Glee [4x 01]
The New Rachel (Season Premiere) // 7 410 000 tlsp.
Que les choses soient claires : Glee reste une série moyenne, moralisatrice et partiellement ridicule, mais que ce soit lors du précédent Season Finale ou lors de ce Season Premiere, il se dégage une certaine cohérence, une efficacité et une émotion qui font que l'on passe un bon moment malgré l'écriture on ne peut plus grossière. Assurément, le fait que ce retour se fasse avec moins de personnages, quelques anciens et quelques nouveaux, et dans deux lieux différents, permet de renouveler l'intérêt. Mais jusqu'à quand ? On passe du fin fond de l'Ohio au coeur de New York sans difficultés au cours de ce premier épisode, mais je ne pense pas que cela puisse tenir sur la longueur, même si Kurt rejoint finalement Rachel. D'ailleurs, je crois qu'au bout du compte ce sont les scènes au sein de l'école NYADA qui m'ont le plus plu. C'est agréable de retrouver Rachel dans un autre univers, où elle n'est plus la star et où elle va devoir en baver encore plus que d'habitude pour atteindre ses objectifs. Kate Hudson, en prof sadique, est d'ailleurs une très bonne surprise ! Je suis d'emblée moins fan du nouvel intérêt amoureux de madame, trop beau trop musclé et trop tout, pour être intéressant et les perspectives de leur future histoire d'amour hyper compliquée ne me rejouissent guère. On sait parfaitement ce qui va se passer : elle va d'abord refuser ses avances, puis elle finira par céder, et c'est le moment que choisira Finn pour se manifester, voire pour rendre une petite visite à sa dulcinée. Et ce sera très compliqué et très triste. Il ne serait pas étonnant qu'il arrive plus ou moins la même chose à Kurt et à Blaine en parallèle, sauf que je parie que sera Blaine qui fera des bêtises le premier ! Bref, ce spin-off à New York n'aurait certainement pas été fameux s'il avait existé en tant que tel mais à l'intérieur même de Glee, il a une véritable raison d'être... jusqu'à nouvel ordre.
A McKinley, c'est une autre histoire. On ne s'ennuie pas mais on roule des yeux à de nombreuses reprises. Déjà à cause de l'intrigue principale du jour dans laquelle les petits chanteurs, vainqueurs aux précédents nationals, se montrent particulièrement agaçants : sous prétexte qu'ils ont enfin réussi quelque chose, ils traitent les autres comme de la merde et retournent donc la situation jusqu'ici établie. Cela passe par se moquer d'une femme de cantine obèse, qui se trouve être, évidemment, la mère de l'un des nouveaux personnage prénommé Marley Rose. C'est franchement pathétique quand on y pense mais tout rentre dans l'ordre dès la fin de l'épisode avec la petite morale à la con qui n'a pas changé depuis la première saison. Il y a une nouvelle chef des cheerleaders sinon, Kitty. On l'a trop vu pour le moment pour se forger une réelle opinion mais la qualifier de pâle copie de Quinn semble raisonnable. Le nouveau bad boy, et c'est là que l'on voit l'imagination débordante des scénaristes, n'est autre que... le frère de Puck ! Mais ce dernier ne connait pas son existence, ça permettra plus tard de le faire revenir au moins pour ça. Seule bonne idée : Unique/Wade fait maintenant partie des One Direction New Directions ! Il/Elle avec ses grands airs de Beyoncé me fait rire. Je suis preneur. A part ça, ils n'ont rien trouvé de mieux que de lancer une course à la nouvelle Rachel. Ben oui, ça aurait été trop beau d'avoir enfin des numéros musicaux équilibrés ! Donc c'est officiellement Darren Criss qui prend la relève, même si en saison 3 il avait déjà bien monopolisé l'attention. Une pensée pour cette pauvre Jenna Ushkowtiz (Tina) dont l'heure de gloire semblait enfin être arrivée et qui va pourtant encore devoir faire de la figuration la plupart du temps... C'est d'ailleurs à cela que Sue est réduite dans cet épisode, nous montrant un court instant sa progéniture et puis c'est tout. Comme d'hab', Will ne se montre pas plus utile tandis qu'Emma a disparu et Beist aussi. Et les adieux de Kurt et son père sont déchirants. On peut toujours compter sur eux.
Là où l'épisode fonctionne particulièrement bien, c'est du coté des prestations. On n'échappe évidemment pas à Call Me Maybe, le tube de l'été. Il nous reste forcément en tête mais on ne peut pas dire que la reprise soit très réussie, surtout lorsque tout le monde chante en même temps. C'est la cacophonie et ce n'est pas très agréable à l'oreille. En revanche, Never Say Never, que je ne connaissais pas, fonctionne bien, de même que la superbe Chasing Pavements, même si son interprète, Melissa Benoist, se contente de faire du Katherine McPhee. Comprendre par là de l'inspide chou-mignon. Le mash-up Americano/Dance Again est très réussi. Encore une fois, Kate Hudson impressionne. Quant au New York State Of Mind, il était parfait du coté de Lea Michele et beaucoup moins intéressant quand le tour de Melissa Benoist est venu, pour les raisons suscitées. Et puis elle ne tient pas la comparaison. Ce n'est pas elle la nouvelle Rachel !
// Bilan // En repartant presque à zéro et en ajoutant une sorte de show dans le show, Glee parvient pour le moment à faire diversion. Mais les promesses qui nous sont faites dans ce Season Premiere ne sont pas très excitantes. Visiblement, on nous racontera en saison 4 la même chose qu'en saison 1, 2 et 3, et sans grandes variations. Reste à savoir combien de temps durera l'état de grâce et à quel point on peut se montrer indulgent. Pour le moment, Glee ça redevient presque hype !
[Interview] Glee - Dante Di Loreto
Rencontrer des acteurs, c'est génial. Rencontrer des producteurs, ça semble tout de suite moins glamour mais c'est souvent plus instructif aussi. Dante Di Loreto est le producteur exécutif de Glee et il explique ici plus précisément en quoi consiste concrétement son métier. Et puis il parle des guests, de Madonna, de ses personnages favoris, du pilote de Pretty/Handsome...
Glee [2x 13]
Comeback // 1o 53o ooo tlsp.
Cette semaine, Glee nous plonge au cœur de sa « Justin Bieber Experience » en s’attaquant au phénomène « musical » de ces deux dernières années, qui déclenche une vague d’hystérie chez les jeunes filles en fleur et qui perpétue ainsi la tradition initiée par les Beatles il y a 50 ans (et les 2be3 il y en a 15). Non parce que sans vouloir passer pour un pro-Bieber, dont je me contrefous royalement, j’en ai un peu marre de lire et d’entendre partout des blagues sur ce pauvre gosse qui finira à coup sûr, d’ici cinq ou six ans, dans un centre de rehab. Cet acharnement devient indécent. Je n’aime pas les têtes de turc. Curieusement, les scénaristes de Glee n’ont pas choisi de le caresser dans le sens… de la mèche, et suivent allégrement la tendance en se moquant de sa coupe de lesbienne (blague déjà entendue dans les médias des dizaines de fois) ou en s’amusant de ses fans prépubères, qui ne sont rien de moins que le public cible de la série. Cette condescendance paradoxale me laisse perplexe. Mais à quel jeu peut bien jouer Glee ? On comprend en tous cas pourquoi le jeune chanteur a refusé d’apparaître dans l’épisode… Bien sûr, comme toujours quand la série rend hommage à un artiste, il y une leçon positive à en tirer. Et Justin Bieber peut bien être sujet à moqueries, il n’en est pas moins « rock’n’roll » et son pouvoir de séduction, aussi ridicule soit-il, reste intact. Au fond de moi, je dois reconnaître que j’ai bien rigolé devant les pitreries de Sam. Il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de nous faire rire. C’est chose faite ! Face à lui, Dianna Agron était absolument magnifique. C’est triste de la résumer à ça mais ce personnage n’a jamais été vraiment défini. Tantôt tendre tantôt pestouille, on ne sait auquel de ses seins se vouer…
Sue Sylvester qui devient gleek… Comment les scénaristes ont-ils pu noyer un poisson aussi gros ? Elle traîne dans la boue les apprenti-chanteurs depuis 1 an et demi et Will trouve encore le moyen de la pardonner en l’invitant à rejoindre la troupe ? Il est encore plus benêt que je ne l’imaginais. Bien sûr qu’elle avait un plan machiavélique derrière la tête ! Je sais bien que tout cela n’est qu’accessoire et que c’est le résultat qui compte (et il était plutôt bon grâce, notamment, au numéro musical final sur Sing de My Chemical Romance) mais je ne peux pas m’empêcher de penser que les scénaristes ne font strictement aucun effort d’imagination pour la mise en place des intrigues. C’est bâclé. C’est dommage. Et pourquoi vouloir encore et toujours contrebalancer la méchanceté de la coach par des scènes d’une facilité déconcertante la plaçant dans un contexte où même Satan fondrait en larmes ? C’est là que la série atteint ses limites et ne s’assume plus. Il ressort de tout ça une bonne initiative : Rachel va écrire sa propre chanson. On nous avait promis en début de saison un épisode spécial chansons originales et j’ai vraiment hâte de le découvrir. On attend forcément l’équipe au tournant. C’est « facile » de reprendre des chansons, quitte à les massacrer, mais c’est moins facile d’en créer de toutes pièces… Au passage, les tubes de Bieber passent plutôt bien en version Glee. Oserai-je dire mieux ? Et puisque j’évoque les numéros musicaux : celui de Lauren Zizes était assez sympa dans l’intention, même si j’ai toujours du mal à adhérer à cette intrigue amoureuse avec Puck, et le duo Rachel/Mercedes était insupportable. Je n’en peux plus des chansons de gueulardes made in Broadway. Kurt et Blaine étaient absents mais ils n’ont pas manqué. Pas de scènes qui sortent de nulle part par conséquent, et pas d’a cappella prétentieux non plus.
// Bilan // Pour la première fois depuis ses débuts, Glee réussit à rendre hommage à un artiste habilement, sans en faire des tonnes et de manière à ce que cela serve le récit (contrairement aux épisodes Britney et Gaga qui sortaient un peu de nulle part et qui ne faisaient rien avancer). Ce comeback est bourré de défauts mais les dialogues m’ont semblé plus soigné qu’à l’accoutumée et le rythme plus soutenu. C’était sympa.
Glee [2x 01]
Audition (Season Premiere) // 12 45o ooo tlsp.
Glee is back... and good ! Le dernier épisode de la saison 1 m'avait bien plu et m'avait même rendu assez optimiste quant au futur de la série. Mais le buzz généré pendant tout l'été m'a pas mal refroidit, au point de ne même plus avoir envie de la retrouver. Je suis loin de porter Glee aux nues de toute façon. Elle est carrément surestimé et le phénomène de mode qui l'entoure exagéré. Mais c'est le propre du phénomène de mode en même temps (Harry Potter et Twilight sont récemment passées par là, les 2Be3 plus anciennement...) Et puis finalement, je me suis laissé porter par le rythme soutenu de cet épisode de retour franchement réussi. Cela dit, il vaut mieux éviter de pousser trop loin l'analyse et se contenter de la jolie surface parce que... Non mais vous ne croyiez pas que j'allais jouer le jeu de l'indulgence comme ça ?!
...Parce qu'une majeure partie du plaisir procuré par ce Season Premiere est lié aux nouveaux visages et non aux personnages "historiques". C'est un peu génant. L'introduction de Sunshine, incarnée par cette illustre inconnue pour moi dénommée Charice, était très réussie. On offre enfin à Rachel une adversaire à sa taille. Peut-être même que Charice est meilleure que Lea Michele. Il va juste falloir qu'elle apprenne à gérer sa gestuelle. C'est inutile d'appuyer chaque mot par un geste, surtout quand ce geste est super caricatural. Sa prestation dans Telephone était top mais j'ai un peu moi apprécié son solo à cause de ça. Au niveau de la voix en revanche, il n'y a rien dire. Elle est parfaite. Cela a donné l'occasion à Rachel de redevenir la peste adorable des débuts (qui était devenue gonflante à force) mais sa prestation qui cloturait l'épisode était de trop. L'autre nouveau, le quarterback blondinet, je le sens bien. J'espère qu'il deviendra le petit-ami de Kurt comme certaines rumeurs le prédisaient parce que je le vois assez mal en duo avec une fille de l'équipe en fait. J'ai un problème avec le visage de ce cher Chord Overstreet j'avoue . Entre sa bouche charnue et ses joues de hamster, il est le faux beau-gosse par excellence ! J'aurais préféré Mitch Hewer, le Maxxie de Skins. Physiquement, on n'en était pas très loin. Sa voix est intéressante, un peu différente de celles des autres mecs. Ce qui est regrettable au final, c'est qu'aucun des deux nouveaux ne rejoignent le glee club. C'est la spécialité des scénaristes de la série de toute façon : chaque pas en avant est suivi de trois pas en arrière.
Mais le meilleur nouveau personnage à mes yeux, c'est la coach de foot Shannon Beiste. Déjà, j'adore son interprète, Dot Jones, déjà vue dans Nip/Tuck et le pilote Pretty/Handsome. Elle fait partie de l'écurie Ryan Murphy quoi. Et quelle bête ! Elle en impose et elle peut aussi être infiniment touchante, et ce fut le cas dans quelques scènes de l'épisode. Je note d'ailleurs que cette intrigue est à nouveau du recyclage de Popular mais je vais arrêter de vous bassiner avec ça ! Il y avait en tous cas un personnage équivalent qui avait les mêmes problèmes. C'était en fait la synthèse de Beiste et Sue. Ryan Murphy fait tout à l'envers ! La guéguerre entre les deux femmes fortes s'annonce magistrale, à moins que les scénaristes ne se contentent des affrontements habituels qui ne servent à rien. Sue était en super forme avec de sacrées répliques et, curieusement, Finn était pas mal non plus. Il a dû s'acheter de l'humour pendant l'été, je ne sais pas... La scène inaugurale de l'épisode était d'ailleurs vachement sympa. Une entrée en matière très efficace. Les dialogues de façon globale étaient supers. J'ai pas mal ri et j'ai trouvé les prestations réussies. J'adore Empire State Of Mind et ils ne l'ont pas trop massacrée. Pour les titres super récents comme ça, je trouve que c'est bien de coller à l'original. On n'est pas encore prêts à entendre ces chansons dans des versions trop différentes. Sur les vieux tubes qu'on connaît par coeur, par contre, c'est toujours appréciable. Mon coup de coeur de l'épisode reste pour Britanny, qui m'a encore éclaté ! Le coup de gueule... hum... je dirais que ce n'est pas très malin de faire revenir Quinn à son point de départ, ou presque. Je ne vois pas ce que ça peut apporter.
// Bilan // Cette année, il y a de grandes chances pour que Glee soit à son apogée audimatique. Avec tout ce qui se profile en guest-stars et en épisodes spéciaux, la saison 2 va être (sur)chargée et j'espère que ce n'est pas pour cacher une absence totale de fond et d'idées scénaristiques. En attendant, ça commence bien et ça rassure !
Glee [1x o2]
Showmance // 7 3oo ooo tlsp.
Glee est de retour quelques mois après la diffusion exceptionnelle de son pilote, un peu décevant mais prometteur. Le second épisode est-il à la hauteur ? Oui ! Il est même meilleur selon moi. La grosse différence en ce qui me concerne, c'est que je me suis refusé à regarder la moindre bande-annonce. J'ai donc visionné cet épisode vierge de toutes images et c'est sûrement beaucoup mieux que ça. J'ai pu être surpris par les dialogues et les performances. Et de coté-là, on n'est vraiment pas déçu. Il y en a pour tous les goûts en plus ! Du disco (Le Freak), de la balade mièvre pour faire pleurer dans les chaumières (Take A Bow), du R'n'B bien efficace (Gold Digger) ou encore du classique de chez classique (I Say A Little Prayer)... S'ils réussisent à nous sortir à chaque épisode d'aussi bonnes performances, ça va être un grand bonheur ! Les BO sont déjà prêtes à sortir, la première devrait arriver dans les bacs en Novembre. Marketing à fond, certes, mais pourquoi bouderions-nous notre plaisir ? Petit bémol tout de même, que j'avais déjà relevé pour le pilote d'ailleurs : les performances se font en playback et pas en live. Evidemment, pour des raisons techniques, c'est beaucoup plus simple comme ça. Et puis c'est ce qui se fait pour les films musicaux habituellement. Mais on ne peut pas s'empêcher de trouver ça dommage... J'espère qu'à l'occasion, ils nous offriront quelques performances live.
J'ai compris quelque chose entre le pilote et ce second épisode : le fait que chacun des personnages représente un lycéen type voire stéréotypé est en fait une excellente chose ! Il ne faut pas chercher en eux un quelconque réalisme. Il y en a un peu mais ce n'est pas ce qui est important. Ce qui est important, c'est qu'ils nous fassent rire, quitte à en faire des tonnes et quitte à s'enfoncer toujours un peu plus dans la caricature. Evidemment, dire cela après deux épisodes, c'est facile. D'ici deux saisons (si la série a la chance d'aller jusque là) ça pourrait devenir agaçant. En tous cas, pour le moment, il n'y a pas un seul personnage que je n'apprécie pas. Ils sont tous amusants et touchants à leur façon. J'avoue un coup de coeur particulier pour les caprices de diva de Mercedes. Elle est énorme (n'y voyez là aucun jeu de mot... grossier !) et c'est elle qui possède la voix la plus puissante et la plus impressionnante. Je ne me suis pas encore remis de son Gold Digger !
Je ne sais pas si chacun des épisodes se concentrera sur un personnage plus précisément mais celui-ci mettait très en avant Rachel et je l'aime bien cette fille. Sa performance sur Take A Bow était très jolie, sans doute trop mielleuse mais je crois qu'il faut surtout y voir du second degré. On se rassure comme on peut ! Les scénaristes osent quelques petites choses irrévérancieuses, comme par exemple d'aborder le thème de l'éjaculation précoce, c'est pas si courant, ou encore de prononcer le mot "avortement" ("abortion"), ce qui n'est malheureusement pas toujours possible, encore aujourd'hui, sur certaines chaînes (ABC, c'est toi que je montre du doigt avec mépris). La dose de politiquement incorrect est généreusement offerte par Jane Lynch, excellente (comme toujours) dans le rôle de Sue Silverster, puisqu'elle n'hésite pas à se moquer de l'handicapé de la bande par exemple, ou encore grâce à la femme du héros, jouée par la divine et jamais rare Jessalyn Gilsig, qui n'y va pas par le dos de la cuillère pour obtenir ce dont elle a envie. L'intrigue autour de sa "fausse" grossesse pourrait nous réserver de très bons moments dans de futurs épisodes.
// Bilan // La (seule) faiblesse de Glee pour le moment est de ne pas posséder d'intrigues solides. Tout l'intérêt se trouve dans les personnages, dans les dialogues et dans les performances. Sans grandes surprises, pour le moment, on s'en contente amplement ! Un régal.
// Bonus // Take A Bow par Lea Michele
Glee [1x o1]
Pilot // 9 62o ooo tlsp.
Cela fait des mois que l'on entend parler de la nouvelle série musicale de la FOX. Le pilote est-il à la hauteur du buzz ? Je ne vais pas vous mentir, j'ai été un peu déçu. Mais il faut reconnaître une chose : quand on a vu l'extended trailer de 4 minutes, on a vu le meilleur de l'épisode (les meilleurs répliques et les meilleurs passages musicaux). C'est ce que je craignais et c'est arrivé...
What About ?
Tout commence le jour où un professeur d'espagnol décide de s'occuper de la chorale de son lycée du Midwest, une des pires des Etats-Unis puisqu'elle n'a jamais gagné le moindre concours. Mais les ados et les enseignants sont bien décidés à ce que les choses changent !
Who's Who ?
Parmi les visages connus du casting, il y a Jessalyn Gilsig, fidèle à Ryan Murphy. C'était elle la Gina de Nip/Tuck, on l'a également vue dans Heroes, Prison Break, Boston Public, Friday Night Lights... Elle interpréte ici la femme du héros (Matthew Morrison), une grognasse qui péte plus haut que son cul. Ca lui va à ravir. Elle est excellente ! Jayma Mays (Ugly Betty, Heroes...), quant à elle, tient le rôle de la prof un peu coincée et maniaque, très à cheval sur la propreté, et certainement un peu fleur bleue. Jane Lynch (Party Down, The L Word...) est une prof de sport autoritaire mais tordante. Le reste du casting est composé d'inconnus ou de semi-inconnus, surtout castés pour leurs voix incroyables et leur talent fou !
So What ?
Ce pilote m'a donné du baume au coeur. C'est vraiment rafraîchissant, amusant, pas prise de tête et surtout absolument pas prétentieux. C'était ma crainte initiale. J'aime beaucoup ce qu'a fait Ryan Murphy jusqu'à présent, Nip/Tuck en tête, et j'attendais de lui une série qui soit à mille lieux de High School Musical. On ne peut pas dire pour le moment que Glee s'en démarque tant que ça mais les personnages ne sont pas lisses et c'est déjà un grand soulagement. Ils sont même très attachants très vite, même ceux qui auraient pu sembler agaçants. Je pense en particulier à Rachel, la diva de la bande, qui m'a bien plu malgré ses gros défauts. En revanche, ils sont tous très caricaturaux. Il y a la black qui se la joue Beyoncé ("I'm Beyoncé, I ain't no Kelly Rowland" !), le gay souffre-douleur des garçons populaires, tout comme l'handicapé (mais on voit tellement rarement de personnages handicapés...), la cheerleader catho, le footballeur macho et stupide, et j'en passe. Chaque personnage correspond à un stéréotype et c'est énervant. Un peu plus de nuances auraient été bienvenues. J'imagine que c'est un point de départ et qu'en rencontrant plus en profondeur les personnages, toutes ces lignes soigneusement tracées vont s'effacer progressivement. A ce propos, on ne sait pas bien si la série va se contenter d'être drôle et légère ou si le dramatique aura aussi sa place. Je l'espère... Au sujet des passages chantés, au-delà du fait qu'il s'agisse de playback avec passages enregistrés en studio au préalable (mais c'est pareil pour tous les films du genre), ils sont géniaux ! Les chanteurs ont des voix superbes et les réorchestrations de tubes que l'on connaît bien passent super bien. La palme dans cet épisode revient à Rehab, mais Don't Stop Believin' en fin d'épisode est simplement magnifique. On My Own est pas mal non plus. L'ensemble est plein d'énergie et ça vous laisse le sourire aux lèvres. En conclusion, Glee doit encore faire ses preuves mais elle a tout pour réussir... comme la chorale du lycée McKinley ! Il me tarde d'être à la rentrée pour en voir davantage.
// Bonus // L'audio de Don't Stop Believing... J'adore !
Glee [Photos Promo]
Tout commence le jour où un professeur d'espagnol est désigné, contre son gré, pour s'occuper de la chorale de son lycée du Midwest, une des pires des Etats-Unis puisqu'elle n'a jamais gagné le moindre concours. Mais les ados et les enseignants sont bien décidés à ce que les choses changent !
Voilà le pitch de la nouvelle série de la FOX, Glee, que l'on doit à Ryan Murphy, Mr Nip/Tuck ! Cette dramédie semble davantage lorgner du coté de Popular, autre de ses créations, et qui était vraiment originale, drôle et décalée. Venant de sa part, je doute que l'on ait affaire à un erzatz de High School Musical ! Les journalistes de la presse américaine qui ont eu la chance de voir le pilote ont semble-t-il été enchantés par cette nouveauté fraîche, amusante et intelligente ! La FOX y croit puisqu'elle a décidé de diffuser le pilote juste après American Idol le 19 Mai à 21h ! La suite de la saison 1, qui compte pour le moment 13 épisodes, sera diffusée à partir de la rentrée 2009.
Au casting, peu de visages connus si ce n'est celui de Jessalyn Gilsig, à qui Ryan Murphy tient beaucoup. C'est avant tout la Gina de Nip/Tuck mais on l'a vue aussi dans Boston Public, Heroes, Prison Break, XIII, The Practice... Matthew Morrison dans le rôle principal, surtout vu dans des soaps jusqu'ici et dans un épisode de Sex & The City, Jane Lynch, actuellement dans Party Down et vue en guests dans des tas de séries, et puis Jayma Mays, vue dans Heroes et Ugly Betty. Vient ensuite une ribambelle de jeunes acteurs qui savent certainement bien chanter ^^ Voici les photos promo !
Alors, tentés ?