A Gifted Man [Pilot]
Pilot // 9 450 000 tlsp.
What About ?
Brillant et charismatique neurochirurgien, le Dr Michael Holt mène un train de vie luxueux que lui permet une clientèle haut de gamme. Sa vie matérialiste et très axée sur sa carrière est bouleversée lorsqu'il se met à voir le fantôme de son ex-épouse. Anna va lui permettre de faire preuve de compassion et de venir en aide à des patients sans le sou et sans assurance qui ne peuvent se payer le luxe d'obtenir des soins adaptés car trop coûteux. Il reste cependant difficile pour un esprit aussi cartésien que le sien d'accepter de parler à l'esprit de son épouse disparue. Pourtant, Anna a encore besoin de lui pour l'aider à fermer toutes les portes laissées ouvertes suite à sa mort subite. Jusqu'où Michael acceptera-t-il d'aller ?
Who's Who ?
Créé par Susannah Grant (Erin Brockovich, In Her Shoes...) et réalisé par Jonathan Demme (Le Silence des Agneaux). Avec Patrick Wilson (Little Children, Watchmen), Jennifer Ehle (Le discours d'un roi), Julie Benz (Buffy, Dexter, No Ordinary Family), Margo Martindale (Justified, The Riches)...
So What ?
Entre les séries policières, toujours très nombreuses, les séries "à concept" en voie de perdition et le revival des comédies, les vrais bons gros dramas émouvants et subtils se font rares par les temps qui courent. J'avais un petit espoir que A Gifted Man comble ce vide. Le pitch me déplaisait depuis le départ, rappelant vaguement la médiocre Ghost Whisperer, mais l'équipe derrière et devant la caméra avait de quoi laisser rêveur. Susannah Grant n'est pas la plus mauvaise scénariste d'Hollywood, au regard de ses expériences passées; Jonathan Demme n'est pas un novice; et Patrick Wilson est un excellent acteur. Sa prestation dans Little Children aux cotés de Kate Winslet m'a beaucoup marqué. Bref, je me disais que si ces talents débarquaient tout à coup et tous ensemble à la télévision, c'est que le projet en valait la peine. Après 42 minutes d'ennui, mon relatif enthousiasme s'est évanoui.
Ce pilote n'est pas mauvais. Non. Mais il n'est pas bon non plus. Il est finalement à l'image de son héros : froid, distant, trop sérieux. Michael Holt est un être presque antipathique, mais en même temps très humain, très vrai. Je trouve courageux d'avoir choisi d'en faire un héros, mais le pari n'est pas gagné à mon sens. J'ai trouvé légitime qu'il se pose des questions au sujet de ce phénomène étrange qui l'habitait en cherchant, en tout bon cartésien, des explications rationnelles à ses visions. J'ai apprécié qu'il ne passe pas l'épisode à se morfondre, à s'énerver ou à nier l'évidence. Mais je n'ai pas été touché. Les scènes avec sa femme, surtout celle des retrouvailles, étaient empreintes d'une belle émotion mais dès qu'elle a disparu, le charme s'est rompu. Il n'est revenu que lorsqu'elle est réapparue. C'est très facile de tomber dans le ridicule lorsque l'on parle de fantômes. A Gifted Man n'a pas ce défaut-là. Wilson est suffisamment convaincu pour être convaincant. Mais que dire de sa soeur, incarnée par Julie Benz, qui trouve le moyen d'être très désagréable envers lui alors qu'il vient de lui donner une somme conséquente d'argent ? Elle ne m'a pas plu. Aux dirigeants de CBS non plus visiblement puisque l'actrice ne sera finalement pas régulière. Le talent de Margo Mardindale est quelques peu gâché par ce rôle d'assistante sans intérêt, qui aurait pu être interprété par n'importe qui. Je ne doute pas qu'elle gagnera en importance par la suite, mais elle restera probablement un accessoire. Les cas médicaux ? Je ne les ai pas trouvés intéressants. Ils sont terriblement banals, malgré leur résonnance vis à vis du héros. Paraît que CBS a demandé d'accentuer l'aspect médical de la série et, par conséquent, atténuer la partie familiale et feuiletonnante. Tout ce qu'il faut pour ne pas m'encourager à poursuivre en somme...
A Gifted Man n'a pas les épaules assez larges et le coeur assez grand pour donner ce qu'on attend de lui : de l'émotion avant tout, un peu d'esprit aussi. Si j'avais eu une montre à mon bras, je crois que je l'aurais beaucoup regardée, car la série ne peut même pas se targuer d'être rythmée et prenante. Il y avait du potentiel derrière tout ça, j'en suis certain, mais il n'a pas été exploité et, au vue des évolutions exigées par CBS, il n'est pas prêt de l'être !
What Chance ?
Je ne vois pas la série passer l'hiver. CBS préférera sans doute donner sa chance, dans cette case, à sa seule roue de secours de mi-saison en drama : The 2-2 avec Leslie Sobieski et De Niro à la production.
How ?
Dexter [5x 01]
My Bad (Season Premiere) // 1 77o ooo tlsp.
Comment dire adieu à Rita ? J'imagine que les scénaristes de Dexter se sont longuement posés la question. C'est une chose d'écrire une fin de saison aussi magistrale et osée, c'en est une autre d'être capable d'en écrire les conséquences. Ils ont opté pour la sobriété, ce qui n'est pas très étonnant venant de leur part. Peut-être même était-ce un peu trop sobre, un peu trop lent. Pas assez sombre. Ils ont fait le choix de se focaliser sur Dexter, mettant un peu de coté les enfants de Rita, dont seule l'aînée esquisse une colère, et oubliant ses parents, que l'on ne connaissait pas jusqu'ici certes mais qui auraient mérité quelques instants de douleur. Debra est là aussi, très affectée, apprenant à être forte pour son frère. Mais elle trouve le temps de s'envoyer en l'air sur le sol de la cuisine dans la maison du drame, avec Quinn. Mal venu mais classique. Quand quelqu'un meurt dans une série, les autres baisent. Et dans la vie ? Mais Quinn ne fait pas que montrer ses fesses (ou celles de sa doublure), il enquête également de son coté sur Dexter. Il est plus suspicieux que jamais. Dommage qu'il n'ait pas l'intelligence et le charisme d'un Doakes...
Ce premier épisode va méticuleusement raconter le cheminement introspectif de Dexter de la découverte du corps de Rita à son enterrement. C'était passionnant et fascinant, mais pas plus que d'habitude malgré les circonstances. La série fait toujours preuve d'humour noir et n'hésite pas à désamorcer l'émotion par, par exemple, des oreilles de Mickey. J'aurai préféré ne pas rire à ce moment précis du récit mais comment faire autrement ? Une façon de montrer que Dexter, quelque soit l'humain qu'il est devenu, n'a pas encore tout compris sur son espèce. Pendant une grande partie de l'épisode, il restera amorphe, passif, incapable de dissimuler ou de feindre une quelconque émotion. Le regard vide. A la fin de l'épisode, il retrouve son instinct animal, tue un homme qu'il ne connaît pas mais qu'il suppose dangereux, sans son rituel, sans réfléchir. La mort de Rita inaugure-t-elle une nouvelle étape dans sa cruauté ? Si oui, alors c'est la seule piste que nous donne cet épisode quant à la suite de la saison. J'ai beaucoup aimé les flashbacks sur la première rencontre de Dexter et Rita. C'était à la fois touchant et amusant. L'occasion de se souvenir de ce qu'était les deux personnages il y a cinq ans... Rita est morte, vive Rita !
// Bilan // J'aurai voulu ces adieux à Rita plus déchirants et plus intenses, mais c'eut été trahir la série et trahir Dexter. Une page se tourne...
Tueurs En Séries [Spécial Rentrée US]
Au programme cette semaine : les nouveautés de la Rentrée US, les résultats des Emmy Awards et ceux des votes des internautes, Kristen Bell sous le charme de Mr. Patate, Misfits renouvelée, le retour de V programmé et Nicholas Brendon de Buffy en guest pour chanter et parler de ses appations dans Private Practice et Esprits Criminels...
No Ordinary Family [Pilot]
Pilot // Diffusion le 28 Septembre
What About ?
Les Powell ressemblent à la famille américaine typique... enfin jusqu'à leur avion se crash au beau milieu de l'Amazonie dans une eau verte et fluorescente. Après ça, disons qu'ils sont un peu moins typiques !
Jim est un policier frustré, artiste contrarié, et sa femme, Stephanie, est une brillante scientifique. Bien qu'ils soient toujours amoureux l'un de l'autre, la passion n'est plus, la routine s'est installée. Tout cela va changer lorsque Stéphanie emmène Jim et leurs enfants adolescents avec elle dans une de ses recherches en Amazonie et que leur avion se crash. Ils réussissent à s'échapper de la carcasse mais leur pilote n'a pas cette chance. Alors qu'ils reviennent à leur vie d'avant, ils se rendent compte petit à petit qu'ils ne sont plus tout à fait les mêmes. Jim se découvre une force spectaculaire, Stephanie peut se déplacer à une vitesse folle, Daphne peut entendre les pensées des gens qui l'entourent, même celles de son petit-ami de 16 ans, et le petit dernier, JJ, se voit doter d'une grande intelligence. Rapidement, les Powell comprennent que tous les pouvoirs du monde ne pourront pas arranger leurs problèmes personnels, juste faciliter leur quotidien...
Who's Who ?
Série créée par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters, Dirty Sexy Money, Eli Stone) et Jon Harmon Feldman (Dawson, American Dreams, Tru Calling) pour ABC.
Michael Chiklis (The Shield) dans le rôle de Jim Powell, Julie Benz (Buffy, Dexter, Desperate Housewives) dans le rôle de Stephanie Powell, Kay Panabaker (Les Experts) dans le rôle de Daphne Powell, Jimmy Bennett dans le rôle de JJ Powell, Autumn Reeser (The OC) dans le rôle de Katie Andrews, Romany Malco (Weeds) dans le rôle de George St. Cloud et Stephen Collins (7 à la maison) dans le rôle de Dayton King. Christine Chang, Tate Donovan (Damages) et Tom Amandes (Everwood) en guest-stars.
So What ?
C'est la rentrée avant l'heure chez ABC et sur DNES ! No Ordinary Family ouvre donc le bal des reviews des pilotes de la rentrée et je ne pouvais rêver meilleure entrée en matière. Je rappelle qu'il s'agit de la série que vous, lecteurs, avez nommé la plus attendue de la rentrée suite à la session 2010 de Coming Next. Et j'étais plutôt d'accord avec ce choix. Après avoir vu le pilote, je crois que l'on peut dire qu'on ne s'est pas trompé et qu'on a misé sur le bon cheval. Il y aura sans doute de bien meilleurs pilotes (mais pas tant) et la série va être diffusée dans une case particulièrement difficile (face à NCIS et Glee), mais elle a le mérite d'offrir un premier épisode efficace, voire un peu trop...
Le premier sentiment qui m'a traversé l'esprit à la fin des 44 minutes de ce pilote, c'est que je n'avais pas vu le temps passer, que mon envie de voir la suite était intacte, mais que je n'avais rien découvert de plus. On a tellement parlé de la série et on en a vu tellement d'images dans les bandes-annonces qu'il n'y avait quasiment aucune surprise à se mettre sous la dent. Tout s'est déroulé à peu près comme prévu, hormis quelques retouches dû à la disparion des personnages interprétés par Christina Chang et Tate Donovan. Le pilote original se terminait par la ré-apparition de son personnage (de pilote) et un gros plan sur son visage laissant entendre que tout ce qui était arrivé aux Powell n'était pas innocent et qu'il ne faisait pas partie des "gentils" dans l'affaire. Rien de tout ça finalement : on se retrouve avec une simple scène familiale que 7 à la maison n'aurait pas renié, avec petite partie de football improvisée, au ralenti, et toute la mièvrerie qui va avec. Un choix très ABC en somme. C'est dommage de gâcher la fête ainsi mais le reste étant plus que potable, ça passe.
Ma grosse déception vient des 10 premières minutes du pilote où tout se passe très très vite. Le crash a lieu dès la 2ème minute ! Je ne m'attendais pas à ça. C'est trop précipité. L'idée est clairement d'accrocher le public tout de suite et ça pourrait être payant. Mais quelle frustration ! L'accident n'est pas impressionnant du tout, les effets-spéciaux sont très approximatifs, manque de budget oblige j'imagine, et on se retrouve déjà à Los Angeles ! Pas le temps de s'inquiéter pour eux (d'autant qu'on mise à ce moment-là sur l'humour pour dédramatiser) et pas le temps de profiter du talent de Tate Donovan qui ne ré-apparaîtra plus. On enchaîne directement avec la présentation des personnages, qui durera tout le long de pilote, de la situation familiale et de la découverte des pouvoirs. Oui, il y a beaucoup de choses à caser dans ce pilote et c'est à la fois sa force et sa faiblesse. On n'a pas le temps de s'ennuyer mais prendre son temps, c'est quand même mieux pour s'attacher aux personnages. Le maître-mot reste pourtant l'efficacité et la présentation de Jim, interprété par un Michael Chiklis à l'aise, qui donne vraiment l'impression de s'amuser, en est le meilleur exemple. Il nous est rapidement sympathique, tout autant que son collègue joué par Romany Malco que l'on prend plaisir à revoir. Leur duo fonctionne bien. L'humour utilisé n'est ni tordant ni révolutionnaire mais on s'amuse avec eux. Jim finit par devenir touchant quand on se rend compte que ce pouvoir le rend heureux et lui apporte l'assurance et la force dont il a toujours eu besoin. Pas seulement physiquement mais pscyhologiquement aussi. C'est également à travers Jim que l'on introduit ce que j'oserais appeler un fil rouge mais qui n'y ressemble pas encore tout à fait. Disons que dans ces bas-monde, s'il peut y avoir des super-héros, forcément, il y a aussi des super-méchants ! Quoi de plus logique ? On peut se plaindre que ce n'est pas surprenant mais je ne vois pas ce qu'ils auraient pu faire d'autre hein. A priori, le but ne sera pas de sauver le monde. Ouf. On a assez donné avec Heroes.
La présentation de Stephanie est sans doute un peu moins efficace mais le personnage est d'emblée moins sympathique. On nous la présente comme une working-girl qui délaisse sa famille et forcément, on peut bien être super féministe, ça nous fait un peu chier quand même. Madame a le droit de bosser, et bien, mais elle n'a pas le droit d'abandonner son mari et ses enfants. Tout comme à l'inverse, un mari absent ne suscite pas l'empathie. L'arrivée de son pouvoir va venir arranger tout ça puisqu'elle peut se retrouver partout en un rien de temps désormais ! Mais c'est trop facile, elle ne va pas devenir la mère parfaite, au four et au moulin, pour autant. Julie Benz n'a pas à rougir de sa prestation. Elle est crédible en mère de famille dépassée, elle réussit à ne pas être agaçante et c'est déjà pas mal pour un début ! On voit très peu sa collègue incarnée par Autumn Reeser mais on flaire le personnage secondaire que l'on va adorer. On ne peut pas en dire autant de son patron, joué par Stephen Collins, mais il sera certainement important. Je le vois bien responsable de tout ce qui arrive, ou en tous cas un des protagonistes du clan des "méchants". La présentation des ados est moins soignée et on ne peut pas dire qu'ils s'annoncent comme des personnages passionnants mais ils inspirent de la sympathie, surtout Daphne. Elle n'est pas dans la caricature de l'ado rebelle, elle est un peu moins que ça, et elle n'est pas transparente non plus. Elle est simple, comme les autres membres de sa famille, et il est ainsi facile de s'identifier à eux. JJ est plus en retrait pour le moment. Un mot pout terminer sur les passages d'interviews face caméra qui m'ont dérangé au début, avant que je ne m'y fasse et qu'ils soient expliqués naturellement. Ca ne ralentit pas le rythme mais ce n'est pas particulièrement utile. C'est à la mode...
Ce pilote est le portrait d'une famille ordinaire, d'un couple abîmé par la routine, à qui l'on donne une chance de se ressouder de la manière la plus improbable qui soit. Eh bien au bout du compte, ils restent ordinaires. Certes, ils sont dotés de pouvoirs et leur vie en sera à jamais bouleversée, mais ils sont toujours les mêmes au fond, les blessures ne s'effacent pas comme ça et tout le chemin reste à faire. Le ton dramédique de la série n'est pas encore totalement affirmé et de grandes inconnues sur la suite des événements deumeurent mais No Ordinary Family commence comme une série qui a le potentiel de plaire à un large public et de s'inscire dans la durée. Le destin en décidera peut-être autrement mais le produit est efficace. Il lui manque juste l'étincelle.
I Guess This Is Me With...
Je vous les avais promis il y a quelques temps, les voilà enfin ! Quoi ? Mes photos en compagnie de la superbe Julie Benz et la sublissime Elizabeth Mitchell.
Tueurs Hors-Séries [Spécial Monte-Carlo]
Au programme : Emission spéciale consacrée aux stars du Festival de Monte-Carlo qui reprennent des répliques cultes de séries. Retrouvez Julie Benz, Dana Delany, Elizabeth Mitchell, Ice-T, Jeremy Sisto, Ian Somerhalder, Lucy Lawless, Tristan Wilds, Jessica Szohr...
My Festival de Monte-Carlo
Comme promis, voici un petit compte-rendu de ma semaine au Festival de Monte-Carlo, que je qualifierais comme la plus excitante de ma vie ! Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi : je travaille à la rédaction séries d'AlloCiné et c'est grâce à cela que j'ai pu interviewer une vingtaine de stars lors du Festival. Ce n'est pas tant "interviewer des stars" qui m'a le plus plu mais interviewer des acteurs et des actrices qui font un peu partie de ma vie car présents dans mon salon chaque semaine depuis des années. Inutile de dire que c'est beaucoup de travail en amont. Les interviews ne se préparent pas toutes seules et notre émission quotidienne Tueurs En Séries ne s'écrit pas et ne se monte pas toute seule non plus ! Et c'est aussi évidemment beaucoup de stress avant et pendant le Festival. Je ne vais pas m'attarder là-dessus, ce n'est pas ce qui vous intéresse le plus. Mais sachez que j'ai appris beaucoup de choses en cinq jours. C'est très formateur. Et puis même si le temps n'était pas splendide, c'est toujours un plaisir de se lever et se coucher avec la mer.
Premier jour et premier tapis rouge de toute ma vie ! Voilà une expérience que je n'oublierais pas de sitôt : on ne sait pas qui va arriver quand, on ne sait pas forcément quelle question on va bien pouvoir poser mais il faut être prêt, sur le qui-vive. C'est super stressant au début puis on se laisse prendre au jeu et ça devient super excitant. Le plus gros moment d'hystérie revient au trio de Vampire Diaries qui a fait crier les foules ! C'est sans doute, pour ma part, ceux qui m'ont le moins impressionné puisque je les avais déjà rencontrés (Nina Dobrev et Paul Wesley) en Décembre dernier à Londres. Nina Dobrev m'a reconnu d'ailleurs. Ca fait toujours plaisir ! Beaucoup de monde est passé sous mes yeux ébahis mais celle qui m'a fait la meilleure impression tant elle était belle et classe, c'est Elizabeth Mitchell. De quoi me donner encore plus hâte de l'avoir en interview quelques jours plus tard. Ma première interview du Festival était celle d'Eric Close, ex-FBI: Portés Disparus. Un type super sympa, qui sait vous mettre à l'aise et qui vous parle avant et après l'interview. C'est pas si souvent. Il m'a même confirmé que CBS avait commandé sa nouvelle série Chaos, qu'il ne restait plus qu'à régler un problème de lieu de tournage. Il ne l'a pas confirmé à tout le monde, bizarre. Mais après dérushage de l'interview, non, je n'ai pas rêvé ! Le même jour a eu lieu l'interview la plus surréaliste du Festival : celle de Valérie Kaprisky. C'était ma seule interview en français et je m'en souviendrais ! Elle est arrivée en disant qu'elle n'avait pas grand chose à dire vu que "L'Internat" a été annulée par M6. Or, elle était annoncée au Festival pour en parler. Pas de chance, elle n'était pas très loquace pour parler des raisons de l'annulation. Des réponses très courtes donc. Un désintérêt total pour son travail. Elle dit regarder beaucoup de séries américaines mais est incapable d'en citer plus de deux (Dexter et United States Of Tara)... Au final, c'était elle qui m'interviewait à la fin pour savoir quelles séries je pouvais lui conseiller. Elle était sympathique, c'est pas le problème. Elle n'avait juste rien à dire. J'ai ramé comme jamais pour tenir 10 minutes !
THE interview, celle que je retiendrais s'il ne fallait en garder qu'une, c'est celle d'Elizabeth Mitchell. C'était paradoxalement la plus courte (5 minutes) mais aussi la plus intense. Elle était sublime et je n'arrivais pas à croire qu'elle était là, en face de moi, si souriante, avec cette voix douce et ce regard bienveillant. Je crois que j'en suis tombé amoureux. J'ai d'ailleurs pu prendre une photo avec elle (je m'étais promis de ne pas me laisser aller à ce genre de pratiques peu professionnelles mais j'ai craqué cette fois-ci). Je m'en souviendrais longtemps... Puisqu'on est dans Lost, je me suis aussi entretenu avec Jorge Garcia, gentil comme tout, amusant, très proche de son personnage d'Hurley finalement. Il nous a donné au passage deux petits scoops sur le contenu du bonus DVD donc c'était cool (c'est là que l'on voit d'ailleurs le manque de puissance des médias français puisque les infos n'ont pas été reprises). Et puis Ian Somerhalder, c'est un peu Lost aussi. Je l'ai eu près de 15 minutes, ce n'était pas prévu comme ça. J'ai donc pu lui poser toutes mes questions. Ses réponses étaient assez longues d'ailleurs, intéressantes. Il se la péte grave, c'est clair. Ca fait partie de son personnage. Il prend des poses de mannequin toutes les deux minutes. Mais il est magnifique, il le sait. Puis il était sympathique quoiqu'il en soit. Sinon, j'ai été agréablement surpris par Paula Trickey de Pacific Blue vue dans The OC. Je n'avais pas grand chose à lui dire mais elle était bavarde alors le moment que je redoutais est passé très vite. J'ai adoré converser avec Emily VanCamp, parce que c'était une sorte de rêve, que ça me rappelait mon adolescence, et je n'ai pas été déçu. Elle était simple, souriante, un peu timide. Telle que je l'imaginais. Par contre, elle était un peu trop collée aux basques de son attachée de presse, comme si elle avait peur de dire des conneries. Un peu langue de bois donc mais beau moment. Je dirais que j'ai eu le même problème avec Julie Benz, qui était superbe et très chaleureuse, mais qui restait promo à fond. L'interview de Dana Delany était pas mal non plus mais on sentait qu'elle commençait à être fatiguée de répondre toujours aux mêmes questions (elle avait déjà 3 jours d'interviews dans les pattes quand mon tour est venu). Sympathique en tous cas et amusante. Et pas langue de bois pour le coup (elle s'est d'ailleurs pas mal lâchée avec mes confrères de Séries Live, je vous conseille de lire leur interview). Bon et puis ma deuxième interview préférée après celle d'Elizabeth Mitchell, c'est celle de Luke MacFarlane. Marry Me ! Il était super craquant, super gentil, super intéressant... Il a tout pour lui ce garçon. Lors du tapis rouge de clôture, il m'a reconnu et m'a serré la main. Moment de jouïssance.
Il faut bien parler aussi des interviews qui m'ont moins convaincu, même si aucune n'a été horrible. Shaun Sipos de Melrose Place par exemple, il était saoulé et clairement pas heureux d'être là. Donc c'était sans intérêt pour lui comme pour moi. Promouvoir une série annulée, je comprends que ça ne motive pas cela dit. Luke Pasqualino de Skins, il était tout mignon et sympa mais ses réponses tenaient toujours en deux peties phrases. Ce fut donc rapide. Taye Diggs m'a déçu : il ne souhaitait pas être filmé ! Quelle drôle d'idée. Ca ne l'a pas empêché d'être souriant et sympathique mais bon, je l'ai un peu en travers de la gorge. Dans le même genre, j'en veux un peu à Busy Phillips, enfin à son attachée de presse, qui a annulé mon interview (et quelques autres) pour qu'elle puisse partir plus tôt... Paraît qu'elle était géniale pour ceux qui ont eu la chance de l'avoir. Une bonne cliente quoi. Un peu comme Alessandra Toressani de Caprica, dont j'ai assisté à l'entrevue même si je n'étais pas l'intervieweur, et qui était absolument géniale ! Un phénomène ! Et puis accessoirement peu farouche. J'ai d'ailleurs vu sa culotte tant sa robe était courte et tant elle ne cherchait pas à croiser les jambes. Un appel au viol cette fille. Les vieux de la vieille Larry Hagman et Donna Mills étaient plutôt cools mais je n'ai pas été vraiment convaincu. Le premier parce qu'il ne répondait finalement jamais sérieusement aux questions et parce qu'il était sourd et qu'il fallait répéter cinquante fois la même question. Pour la deuxième, disons que sortie de Côte Ouest elle n'avait rien à dire. Elle n'a même pas vu son épisode de Nip/Tuck ! Elle était moins refaite que prévu en tous cas. Et puis sinon, c'est un peu de ma faute, mais je lui avais préparé un questionnaire "garces de la télévision" et elle n'en connaissait aucune : Amanda Woodward, Wilhelmina Slater, Edie Britt... Dommage ! Ah et je l'ai oublié dans les bons souvenirs : Dante Di Loreto, le producteur exécutif de Glee. Passionnant ! Et puis ça change un peu des interviews des acteurs.
Mais Monte-Carlo, c'est aussi des petites anecdotes amusantes comme Jane Lynch qui dîne avec sa compagne une table à coté de la nôtre dans un restaurant, c'est Simon Baker que je croise aux toilettes, c'est ce même Simon Baker qui se la péte grave, c'est Zachary Levi (qui était venu une semaine plus tôt dans les bureaux d'AlloCiné) qui est juste l'acteur le plus sympa de sa génération, c'est la caméra qui se casse la gueule pendant l'interview de Paul Wesley, c'est les stars que tu croises le midi "à la cantine", c'est par exemple Tonya Kinsinger qui a mangé une part de gâteau malgré son état cadavérique, c'est Jane Lynch qui me lance un sourire forcé tout en buvant son coca... Et puis c'est une soirée absolument incroyable organisée pour les 50 ans du Festival dans un hôtel sublime. J'ai eu l'impression d'entrer dans une des soirées chics de Newport Beach par exemple. Des stars à chaque métre carré, dont quelques surprises (Jay Harrington de Better Off Ted ou Justin Chatwin), qui dansent, qui rient, qui s'amusent, qui discutent, qui chantent un "Happy Birthday" à un publicist d'ABC. C'est Nina Dobrev qui ne lâchait pas une seconde Jorge Garcia, c'est Emilie VanCamp en grande conversation avec Paul Wesley (ces deux-là feraient un beau couple), c'est Paula Trickey complètement à part qui est bel et bien has-been et ça fait un peu de peine, c'est Zachary Levi qui se déhanche comme personne, c'est Jessica Szohr de Gossip Girl complètement défoncée... Bref, une soirée inoubliable que je ne reviverais sans doute pas de sitôt.
Voilà, désolé pour ce récit un peu décousu mais milles images se bousculent encore dans ma tête. Je le répéte mais j'ai vécu quelque chose d'exceptionnel, que j'ai envie de voir comme une récompense après tant de séries regardées, tant de news écrites, tant de critiques... A l'année prochaine donc ! Pour ceux que ça intéresse, les interviews seront visibles dans leur quasi-intégralité dans les semaines voire les mois qui viennent. Tout dépend des diffusions françaises des séries en question. En tous cas, celle de Jorge Garcia sera très prochainement en ligne.
Tueurs En Séries [Spécial Monte-Carlo Part.4]
Au programme ce jour : Dick Wolf parle de la fin de "Law & Order", Luke MacFarlane confirme la surprise de début de saison 5 pour "Brothers & Sisters", Dana Delany se confie sur "Desperate", rencontre avec l'équipe de "Glee", et le zapping du jour en compagnie de Julie Benz, Paul Wesley, Simon Baker, LL Cool J., Zachary Levi, Cote Di Pablo...
Demain : Lucy Lawless, Peter Mensah, Jimmy Jean-Louis, Jean-Hughes Anglade, Luke Pasqualino...
No Ordinary Family [Premier Trailer]
ABC vient de présenter sa nouvelle grille de programmes pour la saison prochaine et No Ordinary Family n'hérite pas de la case la plus facile puisqu'en face de NCIS, Glee et The Biggest Loser, le mardi à 20h. Il n'empêche qu'elle a un potentiel de malade, comme le prouve cette première bande-annonce de quelques minutes. Je suis rassuré, les prémices de l'histoire ne rendent pas aussi ridicules que sur le papier ! Vivement Septembre... Ah et bonne nouvelle : Tate Donovan n'est plus guest-star, il est carrément devenu régulier !
ABC commande "No Ordinary Family" !
Vous l'aviez élue "Projet le plus attendu des lecteurs du blog Des News En Séries", elle est la première série que ABC commande officiellement pour la saison 2010/2011 ! La nouvelle vient de tomber et j'espère qu'elle vous ravie autant que moi. Le synopsis long et les photos de tournage sont toujours à découvrir ICI. Et les deux premières photos promotionnelles dévoilées illustrent cet article. Pour les effusions de joie ou les soupirs d'exaspération, rendez-vous en commantaires !
A noter que parmi les gagnants des différents tours de Coming Next, d'autres projets ont d'ores et déjà été commandés (comme Undercovers par NBC ou The Walking Dead par AMC) et d'autres sont sur le point de l'être (comme Terra Nova par la FOX et Shit Bleep My Dad Says par CBS). Vous avez eu du flair cette année ! ;-)