Dangerous Liaisons [Pilot Script]
DANGEROUS LIAISONS
Drama // 42 minutes
Ecrit et produit par Richard LaGravenese (P.S.: I love You, Sur la route de Madison, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, Ma vie avec Liberace). Réalisé par Taylor Hackford (L'échange, Ray, L'associé du Diable, Dolores Claiborne). Librement adapté des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos. Pour ABC Studios. 59 pages.
Philip Fitzgerald Julien et Margot Worth Cole, deux inséparables amis, anciens amants, obsédés par le pouvoir, la luxure et l'argent, maîtrisent l'art de la manipulation à la perfection. Après l'avoir exercé l'un sans l'autre pendant de trop longues années, ces deux figures de l'élite new-yorkaise unissent leurs forces à nouveau afin de séduire puis détruire ceux qui ne trouvent pas ou plus grâce à leurs yeux, pour la beauté du geste et l'amour du jeu...
Avec Rufus Sewell (Eleventh Hour, Les Piliers de la Terre), Melissa George (Alias, En Analyse, The Slap US, Hunted, Mullholland Drive), Katie Holmes (Dawson, Les Kennedy, Phone Game, Batman Begins), Oded Fehr (La Momie, Resident Evil, Sleeper Cell), Britne Olford (Skins US, Ravenswood, American Horror Story), Elliott Knight (Sinbad), Daphne Rubin Vega (Smash), Kelly Bishop (Gilmore Girls, Bunheads), Michael Gill (House Of Cards)...
Entre John Ridley (American Crime), Charles Randolph (Exposed) et Richard LaGravanese (Dangerous Liaisons), ABC a fait confiance cette année à des grands noms du cinéma pour renaître de ses cendres. Sans vouloir être oiseau de mauvais augure, je ne suis pas certain que ce soit la meilleure solution. Il faut avouer qu'ils ont tous fait des propositions intéressantes, exigeantes et ambitieuses, mais qui ne seront pas forcément couronnées de succès. Là où How To Get Away With Murder, Sea Of Fire ou Forever parviennent à être de qualité tout en restant très accessibles, Dangerous Liaisons, comme American Crime et Exposed, a été pensée comme une série du câble, mais découpée comme une série de network. Ce qui donne un résultat... bâtard, ni adapté à l'un ni adapté à l'autre.
Le pilote de Dangerous Liaisons m'a fait le même effet que les 40 premières minutes d'un film trop long. Il avance lentement, très peu bavard dans un premier temps mais contemplatif. Ce qui ne me dérange nullement au cinéma, ou avec une série de HBO. Un peu plus quand il s'agit d'ABC. Parce que la chaîne ne peut tout simplement pas se le permettre. Les gens s'ennuient vite et zappent plus vite que leur ombre. C'est triste mais c'est ainsi. Richard LaGravanese installe les deux héros dans un univers luxueux, glacé, glaçant... sexy. Oui mais dans les limites offertes par ABC. Forcément. Et quand on s'attaque aux Liaisons Dangereuses, on a envie que ça transpire, que ça suinte et que ça saigne... tout en subtilité bien sûr. Mais ici, faute de pouvoir aller plus loin, on reste aux sous-entendus, aux regards appuyés, aux joues qui rougissent. On est dans la retenue, ce qui renforce l'aspect très froid que le pilote dégage. Ca changera peut-être par la suite. Disons que ce pilote se place avant même les préléminaires. Tout commence avec Philip Julien, dans une suite de l'hôtel qui lui appartient. Il parle à une jeune femme, allongée sur le lit. On ne distingue pas son visage. Jusqu'à ce que l'on découvre... qu'elle est morte. Mais Philip ne l'a pas tuée. C'eut été plus fun. De son côté, Margot Cole s'ennuie à mourir dans un dîner mondain qu'elle a organisé. Elle rêve que les convives s'entretuent, dans un fantasme graphique où ils s'attaquent avec leurs coûteaux et leurs fourchettes. Ca c'est fun. Puis elle décide de tromper l'ennui en invitant le jeune et beau serveur dans la cave, pour qu'il goûte son nectar. C'est encore plus fun. Et maintenant que les présentations sont faites, les choses sérieuses peuvent commencer. Enfin pas tout à fait.
Les rebondissements de ce pilote arrivent tardivement, ils ne précédent pas chaque page publicitaire. Ce qui, là encore, est tout de même problèmatique si l'on fait fi de toute considération artistique. Ne vous méprenez pas : je suis content que ce pilote ose sortir des sentiers battus pour proposer un autre rythme, une autre vision du premier épisode de série, mais il ressemble à s'y méprendre à une longue introduction qui ne décolle jamais vraiment. Se contenter de présenter les personnages, certes avec soin, et d'annoncer la problèmatique ne suffit pas. Il y a par exemple un dialogue délectable entre Philip et Margot qui s'étend sur quatre pages. Une anomalie sur un network ! Je ne doute pas que Rufus Sewell et Melissa George sauront lui rendre justice, mais le public sera-t-il en mesure de le recevoir comme il mérite de l'être ? J'en suis moins sûr. De même, il faut attendre la 37ème page du script, la 37ème bon sang, pour que le personnage interprété par Katie Holmes, Ann Walker, entre en jeu. On a à peine le temps de mesurer son importance qu'il a déjà disparu. Ceux qui, comme moi, attendent avec impatience le retour de l'actrice à la télévision risquent d'être déçus. Bien sûr, tout porte à croire qu'elle aura un rôle capital à jouer dans les épisodes suivants, mais en attendant et encore une fois, c'est la frustration qui domine. Les deux derniers actes sont toutefois plus riches et enthousiasmants que les précédents car nos nouveaux Valmont et Merteuil ne se contentent plus de théoriser sur leur pacte et d'étudier leurs futures victimes, ils mettent en place les premières étapes de leur plan, lequel est, comme espéré : tordu, immonde et obscène. On retrouve alors tout ce que l'on connaît des Liaisons Dangereuses, le roman épistolaire mythique, à commencer par la séduction de la vierge effarouchée.
Cette libre adaptation des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos est fidèle à l'oeuvre originelle, respectant son esprit malgré la transposition à notre époque. Bien plus en tout cas qu'un Revenge et le Comte de Monte Cristo. Elle m'a plu sans m'éblouir, elle m'a frustré plus qu'elle n'aurait dû, elle m'a rendu impatient de découvrir sa mise en image et la prestation des acteurs dans ces rôles exigeants, elle m'a questionné sur sa place sur ABC mais a fini par me séduire, indéniablement. J'espère que la chaîne se laissera tenter par Dangerous Liaisons car, au fond, il n'y a pas meilleur point de départ pour un soap que celui-ci...
[Dawson's Creek] C'était il y a quinze ans...
Dawson a commencé aux Etats-Unis il y a quinze ans, jour pour jour. Le 20 janvier 1998. Et un an plus tard en France. Aujourd'hui, Dawson, Joey, Pacey, Jen, Jack et Andie auraient une trentaine d'années. Et nous, nous les avons ou nous nous en approchons inéxorablement. Quand ils nous ont quitté, notre vie a enfin pu commencer. "It's the end of something simple. And the beginning of everything else". On est devenu des adultes, même si parfois, on n'en a pas l'air, ou on ne veut pas leur ressembler. On a fait des choix, des bons comme des mauvais. Parfois on n'en a pas fait, on s'est laissé porter. On a déjà connu les remords et les regrets. On a aimé. On a été aimé. On a été déçu. On a détesté. Puis on a aimé encore et on va continuer. Le temps est passé si vite que l'on n'a pas eu le temps de se retourner, pas eu le temps de voir tout le chemin parcouru. C'est l'occasion, non ? Plongez dans votre crique et regardez ce que vous y trouvez. Des réponses peut-être. Un écho. De quoi continuer à avancer.
Les mots de Dawson et Joey, les promesses qu'ils se sont faites, résonnent encore en moi quinze ans après. Et tant pis si ce n'est pas raisonnable d'accorder tant d'importance à une bluette adolescente. Dawson m'a donné du réconfort quand j'en avais besoin. La ville fictive de Capeside, ses belles maisons, ses plages, ses champs, ses forêts, ses ruelles, ses guirlandes lumineuses qui brillaient à longueur d'année, ses balançoires et surtout ses pontons romantiques et ses barques solitaires, m'ont fait rêver, m'ont transporté. Je suis persuadé que ma vision de la vie ne serait pas la même aujourd'hui si Dawson n'avait pas existé. Cela peut paraitre fou à n'importe qui. Mais peut-être pas à vous. Si ma prose ne vous a pas encore perdu, c'est que peut-être nous partageons la même sensibilité et la même nostalgie à l'égard de cette série, de ces personnages, de cette époque. Ce n'est pas triste. C'est simplement beau. Alors je me souviens avec émotion de cette toute première scène : Joey monte à l'échelle, passe par la fenêtre de Dawson, s'asseoit près de lui sur son lit, puis ils commencent à philosopher ensemble sur leur vie qui est en train de changer. Des images qui restent gravées. Je me souviens de Jen qui défie Dieu dans sa maison, face à l'assistance médusée, et de ce que j'ai ressenti à ce moment-là devant ma télévision : le soulagement d'entendre dans sa bouche ce que j'avais toujours pensé sans trouver les mots justes pour l'exprimer. C'est ce que les héros de Dawson ont toujours réussi : non pas parler comme les adolescents parlaient vraiment mais comme ils auraient aimé parler, avec toute la poésie et la rage que cela supposait. Ils étaient la voix de notre génération. Je me souviens du coming-out de Jack, si douloureux. Je me souviens du premier baiser de Dawson et Joey, de leur première rupture. De leur deuxième. Du "Ask Me To Stay" de Pacey à Joey. De leur première fois. De l'impuissance et de l'injustice ressenties face à ce couple qui détruisait Dawson et ce en quoi je croyais. Des crises de folie d'Andie. De la mort d'Abby. De celle de Mitch. De l'amitié de Jack et Jen, indestructible. Du regard rassurant de Grams. De tant de mélodies. De tant de larmes. Du discours final de Jen à l'attention de sa fille, avant qu'elle ne rende son dernier souffle. Je me souviens du dernier épisode comme si c'était hier. Du vide que j'ai ressenti après. De ma sériephilie qui n'a fait que s'accroitre pour le combler. Je me souviens de tout, sauf de la dernière saison qui ne méritait que d'être oubliée.
Je dédie ce message d'amour à Kevin Williamson qui, en nous faisant partager un bout de sa vie, a changé les nôtres. A tous ceux qui ont vécu ces années-là avec moi, qui ont partagé ma passion pour la série, de près ou de loin, qui ont fait preuve de patience parfois parce que je pouvais en parler des heures sans m'en lasser, et qui, s'ils me lisent aujourd'hui, se reconnaitront forcément. Et je le dédie aussi à tous ceux que j'ai rencontré au fil des années qui ont suivi et avec qui j'ai eu des discussions passionnées, enfammées, sur la série, sur la notion d'âme soeur, qui m'est si chère, et sur tout le reste. A tous les romantiques de la Terre. Je pense très fort au petit cahier que j'ai confectionné de mes blanches mains, quand j'étais encore jeune et innocent, qui contient tous les titres d'épisodes, tous les castings et toutes les chansons de Dawson, bien rangé au fond de mes souvenirs.
"Do you think every Joey has a Dawson and every Dawson has a Joey ?"
Les quelques chansons de Dawson qui m'ont le plus marqué...
Mais que va devenir Katie Holmes ?
Cela fait maintenant une petite semaine que la nouvelle est tombée : Katie Holmes, la divine, a été libérée du joug de Tom Cruise et de ses amis scientologues en demandant -enfin- le divorce. Never too late, girl. Après Anne Sinclair et DSK, comme un grand éclair de lucidité semble traverser nos amis les stars. Les raisons de la séparation restent encore floues et vont faire les choux gras de la presse à scandales et de TMZ dans les prochaines semaines. Et il faut avouer qu'on s'en réjouit un peu. En attendant une interview confession, un livre, bref qu'elle fasse un peu sa Natascha Kampusch dans les médias, une question essentielle se pose pour qui a tendrement aimé Joey Potter pendant ses jeunes années : que va-t-il advenir de sa carrière ? Car si l'on considère que son mariage avec Tom Cruise l'a freinée dans son ascension, notamment lorsque l'acteur l'a empêché d'accepter certains rôles -parait-il- on peut aussi envisager l'éventualité que, sans lui, elle serait tombée dans l'oubli, comme de nombreuses stars de séries découvertes jeunes qui disparaissent ensuite de la circulation ou qui doivent se contenter de tous petits rôles au cinéma, ou de plus grands dans des direct-to-dvd et qui enchainent en parallèle les apparitions dans les séries policières en victimes ou meurtriers du jour. Il va falloir faire les bons choix maintenant, Miss Holmes. De la part d'un fan de la première heure, avec toute la bienveillance du monde, voilà ce que je te conseille Katie chérie :
- Aux dernières nouvelles, Tom Cruise aurait empêché Katie de participer à une réunion Dawson. Pourquoi ? Mystère. Toujours est-il qu'elle était partante, comme le reste de la bande qui l'a encore fait savoir récemment. Il ne reste donc désormais plus qu'un obstacle, et de taille, sous quelle forme doit-elle avoir lieu ? En téléfilm, comme Dallas, par exemple, l'a fait par deux fois ? Je suis farouchement contre. Le final était magnifique, parfait, l'un des meilleurs toutes séries et époques confondues. Il n'y a rien de plus à dire. Il ne faut plus y toucher. Ce serait forcément une déception, sans compter que Jen étant morte, on aurait certainement droit à des apparitions fantômatiques de Michelle Williams et ça, on n'en veut pas. Cela dit, Dawson l'avait fait avec Abby, qu'Andie voyait partout, mais elle avait la bonne excuse d'être folle. L'autre solution, moins événementielle, c'est de faire un documentaire avec les acteurs, les producteurs et les scénaristes qui reviennent tous ensemble sur l'aventure. Pas super excitant mais rien que pour la nostalgie, je prendrais volontiers. Aucune chaine n'est rattachée à un quelconque projet de ce style pour le moment mais je suis sûr que ça trouverait preneur. Ce serait évidemment plus simple si la WB existait encore. Et le monde serait plus beau. M'enfin...
- Et puis il y a l'éléphant géant dans la pièce : Don't Trust The Bitch In Apartment 23. La comédie d'ABC lancée en fin de saison dernière comprend en son casting, pour ceux qui l'ignorent encore, James Van Der Beek, ce cher Dawson, dans le rôle de... James Van Der Beek ! Mais une version bien plus égocentrique de lui-même, et sûrement plus fun aussi. Après des années de galères, l'acteur revient sur le devant de la scène en dévoilant une nouvelle facette de son talent et un second degré qu'on ne lui imaginait pas forcément. En plus, il est devenu beau. Pas qu'il était moche avant d'ailleurs. Mais Dawson était unsexy à mort et, c'est bien connu, les hommes deviennent plus séduisants en vieillissant. Les femmes... bon disons que c'est une autre histoire. Je préfère ne froisser personne. Actuellement, du haut de ses 33 ans, Katie Holmes est au top de sa féminité. Et après avoir joué les jeunes filles timides puis les femmes mariées rangées dans le rôle de sa vie, elle est mieux dans sa peau, plus sûre d'elle. C'est ce qu'elle a en tout cas confié dans un entretien à paraitre pour le magazine Elle. Mais je m'égare... Ce que je voulais dire, c'est que Don't Trust The Bitch In Apartment 23 se doit d'organiser une réunion Dawson, et si ce n'est pas avec tout le monde en même temps, que Dawson et Joey se retrouvent enfin, au moins ! Les auteurs de la série n'auraient aucun mal à écrire des situations cocasses pour ce couple phare, j'en suis certain. Qu'on leur en laisse la chance ! Et puis c'est une excellente comédie, alors si ça peut faire parler un peu d'elle... Sinon, c'est une autre histoire, mais j'aimerais beaucoup que Michelle Williams vienne faire un coucou à sa meilleure amie dans la vie, Busy Philipps, dans un épisode de Cougar Town. Bien entendu, vu la pointure qu'elle est devenue, c'est sans doute un peu compliqué à organiser. Mais j'ai bon espoir...
- Est-ce que Katie est cuite au cinéma ? Certainement pas ! Dans son ensemble, sa filmographie n'est pas fameuse, surtout ces derniers temps. Jack & Julie étant le summum de ce qu'elle pouvait faire de pire. Mais elle a les capacités pour faire mieux. Encore faut-il lui en laisser la chance. Ce ne serait pas la première actrice talentueuse à qui l'on n'offre pas les bons rôles. Il y a quelques années, Katie aurait pu devenir une Katherine Heigl. Elle aurait pu enchaîner les comédies romantiques. Elle a choisi une autre voie. Mais son prochain film annoncé va dans ce sens : elle sera en couple avec Chace Crawford de Gossip Girl dans Responsible Adults. Ca sent le flop. C'est peu de le dire. Ce qu'il faudrait pour relancer sa carrière, c'est qu'un grand nom, prestigieux, lui fasse confiance. Et ensuite, le cercle vertueux pourrait commencer. Je l'imagine très bien dans un Woody Allen par exemple. Comme lui, elle est amoureuse de New York. Allez Woody, un petit coup de pouce ! Pour se diversifier, l'actrice pourrait aussi jouer dans un gros film d'action, de préfèrence du type blockbuster. Ce n'est pas là-dedans que j'aimerais la voir à titre personnel mais si ça peut rappeler au monde entier que son métier, ce n'est plus femme de Tom et mère de Suri, pourquoi pas ? Mais très honnêtement, je ne l'imagine pas faire une grande carrière au cinéma. Non, Katie Holmes est une enfant de la télé. C'est là qu'elle s'épanouira. Ne dit-on pas que les meilleurs rôles sont à la télé maintenant de toute façon ?
- Et pour être plus précis, je ne pense pas que sa place -pour le moment en tout cas- soit dans une série du câble. Elle a déjà tenté le coup avec Les Kennedy, et ça s'est mal passé mais pour des raisons qui la dépassent. C'est une fille simple et douce, romantique. C'est l'image qu'elle a toujours véhiculé depuis Dawson. Elle doit absolument creuser ce sillon et rester dans un univers populaire, ce qui n'est pas incompatible avec une certaine forme d'exigence. Elle serait la parfaite actrice pour incarner une héroïne trentenaire dans une nouvelle série d'ABC ! Et je parle bien d'un drama et non d'une sitcom. Elle se débrouille aussi dans ce genre, comme elle l'a prouvé récemment dans How I Met Your Mother, mais ce n'est pas la comédie qu'elle a dans le sang. Par exemple, je l'aurais bien imaginé au sein du casting de Pan Am la saison dernière. La tenu d'hôtesse de l'air lui irait à ravir. Katie Holmes dans Once Upon A Time, ce serait super aussi et, pour le coup, c'est faisable. Mais j'avoue que je ne vois pas bien quel rôle de conte de fées elle pourrait endosser. Dans les séries à venir à la rentrée, j'avoue qu'aucune ne semble lui convenir. Il y a bien Mistresses, mais c'est un flop annoncé et le casting est de toute façon bouclé depuis longtemps. Si je me tourne vers d'autres chaînes, ça se complique. Hors de question qu'elle aille faire un tour sur CBS, sauf si c'est pour rencontrer la Good Wife ! Là, je dis oui oui oui ! Elle allierait la qualité à la popularité. Un arc de plusieurs épisodes, ce serait le pied. Sur FOX, elle peut toujours retrouver Kevin Williamson le temps d'un épisode ou un arc de sa nouvelle série The Following. Elle évoluerait dans un univers plus sombre que d'habitude, ce pourrait être intéressant. Et par pitié, pas de Gossip Girl sur la CW ou quoi que ce soit d'autre, hein ! Du coté du câble, j'ai beau cherché, je ne vois pas une série qui pourrait l'accueillir. Ou alors ce serait quelque chose de très surprenant, genre Sons Of Anarchy. Pourquoi pas mais ça a peu de chance d'arriver. De toute façon, je le répéte : il lui faut un nouveau projet bâti autour d'elle, dont elle serait le personnage principal. Et n'oublions pas que Katie chante et danse plutôt bien. Elle l'avait d'ailleurs admirablement prouvé lors de sa venue dans Eli Stone. Katie dans une série à elle pour la saison 2013/2014 ? On croise les doigts ! Katie, on t'aime.
How I Met Your Mother [7x 03 > 7x 08]
Ducky Tie // 10 500 000 tlsp.
The Stinson Missile Crisis // 10 390 000 tlsp.
Field Trip // 8 890 000 tlsp.
Mistery Vs. History // 9 810 000 tlsp.
Noretta // 9 790 000 tlsp.
The Slutty Pumpkin Returns // 10 700 000 tlsp.
J'avais promis de vous redonner des nouvelles de la bande d'How I Met à l'occasion de la venue de Katie Holmes pour l'épisode d'Halloween. Je ne voyais plus l'intérêt de proposer des critiques épisode par épisode d'une série qui accumulait déception sur déception depuis trois ans. Je n'ai pas changé d'avis sur la question mais je suis quand même heureux de vous annoncer que sur les six derniers épisodes diffusés, seulement deux étaient mauvais -mais même pas totalement- et trois étaient franchement sympas voire bons. C'est donc plutôt positif dans l'ensemble. Je reste toutefois sur mes gardes. La sitcom est devenue très imprévisible, capable du pire comme du meilleur d'un épisode à l'autre. Rien ne dit que la suite de la saison sera réussie...
Je vais commencer par évoquer tout ce qu'il y avait de mauvais et j'ai bien envie de parler en premier lieu de cette manie des scénaristes de vouloir souligner le fait que la relation amicale mais quasi-fusionnelle entre Ted et Robin est un problème pour leurs couples respectifs. C'est à cela qu'a servi le surprenant mais finalement décevant retour de Victoria, la patissière, mais aussi l'arrivée de Kal Penn, ancien de Dr. House, parti pour travailler à la Maison Blanche et qui se retrouve maintenant dans How I Met ! De la même manière que son ancienne collègue Jennifer Morrison, même si son cas n'est pas à ce point grave, il n'a pas la comédie dans le sang et propose donc des prestations peu convaincantes. Bien sûr, le personnage en lui-même est le premier responsable puisqu'il ne cherche pas plus que ça à nous faire rire. Les auteurs ne savent pas écrire pour les acteurs de passage ou les guests, ce n'est pas une découverte. C'est sans doute pour cela aussi que la fameuse Nora de Barney a tant de mal à nous faire décrocher un sourire malgré tous les efforts du blondinet s'agitant à coté d'elle. Et puis merde, ce dernier a raison : une femme qui n'aime pas les Ewoks, quelque soit son âge, ne vaut rien ! Cela dit, les scénaristes ne savent plus non plus écrire pour Lily et Marshall, qui n'obtiennent une bonne intrigue qu'une fois sur deux. Le petit extrait de l'accouchement de Lily donne envie de tenir bon mais le reste du temps, cette grossesse tant attendue et maintes fois repoussée ne produit rien de bon, et surtout pas quand Lily souhaite que ses amis se censurent en sa présence. Espérons qu'elle oublie vite l'idée (ce qui semble être le cas...). Marshall nous a encore bien gonflé et surtout ennuyé avec son boulot et ses grandes utopies pour l'environnement, et la présence de Martin Short n'a malheureusement pas suffit à rendre cette histoire-là supportable. Il y a eu bien entendu d'autres mauvaises idées mais je ne m'en souviens même plus et c'est mieux comme ça.
Le positif maintenant ? L'épisode Mystery Vs. History dans sa quasi-intégralité d'abord ! Il était bien construit, moderne (avec les réfèrences tellement justes à Google, Facebook & co) et vraiment drôle. Petit coup de coeur pour Amber Stevens, une ancienne de Greek, qui jouait une excellente petite amie potentielle de Ted, avant qu'il ne découvre LA vérité la concernant... La satire sur les nouvelles technologies et notre incapacité de plus en plus grande à communiquer n'était pas fine mais l'illustration parfaite ! Dans l'épisode Noretta, ce qui était génial, c'était ce gimmick commun à tous les personnages qui s'imaginaient ou imaginaient leurs amis et/ou partenaires en leurs parents respectifs. Le gag a été utilisé à outrance mais c'était amusant à chaque fois et je pense en particulier au duo Nora/Loretta Stinson (d'où le titre de l'épisode) avec l'apparition toujours appréciable de Frances Conroy. L'épisode d'Halloween, qui permettait de revisiter enfin l'histoire de la Slutty Pumpkin, était pas mal du tout et ma fidélité devant l'éternel à Katie Holmes n'est pour rien dans mon resenti (ou si peu) ! Je suis quand même super content de l'avoir retrouvé à la télévision à cette occasion (ça n'était plus arrivé depuis Eli Stone - et les Kennedys bien entendu...) La comédie lui va bien. Le duo Ted/Naomi fonctionnait à merveille même si, dans le fond, il n'y avait rien d'original là-dedans. Il me semble qu'il était déjà arrivé ce même genre de mésaventure à Ted par le passé. C'est sûr même ! Les excentricités de Barney, visant à prouver que non, il n'avait pas 1/4 de sang canadien, m'ont amusé, ce qui est de plus en plus rare avec lui.
// Bilan // A mon agréable surprise, ce début de saison 7 d'How I Met Your Mother est moins catastrophique que prévu. Les intrigues des uns et des autres n'avancent pas tellement mais les scénaristes ont su trouver de bonnes idées et de bons gags pour faire passer le temps. Tout n'est pas bon, loin de là, mais la série parvient à redresser légèrement la barre. On ne va pas s'en plaindre... Rendez-vous à Noël pour un bilan des épisodes suivants !
Tueurs En Séries [Episode du 30 Septembre 2011]
Au programme cette semaine : Une collaboration entre J.J. Abrams et Eric Kripke - Dexter revient cette semaine - Le baromètre des audiences marquantes de la rentrée - Victor Garber devient Charlie - Katie Holmes se transforme en citrouille pour How I Met Your Mother - Le nouveau boss de The Office est... - On répond à vos questions : Merlin, Kiefer Sutherland... - Des nouvelles images de Luck - Ces Drôles de Dames qui nous avaient bien manqué : Kristen Bell, Claire Danes et Sarah Michelle Gellar - Une websérie à ne pas louper intitulée Husbands...
[Saison 2010/2011 - Drama] 11- The Kennedys
What About ?
L'histoire du clan Kennedy sur la période 1960-1968, de l'élection de JKF à l'assassinat de son frère Bobby.
Why ?
De manière générale, les grandes fresques historiques, ce n'est pas mon truc. J'aime quand le cinéma ou la télévision racontent des histoires inventées de toutes pièces. C'est pourquoi The Tudors ne m'a jamais attiré, pas plus que Rome. Je ne doute pas de leurs qualités, attention ! Ce n'est juste pas mon truc. On ne peut pas tout aimer. Eh bien malgré tout, The Kennedys m'intéresse vraiment. Sans doute d'abord parce qu'il s'agit d'une histoire pas si éloignée de nous, à quelques dizaine d'années près. Ensuite parce que c'est le grand retour de Katie Holmes sur le petit-écran (ses apparitions réussies dans Eli Stone mises à part) et je l'aime profondément vous savez. Et il faut avouer que la ressemblance avec Jackie Kennedy est flagrante. Je me souviens qu'on lui faisait déjà la remarque à l'époque de Dawson. Imaginait-elle alors qu'elle aurait la chance de l'incarner un jour ? Ensuite, sans dire que j'en suis fan, j'aime bien Greg Kinnear depuis Little Miss Sunshine. Il a les épaules pour interpréter Kennedy et là encore, la ressemblance est frappante. Leur duo a déjà été testé il y a quelques années dans le film (que j'aime bien mais qui est objectivement raté) : Intuitions, avec également Cate Blanchett. Le casting comprend aussi Tom Wilkinson, qui n'est pas un mauvais. Du coté de la production, on retrouve d'anciens membres de la team 24 : Joel Surnow à la production exécutive et Jon Cassar à la réalisation !
Why Not ?
Il s'agira de la toute première série de la chaîne History Channel, il est donc difficile de savoir ce dont elle est capable. La mini-série fera-t-elle l'objet de controverses ? Je ne pense pas. Je crains que l'ensemble soit un peu lisse, sans prise de risques. Au niveau des moyens, on ignore si la chaîne a mis ce qu'il fallait sur la table. D'un autre coté, c'est pas le genre de show qui a besoin d'effets-spéciaux coûteux pour être convaincant. Tout repose sur les acteurs, la réalisation et la mise en scène car l'histoire on la connaît. On ne devrait rien apprendre de nouveau. Il y a donc un risque que ce soit chiant et déjà vu. Oui mais Katie Holmes me ferait regarder n'importe quoi (et m'a fait regarder n'importe quoi d'ailleurs !).
Et vous, l'attendez-vous ?
Eli Stone [2x o2]
Grace // 8 o1o ooo tlsp.
J` attendais cet épisode avec une grande impatience je dois dire. Eli Stone + Katie Holmes, une formule magique pour moi. Une des séries que j`affectionne le plus actuellement associée à une actrice mythique (parce que même si je n`ai pas eu tellement l`occasion d`en parler jusqu`ici sur le blog, je suis un grand grand fan de Dawson), c`était inespéré. Et pourtant, c`est arrivé. Je ne pense pas avoir surnoté l`épisode, il m`a paru vraiment excellent. Mais j`avoue que la cinquième étoile, c`est Katie Holmes qui la décroche pour sa performance. Je ne parle pas seulement de sa performance vocale et scénique mais aussi, tout simplement, de sa performance d`actrice. Je l`ai trouvée parfaite dans le rôle de Grace, une fille extrêmement attachante qui bouleverse en un rien de temps la vie d`Eli. Comme lui, elle souffre d`une maladie grave qui peut la conduire à une mort violente à tout moment. Elle souffre du coeur, tandis qu`Eli souffre de la tête. J`ai trouvé ça très poétique. Âme soeurs ? Ca y ressemble. Et comme Eli, elle a sa petite part d`excentricité. Elle est terriblement maladroite, ce qui amène quelques scènes marrantes, notamment quand son menu prend feu au restaurant. Ils étaient fait pour se rencontrer. Le père d`Eli a fait en sorte que cela arrive, grâce à Nate. Le fait que Mr. Stone ait eu des visions aussi précises me chiffone quand même un peu. Savoir que tel jour, il se passerait telle chose, à tel endroit, c`est un peu gros. Mais après tout, on parle d`un mec qui a des visions donc à partir de là, tout est possible !
Pour en revenir à Grace, je dois dire que c`est un déchirement d`apprendre qu`elle doit quitter les Etats-Unis pour le Kenya. Elle a apporté tellement à Eli et à la série en un seul petit épisode ... Il aurait peut-être fallu choisir une actrice plus disponible parce que maintenant, ça risque d`être compliqué pour faire revenir Katie Holmes dans la série. Elle joue quotidiennement au théâtre sur Broadway actuellement, allez caser le tournage d`un épisode là-dedans ! Sans compter sa vie personnelle avec ce cher Tom Cruise qui nous a volé la Katie Holmes, la vraie, celle qui ne savait pas choisir entre Dawson et Pacey et qui a fait le mauvais choix, à la toute fin ... Je m`égare. Je croise les doigts : 1/ Pour que la série ne soit pas annulée (les audiences ne sont pas catastrophiques pour le moment même si décevantes) 2/ Pour que Katie Holmes accepte de revenir !
L`épisode était quasi-essentiellement centré sur la romance Eli/Grace mais il y avait aussi une affaire à défendre, celle d`un père qui ne souhaitait pas que son fils mort en Irak ait droit à un enterrement militaire (je ne sais pas comment on dit ça en français ^^). Quand une série ose parler de la guerre en Irak en dénonçant la condition des soldats, je suis forcément pour. On reconnaît d`ailleurs bien là Greg Berlanti. On ne peut s`empêcher de faire un rapprochement avec une autre de ses séries, Brothers & Sisters, qui a abondamment traité le sujet. L`affaire est touchante et suprenante au fur et à mesure que l`on se rapproche du verdict. Par ailleurs, comme le fait remarquer Matt Dowd, la tumeur d`Eli semble contagieuse ! Jordan n`est plus le même depuis quelques temps. C`est bien plaisant d`ailleurs. Je n`étais pas forcément fan du personnage au début. Il s`est mis dans la tête de transformer la firme en ne traitant que les "bonnes" affaires, celles où les avocats peuvent avoir la conscience tranquille. On se doutait bien que ça n`allait pas plaire à ses partenaires, Posner et Klein, mais pas au point de lui intenter un procès ! On verra comment tout cela se développe mais c`est prometteur. Et j`étais ravi de retrouver Katey Sagal ! Je pensais que sa présence au casting de Sons Of Anarchy l`empêcherait de revenir mais visiblement non. Tant mieux !
// Bilan // Un épisode absolument divin grâce, notamment, à la présence de Katie Holmes, magnifique, et de deux histoires poignantes. La folie est momentanément mise de coté pour plus de sobriété et même de classe. Du caviar !
// Bonus // L`ouverture de l`épisode sur une performance scénique formidable de Katie Holmes sur une version toute personelle de Hit Me With A Hot Note (And Watch Me Bounce) de Duke Ellington, rien pour vous :