The Winklers [Pilot Script]
THE WINKLERS
Comédie (Multi-camera) // 22 minutes
Ecrit, produit et réalisé par Phil Rosenthal (Tout le monde aime Raymond), co-écrit par Max Winkler (New Girl, The New Normal) & Rob Reinis. Pour ABC, 20th Century Fox Television & The Walcott Company. 54 pages.
Jack Conner, un ouvrier en bâtiment un peu rustre, tombe amoureux de la fille d'Henry Winkler, l'acteur mythique héros de "Happy Days", et se voit dans l'obligation d'emménager avec elle dans la grande demeure familiale à Beverly Hills. Au contact de ces gens excentriques et aimants, il va découvrir la tendresse et les petites joies du quotidien...
Avec Domenick Lombardozzi (The Wire, Boardwalk Empire, Breakout Kings), Henry Winkler (Happy Days, Arrested Development, Royal Pains), Judith Light (Madame est servie, Ugly Betty, Dallas 2012), Eve Amurri Martino (Californication), Josh Sussman (Glee, Les sorciers de Waverly Place)...
The Winklers est une sitcom à l'ancienne, que TV Land -foyer de Hot In Cleveland et Happily Divorced entre autres- n'aurait probablement pas refusé si on lui avait proposé. Si ABC s'est battue pour récupérer le projet développé par 20th Century FOX Television autour de Henry Winkler, c'est probablement parce que c'est sur la chaîne que l'acteur est devenu une star de la sitcom US grâce à Happy Days diffusée pendant dix ans. Il était logique qu'il retourne à la maison. L'idée est probablement de réitérer la même opération qu'avec Tim Allen, star de Papa Bricole sur ABC durant huit saisons, désormais à la tête de Last Man Standing depuis désormais trois ans, avec un succès modéré mais suffisant. L'objectif est très clairement de lui trouver la parfaite compagne pour le vendredi soir. The Winklers est la candidate parfaite.
Honnêtement, je ne suis pas très client de ce que j'ai lu. Je sais reconnaître les qualités de ce script, plutôt amusant dans l'ensemble, mais il est tellement mais tellement classique et oserais-je dire ringard, que je ne m'imagine pas une seule seconde en regarder plus de deux épisodes. En revanche, il renoue avec une tradition perdue depuis la fin des années 90 qui devrait convaincre un public âgé, présent devant son poste le vendredi soir, et qui a, lui aussi, le droit de rigoler un peu après tout ! Au fond, que les situations soient vues et revues et que les personnages soient des stéréotypes de sitcoms familiales n'est pas très important. Non, ce qui compte c'est que la distribution soit bonne et que leur complicité fonctionne. Et avec Henry Winkler et la géniale Judith Light, on peut au moins être assuré de cela ! Domenick Lombardozzi n'est pas connu pour ses talents comiques mais il a les épaules pour porter le projet. Quant à l'écriture, la réalisation et la production, elles ont été confiées à un vétéran qui a signé l'une des sitcoms les plus populaires EVER de la télévision américaine : Tout le monde aime Raymond. Il maîtrise son sujet et ça se sent. La configuration de The Winklers est à peu près la même puisqu'elle joue elle aussi énormément sur l'opposition entre un couple et les beaux-parents. A noter qu'un bébé est en route, ce qui devrait assurer plein d'intrigues pour l'avenir. Oui, des intrigues que l'on connaît par coeur.
The Winklers n'est pas faite pour vous, chers lecteurs, mais elle saura sans aucun doute trouver preneur si elle venait à être commandée. Pour Judith Light, on regardera quand même quelques épisodes et qui sait, on se laissera peut-être prendre au jeu... Y'a pas d'âge pour se marrer, non ?
Ugly Betty [4x 20]
Hello Goodbye (Series Finale) // 5 41o ooo tlsp.
Je ferais à ce dernier épisode d'Ugly Betty exactement le même reproche qu'à l'épisode précédent qui préparait le terrain : c'était pas mal mais ça manquait terriblement de folie et d'extravagance. Ce qui a fait l'idendité puis le succès de la série, c'était son esprit "soap ultime" qui reprenait les codes du genre en les détournant avec humour, mais également son goût pour l'excentricité, les tenues et les personnages hauts-en-couleurs et une réalisation inspirée pour les transitions entre chaque scène notamment. On ne retrouve pas tout ça dans cet épisode et c'est bien dommage. J'espérais que la série retrouverait pour son final tout ce qu'elle a perdu en cours de route mais c'était peine perdue. Le précédent épisode ne présagait rien de bon à ce niveau-là de toute façon. C'est évidemment l'émotion et les bons sentiments qui ont été mis en avant, comme toujours depuis la fin de la saison 2. Le problème, c'est que, pour ma part, je n'ai pas été ému ni même touché par tous les happy-ends que les scénaristes nous ont concoctés. Sans doute parce qu'ils étaient trop attendus, dépourvus de rebondissements et précipités aussi. C'est d'autant plus dommage que ABC a prévenu suffisamment en avance la production pour qu'une fin plus consistante soit élaborée. C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire mais bon, en même temps, on savait déjà au début de la saison 4 que ce serait logiquement la dernière. Ils ne sont pas naïfs à ce point j'espère !
Ma principale déception revient à l'intrigue de Wilhelmina qui se termine avec une facilité déconcertante. Oui, elle s'est momentanément retrouvée dans le coma. C'est mieux que si elle avait été totalement épargnée. Mais elle en ressort gentille et ça c'est franchement moche. De toute façon, les scénaristes nous y avaient préparés. Elle devenait de plus en plus sympathique et de plus en plus compréhensive. La suite était presque logique. J'espérais quand même qu'un dernier événement la ferait rebasculer dans les feux de l'enfer. Même pas ! Sa méchanceté légendaire est quand même récompensée, quelque part, puisque Daniel lui laisse les clés de Mode et reprend sa liberté. On peut dire qu'elle a gagné. Même Claire Meade a décidé de lui fiche la paix. Plus j'y repense et plus je trouve ça décevant. Je ne parlerais même pas de l'énième retour de Connor, assez prévisible et pas du tout crédible, qui replonge une dernière fois Wilhelmina dans un grand dégoulinage de bons sentiments et d'amour éternel. Beurk.
Pour ce dernier épisode, on était également en droit d'attendre du grand Marc et du grand Amanda, et de préférence ensemble. On n'y a pas vraiment eu droit, même si l'enterrement du chien d'Amanda était très marrant, ainsi que le monologue de Marc à une Wilhelmina endormie. Sans eux, la série n'aurait pas été ce qu'elle a été. Elle n'aurait pas été aussi drôle et parfois aussi irrévérancieuse. Ce sont les deux personnages qui me manqueront le plus. Une sitcom/spin-off les réunissant aurait été enthousiasmante. On leur offre évidemment des happy-endings peu émouvants malgré les efforts de Becki Newton et Michael Urie. Amanda retrouve enfin son père biologique mais ça sort un peu de nulle part, ce n'est pas à la hauteur de toute la grand éqoque Fey Sommer/Gene Simmons. Et puis Marc trouve le courage de... de quoi d'ailleurs ? De danser avec Troy. Sous-entendu qu'ils sont désormais ensemble. Là aussi, ça sort un peu de nulle part. Troy nous a été mal introduit en milieu de saison. Marc n'en voulait pas. Il en a soudainement voulu et hop ! Emballé c'est pesé ! Bof. J'aurais bien aimé un retour de Cliff plutôt. Ca aurait été sans doute été plus émouvant... Pas grand chose à dire sur les Suarez. Tout le monde est heureux, même ce pauvre Ignacio qui va maintenant habiter seul puisque ses deux grandes filles prennent leur indépendance. Il va sans doute devenir rapidement obèse si elle se fait autant à bouffer pour lui tout seul que lorsqu'ils étaient quatre. Il ne sert un peu qu'à ça Ignacio : faire à bouffer. Je suis nostalgique de la période où cette grosse femme noire le harcelait. Qu'est-ce que c'était marrant ça !
On en vient à notre chère Betty, à qui l'on offre une jolie fin quand même puisqu'elle accepte de quitter Mode pour ce job à Londres. Il aura fallu attendre quatre ans pour qu'elle évolue enfin vraiment. Ca fait plaisir. Les scénaristes ont bien géré cette partie-là de l'épisode même si sa petite fête d'adieu n'était pas exceptionnelle. Son départ de la casa Suarez était un beau moment pour le coup, avec le reflet de l'ancienne Betty dans la vitre. Et on vient à la toute fin, sans Henry, sans Gio, sans Matt, sans gros lourdeaux donc. Mais avec... Daniel ! Il s'est découvert des sentiments pour Betty à l'épisode précédent et quitte un peu tout pour ses belles lunettes. Il la rejoint plus ou moins à Londres. On nous sort une carte rare dans Betty, celle de la sobriété et du non-dit. Sont-ils ensemble à la fin de la série ? Un peu, mais pas vraiment. C'est à chacun de s'imaginer sa popre fin, telle qu'il la souhaite. J'aime bien cette idée. C'est mieux que de nous imposer un couple Betty/Daniel avec gros baiser baveux à la fin, qui aurait semblé ridicule qui plus est car il est bien difficile de les imaginer ensemble quand même... Une histoire entre eux aurait été intéressante sur la longueur de la saison 4, ou celle d'une éventuelle saison 5. Là, c'était précipité, pas le temps d'explorer quoi que ce soit. On ne sait finalement pas ce que peut ressentir Betty à ce sujet même si on imagine qu'elle est flatée...
// Bilan // Et c'est ainsi que s'achève la si jolie vie de Betty. J'aurais beau dire tout le mal que je peux des deux dernières saisons, et surtout de la troisième, je dois reconnaître qu'Ugly Betty m'a fait passer des moments sympas, que j'aurais voulu encore plus sympas c'est vrai. La série ne me manquera pas, certains personnages juste un peu. Goodbye Betty !
// Bonus // Deux de mes scènes préférées de la série.
Quand Marc et Amanda chantent et dansent Dreamgirls !
Quand Amanda chante Milkshake, THE SCENE de la série pour moi !
Ugly Betty [4x 18]
London Calling // 4 o1o ooo tlsp.
Cette semaine, Betty part à en voyage à Londres pour la fashion week ! Pour le changement de décor et d'ambiance on repassera ! L'équipe est restée à Los Angeles et ça se voit sacrément. Entre les incrustations foireuses et les rues londoniennes en carton-pâte plus clichée tu meurs, on est servi. Ils ont quand même réussi à rendre ça sympathique, notamment à travers des montages/collages des filles devant les grands monuments de la ville. C'est évidemment l'occasion de retrouver Ashley Jensen qui a pu se sauver du tournage d'Accidentally On Purpose pour tourner quelques scènes. Christina n'a pas changé et son amitié avec Betty reste intacte. La seule différence aujourd'hui, c'est qu'elle a du succès en tant que styliste et ça va inspirer Amanda qui croit avoir le talent nécessaire pour en faire autant. Mais aux dernières nouvelles, elle n'est pas très douée. Ca risque d'être amusant (et un peu triste) pour les deux prochains épisodes. Quoiqu'a priori, ce sera happy-end pour tout le monde... On prépare d'ailleurs celui de Betty sans subtilité aucune puisqu'elle croise Gio à Londres (bien pratique même s'il n'a rien à foutre là) et qu'il la pousse à recontacter Henry. Le secret aura été bien gardé sur le retour de Christopher Gorham d'ailleurs même si c'était une évidence ! Dans la saga "Betty est une sacrée conne", je crois qu'elle obtient cette semaine la palme du pire en refusant un putain de job qui lui aurait ouvert toutes les portes des grands défilés. Et cela sous prétexte que son vrai rêve au fond, ce n'est pas d'écrire sur la mode mais sur d'autres choses (on se demande quoi d'ailleurs : les appareils dentaires ? l'art de la niaiserie ? God tout-puissant ?) Enfin bref, ridicule. A chaque fois que le personnage est sur le point d'avancer, il recule. Comment veux-tu, comment veux-tu... ?
Au même moment à New York, Daniel essaye de faire ami-ami avec son demi-frère mais le pauvre garçon replonge dans l'alcoolisme grâce à/à cause de Wilhelmina ! Son plan n'était pas aussi machiavélique qu'annoncé mais il est assez "osé". Cela dit, les scénaristes ne s'emmerdent pas et rendent Tyler encore plus idiot qu'il n'était à la base. Il mange donc dans la main de sa nouvelle grande copine et ça facilite sacrément les choses. Il faut bien avancer vu le peu de temps qu'il reste, c'est pratique ! A part ça, Mark se souvient qu'il a un boyfriend, Trevor, et mange non pas une mais deux parts de pizza ! Vous avez bien entendu ! C'était très con mais ça m'a fait sourire. Pour terminer, Justin essaye tant bien que mal de fricoter avec Austin mais son futur beau-père et son boulet de grand-père l'en empêchent. On sait parfaitement où l'on veut nous amener mais ça fonctionne bien. Justin ne devrait pas terminer la série sans avoir fait son coming-out. C'est cool. Rien à dire sur Hilda : elle était unsupportable à remettre sans arrêt sur le tapis le fait qu'elle était une future mariée. On s'en tape complètement et je crains déjà le pire pour le final qui aura logiquement lieu lors du mariage...
// Bilan // J'en suis arrivé à un stade où je regarde Ugly Betty en mode neuneu pour faire mieux passer la pilule. Du coup, cet épisode, comme les précédents, a son charme... Mais si je repasse en mode expert qui se la péte deux secondes : c'est de la merde en barre.
Ugly Betty [4x 17]
Million Dollar Smile // 4 56o ooo tlsp.
Pas de doublette : cet épisode n'est pas aussi bon que le précédent. Il était sympa quand même et on sent enfin que la fin de la série est proche puisqu'après 4 ans de laideur infinie, Betty devient belle. Enfin... Dans ses rêves surtout. J'étais super content de voir pour la première fois la vraie America Ferrera, toute pétillante et toute jolie. C'est juste dommage que ce ne soit pas dans la réalité. Ca viendra peut-être plus tard, et c'est à espérer. Betty ne peut pas finir vieille fille et toujours moche. Où serait le message d'espoir qui nous pend au nez ? Je dois dire quand même que j'ai trouvé le procédé qui consistait à faire comprendre à Betty que sa vie aurait été complètement différente si elle avait été belle très crasseux. C'est tellement facile et manichéen, et puis tellement pas réaliste aussi. Enfin voilà, ça m'a un peu gêné même si la série ne nous a jamais habitués à la subtilité de toute façon. D'un point de vue purement coupable, ce rêve était divertissant, amusant parfois (notamment grâce à Katy Najimy en dentiste-ange gardien, et à Ana Ortiz en gros dindon) et je le répéte : America Ferrera était si jolie et c'était tellement surprenant -même si on sait bien qu'elle n'est pas aussi laide que Betty dans la vie- que je suis resté scotché !
Le reste des intrigues était quand même assez faible, notamment pour Justin qui n'a pas eu le droit à grand chose après l'épisode précédent qui lui avait donné beaucoup. J'aurais au moins aimé que l'on assiste à la conversation finale avec son "petit-ami". Peut-être dans le prochain épisode ? Concernant Amanda prise entre deux feux, les deux frères ennemis Tyler Vs Daniel, il n'y a pas grand chose à dire à part que c'est du déjà vu. Ca a même tendance à gâcher un peu le talent de Becki Newton, dans le sens où il ne lui reste plus longtemps pour nous faire marrer. Ce n'est pas le moment d'essayer de nous émouvoir. On ne veut pas garder cette image-là d'Amanda. Marc n'avait quasiment rien à faire dans cet épisode. Pas très grave. Et puis le grand plan final de Wilhelmina n'a pas avancé d'un pouce et c'est bien dommage. Je ne m'attends pas à quoi que ce soit de révolutionnaire mais s'il faut attendre le final pour avoir quelque chose de consistant, merci bien...
// Bilan // Un épisode qui sonne très creux et qui prouve que la série n'a vraiment plus grand chose à dire d'intéressant, si tant est qu'elle en ait eu un jour. Il compte néanmoins quelques bons moments et il permet de voir, peut-être pour l'unique fois, la vraie America Ferrera sans pancho hideux, grosse lunettes, cheveux gras et appareil dentaire. Et elle est vraiment très jolie !
Ugly Betty [4x 15]
Fire And Nice // 4 o1o ooo tlsp.
Plus que jamais proche de son dénouement, Ugly Betty reprend du poil de la bête et c'est assez étonnant. Les scénaristes auraient bien pu se dire que ça ne servait plus à rien de se casser la tête mais ils ont l'air de tenir à leur série. Cela étant dit, ça manque toujours de grosses intrigues et on se dirige vers une fin très convenue pas à la hauteur de ce qu'était la série à ses débuts. La fin de cet épisode laisse imaginer que le final se déroulera, entre autres, pendant le mariage de Hilda et Bobby. On ne peut pas faire tellement plus bateau. En attendant, la rencontre au sommet entre les Suarez et les parents de Bobby était assez réussie bien que super poussive. Au bout d'un moment, les blagues sur leur réputation de gansters tournaient à vide. En parallèle, l'enquête sur le responsable de l'incendie de la casa Suarez a repris, les masques tombent (Justin a fumé : mon dieu, affaire d'état !), et on finit quand même par apprendre la vérité : c'est la faute de Betty qui avait laissé un fer à lisser allumé dans le salon d'Hilda ! Petit twist pas prévisible donc. Ca passe bien. Betty pleure sur son sort évidemment mais qui a encore de la peine pour elle franchement ?
Parce que c'est la grande mode, Lady Gaga est au centre de toutes les conversations dans cet épisode et on nous promet même une rencontre avec Justin ! Malheureusement, aux dernières nouvelles, aucune apparition de la chanteuse n'est prévue dans la série. Tant pis. J'ai beaucoup ri lors du lancement de vidéo du clip de Bad Romance façon Justin ! Dommage que l'on ne nous en ait pas montré un peu plus. C'était ridicule mais tordant. Le pompier (gras comme un loukoum) qui drague Betty m'a bien fait rire aussi. Méga lourd mais attachant. Le repas avec Wilhelmina et son new beau était très drôle aussi. Bref, il y avait pas mal de choses amusantes dans cet épisode, hormis toute l'intrigue de Daniel/Claire/Tyler sans intérêt, déjà vue, et qui se déroule exactement comme prévu. L'incursion d'Amanda était la bienvenue pour détendre l'atmosphère. Heureusement qu'elle est là. C'est le personnage qui me manquera le plus (et le seul sans doute) quand la série sera terminée. Pour finir, l'homosexualité de Justin est à nouveau évoquée à demi-mots mais il faudra visiblement attendre encore un peu avant la révélation. C'est vraiment le gros éléphant dans la pièce...
// Bilan // Avec cet épisode (et le précédent), je n'ai plus eu l'impression de me forcer à continuer Ugly Betty parce que la fin est proche et que ce serait con de s'arrêter maintenant. J'ai juste passé un bon moment et c'est déjà pas mal vu ce que la série est devenue au fil du temps.
Ugly Betty [4x 14]
Smokin' Hot // 4 68o ooo tlsp.
Tiens, pas mauvais cet épisode. Que se passe-t-il ? Il y avait un peu de tout : du rire, de l'émotion sur la fin et globalement, aucun personnage ne m'a agacé. Bon bien-sûr, Ignacio et son lustre, c'était à chier. Mais je n'attends plus rien de sa part depuis longtemps. Si seulement il avait pu mourir asphyxié dans l'incendie de la casa Suarez ! A vrai dire, je ne m'attendais pas du tout au petit twist de la fin au sujet de cet incendie. Pour moi, il était clair qu'Amanda en était la responsable. Ca fait tellement longtemps que les scénaristes ne se cassent plus la tête à chercher des idées tordues que ça ne m'est même pas venu à l'esprit qu'il pouvait y avoir une once de mystère. Finalement, on ne sait pas si c'est Justin qui a allumé le feu en oubliant d'éteindre une cigarette qu'il venait de fumer (boooo, le rebelle), ou si c'est Amanda qui a fait preuve de machiavélisme pour prouver qu'elle pouvait être une bonne styliste (son plan serait alors super tiré par les cheveux quand même), ou bien encore si c'est Bobby qui a enfin décidé à nous montrer son coté bad boy, depuis le temps qu'on nous le promet. Quoiqu'il arrive, c'était pour la bonne cause. Donc tout va bien !
Utiliser Daniel en ressort comique, c'est en général la dernière chose à faire tant Eric Mabius est mauvais et son personnage inintéressant. Pourtant, son régime express et ses défilés au beau milieu de Mode m'ont amusé. Mais pas autant que Helen, encore plus marrante que dans l'épisode précédent ! Ca manquait les personnages comme ça, hyper extravagants et ravagés. Pourvu qu'elle reste jusqu'à la fin de la saison. La partie fashion week avec le trio Betty/Mark/Wilhelmina n'était pas désagréable à suivre malgré les grosses ficelles et les guéguerres stériles habituelles. On tente de nous faire passer des traits de caractère de certains personnages comme nouveaux alors qu'ils les ont toujours eu. Que Wilhelmina profite des bonnes idées de ses seconds pout tirer la couverture sur elle, c'est un truc qui a été rabâché maintes et maintes fois et dont elle a déjà dû s'excuser auprès de Mark en plus. Ca tourne sérieusement en rond, y'a pas à dire ! Pour terminer, j'ai beaucoup aimé la dernière scène que Judith Light partage avec son "nouveau" fils ! Cette actrice est vraiment extraordinaire et elle réussit à faire ressortir une vraie belle émotion au milieu de tout ce bordel. La suite de l'intrigue ne m'inspire guère en revanche. Daniel ne va pas saquer Tyler, puis il va apprendre que c'est son frère et ça finira tôt ou tard sur une jolie photo de famille avec peut-être un retour de Rebecca Romijn en prime.
// Bilan // A l'échelle d'Ugly Betty saisons 3 et 4, on peut dire que cet épisode est au-dessus du lot. Quelques moments de rire et d'émotion suffisent. Pourquoi demander plus sachant très bien que c'est impossible ?
Ugly Betty [4x 13]
Chica And The Man // 4 o3o ooo tlsp.
Ca y est, ABC a pris sa décision : Ugly Betty, c'est fini ! Elle a même raccourci la saison 4 qui passe de 22 épisodes prévus initialement à 20. Et en l'annonçant suffisamment tôt, la série pourra avoir une vraie fin. Je crois que c'est un grand soulagement pour tout le monde, même pour les fans. Personnellement, je suis ravi de ne plus avoir que 7 reviews à écrire. Je commence à ne plus savoir quoi raconter tant les défauts sont inlassablement les mêmes. Le pire c'est que souvent, les idées de départ sont bonnes puis elles sont gâchées par un traitement moralisateur insupportable. Par exemple, c'était assez génial ce double de Wilhelmina façon drag-queen nommé Whilheldiva Hater ! Et pour l'anecdote, c'est le propre frère de Vanessa Williams, Chris Williams, qui l'incarnait ! Il y a donc eu quelques passages assez cocasses et puis tout s'est écroulé vers la fin avec le désormais habituel repentir de Wilhelmina. Elle est devenue tellement gentille et si compréhensive. Un atroce carnage. L'intrigue d'Amanda souffre à peu près du même problème, à la différence près que c'est un personnage qui a toujours eu un bon fond. Ce n'est donc pas particulièrement étonnant qu'elle culpabilise de devoir renvoyer sa pote Helen qu'elle avait "sauvé" en lui offrant son poste vaquant de standartiste à Mode. Oui, elle aussi a été promue mais ça ne se traduit par aucun changement notable à l'écran. La même chose pour Marc et Betty. Bref, Kristen Johnston me fait beaucoup rire en règle général donc ça m'a fait plaisir de la revoir. Ca aurait pu être plus drôle et plus trash quand même. La future cohabitation Helen/Marc/Amanda ne m'excite pas particulièrement puisque ça ne sera sans doute pas vraiment exploité. On connaît la chanson maintenant...
La grosse intrigue qui fout tout l'épisode en l'air, c'est celle de Betty et de Daniel. C'était affligeant, une fois de plus. Daniel agit comme un gros connard, soit, pour une fois Betty ne se laisse pas faire, cool, puis retour de la grand morale à deux balles avec excuses, discours neuneus et tout le tralala. A chaque fois que Betty évolue dans le bon sens, on lui fait comprendre qu'il faut qu'elle se calme. Résultat : elle ne change jamais et reste la gentille petite fifille à son papa et à son patron. Les quelques incursions des Suarez dans l'histoire étaient très anecdotiques, voire inutiles.
// Bilan // Chronique d'une mort annoncée et méritée.
Ugly Betty [4x 10]
The Passion Of The Betty // 5 o8o ooo tlsp.
Tout comme Betty ne se passionne plus pour Matt, je ne me passionne plus pour Betty. Et pourtant, je dois dire que depuis deux-trois épisodes, le niveau remonte un peu. Du coup, la saison 3 pourrait rester la pire de la série. Je ne sais pas si c'est voulu ou si c'est un heureux hasard de la programmation, mais j'ai trouvé cet épisode particulièrement drôle et la série vient justement de prendre ses quartiers d'hiver au sein de la "Comedy Wednesdays Night" de ABC. Une demande de la chaîne de muscler Betty pour l'occasion ? Les dialogues étaient très soignés, plus encore que d'habitude; Le duo Marc/Amanda a repris des couleurs; Wilhelmina nous a sorti quelques piques bien senties et Matt nous a dévoilé son talent caché pour la peinture sous forme d'oeuvres représentant Betty dans des positions... comment dire ? Etranges ! Ca aurait pu être plus trash, clairement, mais c'était déjà très amusant. Et puis mine de rien, ça représente du boulot tout ça ! Je trouve dommage que Matt soit une telle girouette et qu'il n'ait strictement aucune personnalité, c'est selon le bon vouloir des scénaristes et ce qui les arrange, mais il est moins chiant qu'avant. Il va falloir s'en contenter. Doucement mais sûrement, Betty se décoince. J'ai adoré le court passage en noir et blanc où elle devenait hystérique. On aimerait la voir comme ça sans que ce soit un rêve, de temps en temps. Et puis la première scène avec son dentiste (le retour pour l'occasion de Jesse Tyler Ferguson, actuellement dans Modern Family) m'a bien fait rire aussi. Cerise sur le gâteau : on l'a vue au lit avec Matt ! Ils dormaient, ou essayaient de dormir, mais c'est déjà un pas énorme. Betty couche quoi ! Betty baise !
Le mot-qu'il-ne-faut-pas-prononcer a été prononcé. Sacrilège ! Comment ABC a pu laisser passer ce "abortion" dans la bouche de Cal ? Ah ça y est, je sais : c'était pour accentuer le coté "grand méchant" du personnage à ce moment-là. Et par la même occasion, montrer à quel point Claire a eu raison de ne pas s'être faite avorter il y a 30 ans. La morale est sauve, Dieu merci ! Cette intrigue autour de l'enfant caché de Claire a enfin pris tout son sens, servant à instrumentaliser le grand retour de Wilhelmina à Mode et le départ de Cal. Il y a comme un arrière-goût de déjà-vu (dans Ugly Betty même) mais ça reste divertissant. Surtout quand Wilhelmina cherche à faire parler Amanda en l'appâtant comme un chien non pas avec des croquettes mais avec des colliers et des chaussures. Quant à l'ami Marc, il ne sait pas comment se débarrasser de son amoureux-transi suite à une folle nuit aux Bahamas et c'est moyennement drôle. Au départ, on ne comprend pas bien pourquoi il est si réticent à l'idée d'être en couple avec ce garçon, niais mais charmant, et plus tard, même si on a compris, on a envie qu'il lui laisse une chance. Ce qu'il fait d'ailleurs. On verra ce que ça va donner. Cette intrigue a clairement été inventée pour offrir à Marc un peu de bon temps et un petit quelquechose rien qu'à lui mais ils auraient pu trouver mieux, plus original.
// Bilan // Cet épisode m'a été agréable. On dirait que les scénaristes se sont dopés pour son écriture. Le rythme et l'humour étaient là. Les bonnes idées sont aux abonnées absentes mais on ne peut plus tout avoir...
Ugly Betty [4x 09]
Be-Shure // 4 8oo ooo tlsp.
Deuxième épisode consécutif d'Ugly Betty pendant lequel je n'ai pas baillé aux corneilles ni senti mes paupières lourdes, très lourdes. Oui, cet épisode, comme le précédent, était suffisamment rythmé pour ne pas être ennuyeux et suffisamment drôle pour ne pas être agaçant ! Et pourtant, 80% de l'épisode se passant dans la casa Suarez pour le réveillon de Noël, tout était fait pour qu'Ignacio nous énerve entre deux bouchées de ses spécialités dégoulinantes de bons sentiments. Ses répliques et ses faits et gestes étaient en réalité écrits avec beaucoup de second degré, comme si les scénaristes avaient pris conscience de leurs erreurs passées. Je reste sur mes gardes, ce n'est pas la première fois non plus qu'Ignacio est supportable. Il peut très bien, dès le prochain épisode, nous refaire ses coups habituels. En attendant, le quiproquo entre les soeurs Suarez qui se croient toutes les deux enceintes était tout à fait réussi. C'était amusant, bien que prévisible, et touchant sur la fin. Hilda n'était pas énervante et n'en a pas fait des tonnes. Sa séparation d'avec Archie m'a un peu surpris sur le moment, d'autant que je pensais qu'on nous jouerait la carte du "Mais qui est le père ?" alors que le doute n'est apparamment pas permis : il s'agit de l'enfant de Bobby. C'est une bonne chose cela dit puisque Bobby étant un personnage assez marrant, je serais ravi de le voir rester un petit moment dans les parages. Par contre, Matt est toujours aussi niais. C'est le syndrôme des copains de Betty sauf qu'à la différence d'un Henry ou d'un Gio, il n'est même pas drôle. Il s'imaginait déjà faire un enfant avec Betty... Mon Dieu, l'horreur quoi !
Les 20% restants de l'épisode sont consacrés aux manigances de Daniel assisté de Marc pour faire revenir Wilhelmina à Mode, ce qu'elle finira par faire au bout de 42 minutes. Ce n'était guère passionnant, bien que le duo Daniel/Marc ait un certain charme, et puis j'en ai marre de voir Wilhelmina partir, revenir, repartir et rerevenir... C'est usant. Ses visites en prison étaient par contre très hot. Les scénaristes misent tout sur la plastique de Grant Bowler et ça marche (un peu). Enfin, Claire Meade part à la recherche de son fils caché du coté du Mont Rushmore. Je ne sais pas où cela va nous mener mais pour l'instant, ça va que j'adore Judith Light sinon je me serais sérieusement fait chier. Puis ça fait plaisir de la voir un peu plus naturelle, sans toutes ces tenues colorées que Roselyne Bachelot ne renierai pas et ces tonnes de maquillage et de spray qui l'enlaidissent plus qu'autre chose alors qu'elle est sublime pour son âge.
// Bilan // Un épisode sympathique qui ne casse pas trois pattes à un canard mais qui a le mérite d'être divertissant. Et c'est tout ce que l'on demande à Betty et ses comparses.
Ugly Betty [4x 07]
Level (7) With Me // 3 4oo ooo tlsp.
Encore raté ! Décidément... Cette semaine dans Ugly Betty, absence totale des Suarez ! Pas de crise de jalousie d'Hilda, pas d'hystérie made in Justin, pas de bons sentiments façon Ignacio. Autant dire que cet épisode aurait pu être génial ! Mais il ne l'a pas été. Vraiment pas. La faute à qui ? La faute à Daniel Meade ! Cela fait maintenant 8 épisodes que sa Molly est morte et on continue à nous emmerder avec son deuil. Dans une autre série, ça ne m'aurait pas forcément dérangé. Mais dans Ugly Betty, on veut du fun, de la folie, et pas des intrigues déprimantes remplies de guimauve. Puis les acteurs, Eric Mabius en l'occurence, n'ont pas la carrure pour interpréter ce genre de tragédie. Toute cette histoire de secte était donc à l'apogée de sa nullité. C'était invraisemblable, mais dans le sens négatif du terme. Les rares tentatives de faire rire sont toutes tombées à l'eau. Dylan Baker était insupportable, Jamie-Lynn Sigler inutile et les statagèmes de Betty pour sortir son ex-patron de ce mauvais pas ennuyeuses. Le seul truc qui m'a plu, c'est la "thérapie" très rapide d'Amanda avec Mrs. Meade. Vraiment drôle pour le coup et dans l'esprit de la série (première version). La relation entre Amanda et Matt avance très doucement. Le fait d'offrir une relation séreuse à Amanda est une bonne idée à la base mais avec l'insipide Matt, ça perd de son intérêt.
L'intrigue soapesque de Wilhelmina et sa fille Nico avait du potentiel mais il a été gâché, on ne sait comment. Peut-être parce que Wilhelmina fait un peu trop preuve d'humanité et qu'elle manque définitivement de verve, peut-être parce que Nico n'est pas assez garce dans l'attitude. Il aurait fallu que ce soit traité de manière plus outrancière. La présence de Mark permet d'ajouter quelques instants de drôlerie mais c'est tellement bref et tellement déjà vu. Le coup de Wilhelmina en jogging quand même, j'approuve !
// Bilan // Deux des intrigues principales de ce début de saison 4 s'achèvent ici, dans une certaine nullité, et l'on se demande bien ce que les scénaristes vont nous inventer d'ici à ce que la série soit définitivement annulée, au grand soulagement de tous, ABC y compris...