Revolution [1x 09 & 1x 10]
Kashmir // Nobody's Fault But Mine (Mid-Season Finale)
7 020 000 tlsp. // 8 540 000 tlsp.
Kashmir. On pourrait considérer cet épisode comme un épisode de transition, ou, pour les esprits les plus chagrins, comme un épisode de remplissage. Je ne le vois pas comme ça. Il est l'occasion d'approfondir encore un peu plus nos héros en les confrontant, à travers des hallucinations, à leurs plus grandes peurs et cela les rend forcément plus touchants pour nous qui avons parfois un peu de mal à nous attacher à eux justement. Cet épisode est donc nécessaire, voire même essentiel. D'ailleurs, c'est certainement un hasard, mais Last Resort a offert la semaine précédente un épisode partant plus ou moins du même principe, et a tout aussi bien réussi son coup ! Nora, la première à subir les conséquences du manque d'oxygène dans les souterrains, hérite de la vision la plus... la moins... bref, elle croit se faire dévorer par un alligator dans les eaux boueuses. Moi aussi j'ai très peur des crocodiles, alors je me suis senti concerné. Mais, au-delà de ça, on va dire que c'était surtout pour introduire la mécanique de l'épisode en nous faisant sursauter. Et puis le précédent épisode lui était dédié après tout. Chacun son tour. La vision d'Aaron est exactement celle que l'on pouvait imaginer, en rapport avec sa femme qu'il a abandonné. Emouvant. Celle de Charlie concerne son père mort, et c'est touchant là aussi, bien que redondant. Visuellement, le réalisateur n'a malheureusement pas fait preuve d'une grande imagination pour rendre ces scènes encore plus fortes. C'est à Miles que l'on doit les passages les plus intéressants et les plus palpitans, alors qu'il se retrouve face à un Monroe suffisamment séduisant par ses arguments pour qu'il envisage de quitter la Milice et reprendre ses bonnes vieilles habitudes. On se doute bien que c'est impossible à ce stade. Il n'y a absolument aucun véritable enjeu, mais ça marche quand même.
A côté de ça, le retournement de situation en cours d'épisode concernant le personnage incarné par Reed Diamond n'est pas surprenant une seule seconde. D'abord parce que l'acteur est abonné à ce type de rôles; ensuite parce qu'on connait maintenant la formule de la série qui offre un nouveau méchant chaque semaine. Cela ne pouvait qu'être lui. Il apporte quand même un peu d'action là où l'ensemble est assez introspectif donc plutôt lent. Cela évite de sombrer dans l'ennui. Sans surprise, tous les figurants meurent les uns après les autres. Charlie est blessée, mais ce sera la seule conséquence de la bataille. Une conséquence sans grande importance en plus. Tous les personnages ont été à un moment donné écorchés et s'en sont vite remis. Du côté de Monroe, on écoute du Led Zeppelin, histoire de donner un certain cachet à cet épisode un peu spécial; et on rend Rachel encore plus badass que prévu. Le meurtre qu'elle commet de sans froid est glaçant.
Nobody's Fault But Mine. Je le craignais et c'est exactement ce qui s'est passé : en écrivant et en tournant cet épisode, les scénaristes de Revolution ne se doutaient probablement pas que la série partirait en pause pendant quatre mois. Résultat : on attendait un cliffhanger énorme, qui donne super envie de revenir, mais on se retrouve avec un cliffhanger seulement correct, qui m'a d'ailleurs fait penser à du Prison Break dans l'esprit. On en a eu d'autres aux épisodes précédents qui étaient plus forts. J'aurais presque préféré qu'il s'achève sur la confrontation entre Miles et Monroe, qui était clairement le point culminant de l'épisode, celui qui m'a fait retenir mon souffle quelques minutes. Justement parce que j'attendais qu'il se déroule quelque chose de très marquant, je croyais en la possibilité que Miles tue vraiment Monroe. J'y ai cru jusqu'au bout. Il était à deux doigts de le faire, mais les auteurs n'ont pas eu de couilles et ont préféré le laisser s'enfuir, beaucoup trop facilement à mon goût en plus. Sans cesse, on nous rappelle combien le héros a été impitoyable par le passé -Rachel s'en occupe cette semaine lors de ses retrouvailles émouvantes avec sa fille- mais on aimerait bien qu'il lui reste encore un peu de ça parfois. Idem avec Neville : là aussi l'affrontement était intense, mais tout ça pour finalement les enfermer dans un placard... Sérieusement ? Après tout ce qu'il vous a fait, vous auriez pu l'exécuter ! Je dis ça, mais je n'ais pas du tout envie de la série perde Giancarlo Esposito ou Kim Raver. Alors que David Lyons... Cela dit, honnêtement, il était parfait dans cet épisode et il n'avait pas Esposito pour lui faire de l'ombre dans des scènes communes; dans les flashbacks, il a même été très convaincant, notamment lorsqu'il se retrouve en larmes face à Billy Burke. Dommage que ces scènes-là étaient mal insérées dans le récit. C'est le seul reproche que je leur ferai. Si leur mission principale était de faire monter la pression et d'éclairer la relation complexe entre les deux personnages, alors c'est réussi. Ce serait arrivé plus tôt, on aurait même davantage apprécier les précédentes interventions de Monroe.
Encore une fois, Rachel s'est montrée impressionnante lors de l'évasion. Elle d'ailleurs buté Strausser bien comme il faut. Une dimension "amoureuse" a été ajoutée au personnage, puisque l'on sous-entend à plusieurs reprises qu'elle a eu une aventure avec Miles à une époque lointaine et que celui-ci tient encore beaucoup à elle. Je n'y avais pas du tout pensé avant, surtout que la série s'appuie assez peu sur les relations amoureuses (et tant mieux), mais c'est assez logique en fin de compte. Un triangle amoureux, avec deux frères... On en reparlera en temps voulu ! Nora a fait de la figuration dans cet épisode, ce que je regrette un peu. Charlie s'est montrée à la hauteur de Miles, à la hauteur de sa mère aussi. Le personnage a très bien évolué et je n'ai plus du tout envie de la frapper. Je suis conquis par l'actrice en plus. Aaron a eu son rôle à jouer avec la bombe, et c'était ma foi sympathique de penser à lui. Quant à Danny... on va lui donner le bénéfice du doute pour l'instant ! Maintenant qu'il rejoint le groupe, il va peut-être gagner en épaisseur. Mais j'avoue que ça ne m'aurait pas dérangé qu'il périsse au moment de l'évasion. Ironiquement, ça aurait eu de la gueule : ça fait dix épisodes que la bande le cherche et quand ils atteignent enfin leur but, il meurt connement. Ah ça m'aurait plu ça... et ça aurait donné un caractère plus événementiel à ce mid-season finale...
// Bilan // Revolution méritait de partir en pause prolongée sur un plus gros boom que celui-là. Preuve qu'elle a encore pas mal de chemin à parcourir avant d'être celle que l'on attendait depuis le début. Mais, au fil des dix premiers épisodes, elle a su se construire une mythologie simple mais intéressante, avec des personnages qui ont gagné en potentiel au fur et à mesure jusqu'à devenir attachants pour certains. Je suis optimiste pour la suite car le potentiel est enfin là. Suffit de le saisir pleinement maintenant ! En espérant que NBC n'ait pas tout gâché avec sa programmation controversée...
Revolution [1x 07 & 1x 08]
The Children's Crusade // Ties That Bind
7 340 000 tlsp. // 7 100 000 tlsp.
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The Children's Crusade. Tiens, un épisode qui commence par un flash forward... Je déteste le procédé en général, tant il me parait utilisé à tort à travers dans pas mal de séries -Desperate Housewives est la première responsable de mon aversion- mais je dois dire que c'était ici un bon point de départ. On comprend assez rapidement comment Charlie en est arrivée là, mais peu importe, on est pris dans l'action et on se laisse volontiers embarquer dans cette aventure de la semaine qui fait légèrement penser aux Goonies parfois, la référence ultime en la matière, et qui traite, mine de rien, d'un sujet important : que sont devenus les enfants orphelins suite au blackout ? Inéluctablement, comme dans toute bonne série post-apocalyptique qui se respecte, on a droit aux réminiscences des jeunesses Hitlériennes. Revolution ne surprend pas, mais fait son job. L'attachement de Nora pour l'une des petites filles, qui peut d'ailleurs s'expliquer dans l'épisode suivant lorsque sa soeur réapparait, était peut-être de trop. Les répliques amusantes d'Aaron ("hairless Ewoks") ont comme souvent permis de détendre l'atmopshére. Mais Miles -oui, Miles !- a aussi assuré en la matière pour une fois en adressant à Charlie un "It's irritating when a dumb kid tells you what to do, isn't it ?" bien mérité ! A côté de ça, la jeune fille a encore assuré et elle a prouvé qu'elle n'avait vraiment pas peur de souffrir. Cela fait combien de claque/coup de poing qu'elle se prend depuis le début de la série ? On ne compte plus !
Bravo à Eric Kripke et son équipe de scénaristes d'avoir osé en révéler autant sur l'origine du blackout aussi tôt dans la saison ! Je n'ai pas été surpris, car il avait rapidement prévenu les téléspectateurs afin d'éviter un effet Lost et attirer les indécis, mais quand même... Sans grande surprise, les Matheson sont plus qu'impliqués dans l'affaire, ils en sont même à l'origine malgré eux puisque c'est en voulant créer une nouvelle forme d'énergie écolo qu'ils en sont arrivés là. Tout est donc parti d'une bonne intention, tombée entre les mains de gens très malintentionnés. Reste à comprendre dans quel but Randall Flynn a choisi de faire basculer les Etats-Unis dans le chaos le plus total... Si Revolution est amenée à être renouvelée -et c'est bien parti pour, mais méfions-nous de la pause de quatre mois qui l'attend...- on peut toutefois se demander s'il y aura vraiment matière à poursuivre sur plusieurs saisons. Après tout, depuis que Supernatural a atteint le but que le créateur s'était fixé initialement, la série ne ressemble plus à grand-chose parait-il. Et lui est parti... Il ne faudrait pas que ça recommence ici, mais on en est encore loin je suppose ! L'intrigue d'Elizabeth Mitchell était encore une fois très émouvante, très dure. Mais il me tarde de ne plus la voir pleurnicher. On l'aime aussi bad ass !
Ties That Bind. Vous l'aurez sans doute remarqué, Revolution propose à chaque nouvel épisode un nouveau "big bad" à combattre, en plus de Neville et Monroe qui sont les cibles ultimes. C'était le personnage de Mark Pellegrino dans le 3ème épisode, le cinglé avec ses chiens ou Drexel il y a quelques semaines, le méchant garde sur le bateau des jeunesses "Monroeiennes" à l'épisode précédent, et c'est cette fois-ci le Sergent Will Strausser, une vieille connaissance de Miles, incarné par le français David Meunier (qui n'a jamais rien fait en France je précise). Vous avez déjà dû le croiser dans Justified ou Jericho. Tiens, Jericho... Un jour, je dresserai des parallèles entre cette horrible série et Revolution, mais pas cette fois. Bref, à la base, je voulais simplement dire que l'on commence à bien connaître la formule de la série, mais elle réussit toujours facilement à nous tenir en haleine pendant 40 minutes. Surtout que cette semaine, les scénaristes se sont plus particulièrement penchés sur le cas de Nora, un personnage que je porte dans mon coeur depuis qu'elle est arrivée mais sans vraiment savoir pourquoi. Je crois que j'aime bien Daniella Alonso en fait (et sans l'avoir encore vue dans Friday Night Lights). Ses flashbacks ont été bien insérés dans le récit et ils étaient suffisamment courts pour ne pas gâcher le rythme. L'histoire avec sa soeur s'annonçait très basique au départ, mais je ne m'attendais pas du tout à sa trahison. Je croyais innocemment que Mia était sincère. C'était d'autant plus intéressant qu'elle n'est pas passée pour une ordure malgré ses agissements plus que discutables. Au final, elle l'a fait pour protéger sa soeur. Nora ne pouvait pas lui pardonner comme ça. Leurs larmes respectives étaient poignantes. Mettre les personnages face à de tels cas de conscience, c'est prouver que Revolution n'est pas qu'un divertissement. Elle a aussi deux trois choses à dire sur la nature humaine et ses complexités et ses paradoxes. Le seul reproche que j'ai à faire dans tout ça, c'est que Strausser, présenté comme le pire des pires, ne s'est pas révélé si terrible que ça.
Julia. Voilà un personnage qu'il me tarde de voir davantage à l'écran. Pas seulement parce qu'il est interprété par la ravissante et talentueuse Kim Raver (j'en fais trop ?), mais aussi parce qu'elle a prouvé dans cet épisode qu'elle était plus que "la femme de" Neville. On dit que derrière tout grand homme se cache toujours une femme; c'est indéniablement le cas avec elle. Elle a beaucoup d'ambition pour lui, plus qu'il ne doit d'ailleurs en avoir lui-même, et elle le pousse déjà à prendre la place de Monroe le moment venu. Ses potentiels talents de manipulatrice devraient bien l'aider s'il se lance, et il se lancera. Kim Raver et Giancarlo Esposito forment un couple crédible à l'écran. J'en veux encore ! Sinon, tandis que la petite troupe se rapproche de Philadelphie -on devrait avoir droit à leur arrivée là-bas pour le winter finale- Monroe récupère enfin un pendentif, de quoi faire monter encore un peu plus la pression. Randall, lui, semble avoir les moyens de ses ambitions...
// Bilan // Après huit épisodes, Revolution se porte bien, de mieux en mieux même. Elle a trouvé son rythme, sa formule, et elle n'a plus qu'à lâcher les lions pour se transformer en une vraie bonne série qui a de l'avenir.
Revolution [1x 05 & 1x 06]
Soul Train // Sex And Drugs
8 610 000 tlsp. // 7 900 000 tlsp.
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Soul Train. Après un épisode fort en action et en émotion, Revolution poursuit sur sa lancée et ne ralentit pas le rythme grâce une aventure très début du siècle dont le catalyseur n'est autre qu'un vieux train remis sur pied par la Milice, censé permettre au Capitaine Neville d'amener Danny à Monroe au plus vite, tout en prenant une grosse longueur d'avance sur notre petit groupe. On est à la limite du western et c'est excitant. Les affrontements entre Neville, Charlie et Miles sont très prenants, et le dernier acte, à bord de la locomotive qui fonce à vive allure à travers le pays, est une petite réussite visuelle, qui donne un souffle épique à une série qui en manque parfois malgré ses efforts. On pourrait quand même regretter le rôle très limité de l'invité du jour, Jeff Fahey (Lost), dont j'espérais qu'il soit plus qu'un accessoire scénaristique. Son dernier geste à l'encontre de Nora reste très surprenant et lui donne un peu plus d'envergure. On pourrait également faire la fine bouche sur la conclusion : Danny n'a pas été sauvé et la course-poursuite est stoppée net puisque, même à cheval, nos amis ne pourront pas rattraper ce train, mais ça veut aussi dire que l'intrigue Danny/Neville est sur le point de s'achever et ça, c'est une bonne nouvelle. On en a assez de cet affrontement psychologique quelque peu prévisible vu la faiblesse de l'un comparée à la force de caractère de l'autre. Cet échec est par la même occasion une nouvelle claque pour Charlie, que les auteurs adorent malmener décidément... dans le but évident de la rendre plus forte bien entendu, à la limite de la machine de guerre.
Mais là où cet épisode excelle, c'est lorsqu'il se penche sur le passé de Neville alors qu'il n'était qu'un "petit homme", écrasé par son patron, "trahi" par ses voisins, peu de temps avant le blackout qui a littéralement changé sa vie ! Il nous manque encore une pièce du puzzle, celle où il entre dans la Milice. Giancarlo Esposito est évidemment parfait dans ce rôle. Comme dans Breaking Bad, il endosse le costume de celui qui semble calme vu de l'extérieur mais qui bout en réalité de l'intérieur et qui peut exploser à tout moment. On fait également la rencontre de sa femme, incarnée par mon amoureuse, Kim Raver. Je suis évidemment ravi de la retrouver ici. Une série avec et Kim Raver et Elizabeth Michell, c'est quand même le pied ! Je rêve du jour où elles partageront une scène mais j'imagine que ce n'est pas prévu au programme pour le moment. La révélation sur la véritable identité de Nate, qui s'appelle en fait Jason et qui est le fils de Neville, se sentait fortement venir en milieu d'épisode, mais avant cela, je n'y avais jamais pensé. Cela reste donc un rebondissement inattendu et bienvenu. Le personnage trouve enfin une place au sein de la série. Reste à faire fructifier ce potentiel... En plus de tout ça, cet épisode introduit une intrigue au long cours très excitante où l'on découvre que pour que l'électricité revienne, douze pendentifs doivent être réunis. L'hommage appuyé à Harry Potter est d'ailleurs amusant...
Sex And Drugs. Ne vous fourvoyez pas, contrairement à ce qu'annonce le titre de cet épisode, Miles ne se met pas à sniffer de la coke dans la forêt pendant qu'Aaron se bouffe des champignons hallucinogènes et que Charlie se prostitue afin de subvenir à leurs nouveaux besoins. Non. L'épisode est plus sage que cela, mais il s'en dégage malgré tout une grande noirceur, qui n'a de cesse de me surprendre dans Revolution. Si l'on prend du recul quelques instants, on se rend compte qu'en terme de violence, elle va assez loin pour une série de network, même si elle a l'excuse du 22h. On voit peu de sang, certes, mais quand même... C'est très dur parfois. Je ne veux pas aller trop loin dans la comparaison mais il y un peu de The Walking Dead dans Revolution parfois. Plus que de Lost même !
De la drogue, il y en a donc eu à travers le personnage de Drexel, un vieux pote de Miles, médecin, devenu un roi de la drogue et de la prostitution dans son quartier. Je déteste ce genre de protagoniste en général, mais Todd Stashwick était très convaincant dans ce rôle, quitte à en faire trop, et il a largement été sauvé par son humour avec des tas de répliques bien senties. Celui qui pouvait passer pour un petit rigolo au début de l'épisode s'est transformé petit à petit en un être vraiment dangereux et inquiétant. Tout le passage de Charlie chez le voisin était très intense et on pourra dire ce que l'on veut de Tracy Spiridakos, mais moi je la trouve plutôt bonne ! Ce qui ne m'a pas plu du tout, c'est la facilité avec laquelle ils s'en sont sortis ! Une fois Drexel mort, aucun de ses sbires n'a cherché à le venger, rien. Ils sont restés immobiles. Ce n'était pas très crédible. On peut éventuellement supposer qu'eux-mêmes étaient en quelque sorte ses esclaves et que son assassinat était aussi une libération pour eux, mais cela reste vraiment de la supposition et je crois que les auteurs n'ont juste pas eu envie de se casser la tête ! Du coté des flashbacks, même s'il me paraissait à moi aussi important de se pencher sur le cas d'Aaron, un protagoniste qui manquait de profondeur, je me suis plus ennuyé qu'autre chose. Il n'a fait que ralentir le rythme. Son histoire ne m'a pas paru ni intéressante ni très originale. Pas tellement poignante non plus. Et pour tout dire, je n'ai même pas trouvé la conclusion crédible. Surprenante, oui, parce qu'on s'attendait tous à ce que sa femme finisse par périr d'une manière ou d'une autre, mais je ne peux pas croire une seule seconde que quelqu'un dans sa situation puisse abandonner l'amour de sa vie "pour son bien". En plus, on s'attend pertinemment à ce qu'elle réapparaisse maintenant... Résultat : j'apprécie toujours Aaron, parce qu'il faut un personnage comme lui dans la bande, mais je ne suis pas plus attaché à lui qu'avant.
// Bilan // Comme dans d'autres séries avant elles, qui ont reposé sur un système de flashbacks à chaque épisode, Revolution devient très dépendante de ses héros et de leur passé. Il y a des pièges dans lesquels il ne faudra pas tomber à l'avenir, au risque de vite créer de l'ennui là où il n'y aurait pas dû en avoir. Pour le moment, ça passe bien mais nous n'en sommes qu'à un tiers seulement de la première saison...
Grey's Anatomy [8x 23 & 8x 24]
Migration // Flight (Season Finale)
9 820 000 tlsp. // 11 440 000 tlsp.
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Le vent tourne. Je le sens qui tourne. Je savais déjà que depuis deux voire trois saisons, depuis le fantôme de Denny, depuis le départ d'Izzie, ceux qui croyaient encore en Grey's Anatomy étaient de moins en moins nombreux. Et c'est quelque chose qui m'a toujours attristé car, sans me forcer, sans chercher à me persuader, j'ai continué à l'aimer encore très fort, cette série, sachant reconnaître certaines de ses faiblesses dont sa perte globale d'efficacité. Entre temps, il y a eu le final de la saison 6, époustouflant, choquant, inoubliable, qui a réconcilié tout le monde au moins pendant deux heures et un été. Mais ce dont je suis certain aujourd'hui, c'est qu'après le final de cette saison 8, beaucoup d'autres fans vont lui tourner le dos à leur tour. Le débat fait rage. Les insultes à l'encontre de Shonda Rhimes, la créatrice de la série et scénariste de cet épisode, fusent. Pour plusieurs raisons différentes. Certaines étant parfaitement justifiées, ou en tout cas compréhensibles, et d'autres... imméritées, voire idiotes. Et moi, je ne sais pas très bien où me placer dans tout ça. Pour sûr, ce final ne m'a pas scotché comme je l'aurais souhaité. Il ne m'a pas non plus ému comme je me devais de l'être vu les circonstances. Il ne m'a pas déplu pour autant. Il m'a surtout frustré. Mais la frustration, à la fin d'une saison, c'est un signe positif. Cela signifie que l'on reviendra, au moins pour le prochain Season Premiere. N'est-ce pas le but premier après tout ?
Fallait-il se lancer dans une nouvelle intrigue catastrophe après toutes celles qui ont frappé le "Seattle Grace Mercy Death", comme dirait Cristina ? J'ai bien peur que non. Grâce aux études de nos héros qui s'achèvent et grâce aux potentiels départs de plusieurs d'entre eux, il y avait largement de quoi faire un final puissant et jouant à fond la carte du suspense, de la nostalgie et de l'émotion. Ce crash d'avion ne pouvait pas rivaliser avec la fusillade de toute façon. Ce n'était même pas la peine d'essayer. On était déçu avant même de l'avoir vu. Bien sûr, il y a une explication "technique" derrière cela : Shonda Rhimes ne sachant toujours pas au moment de l'écriture de cet épisode puis du tournage quels acteurs historiques allaient renouveler leurs contrats, il lui fallait proposer une fin suffisamment "ouverte" pour permettre un ou plusieurs départs au début de la saison 9. Et, clairement, utiliser une tragédie de ce type était la solution la plus facile. Elle s'est donnée du mal pour rendre la situation crédible -à ce titre, merci à Cristina d'être partie sur le thème "nous sommes tous maudits" car c'est évidemment ce à quoi on a tous pensé en découvrant l'étendu des dégâts- mais c'était perdu d'avance. J'ai quand même trouvé très pertinents les parallèles entre les scènes au Seattle Grace, souvent joyeuses et pleine de légéreté, et celles sur les lieux de l'accident, terrifiantes et desespérées. Entendre Callie faire passer des messages d'espoir alors que l'amour de sa vie était sur le point de perdre la vie, ça procurait de sacrés princements au coeur. Voir Richard fiers de ses élèves, prêts à les célébrer comme il se doit, bouclant une boucle tracée depuis le pilote, c'était aussi très dur rétrospectivement. Le message de Karev laissé sur le répondeur d'Arizona aurait pu m'attendrir également, mais j'étais trop énervé qu'il n'ait pas fait parti du voyage pour ça. Et puis Bailey était en mode romance, comme dans l'épisode précédent et ceux d'avant, et même si c'était mignon, on avait vraiment pas envie de s'appesantir là-dessus.
Qui suit un tant soit peu l'actualité des séries ne pouvait ignorer que ce final allait comporter une mort importante. Les bandes-annonces de l'épisode insistaient bien là-dessus, comme il est de coutume dans ces cas-là. L'annonce du renouvellement des contrats des six acteurs principaux s'est faite à quelques jours seulement de la diffusion. Les possibilités sur l'identité de la victime en étaient donc grandement réduites. Je misais du coup tout sur Lexie ou Mark. Je ne croyais pas tellement à la mort d'Arizona. D'un point de vue purement scénaristique, elle aurait eu beaucoup moins de répercussions que celle de "Little Grey" ou de "McSteamy" sur les autres personnages. Et c'est la soeur de Meredith qui a donc été tuée, comme ça, au bout de 15 minutes d'épisode, à un moment où l'on ne s'y attendait pas. Dans un final comme celui-ci -et on en a l'habitude maintenant- les morts ne meurent qu'à la toute fin. Cependant, ce choix plutôt audacieux ne s'est pas révélé payant : au lieu de rendre la scène encore plus puissante car surprenante et soudaine, il l'a rendu expéditive, comme si Lexie n'avait finalement pas grande importance. Les derniers mots de Mark étaient évidemment bouleversants mais pris dans la panique et coincés entre deux scènes à mi-chemin entre cette forêt et le Seattle Grace, ils n'ont pas eu la force escomptée. Et je crois que c'est cela, plus que la mort en elle-même du personnage, qui fait rager un certain nombre de fans. Et il vaut mieux d'ailleurs car il se trouve que c'est Chyler Leigh, l'interpréte de Lexie, qui a demandé à quitter la série. Certes, Shonda aurait pu ne pas la tuer, juste la faire quitter Seattle, mais vu la situation de son histoire avec Mark, cela aurait été incompréhensible et encore plus rageant. Sans compter qu'Izzie nous a déjà fait le coup ! J'ai encore du mal à réaliser que "Little Grey" est morte. Elle a été peu présente cette saison -sûrement à la demande de l'actrice- mais on était quand même très attaché à elle. On espérait encore plein de scènes de complicité avec Meredith. On ne se souvient même pas de la dernière, tant elle remonte dans le temps. Et puis Meredith, pauvre Meredith... elle qui était devenue enfin si heureuse... On savait bien que ça n'allait pas durer mais lui faire un coup pareil ! Je vais peut-être en faire hurler certains mais j'espère que Mark, qui est dans un sale état, succombera à ses blessures dans le premier épisode de la saison 9. En fait, je ne vois pas le personnage se remettre d'une telle épreuve. Et j'aime assez l'idée qu'il la rejoigne. Le mythe du couple maudit, tout ça... J'aurais quand même préféré que ce soit Meredith et Derek qui écopent de cette fin-là.
Un autre départ a secoué cet épisode et celui-ci était encore plus inattendu mais moins douloureux bien qu'émouvant d'une autre manière. La saison 9 se fera donc sans Teddy également. Ce qui a une certaine logique : depuis la mort d'Henry, les auteurs n'avaient vraisemblablement plus grand chose à dire sur elle -je suis pourtant sûr qu'il y avait de quoi faire- et, surtout, le seul moyen de faire rester Cristina au Seattle Grace vu l'état actuel des choses, c'est en lui proposant le poste de Teddy ! Je suis très triste à l'idée de ne plus voir Kim Raver dans la série. Je serai aux anges si ses nouvelles aventures faisaient l'objet d'un spin-off. Mais j'ai bien conscience que ça n'arrivera certainement pas. Il aurait fallu le faire tout de suite. Dans un an, ce sera trop tard. Une série médicale au sein d'une entité militaire, même si ça a déjà été fait (China Beach et plus récemment Combat Hospital). Teddy aura en tout cas partagé une dernière scène avec Owen très réussie. Enfin dernière... je suppose qu'elle ne va pas quitter l'hôpital comme ça, sans dire au revoir à Cristina et aux autres. Je me rends compte que je n'ai pas tellement parlé de ce qui se passait au coeur de l'action, dans la forêt, sûrement parce que ça se passe de commentaires : c'est efficace, c'est "Greysien" à plusieurs niveaux (l'obsession de Yang pour sa chaussure, le fou rire d'Arizona...), c'est atroce pour les yeux à la vue de certaines blessures et c'est totalement épuisant au final, éprouvant... mais habituel. C'est ça le pire : Grey's Anatomy nous a habitués à "ça".
// Bilan // Il y a eu toutes sortes de Season Finales au cours des sept saisons précédentes de Grey's Anatomy : celui qui n'en était pas un (saison 1), celui qui était riche en émotion et qui a marqué les esprits (saison 2), celui qui laissait sur une grosse surprise (saison 3, l'annonce de l'existence de Lexie), ceux où il ne se passait pas grand chose (saison 4 et saison 7), celui qui nous laissait sur un suspense insoutenable (saison 5, la possible mort d'Izzie) et celui qui était simplement un chef d'oeuvre (saison 6, la fusillade). Celui qui était à la fois trop ambitieux, trop classique et trop facile, vraiment "trop" trop quoi, c'est celui de la saison 8. Il conclut sur une pointe d'amertume une salve d'épisode qui a pourtant été globalement bonne, surtout après tant d'années. Toutefois, nul ne peut ignorer, pas même moi, que les plus belles années de Grey's Anatomy sont derrière elles et qu'il faudra savoir, dans une saison ou deux, fermer les portes du Seattle Grace pour de bon.
Grey's Anatomy [8x 19]
Support System // 8 850 000 tlsp.
Ce n'est pas la première fois que je me fais la remarque mais c'est peut-être la première fois que je l'écris (ma mémoire étant défaillante, je me trompe peut-être) : Grey's Anatomy est très frustrante parfois dans le sens où la plupart de ses meilleures scènes se déroulent en dehors de l'hôpital. C'était le cas ici et on avait envie de suivre Teddy, Arizona, Callie et Bailey dans leur "Ladies' Night", on avait envie d'assister aux révisions chez Meredith, on avait envie de rester plus longuement auprès de Cristina malgré l'atmosphère si pesante... Cet épisode donnait envie de sortir du cadre de la série médicale. C'est dire à quel point on est attachés aux personnages. Cela ne veut pas dire que ce que l'on nous a offert ici n'était pas bon, c'est juste que ça s'est arrêté pile au moment où l'on se sentait le mieux avec eux, et on sait que l'épisode suivant ne reprendra pas là mais plus tard, sans mention de ce qui s'est passé parce que ce n'était pas important. Juste des moments de vie banaux.
L'épreuve que Cristina et Owen traversent est horriblement banale, dans le fond. Beaucoup de couples y ont été confrontés. Dans toutes les séries soapesques, c'est l'un des passages obligés, souvent visités et revisités. Grey's Anatomy elle-même l'a déjà traité, évidemment. Le contraire aurait été étonnant au bout de 8 ans. Mais l'impact ici est extrêmement forte. Le téléspectateur ne peut que ressentir cette douleur lancinante. Le piège se referme sur le couple et sur nous en même temps. On souffre avec Cristina, mais on souffre aussi avec Owen. C'était important de nous montrer comment les événements s'étaient réellement déroulés. Ce serait trop facile de ne faire d'Owen qu'un monstre sans rien expliquer. Ce qui ne veut pas dire que l'on excuse son attitude. Simplement, il y a deux points de vue derrière toute histoire. Nous avons eu les deux sous les yeux. J'ai forcément été un peu déçu au départ d'apprendre que c'est avec une inconnue qu'Owen a fauté. Je m'étais déjà imaginé tout un plan diabolique des auteurs. Ils ont finalement opté pour la solution la plus crédible. On ne peut pas leur en vouloir. Ils ont même réussi à ne pas rendre cette femme détestable. Il y avait beaucoup de nuance dans tous les sens, particulièrement dans le jeu de Sandra Oh. Elle est définitivement formidable et si Grey's Anatomy n'était plus boudée par les cérémonies de récompense, l'actrice aurait bien mérité une nouvelle nomination pour sa prestation. Ses scènes avec Owen étaient puissantes, notamment celle dans la salle de bain où elle se rend compte de l'absurdité de la situation -elle, la grande chirurgienne en devenir qui est en larmes sur le sol à cause d'un homme- mais celles avec Meredith, au téléphone, étaient peut-être encore plus émouvantes. L'amitié qui les unit toutes les deux est tellement bien rentranscrite...
A coté de ces allers et retours dans le temps un peu confus par moment, il était nécessaire de miser sur la comédie et la légéreté. Mark en chief d'un jour était excellent. Cela fait bien longtemps que le personnage n'avait pas été aussi drôle et... utile ! J'ai beaucoup aimé aussi l'affaire de la "Ladies' Night" parce qu'elle osait montrer à quel point l'être humain peut être égoïste parfois. Ce n'est pas nouveau dans Grey's Anatomy, puisque tous les personnages sont égocentriques, mais c'était quand même étonnant de la part d'Arizona, qui s'est bien rattrapée in extremis, et de Bailey, que l'on prend un pied fou à découvrir sous un autre jour, celui de la femme amoureuse. Elle était vraiment hilarante avec son Ben (qui l'est, lui, beaucoup moins). Les manigances d'April, Alex et Jackson pour utiliser les capacités de mémoire extraordinaires de Lexie étaient amusantes aussi dans leur genre, mais on a vu mieux. On est surtout content de voir tous les personnages intéragir. Le seul cas médical du jour était correct. Il était surtout une belle occasion de mettre Richard en avant, dont l'intérêt que les auteurs lui portent dernièrement est assez suspect. Je continue à croire que la saison 9 se fera sans lui...
// Bilan // Bien que les enjeux de la fin de saison ne soient pas encore dévoilés, cet épisode de Grey's Anatomy est très réussi, aussi bien dans sa gravité que dans sa légéreté.
Grey's Anatomy [8x 18]
The Lion Sleeps Tonight // 8 190 000 tlsp.
A bien des égards, on pourrait considérer The Lion Sleeps Tonight comme un épisode de remplissage. Il en a la fonction, il en a l'odeur mais au goût, il vaut un peu mieux que ça. Tous les épisodes ne peuvent pas faire des avancées gigantesques dans les intrigues, tous les épisodes ne peuvent pas nous faire nous tordre de rire, tous les épisodes ne peuvent pas nous émouvoir aux larmes... Celui-ci n'a rien fait de tout ça, c'est vrai, mais il nous a quand même diverti et c'est déjà pas si mal ! Déjà, le coup du lion dans les rues de Seattle à l'origine des cas médicaux du jour, c'est du Grey's Anatomy classique, un peu barré, surréaliste... On aime ! J'ai particulièrement apprécié le duo Richard/Avery : c'était très rafraîchissant de les voir se moquer de leurs patients. Ca n'arrive pas si souvent tout compte fait, et là, il y avait franchement de quoi ! En filigrane, on redécouvre un Richard qui endosse à merveille le rôle d'enseignant voire de mentor. Il est bien plus intéressant ainsi qu'en chief.
Pendant ce temps-là, le Chief en poste ne fait pas grand chose qui soit lié à sa fonction. Les scénaristes ont clairement choisi de ne pas faire avancer le conflit entre Owen et Cristina alors ils meublent comme ils peuvent. Du coté de la jeune femme, c'est silence radio. Ce n'est pas passionnant. De son coté à lui, c'est déjà un peu plus intéressant : il a d'un coté Meredith qui condamne son attitude et qui ne veut même pas en entendre parler, et de l'autre Bailey qui, étonnamment, considère que son erreur est humaine. On la connait moins compréhensive d'habitude. Mais c'est toujours sa maturité qui prime et c'est peut-être le cas ici. Je suis toujours peu convaincu qu'une réconciliation puisse avoir lieu, d'autant que le problème de fond -le bébé- est mis en sourdine à cause de la tromperie mais il est pourtant à la base de tout... Et puis on ne sait toujours pas avec qui Owen a fauté. Si les auteurs venaient à en faire un mystère (en gros, s'ils ne révélaient pas son idendité dès le prochain épisode) alors on pourrait considérer que la révélation risque de faire très mal... L'option Teddy reste plus envisageable mais après longue réflexion, ce serait vraiment trop trop moche. Je ne suis plus si certain que les scénaristes oseront. En attendant, Teddy apprend dans cet épisode à accepter son statut de veuve. Ce n'était pas absolument bouleversant mais l'émotion était présente.
Cela faisait un petit moment que Callie et Arizona coulaient tranquillement des jours heureux avec la petite Sofia... et Mark. Les événements de cette semaine ne devraient pas bousculer tout ça et tant mieux. On les veut heureuses encore longtemps. Le plus longtemps possible dans le cadre d'une série télé où personne ne peut nager dans le bonheur indéfiniment. C'était assez comique de constater qu'avant Callie, Arizona était une slut. Mais je n'ai pas bien compris si elle avait vraiment couché avec toutes les femmes qu'elle citait, ou si c'était juste pour l'agacer. Non parce que ça fait beaucoup quand même. Et je ne pense pas qu'il puisse y avoir autant de lesbiennes au métre carré ! En plus, ça sous-entend qu'elle n'est pas très regardante sur la marchandise... Non vraiment, ça ne ressemblait pas beaucoup à la Arizona que l'on connait. Je comprends le choc ressenti par Callie. Après, en remettant les choses en perspective comme l'a fait Arizona, Callie n'a vraiment pas de quoi se plaindre... Bref, c'était amusant ! Les nouvelles hésitations de Lexie à l'égard de Mark étaient sans grand intérêt. On a déjà assisté à ce genre de scènes dix foix. Qu'on en finisse avec ça ! Puis comme on refuse toujours de nous montrer la fameuse Julia... Pour une fois dans ma vie, je vais défendre Alex : il avait raison de s'inquiéter du comportement de Morgan et de s'éloigner d'elle. Cette fille est une cinglée et il en a connu bien assez pour pouvoir les repérer de loin maintenant ! Okay, elle est dans la détresse la plus totale et elle ne mérite pas d'être traitée comme une moins que rien mais il fallait remettre les choses en place. Cela dit, nulle doute qu'Alex commence à tomber amoureux. Ca sent l'intrigue foireuse à plein nez...
// Bilan // C'est ce qui s'appelle faire habilement du remplissage et ça marche !
Grey's Anatomy [8x 16]
If Only You Were Lonely // 9 060 000 tlsp.
En découpant intrigue par intrigue cet épisode de Grey's Anatomy, je le trouve finalement pas si mauvais. Disons simplement que l'ensemble n'était ni très équilibré, ni très digeste, et que le tout manquait un peu de punch. Les sorties régulières du Seattle Grace pour assister à la détériotation rapide de l'état d'Adele n'ont certainement pas aidé, mais il s'agissait en même temps des meilleures scènes. Loretta Devine, magistrale comme à son habitude, a trouvé plus que jamais en James Pickens Jr. un partenaire en or. Le moment où il craque était particulièrement bouleversant et le destin du personnage est clairement en train de se jouer alors que celui d'Adele laisse peu de place à l'espoir. Va-t-il laisser sa femme entrer dans une institution spécialisée ou prendre sa retraite pour s'occuper d'elle 24/24 ? La solution la plus raisonnable, on la connaît. Meredith parviendra-t-elle à la lui faire accepter, à moins que ce ne soit un autre personnage ? Et qu'adviendra-t-il de Richard lorsqu'Adele sera partie ? Entre lui et Teddy, ça risque de faire beaucoup de veuvage dans les parages... Teddy, justement, n'est pas gâtée dans cet épisode avec une storyline très secondaire -pour le moment- qui vise à faire monter d'un cran la pression avec Owen. J'étais d'ailleurs surpris que Callie le soutienne. Il en faut bien une, remarque... Il ne peut toujours pas compter sur Cristina qui s'est mise dans la tête qu'il l'a trompée. Et avec Summer Glau s'il vous plaît ! On savait que l'actrice rejoignait la série pour un épisode, mais il semblerait que son arc s'étende finalement à plusieurs passages. C'est à espérer en tous cas car elle n'a même pas ouvert la bouche cette fois ! Je doute que Shonda l'ait engagée pour si peu de toute façon. Je n'ai pas d'affinités particulières avec l'actrice mais elle pourrait être un bon ajout sur le long terme, si son personnage, l'infirmière Emily, venait à être intéressante. Je n'ai aucun doute en tout cas : elle n'est pas la maîtresse d'Owen, quand bien même elle le souhaiterait vivement. Cristina risque de se ridiculiser...
Penchons-nous maintenant sur le cas d'Alex ! Je parle rarement de lui sur un ton élogieux mais cette semaine, comme la précédente, il se révèle beaucoup plus sympathique qu'à l'accoutumée. Aurait-il enfin mûri ? Il serait grand temps. Ses compagnons de route depuis le début de la série ont entamé leur évolution depuis un moment maintenant. A son tour ! Sa réaction face à Chris, le petit ami de Morgan, n'était pas celle que l'on attendait de sa part. En temps normal, il aurait agi comme un gros con et aurait été encore plus détestable que celui dont il dénonce le comportement. Pas cette fois. Son attitude protectrice et douce envers Morgan était presque émouvante, son envie de transmettre son savoir à Lexie tout à fait inédite et sa façon de rabaisser Chris tout à fait subtile ! Arizona peut être fière de son élève, et de Lexie aussi en passant. La jeune femme ayant une année de moins que ses collègues, elle est toujours en quête de sa spécialité idéale. La pédiatrie lui irait à ravir et la perspective d'un trio avec Arizona et Alex sur le long terme est plutôt enthouasiasmante.
Malheureusement, pendant qu'Alex se trouve une raison d'exister dans l'univers de Grey's Anatomy, la présence d'Avery est de moins en moins probante. Les scénaristes n'arrivent décidemment pas à écrire pour lui alors qu'il est plein de ressources. L'associer systématiquement à Mark n'aide sans doute pas. Encore, si leur "bromance" était plus assumée, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas -encore- le cas. C'est à peine amusant. Mark n'en ressort pas non plus particulièrement grandi. Pourquoi Julia n'apparaît toujours pas ? Désolé, mais j'ai du mal à me faire une raison. On va bientôt apprendre qu'ils se sont séparés hors champ et on aura jamais rien su d'elle... April apparaît de temps à autre. Je suppose que la grossesse de l'actrice est bien pratique pour expliquer que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d'elle actuellement. Les petites scènes drôles sur les cheveux de Zola m'ont bien fait marrer, sinon.
// Bilan // Il ne se dégage pas de cet épisode Grey's Anatomy ce qui fait habituellement la force de la série : du rythme, une bonne gestion des nombreux personnages, de l'humour... Seule l'émotion a vraiment répondu présente.
Grey's Anatomy [8x 14]
All You Need Is Love // 10 270 000 tlsp.
On sait Grey's Anatomy particulièrement douée pour plonger ses personnages dans les pires des horreurs avec aplomb mais, de temps à autres, elle est aussi capable de leur offrir quelques moments de bonheur simples. Et c'est sans doute parce qu'on est trop habitués à les voir souffrir que lorsqu'ils sont heureux, on est encore plus heureux pour eux qu'ils ne le sont eux-même ! Cette Saint Valentin aura donc été lumineuse pour les jeunes parents Meredith et Derek, qui s'amusent comme des adolescents pendant que Lexie, qui n'a rien de mieux à faire en ce jour, s'occupe de Zola. On ne se lasse pas de les voir souriants et complices. Et on se permet même de croire que ça va durer... Callie et Arizona n'ont pas bénéficié d'un temps d'antenne énorme mais suffisamment en tous cas pour nous ravir de leur plénitude communicative. Puis c'était sympa de revisiter la caravane de Derek, sur les hauteurs boisées de Seattle. Par contre, j'ai poussé -littéralement- un cri d'horreur en voyant leur progéniture, la petite Sofia, le temps d'un plan. Qu'est-ce que c'est que cet enfant horriblement laid ? Quant à Bailey, c'est bien simple : on l'a rarement vue aussi rayonnante ! Ben est bien trop prétentieux pour être LE Prince Charmant, mais l'alchimie entre Jason George et Chandra Wilson est indéniable et permet de pardonner quelques niaiseries inutiles. Le dîner aux chandelles à l'hôpital, c'était légèrement too much. Puis je suis un peu déçu de ne pas avoir vu Miranda en talons aiguilles. Elle aurait été magnifique. Ou ridicule.
Bien évidemment, cette fête des amoureux n'aurait eu aucun intérêt si tout le monde avait nagé dans le bonheur le plus parfait. On ne peut pas dire que Lexie a vécu une soirée aussi horrible que prévue puisqu'elle l'a terminée avec les deux derniers hommes qui ont compté dans sa vie : Mark et Jackson. Malheureusement, l'épisode s'arrête quand le fun commence. J'aurais bien aimé parier sur une partie à trois mais je me fourvoie clairement. Je suppose qu'on ne reparlera plus de ce moment super gênant et bizarre pour elle et qu'il n'aura aucune conséquence particulière. C'était bien agréable de voir Lexie un peu plus que d'habitude, je dois dire. On pourrait regretter que les scénaristes ne l'utilisent pas mieux et plus souvent mais l'occasion se présentera peut-être plus tard, si la série dure encore un moment... Son intrigue médicale était assez horrible dans son genre et aurait pu être excellente si la petite-amie du patient n'avait pas été aussi horripilante dès le départ. Sinon, j'ai un vrai problème avec Mark et surtout sa copine invisible. Pourquoi se refuser à la montrer davantage ? Cela ne fait que rendre ce triangle amoureux ennuyeux et prévisible. La soirée a été particulièrement douloureuse pour Richard mais hors antenne. Pourtant, la scène où il raconte à Bailey son drame était très émouvante. Autant dire que la suite s'annonce d'une teneur lacrymale rarement égalée... Alex a passé une bonne fête, lui. Il a lu une lettre à une petite fille. Il a montré son humanité. Ca arrive une fois pas an. C'était dans cet épisode.
Et puis il y a bien entendu Cristina et Owen, plus en crise que jamais, qui ont vécu une atroce Saint Valentin malgré une toute petite touche d'espoir à la fin, histoire de ne pas trop nous déprimer. Cristina a l'air de vouloir leur donner une dernière chance... encore une dernière chance... j'ignore sous quelle forme elle va se matérialiser car à l'heure actuelle, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait les sauver. Et je ne veux pas que ça arrive de toute façon. Je suis peut-être cruel mais c'est le genre de couple qu'on a juste pas envie de voir épanoui, contrairement à Derek et Meredith. Ils nous ennuieraient. La scène de l'ascenseur était émouvante, tout en retenue, mais celle qui a opposé Teddy à Owen peu de temps après était plus bouleversante encore. Je vais encore paraître cruel mais je n'ai pas envie qu'ils se réconcilient. Pas avant longtemps. Ce serait trop facile de pardonner si vite, même d'ici à la fin de la saison et même si Teddy se rend compte qu'elle avait besoin de projeter toute sa douleur sur quelqu'un et que c'est lui qu'elle a choisi (à juste titre). Et puis c'est excitant car on fonce vers l'inconnu les concernant : comment Teddy va-t-elle se remettre de la mort d'Henry ? Comment Owen va tenir le coup, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes désormais en tant que Chief ? Bon courage aux auteurs parce que, pour le moment, je ne les imagine même pas rester dans la série en fait. Je voudrais un Owen Hunt out, une Addison Montgomery qui le remplace et puis... non, je ne sais pas vraiment pas ce qu'on va faire de Teddy.
// Bilan // Grey's Anatomy a fêté la Saint Valentin à sa façon, entre rires et larmes, avec toujours autant de pertinence et de puissance dans les dialogues et dans les prestations des uns et des autres.
Grey's Anatomy [8x 12]
Hope For The Hopeless // 9 420 000 tlsp.
Non seulement cet épisode de Grey's Anatomy était tout à fait bouleversant mais, en plus, il était particulièrement important pour l'évolution des personnages et pour la suite de la saison. Bref, il était indispensable. Un must-see. A de nombreux moments, j'ai vraiment eu l'impression d'être devant un épisode de la saison 2 ou 3. Le Grey's Anatomy diablement efficace des débuts en somme, qui a laissé place depuis à un autre, moins réussi dans l'humour mais toujours aussi bien construit et émouvant. On dirait bien que ça y est, Shonda sait comment elle terminera la saison 8 et a défini les étapes pour y arriver...
A quel moment de la saison interviendra la mort d'Adele ? Peut-être pas à la toute fin, comme je le pensais initialement, mais dans quelques épisodes seulement. Sa condition s'aggrave, la folie la guette. Loretta Devine n'a définitivement pas volé son Emmy l'an passé. Rien qu'avec ses scènes dans cet épisode, elle peut prétendre à remporter la statuette à nouveau ! Elle était parfaite. Même si la probabilité pour qu'un homme ait vécu avec deux femmes qui ont toutes les deux souffert de la maladie d'Alzheimer est faible, le parallèle dans le bloc opératoire entre Adele, Richard et Meredith dans le rôle d'Ellis était pertinent. La scène en elle-même était vraiment superbe, le passage sur My Funny Valentine tout particulièrement, mais ce qui était très touchant aussi mais de manière plus subtile, c'était de voir Meredith apporter de l'aide à Richard pour calmer Adele. Cette bienveillance a d'ailleurs trouvé une réciproque lors de l'anniversaire de Zola lorsqu'il l'a prise dans ses bras et qu'il a rappelé à la jeune femme qu'elle était d'ores et déjà une bien meilleure mère que sa mère. L'intrigue autour du choix de Meredith sur sa spécialité m'a plu aussi parce qu'elle était traitée avec beaucoup de finesse mais, dans le fond, elle n'a pas tellement d'intérêt étant donné que l'on sait très bien quel sera son choix. Je me demande d'ailleurs, du coup, si le prochain épisode -celui sur l'univers alternatif- ne partirait pas de ce prétexte-là... Pouquoi pas ?
Depuis la mort d'Henry, pardoxalement, le duo Cristina/Teddy n'a jamais été aussi... fun ! Leur petit stratagème pour pouvoir opérer était hilarant. Leur complicité fait vraiment plaisir à voir, surtout après tout ce qu'elles ont vécu ensemble. Cela ne fait évidemment pas les affaires d'Owen mais j'ai encore beaucoup de mal moi-même à lui pardonner son énorme faux pas. Il s'est très mal comporté dans cet épisode mais peut-être pas au point de mériter une telle souffrance lors de la scène finale. A plein de moments cet épisode était bouleversant, comme je l'ai déjà souligné, mais ce passage-là était une sacrée claque ! Et tant pis si Kevin McKidd n'est pas toujours à la hauteur de l'excellence de Sandra Oh. La scène n'en était pas moins forte. Et pour terminer sur tout ce qui touchait à l'émotion, les cas médicaux étaient particulièrement réussis. Celui des soeurs était surtout drôle, mais celui du petit garçon malade était... les synonymes de "touchant" commencent à me manquer... Enfin, vous avez compris. Je trouve d'ailleurs que Cheryl White, qui joue la mère, mériterait d'être davantage qu'une guest dans tout un tas de séries. A quand un rôle régulier ?
Pour la partie plus divertissante, on a pu compter sur "Calzona" et Mark, même si je regrette que Julia apparaisse encore si peu et de loin. Il y a vraiment quelque chose à faire de ce personnage, il semble avoir du potentiel... J'espère qu'elle n'est pas juste là pour combler en attendant que Lexie et Mark se remettent ensemble, ce qui arrivera tôt ou tard, qu'on le veuille ou non. Je n'ai pas bien compris pourquoi April, Jackson et Alex voulaient déménager alors que théoriquement, Meredith et Derek sont censés emménager dans leur "maison-bougies" sur les hauteurs de Seattle... un jour. Mais bon, ce ne serait pas inintéressant de créer une nouvelle dynamique ailleurs, tant que le foyer des Grey ne disparait pas de la série. C'est le deuxième décor le plus important après l'hôpital quand même ! Tiens, Lexie et Mark finiront peut-être par y couler à leur tour des jours heureux...
// Bilan // Face à des épisodes comme celui-là, je me dis que Grey's Anatomy n'est vraiment pas qu'un "simple" drama médical comme il y en a eu tant d'autres et comme il y en aura encore beaucoup. Il s'agit vraiment de l'un des meilleurs dramas, networks et câble confondus, encore aujourd'hui.
Grey's Anatomy [8x 11]
This Magic Moment // 10 710 000 tlsp.
Dans la forme, cet épisode de Grey's Anatomy était super. Le début ressembait à un pilote. Vous voyez ce que je veux dire ? C'était original, énergique, fun... Une excellente entrée en matière. Tout l'épisode dans son ensemble était d'ailleurs dans cet esprit. Beaucoup de situations prêtaient à sourire (le gros vent pris par Lexie -pour la énième fois malheureusement- les jolies scènes entre Meredith, Derek et Zola, la complicité de Callie et Arizona même quand elles ne sont pas du même avis au sujet d'un patient...) Bref, il y avait à boire et à manger pour tout le monde, à l'exception de Jackson peut-être qui était très en retrait cette semaine. Mais quand on examine d'un peu plus près certaines intrigues, on se rend compte que ce n'était pas très bien écrit et pas toujours cohérent. Je pense surtout à la soudaine rivalité entre Richard et Alex, qui était amusante sur le moment, qui nous a même offerte une très belle scène lorsque l'ancien chief parlait de ce qui l'attendait en tant que "vieux" chirurgien, mais la conclusion de tout ça n'avait pas de sens ! Depuis quand Karev est du genre à laisser sa place aux autres ? Depuis quand il aurait besoin d'une bonne leçon pour lui faire comprendre que l'on ne doit pas laisser passer sa chance ? Il est le premier à vouloir piquer les interventions des autres ! Richard essaye-t-il d'en faire définitivement un monstre d'égoïsme ? Curieux. Le cas médical était en tous cas moins tendu qu'on aurait pu l'imaginer. Il aurait peut-être mérité plus d'attention mais on ne peut pas tout avoir...
Je crois que les scénaristes ne se rendent pas compte de ce qu'ils font avec Ben. Je doute en tous cas qu'ils cherchent à nous le rendre totalement antipathique. Pourtant, c'est ce qu'il devient. Pourquoi fallait-il qu'il soit si pressant vis à vis de Bailey et d'un emmènagement qui n'a absolument pas lieu d'être au bout de DEUX semaines seulement ! Alors certes, ils ont passé 9 mois ensemble par le passé -9 mois ? Vraiment ? J'ai eu l'impression que leur histoire avait duré 4 épisodes tout au plus- mais de là à se précipiter de la sorte, franchement... Et il n'a pas lâché l'affaire malgré les réticences de Miranda ! Je trouve ça moche en fait, peu respectueux. Il a insisté jusqu'à ce qu'elle finisse par céder. Enfin partiellement. Mieux vaut raison garder, Bailey. Chandra Wilson est suffisamment bonne pour nous faire fermer les yeux sur une idée moyenne. Les auteurs ont de la chance...
Une fois encore, il fallait se tourner vers Cristina et Teddy pour obtenir le meilleur de l'épisode. Les scénaristes ont choisi une voie inattendue pour traiter du deuil, ou tout du moins pour commencer l'acceptation. Avec une histoire similaire à celle de Denny Duquette, ils proposent une réaction plus adulte, qui sied bien à la maturité de la série désormais. Ce sont deux époques différentes. Deux personnages différents aussi. Teddy n'a rien à avoir avec Izzie. Bref, je voulais juste dire que ce n'est pas un si grand problème de recycler une intrigue quand on le fait de manière aussi différente. Beaucoup d'émotion donc lorsque Teddy reconnaît que Cristina a fait tout ce qu'elle pouvait pour le sauver et que Henry est mort parce que... parce que le sort en a décidé ainsi. Pour le moment, Owen n'a toujours pas été inquiété. On n'a de toute façon pas vu Teddy interagir avec les autres personnages depuis. Ce qui est un peu dommage... Ah si, il y avait April quand même. J'ai bien aimé sa présence d'ailleurs. Elle était un peu à la place du spectateur dans cette histoire. Elle a explosé comme on explosait, nous, derrière notre écran.
// Bilan // Typiquement le genre d'épisode hyper divertissant que l'on prend beaucoup de plaisir à regarder mais qui, quand on gratte un peu, se révèle un peu faible scénaristiquement parlant. Je ne sais pas ce qui est le plus important au final : le ressenti pendant l'épisode ou à l'issu de l'épisode ?