True Blood [5x 12]
Save Yourself (Season Finale) // 5 000 000 tlsp.
Parce qu'il a de nouveaux projets en tant que producteur -Banshee et Wichita- et d'autres envies en tête -de cinéma notamment- Alan Ball ne sera plus le showrunner de True Blood à compter de la saison prochaine. Ce final, qu'il a écrit, est donc sa dernière contribution à la série avant un retour, probable, pour la clôturer dans quelques années. On peut dire qu'il se retire sur une note positive, même si ce Save Yourself est loin d'être parfait et conclut de manière un peu brutale une saison qui n'a pas été mauvaise du tout, quelques intrigues secondaires mises à part (je pense bien entendu avant tout au smoke monster). Dans sa structure, ce final se distingue des précédents puisqu'il ne s'agit pas cette fois de boucler l'intrigue fil rouge de la saison dans la première demi-heure et de lancer celle de la suivante saupoudrée de cliffhangers dans la deuxième.
Tout ou presque se rapporte ainsi à l'Autorité et à la prise de pouvoir de Bill et de cliffhanger, il n'y en a qu'un véritable... qui concerne justement Bill transformé en... Billith ! Comprendre par là qu'il a pris la place de Lilith, qu'il lui a emprunté son manteau de sang, et qu'il est devenu plus bad que jamais ! Je déteste ce personnage depuis le premier jour mais je crois qu'à choisir, je le préfère comme ça. So be it. Qu'il en soit ainsi. Doit-on pour autant comprendre qu'il sera le grand ennemi en saison 6 ? J'en ai bien peur. Il y a aussi cette histoire de Warlock, l'assassin du gentil petit couple Stackehouse. On aura peut-être deux nemesis pour le prix d'une... Bill aura donc survécu à presque tous les membres de l'Autorité, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Nora, la seule à échapper au carnage des deux-trois derniers épisodes grâce à sa relation pour le moins fusionnelle avec Eric, qui mérite d'être explorée plus longuement. Même Russell Edgington, dont le retour avait été annoncé en grandes pompes à Bon Temps, n'aura pas tenu la distance. A vrai dire, il est carrément mort comme une merde dans les premières secondes du final, nous laissant un goût amer. Le fait qu'il disparaisse éternellement, je m'en fiche. Et je crois que c'est très bien comme ça, non ? Mais de cette manière... C'était vraiment pour le plaisir de surprendre, comme un peu plus tôt dans la saison avec Christopher Meloni et sa venue éclaire et frustrante. Mais pas de "tout ça pour ça" pour autant : il nous aura quand même bien fait marrer le bougre tout au long de la saison, que ce soit grâce à ses répliques toujours bien senties ou sa relation chatoyante avec le Révérend Newlin. Mais la mort la plus fun de l'épisode revient sans aucun doute à Rosalyn, explosée de l'intérieur par Sam après que celui-ci se soit introduit en elle sous la forme d'une mouche ! Only in True Blood. D'ailleurs, au niveau de la réalisation, les passages où l'on se retrouve à la place de la mouche, étaient très sympas. Ce qu'il faut retenir de tout ça au final c'est que, grâce à Luna -je ne pensais pas associer ces mots un jour- les Américains savent désormais qu'il n'y a pas que des vampires qui se baladent dans la nature. Des shapeshifters aussi ! Cela pourrait avoir des conséquences sur la suite des événements même si la série n'est pas toujours douée pour donner de l'ampleur à ce qui se déroule à Bon Temps à l'échelle nationale et même mondiale. On note quand même une amélioration cette saison à ce niveau-là.
Nous téléspectateurs ne savons que trop bien qu'il n'y a pas que des shapeshifters dans ce sombre monde, il y a des loups-garous aussi ! Des loups-garous vraiment soporifiques dès qu'ils entrent en scène. Et on a beau être attaché à ce cher Alcide, on a beau trouvé son père sympathique, rien ne semble plus pouvoir sauver leur intrigue. Je ne sais pas, faites-en une websérie que personne ne regardera. Quelque chose comme ça ! Mais épargnez-nous ce supplice. Encore, cette histoire rejoindrait les autres, on aurait l'impression qu'elle n'est pas tout à fait vaine. Mais là, la jonction se fait atrocement attendre. Même pas de Sookie à l'horizon. Si encore c'était drôle... Regardez Bellefleur : tout laissait supposer qu'on allait grave s'emmerder avec lui, sa blonde et sa fée-pute engrossée. Je m'étais préparé à un vaudeville bas de gamme, éventuellement sauvé par les dialogues. Il s'est avéré que ce sont ces passages-là que j'ai préféré dans le Season Finale. Ils étaient joyeux, festifs, dingues. "My light broke" quoi ! Lafayette, Arlene et cette inconnue totalement bourrée ont largement contribué à cette réussite. Alan Ball a voulu se faire plaisir et partir une dernière fois dans un grand délire dont seule True Blood a le secret. Et puis c'était aussi à mon sens une manière pour lui de faire passer un message lorsque Lafayette dit : "It's always the weird stuff that's the best". On l'a souvent critiqué en estimant que faire True Blood après un chef d'oeuvre comme Six Feet Under, c'était une sacrée régression. Je crois qu'il voulait seulement s'amuser. Parler à nouveau de la mort mais d'une autre manière. Et il a réussi ! Et puis en guise de dernier cadeau, il nous offre un baiser enflammé entre Pam et Tara particulièrement jouissif. Plus que toutes les autres histoires, c'est celle-là qui me donne hâte d'être à l'été prochain pour découvrir la suite et l'après Alan Ball, même si je suis à peu près sûr que la série ne sera pas très différente...
// Bilan // Ce 5ème final de True Blood, différent des précédents dans sa construction, ressemblait plus à un très bon épisode lambda qu'à un dernier épisode de saison. Mythologiquement parlant, il n'était pas d'une grande richesse. "Cliffhangeriquement" parlant, il était un peu paresseux, ne laissant pas, comme on a l'habitude, le sort de la plupart des héros en suspens. En terme de romances, il a très timidement remis en avant le triangle amoureux infernal Bill/Sookie/Eric. Il a en revanche créé un nouveau couple du plus bel effet. Il a fait du ménage, mais pas nécessairement celui que l'on attendait. La plupart des nouveaux personnages apparus cette année ont péri, mais chez les historiques, tout le monde est sain et sauf. Ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour la suite. Un dégraissage du casting devenait pourtant nécessaire... Ce qui a très largement sauvé ce final, en fait, c'est son coté hypra supra fun. C'est ce que j'ai envie de retenir de lui. Au fond, True Blood est devenu au fil des années la comédie la plus amusante, folle et rafraichissante de l'été. Je crois que c'est ainsi qu'il faut la prendre désormais et ce n'est certainement pas réducteur. La saison 5 dans son ensemble était dans cet esprit mais elle a aussi réussi à produire quelques moments d'émotion forte et a su faire évoluer plusieurs personnages avec brio, Jason, Tara et Pam en tête. L'Autorité n'aura toutefois pas tenu toutes ses promesses et aurait certainement mérité un traitement un peu moins brouillon de la part des auteurs. La série reste ainsi fidèle à elle-même. C'est un grand foutoir maîtrisé et je me surprends comme chaque année à en redemander. Pas vous ?
True Blood [5x 11]
Sunset // 4 930 000 tlsp.
As Your Maker Alan Ball, I command you... de nous offrir un final de la mort qui tue et pas un épisode comme ce Sunset, assez déplaisant et ennuyeux ! Oserais-je ajouter ridicule ? Cela fait belle lurette que le ridicule ne tue plus dans True Blood d'ailleurs, quoique c'est ce qui est arrivé à cette fée nommée Elder, sortie d'on ne sait où et dont l'utilité n'a pas été flagrante, simplement tuée par Russell après avoir dansé comme une idiote -et mal- de longues minutes dans sa tenue d'illuminée mais néanmoins chaste pour une fée-pute. Son bla bla sur Ke$ha, entre autres, a permis de sauver le truc mais on était en passe d'obtenir l'un des plus mauvais moments de l'histoire de la série. Ce qui découle de cette mascarade : que les fées n'ont pas inventé l'eau chaude et qu'elles sont bien dans la merde maintenant. C'est un peu triste de se dire que dans les derniers instants de la saison, c'est à elles que Russell va être associé. Espérons quand même qu'il se sorte vite de cette situation pour aller là où il est davantage désiré, genre du coté de l'Autorité. Sans lui, c'est la débandade totale. La venue du Général Cavanaugh m'a redonné un peu d'espoir avant qu'il ne soit, comme tous les autres, exécuté. C'était si évident que ça allait arriver que j'ai cru les auteurs capables de nous prendre par surprise en le gardant un peu plus longtemps. Mais non. Bill est absolument insupportable avec sa Lilith, laquelle commence sérieusement à me gonfler avec sa touffe en carton. Rosalyn m'a fait marrer lors de son irruption au Fangtasia, d'autant qu'elle permet d'amener Pam dans la gueule du loup. Le moment où elle croise Sam -alors qu'il est forcément à poil- était d'ailleurs amusant. Un détail, mais on fait avec ce qu'on a. La seule bonne nouvelle, on l'a doit en fait à Eric et Nora, qui ne sont finalement plus dupes de Lilith depuis que Godric leur est apparu et qui s'enfuient. On aimerait d'ailleurs presque qu'ils disparaissent dans la nature et qu'on ne les revoit plus jamais. Ce serait romantique. Mais ça ne servirait à rien. Je suppose que Nora, à moins d'un coup de théâtre, est bien partie pour rester à Bon Temps quelques temps. Je ne suis pas contre. Je ne suis pas du tout attaché à elle mais la force de son amour pour Eric semble suffisamment grande et sincère pour que quelque chose d'intéressant puisse être construit par la suite. Puis ça nous change un peu du triangle amoureux (et des niaiseries de Arlene, Terry, Andy, Holly...).
Une autre romance se prépare nonchalamment on dirait bien : un couple Pam/Tara en saison 6 ? Ce serait tout à fait ignoble -puisqu'il s'agit plus ou moins d'une "mère" et de sa fille- mais ça me réjouit d'avance ! J'espère que les scénaristes oseront sans problème aller dans cette direction. Comme d'habitude, les scènes en leur présence étaient les plus sympathiques, surtout quand elles ont été rejointes par Jessica, qu'on adore toujours autant elle aussi. Malheureusement, c'est à peu près tout ce que ce pré-final nous a apporté. On se doute bien qu'il ne fallait pas compter sur Alcide et son père, dont l'histoire devra certainement attendre la saison prochaine pour être approfondie.
// Bilan // De très loin le plus faible épisode de cette saison 5 de True Blood ! Pas rassurant du tout pour le final...
True Blood [5x 07]
In The Beginning // 4 460 000 tlsp.
Que les choses soient claires : en terme de trames narratives, cet épisode de True Blood était franchement raté et partait plus que jamais dans tous les sens ! On commence toutefois à sentir certaines intrigues se rapprocher tout doucement les unes des autres, comme chaque année. En revanche, du point de vue du pur divertissement, du fun, c'était du caviar ! Maintenant que Roman est mort -chose toujours aussi difficile à croire mais pourtant vraie- Russell Edgington associé à Salome et Nora -et pas une personne de plus finalement- peut laisser libre cours à son imagination débordante au sein de l'Autorité. Ses répliques sont absolument savoureuses mais on ne croit pas une seule seconde à son adoration pour Lilith. Il est sans doute trop tôt pour révéler son agenda secret alors, en attendant, on se divertit gaiement avec toute la bande qui part dans un délire total après avoir bu quelques gouttes du sang sacré de Lilith, laquelle leur apparait la touffe à l'air quelques secondes sans que cela n'apporte quoi que ce soit. Peu importe, l'essentiel est de s'amuser et, clairement, c'est ce qu'ils font en trainant sur Bourbon Street -Eric porte tout de même Bill sur son dos et ils se marrent comme des baleines- et en s'invitant dans un bar-karaoké où Russell pousse la chansonnette avant de tout saccager et vider chaque client de leur sang. Cela faisait longtemps que True Blood ne nous avait pas offert de scènes de ce type, orgiaques et uniques en leur genre. On en redemanderait presque si l'on n'était pas raisonnable... Du délire super creepy, on en a eu aussi grâce à Lafayette, parti à la base chercher de explications sur son état auprès de Don Bartolo et qui se retrouve finalement attaché sur une chaise, la bouche littéralement cousue ! C'était bien dégueulasse. Au moins, pendant que l'on tournait la tête face à cette vision d'horreur, on ne se posait pas trop de questions. Pourtant, on aimerait bien savoir ce qui a motivé la femme de Bartolo à le tuer. Et aussi à quoi tout ça a servi ? Cela dit, je suis à peu près sûr de connaître la réponse : à rien !
Pendant que Tara poursuit son évolution au Fangtasia, passant de derrière le bar à sur le bar, pour se lancer dans des danses lanscinantes endiablées qui rappellent certaines images du générique de la série mais qui ne mettent pas très en valeur le corps de Rutina Wesley, pas tout à fait au top de sa forme on va dire, on nous trace un parallèle peu subtil mais néanmoins touchant entre sa vraie mère, qui l'abandonne voyant ce qu'elle est devenue, et sa mère de substitution, Pam, qui accepte de la câliner quelques secondes alors qu'elle déteste ça, ou le prétend du moins. C'est émouvant. Coté coeur, celui d'Arlene est brisé après le départ lacrymal de Terry pour de nouvelles aventures avec Patrick et la fumée noire (qui, vous remarquerez, fait le même bruit que celle de Lost, une musique tribale en plus). Bien évidemment, elle ne trouve rien de mieux à faire que de revoir les vidéos tournées lors de son mariage et les témoignages d'affection des habitants de Bon Temps à leur égard. L'idée est à la fois de nous amener à réaliser combien la situation a changé depuis l'année dernière pour de nombreux habitants, mais aussi de faire comprendre à Arlene, grâce à l'aide précieuse de Holly, que l'histoire qu'a raconté Terry est tout à fait plausible vu le monde dans lequel ils vivent désomais, peuplé de créatures en tout genre. Dommage qu'elle soit trop idiote pour réaliser tout ça par elle-même, c'est laborieux. Un rapprochement s'opére en parallèle entre Jason et Jessica, mais cette dernière finit par se prendre une balle dans la tête. Inattendu et un peu tordu, mais de toute façon pas fatal. Hoyt, lui, découvre peu à peu l'univers des haters et s'accomode très rapidement de ses nouveaux compagnons. Sam, de son coté, tente d'agir face à la menace -ce qui n'est pas tellement dans ses habitudes- ce qui donne lieu à une scène amusante où il renifle tout. Et ça s'arrête là. Quant à Alcide, il essaie d'oublier Sookie dans les bras d'une autre qui n'a absolument aucun relief pour l'instant. Sympa le bandana, sinon. Au cas où vous l'auriez déjà oublié : le shérif Bud Dearbone est réapparu. Je ne vois pas l'utilité de son unique scène pour tout dire... Pour terminer, c'est la panique chez les fées-putes : Sookie apprend qu'elle peut redevenir une personne normale si elle le souhaite. L'idée lui plait beaucoup. Pas à moi. Sookie n'a déjà guère d'intérêt actuellement alors si elle perd ce qui fait sa singularité, que lui restera-t-il ? Mais la démarche du personnage est assez logique, quoique. Avec tous les ennuis qu'elle a constamment, ses pouvoirs lui sont précieux. Don't fuck everything up, Sook' !
// Bilan // True Blood ne s'assagit pas à mesure que la saison 5 avance et ce n'est pas plus mal que ça. Il faut prendre le plaisir là où il est : dans les délires des personnages et indirectement dans ceux des scénaristes. C'est devenu un cliché de le dire mais, sérieusement, ils fument quoi ?
True Blood [5x 03 & 5x 04]
Whatever I Am, You Made Me // We'll Meet Again
4 660 000 tlsp. // 4 540 000 tlsp.
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Après un épisode 3 assez navrant tant il ne s'y est rien passé de concret, juste un enchaînement de scènes sans lien, souvent sans consistance et sans conséquences et des flashbacks de Pam ennuyeux à mourir pour couronner le tout -mais une apparition de Tina Majorino très amusante- True Blood a repris du poil de la bête avec sa 4ème pièce de la saison, la plus aboutie à ce jour et, sans contestation possible, la plus émouvante aussi. La série n'a jamais vraiment su me toucher, en dehors de la mort de Granny, son souvenir qui a longuement hanté Sookie, puis celle de Godric. Disons que ce n'est pas ce qu'elle maîtrise le mieux. Mais là, quand même, j'ai eu une gros pincement au coeur lorsqu'Eric a "libéré" Pam de son emprise. C'était rudement bien joué. On avait tous compris depuis longtemps l'importance du lien qui les unissait et, en cela, je ne parviens toujours à trouver les flashbacks pertinents, même si l'on comprend bien qu'ils étaient surtout faits pour nous éclairer sur la "naissance" de Pam. Et nous préparer à sa mort en fin de saison ? Le thème des "makers" est au centre de ce début de saison, c'est le seul qui se dégage d'ailleurs à travers plusieurs intrigues et il est riche de sens. Il métaphorise la relation entre un enfant et son géniteur, qui devient lui-même géniteur à son tour un jour, et c'est par essence quelque chose qui nous touche tous, qui nous parle tous, quelle que soit notre histoire. C'est profondément humain. Grâce à Pam, la transformation de Tara se fait en douceur, d'une certaine manière. Et c'est plutôt agréable à suivre jusqu'ici, en évitant soigneusement les redites avec celle de Jessica.
Une Jessica qui se fait par ailleurs relativement discrète ces derniers temps, ce qui est forcément dommage, et dont la relation avec Jason en est à une vague tentative d'amitié. La "rechute" du jeune homme dans les bras d'une ancienne enseignante n'était pas une grande idée et je me demande vraiment où les auteurs veulent en venir... Que va-t-il advenir de Jason ? Peut-il devenir un garçon rangé ? Va-t-il se tourner vers les hommes (ce qu'une partie du public de la série souhaite vivement depuis... depuis le début !) ? Mystère... Sa petite virée avec Bellefleur dans le night-club très cabaret des fées-catins était tout à fait réjouissant en tout cas. Il trouvera peut-être le grand amour là-bas s'il devient un client régulier mais, après sa sortie précipitée, pas sûr qu'on le laisse y remettre les pieds de sitôt ! Il est pourtant grand temps que True Blood développe sérieusement sa mythologie féérique. Cela passera peut-être par Jessica justement, puisqu'elle a eu un contact -visuel- avec un monsieur-fée. La révélation sur la mort des parents Stackhouse ne fait pas l'effet escompté -que je suppose puisqu'elle a été placée en cliffhanger- certainement parce que l'on savait très bien -comme dans Vampire Diaries d'ailleurs- qu'on y reviendrait à un moment ou à un autre et que tout n'était pas aussi simple qu'on avait voulu nous le faire croire... Qui a tué papa et maman ? Les possibilités sont multiples à ce stade. Le plus dramatique serait que ce soit Bill, bien sûr. Eric ? Mouais. Presque trop évident. Russell Edgington ? Trop bricolage pour raccrocher les intrigues les unes aux autres... Si vous avez des propositions, n'hésitez pas ! Sinon, la Sookie bourrée m'a bien fait rire, surtout quand elle s'est mise à fredonner une chanson très à propos; je me suis moins éclaté lorsqu'elle est tombée dans les bras d'Alcide mais on savait de toute façon très bien que cela allait arriver. Autant que ce soit maintenant et pas dans 5 épisodes ! L'évolution des sentiments de Bill à l'égard de Sookie est toujours assez intéressante, même si l'on imagine très bien la finalité, qu'elle intervienne à la fin de cette saison ou plus tard... Les aveux d'Alcide aux parents de Debbie ont permis d'offrir une deuxième scène émouvante à l'épisode, mais dans une bien moindre mesure évidemment.
La fascination est toujours grande à partir du moment où les scénaristes se penchent sur l'Autorité, en grande partie grâce à un Christopher Meloni impeccable, qui a bien fait de s'enfuir de New York Unité Spéciale pour revenir à quelque chose où il peut davantage laisser parler sa créativité, comme à la grande époque de Oz et même au-delà. La Salome qui l'accompagne est pas mal non plus dans son genre, mais elle ressemble peut-être un peu trop à toutes les autres femmes charismatiques que la série a connu jusqu'ici. Je n'arrive pas encore bien à définir ce qui la différencie des autres. Il y a sûrement quelque chose pourtant. La petite bande fonctionne très très bien en tout cas et, pour le moment, s'en sort facilement mieux que les Maryanne et autres grands méchants de chaque saison. L'union fait la force La désunion aussi apparemment. On entend beaucoup parler de Russell Edgington mais il tarde un peu trop à mon goût à pointer le bout de son nez. C'est-à-dire que je m'attends tout le temps à le voir débarquer dans n'importe quelle storyline. J'ai même cru que les deux anciens militaires allaient tomber sur lui dans leurs recherches. Et ça n'aurait pas été de refus ! Je ne lis pas les romans True Blood mais si cette histoire en fait partie, il me semble que les scénaristes auraient pu largement ne pas l'adapter. A moins qu'elle prenne plus tard une importance insoupçonnée ? Non parce que pour le moment, c'est mauvais mauvais mauvais. Et plus ça va, plus la perspective de voir Scott Foley nu comme un vers s'éloigne. Le désarroi voire la dépression me guettent rien qu'à cette horrible pensée. A part ça, il parait que Sam rôde dans les parages. Il me semble bien l'avoir croisé en effet mais j'ai tout de suite oublié quand, comment et pourquoi...
// Bilan // Une fois débarrassée de ses nombreuses intrigues parasites, comme c'est presque le cas dans l'épisode 4, la saison 5 de True Blood tient plutôt bien la route. Elle est bien partie pour ne pas être la plus mauvaise...
Once Upon A Time [1x 02]
The Thing You Love Most // 11 640 000 tlsp.
Il y a des histoires qui vous touchent indéniablement plus que d'autres et je dois dire que ce second épisode a confirmé ma première impression : Once Upon A Time m'émeut et cela à différents niveaux. Ce n'est pas simplement le bonheur de me replonger dans mon enfance, avec ses peurs, ses doutes et ses émerveillements, à travers ces contes populaires, mais c'est aussi et surtout son entrée soudaine dans mon univers d'adulte sériephilie et téléphagique, fan de Lost, de dramas lacrymales, de thriller, drogué à l'aventure et au suspense... Comme si deux époques de ma vie se rejoignaient tout à coup à travers cette série. Comme si j'étais piégé entre mon refus de grandir vraiment et ma réalité. Once Upon A Time excerce sur moi une puissance que je n'avais pas soupçonné avant de m'y plonger.
Ce deuxième épisode n'est toutefois pas aussi bon que le pilote et ce pour une raison, à mon sens, bien précise : il a pour but premier de crédibiliser la présence d'Emma Swan à Storybrooke coûte que coûte. Or, le résultat, on le connait depuis le pilote et avant même de le voir d'ailleurs : bien sûr qu'elle va rester ! Bref, c'était un passage obligé qui ne pouvait que se traduire par quelques faiblesses. Les auteurs s'en sont malgré tout très bien sorti et ont bien fait de donner la part belle à Regina, l'Evil Queen. On met visiblement un point d'honneur à nous cacher ce que Snow White lui a véritablement fait au point qu'elle veuille se venger avec tant de détermination et de folie, capable, comme elle le prouve, de tuer son père pour arriver à ses fins (ce que je trouve tout de même assez osé dans une série qui se veut familiale). Autant dire que Blanche Neige n'est certainement pas aussi innocente qu'on veut nous le faire croire et cette perspective est très excitante puisque seul Rumplestiltskin reste pour le moment un personnage non-manichéen, capable du meilleur comme du pire. La prestation de Robert Carlyle est d'ailleurs très impressionnante. On nous gâte du coté des personnages secondaires grâce à l'introduction du fameux miroir de la méchante Reine, qui prend la forme du visage de Giancarlo Esposito, l'excellent big bad de Breaking Bad. A Storybrooke, il est le rédacteur en chef du journal local, le... Mirror ! Et puis dans le monde des fées, on fait la rencontre brève mais intense de Maléfique, la sorcière de La Belle au bois dormant, incarnée par la géniale Kristin Bauer, Pam dans True Blood. On ne se moque décidémment pas de nous du coté de la distribution !
Je sais que le cas du petit Henry fait débat. Il y a ceux qui le détestent et le trouvent insupportable et ceux, comme moi, qui sont touchés par son histoire. Je trouve d'ailleurs le jeune acteur très bon. J'aime moins, en revanche, le rôle que joue pour le moment son psy. J'attendais de ce Jiminy Cricket un peu plus de fantaisie. Il est, comme les autres, totalement apeuré par Regina et agit en conséquences... pour le moment. Mary Margaret s'est faite relativement discréte dans cet épisode à mon grand désarroi mais on a appris à découvrir un peu plus le shérif de la ville, qui ne va pas tarder à tomber amoureux d'Emma (et réciproquement certainement). Le truc qui me soucie, c'est que je n'arrive pas à comprendre qui il est censé représenter dans les contes de fées... Vous avez une idée ?
// Bilan // J'ai bien envie de copier-coller mon introduction à vrai dire, elle ferait une parfaite conclusion aussi. Pour résumer : ce deuxième épisode de Once Upon A Time n'a fait que confirmer tout le bien que je pense d'elle et je suis en mesure de dire, sans aucun doute, qu'il s'agit pour moi de la meilleure nouveauté sur un network de cette rentrée 2011/2012 !