin de le laisser derrière eux pour "accomplir leur destin". En attendant, il est là : toujours aussi émouvant et toujours aussi flippant !

   On ne peut pas dire qu'au bout du compte, on ait appris tant de choses dans cet épisode mais on a quand même un peu avancé. Mais certains pans de l'intrigue sont même encore plus flous qu'avant. A la manière de Nina Sharp dont on ne sait jamais si elle est bonne ou méchante, William Bell reste une énigme qu'il me tarde de résoudre. Toute cette opération visant à comprendre comment Walter a pu fabriquer une porte permettant de passer d'un monde à l'autre était orchestrée par lui et il est fort possible qu'il ait atteint son but à la vue de la dernière scène. Le fameux Dr Paris (cet alias a-t-il une importance d'ailleurs ?), c'était lui. On apprend également que l'autre monde a un petit coté apocalyptique qui est loin de me déplaire. Les plantes n'y poussent plus ! Intéressant... Là où je suis un peu perdu, c'est qu'il y a bien quelqu'un quelque part qui sait comment passer d'un univers à un autre puisqu'Olivia a été envoyée là-bas. Mais qui ? En tous cas, gardons à l'esprit que le chiffre "28" et les chiffres en général ont une importance pour la "porte", si l'on en croit les patients qui se sont vus implanter un bout du cerveau de Walter momentanément. D'ailleurs, ce système est assez dégueulasse quand on y pense mais ça paraît malgré tout crébible. Ca c'est une force de la série : réussir à nous faire croire en ce qui semble pourtant impossible. 

   Beaucoup de moments d'émotion ont émaillé le récit, notamment la culpabilité de Peter quant à ne pas avoir rendu visite à son père lorsqu'il était en hôpital psychiatrique. Mais également le passage où le vrai Walter, celui qui a tous ses esprits, refait surface. L'émotion de revoir des images de Peter enfant et bien-sûr le moment terrible où on lui montre son cercueil...

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// Bilan // Un épisode brillant dans lequel Fringe montre le potentiel incroyable de sa mythologie, trop souvent laissée de coté.

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12 octobre 2009

Fringe [2x 04]

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Momentum Deferred // 5 83o ooo tlsp.

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   Momentum Deferred... L'heure est grave. Avec un tel titre, cet épisode ne pouvait qu'emprunter un ton solennel. La rencontre entre Olivia et William Bell dans l'autre dimension nous a enfin été dévoilée après trois épisodes réussis mais frustrants. Notre patience a-t-elle été récompensée ? Je le pense sincèrement. Je n'ai ressenti aucune émotion se rapprochant de la déception lors de LA rencontre. Mais à mon grand regret, je n'ai pas non plus ressenti de stress. La pression n'est pas réellement montée malgré tous les effets de style utilisés. Le charisme de Leonard Nimoy était à son paroxysme et, face à lui, Anna Torv n'a pas été ridicule. Bien au contraire. C'était un grand moment qui marquera sans nulle doute Fringe mais j'espère que les deux personnages se recroiseront ici ou là-bas. Il y a presque comme un lien père/fille qui les unit, qui fait un beau parallèle à la relation Walter/Peter d'ailleurs. Elle le défie mais elle l'écoute, on ne s'étonnerait presque pas de l'entendre lâcher un "Oui, Papa. Promis, Papa". Bell a investi Olivia d'une mission de la plus haute importance : elle doit retrouver un homme, le chef des shape-shifters, avant qu'il ne créé un pont entre les deux dimensions, ce qui provoquerait inévitablement la disparition d'une des deux. Si vous lisez ces quelques mots sans avoir vu l'épisode, à coup-sûr, vous ne comprenez rien. Rassurez-vous : même en ayant vu l'épisode, on est un peu perdu. Les choses ne sont pas si compliquées que cela quand on se penche dessus sérieusement. Encore faut-il faire cet effort.

   Je pensais que les adieux à l'agent Charlie Francis se feraient plus tard dans la saison. Je comprends maintenant mieux la colère de Kirk Acevedo d'avoir été "viré", comme il le dit, du show. Mais c'est pour le bien de l'histoire et on le reverra sans doute pour une apparition ou deux de temps en temps. Et puis il a certainement un double dans l'autre dimension, non ? Dans les éléments à ranger dans la catégorie "fascinant et flippant", impossible de ne pas évoquer les expériences passées et présentes de Walter sur Rebecca. J'aurai d'ailleurs aimé que l'on insiste un peu plus là-dessus. L'idée de tisser une romance entre le scientifique fou et l'ancienne étudiante devenue une femme d'âge mûr était excellente. Cela a permis d'apporter un peu de tendresse à un épisode bien glauque et quelques moments d'humour, notamment lorsque Walter demande à Peter la permission de minuit, en quelques sortes. C'était très touchant. On pourrait en revanche reprocher à Peter de ne pas avoir compris que quelque chose clochait chez lui après que Rebecca l'ait regardé avec son air ahuri. Après tout ce qui venait de se passer, quand même... n pourrait aussi lui reprocher, à lui et aux autres, de ne pas avoir compris que le shape-shifter était Charlie. Mais en même temps, dans le feu de l'action... Et puis j'ai envie d'en parler maintenant même si ça fait un moment désormais qu'on le sait : Nina Sharp fait partie des alliés de la Fringe Division. Le doute était permis jusque là mais il ne l'est plus. Ceci dit, on est dans une série d'Abrams. Tout est possible.

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// Bilan // Un épisode marquant, qui restera sans doute comme l'un des plus importants de la série, et prenant, comme souvent. Il annonce d'excellentes choses pour la suite mais le format de la série fait sans doute que l'on ne reviendra pas dessus tout de suite. La série survivra-t-elle suffisamment longtemps ? C'est à espérer...

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18 mai 2009

Fringe [1x 2o]

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There's More Than One Of Everything (Season Finale) // 9 28o ooo tlsp.

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   Je suis au regret de vous dire que, pour moi, ce Season Finale n'est pas à la hauteur de la première saison de Fringe. Peut-être que j'en attendais trop, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que plusieurs épisodes précédents ont été bien meilleurs, en particulier l'épisode 14, Ability, qui reste mon favori avec Inner Child et The Same Old Story. On ne peut pas dire qu'il était mauvais non plus, loin de là. Mais j'ai ressenti une grande frustration, je pensais en apprendre un peu plus. Au final, nous n'avons que des confirmations. Oui, il existe bien des mondes parallèles. Un en particulier, où se cache le fameux Dr William Bell, dans lequel les tristement célèbres Twin Towers ne se sont pas effondrées et dans lequel Kennedy n'a jamais été assassiné ! En revanche, Obama est bel et bien le nouveau président des Etats-Unis. Il s'installe d'ailleurs avec sa famille dans une nouvelle Maison-Blanche. Qu'est-il arrivé à l'autre ? La rencontre entre Olivia Dunham et William Bell aurait mérité d'être plus longue et plus consistante. L'homme ne dit que quelques mots, on découvre son visage après quelques secondes d'attente supplémentaire, sous les traits de Leonard Nimoy, alias Dr Spock, qui a certainement l'un des visages les plus effrayants du cinéma et de la télévision. Ca me fait penser que je n'ai toujours pas fait honneur à J.J. Abrams en allant voir son Star Trek dans les salles obscures. Y'a pas à dire, il a d'excellentes idées ce monsieur mais il a aussi un sens du marketing aigü !

   Les principaux protagonistes les plus mystérieux de la série étaient réunis dans cet épisode. Nina Sharp n'est pas morte, fort heureusement, et elle a été un peu plus bavarde qu'à l'accoutumée. Tout ce qu'elle nous a rééllement appris, c'est le lieu de résidence de Bell et le fait qu'elle pouvait électroniquement converser avec lui. Cela veut donc dire que l'on peut communiquer entre mondes parallèles. Intéressant. The Observer était également présent puisqu'il avait "kidnappé" Walter. Je ne comprends toujours pas de quel coté ce personnage et ses semblables sont ! A priori pas du coté de Bell mais que veulent-ils vraiment ? Qui sont-ils ? En tous cas, j'étais un peu déçu de voir qu'il ne faisait que l'emmener dans sa maison de vacances en bord de mer. C'était joli ceci dit. Heureusement, on se prend en pleine figure une bonne grosse révélation sur Peter : il est mort à l'âge de 7 ans ! Quoiiii ? Le Peter qui évolue sous nos yeux depuis 20 épisodes n'est pas le vrai Peter ? Même si ce n'est pas dit clairement, je suppose que Walter a eu l'occasion d'entrer dans un monde parallèle afin de récupérer une autre version de son fils. Ceci explique le fait que Peter ne se souvienne pas de sa maladie lorsqu'il était enfant. En début de saison, j'ai cru que Peter était un clone. Je préfère nettement qu'il vienne d'un monde parallèle. Toutefois, je ne suis pas fanatique du concept et je reste sur mes gardes. J'attends de Fringe qu'il le réinvente justement et nous en montre autre chose que ce dont on a l'habitude. Je tiens à souligner pour la dernière fois cette saison l'excellente performance de John Noble. Il est fantastique, tant l'émotion, le comique et la folie ! Quelques récompenses seraient les bienvenues. C'est le seul de la série qui puisse y prétendre d'ailleurs. Anna Torv et Joshua Jackson ne sont pas mauvais mais de là à gagner un prix d'interprétation...

   Et puis il y a David Robert Jones, qui meurt de façon tragique, coupé en deux par un drôle d'objet sorti tout droit des vieilles reliques de Walter ! Je n'ai pas bien saisi de quoi il s'agissait mais peu importe. Il est mort et ça me déplaît. C'était un des personnages les plus fascinants cette saison et je pensais sincérement qu'il avait un rôle plus important dans la mythologie de la série. Au final, il nous est présenté comme un génie rancunier qui n'avait qu'une seule idée en tête : tuer William Bell qui l'avait renvoyer lorsqu'il a commencé à travailler chez Massive Dynamics trente ans plus tôt. Tout ça pour une simple vengeance ? Je suis déçu. A coté de ça, on a une Olivia relativement transparente alors qu'elle a pris en charisme et en intérêt au fil de la saison. J'ai le sentiment que la saison 2 sera un peu plus tournée vers Peter. Ce qui ne serait pas plus mal puisque l'on sait encore peu de choses sur lui finalement.

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// Bilan // La première saison de Fringe aura été intense ! Il s'agit certainement de la meilleure nouveauté de l'année, tout à fait à la hauteur du buzz qui a précédé son lancement l'été dernier. Ce Season Finale n'est pas à la hauteur, à mon sens, mais ça ne m'empêche pas d'avoir trèèèèèèèès envie de voir la suite. Sans vouloir mettre la charue avant les boeufs, j'ai la sensation que les choses sérieuses vont vraiment commencer maintenant et que l'on n'est pas au bout de nos surprises...


// Bonus // Premier trailer de la saison 2 ! (les images proviennent certainement de l'épisode déjà tourné !)

En partenariat avec seriefringe