23 août 2013

Tyrant [Pilot Script]

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TYRANT

Drama // 52 minutes

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Ecrit par Gideon Raff (Hatufim, Homeland). Produit par Howard Gordon (Homeland, 24, X-Files, Buffy...) & Craig Wright (Six Feet Under, Brothers & Sisters, Dirty Sexy Money, Lost, Underemployed). Réalisé par David Yates (Harry Potter). Pour FX Networks, Fox 21 & Teakwood Lane Productions. 69 pages.

Au coeur d'un pays du Moyen-Orient où le temps des révoltes est à l'accalmie, son président, le tyran Khalid Al-Fayed, est sur le point de mourir. Son fils Jamal, craint par le peuple pour ses actes de barbarie, est son successeur naturel mais le vieil homme préfère confier cette tâche à son autre fils, Bassam, qui a choisi il y a longtemps de fuir les horreurs de la guerre pour refaire sa vie aux Etats-Unis. Devenu Barry, il est désormais médecin, marié et a deux enfants adolescents. A l'occasion du mariage de son neveu, il retourne avec sa petite famille au pays sans se douter qu'on va les forcer à y rester...

Avec Adam Rayner (Hunted, Mistresses UK), Anne Winters (The Fosters), Ashraf Barhom (Le Choc des Titans), Justin Kirk (Weeds), Jordana Spiro (Harry's Law, The Mob Doctor), Moran Atias (Crash), Sammy Sheik (United States Of Tara, Homeland), Fares Fares (Zero Dark Thirty), Mehdi Dehbi... (casting en cours)

 

     On ne le dira jamais assez : FX est en train de devenir LA chaîne aux projets les plus intéressants ! Le remake du Fargo des Frères Coen en mini-série pourrait faire des merveilles; la grande saga vampirique de Guillermo Del Toro The Strain sera selon moi le nouveau The Walking Dead en terme de popularité, un futur phénomène; et Tyrant, signé par l'équipe de Homeland, titillait ma curiosité jusqu'à ce que je lise le script et que je sois... totalement convaincu que ce sera l'une des futures grandes séries qu'il ne faudra rater sous aucun prétexte et qui fera un carnage aux Emmys ! The Americans et The Bridge, c'est bien, mais Tyrant, c'est un cran au-dessus. Il est toutefois fort regrettable qu'Ang Lee (The Life of Pi, Brokeback Mountain), engagé pour réaliser le pilote, ait été obligé de se retirer du projet pour des raisons d'emploi du temps. Il aurait sûrement rendu cette histoire très dense encore plus forte qu'elle ne l'est déjà. Je ne suis pas certain que David Yates soit l'homme de la situation. J'aurais bien imaginé Ben Affleck à sa place. Par certains aspects, Tyrant fait penser parfois à Argo, son petit chef d'oeuvre de l'an passé. On a présenté à l'origine la série comme un Homeland à l'envers. Si je comprends l'idée (qui a forcément dû achever de convaincre les potentiels diffuseurs lors de sa présentation), c'est quand même très restrictif...

   La première chose à bien se mettre en tête, c'est que Tyrant est avant tout une histoire de famille, comme Homeland est avant tout une histoire d'amour (dixit Howard Gordon). On peut même dire qu'elle emprunte un certain nombre de codes classiques du soap familial dans un contexte -le Moyen-Orient- qui n'a pas encore exploré la question jusqu'ici à la télévision, en tout cas de manière hebdomadaire. C'est sans doute là qu'intervient le savoir-faire du producteur exécutif Craig Wright, qui a bossé entre autres sur Six Feet Under et Brothers & Sisters. Cette petite famille américaine typique est attachante, peut-être même dès la première scène, lorsque le héros, le patriarche, déambule dans son appartement une nuit d'insomnie et observe avec tendresse sa femme et ses enfants, paisiblement en train de dormir, bien loin d'imaginer ce qu'ils sont sur le point de vivre. La complicité entre Emma et Sammy, le frère et la soeur, est irrésistible avec quelques bonnes répliques à la clé. Une des choses qui les lient est le secret qu'ils partagent : Emma est la seule à savoir que son frère est gay. Et c'est un élément qui va être développé avec beaucoup d'attention dans tout le pilote, la question d'être homosexuel dans un pays où c'est interdit et puni purement et simplement par la pendaison étant très intéressante. Emma n'a pas de secret, mais elle va assister à une scène pour le moins choquante, surtout pour une fille de son âge, lors du mariage de son cousin : son oncle, Jamal, va vérifier si sa future belle fille est bel et bien vierge. Là aussi, la question du traitement de la femme dans cette société est lancée. Et ce fameux Jamal, qui est juste une ordure de la pire espèce, a à son actif au moins trois autres passages violents dès ce premier épisode, dont le viol d'une villageoise. Sans tomber dans la caricature de la dictature, Tyrant ne recule devant rien pour montrer ce que vivre dans un tel pays signifie à la fois pour les habitants lambdas mais aussi pour les puissants, qui n'ont pas tous choisis d'être là. C'est tout particulièrement le cas de notre héros, Barry, encore profondément meurtri par son enfance là-bas. Quelques flashbacks de cette période viennent émailler l'épisode et éclairent ses relations conflictuelles avec son père et son frère mais aussi son combat intérieur contre lui-même, ses racines, ses désirs, ses pulsions... Je ne connais pas Adam Rayner, son interprète, mais il a de l'or sous les doigts. J'espère qu'il saura en faire bon usage. N'est pas Damian Lewis qui veut... Beaucoup de personnages secondaires gravitent autour de la famille : un couple d'attachés diplomatiques américains, dont on devine qu'ils ont des intentions secrètes et qu'il ne faut surtout pas leur faire confiance; un garde du corps qui ne laisse pas indifférent Sammy, ce qui semble être réciproque; l'amour de jeunesse du héros, qui ne va pas tarder à semer le trouble dans les coeurs du couple star... et bien d'autres encore. Quand je vous dis que ce pilote est dense !

   Tyrant aurait presque pu être envisagé comme un spin-off de Homeland, comme un prolongement des flashbacks réguliers impliquant le fameux Abu Nazir mais centré sur sa dynastie. Il n'est cependant pas question d'Al-Quaïda pour le moment, et peut-être même que le sujet ne sera jamais évoqué. Si cette nouvelle série possède le même ADN que Homeland, et fait preuve d'autant d'efficacité dans le déroulement des événements et de subtilité dans son approche de nombreuses questions brûlantes, elle parvient sans mal à s'en distinguer pour offrir un autre divertissement intelligent, qui devrait ravir aussi bien les amateurs de sagas familiales que les accros à l'adrénaline. Du grand art !

 

A VENIR : THE LEFTOVERS, THE VATICAN, WAYWARD PINES, HIGH MOON, HAPPYLAND...

Posté par LullabyBoy à 14:08 - - Permalien [#]
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18 septembre 2012

The Mob Doctor [Pilot]

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Pilot // 5 100 000 tlsp.

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What About ?

Une jeune chirurgienne est partagée entre deux mondes : la médecine, au sein de laquelle elle espère faire carrière, et la mafia de Chicago, à laquelle elle est liée à cause d'une grosse dette dont elle ne parvient pas à s'acquitter...

Who's Who ?

Drama créé et produit par Rob Wright (Drop Dead Diva, Charmed) et Josh Berman (Vanished, Drop Dead Diva). Réalisé Michael Dinner (Justified, Les années coup de coeur). Avec Jordana Spiro (My Boys, Harry's Law), William Forsythe (Boardwalk Empire), Zach Gilford (Friday Night Lights, Off The Map), Zeljko Ivanek (Damages, The Event, Heroes, Big Love), James Carpinello, Jesse Lee SofferJaime Lee Kirchner (Mercy)...

What's More ?

 Rien. C'est bien malheureux à dire mais rien. Ah si : la série se déroule à Chicago et est tournée à Chicago ! C'est assez rare pour le souligner. Par exemple, The Good Wife se déroule aussi à Chicago mais est tournée à New York.

So What ?

    Cela fait des années que producteurs, scénaristes et chaînes de télévision se creusent la tête pour trouver un moyen de renouveler le genre de la série médicale après les succès de St Elsewhere dans les années 80, Urgences dans les années 90 et Grey's Anatomy dans les années 2000. Mais trouver la formule magique n'est pas aisée, comme nous le prouve tous les ratés successifs portant les noms de Three Rivers, Miami Medical, A Gifted Man... et ce ne sont que celles qui ont vu le jour. Il y a chaque annnée des tas de projets développés en ce sens qui finissent à la poubelle. Parmi les plus intéressantes, il y avait Weekends At Bellevue, commandée justement par la FOX il y a deux ans. Elle mettait en scène Lauren Ambrose, l'inoubliable Claire de Six Feet Under, dans le rôle d'une jeune psychiatre recrutée à l'hôpital Bellevue de New York pour superviser l'unité psychiatrique tous les week-ends. Elle était elle-même victime de troubles et de pulsions suicidaires depuis la mort de sa mère un an plus tôt. J'ai eu l'occasion de lire le script cet été et il m'a franchement bluffé. Je ne doute pas que la FOX avait de bonnes raisons de ne pas lui donner sa chance mais là, au moins, on était dans une configuration inédite et prometteuse. Les prémices de The Mob Doctor sont originaux eux aussi, je peux bien lui reconnaitre ça. Mais prometteurs ? Pas le moins du monde ! Ce ne sera certainement pas LA série médicale des années 2010. Mais ça, on l'avait de toute façon compris dès la lecture du pitch...

   Faire original, c'est bien. Eviter le ridicule, c'est mieux ! Et The Mob Doctor est profondément ridicule, malgré ses tentatives grossières de se donner des grands airs. La réalisation est léchée. C'est certain. Mais l'utilisation grandiloquente de la voix-off de l'héroïne en préambule est d'une rare prétention. "I'm not your typical doctor" dit-elle. Ah bon ? Moi je crois bien que si. On te retire tes problèmes avec la mafia et tu es un médecin comme les autres, en tout cas un médecin de télévision comme les autres, avec ses doutes et ses idéaux habituels. Cela ne fait que creuser un écart encore plus grand entre ce que la série a à raconter et ce qu'elle prétend pouvoir raconter. La précédente création du duo, Drop Dead Diva, souffre un peu du même problème : elle voudrait être une bonne série judiciaire en plus d'être une comédie sympathique, louchant gravement du coté d'Ally McBeal. Elle ne parvient pas à atteindre tous ses objectifs, sans doute parce que ses scénaristes ne sont pas David E. Kelley et que trop d'ambition tue l'ambition. Mais, au moins, elle ne se prend pas trop au sérieux. The Mob Doctor voudrait être Les Soprano de la série médicale. Rien que ça. Bah forcément, ça coince. Parce que ce n'est pas possible. Parce que Josh Berman et Rob Wright, malgré tout le respect que je leur dois -par principe- ne sont pas David Chase et Terence Winter. Et parce qu'en plus, on est sur la FOX et pas sur le câble alors la morale doit triompher et l'héroïne ne doit surtout pas aller trop loin. C'est sans doute pour cela que lorsqu'on lui propose un deal pour s'extirper enfin de cette galère, elle le refuse. Et aussi parce que sinon, il n'y aurait tout simplement pas de série. Voyez comme tout ça est bancal ! Les créateurs doivent être de sacrés bons orateurs pour avoir convaincu les dirigeants de la chaîne qu'ils tenaient là un bon concept...

    En s'éloignant un peu de l'histoire principale tout à fait abracadabrantesque et parfois franchement incompréhensible en plus d'être bidon, un autre constat s'impose : tous les personnages secondaires, à peut-être une ou deux exceptions près, sont aussi peu attachants et originaux que Grace. On a la collègue dont les dents rayent le parquet qui n'est même pas une "bonne" bitch. On a le petit ami qui est craquant juste parce qu'il est incarné par Zach Gilford mais, objectivement, il est sans relief. On a son élève rebelle, profondément agaçant pour le plaisir de l'être. On a la mère, caricature de la mère, et le frère, caricature du frère. Et on a, attention, roulement de tambours, le redoutable mafieux Paul Moretti (peut-on faire un nom moins cliché ?), interprété par cet horrible acteur qu'est Michael Rapaport (peut-on faire moins charismatique ?). Au final, je sauverai la petite infirmière qui sauve la mise de Grace dès qu'elle peut, essentiellement parce qu'elle est toute jolie et toute gentille, autrement dit des raisons de haute importance; le vieux mafieux à la retraire, joué par William Forsythe, parce que lui il a du charisme et lui il est bon; et bien entendu le chef de l'héroine parce que sa connivence avec la jeune femme fait plaisir à voir et que l'on aime profondément Zeljko Ivanek même dans une mauvaise série, même avec un mauvais rôle ! Je n'ai pas vraiment parlé de Jordana Spiro. Je dois avouer que je ne comprends pas ce que tout le monde lui trouve (elle a été très demandée ces dernières années lors de la saison des pilotes)Mais en admettant qu'elle ne soit pas mauvaise, je ne pense pas qu'il faille de toute façon lui confier les rènes d'une série. Elle s'en sortirait mieux dans un ensemble show

   Si je résume : rien ni personne ne peut réellement sauver The Mob Doctor du naufrage. Elle n'aurait jamais dû voir la lumière du jour. A moins que le chef de la FOX ait une dette envers Berman et Wright ? Ah mais voilà, c'est ça ! Tout s'explique ! 

What Chance ?

Comment dire ? Elle n'en a strictement aucune ! C'était déjà très mal parti avant que ça commence, mais la première audience a confirmé ce que beaucoup pensait et ce dont j'étais moi-même persuadé : The Mob Doctor ne passera pas l'hiver. Et pour tout dire, probablement pas l'automne non plus ! Je lui laisse encore deux semaines grand maximum...

How ? 

14 décembre 2011

Dexter [6x 10 & 6x 11]

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Ricochet Rabbit // Talk To The Hand

1 870 000 tlsp. // 1 920 000 tlsp.

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   J'ai voulu garder la foi en Dexter jusqu'au bout mais ces deux épisodes ont été pour moi comme une révélation : je crois que jamais la série ne parviendra à faire pardonner ses pêchés. Et, une fois de plus cette année, elle m'a gravement offensé. Le duo du Doomsday Killer fonctionnait à peu près, en majeure partie grâce au charisme de Gellar et son aura mystérieuse et glaçante, tandis que Travis suivait et peinait à convaincre. Le cliffhanger de l'épisode 9, douteux mais efficace, aurait pu relancer l'intérêt dignement mais il n'en a rien été : Travis ne vaut plus grand chose sans Gellar. Et Colin Hanks ne vaut pas Edward James Olmos. Et Colin Hanks ne vaut pas Tom, son papa. Bref, on a bien plus perdu que gagné dans cette histoire et c'est malheureux car la tension retombe comme un soufflet alors que la fin approcje. C'est à ce moment-là, même dans les moins bonnes saisons, que Dexter touche habituellement au virtuose. Si on nous en prive même cette saison...

   Je n'ai pas du tout aimé l'addition des deux nouveaux disciples de Travis, deux idiots finis. Beth, incarnée par Jordana Spiro, était tellement vide et sans intérêt... Les auteurs auraient quand même pu chercher à leur offrir un peu plus de profondeur plutôt que de s'embourber dans des futilités avec certains personnages secondaires... Oui, je pense évidemment à Quinn et Batista. Ils ont bien failli y passer pour de bon mais il faut croire que l'équipe tient vraiment beaucoup à eux et qu'ils ne peuvent pas imaginer la série sans eux. Ce serait pourtant une bénédiction de mon point de vue. Au moins l'un des deux quoi... Louis Greene m'intrigue toujours autant et je ne vois détinitivement pas où il veut en venir mais à un épisode de la fin de la saison, il semble clair que son intrigue sera développée la saison prochaine. Voilà au moins un petit quelque chose auquel se raccrocher. Bon et puis sinon, pendant ce temps-là, Dexter se pose beaucoup de questions en compagnie de son très cher père. Comme toujours. Je n'en peux plus d'entendre parler du "Dark Passenger" à toutes les sauces. La question a été tournée dans tous les sens. Il va falloir soit le laisser partir, soit l'embrasser sans se triturer l'esprit. La vraie tourmente actuelle du serial killer, c'est de savoir s'il doit laisser la police régler son compte au Doomsday Killer ou faire justice lui-même. C'est vrai qu'avant, la réponse était évidente pour lui donc la question ne se posait même pas. En laissant faire ses collègues mais en les aidant un peu quand même, il agira au moins de manière un peu moins mécanique que d'habitude, ce qui était un gros problème ces derniers temps. Il ne nous surprend plus du tout le monsieur. 

   Pour ne pas changer les -bonnes- habitudes de cette saison 6, plein feux sur Debra à nouveau entre les jeux de pouvoir au commissariat et sa thérapie qui l'amène sur des chemins troubles. Laguerta agit vraiment comme une saloperie cette saison et ça en deviendrait presque jouissif tant c'est injuste et pervers de sa part. Elle a réussi à faire virer Matthews et a exercé par conséquent une pression encore plus forte sur la nouvelle lieutenant. Je suppose que Debra commencera donc la saison prochaine toujours au même poste mais les choses se gâteront forcément pour elle. Une perspective pas désagréable en somme... Par contre, même si je trouve ça super couillu de traiter du sujet tabou de l'inceste, je crois que les scénaristes sont allés trop loin dans le n'importe quoi en semant soudainement le doute dans l'esprit de Debra quant à ses réels sentiments pour... son propre frère (même si concrétement, ils ne partagent pas le même sang). Même si ça a été préparé depuis quelques épisodes, ça sort quand même de nulle part si l'on regarde la "big picture" de la série depuis ses débuts. Il ne vaudrait mieux pas trop insister. La scène du rêve était très perturbante et pas simplement par rapport à ce qu'elle montrait. On était juste pas très loin du fameux "Jump The Shark" et c'est une étape qu'une série comme Dexter n'est vraiment mais alors vraiment pas obligée de franchir ! Vous ai-je parlé de la ridicule peinture de Travis avec la tête de Dexter sinon ?

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// Bilan // Lorsqu'un épisode de n'importe quelle série comporte deux voire trois éléments ridicules en son sein (les "amis" de Travis, le tableau de Travis, le rêve de Debra, ici), c'est moche. Très moche. Alors imaginez quand cela arrive à Dexter. Je veux dire : Dexter quoi !? Ben c'est hideux, répugnant. Honteux quoi !