How I Met Your Mother [8x 03 > 8x 12]
Nannies // Who Wants To Be A Godparent? // The Autumn Of Break-Ups // Splitsville // The Stamp Tramp // Twelve Horny Women // Lobster Crawl // The Over-Correction // The Final Page (Part 1 & 2)
7 820 000 tlsp. // 7 930 000 tlsp. // 7 220 000 tlsp. // 7 950 000 tlsp. // 7 450 000 tlsp. // 8 730 000 tlsp. // 8 260 000 tlsp. // 8 820 000 tlsp. // 8 700 000 tlsp.
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(Part 1) //
(Part 2)
Sans trop me mouiller, étant donné qu'on le voyait tous venir, j'avais prédis en début de saison que cette 8ème année des aventures de la bande à Barney ne serait pas la dernière. Et plus les semaines ont avancé et plus les résultats d'audience de CBS ont décliné sur l'ensemble de ses soirées, plus il m'a semblé évident que la chaîne allait tout faire pour garder How I Met Your Mother une saison supplémentaire, au moins. C'est désormais chose faite. Craig Thomas et Carter Bays vont donc pouvoir ralentir le rythme- pas qu'ils l'avaient spécialement accéléré en même temps- et délayer encore un peu plus la sauce. A moins qu'ils ne prévoient de nous faire enfin rencontrer la mère à la fin de la saison, lors du mariage de Robin et Barney... Ce serait à mon avis la bonne décision, et mon intuition me dit que cette fois, ils vont oser. Mais... il y aura forcément un "mais", un rebondissement de dernière minutes... Quelque chose ! De quoi nous faire patienter un été de plus et espérer rassembler un maximum de fans de la première et de la dernière heure pour ce qui devrait être, enfin, la dernière saison de la sitcom. En attendant, comme d'habitude, il faudra prendre notre mal en patience et se contenter de ce qu'on nous offre, c'est à dire... pas grand chose parfois.
Ce début de 8ème saison est comme l'ensemble de la précédente : les bons épisodes succèdent aux mauvais. Ce qui est toujours mieux que la période où ils étaient, à de rares exceptions près, toujours paresseux, pas drôles et forcés. Le souci principal était inévitable : sachant comment allaient se terminer les nouvelles relations de Robin, Ted et Barney, toutes les trois au centre de l'attention, il était extrêmement difficile de se sentir dès lors impliqué. Surtout quand on est face à une Victoria -ennuyeuse, réminiscence d'une saison inaugurale réussie mais trop lointaine- et Nick -transparent, inintéressant, à oublier- et heureusement, les 5ème et 6ème épisodes, The Autumn Of Break-Ups et Splitsville, nous en a débarrassés. Pas de la manière la plus maligne qui soit d'ailleurs, puisqu'ils sont devenus en l'espace d'un seul épisode très différents, avec un semblant de personnalité et de caractère, et avec un sens très prononcé pour la stupidité basique, mais au moins, ils sont partis. Vieux réflexe de scénaristes qui ont déjà sept saisons dans les pattes : il a fallu revenir pour la millième fois sur la relation ambigüe entre Robin et Ted. Au cours de ces mêmes épisodes, on touchait le fond du côté de Barney, qui essayait de draguer grâce à un chien. Lorsqu'un chien est utilisé dans une intrigue au sein d'une comédie, en général, c'est le début de la fin ! Deux épisodes plus tôt, il tentait sa chance avec des nourrices. Ce n'était pas d'une grande originalité, malgré ce que l'on voulait nous faire croire, mais c'était nettement plus amusant. Heureusement qu'il y avait cette nounou anglaise hilarante, cela dit. D'ailleurs, pour le moment, sans faire des miracles, on peut dire que la naissance de l'enfant de Lily et Marshall a globalement inspiré les auteurs. Ce n'est pas fabuleux, ni même original si l'on compare à toutes les autres comédies de potes (ou familiales) qui sont passées par là, mais c'est distrayant dans How I Met. Le coup du "Who Wants To Be A Godparent?" était vraiment pas mal, une manière originale de traiter ce thème récurrent dès lors qu'un bébé entre en scène. Les apparitions du père de Lily sont appréciables également. On a connu des personnages plus drôles, mais il a son petit truc à lui qui passe bien. Un des gimmicks qui me fait rire à tous les coups sinon, c'est les fantasmes de Lily envers Robin. C'et utilisé avec parcimonie, alors ça marche.
Et puis il ya bien sûr eu l'intrigue boulot annuelle de Marshall, qui nous fait passer de mauvais quarts d'heure à chaque fois mais dont les auteurs sont apparemment friands. Cela donne toujours l'impression que le personnage évolue. C'était vrai la première fois, voire la deuxième, mais plus du tout maintenant. Dans le diptyque formé par les épisodes 7 et 8, on assiste donc au retour de Joe Manganiello. La première partie est franchement ronflante, avec un Brad devenu beauf qui nous enchaîne des blagues façon Mon Oncle Charlie. On n'est pas venu pour ça, alors on souffre. Pendant ce temps, on rapproche de nouveau sans faire d'efforts Robin et Barney, à base de concours de clubs de strip-tease pas drôle une seule seconde. On souffre encore. Et je ne me souviens plus précisément de l'intrigue de Ted à ce moment-là, si tant est qu'il en ait eu une, mais ça veut tout dire je crois. La souffrance quoi. Dans la seconde partie, une fois le twist sur Brad révélé, on souffle un peu plus et on souffre un peu moins. Le procès parodique fonctionne bien. Joe Manganiello devient même franchement drôle avec ses pitreries et ses vidéos censées être super hot. Marshall tente tant bien que mal de nous faire décrocher un sourire parallèlement. Il faut dire qu'il ne sera jamais crédible en avocat, quoique Jason Segel fasse. A côté de ça, Twelve Horny Women repose sur des ressorts classiques à base de flashbacks vrais/faux où les membres du gang veulent prouver qu'ils ont eu une jeunesse rebelle. Pas de quoi s'extasier. C'est la réflexion que je me suis faite aussi avec l'épisode suivant, qui remet en scène la construction de l'immeuble de Ted, intrigue que l'on avait totalement oublié pour être franc. Le Ted architecte laisse surtout place au Ted nounou, et là c'est mignon, surtout les flashforwards de fin le montrant avec ses futurs enfants. Et pendant ce temps, le rapprochement Barney/Robin continue, pour le meilleur et surtout pour le pire.
The Over-Correction est le premier vrai bon épisode de la saison, et il entre même dans mon top 15 toutes saisons confondues ! On y retrouve le panache des premières années avec un concept original, qui met sur le devant de la scène Patrice. J'adore Patrice, le souffre-douleur de Robin ! Elle s'en prend tellement plein la tronche, tout le temps, sans sourciller. Les vindictes de Robin à son encontre sont légendaires : "Damn It, Patrice!". Bref, tout fonctionne ici. C'est du théâtre de boulevard, mais filmé. Cobie Smulders rayonne. Puis dans le duo suivant, The Final Page, on passe du pire au meilleur. La première partie n'est pas nulle, elle est juste terriblement classique, dans la redite totale. On nous sort un énième "copain de fac" de Lily et Marshall, et le seul intérêt est qu'il soit incarné par Seth Green. Okay, on est content de revoir Oz et Willow ensemble, mais ça s'arrête vraiment là. Cette intrigue en elle-même ne débouche sur rien, si ce n'est un concept de "nemesis" pour chacun des personnages pas très réussi, à part pour Robin justement et la fameuse Patrice. La storyline de Ted et son ancien professeur joué par Peter Gallagher est sans intérêt. Et puis Peter Gallagher, franchement... A part The O.C., il a fait quoi de bien dans sa carrière ? Ne me parlez pas du Lagon Bleu ! Dans la seconde partie, en revanche, tout s'éclaire. Les auteurs nous prennent totalement par surprise, chose à laquelle on n'est plus du tout habitué, et nous révèle que tout ce que l'on a vu pendant trois épisodes faisait partie d'un plan machiavélique mais trop chou de Barney pour récupérer sa dulcinée et lui demander sa main. Tout s'emboîte parfaitement et ça fait vraiment plaisir. Non parce que le couple Patrice/Barney, on n'y croyait évidemment pas du tout, mais on se disait qu'avec lui, de toute façon, tout était possible. Et c'est ainsi que ce moment clé que l'on attendait depuis un moment est devenu magique, ou en tous cas mythique. Et tant pis s'il a fallu pas mal rouler des yeux dans les épisodes précédents !
// Bilan // Je ne peux pas qualifier ce début de saison 8 de How I Met Your Mother de réussi. Trop d'épisodes étaient à la limite du médiocre, avec des guest-stars mal utilisés et des gags paresseux et redondants. Mais je reconnais que, par deux fois, les auteurs ont réussi à me surprendre et à me plaire. C'est une maigre consolation et ça ne donne aucun indice sur ce qui nous attend pour le reste, mais on sait au moins qu'ils sont encore capables de faire de bonnes choses. On peut donc espérer encore quelques passages mémorables d'ici à la fin de la saison, et de la série !
True Blood [5x 11]
Sunset // 4 930 000 tlsp.
As Your Maker Alan Ball, I command you... de nous offrir un final de la mort qui tue et pas un épisode comme ce Sunset, assez déplaisant et ennuyeux ! Oserais-je ajouter ridicule ? Cela fait belle lurette que le ridicule ne tue plus dans True Blood d'ailleurs, quoique c'est ce qui est arrivé à cette fée nommée Elder, sortie d'on ne sait où et dont l'utilité n'a pas été flagrante, simplement tuée par Russell après avoir dansé comme une idiote -et mal- de longues minutes dans sa tenue d'illuminée mais néanmoins chaste pour une fée-pute. Son bla bla sur Ke$ha, entre autres, a permis de sauver le truc mais on était en passe d'obtenir l'un des plus mauvais moments de l'histoire de la série. Ce qui découle de cette mascarade : que les fées n'ont pas inventé l'eau chaude et qu'elles sont bien dans la merde maintenant. C'est un peu triste de se dire que dans les derniers instants de la saison, c'est à elles que Russell va être associé. Espérons quand même qu'il se sorte vite de cette situation pour aller là où il est davantage désiré, genre du coté de l'Autorité. Sans lui, c'est la débandade totale. La venue du Général Cavanaugh m'a redonné un peu d'espoir avant qu'il ne soit, comme tous les autres, exécuté. C'était si évident que ça allait arriver que j'ai cru les auteurs capables de nous prendre par surprise en le gardant un peu plus longtemps. Mais non. Bill est absolument insupportable avec sa Lilith, laquelle commence sérieusement à me gonfler avec sa touffe en carton. Rosalyn m'a fait marrer lors de son irruption au Fangtasia, d'autant qu'elle permet d'amener Pam dans la gueule du loup. Le moment où elle croise Sam -alors qu'il est forcément à poil- était d'ailleurs amusant. Un détail, mais on fait avec ce qu'on a. La seule bonne nouvelle, on l'a doit en fait à Eric et Nora, qui ne sont finalement plus dupes de Lilith depuis que Godric leur est apparu et qui s'enfuient. On aimerait d'ailleurs presque qu'ils disparaissent dans la nature et qu'on ne les revoit plus jamais. Ce serait romantique. Mais ça ne servirait à rien. Je suppose que Nora, à moins d'un coup de théâtre, est bien partie pour rester à Bon Temps quelques temps. Je ne suis pas contre. Je ne suis pas du tout attaché à elle mais la force de son amour pour Eric semble suffisamment grande et sincère pour que quelque chose d'intéressant puisse être construit par la suite. Puis ça nous change un peu du triangle amoureux (et des niaiseries de Arlene, Terry, Andy, Holly...).
Une autre romance se prépare nonchalamment on dirait bien : un couple Pam/Tara en saison 6 ? Ce serait tout à fait ignoble -puisqu'il s'agit plus ou moins d'une "mère" et de sa fille- mais ça me réjouit d'avance ! J'espère que les scénaristes oseront sans problème aller dans cette direction. Comme d'habitude, les scènes en leur présence étaient les plus sympathiques, surtout quand elles ont été rejointes par Jessica, qu'on adore toujours autant elle aussi. Malheureusement, c'est à peu près tout ce que ce pré-final nous a apporté. On se doute bien qu'il ne fallait pas compter sur Alcide et son père, dont l'histoire devra certainement attendre la saison prochaine pour être approfondie.
// Bilan // De très loin le plus faible épisode de cette saison 5 de True Blood ! Pas rassurant du tout pour le final...
True Blood [5x 08, 5x 09 & 5x 10]
Somebody That I Used To Know // Everybody Wants To Rule The World // Gone, Gone, Gone
4 600 000 tlsp. // 4 500 000 tlsp. // 4 490 000 tlsp.
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Avec tout ce qui se passe dans tous les sens dans cette saison 5 de True Blood, je peux vous assurer qu'écrire une critique ordonnée et logique est au moins aussi compliqué pour moi que former un épisode cohérent pour les scénaristes. Alors je vais aller vers la facilité et consacrer un paragraphe pour chaque personnage ou groupe de personnages. Ce sera plus simple...
Je dois d'abord dire que Lafayette et Tara, dans deux intrigues séparées, ne m'avaient pas autant amusé depuis la saison 1 ! Le premier a toujours eu le verbe haut, c'est le moins que l'on puisse dire mais, depuis que les auteurs ne savent plus quoi en faire, le trimballant d'une histoire à l'autre, il nous sort des répliques tordantes au kilomètre. En plus, il a eu une super scène toute simple et émouvante avec Jesus. J'aime assez l'idée qu'il lui reste fidèle et j'aimerais que ça dure. On n'a pas tellement envie de le voir avec quelqu'un d'autre. La métamorphose de Tara, elle, est époustouflante. Elle prouve peu à peu à Pam qu'elle peut compter sur elle, qu'elle est évidemment très impulsive mais en même temps très prévisible aussi. La Tara badass au look poufiasse me plait terriblement. Rutina Wesley doit exulter, après avoir passé les quatre premières saisons à pleurnicher.
Lafayette a été brièvement introduit dans l'intrigue du "smoke monster", histoire d'y mettre fin à peu près dignement après des semaines d'ennui et de ridicule. Je m'attendais un peu à ce que Scott Foley quitte la série de cette manière, sans gloire, et je suis infiniment triste qu'il n'ait pas eu, comme tout bon acteur de la série qui se respecte, à se désaper. C'est le genre de pensée purement hormonale que j'évite d'étaler sur la place publique habituellement, mais il s'agit de True Blood alors je crois que je peux me le permettre. On est un peu tous là pour ça aussi. Terry et Arlene vont maintenant pouvoir retourner à leur petite vie de famille sans intérêt -pour nous- jusqu'à la prochaine fois. Dans le genre boring, Andy et sa belle sont pas mal non plus mais on les voit assez peu ensemble alors, quand ça arrive, ça passe. Toutefois, je suis assez content qu'au cours de cette saison 5, le nouveau shérif passe un peu moins pour un incompétent. Il a quand même réussi, en grande partie grâce à Jason, à résoudre une affaire. C'est historique !
Jason lui-même passe un peu moins pour un débile mental ces derniers temps et, quand ça arrive, on rit de bon coeur. Je pense notamment à ce court moment à coté duquel on pouvait aisément passer en clignant des yeux trop longtemps : lorsqu'il tripote une poupée dans la chambre de Sookie et regarde sous sa robe, comme ça, au cas où elle aurait un gros vagin. Du Jason classique, efficace. Sa petite ignorance sur l'absence de matière fécale chez les vampires était également bien sympathique. Le duo Sookie/Jason est assez rarement exploité depuis la saison 2 mais les quelques scènes qu'ils ont partagées dans les derniers épisodes étaient vraiment réussies, touchantes. On peut remercier Jason qui a empêché sa soeur de commettre l'irréparable avec ses pouvoirs. A l'inverse, la fée a rempli son job à la perfection quand il a fallu offrir à Jason une épaule sur laquelle pleurer. Une scène très poignante, dans la continuité de celle avec Hoyt et Jessica lorsque cette dernière se voit contrainte d'effacer la mémoire de son âme soeur afin de le libérer de son emprise, qu'il puisse partir serein vivre une autre vie en Alaska. Combien de temps faudra-t-il avant qu'il ne revienne ? Un personnage qui n'est pas mort revient toujours à Bon Temps. C'est la règle. Je suis en tout cas très content que, pour une fois, les auteurs se soient laissés du temps et de l'espace au cours d'un épisode pour traiter avec profondeur et émotion un moment grave et important.
Sookie en apprend lentement mais sûrement de plus en plus sur la mort de ses parents, mais j'ai le sentiment qu'il ne s'agit que d'une mise en place pour un développement plus complet en saison 6. On pourrait même aisément imaginer que Warlow sera le big bad l'été prochain. Pendant un moment, j'ai cru que c'était lui le nouveau chef du district qui a donné du fil à retordre à Pam et Tara au Fangtasia mais finalement non. C'eut été, il faut bien le dire, très bancal et facile. Comme par hasard, le meurtrier des Stackhouse serait réapparu au moment où Sookie apprenait son existence ! Cela dit, c'est ce qui risque d'arriver à moins que Sookie ne parte à sa recherche elle-même... Ma curiosité est piquée. Cette histoire ne me déplait pas. J'espère quand même que les fées-putes -Claude, Claudia, Claudine, Claudja, Claudette & co- vont rester dans le coin. J'y suis très attaché, vous savez.
Sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, Sookie a été rattachée in extremis à l'histoire du gang Obama. J'ai vraiment été surpris par l'idendité des rageux meurtriers. Qui pouvait soupçonner ce bon vieux Bud ? C'est vrai qu'il n'a jamais caché son aversion pour les créatures dans les premières saisons, donc cela fait sens. Et puis sa scène plus tôt dans la saison, qui était amusante et qui ressemblait plus à un clin d'oeil qu'autre chose, n'était finalement pas si anodine que ça rétrospectivement. On y a vu que du feu. Bien joué ! Dans le genre pauvre femme, sa dulcinée, Sweetie, était un sacré cas ! Je l'aurais bien jouée par Rosie O'Donnell, c'est tout à fait le type de rôles qu'elle a endossé ces dernières années. Ou alors Roseanne Barr. Non, je ne vais pas citer toutes les vieilles actrices enveloppées à la langue bien pendu de la télévision. Mais reconnaissez qu'il y avait un peu de ça...
Sam Vs Sam, c'était totalement gratuit, parfaitement vain, ça n'a rien fait avancer, ce n'était pas particulièrement drôle non plus vu que Sam Trammell n'était visiblement pas très à l'aise -et pas très bon-, mais ça a fait passer le temps pendant un épisode. Ensuite... Ensuite on se demande toujours pourquoi Luna est vivante, pourquoi les auteurs s'obstinent à leur accorder plusieurs minutes d'antenne chaque semaine... mais la seule bonne idée, c'est de lier leur destin, et surtout celui de la petite Emma, à Russell Edgington et le révérend Newlin. Ils forment d'ailleurs tous les deux un couple atypique et divertissant. Je ne suis pas sûr que ça aille bien loin avec la gamine, sachant qu'Edgington devrait avoir rapidement des préoccupations bien plus importantes avec l'Autorité, mais espérons que ça mène quand même vers quelque chose. On notera d'ailleurs que les amorces d'intrigues de Russell avec les shapeshifters et les loups-garous en saison 3, balayés lorsqu'il est "mort", sont ainsi exploitées à nouveau.
Je suis toujours atterré par le manque de subtilité des scénaristes lorsqu'ils décident d'introduire un flashback dans le récit qui, en plus, n'éclaire souvent pas grand chose. Celui d'Alcide était vraiment sans intérêt. On pouvait très bien rencontrer son père directement, sans passer par ce pénible passage niais. Le fait qu'il soit incarné par Robert Patrick suscite un certain intérêt. Mais bon, on a vu ce que ça a donné avec Meloni... Le flashback de Bill avec sa fille, la vraie, n'a fait qu'ajouter de la confusion à un bordel déjà vaste : de quel coté est-il bon sang ? Dans le premier épisode, on pensait qu'il jouait un double jeu pour mieux prendre le pouvoir au sein de l'Autorité. Dans le second, cette théorie commençait à battre de l'aile. Et dans le troisième, elle paraissait carrément improbable. Bill a vraiment l'air d'avoir été envouté par Salomé, Lilith et compagnie. Vu qu'Eric est totalement impuissant face à tout ça, jusqu'à succomber à son tour, le seul espoir restant vient de Jessica. A moins que Sookie ne vienne faire un tour par là, ce qui ne serait pas particulièrement surprenant. On imagine mal les auteurs terminer la saison sans évoquer le triangle amoureux...
// Bilan // Comme il est de coutume à ce stade d'une saison de True Blood, une poignée d'épisodes avant la fin, les intrigues les plus faibles sont bouclées tandis que les autres se rejoignent de manière plus ou moins naturelle. Si les auteurs ne sont pas dans une forme olympique quand il s'agit de faire monter la pression intelligemment et d'exposer clairement les enjeux, ils s'en donnent en revanche à coeur joie du coté de la comédie, avec des répliques et des situations burlesques jubilatoires, et, une fois n'est pas coutume, une émotion communicative. Cette saison 5 n'est définitivement pas la plus mauvaise, mais probablement la plus brouillonne. Et ce n'est pas paradoxal !
True Blood [5x 07]
In The Beginning // 4 460 000 tlsp.
Que les choses soient claires : en terme de trames narratives, cet épisode de True Blood était franchement raté et partait plus que jamais dans tous les sens ! On commence toutefois à sentir certaines intrigues se rapprocher tout doucement les unes des autres, comme chaque année. En revanche, du point de vue du pur divertissement, du fun, c'était du caviar ! Maintenant que Roman est mort -chose toujours aussi difficile à croire mais pourtant vraie- Russell Edgington associé à Salome et Nora -et pas une personne de plus finalement- peut laisser libre cours à son imagination débordante au sein de l'Autorité. Ses répliques sont absolument savoureuses mais on ne croit pas une seule seconde à son adoration pour Lilith. Il est sans doute trop tôt pour révéler son agenda secret alors, en attendant, on se divertit gaiement avec toute la bande qui part dans un délire total après avoir bu quelques gouttes du sang sacré de Lilith, laquelle leur apparait la touffe à l'air quelques secondes sans que cela n'apporte quoi que ce soit. Peu importe, l'essentiel est de s'amuser et, clairement, c'est ce qu'ils font en trainant sur Bourbon Street -Eric porte tout de même Bill sur son dos et ils se marrent comme des baleines- et en s'invitant dans un bar-karaoké où Russell pousse la chansonnette avant de tout saccager et vider chaque client de leur sang. Cela faisait longtemps que True Blood ne nous avait pas offert de scènes de ce type, orgiaques et uniques en leur genre. On en redemanderait presque si l'on n'était pas raisonnable... Du délire super creepy, on en a eu aussi grâce à Lafayette, parti à la base chercher de explications sur son état auprès de Don Bartolo et qui se retrouve finalement attaché sur une chaise, la bouche littéralement cousue ! C'était bien dégueulasse. Au moins, pendant que l'on tournait la tête face à cette vision d'horreur, on ne se posait pas trop de questions. Pourtant, on aimerait bien savoir ce qui a motivé la femme de Bartolo à le tuer. Et aussi à quoi tout ça a servi ? Cela dit, je suis à peu près sûr de connaître la réponse : à rien !
Pendant que Tara poursuit son évolution au Fangtasia, passant de derrière le bar à sur le bar, pour se lancer dans des danses lanscinantes endiablées qui rappellent certaines images du générique de la série mais qui ne mettent pas très en valeur le corps de Rutina Wesley, pas tout à fait au top de sa forme on va dire, on nous trace un parallèle peu subtil mais néanmoins touchant entre sa vraie mère, qui l'abandonne voyant ce qu'elle est devenue, et sa mère de substitution, Pam, qui accepte de la câliner quelques secondes alors qu'elle déteste ça, ou le prétend du moins. C'est émouvant. Coté coeur, celui d'Arlene est brisé après le départ lacrymal de Terry pour de nouvelles aventures avec Patrick et la fumée noire (qui, vous remarquerez, fait le même bruit que celle de Lost, une musique tribale en plus). Bien évidemment, elle ne trouve rien de mieux à faire que de revoir les vidéos tournées lors de son mariage et les témoignages d'affection des habitants de Bon Temps à leur égard. L'idée est à la fois de nous amener à réaliser combien la situation a changé depuis l'année dernière pour de nombreux habitants, mais aussi de faire comprendre à Arlene, grâce à l'aide précieuse de Holly, que l'histoire qu'a raconté Terry est tout à fait plausible vu le monde dans lequel ils vivent désomais, peuplé de créatures en tout genre. Dommage qu'elle soit trop idiote pour réaliser tout ça par elle-même, c'est laborieux. Un rapprochement s'opére en parallèle entre Jason et Jessica, mais cette dernière finit par se prendre une balle dans la tête. Inattendu et un peu tordu, mais de toute façon pas fatal. Hoyt, lui, découvre peu à peu l'univers des haters et s'accomode très rapidement de ses nouveaux compagnons. Sam, de son coté, tente d'agir face à la menace -ce qui n'est pas tellement dans ses habitudes- ce qui donne lieu à une scène amusante où il renifle tout. Et ça s'arrête là. Quant à Alcide, il essaie d'oublier Sookie dans les bras d'une autre qui n'a absolument aucun relief pour l'instant. Sympa le bandana, sinon. Au cas où vous l'auriez déjà oublié : le shérif Bud Dearbone est réapparu. Je ne vois pas l'utilité de son unique scène pour tout dire... Pour terminer, c'est la panique chez les fées-putes : Sookie apprend qu'elle peut redevenir une personne normale si elle le souhaite. L'idée lui plait beaucoup. Pas à moi. Sookie n'a déjà guère d'intérêt actuellement alors si elle perd ce qui fait sa singularité, que lui restera-t-il ? Mais la démarche du personnage est assez logique, quoique. Avec tous les ennuis qu'elle a constamment, ses pouvoirs lui sont précieux. Don't fuck everything up, Sook' !
// Bilan // True Blood ne s'assagit pas à mesure que la saison 5 avance et ce n'est pas plus mal que ça. Il faut prendre le plaisir là où il est : dans les délires des personnages et indirectement dans ceux des scénaristes. C'est devenu un cliché de le dire mais, sérieusement, ils fument quoi ?
Tueurs En Séries [Spéciale Comic Con US]
Au sommaire : "Bonne chance Charlie", "Falling Skies" et "Teen Wolf" renouvelées - Joe Manganiello tease le final de "True Blood" - Les nouveaux de "Games Of Thrones" - Joel McHale dans "Sons Of Anarchy" - "Eureka" c'est fini - On répond à vos questions : "How I Met Your Mother", "Homeland" - La bande-annonce de la websérie caféinée de Jerry Seinfeld - Les meilleurs moments du Comic-Con américain de San Diego : The Walking Dead, Fringe, Revolution, 666 Park Avenue, Arrow, Firefly... - Les premières images de "Ainsi soient-ils", le nouveau drama d'Arte...
True Blood [5x 06]
Hopeless // 4 630 000 tlsp.
Ah je vous jure, True Blood c'est quand même quelque chose ! Les auteurs sont capables du meilleur comme du pire : ils font plein de mauvais choix mais réussissent toujours à se rattraper; ils ont la moitié du casting qui ne sert à rien mais ils se refusent à tuer des personnages et trouvent même le moyen d'en rajouter d'autres; ils trouvent aussi toujours des prétextes pour mettre dévêtir les acteurs, ici Joe Manganiello... et puis ils engagent Christopher Meloni en grande pompe et le jette comme un malpropre en plein milieu de saison ! Non parce que la grosse surprise de cet épisode, c'est la mort de Roman. Qui s'attendait à ça ? L'affrontement tant attendu entre Roman et Russell n'aura donc pas vraiment eu lieu... enfin aura duré 15 secondes plutôt. Je suis un peu déçu et je trouve ça en même temps vraiment brillant. Parce que ça sous-entend en fin de compte, et j'ai mis un peu de temps à le réaliser, que tous les autres membres de l'Autorité sont de potentiels traîtres ! Nora l'avoue à demi-mot à Eric depuis sa cellule; le comportement de Kibwe est vraiment très étrange lorsqu'il récupère Russell et tue les humains dans le camion, ce qui ne correspond pas du tout aux valeurs prônées par Roman en plus; Salome n'a visiblement pas utilisé de métal pour immobiliser l'ennemi, contrairement à ce qu'elle a assuré; et les espèces de ceinture de sécurité de Molly n'avaient pas l'air d'être au point... Bref, ils sont peut-être tous de mèche. C'est un véritable complot pour se débarrasser de Roman ! On ne sait en revanche pas tellement dans quel camp placer la cougar Rosalyn et Dieter. A part ça, on nous a bassiné un miliard de fois avec la fameuse Lilith. Je me demande si elle ne va pas entrer en scène à un moment donné et régler leurs comptes à tous ces hypocrites qui se servent de son nom et de sa "mémoire" à des fins personnelles. Il y a encore beaucoup de choses à faire et à dire sur l'Autorité. J'espère que la mort de Roman, si elle s'avère, ne fera pas baisser le niveau. On peut de toute façon toujours compter, coté répliques, sur Russell. Il s'en est donné à coeur joie dans cet épisode. Même les Kardashian ont été cités !
Pendant ce temps-là à Bon Temps, Sookie part faire une petite virée avec son frère dans le club des fées-putes. Je sais pas vous mais moi, dès qu'on arrive là-bas, j'ai envie de danser comme une catin (ce que je fais d'ailleurs devant mon écran). J'aime beaucoup ce lieu de débauche vachement plus sympa que le Fangtasia. On a moins de chance d'y perdre la vie, disons. L'intrigue sur papa et maman Stackhouse m'intéresse. On a bien compris que Bill avait quelque chose à voir là-dedans, à moins d'une nouvelle surprise, et ça me plait bien. A voir maintenant comment ça va être développé et surtout, où cela va nous mener. Perso, le couple Bill/Sookie ne m'intéressant pas le moins du monde, ça m'est bien égal que ça complique leurs retrouvailles. J'oserai même dire que ça m'arrange un peu. Mine de rien, cet épisode était fort en émotions même si, dans True Blood, tout va trop vite pour que l'on puisse prendre le temps de se sentir vraiment peiné ou de verser une larme. Le rêve de Jason avec son père m'a ému. De même que le petit speech bienveillant de Bill à Sookie. Et puis, dans un autre genre, la séparation d'Arlene et Terry était presque déchirante si on ne s'en moquait pas un peu, d'eux deux. Par contre, la course-poursuite Terry/Patrick était drôlement inutile et ridicule, j'ai toutefois appprécié la réalisation à ce moment-là. Le joli décor était bien filmé. Puis il y a quand même eu l'arrivée de la vilaine fumée noire, encore plus effrayante que celle de Lost parce que celle-là a des yeux ! Oui, des yeux ! Non plus sérieusement, au secours ! Cette intrigue vraiment... Mention spéciale à Arlene qui ne croit pas aux esprits après tout ce qu'elle a vécu. Une poupée a quand même essayé de la tuer. Et elle côtoie tous les jours des vampires, des loups-garous, des shapeshifters et je ne sais quoi encore.
Je suis allé trop vite en besogne dans ma review de l'épisode précédent : finalement, Luna n'est pas morte. Dommage. Elle est dans le top 3 des personnages les plus inutiles du moment dans la série. Enfin disons plutôt le top 5. Sont pas mal quand même quand on y réfléchit bien... Je suis un peu dépité du coup. L'intrigue de Sam perd le peu d'intérêt qu'elle avait réussi à gagner en quelques secondes. A l'inverse, Hoyt se retrouve propulsé dans cette histoire de bande malfaisante qui veut tuer tous les shapeshifters et c'est un soulagement : il aura de quoi être occupé, on l'espère convenablement, pendant quelques épisodes. Jessica a été très dure avec lui, mais très claire aussi. Il faut tourner la page, en tout cas pour le moment. Ils ont le temps de se retrouver. Bon et puis Lafayette ne sert toujours à rien mais j'ai vraiment bien aimé sa scène avec sa mère. Elle me fait beaucoup rire. Vu que ce n'était pas un épisode très drôle dans l'ensemble, je prends volontiers.
// Bilan // Outre son cliffhanger surprenant, cet épisode de True Blood fait avancer les choses tranquillement. On a connu mieux et on a connu (bien) pire aussi.
True Blood [5x 05]
Let's Boot And Rally // 4 500 000 tlsp.
Au départ, je n'avais pas prévu de faire une critique de cet épisode mais il m'a vraiment emballé et je n'avais pas envie d'attendre le prochain pour en parler. J'ai d'ailleurs longuement hésité à lui offrir trois étoiles et demi, mais tant qu'on ne sera pas débarrassés de l'intrigue de Terry, je ne pourrais m'y résoudre. Ses scènes cassent systématiquement le rythme et, jusqu'ici, elles n'ont vraiment ni queue ni tête : pourquoi est-ce qu'il s'inquiète de l'effet que pourrait avoir sa réunion avec Patrick et l'autre ancien militaire cinglé vis à vis de supposés esprits alors que c'est visiblement ce qu'il est venu chercher ? S'il ne voulait pas d'emmerdes, il ne fallait pas partir à l'aventure ! Nulle doute qu'on tentera prochainement -et de préférence rapidement- de nous expliquer tout cela mais pour le moment, c'est une tannée. On peut toutefois se consoler cette semaine avec les flashbacks qui rentrent enfin dans le vif du sujet et nous éclairent un peu plus sur l'affaire. Je me demande si Lafayette viendra se raccrocher à cette histoire sur le tard... Ce serait assez logique en fait, car lui-même n'est pas gâté pour l'instant avec sa scène hebdomadaire de "transformation". Passé ces deux grosses faiblesses, on s'amuse sacrément !
Je ne dirais pas que l'intrigue de Sam soit super fun cela dit mais les choses bougent un peu : quel est ce groupe portant des masques d'Obama qui tient à tuer tous les shapeshifters du coin ? Je n'en ai aucune idée ! Même pas un embryon d'idée. Mais c'est l'occasion de se débarrasser de Luna, qui ne servait plus à rien depuis longtemps -si tant est qu'elle ait servi à quelque chose un jour- et d'offrir une scène déchirante au couple, qui m'a fait penser dans la mise en scène au meurtre de Lucy dans Urgences, mais ce n'était certainement pas une inspiration ou un hommage. C'est juste moi qui divague... Et puis Sam va se devenir papa : il semble assez clair que c'est lui qui va devoir se charger de la fille de Luna et lui apprendre à devenir un shapeshifter rusé. Je ne suis pas sûr que ce passage de relais apporte grand chose à la série : ça n'a pas l'air bien compliqué de se transformer en l'aimal de son choix, la petite semble déjà bien maîtriser l'exercice. Et puis le passage du monde des vivants à celui des morts pour les vampires, en comparaison, c'est tout de même nettement plus intéressant et compliqué à gérer, comme on en a eu la preuve avec Jessica et maintenant avec Tara. C'est d'ailleurs les scènes des deux jeunes femmes que j'ai préféré dans cet épisode. C'était vraiment amusant de découvrir cette nouvelle Tara travaillant au Fangtasia, rien que pour la tenue ! Voir les deux vampirettes partager un moment d'amitié, c'était vraiment très cool aussi. On sentait bien que ça n'allait pas durer. Avec le passif de Tara, je pensais qu'un broute-minou allait se profiler mais Hoyt est finalement venu s'interposer et tout foutre en l'air. Cette version "fangbanger" du personnage est totalement pathétique. Le départ de Jessica et la trahison de Jason l'ont vraiment achevé. Je vois mal ce qui pourrait le faire remonter la pente maintenant. Mais la réponse n'est certainement pas Tara !
Du coté de Sookie et Alcide, le timing n'est décidemment JAMAIS le bon ! Je désespère de les voir un jour croquer la pomme. On avait déjà pas mal attendu avant qu'Eric et elle ne consomme. Je ne sais pas si ça arrivera un jour avec Alcide finalement. J'aime presque cette idée, en fait. Ce serait assez couillu. D'un autre coté, parmi les fans, je ne sais pas s'il y a énormément de pro-Alcide ? C'est clairement celui avec qui elle aurait le moins de problèmes s'ils formaient un couple mais est-ce que c'est vraiment ce que l'on souhaite ? Un vomi et l'arrivée d'Eric et Bill empêchent donc leur histoire d'avancer mais ce n'est pas grave : la suite, très très loin d'un quelconque romantisme, était bien plus passionnante et excitante. La petite bande est partie à la recherche de Russell Edgington dans un hôpital psychiatrique désaffecté mais pas dépeuplé. L'ambiance très épouvante était parfaite. Il y avait du crados, du gros LOL, et bien sûr le grand vilain à la fin. Ils l'ont enfin retrouvé. Pile au milieu de la saison. Ca permet de lancer la deuxième partie efficacement. C'est devenu une habitude maintenant, du coté de l'Autorité, Chris Meloni/Roman parle beaucoup beaucoup et nous hypnotise littéralement (parce qu'il aurait été facile de décrocher avec un autre acteur, moins impliqué). On insiste beaucoup trop sur Nora pour que ce soit elle la deuxième traîte. Les solutions étant peu nombreuses, je mise tout sur Salomé. Elle joue un double jeu, ça se voit comme des dents de vampire au milieu d'une mâchoire. Et on sent que l'actrice, Valentine Cervi, est encore sur la réserve, mas qu'elle est prête à exploser incessamment sous peu. On risque de bien s'éclater quand ça arrivera !
// Bilan // On s'amuse beaucoup en ce moment à Bon Temps. Assurément, on en prend !
True Blood [5x 03 & 5x 04]
Whatever I Am, You Made Me // We'll Meet Again
4 660 000 tlsp. // 4 540 000 tlsp.
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Après un épisode 3 assez navrant tant il ne s'y est rien passé de concret, juste un enchaînement de scènes sans lien, souvent sans consistance et sans conséquences et des flashbacks de Pam ennuyeux à mourir pour couronner le tout -mais une apparition de Tina Majorino très amusante- True Blood a repris du poil de la bête avec sa 4ème pièce de la saison, la plus aboutie à ce jour et, sans contestation possible, la plus émouvante aussi. La série n'a jamais vraiment su me toucher, en dehors de la mort de Granny, son souvenir qui a longuement hanté Sookie, puis celle de Godric. Disons que ce n'est pas ce qu'elle maîtrise le mieux. Mais là, quand même, j'ai eu une gros pincement au coeur lorsqu'Eric a "libéré" Pam de son emprise. C'était rudement bien joué. On avait tous compris depuis longtemps l'importance du lien qui les unissait et, en cela, je ne parviens toujours à trouver les flashbacks pertinents, même si l'on comprend bien qu'ils étaient surtout faits pour nous éclairer sur la "naissance" de Pam. Et nous préparer à sa mort en fin de saison ? Le thème des "makers" est au centre de ce début de saison, c'est le seul qui se dégage d'ailleurs à travers plusieurs intrigues et il est riche de sens. Il métaphorise la relation entre un enfant et son géniteur, qui devient lui-même géniteur à son tour un jour, et c'est par essence quelque chose qui nous touche tous, qui nous parle tous, quelle que soit notre histoire. C'est profondément humain. Grâce à Pam, la transformation de Tara se fait en douceur, d'une certaine manière. Et c'est plutôt agréable à suivre jusqu'ici, en évitant soigneusement les redites avec celle de Jessica.
Une Jessica qui se fait par ailleurs relativement discrète ces derniers temps, ce qui est forcément dommage, et dont la relation avec Jason en est à une vague tentative d'amitié. La "rechute" du jeune homme dans les bras d'une ancienne enseignante n'était pas une grande idée et je me demande vraiment où les auteurs veulent en venir... Que va-t-il advenir de Jason ? Peut-il devenir un garçon rangé ? Va-t-il se tourner vers les hommes (ce qu'une partie du public de la série souhaite vivement depuis... depuis le début !) ? Mystère... Sa petite virée avec Bellefleur dans le night-club très cabaret des fées-catins était tout à fait réjouissant en tout cas. Il trouvera peut-être le grand amour là-bas s'il devient un client régulier mais, après sa sortie précipitée, pas sûr qu'on le laisse y remettre les pieds de sitôt ! Il est pourtant grand temps que True Blood développe sérieusement sa mythologie féérique. Cela passera peut-être par Jessica justement, puisqu'elle a eu un contact -visuel- avec un monsieur-fée. La révélation sur la mort des parents Stackhouse ne fait pas l'effet escompté -que je suppose puisqu'elle a été placée en cliffhanger- certainement parce que l'on savait très bien -comme dans Vampire Diaries d'ailleurs- qu'on y reviendrait à un moment ou à un autre et que tout n'était pas aussi simple qu'on avait voulu nous le faire croire... Qui a tué papa et maman ? Les possibilités sont multiples à ce stade. Le plus dramatique serait que ce soit Bill, bien sûr. Eric ? Mouais. Presque trop évident. Russell Edgington ? Trop bricolage pour raccrocher les intrigues les unes aux autres... Si vous avez des propositions, n'hésitez pas ! Sinon, la Sookie bourrée m'a bien fait rire, surtout quand elle s'est mise à fredonner une chanson très à propos; je me suis moins éclaté lorsqu'elle est tombée dans les bras d'Alcide mais on savait de toute façon très bien que cela allait arriver. Autant que ce soit maintenant et pas dans 5 épisodes ! L'évolution des sentiments de Bill à l'égard de Sookie est toujours assez intéressante, même si l'on imagine très bien la finalité, qu'elle intervienne à la fin de cette saison ou plus tard... Les aveux d'Alcide aux parents de Debbie ont permis d'offrir une deuxième scène émouvante à l'épisode, mais dans une bien moindre mesure évidemment.
La fascination est toujours grande à partir du moment où les scénaristes se penchent sur l'Autorité, en grande partie grâce à un Christopher Meloni impeccable, qui a bien fait de s'enfuir de New York Unité Spéciale pour revenir à quelque chose où il peut davantage laisser parler sa créativité, comme à la grande époque de Oz et même au-delà. La Salome qui l'accompagne est pas mal non plus dans son genre, mais elle ressemble peut-être un peu trop à toutes les autres femmes charismatiques que la série a connu jusqu'ici. Je n'arrive pas encore bien à définir ce qui la différencie des autres. Il y a sûrement quelque chose pourtant. La petite bande fonctionne très très bien en tout cas et, pour le moment, s'en sort facilement mieux que les Maryanne et autres grands méchants de chaque saison. L'union fait la force La désunion aussi apparemment. On entend beaucoup parler de Russell Edgington mais il tarde un peu trop à mon goût à pointer le bout de son nez. C'est-à-dire que je m'attends tout le temps à le voir débarquer dans n'importe quelle storyline. J'ai même cru que les deux anciens militaires allaient tomber sur lui dans leurs recherches. Et ça n'aurait pas été de refus ! Je ne lis pas les romans True Blood mais si cette histoire en fait partie, il me semble que les scénaristes auraient pu largement ne pas l'adapter. A moins qu'elle prenne plus tard une importance insoupçonnée ? Non parce que pour le moment, c'est mauvais mauvais mauvais. Et plus ça va, plus la perspective de voir Scott Foley nu comme un vers s'éloigne. Le désarroi voire la dépression me guettent rien qu'à cette horrible pensée. A part ça, il parait que Sam rôde dans les parages. Il me semble bien l'avoir croisé en effet mais j'ai tout de suite oublié quand, comment et pourquoi...
// Bilan // Une fois débarrassée de ses nombreuses intrigues parasites, comme c'est presque le cas dans l'épisode 4, la saison 5 de True Blood tient plutôt bien la route. Elle est bien partie pour ne pas être la plus mauvaise...
True Blood [5x 01 & 5x 02]
Turn! Turn! Turn! (Season Premiere) // Authority Always Wins
5 200 000 tlsp. // 4 400 000 tlsp.
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J'ai mis trois ans avant de comprendre et d'accepter True Blood. Je suis allé à peu près à contre-courant de tout le monde en préférant la saison 4 aux trois précédentes. Et ce n'était aucunement par esprit de contradiction, je vous assure. Du coup, aujourd'hui, alors que la série devient moins hype, que pas mal de fans commencent doucement mais sûrement à lui tourner le dos, que les audiences américaines se tassent, moi, je suis à fond. J'avais vraiment hâte de retrouver la série. Je ne peux nier que le Season Premiere a calmé mes ardeurs cela dit. Le récap' de la saison 4 en 2 minutes chrono m'a filé le tournis pour commencer. Ils devraient nous éviter ça, vraiment. Car c'est là que l'on se rend compte à quel point True Blood, c'est du grand n'importe quoi permanent ! Les gros défauts sautent aux yeux à ce moment-là, comme par exemple l'inutilité et le ridicule de certaines intrigues et/ou de certains personnages et ça ne met vraiment pas dans les meilleures conditions pour entamer une nouvelle salve. Indigeste. Mais je reconnais aussi que j'avais oublié la moitié des choses qui s'étaient passées, il faut donc croire que ce n'était pas totalement idiot.
D'ailleurs, j'ai eu le sentiment que le début véritable de l'épisode était pile dans le même esprit : tout allait trop vite et il ne s'en dégageait aucune sorte d'émotion. Je pense surtout à l'après explosion de la tête de Tara. Je m'attendais à quelque chose disons... de plus sobre ! Je sais, demander à True Blood d'être sobre c'est comme demander à un clochard d'arrêter de boire : c'est tout à fait vain. On avait laissé Sookie et Lafayette effondrés la saison dernière. Là, ils étaient plutôt vaillants. Heureusement, Pam est ensuite arrivée et elle a sacrément détendu l'atmosphère, et en pyjama s'il vous plaît ! A ce propos, je suis très heureux que les auteurs se penchent plus profondément sur son cas mais les deux premiers flashbacks ne m'ont pas convaincu. Ce serait dommage de s'arrêter là -et totalement illogique- mais il ne faudrait pas non plus en abuser. Ca casse le rythme pour pas grand chose. Pour en revenir à Tara et sa transformation en vampire, je ne suis pas surpris le moins du monde. Les scénaristes s'en servent de punching ball depuis le départ, l'occasion était trop belle pour lui filer des coups supplémentaires. J'espère que l'approche de sa nouvelle condition sera un tant soit peu originale. On a déjà eu droit à une histoire similaire avec Jessica –très réussie en plus- et c'est un classique du genre, un passage obligé, qui devient franchement lassant à mesure que les séries de ce type se multiplient. Pour le moment, en tout cas, la Tara morte et assoiffée de sang n'est pas très différente de celle que l'on a toujours connue : toujours en colère contre le monde entier, mais avec des raisons encore plus légitimes de l'être...
Bien entendu, ces deux premiers épisodes, qui servent surtout à poser les bases de la saison, nous balancent quinze intrigues à la fois, quasiment une par personnage principal, ce qui fait qu'aucune n'avance véritablement, aucune n'est aussi approfondie qu'elle le devrait. C'est le reproche que l'on peut constamment faire à True Blood depuis le début et ça n'a fait que s'accentuer avec les années, à mesure que de nouveaux héros ont été introduits. Puis comme personne ne meurt, en plus... La virée de Bill et Eric à la Nouvelle Orléans occupe quand même pas mal de temps d'antenne, dont un gros morceau à la fin de l'épisode 2. C'est indéniablement ce qui provoque le plus de curiosité en ce début de saison. Les auteurs introduisent ainsi les membres de l'Autorité maintenant que Nan n'est plus de ce monde, incarnés, entre autres, par Peter Mensah et Christopher Melon. Ce dernier fait une entrée tonitruante et prometteuse, bien que son monologue soit interminable. Je suis ravi aussi de découvrir la Barb de Cougar Town sous un autre jour. Elle me fait déjà beaucoup rire, rien qu'avec ses expressions en arrière-plan. Le duo Bill/Eric fonctionne à merveille pour le moment. On se surprend à limite les préférer de mèche que l'un contre l'autre. En plus, Sookie n'est pas là pour nous gâcher le plaisir. On attend patiemment qu'Alcide mette le grappin sur elle car on se doute bien qu'elle ne va pas rester célibataire très longtemps et c'est actuellement le candidat le plus sérieux pour prendre la suite des vampires. L'arrivée de la "sœur" d'Eric se fait assez naturellement. Le fait qu'il y ait inceste passe comme une lettre à la Poste. D'une part parce que plus rien ne peut nous surprendre dans le show et d'autre part parce que HBO en a fait son fond de commerce depuis plusieurs années. Je crois bien que ça a commencé avec Six Feet Under, d'ailleurs. Hello, Alan Ball !
Je vais vite passer en revue tout le reste : Terry nous gonfle déjà bien comme il faut avec ses traumatismes de guerre. Et, franchement, nous, tout ce qu'on veut, c'est que Scott Foley enlève le haut, et le bas, et tout le reste ! Vu qu'un triangle amoureux se profile avec Arlene en son centre, ça ne devrait pas tarder... On ne s'amuse pas tellement plus avec Sam et Luna, le pacte étant de toute façon d'une lourdeur extrême depuis son introduction. Plus de nouveaux protagonistes s'y mêlent, plus on s'ennuie ! C'est l'avantage de cette multiplication des intrigues : lorsque l'une d'elles nous emmerde, on sait que l'on va vite passer à la suivante. Voyons le bon coté des choses ! Bellefleur se fait assez discret, et son duo avec Jason fonctionne toujours à merveille au niveau des dialogues. Toutefois, ce n'est pas une grande saison qui s'annonce pour ce personnage a priori. L'histoire entre Jessica et Jason est nettement plus excitante. Le retour de Newlin m'avait laissé de marbre dans le final, mais c'est finalement assez amusant pour le moment. Est-ce que Jason va craquer ? C'est ce que l'on souhaite tous, mais je sens que l'on va jouer avec nos nerfs et cette affaire va mal finir, dans tous les sens du terme (pour Newlin et pour nous).
// Bilan // Après un Season Premiere un peu faible en intensité et en enjeux, le deuxième épisode de la saison 5 de True Blood relève le niveau et se permet même, au passage, de ne pas avoir recours une seule fois au sexe pour ce faire ! Un exploit qui méritait d’être souligné : un bon épisode du hit de HBO sans cul, c’est possible. Mais on n’a pas forcément envie que ça devienne une habitude non plus, hein…
Coming Next [Tour 6 - CBS]
Comme chaque année, CBS prend peu de risques en misant sur un remake et un spin-off, entre autres, pour sa prochaine rentrée. Si ces deux projets sont quasi-certains de voir le jour, qu'en sera-t-il des nombreux pilotes de sitcoms commandés aux pitchs peu originaux ? On ne peut en tous cas pas la blâmer de ne pas faire le choix de l'originalité puisqu'à chaque fois qu'elle essaye, elle se plante...
1. THE ODDS (Pilote commandé)
Créé par Jeff Wadlow et produit par Joel Silver (Les contes de la crypte, Veronica Mars). Avec Donald Faison (Scrubs) et Sullivan Stapleton (Satisfaction).
Les enquêtes de deux flics et amis à Las Vegas, qui sont au moins aussi dérangés que les criminels qu'ils pincent...
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2. MIKE & MOLLY (Pilote commandé)
Créé par Mark Roberts (Mon Oncle Charlie) et produit par Chuck Lorre (Mon Oncle Charlie, Big Bang Theory, Dharma & Greg). Avec Billy Gardel, Katy Nixon, Reno Wilson, Swoozie Kurtz...
Mike et Molly sont en couple et se battent contre leurs problèmes de poids. Une fois par semaine, ils se rendent aux gros-mangeurs anonymes...
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3. HAWAÏ FIVE-O (Pilote commandé)
Remake de la série des années 70. Adapté et produit par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe) et Peter Lenkov (Les Experts: Manhattan). Avec Alex O'Loughlin (Moonlight, Three Rivers), Daniel Dae Kim (Lost) et Taryn Manning (Sons Of Anarchy).
L'implacable inspecteur Steve McGarrett dirige l'unité spéciale de la police d'Hawaï.
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4. HITCHED (Pilote commandé)
Créé et produit par Josh Schwartz (The OC, Chuck) et Matt Miller (Chuck, Las Vegas). Avec Kristin Kreuk (Smallville, Chuck), Eugene Levy (American Pie), Jack Carpenter...
Un couple fraîchement marié, tout juste la vingtaine, fait l'apprentissage de la vie de couple...
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5. MURMURS (Script commandé)
Créé par Jason Smilovic (Kidnapped, Bionic Woman). Produit par Elaine Goldsmith-Thomas (Le sourire de Mona Lisa, Coup de Foudre à Manhattan).
Dans un monde où les voyages dans le temps sont monnaie-courante, une équipe est chargée de détecter et de corriger les abus, les dérives et les erreurs qu'ils générent afin que le passé ne soit pas modifié.
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6. SPIN-OFF ESPRITS CRIMINELS (Pilote commandé)
Créé par Ed Bernero (Esprits Criminels) et produit par Mark Gordon (Grey's Anatomy). Avec Forest Whitaker, Rob Lowe, Matt Ryan et Beau Garrett.
Une nouvelle équipe de profilers du FBI en charge de crimes violents. Leur but: cerner le caractère psychologique du criminel afin de l'arrêter...
NB: Comme il est de coutume, ce spin-off sera introduit dans un des derniers épisodes de la saison actuelle de la série-mère.
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7. THE QUINN-TUPLETS (Pilote de présentation commandé)
Créé et produit par Chris et Mike Kelley.
La vie professionnelle et personnelle de quintuplets dont la vie a été filmée pour un documentaire...
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8. UNTITLED JOHN WELLS' PROJECT (Pilote commandé)
Créé par Hannah Shakespeare (Ghost Whisperer, Bionic Woman) et produit par John Wells (Urgences, New York 911, A la Maison Blanche...) Avec Amy Smart, Rachelle Lefevre...
Une équipe médicale traverse les Etats-Unis pour soigner les moins fortunés...
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9. LIVIN' ON A PRAYER (Pilote commandé)
Créé et produit par Carter Bays et Craig Thomas (How I Met Your Mother). Avec Joe Manganiello (True Blood).
Un jeune couple vivant à Pittsburgh s'interroge sur la suite de leur relation...
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10. SHIT MY DAD SAYS (Pilote commandé)
Créé par Justin Halpern. Produit par Max Mutchnick et David Kohan (Will & Grace). Avec William Shatner (Star Trek, Hooker, Boston Legal).
Comédie basée sur le compte Twitter du même nom. Un type de 29 ans doit retourner vivre chez ses parents, il est alors confronté aux réflexions (désagréables mais hilarantes) de son père de 73 ans...
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