Arrow [Pilot]
Pilot // 4 140 000 tlsp.
What About ?
Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats... (AlloCiné)
Who's Who ?
Créé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, No Ordinary Family) et Marc Guggenheim (Eli Stone, Flash Forward). Réalisé par David Nutter (Mentalist, X-Files, Urgences, Entourage). Avec Stephen Amell (Hung, Private Practice), Katie Cassidy (Supernatural, Melrose Place), Willa Holland (Newport Beach), Susanna Thompson (Deuxième Chance), David Ramsey (Dexter), Paul Blackthorne (The River, Lipstick Jungle), Colin Donnell (Pan Am), Colin Salmon...
What's More ?
Le réalisateur du pilote d'Arrow, David Nutter, est un habitué de l'exercice puisqu'il a aussi mis en scène ceux de Smallville, Roswell, Supernatural, Terminator: les chroniques de Sarah Connor, Mentalist et bien d'autres !
So What ?
>> Lire la critique du script du pilote <<
Avant The Dark Knight, les films et les séries de super-héros, c'était souvent beaucoup d'effets spéciaux, de testostérone et de dialogues creux, mis au service de scénarios peu originaux, pour ne pas dire inexistants. C'était fun et c'était familial. C'était du pop corn sucré. Le monde aimait s'en goinfrer. Après The Dark Knight, les choses ont changé. C'est encore du pop corn et le monde aime toujours s'en goinfrer, mais c'est salé. Les effets spéciaux sont de plus en plus réussis, la testostérone a laissé place aux neurones, les dialogues se sont musclés et ils sont désormais mis au service de scénarios plus originaux, plus malins, pour ne pas dire plus intelligents. Bref, il y a eu un avant et après The Dark Knight, et je le reconnais alors même que je n'ai pas du tout aimé le film. Pas parce que j'ai trouvé ça mauvais mais parce que ce n'est pas mon truc. Les super-héros ne m'ont jamais branché. A part peut-être Lois & Clark, à l'époque, mais c'est parce que j'étais facilement impressionnable à 8 ans et que j'étais amoureux de Teri Hatcher (quand je vous dis que j'étais facilement impressionnable !). Smallville, c'était Lois & Clark. Arrow, c'est un peu le Dark Knight de la CW, toutes proportions gardées. C'est beau, impressionnant même (pour un produit télé) -alors qu'est-ce que ce serait si j'avais 8 ans !- sombre, bien burné, bien écrit, bien réalisé, bien joué. Et ça n'oublie pas d'être fun. En gros : c'est bête que ce ne soit pas mon truc !
Pourtant, le pilote d'Arrow m'a donné très envie de voir la suite de la saison, alors que je suis à peu près sûr de décrocher au bout d'une dizaine d'épisodes, que ce que je vois me plaise ou non. Tout est clairement construit dans cette optique, en particulier les quelques flashbacks qui émaillent le récit d'Oliver Queen au présent, avec une voix-off qui n'était peut-être pas nécessaire, mais ça se discute. Il ne nous donne que des bribes de son aventure sur les mers et sur son île, probablement pas déserte, et c'est précisément ça qui m'intéresse, ça qui me fera rester encore un peu. Que lui est-il vraiment arrivé pendant ces 5 ans ? Pourquoi a-t-il tant changé ? On touche là à quelque chose de psychologique et d'introspectif qui n'est pas du tout la marque de fabrique de la CW. Je ne m'attends pas à du In Treatment, bien entendu, mais je me réjouis de cette finesse inattendue. Le retour d'Oliver à Starling City n'est pas déplaisant à suivre non plus. Les scénaristes ont su imposer une phase d'introduction pour nous présenter chacun des personnages principaux qui se fait de plus en plus rare dans les pilotes, tant il faut aller vite, proposer de l'action tout de suite pour que le téléspectateur ne zappe pas, quitte à le laisser froid car des bagarres et des courses-poursuites, ça n'a pas grand intérêt quand les protagonistes nous sont étrangers. On a donc une galerie intéressante de protagonistes, avec une mention spéciale pour la maman de notre archer vert, à qui l'on doit un cliffhanger efficace, très soapien, ainsi que son ex-petite amie, très attachante et touchante. La distribution est plutôt solide pour ne rien gâcher: Katie Cassidy va enfin pouvoir construire un personnage sur la longueur; Colin Donnell est un sidekick amusant, Susanna Thompson en impose; et Stephen Amell, dans le rôle-titre, est une star en puissance dont les abdos sont déjà entrés dans la légende. En plus, il a du charisme le bougre. Il est loin d'être mauvais. La CW a misé sur le bon étalon ! A part cette pluie de compliments, bien sûr que des choses m'ont gêné, comme l'irréalisme totale de la plupart des situations, l'idée même que le justicier réussisse à cacher sa véritable identité rien qu'en portant une cagoule... Mais ça fait partie du genre, ça fait partie du jeu. Il suffit de se laisser porter et d'apprécier.
La CW cherchait désespérément son nouveau Smallville, mais à condition qu'il soit plus adulte, plus sombre, plus crédible, et qu'il lui permette d'élargir son coeur de cible. En choisissant Arrow, la chaîne ne s'est clairement pas trompée (pour une fois). Elle a touché sa cible en plein coeur !
What Chance ?
A moins que la CW ne s'arrête brutalement, Arrow est bien partie pour durer quelques années. A vrai dire, la série pourrait même tout à fait lui survivre !
How ?
Arrow [Pilot Script]
Imaginé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Green Lantern) et Marc Guggenheim (Eli Stone, FlashForward), d'après les personnages des comic books 'Green Arrow'. Ecrit par Marc Guggenheim et Andrew Kreisberg (Eli Stone, Fringe, Vampire Diaries) pour Warner Bros. Television, Berlanti Television et The CW. 60 pages.
Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...
Avec Stephen Amell (Private Practice, Hung), Katie Cassidy (Supernatural, Harper's Island Melrose Place Nouvelle Génération), Willa Holland (Newport Beach), Susanna Thompson (Deuxième Chance), David Ramsey (Dexter), Paul Blackthorne (The River, Lipstick Jungle), Colin Donnell (Pan Am), Colin Salmon...
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Selon UglyFrenchBoy
À l'instar de Bruce Wayne ou Tony Stark, Oliver Queen est richissime. Comme pour ses parents éloignés, un événement inattendu va bouleverser son quotidien, en l'occurrence un accident en mer. Événement dont les causes seront bien évidemment développées au fil de la saison et dont la conséquence n'est autre que la naissance d'un super-héros. Sur grand écran, la trilogie de Christopher Nolan abordait le sujet avec une certaine noirceur et un premier degré affirmé, tandis que les aventures de Iron Man, elles, faisaient clairement le choix de la dérision. Lors de son pilote, Arrow semble vouloir lorgner du côté de l'un, sans vraiment aller jusqu'au bout de sa démarche, tout en évitant de ressembler à l'autre. Résultat, le script va droit au but sans vraiment laisser entrevoir les intentions. Sur quel tableau va jouer le nouveau héros de la CW ? Difficile de se prononcer à l'issue de ce pilote très introductif.
Les récentes images et les bonus disponibles sur internet laissent entrevoir une volonté des producteurs de s'appliquer sur la forme. Qu'en est-il du fond ? Ces dernières années, les adaptations de comic-books ont offert des relectures promptes à la réflexion, que ce soit sur le pouvoir (The Dark Knight), la responsabilité (Spider-Man) ou encore la solitude (Superman Returns), tout en bénéficiant d'une dimension allégorique. Sur le papier, Arrow semble loin de ces ambitions, même si, pour une introduction, il est difficile d'insuffler de tels éléments. La faute est-elle à incomber au duo Greg Berlanti et Marc Guggenheim ? On ne peut qu'être déçu du résultat compte tenu de ces deux noms attachés au projet. Les deux hommes remplissent leur cahier des charges, ne manquant pas plusieurs scènes shirtless du héros, une première scène d'action dès la fin du deuxième acte ou encore des références culturelles utilisées parcimonieusement, entre Lost et Twilight.
Sans pour autant être une excuse, il ne fait nul doute que Berlanti et Guggenheim devaient bénéficier de peu de liberté pour cette adaptation de la mythologie dont tous les aspects doivent être validés par DC Entertainment et Warner Bros. Television. C'est l'inconvénient de s'attaquer à une marque existante. Malgré l'absence du « supplément d'âme », Arrow est à surveiller de près, le véritable test de ce genre de fiction se réalisant sur la longueur...
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Selon moi
Le script d'Arrow est le premier que je lis à destination de la CW. Et je suppose que la chaîne n'en reçoit pas d'aussi bons tous les jours, ou alors ses dirigeants n'ont vraiment aucun goût et font des choix étranges quand on voit ce qui se retrouve à l'antenne. Okay, cette théorie est tout à fait probable. Toujours est-il que cette fois, ils n'ont pas eu à se poser beaucoup de questions : l'archer vert a tout d'une star, c'eut été de la folie que de ne pas lui donner sa chance ! Plus sombre que ses séries habituelles, plus ambitieuse aussi, Arrow est prometteuse par bien des aspects.
On parle beaucoup d'elle comme du "nouveau Smallville", ce qui est une comparaison logique mais extrêmement réductrice. Je n'ai suivi que de très loin l'évolution de la série pendant ses dix années d'existence et je suppose qu'elle était beaucoup plus adulte sur la fin qu'au début (mais est-elle devenue bonne ?) mais Arrow, elle, est adulte dès le départ. Tous les personnages ont dépassé la vingtaine, à l'exception de la petite soeur d'Oliver Queen, et approchent doucement de la trentaine quand ils ne l'ont pas encore dépassé. Clairement, les auteurs ne souhaitent pas uniquement s'adresser aux ados mais à un public plus large et plus exigeant, qui n'a pas ses habitudes sur la chaîne et qui peut tout aussi bien être féminin que masculin. C'est ainsi que de manière plutôt surprenante, ce n'est pas l'action qui prime dans ce script, puisque la première scène de ce type arrive tard, mais la description de ce héros, qui n'en est d'ailleurs pas un à proprement parler, ce qui le rend encore plus intéressant et attachant -ça et ses scènes en tenue d'Adam- et l'éloigne du trop gentil Clark Kent. Le pilote prend donc le temps d'installer le personnage dans son nouvel environnement et de lui offrir quelques scènes, parfois touchantes, avec les femmes de sa vie (sa mère, sa soeur, son ex). De temps à autre, des pointes d'humour viennent égayer une histoire qui n'a vraiment rien de drôle. On peut notamment compter sur le meilleur ami d'Olivier, Tommy, qui sera sans doute la caution comique du show.
A coté de tout ça, l'aspect mythologique tente de se frayer un chemin tant bien que mal. A mon avis, les scénaristes auraient dû insister un tout petit peu plus dessus. On sent qu'ils ne sont pas tellement à l'aise avec les notions de mystère et de suspense et laissent donc assez peu d'éléments sur lesquels cogiter. Les opposants de Green Arrow, ceux qui lui veulent du mal, ne sont pas présentés avec une grande finesse, ils manquent d'envergure. Les quelques flashbacks sur la vie d'Oliver sur son île après l'accident sont assez déceptifs mais c'est apparemment là-dessus que les premiers épisodes vont se concentrer. A titre personnel, c'est quelque chose qui m'intéresse plus que tout ce qui peut bien lui arriver dans le présent. Sans doute des réminiscences de Lost (qui est d'ailleurs citée à un moment). On nous montre brièvement le fameux accident également. J'espère qu'à l'image, le rendu ne sera pas trop cheap. C'est un moment fort du pilote et décisif dans le destin du héros. Ce serait dommage de le gâcher avec un fond vert trop voyant. La fin de l'épisode comprend un petit cliffhanger tout à fait sympathique, qui donne envie de voir au moins le deuxième épisode, histoire de comprendre (parce qu'une explication s'impose).
Arrow n'est habituellement pas du tout mon genre de série mais le script, comme le casting (Katie Cassidy !!!) et les premières bandes-annonces, m'ont convaincu d'y jeter un oeil attentif. Il se pourrait bien qu'il s'agisse de l'une des meilleures nouveautés de la saison 2012/2013 ! Et, à coup sûr, la CW a enfin trouver un hit ! Elle n'en a plus connu depuis Vampire Diaries, il était temps...
Coming Next [5ème Round: ABC]
Telle une prière pour qu'ABC ne meurt pas: je t'implore, Paul Lee, cher nouveau président, de prendre les bonnes décisions et surtout les bons pilotes pour la saison prochaine. La chaîne de l'alphabet est en effet sur la pente descendante depuis deux-trois ans à la fois parce qu'aucune nouveauté ne devient un hit et parce que les succès vieillisent à vue d'oeil, aussi vite que leurs actrices principales. Desperate Housewives et Grey's Anatomy sont passées régulièrement sous les 10 millions de téléspectateurs cette saison et la moyenne ne sera certainement pas bien plus haute, ce qui font d'elles des lead-in peu efficaces pour lancer la chair fraîche. Modern Family coté comédies, et Castle et Body Of Proof coté séries policières se débrouillent d'ailleurs mieux mais ces deux dernières dépendent beaucoup de Dancing With The Stars, dont le succès reste incontestable. The Middle a vu ses audiences exploser en début de saison, avant de repartir à la baisse face à American Idol. Brothers & Sisters et Private Practice sont de plus en plus faibles, à tel point que la première est sérieusement en danger de mort (ce qui n'est peut-être pas plus mal...) La dernière née de la team Shonda Rhimes en laquelle je croyais beaucoup, Off The Map, a été un flop considérable, de même qu'à peu près toutes les autres nouveautés : My Generation, Detroit 1-8-7, The Whole Truth, Better With You, Mr. Sunshine, Happy Endings et No Ordinary Family, gagnante du Coming Next l'année dernière, qui a été, à mon avis, très mal programmée (face à NCIS, Glee et le Biggest Loser, ses chances étaient nulles). V ? J'espère que Paul Lee aura la présence d'esprit de l'annuler car rien ne peut vraiment la sauver qu'il s'agisse de sa qualité ou de ses audiences. C'est un putain de boulet ! Et il faut libérer Elizabeth Mitchell !!! L'objectif de la saison prochaine n'est donc pas des moindres : recréer la magie de 2004 où avaient été lancées Desperate Housewives, Grey's Anatomy, Lost et Boston Legal, et éviter par la même occasion de devenir la nouvelle NBC ! Bonne chance...
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1. DAMAGE CONTROL
La vie professionnelle et personnelle d'une experte en relations publiques, Olivia Price, particulièrement réputée pour sa gestion des crises, et de son staff, composé d'avocats débutants et confirmés, d'un expert en litige, d'un hacker et d'une détective. Fitzgerald Grant, le président des Etats-Unis, est un vieil ami d'Olivia qui demande son aide lorsqu'une de ses assistantes fait courir le bruit qu'ils couchent ensemble...
Drama créé par Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Private Practice). Avec Kerry Washington (Boston Legal, Les 4 Fantastiques, Le dernier roi d'Ecosse), Columbus Short (Studio 60), Henry Ian Cusick (Lost), Katie Lowes (Easy Money), Guillermo Diaz (Weeds, Mercy), Jeff Perry (Grey's Anatomy), Tony Goldwin, Darby Stanchfield, Liza Weil, Leslie Grossman...
2. THE RIVER
Un aventurier célèbre, star de la télévision, est porté disparu lors d'un voyage au fin fond de l'Amazonie. Son équipe et ses amis partent alors à sa recherche à bord d'un bateau qui remonte l'Amazone et qui va bientôt faire des rencontres pour le moins effrayantes...
Drama créé par Oren Peli (Paranormal Activity 1 & 2). Avec Bruce Greenwood (John From Cincinnati), Eloise Mumford (Lone Star), Joe Anderson (Across The Universe), Paul Blackthorne (Lipstick Jungle), Leslie Hope (Mentalist, Runaway), Thomas Kretschmann...
3. ONCE UPON A TIME
De nos jours, dans une petite ville du Maine, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir une femme au passé trouble qui y emmènage avec son petit garçon. L'attirante mère de famille et maire de la ville est aussi "Evil Queen". Soeur Mary Margaret Blanchard, une institutrice religieuse, n'est autre que Blanche-Neige, sur qui l'"Evil Queen" a jeté un sort. Alors elle attend son prince charmant et fait appel à Rumplestiltskin, un expert en magie noire, pour l'aider. Archie, un gentleman excentrique, qui se ballade toujours dans la rue avec une ombrelle et un Dalmatien en laisse, est l'équivalent de Jiminy Cricket. Il sait tout ce qui se passe dans la ville...
Drama créé par Adam Horowitz et Edward Kitsis (Lost, Tron l'héritage). Co-produit par Damon Lindelof (Lost). Avec Jennifer Morrison (Dr. House, How I Met Your Mother), Robert Carlyle (Stargate Universe), Ginnifer Goodwin (Big Love), Lana Parilla (Swingtown, Lost), Josh Dallas, Jamie Dornan, Raphael Sbarge...
4. APARTMENT 23
June, une jeune fille honnête et optimiste venant de la campagne doit, contre son gré, emménager avec Chloé, qui se trouve son parfait opposé: une fêtarde invétérée, sans morale et diablement sexy. Son meilleur-ami n'est autre que... James Van Der Beek, l'acteur ancienne star de "Dawson", particulièrement imbu de sa personne. Pour couronner le tout, le voisin est un ado prépubère pervers !
Comédie créée par David Hemingson (How I Met Your Mother). Avec Krysten Ritter (Breaking Bad, Gravity, Veronica Mars), Dreama Walker (The Good Wife), James Van Der Beek (Dawson, Mercy), Michael Blaiklock...
5. GOOD CHRISTIAN BITCHES
Amanda Vaughn, une femme récemment divorcée et mère de deux enfants, décide de retourner dans son Dallas natal dans un quartier huppé, entourée de ses anciennes ennemies botoxées bien décidées à détruire sa réputation. Il y a Sharon, l'ancienne reine de beauté devenue mangeuse compulsive; Darlene Cockburn, la chef de bande qui va à l'église chaque Dimanche, qui connaît par coeur les versets de la Bible mais qui n'hésite jamais à outrepasser certains commandements pour arriver à ses fins, et son mari, un métrosexuel aux allures de cowboy; ou encore Gigi, sa propre mère, envahissante et insupportable.
Drama créé par Darren Star (Beverly Hills, Melrose Place, Sex & The City, Cashmere Mafia). Avec Leslie Bibb (Popular, Preuve à l'appui), Kristin Chenoweth (Pushing Daisies, Glee, A la Maison Blanche), Annie Potts (Any Day Now, Designing Women), Miriam Shor (Swingtown, Damages), Jennifer Aspen (Rodney), Marisol Nichols (The Gates), David James Elliott (JAG, Scoundrels), Mark Deklin...
6. HALLELUJAH
Dans la petite ville d'Hallelujah dans le Tennessee, le combat entre le bien et le mal fait rage jusqu'à l'arrivée d'un étranger, bien décidé à apporter justice et paix à ses habitants. Il est accueilli par la famille Turner, dont le père, Rye, le gérant d'un restaurant, a toujours fait preuve d'une grande malchance. Il ne supporte plus les pressions que Del Roman, un mafieux local, exercent sur lui. Tout se complique lorsque le frère de Rye, Caleb, s'intéresse de trop près à la femme étourdissante de Del, Veda. Des scènes chantées par une chorale gospel entrecouperont le récit.
Drama créé par Marc Cherry (Desperate Housewives) et Sabrina Wind. Avec Jesse L. Martin (Ally McBeal, New York Police Judiciaire), Terry O'Quinn (Lost), Donal Logue (Terriers, Parents à tout prix), Frances O'Connor (Cashmere Mafia), Arielle Kebel (Life Unexpected), Della Reese (Les Anges du Bonheur), Jonathan Scarfe, Brett Cullen...
7. PAN AM
Embarquement immédiat dans les vols de la compagnie aérienne la plus glamour des années 60 : la Pan American World Airways. A bord : un espion sous couverture, une nouvelle hôtesse qui se retrouve en une de "Life Magazine", un pilote prétentieux qui ne quitte jamais ses lunettes d'aviateur... Destination : New York, Paris, et bien d'autres villes du Monde...
Drama créé par Nancy Ganis et Jack Orman (Urgences). Pilote réalisé par Thomas Schlamme (A la maison Blanche, Studio 60). Avec Christina Ricci (La Famille Adams, Casper, Grey's Anatomy), Margot Robbie (Neighbours), Michael Mosley (Scrubs), Kelli Garner (My Generation), Jonah Lotan (Generation Kill)...
8. BAD MOM
Julia, une mère célibataire avec deux enfants, se voit dans l'obligation de les élever le jour où sa mère, Marian, qui s'en occupait jusqu'ici, décide de reprendre sa vie en main. Linda, également mère de famille, lui vient régulièrement en aide, tandis qu'elle ne peut pas compter sur son mari, sans cesse retenu par son patron...
Comédie créée par Sharon Horgan. Avec Jenna Elfman (Dharma & Greg, Accidentally On Purpose, Alex Rose), Frances Conroy (Six Feet Under), Tom Everett Scott, Sharon Horgan...
9. CHARLIE'S ANGELS
Trois filles superbes sont recrutées par l'agence Townsend pour remplir des missions qui ne sont pas sans danger...
Drama créé par Alfred Cough et Miles Milar (Smallville). Remake de la série des années 70. Avec Minka Kelly (Friday Night Lights, Parenthood), Rachael Taylor (Transformers, Grey's Anatomy), Annie Ilonzeh, Ramon Rodriguez, Robert Wagner...
10. GEORGETOWN
La vie personnelle et professionnelle d'un groupe de colocataires et amis dans la ville de Washington D.C. Nikki, une vive et intelligente débutante au sein du service de communication de la Maison Blanche, qui a des liens avec la Première Dame des Etats-Unis, est mannequin à ses heures perdues. Elle est très amie avec Andrew, un charmant et brillant ancien étudiant à Yale, qui peut se vanter d'avoir été le plus jeune homme à avoir écrit un discours du président. Leur troisième colocataire se nomme Samantha, une jeune femme idéaliste qui travaille pour le président du Parti Démocrate et qui fait partie d'une dynastie de politiciens. Elle a vécu par le passé une histoire avec Andrew. Le 4ème colocataire, Peter, passe encore pour un ado prépubère malgré ses 28 ans...
Drama créé et produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Gossip Girl, Chuck...) et Stephanie Savage. Avec Katie Cassidy (Melrose Place 2009, Harper's Island, Supernatural), James Wolk (Lone Star), Daisy Betts (Persons Unknown), Joe Mazello (The Pacific), Boris Kodjoe (Undercovers), Kevin Zegers (Transamerica, Gossip Girl), Tiya Sicar (Vampire Diaries)...
11. REVENGE
Une jeune femme, Emily Thorn, retourne dans les Hamptons où elle a grandi dans le but de détruire ceux qui ont fait du mal à sa famille. Elle s'apprête à se marier avec le fils de celle qui a gâché la vie de son père, une femme superbe et très riche dans la quarantaine...
Drama créé par Mike Kelley (Swingtown). Adapté librement du Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas. Avec Emily Vancamp (Everwood, Brothers & Sisters), Madeleine Stowe, Connor Paolo (Gossip Girl), Ashley Madekwe (Secret Diary Of A Call Girl), Gabriel Mann (Mad Men), Joshua Bowman...
12. SUBURGATORY
Les péripéties d'une adolescente rebelle, Tessa, qui déménage, à son grand malheur, avec son père d'une grande ville à une banlieue paumée qui représente tout ce qu'elle déteste. Elle se fait rapidement une amie dans son lycée, bien qu'elle soit un peu étrange, mais aussi une ennemie, dont la mère, Dallas Royce, est une femme avec des lèvres géantes et des seins énormes et faux...
Comédie créée par Emily Kapnek (Parks And Recreation, Aliens In America). Pilote réalisé par Michael Fresco (Better Off Ted). Avec Jane Levy (Shameless US), Jeremy Sisto (Six Feet Under, Kidnapped), Allie Grant (Weeds), Cheryl Hines (Larry et son nombril), Alan Tudyk (Dollhouse, Firefly)...
[DNES Awards 2009/2010] Le Palmarès - Partie 1
Votre Meilleure Nouveauté de la saison est... MODERN FAMILY (25%)
Vampire Diaries (24%) - Glee (20%) - The Good Wife (15%) - Parenthood (10%) - Life Unexpected (6%).
Mon Choix : The Good Wife.
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Votre Révélation Masculine de la saison est... ALEXANDER SKARSGARD (46%)
Chris Colfer (20%) - Matt Czuchry (12%) - Matthew Bomer (9%) - Matthew Morrison (8%) - Dax Shephard (5%)
Mon choix : Matt Czuchry.
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Votre Révélation Féminine de la saison est... KATIE CASSIDY (29%)
Deborah Ann Woll (21%) - Lea Michele (20%) - Archie Panjabi (16%) - Britanny Robertson (10%) - Christine Woods (4%)
Mon choix : Katie Cassidy
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Votre Série Francophone de la saison est... KAAMELOTT (32%)
Les Bleus (27%) - Pigalle, La Nuit (13%) - Engrenages (12%) - Braquo (9%) - Les Invincibles (7%)
Mon choix : Pigalle, La Nuit.
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Votre Série Britannique de la saison est... SKINS (47%)
Misfits (20%) - Doctor Who (15%) - Torchwood (9%) - Survivors (7%) - Being Human (2%)
Mon choix : Skins.
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Votre Second Rôle Masculin dans un Drama est... TERRY O'QUINN (36%)
John Lithgow (30%) - Dean Norris (14%) - Alan Cumming (10%) - Zeljko Ivanek (6%) - Martin Short (4%)
Mon choix : Terry O'Quinn.
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Votre Second Rôle Féminin dans un Drama est... ELIZABETH MITCHELL (40%)
Anna Gunn (16%) - Rose Byrne (14%) - Christina Hendricks (12%) - Mae Whitman (10%) - Christine Baranski (8%)
Mon choix : Elizabeth Mitchell.
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Votre Second Rôle Masculin dans une Comédie est... TY BURRELL (32%)
Danny Pudi (24%) - Eric Stonestreet (23%) - Jack McBrayer (11%) - Rainn Wilson (8%) - Aziz Ansari (2%)
Mon choix : Ty Burrell.
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Votre Second Rôle Féminin dans une Comédie est... SOFIA VERGARA (30%)
Rosemarie DeWitt (25%) - Portia De Rossi (15%) - Busy Phillips (13%) - Jane Krakowski (10%) - Merritt Wever (7%)
Mon choix : Rosemarie DeWitt.
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Si l'on résume : 3 prix pour MODERN FAMILY, 2 prix pour LOST et 1 prix pour TRUE BLOOD.
Rendez-vous Dimanche pour la suite et la fin du palmarès.
[DNES Awards 2009/2010] Révélation Féminine
Comme pour les révélations masculines, et peut-être même plus encore, il était très difficile de faire un choix, j'ai dû éliminer de sérieuses candidates avec regret. Vous remarquerez que j'ai placé deux nominées aux Emmy Awards (Lea Michele et Archie Panjabi) dans une catégorie qui leur convient mieux à mon sens...
Dans la catégorie "Révélation féminine" de la saison 2009/2010, les nommés sont : Katie Cassidy pour Melrose Place 2009, Lea Michele pour Glee, Archie Panjabi pour The Good Wife, Brittany Robertson pour Life Unexpected, Deborah Ann Woll pour True Blood et Christine Woods pour FlashForward.
Elles n'ont pas mérité de rejoindre cette catégorie : Ashlee Simpson-Wentz (Melrose Place), Jessica Lucas (Melrose Place)...
Elles n'ont pas démérité et ça me crève le coeur : Nina Dobrev (The Vampire Diaries), Dianna Agron (Glee), Amber Riley (Glee), Alison Brie (Community), Jane Adams (Hung), Laura Vandervoot (V)...
Melrose Place [1x 18]
Wilshire (Series Finale) // 1 o9o ooo tlsp.
Non, on ne va quand même pas nous faire croire que les producteurs et scénaristes de Melrose Place 2009 croyaient qu'il y avait une possibilité pour que leur série soit renouvelée ?! Si ? C'est aberrant et absurde. Toujours est-il que l'on se retrouve avec un épisode correct mais rempli de plein de petits ou gros cliffhangers pour nous donner envie de revenir la saison prochaine, sauf qu'elle n'existera jamais. Il ne faut pas se faire d'illusions. C'est donc extrêmement frustrant et franchement stupide. Je me demande bien ce qui leur est passé par la tête... La star de cet épisode, une fois de plus, ce n'est pas Amanda Woodward mais Ella Simms, qui réussit le tour de force de jeter son mentor en prison à coup de chantage et de coups bas. Du beau boulot en somme ! Le seul problème finalement, c'est que ça donne vraiment l'impression qu'Amanda devient pathétique alors que s'il y avait eu une saison 2, elle aurait certainement pris sa revanche sur Ella. Je trouve que les scénaristes s'en sont vraiment bien sortis et n'ont pas trahi les personnages originaux bien que l'on sente une envie perpétuelle de montrer que la nouvelle génération peut prendre le dessus sur l'ancienne si elle le veut. Pour tout fan de l'originale qui se respecte, ça déplaît forcément. Le plan sur le visage ravi de Katie Cassidy qui clot l'épisode m'a bien plu. La phrase d'Amanda qui précéde aussi : "It's just the beginning". Tellement ironique, tellement Melrose. Je le dis pour la dernière fois : si ce remake a dû servir à quelque chose, c'est de révéler le talent de Katie Cassidy pour jouer la grosse bitch. J'espère qu'on la retrouvera vite dans un rôle équivalent ailleurs. Ce serait dommage de la laisser filer...
La grande intrigue du tableau d'Amanda a trouvé une conclusion, elle, et, à défaut d'être bien amenée, elle était potable. C'était un plaisir de retrouver Sydney sous forme de la conscience d'Amanda. Les quelques face à face entre les deux femmes que l'on nous a offerts au cours de la saison étaient toujours très bons. La magie a opéré ! J'en viens à ce qui a gâché la série : le couple Jonah et Riley, la touche CW dans toute sa splendeur. Leur niaiserie était d'abord agaçante, puis on s'y est fait à mesure qu'elle s'atténuait. Au final, j'ai trouvé leur dernier chassé-croisé amoureux assez touchant et surtout innantendu. Je pensais que l'on se dirigeait tout droit vers un happy-end les concernant et en fait pas du tout. Bonne surprise ! Ce que je regrette par contre, c'est que Riley ne soit pas devenue une connasse après la trahison de Jonah et Ella. Il y a un début de tentative qui a vite été abandonné. Dommage. On a du coup collé Drew dans les pattes de Riley pour l'occuper et il était bien trop sympathique pour être un personnage Melrosien. L'aveu sur sa maladie en fin d'épisode a enfoncé le clou, c'était presque douloureux de voir ça au milieu de trucs pas mal du tout. Comme Ella, Lauren a pris sa revanche sur l'ancienne génération en humiliant Mancini en salle d'opération ! Là encore, si saison 2 il y avait eu, il ne l'aurait pas lâchée ! J'aimais bien Lauren, mais moins depuis qu'elle ne se prostitue plus. C'était son seul véritable intérêt. Le couple qu'elle a formé avec David était assez mignon, et ils sont les seuls d'ailleurs à bénéficier d'une sorte de fin heureuse, ou optimiste disons. L'histoire de David avec le père de celle qui le harcèle n'était pas intéressante et faisait bizarrement redite mais je ne sais pas bien avec quoi. Et puis pauvre Joe Lando, il vieillit mal. On a de plus en plus de mal à reconnaître le mec de Docteur Quinn, femme catin.
// Bilan // Les scénaristes de Melrose Place 2009 ont eu le don de souffler le chaud et le froid tout au long de la saison, perdus entre leur désir de revenir à l'esprit originel de la série et les contraintes imposées par la CW pour qu'elle ne se démarque pas trop du reste de ses programmes (souvent médiocres). Ils se sont bien débrouillés pour mélanger ancienne et nouvelle génération et le résultat final était loin d'être aussi honteux qu'on aurait pu le croire. J'ai bien aimé ces 18 épisodes dans l'ensemble, malgré quelques couacs (le départ de Violet notamment), mais je ne regretterai pas la série plus que ça. Il n'y avait rien d'inoubliable là-dedans.
Melrose Place [1x 17]
Sepulveda // 86o ooo tlsp.
Que les choses soient claires : cet épisode ne ressemblait en rien à ce que j'attends de Melrose Place. C'était beaucoup trop gentillet, léger et fun. Melrose, ce n'est pas (que) ça. Mais dans le genre gentillet, léger et fun, ben c'était super sympa, super convaincant ! Déjà, puisque la fin de la série est proche et qu'il ne me reste donc plus beaucoup d'occasions de le dire : Katie Cassidy est AWESOME ! Non mais c'est vrai. En plus d'être sublime et charismatique, elle est bonne. Ouais, carrément. Ce n'était pas flagrant dans Harper's Island, j'en conviens. Mais quand on te donne de la merde à jouer, forcément... Quant à ses prestations dans Supernatural, je ne les ai pas vues, je ne peux pas en juger. Je ne suis pas en train de dire "Katie Cassidy/Glenn Close : même combat". Mais dans son périmètre de compétence, elle a largement me niveau. Voilà, c'est dit. J'en rajouterais sans doute une couche la semaine prochaine. Et pour en revenir aux intrigues, Ella reste le personnage phare de cette nouvelle version et en particulier de cet épisode où, telle Superwoman, elle vole au secours de tout le monde avec classe et tout le piquant qui la caractèrise bien-sûr sinon ça ne vaudrait pas grand chose. C'est pas Mère Thérésa non plus ! Elle sauve les personnages et les situations foireuses dans lesquelles les scénaristes les placent parfois. Je pense ici au trio Jonah/Riley/Drew qui n'offrait rien de bien intéressant jusqu'à ce qu'elle s'incruste ! De la même façon, les péripéties de David dans son resto auraient été beaucoup moins animées sans sa présence. Il y avait bien Lauren, que j'aime beaucoup aussi, mais son refrain de la petite fille qui cherche à tout prix l'amour de son père pour expliquer ses faits et gestes était plus pathétique qu'autre chose et le pire c'est que ça a marché ! Mais il faut aller vite, la série touche à sa fin.
Je suis très déçu au sujet de Drew. Je croyais avoir découvert sa part d'ombre la semaine dernière alors qu'en fait il est encore plus gentil que prévu ! En plus d'être un gentleman sympathique, amusant et sexy, il est pêtri de bonnes intentions. Alors non, il ne fait pas de trafic d'organes malheureusement. Il tente juste de réunir des preuves dans une sombre affaire où il accuse le Dr. Mancini d'être responsable de la mort d'une trentaine de patients, plus ou moins involontairement. Ca peut être intéressant pour ce qui va arriver à Michael dans le final... A part ça, les manigances d'Ella, pour en revenir à elle, m'ont bien fait marrer. C'était plus burlesque qu'autre chose. Why not... L'absence totale d'Amanda est un peu dommage en revanche. Tout comme celle de Michael d'ailleurs. On parle d'eux mais on ne les voit pas. C'est frustrant. Bon et puis les aventures de Jonah au pays des méchants cinéastes ne me passionnent guère, surtout que ça nous renvoie encore et toujours vers la même chose : la chose étant Riley.
// Bilan // Deux étoiles pour Ella/Katie Cassidy qui tient cet épisode, et même la série, sur ses frêles épaules. Les deux étoiles manquantes sont à imputer aux trop mièvres Jonah, Riley et Drew, sachant que Lauren et David tendent de plus en plus à rejoindre ce petit groupe. Plus q'un épisode et c'en est fini de Melrose...
Melrose Place [1x 16]
Santa Fe // 1 o6o ooo tlsp.
A deux semaines de sa conclusion, Melrose Place 2.0 a fini de se chercher. Elle assume pleinement son statut de remake et joue comme elle peut avec les anciens personnages mythiques de la série originale. Elle garde quand même toujours une légère touche CW dans l'espoir d'accrocher quelques derniers téléspectateurs égarés. Il faut reconnaître que la méga fiesta orchestrée par Jonah dans la résidence ressemble bien plus à du Gossip Girl qu'à du Melrose pur jus. Visuellement, c'était assez sympa et ça permet de réunir tous les personnages principaux dans un même lieu, et pas n'importe lequel. Un mal pour un bien donc. On pourrait diviser les intrigues en deux parties : il y a d'un coté les newbies et de l'autre la réunion d'anciens combattants. Je vais commencer par eux parce que ça faisait vraiment plaisir de les retrouver. On s'y serait presque cru. On apprend d'abord que la nouvelle Jane est encore plus diabolique que l'on nous l'avait laissé entendre lors de sa première apparition. Certains trouvent que ça ne correspond pas au personnage de base, je continue de penser personnellement que c'est une évolution logique. Cette pauvre fille n'a plus aucun autre moyen pour s'en sortir que d'échafauder plan sur plan et chantage sur chantage. C'est ça l'esprit Melrose, donc tant mieux ! C'est elle qui a poussé Amanda à revenir à L.A. et c'est elle qui souhaite à tout prix faire virer Ella. Ses raisons profondes sont vaguement mystérieuses mais peu importe, ce qui compte c'est de la voir à l'oeuvre. Dans un premier temps, Amanda lui cloue le bec bien comme il faut puis elle est obligée d'entrer dans son jeu. C'est vrai que c'est un peu moche d'égratigner comme ça Amanda mais elle s'en sortira forcément, comme toujours. On prend plaisir à revoir Jane et Michael réunis. Le vent que ce dernier se prend est très amusant. Et puis il y a Jo qui est un peu à part et qui ne m'intéresse toujours pas le moins du monde mais on est quand même contents de la revoir.
Pendant que Jane et Amanda s'acharnent sur Ella, Michael s'en prend à Lauren et va encore plus loin qu'auparavant. Ca m'étonnait aussi qu'il la laisse filer sans lui demander de s'agenouiller ! Je m'étais dis que les scénaristes étaient simplement frileux. Faux ! Ils se rattrapent. Enfin, ils se serait vraiment rattrapés si Lauren avait fini par coucher avec Michael. Or, ça n'arrivera pas. En échange, on a quand même droit à une belle révélation au bord de la piscine avec toutes les forces en présence : Lauren avoue qu'elle est une prostituée ! Super moment. Et c'est bien que tout le monde l'apprenne avant que la série ne s'arrête. Cela dit, Lauren risque de perdre grandement en intérêt tout à coup et se résumer à son histoire avec David. Pendant ce temps-là, Riley et Drew font plus ample connaissance, comme prévu, et cela rend Jonah fou de rage. S'ensuit une bagarre clichée dont on se serait bien passé ! Nous aussi on en apprend une bonne sur Drew : il a bien une part d'ombre (ouf !) puisqu'il vole des organes sur les morts. Un instant, j'ai cru qu'il était nécrophile. Ca aurait été encore plus fun !
// Bilan // Un épisode réunion très réussi qui prouve que les scénaristes ont su parfaitement mêler les anciens personnages aux nouveaux, contrairement à 90210 par exemple. C'était pas gagné donc bravo à eux ! On retrouve très bien l'esprit Melrose mais avec quelques contraintes CWiennes. De quoi regretter amérement l'annulation certaine de la série...
Melrose Place [1x 15]
Mulholland // 97o ooo tlsp.
Cet épisode de Melrose m'a beaucoup moins emballé que le précédent. Il ne s'y est pas passé grand chose d'intéressant. Heureusement que la plupart des personnages me sont sympathiques... J'ai bien envie de parler d'abord de Drew, qui fourre son nez dans les intrigues de chacun et qui est devenu en l'espace d'un épisode le confident de tout le monde. En plus d'être médecin, il est chanteur de rock à ses heures perdues. Ce personnage ne colle pas à l'univers de Melrose mais je n'arrive pas à la trouver insignifiant ou inutile. C'est juste un peu dommage que l'on ne nous fasse pas miroiter une part plus sombre de sa personnalité. Mais bon, il est vraiment sympa. Et puis il va sûrement se faire Riley avant la fin de la série. Elle se lâche d'ailleurs l'emmerdeuse ! Non sans regrets évidemment. Un baiser ou deux avec Ben et la voilà toute paniquée et toute honteuse. Ses étâts d'âme, franchement, on s'en carre. Par contre, j'aime bien Ben. C'est un vrai salaud à la Melrose comme je le disais la semaine dernière. Il se comporte comme une ordure avec Amanda et c'est assez jouïssif en fait car ça réveille forcément la garce qui sommeille en elle mais qui n'est jamais loin. Elle devrait donc laisser tranquille Ella quelques temps pour se concentrer sur le cas Riley. Espérons qu'elle ne l'épargne pas ! Sinon, ses soucis de santé sont déjà oubliés (et tant mieux) mais pas son intrigue mystérieuse de vol de tableaux. On ne comprend absolument pas où les scénaristes veulent en venir et c'est juste impossible de s'y intéresser. Même évoquer Sydney toutes les deux lignes ne suffit pas.
Jonah et Ella ensemble, c'était excitant sur la papier mais à l'image, ça ne donne pas grand chose. C'est très convenu en fait. Elle est méga-indépendante, il est super-romantique et forcément ça ne peut pas coller bien longtemps entre eux, une fois la fièvre soulagée. La soirée "canine" en toile de fond avait le mérite d'apporter un peu de second degré à tout ça. Il n'y en avait pas en revanche chez Lauren qui, conformément à la demande de Michael Mancini, quitte David. Je sais bien que l'on n'est pas dans une série qui joue sur l'émotion mais j'aurais aimé que la scène soit plus forte que ça. Lauren n'avait pas l'air plus bouleversée que ça et David s'en remet bien vite. Il a d'ailleurs décidé de racheter le bar-restaurant-boîte où bossait Auggie mais pour se faire, il doit commettre un dernier larcin, un vol de bague. Il tombe alors sur une chaudasse et ne lui résiste pas. Mouais, pas captivant tout ça.
// Bilan // Je ne me suis pas ennuyé devant cet épisode mais on en était pas loin. Des intrigues pas inspirées du tout ça ne peut pas vraiment se compenser par une bande-son sympa, un nouveau personnage sympa et quelques dialogues sympas. Tout est devenu trop sympa ! Et Melrose, c'est pas ça.
Melrose Place [1x 14]
Stoner Canyon // 1 13o ooo tlsp.
Avec le départ de Ashlee Simpson et de Colin Egglesfield du casting, on annonçait un Melrose 4.0, si l'on peut dire, et honnêtement, je ne vois pas beaucoup de différences d'avec la précédente version. Comme un vent de Grey's Anatomy s'est abattu sur le personnage de Lauren lors de ses scènes à l'hôpital. Dans la série originale, on ne s'occupait pas une seule seconde des patients. Là, un tout petit peu plus mais rien de bien gênant. L'arrivée de Nick Zano dans la série est assez réussie je trouve. Il est d'emblée plus intéressant que Auggie. Il est amusant, il a du répondant et il est directement relié d'un coté à Lauren parce que lui aussi bosse à l'hôpital et de l'autre à Riley parce que la toute fraîche célibataire lui met le grappin dessus dès son arrivée à la résidence. Oui, il habite à Melrose évidemment. Je ne sais pas bien ce que le personnage peut donner sur la longueur, il est plus dans l'esprit de 90210 que de Melrose Place mais bon. C'était une dernière tentative pour faire remonter l'audience et de toutes évidences, c'est raté. Pauvres scénaristes et pauvres producteurs qui se sont donnés du mal en vain depuis le lancement de la série... Ca fait un peu mal au coeur quand même. Même si c'est con...
Au niveau des intrigues, il y a toujours du tri à faire mais je n'ai pas grand chose à jeter cette semaine. La rencontre de Jonah et de l'acteur célèbre n'était pas passionnante mais valait le coup pour les petites piques et les sales regards que se sont lancés Riley et Ella. Riley gagne en mordant tandis que Ella en perd un peu. J'ai d'ailleurs trouvé assez bonne comme idée de relier Riley à Ben, le nouveau mec d'Amanda. C'est très Melrosien pour le coup. Beaucoup plus en tous cas que Amanda prise de vertiges et de nausées. Non mais franchement. Jusqu'ici, le personnage n'avait pas été trahi mais là... Amanda Woodward est une déesse, Amanda Woodward ne fait pas caca, Amanda Woodward a toujours le dernier mot et Amanda Woodward n'est jamais atteinte par la maladie ! C'est pourtant clair ! Le seul plaisir dans tout ça, c'est de la voir intéragir avec Michael. Michael revient d'ailleurs sacrément dans la course et tant mieux. Il est d'abord le dernier client de Lauren. Je pensais qu'ils sortiraient cette carte plus tôt mais ils ont bien fait de la garder. Elle sort au moment parfait ! Content d'ailleurs de revoir Kelly Carlson dans ce rôle qui lui va si bien. Dans le même temps, Michael apprend que son fils n'est pas son fils mais le fils de son fils ! Vous me suivez ? J'ai adoré. La lettre qui sort de nulle part, la voix-off ridicule, le verre brisé... Génial !
// Bilan // L'épisode commence mal et se rattrape bien ensuite. Hormis Jonah qui plombe un peu tout avec ses rêves de cinéma plus lourds encore que ceux de Dawson, l'intéraction entre les personnages atteint un stade supérieur très prometteur. Malheureusement, il ne reste que quatre épisodes...