Glee [4x 11]
Sadie Hawkins // 6 790 000 tlsp.
"I Don't Know How To Love Him". En repoussant une fois de plus les limites du ridicule, Glee nous a bizarrement offert un de ses meilleurs épisodes depuis longtemps, énergique et enthousiasmant, comme à la grande époque de la saison 1. En évitant un maximum de l'intellectualiser -et c'est ce que nous devrions faire à chaque fois, même si c'est dur- on prend un pied formidable à suivre toutes ces mini-intrigues qui fourmillent dans tous les sens. Partir sur l'idée d'un bal Sadie Hawkins, où les filles invitent les garçons et non pas l'inverse, c'était s'assurer de créer des moments forts. Sauf qu'actuellement, à Lima, hormis le triangle amoureux naze Jake/Marley/Kitty, devenu rectangle avec l'ajout de Ryder, il n'y a pas de grande histoire d'amour. Les auteurs ont donc dû en créer de toutes pièces et ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Cela donne des associations pour le moins étranges. La pire, mais en même temps la plus fun à suivre et la plus touchante aussi, était ce Tina/Blaine sorti de nulle part. Je me plains régulièrement de l'exposition nullissime accordée à Tina, mais je dois dire qu'à chaque fois qu'elle se retrouve sur le devant le scène, ce n'est pas très concluant. Cette fois, elle s'humilie devant tout le Glee Club en faisant une grande déclaration en chanson à Blaine, qui débouche sur une invitation puis un grand "Non". Ouch. Mais j'ai bien ri. C'était vraiment drôle. Là où c'est totalement stupide en fin de compte, c'est que l'homosexualité de Blaine n'est un secret pour personne. Certes, ce n'est pas toujours évident de savoir si quelqu'un est gay ou non... mais elle était censé le savoir, elle ! Pourtant, à aucun moment Tina ne semble s'en soucier. Et lorsque le jeune homme lui explique ce qu'il en est, elle a l'air surprise ! Mais elle a vécu sur une autre planète depuis deux ans ou quoi ? En plus, on veut nous faire croire qu'elle est devenue sa meilleure amie. Ah ? Ils ont dû avoir deux scènes ensemble dans toute la série... Contrairement aux apparences, j'ai adoré cette partie !
"Tell Him". Là où ça se complique grave, c'est que Blaine se découvre une attirance pour... Sam ! Ses incroyables lèvres fonctionnent apparemment comme un aimant. Quinn, Mercedes, Brittany... Elles ont toutes craqué. Moi pas bien comprendre. Le crush de Blaine aurait pu être tout à fait ridicule, mais j'y ai finalement complétement adhéré. Une question d'humeur, sûrement... C'était mis en scène avec beaucoup d'humour en tout cas, de décalage, donc ça passait très bien. Cette histoire n'est sans doute pas terminée et j'ai hâte d'en connaître la suite, même si je la vois mal engendrer quelque chose de concret. Sam et Blaine sont très occupés par la théorie du complot en parallèle, visant à faire tomber les Warblers qui auraient triché aux sectionals en se dopant. Donc non, les scénaristes ne sont pas capables de sortir la série de son moule habituel et le Glee Club finira sans doute sa saison aux Nationals. Admettons. Sam m'a bien fait marrer et a prouvé qu'il n'était bête que selon les humeurs des auteurs et les besoins du scénario. Pendant ce temps-là, Marley devait choisir entre ses deux prétendants, Jake et Ryder. Et elle a fait le bon choix selon moi. Ils m'ennuient un peu tous les deux, mais ils sont mignons. Et j'aime bien Marley... jusqu'à ce qu'elle m'agace ! Je ne sais pas si l'on peut encore parler de triangle, de rectangle ou de pentagone amoureux, mais ça bouge aussi du côté de Kitty, qui se laisse plus ou moins séduire par Puck, lequel s'invente d'ailleurs scénariste et reçoit des compliments -qui ont l'air sincères !- de la jeune cheerleader. Le duo fonctionne super bien grâce aux répliques bien senties du style : "I have every flavor of Cheerio you could imagine : original, honey nut..." ou "I know how to spell : Leave my brother a-l-o-n !" et d'autres dont je ne me souviens plus mais qui m'ont éclaté. Il ne manquerait plus que Kitty tombe enceinte de lui, et ce serait du Quinn/Puck all over again !
"I Only Have Eyes For You". Du côté de New York, on ne peut pas dire que ce soit l'éclat' totale pour Rachel, qui est franchement super conne quand elle s'y met. D'engueuler Brody parce qu'il a 45 minutes de retard -et apparemment pas de portable pour la prévenir... ce qui peut arriver certes !- ne m'a pas choqué outre mesure. En revanche, qu'elle finisse par lui proposer de venir habiter avec elle -et Kurt bien sûr, qui n'a pas son mot à dire visiblement- c'est juste une de ses décisions les plus stupides ever ! On a bien compris qu'elle voulait se lâcher, être spontanée, mais seriously? On s'amusait davantage avec Kurt, qui a fait la découverte de la chorale underground de NYADA, équivalente au Glee Club, nommée The Adam's Apples. Déjà, ça c'est drôle. Et leur prestation sur "Baby Got Back", que j'ai découverte à cette occasion, était très entraînante. D'ailleurs, les blagues "de cul" fusaient dans cet épisode ! Hormis cette chanson, on a eu droit au jeu de mot avec "Uranus", au matage intensif de Tina du cul de Blaine... Je crois que Ryan Murphy n'engage que des pervers et des frustrés en fait. Cela expliquerait beaucoup de choses. Mais Kurt donc. Eh bien j'ai trouvé son crush à lui très mignon aussi, et plus réaliste que celui de Blaine forcément. Difficile de savoir ce que vaut cet Adam à ce stade, mais ça commence bien. Bref, tout ça donnait très envie d'avoir son crush à soi aussi... à moins d'en avoir déjà un ! Et la playlist était assez géniale. J'ai bien aimé la chanson de Tina; j'ai a-do-ré le Tell Him, parce que Marley y était superbe et que ça m'a rappelé Ally McBeal dont c'était l'un des titres phares; le No Scrubs par les mecs était très réussi, LA bonne surprise; et le Locked Out Of Heaven des filles était top aussi, d'autant que je fais une fixette sur ce titre depuis qu'il est sorti. "Can I just stay heeeeeeeeeeere... Spend the rest of my days he-he-here (...)".
// Bilan // "Would you like to go to the dance with me?" Oui, Glee ! Oui !
Glee [4x 09]
Swan Song // 5 430 000 tlsp.
Qui a dit que Glee n'était plus capable de nous surprendre ? Ah oui, ça devait être moi. Je le reconnais : Glee m'a étonné cette semaine en partant dans une direction totalement inattendue. Je pensais que l'évanouissement de Marley sur scène ferait pschiiiiit et que les petits chanteurs remonteraient très vite sur scène avec ou sans elle. Il n'en a rien été. Ils ont été purement et simplement disqualifiés -étrange régle quand même- et n'ont pour ainsi dire plus aucun but cette saison. Les regionals et les nationals auront lieu sans eux, et sans nous... à moins d'un rebondissement malvenu dans le futur, comme une épidémie de gastros chez les Warblers, ou un truc dans le genre, plus glamour peut-être. C'est osé ! A McKinley, tout l'épisode a donc tourné autour du vrai sens du Glee Club, qui est celui du partage de l'amour de la musique, ce que l'absence d'un concours ne doit pas changer. De façon assez maligne, c'est Rachel, depuis son New York, qui le rappelle à Finn et le remotive. Cela donne lieu à une prestation finale sur Don't Dream It's Over tout à fait niaise dans l'esprit, mais bien agréable à entendre. Et ce sera à peu près la seule. Vous savez ce qui m'a vraiment dérangé dans tout ça : ce n'est pas l'intrigue, ni les dialogues, ni même les personnages, mais les absents. Quinn ? Envolée ! Mercedes, Puck : idem. Santana et Mr Shue apparaissent rapidement en début d'épisode puis se volatilisent. La logique aurait pourtant voulu que les anciens aient un rôle important à jouer dans cet épisode. Mais le pire, au fond, c'est que l'état de Marley ne semble inquiéter personne au-delà de la scène d'introduction. Hormis une remarque de Santana, Kitty s'en tire comme une chef ! J'imagine bien que le sujet sera traité plus tard, au prochain épisode peut-être, mais c'est là que ça devait être fait. Il fallait que le cliffhanger ait une conséquence directe sur ces deux personnages. En faire des accessoires un épisode sur deux ne va pas les rendre plus intéressantes... Et pour mettre quoi à la place, en plus ? La naissance d'une histoire d'amour entre Brittany et Sam ? Bon sang mais qui a eu cette idée ? On le sentait venir depuis le début de la saison, mais j'osais espérer que les auteurs abandonneraient l'idée, voyant que ça n'excitait absolument aucun téléspectateur. Mais non. Leurs scènes étaient ridicules, parce que les personnages sont ridicules (ou le sont devenus plutôt). Sam n'était pas aussi bête avant. Il ne méritait pas un tel traitement. Et Brittany ne doit pas être un personnage, mais juste un gimmick, une machine à répliques drôles. Le choix de Somethin' Stupid pour leur duo était ironiquement amusant. Mais la prestation sans intérêt. Sue a encore fait des siennes. Et ce n'était pas drôle. Pas la peine de s'attarder là-dessus. Je retiens quand même le court passage où le pianiste du Glee Club s'insurge ! Pour le coup, ça c'était drôle et plein de second degré.
A NYADA, pour la première fois depuis le début de la saison, je me suis un peu ennuyé. Le All That Jazz m'a paru sympathique, réussi même, mais il fallait apparemment y voir une Rachel peu à l'aise dans la danse. Ah bon ? Certes, la prestation de Kate Hudson était peut-être meilleure, mais Lea Michele n'avait pas à rougir de la sienne. En même temps, elle n'a peut-être pas réussi à jouer à la fille pas douée. Ce n'est pas une danseuse née, mais elle se débrouille très bien. Vouloir nous faire croire le contraire est un peu malhonnête. Elle m'a en tout cas plus embarqué sur ce morceau-là que sur ceux qu'elle a chantés face à Thibodeaux. Non pas qu'elle était mauvaise. Evidemment pas. Mais son concours de vocalise ne m'impressionne plus. Encore moins sur des titres comme ceux-là, dont les mélodies ne sont pas familières et ne m'accrochent pas. C'était d'ailleurs le même problème avec la chanson de Kurt, mais en pire. Quant à la petite chanson de noël, on ne sait pas trop ce qu'elle venait faire là. Encore une fois, plusieurs choses m'ont dérangé : l'absence de Cassandra lors de la soirée, assez incompréhensible vu le point de départ de l'intrigue; le fait que Kurt puisse entrer si facilement à NYADA, surtout que tout ce qui a été construit avec Isabella semble avoir été inutile maintenant. J'aurais bien aimé le voir évoluer dans le milieu de la mode plus longtemps. Cela aurait permis de diversifier les histoires se déroulant à New York... Il ne lui reste plus qu'à rencontrer son Brody à lui en gros.
// Bilan // Pour une ou deux bonnes idées, cet épisode de Glee nous en colle le double de mauvaises. Le résultat n'est donc pas très concluant malgré les efforts mis en oeuvre pour nous surprendre. Essaye encore.
Glee [4x 06]
Glease // 5 220 000 tlsp.
Je n'aime pas Grease. "You're The One That I Want" me saoule. Et vous le savez, je n'aime plus beaucoup Glee. Pourtant, cet épisode m'a bien plu. J'ai aimé ce qu'il racontait. Chacun a eu sa propre expérience du lycée. Certains l'ont subi comme un enfer et ne voudraient pour rien au monde y retourner; d'autres l'ont vécu comme une longue période d'insouciance et paieraient cher pour la revivre; et d'autres, comme moi, en gardent beaucoup de bons et de mauvais souvenirs, mais ne ressentent pas de nostalgie particulière à son égard. Kurt et Rachel ont quitté McKinley depuis quelques mois seulement et apprennent à leur dépens, et à ceux de Blaine et Finn par ricochet, qu'il est parfois préférable de laisser le passé là où il est, et d'essayer de trouver une nouvelle place, leur nouvelle place, ailleurs. En l'occurence à New York. C'est le seul moyen pour eux d'avancer. C'était évidemment la partie la plus touchante de ce Glease, notamment le face à face entre Rachel et Finn qui met un point final, au moins pour quelques épisodes, à leur histoire tumultueuse. On a envie de voir la jeune fille tomber dans d'autres bras, ceux de Brody ou de quelqu'un d'autre; quant à Finn, puisqu'il est devenu un metteur en scène formidable, nous dit-on, qu'il assure le remplacement de Mr Shue avec plus d'assurance qu'à l'accoutumée, avec plus de charisme aussi si possible mais c'est sans doute trop demandé ! Je suis un peu dur, mais il faut reconnaitre que les auteurs se sont tirés une belle balle dans le pied avec cette histoire. Surtout avec la guerre des tranchés qui s'annonce avec Sue... Le professeur d'espagnol avait déjà du mal à exister face à elle alors je n'ose imaginer ce que cela va donner avec le ravi de la crèche... Permettez-moi encore une fois de me lamenter sur le retour en arrière du personnage de la Coach ! Cela dit, sa vendetta semble surtout dirigée vers Finn. Cela a plus de sens, quelque part, que ses attaques habituelles et lassantes vis à vis du Glee Club.
Afin de rendre tous les numéros musicaux plus satisfaisants, les scénaristes ont fait appel aux anciens. Semi-aveu d'échec avec les nouveaux ou bonne idée de mise en scène pour gagner en profondeur ? Blaine assure ainsi un "Beauty School Dropout" sans fausse note; Santana s'en sort admirablement bien sur "There Are Worth Things I Could Do", mais c'est encore une occasion ratée pour cette pauvre Tina de briller; et Lea Michele vient ridiculiser Melissa Besnoit sur le dernier morceau, le plus culte, en faisant appel à nos souvenirs de la saison 1 lorsque Rachel et Finn le répétaient ensemble pour la première fois. Je n'ai rien contre l'interpréte de Marley Rose par ailleurs, qui est cute, mais elle ne fait pas le poids, c'est tout ! La partie fantasmée par Unique était pas mal du tout, mais honte au figurant à l'arrière plan qui regardait le personnage descendre les marches ! C'est un détail, je sais, mais si la scène est simplement imaginé par le personnage, qui est en fait bien assis sur son siège pendant ce temps-là, alors personne ne doit le regarder... Vous me suivez ? Bref. Mercedes aussi était présente, mais n'a pas eu l'honneur de chanter. Apparemment, sa nouvelle vie à UCLA, il faudra se contenter de l'imaginer. Les auteurs n'ont pas l'intention de s'aventurer en Californie pour montrer ses péripéties et celles de Puck. C'est dommage, mais ça ne m'étonne pas. Il n'y a toujours eu que de la place pour Kurt et Rachel... Les petites scènes de Cassandra à New York étaient pas mal. On ne s'est jamais sur quel pied danser avec elle, c'est rafraîchissant. Cela nous change des personnages très unidimensionnels de la série. Toutefois, a priori, c'est la "Bad Miss July" qui va l'emporter sur la bonne... L'autre "evil queen" du moment, Kitty, m'a fait gerber dans cet épisode... ah ah, elle était facile celle-là ! Non mais plus sérieusement, les scénaristes sont allés assez loin avec cette intrigue. Ce n'était certainement pas le meilleur moyen de traiter des troubles alimentaires, mais bon... pas mal pas mal.
// Bilan // Un épisode entre passé et présent, rempli de nostalgie, qui a permis de rendre les nouveaux personnages supportables quelques instants et d'approfondir les anciens -certains d'entre eux en tout cas- avec pertinence.
Glee [4x 03]
Makeover // 5 790 000 tlsp.
Makeover est-il le premier mauvais épisode de Glee d'une longue liste cette saison ? On peut raisonnablement le prédire. Après deux épisodes sympathiques, on ne peut que constater que du coté de McKinley, ça ne va pas le faire longtemps. Pour tromper l'ennui et donner l'impression que les personnages restants ne sont pas insIpides, les auteurs nous sortent une idée neuve et originale : les élections du représentant des élèves du lycée ! Wouahou. Cette année encore, Brittany se présente. Et elle est encore plus idiote qu'avant, au point où ça ne devient plus tellement drôle, d'autant qu'elle entraîne avec elle Sam, un blond qui n'avait jamais semblé être une flêche mais pas au point de ne pas savoir ce qu'est un débat ! Franchement... Face à elle, Blaine tente de trouver un sens à sa nouvelle vie sans Kurt et finit par obtenir l'adhésion de ses camarades. Il est aidé dans sa tâche par le suscité Sam et une nouvelle bromance naît à cette occasion. Je ne suis pas tellement convaincu par ce point, d'autant que ce sera sûrement oublié très vite. Par contre, j'aime assez le traitement de la relation longue distance Blaine/Kurt. C'est sans surprise, mais touchant et réaliste. Reste à savoir lequel va tromper l'autre en premier ! Pour le moment, c'est difficile à dire, sauf si Blaine se jette sur Sam (qui en pince apparemment pour Brittany) ou si Kurt pique Brody à sa colocataire. Dans tous les cas, c'est mal barré. Le Celebrity Skin de Chord Overstreet était super... jusqu'à ce que Heather Morris et sa voix mal assurée ne vienne tout gâcher.
Mr Shue existe encore et a quelques états d'âme dont on se fiche éperdument. Lui aussi s'ennuie beaucoup à McKinley maintenant que ses petits sont partis et qu'il a remporté au moins une fois les nationals avec sa chorale. Alors il pense à quitter les lieux. Nous, on en rêve. Mais on sait qu'il ne le fera pas. Les quelques interventions de Sue étaient les bienvenues. Elle a su apporter un peu d'humour là où il en manquait horriblement. Mais la coach Sylvester, ce n'est quand même plus ce que c'était... Beist est toujours portée disparue à mon grand désarroi.
Et puis il y a le spin-off à New York qui continue. Comme prévu, les scénaristes ne s'embêtent plus tellement à essayer de lier ce qui se passe dans la Big Apple à ce qui se passe -ou ne se passe pas surtout- dans l'Ohio. Pas de thème global, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à une écriture intelligente. Toutefois, c'est toujours à New York que l'on passe les meilleurs moments. Après Kate Hudson, c'est Sarah Jessica Parker qui fait le show ! Et comme Kate Hudson, elle tire vraiment la série vers le haut en apportant drôlerie et fraîcheur. En plus, elle chante bien ! Cela m'a vraiment fait plaisir de retrouver l'actrice, en dehors de ses films moisis. Son trio avec Chris Colfer et Lea Michele était ravissant, sur le mash-up tout doux et tout sucré The Way You Look Tonight/You're Never Fully Dressed. Ce dernier titre, extrait de la comédie musicale Annie, est un joli clin d'oeil puisque c'est dans le rôle titre qu'elle a débuté sa carrière à la fin des années 70. Et oui : on l'ignore complètement mais c'est Broadway qui l'a révélée avant qu'elle ne se tourne vers le cinéma et la télévision. Et puis pour remonter encore plus loin dans le temps : elle a grandi dans l'Ohio elle aussi ! Bref, Glee et SPJ, c'était du meant-to-be. Je voudrais pas casser l'ambiance, mais Kurt est entré vraiment trop facilement à Vogue.com. Je veux bien qu'on soit dans Glee et que peu de choses y soient vraisemblables mais là, quand même, ils auraient pu faire un effort pour au moins nous donner l'impression qu'il galère un peu plus ! C'est comme cet appartement, vide la semaine dernière et désormais complètement aménagé. Concernant la romance Rachel et Brody, tout se déroule exactement comme je l'avais prévu. L'arrivée "surprise" de Finn à la fin de l'épisode vient probablement conclure cet état de grâce de début de saison 4. C'est maintenant que les choses reloues commencent !
// Bilan // Sans plus tarder, Glee reprend ses bonnes vieilles mauvaises habitudes et nous délivre un épisode de mauvaise facture, à la fois brouillon et ennuyeux, sauvé par la présence de Sarah Jessica Parker. Ce n'est certainement pas le retour de Cory Monteith qui va arranger les chose...
Glee [3x 19]
Prom-Asaurus // 6 670 000 tlsp.
Oui, je sais, j'ai pris beacoup de retard sur Glee mais il se trouve que la série n'est plus du tout ma priorité pour des raisons évidentes. Toutefois, je dois reconnaître que cet épisode consacré au bal de fin d'année de nos héros était plutôt réussi, bien qu'extrêmement classique dans le genre (puisque toutes les séries pour ados en ont eu au moins un). Hormis les extravagances de Brittany au regard du thème de la soirée qu'elle a choisi elle-même -les dinosaures- on peut dire que c'était un bal tout à fait banal. L'équipe est allée piocher dans les tubes du moment pour soigner la bande-son, ce qui était somme toute assez logique. On a donc eu du Love You Like A Love Song de Selena Gomez -rien à dire sur la prestation ni bonne ni mauvaise, juste inintéressante au possible-du What Makes You Beautiful du groupe One Direction -même sanction, le coté 2be3 du pauvre en plus- et du Big Girls Don't Cry de Fergie, qui date un peu maintenant (pas Fergie hein, la chanson... quoique, les deux en fait) mais qui était un joli moment. Le seul titre à véritablement se détacher était Take My Breath Away -j'aurais juré sur le coup qu'ils l'avaient déjà reprise !- non pas pour son interprétation qui était très fidèle à l'originale mais pour la chanson en elle-même qui intervenait à un moment stratégique où l'émotion devait absolument ressortir, et ça fonctionné correctement, sans provoquer un torrent de larmes chez moi je vous rassure.
Le fun n'était pas en reste avec les petits délires sur la coupe de cheveux de Blaine "Jamais son mon gel" Anderson -je n'ai pu que m'identifier à la problèmatique ô combien cruciale à laquelle il était confronté- et avec le retour de la voix intérieure de Becky, toujours une belle trouvaille même en deuxième utilisation. Sue n'était pas très présente, mais elle m'a fait sourire à l'occasion. L'idée du "contre-bal" était aussi vieille que les bals eux-mêmes, mais ça a partiellement marché même si la morale de l'histoire se voyait venir de très très loin. Les passages consacrés à Quinn étaient touchants, en grande partie grâce à la prestation sans fausse note et toute en émotion de Dianna Agron. Finn a eu tendance à la tirer vers le bas à certains moments mais ça vient peut-être du fait que je ne peux plus encadrer ce personnage... Il peut faire ce qu'il veut maintenant, ça n'y changera rien ! Il y a encore un peu d'espoir pour Rachel en revanche et cet épisode ne m'a pas donné envie de lui coller deux claques. Y'a du progrès, pourvu que ça dure !
// Bilan // Glee a raté cette saison à peu près tous ses épisodes spéciaux mais celui dédié au fameux bal de promotion, sans être une grande réussite, tenait bien la route.
Glee [3x 13]
Heart // 6 990 000 tlsp.
Avec tout le respect que je dois à Whitney Houston, une grande artiste, il faut bien reconnaître qu'elle a drôlement bien choisi son moment pour nous quitter : entre les Grammy Awards et l'hommage de Glee à son mythique I Will Always Love You, ça ne pouvait pas mieux tomber ! Elle aurait certainement été fière de la prestation d'Amber Riley en tous cas, respectueuse et émouvante. C'est juste dommage qu'elle soit là pour soutenir une intrigue amoureuse vraiment pas à la hauteur, qui ne méritait pas une telle grandiloquence. Le duo Sam/Mercedes ne fonctionnera donc jamais et les scénaristes seraient bien inspirés de passer à autre chose maintenant. Les deux personnages méritent respectivement mieux. A vrai dire, dans cet épisode, tous les personnages méritaient mieux. On peut encore à la limite se contenter de l'intrigue fun créant de nulle part un triangle amoureux autour de Arty, Sugar et Rory. Ils sont peu mis en avant habituellement. C'était sympa aussi de faire chanter Tina et Mike Chang, à qui ça n'arrive pas souvent. Mais pour le reste...
... c'était tout simplement mal écrit et prévisible. A commencer par ce "God Squad" un peu glauque et dont on avait jamais entendu parler avant, qui n'était qu'une excuse pour introduire le gagnant du Glee Project, à qui la production avait alors promis 9 épisodes. Si mes comptes sont bons, il faut donc, contractuellement, qu'il apparaisse dans 8 des 9 derniers épisodes de la saison 3. C'est sans doute pour cela que l'on amorce le départ de Rory. Chacun son tour... Le ficelles sont tellement visibles que ça en devient gênant. Que vaut ce Samuel Larsen alors ? Pas grand chose pour l'instant. Il a sans doute beaucoup de talent et sa prestation dans Heart était correct mais rien qui ne le fasse particulièrement sortir du lot. L'idée du "Teen Jesus" n'était pas mauvaise mais elle a été très mal exploitée en la mêlant à Santana et Brittany, désormais en couple (première nouvelle !), accompagnée de plein de bons sentiments. On savait très bien qu'il allait accepter de chanter pour le couple lesbien. Où était le suspense ? "Love is Love After All" : une conclusion tellement facile... Je suppose qu'une romance entre lui et Quinn est à prévoir. Il faut bien lui trouver quelque chose à faire et quelqu'un à aimer à McKinley. La storyline de Kurt était prévisible de bout en bout elle aussi. On savait que ce n'était pas Blaine derrière le costume du gorille et derrière la signature "Admirateur secret" (ce qui n'aurait eu aucun sens) et il n'y avait qu'une autre possibilité : Karofsky. Ca n'a donc pas raté. Enième retour du personnage, pour dire plus ou moins encore et toujours la même chose. A moins que les auteurs aient la bonne idée d'approfondir son histoire en le faisant se suicider par exemple, mais ce serait sans doute trop osé pour la FOX, je ne vois pas l'intérêt de ces redites incessantes. L'arrivée triomphale de Blaine à la fin ne m'a pas beaucoup plu. Ca va, c'est bon, c'est pas une star.
On en vient à la partie qui m'a déçu parce que j'en attendais beaucoup et non pas parce que le résultat était foncièrement mauvais : la rencontre des papas de Rachel. Je n'ai pas à me plaindre du casting, Jeff Goldblum et Brian Stokes Mitchelle étaient très bien et formaient un bon duo. Mais ça s'arrête là. Pas d'étincelles particulières. Pas de grands moments. Pas de fous rires. J'ai ressenti un peu d'embarras par contre, parfois. Ce dîner était vraiment très étrange et les différentes tentatives de faire de l'humour tombaient souvent à plat. Mais le plan du couple était ingénieux, bien qu'il n'ait malheureusement pas fonctionné (ça aurait été trop facile en même temps). Rachel et Finn étaient très agaçants comme d'habitude.
// Bilan // Ces derniers temps, Glee rate à peu près tout ce qu'elle entreprend. Ce spécial St Valentin était aussi raté que le spécial nöel. Que vont donner les troisièmes regionals dans le prochain épisode ? Le pire est à craindre.
Glee [3x 01]
The Purple Piano Project (Season Premiere) // 9 210 000 tlsp.
C'est la rentrée à McKinley High et les petits Gleeks m'agacent déjà. En fait, je n'avais absolument pas envie de les retrouver après une saison 2 très moyenne, mais la curiosité étant toujours plus forte que tout chez moi, je me suis lancé. Et puis l'arrivée de nouveaux scénaristes au sein de l'équipe, alors qu'ils n'étaient que trois pour les deux premières saisons, me donnait un peu d'espoir. Il est pour le moment assez difficile de juger si cela a été bénéfique ou non à la série mais dans ce Season Premiere, le scénario est à nouveau très pauvre. On verra bien sur la longueur... Les quinze premières minutes se déroulent sans aucune chanson, un choix surprenant mais judicieux. Comme lors du premier épisode de la saison 2, on nous propose d'abord un rapide bilan de l'été de nos héros avec quelques changements à la clé mais rien de révolutionnaire. Sam et Lauren ont quitté le Glee Club. Si l'on sait ce qui s'est passé en coulisses avec Chord Overstreet, les choses sont moins claires au sujet d'Ashley Fink. Ce n'est de toute façon pas une grande perte. Des petits nouveaux sont évidemment introduits et de manière relativement naturelle. Mercedes a un nouveau petit ami, mais on ne le voit que quelques secondes. Le fait que la chorale soit à la recherche de nouveaux membres permet forcément l'arrivée de nouvelles têtes, dont celle d'une certaine Sugar, que j'adore déjà. On peut la résumer en parlant d'une Rachel sans talent et atteinte du syndrôme -très à la mode- d'Asperger. Pourquoi pas ? Vanessa Lengies est une actrice que j'aime bien grâce à American Dreams. On verra bien si les scénaristes sauront s'en servir correctement. Et puis sans suspense aucun malgré quelques targiversations, Blaine quitte les Warblers pour rejoindre le Glee Club et son cher et tendre. Ils sont mignons tous les deux mais je regrette que leur relation soit présentée avec autant de pudeur. Comme s'il ne fallait surtout pas choquer. Mais on en revient aux grands paradoxes de Glee... Le numéro de Darren Criss était très réussi, le plus sympa de l'épisode même.
A part ces quelques nouveautés, la série n'a pas changé. Elle possède toujours les mêmes défauts et toujours les mêmes qualités, même si j'ai de plus en plus de mal à les apprécier à leur juste valeur. A partir de la 16ème minute, les numéros s'enchaînent à la vitesse de la lumière avec Rachel, comme toujours, en vedette principale. Heureusement, Mercedes, Brittany, Santana et Kurt ont aussi leur mot à dire. Des prestations très féminines en somme. Les garçons se réservent pour plus tard. Pas particulièrement fan des choix de chansons, trop musicals à mon goût. Je préfère la pop. Tandis que Kurt et Rachel se lamentent sur leur avenir incertain de manière plutôt émouvante (je suis sûr que le spin-off à New York verra le jour), Finn se demande ce qu'il va bien pouvoir devenir et on s'en fout totalement. Quant à Quinn, elle est devenue... punk ! Les auteurs adorent changer le personnage tout le temps, si bien qu'il n'a finalement aucune identité propre. C'est peut-être voulu, pour souligner combien elle est perdue. Ou alors c'est juste un manque d'idée et une incapacité depuis le départ à la définir. On apprend au passage que Tina, Arty et quelques autres ne sont pas en dernière année. Ils resteront donc au-delà de la saison 3. J'ai l'impression que c'est du rafistolage de dernière minute mais bon, passons...
Qui pensait sérieusement que Sue allait devenir gentille ? Heureusement pour tout le monde, elle a décidé d'aller encore plus loin cette année en ne s'attaquant pas directement au Glee Club mais à tout l'enseignement de l'art dans l'état de l'Ohio. Elle compte ainsi se présenter aux élections et fare entendre sa voix. L'idée parait assez ridicule mais ça peut donner de bons moments. Le seul moyen de ne pas lasser avec ce personnage, c'est de le faire aller toujours plus loin. Retrospectivement, ce n'est pas ce que je pensais l'année dernière. Mais j'y ai bien réfléchi et c'est la solution qui me semble la plus pertinente. Par contre, il faudra sûrement se séparer d'elle aussi à la fin de la saison 3 ! Mr Shue a décidé de reprendre du poil de la bête, motivé par Emma avec qui il vit enfin une relation presque épanouie, le sexe mis à part, et ce serait sympa qu'il devienne enfin un rivale de taille pour Sue. Une entreprise bien difficile, surtout avec le peu de charisme de Matthew Morrison, mais c'est bien d'essayer hein... Beist est toujours dans les parages et c'est une excellente nouvelle. Hâte de la voir à l'oeuvre. A part ça, cette histoire de pianos violets était sans intérêt.
//Bilan // Retour moyen pour Glee. J'espérais que la série change enfin, évolue, mais ce n'est pas vraiment le cas avec ce premier épisode. Rien de très enthousiasmant ne semble se préparer pour aucun des personnages. Il n'y a que la petite nouvelle, Sugar, qui me réjouit. Autant être franc avec vous : si les deux-trois prochains épisodes sont du même accabit, je m'arrêterai là pour le moment.