Cult [Pilot]
You're Next (Pilot) // 860 000 tlsp.
What About ?
Le journaliste d'investigation Jeff Sefton enquête sur la disparition de son frère, Nate. Obsédé par une série télévisée intitulée "Cult", ce dernier se sentait menacé depuis peu. Un pressentiment que ne prenait pas au sérieux Jeff, jusqu'à maintenant. Avec l'aide de Skye, une assistante de production du show de plus en plus suspicieuse quant aux intentions de Billy Grimm, le leader de "Cult", il met à jour les secrets et les zones d'ombre de cet univers entre fiction et réalité...
Who's Who ?
Créé par Rockne S. O'Bannon (Farscape). Produit par Josh Schwartz (Newport Beach, Chuck, Gossip Girl). Réalisé par Jason Ensler (Hart Of Dixie). Avec Jessica Lucas (Melrose Place Nouvelle Génération), Matthew Davis (Vampire Diaries, Damages), Robert Knepper (Prison Break, Heroes), Alona Tal (Supernatural, Veronica Mars)...
What's More ?
A l'origine développé pour la WB en 2005, le script avait reçu la commande d'un pilote et le premier rôle avait été offert à Matt Bomer, qui est depuis devenu la star de White Collar mais qui n'avait à son actif à l'époque que ses rôles dans Tru Calling et dans le soap Guiding Light. Mais quelques semaines plus tard, les dirigeants de la WB annonçaient l'arrêt de la chaîne pour s'associer à UPN, sa concurrente principale, et former ainsi la CW. Cult ne correspondait alors plus à la ligne édoriale de ce nouveau network et a été abandonné. Warner Bros., le producteur, y croyant dur comme fer, ne l'a pas laissé tomber pour autant et l'a retravaillé pour la CW, qui n'en a toujours pas voulu, l'a ensuite proposé à ABC, qui l'a également refusé au final, jusqu'à ce qu'il réatterrisse chez la CW, qui a changé entre temps de président. Cult a trouvé grâce à ses yeux, ce qui a amené à la commande d'un pilote puis d'une série ! (Vous pouvez reprendre votre respiration !)
So What ?
Bon eh bien voilà. Cult est la preuve vivante -mais déjà un peu morte quand même- que les idées les plus originales ne sont pas toujours les meilleures ! Mais le plus improbable dans la série finalement, ce n’est pas tant le pitch de base, déstabilisant et alambiqué avec cette mise en abîme ultime du show dans le show, mais le fait que la CW veuille nous faire croire que sa version fictive possède une série qui ait une résonance incroyable dans le pays, vu par des dizaine de millions de téléspectateurs, capable de paniquer les foules sur internet et les réseaux sociaux comme feu-Lost, mais en pire, et que son service marketing soit aussi efficace pour la promouvoir ! Genre le gourou de la secte a droit à ses propres spots publicitaires dans les stations-service ! Certes, c'est bien là que les héroïnes vulgos de Gossip Girl et 90210 auraient eu leur place, ou alors en calendrier coquin dans la cabine des routiers de passage... On ne peut pas reprocher aux dirigeants de la chaîne de ne pas avoir d'humour et de second degré. Parce que là, il leur en fallait beaucoup pour oser se lancer dans cette étrange aventure !
De toute façon, à partir du moment où le casting de la série, a été assemblé, il paraissait évident que l'on allait avoir affaire à quelque chose de cheap, de mal joué et de so CW. Jessica Lucas, quoi. Pourquoi elle ? Remarque, je m'étais tellement préparé à la trouver horriblement mauvaise que sa prestation ne m'a pas paru si catastrophique que ça ! Alona Tal ? Mouais. Elle n'a pas de charisme. Elle est juste mignonette. Matthew Davis ? Il était correct dans Vampire Diaries, mais il a dû mal à tenir une série sur ses épaules. Là encore, c'est un problème de charisme, encore plus flagrant lorsqu'il se retrouve face à Robert Knepper. L'acteur a beau délivré toujours le même type de prestation puisqu'il accepte toujours le même type de rôles -et en même temps, il ne serait pas crédible en gentilhomme- il dégage quelque chose de puissant qui écrase tout sur son passage. Si Knepper est un James Purefoy moins subtil, Davis est très très loin d'être ne serait-ce qu'un "petit Kevin Bacon". Mais on ne va pas commencer à comparer Cult et The Following. C'est juste amusant de constater qu'elles sont nées la même année, et qu'elles ont commencé à quelques jours d'intervalle. Les similitudes dans le thème et même à travers certains rebondissements existent, mais l'exécution n'a absolument rien à voir. Leur plus gros point commun au fond, c'est que quoi qu'elles fassent, elles ont du mal à paraitre crédibles. Elles se donnent toutes les deux du mal pour ça. Mais il n'y en a qu'une qui s'en sort à ce petit jeu-là. Et ce n'est pas Cult.
Au bout du compte, c'est la fausse série Cult que l'on aurait aimé voir, puisqu'elle semble si fascinante, pas la vraie !
What Chance ?
Avec un coup d'envoi sous le million de téléspectateurs, même dans la case maudite de la CW (le mardi 21h), Cult ne devrait pas aller au-delà de la saison 1. En la plaçant là, c'est à se demander si la CW avait vraiment envie de lui laisser une chance. Y'avait-il un duo moins incompatible que Hart Of Dixie/Cult ? La chaîne aurait dû la tenter après Arrow ou même Vampire Diaries. Ce n'est pas comme si Supernatural était une jeunette qui avait encore besoin d'un coup de pouce... Même le vendredi avec Nikita elle aurait été mieux lotie !
How ?
Friends With Benefits [1x 01 & 1x 02]
Pilot // The Benefit Of The Mute Button
2 370 000 tlsp. // 1 990 000 tlsp.
What About ?
Un groupe d'amis à Chicago ne jure que par les relations de courte durée, qu'elles soient "d'un soir" ou façon "sex friends". Mais quand les sentiments commencent à s'en mêler, les problèmes commencent...
Who's Who ?
Créée par Scott Neustadter et Michael H. Weber (500 Jours Ensemble). Avec Ryan Hansen (Veronica Mars, Party Down), Jessica Lucas (Melrose Place 2.0), Danneel Harris (Les Frères Scott), Zach Cregger, Andre Holland.
So What ?
Comment les scénaristes du magnifique (500) Jours Ensemble ont pu commettre ce Friends With Benefits ? Comment passer d'une telle justesse à une telle superficialité des sentiments ? Certes, le fait qu'ils aient aussi écrit La Panthère Rose 2 était un (gros) indice. Et puis c'est pas comme si NBC ne nous avait pas prévenus ! La comédie se retrouve quand même diffusée en plein mois d'Août ! Ca ne pouvait qu'être mauvais. Encore que l'exemple Love Bites prouve qu'une série reléguée en plein été n'est pas forcément médiocre, juste sans potentiel audimatique. A noter qu'ABC a eu le nez creux : le projet a d'abord été développé pour eux, avant de ne pas en commander un pilote et c'est alors NBC qui a récupéré l'idée. Ils ont bien fait...
Je viens d'évoquer Love Bites et sans vouloir en faire une réfèrence absolue, ce qui serait ridicule, j'ai trouvé que les deux premiers épisodes de Friends With Benefits étaient dans le même esprit, ou essayaient de l'être du moins (des "vignettes", une voix-off récapitulative à la fin...). C'était réussi d'un coté, et complètement raté de l'autre. Les raisons sont multiples, à commencer par le fait que ce soit censé être une comédie romantique sauf qu'elle n'est pas drôle et pas mignonne. Donc pas une comédie romantique. Les acteurs ne sont pas horriblement mauvais mais on sent que la production n'a pas pu trouver mieux (sachant que deux acteurs ont changé entre le premier pilote et le second, celui diffusé, imaginez alors ce que ça devait donner...). Ryan Hansen m'a moins agacé que d'habitude, ce qui est un petit exploit en soi, et je n'avais pas d'avis sur Danneel Harris, ne l'ayant pas vu à l'oeuvre dans Les Frères Scott, mais elle ne m'a pas fait mauvaise impression. Les autres sont relativement transparents, à commencer par Jessica Lucas, aussi mauvaise que dans Melrose Place. Zach Cregger, mouais. Et Andre Holland ? Il a une ligne de dialogue dans le premier épisode, deux dans le second plus l'après-générique qui lui est consacré. On se serait bien passé de ce personnage, surtout s'il n'est là que pour remplir les quotas (il est noir). Le dernier gros problème de la série, le plus gênant, c'est que le concept même de "sex friends" n'est pas vraiment valable et exploité dans le sens où un seul des "couples" du groupe ne le pratique et encore, on se demande bien pourquoi puisqu'ils sont clairement faits pour être ensemble, ce vers quoi les épisodes suivront se dirigeront sans doute petit à petit. Le deuixème épisode, déjà, s'éloigne pas mal de l'idée de départ sachant que l'une des héroïnes veut passer à la vitesse supérieure et trouver "le bon". Comme si c'était en fait trop osé de montrer des jeunes qui préférent "sexer" qu'"aimer". Mais j'avoue que j'ai rarement vu une sitcom de network parler autant de sexe, même si ça reste très général. Friends With Benefits correspond à peu près à la catastrophe annoncée. Elle est effectivement encore moins bonne que Perfect Couples, Mad Love et Traffic Light, les autres sitcoms du genre lancées cette année. Non vraiment, rien ne vaut Happy Endings !
Melrose Place [1x 18]
Wilshire (Series Finale) // 1 o9o ooo tlsp.
Non, on ne va quand même pas nous faire croire que les producteurs et scénaristes de Melrose Place 2009 croyaient qu'il y avait une possibilité pour que leur série soit renouvelée ?! Si ? C'est aberrant et absurde. Toujours est-il que l'on se retrouve avec un épisode correct mais rempli de plein de petits ou gros cliffhangers pour nous donner envie de revenir la saison prochaine, sauf qu'elle n'existera jamais. Il ne faut pas se faire d'illusions. C'est donc extrêmement frustrant et franchement stupide. Je me demande bien ce qui leur est passé par la tête... La star de cet épisode, une fois de plus, ce n'est pas Amanda Woodward mais Ella Simms, qui réussit le tour de force de jeter son mentor en prison à coup de chantage et de coups bas. Du beau boulot en somme ! Le seul problème finalement, c'est que ça donne vraiment l'impression qu'Amanda devient pathétique alors que s'il y avait eu une saison 2, elle aurait certainement pris sa revanche sur Ella. Je trouve que les scénaristes s'en sont vraiment bien sortis et n'ont pas trahi les personnages originaux bien que l'on sente une envie perpétuelle de montrer que la nouvelle génération peut prendre le dessus sur l'ancienne si elle le veut. Pour tout fan de l'originale qui se respecte, ça déplaît forcément. Le plan sur le visage ravi de Katie Cassidy qui clot l'épisode m'a bien plu. La phrase d'Amanda qui précéde aussi : "It's just the beginning". Tellement ironique, tellement Melrose. Je le dis pour la dernière fois : si ce remake a dû servir à quelque chose, c'est de révéler le talent de Katie Cassidy pour jouer la grosse bitch. J'espère qu'on la retrouvera vite dans un rôle équivalent ailleurs. Ce serait dommage de la laisser filer...
La grande intrigue du tableau d'Amanda a trouvé une conclusion, elle, et, à défaut d'être bien amenée, elle était potable. C'était un plaisir de retrouver Sydney sous forme de la conscience d'Amanda. Les quelques face à face entre les deux femmes que l'on nous a offerts au cours de la saison étaient toujours très bons. La magie a opéré ! J'en viens à ce qui a gâché la série : le couple Jonah et Riley, la touche CW dans toute sa splendeur. Leur niaiserie était d'abord agaçante, puis on s'y est fait à mesure qu'elle s'atténuait. Au final, j'ai trouvé leur dernier chassé-croisé amoureux assez touchant et surtout innantendu. Je pensais que l'on se dirigeait tout droit vers un happy-end les concernant et en fait pas du tout. Bonne surprise ! Ce que je regrette par contre, c'est que Riley ne soit pas devenue une connasse après la trahison de Jonah et Ella. Il y a un début de tentative qui a vite été abandonné. Dommage. On a du coup collé Drew dans les pattes de Riley pour l'occuper et il était bien trop sympathique pour être un personnage Melrosien. L'aveu sur sa maladie en fin d'épisode a enfoncé le clou, c'était presque douloureux de voir ça au milieu de trucs pas mal du tout. Comme Ella, Lauren a pris sa revanche sur l'ancienne génération en humiliant Mancini en salle d'opération ! Là encore, si saison 2 il y avait eu, il ne l'aurait pas lâchée ! J'aimais bien Lauren, mais moins depuis qu'elle ne se prostitue plus. C'était son seul véritable intérêt. Le couple qu'elle a formé avec David était assez mignon, et ils sont les seuls d'ailleurs à bénéficier d'une sorte de fin heureuse, ou optimiste disons. L'histoire de David avec le père de celle qui le harcèle n'était pas intéressante et faisait bizarrement redite mais je ne sais pas bien avec quoi. Et puis pauvre Joe Lando, il vieillit mal. On a de plus en plus de mal à reconnaître le mec de Docteur Quinn, femme catin.
// Bilan // Les scénaristes de Melrose Place 2009 ont eu le don de souffler le chaud et le froid tout au long de la saison, perdus entre leur désir de revenir à l'esprit originel de la série et les contraintes imposées par la CW pour qu'elle ne se démarque pas trop du reste de ses programmes (souvent médiocres). Ils se sont bien débrouillés pour mélanger ancienne et nouvelle génération et le résultat final était loin d'être aussi honteux qu'on aurait pu le croire. J'ai bien aimé ces 18 épisodes dans l'ensemble, malgré quelques couacs (le départ de Violet notamment), mais je ne regretterai pas la série plus que ça. Il n'y avait rien d'inoubliable là-dedans.
Melrose Place [1x 17]
Sepulveda // 86o ooo tlsp.
Que les choses soient claires : cet épisode ne ressemblait en rien à ce que j'attends de Melrose Place. C'était beaucoup trop gentillet, léger et fun. Melrose, ce n'est pas (que) ça. Mais dans le genre gentillet, léger et fun, ben c'était super sympa, super convaincant ! Déjà, puisque la fin de la série est proche et qu'il ne me reste donc plus beaucoup d'occasions de le dire : Katie Cassidy est AWESOME ! Non mais c'est vrai. En plus d'être sublime et charismatique, elle est bonne. Ouais, carrément. Ce n'était pas flagrant dans Harper's Island, j'en conviens. Mais quand on te donne de la merde à jouer, forcément... Quant à ses prestations dans Supernatural, je ne les ai pas vues, je ne peux pas en juger. Je ne suis pas en train de dire "Katie Cassidy/Glenn Close : même combat". Mais dans son périmètre de compétence, elle a largement me niveau. Voilà, c'est dit. J'en rajouterais sans doute une couche la semaine prochaine. Et pour en revenir aux intrigues, Ella reste le personnage phare de cette nouvelle version et en particulier de cet épisode où, telle Superwoman, elle vole au secours de tout le monde avec classe et tout le piquant qui la caractèrise bien-sûr sinon ça ne vaudrait pas grand chose. C'est pas Mère Thérésa non plus ! Elle sauve les personnages et les situations foireuses dans lesquelles les scénaristes les placent parfois. Je pense ici au trio Jonah/Riley/Drew qui n'offrait rien de bien intéressant jusqu'à ce qu'elle s'incruste ! De la même façon, les péripéties de David dans son resto auraient été beaucoup moins animées sans sa présence. Il y avait bien Lauren, que j'aime beaucoup aussi, mais son refrain de la petite fille qui cherche à tout prix l'amour de son père pour expliquer ses faits et gestes était plus pathétique qu'autre chose et le pire c'est que ça a marché ! Mais il faut aller vite, la série touche à sa fin.
Je suis très déçu au sujet de Drew. Je croyais avoir découvert sa part d'ombre la semaine dernière alors qu'en fait il est encore plus gentil que prévu ! En plus d'être un gentleman sympathique, amusant et sexy, il est pêtri de bonnes intentions. Alors non, il ne fait pas de trafic d'organes malheureusement. Il tente juste de réunir des preuves dans une sombre affaire où il accuse le Dr. Mancini d'être responsable de la mort d'une trentaine de patients, plus ou moins involontairement. Ca peut être intéressant pour ce qui va arriver à Michael dans le final... A part ça, les manigances d'Ella, pour en revenir à elle, m'ont bien fait marrer. C'était plus burlesque qu'autre chose. Why not... L'absence totale d'Amanda est un peu dommage en revanche. Tout comme celle de Michael d'ailleurs. On parle d'eux mais on ne les voit pas. C'est frustrant. Bon et puis les aventures de Jonah au pays des méchants cinéastes ne me passionnent guère, surtout que ça nous renvoie encore et toujours vers la même chose : la chose étant Riley.
// Bilan // Deux étoiles pour Ella/Katie Cassidy qui tient cet épisode, et même la série, sur ses frêles épaules. Les deux étoiles manquantes sont à imputer aux trop mièvres Jonah, Riley et Drew, sachant que Lauren et David tendent de plus en plus à rejoindre ce petit groupe. Plus q'un épisode et c'en est fini de Melrose...
Melrose Place [1x 15]
Mulholland // 97o ooo tlsp.
Cet épisode de Melrose m'a beaucoup moins emballé que le précédent. Il ne s'y est pas passé grand chose d'intéressant. Heureusement que la plupart des personnages me sont sympathiques... J'ai bien envie de parler d'abord de Drew, qui fourre son nez dans les intrigues de chacun et qui est devenu en l'espace d'un épisode le confident de tout le monde. En plus d'être médecin, il est chanteur de rock à ses heures perdues. Ce personnage ne colle pas à l'univers de Melrose mais je n'arrive pas à la trouver insignifiant ou inutile. C'est juste un peu dommage que l'on ne nous fasse pas miroiter une part plus sombre de sa personnalité. Mais bon, il est vraiment sympa. Et puis il va sûrement se faire Riley avant la fin de la série. Elle se lâche d'ailleurs l'emmerdeuse ! Non sans regrets évidemment. Un baiser ou deux avec Ben et la voilà toute paniquée et toute honteuse. Ses étâts d'âme, franchement, on s'en carre. Par contre, j'aime bien Ben. C'est un vrai salaud à la Melrose comme je le disais la semaine dernière. Il se comporte comme une ordure avec Amanda et c'est assez jouïssif en fait car ça réveille forcément la garce qui sommeille en elle mais qui n'est jamais loin. Elle devrait donc laisser tranquille Ella quelques temps pour se concentrer sur le cas Riley. Espérons qu'elle ne l'épargne pas ! Sinon, ses soucis de santé sont déjà oubliés (et tant mieux) mais pas son intrigue mystérieuse de vol de tableaux. On ne comprend absolument pas où les scénaristes veulent en venir et c'est juste impossible de s'y intéresser. Même évoquer Sydney toutes les deux lignes ne suffit pas.
Jonah et Ella ensemble, c'était excitant sur la papier mais à l'image, ça ne donne pas grand chose. C'est très convenu en fait. Elle est méga-indépendante, il est super-romantique et forcément ça ne peut pas coller bien longtemps entre eux, une fois la fièvre soulagée. La soirée "canine" en toile de fond avait le mérite d'apporter un peu de second degré à tout ça. Il n'y en avait pas en revanche chez Lauren qui, conformément à la demande de Michael Mancini, quitte David. Je sais bien que l'on n'est pas dans une série qui joue sur l'émotion mais j'aurais aimé que la scène soit plus forte que ça. Lauren n'avait pas l'air plus bouleversée que ça et David s'en remet bien vite. Il a d'ailleurs décidé de racheter le bar-restaurant-boîte où bossait Auggie mais pour se faire, il doit commettre un dernier larcin, un vol de bague. Il tombe alors sur une chaudasse et ne lui résiste pas. Mouais, pas captivant tout ça.
// Bilan // Je ne me suis pas ennuyé devant cet épisode mais on en était pas loin. Des intrigues pas inspirées du tout ça ne peut pas vraiment se compenser par une bande-son sympa, un nouveau personnage sympa et quelques dialogues sympas. Tout est devenu trop sympa ! Et Melrose, c'est pas ça.
Melrose Place [1x 14]
Stoner Canyon // 1 13o ooo tlsp.
Avec le départ de Ashlee Simpson et de Colin Egglesfield du casting, on annonçait un Melrose 4.0, si l'on peut dire, et honnêtement, je ne vois pas beaucoup de différences d'avec la précédente version. Comme un vent de Grey's Anatomy s'est abattu sur le personnage de Lauren lors de ses scènes à l'hôpital. Dans la série originale, on ne s'occupait pas une seule seconde des patients. Là, un tout petit peu plus mais rien de bien gênant. L'arrivée de Nick Zano dans la série est assez réussie je trouve. Il est d'emblée plus intéressant que Auggie. Il est amusant, il a du répondant et il est directement relié d'un coté à Lauren parce que lui aussi bosse à l'hôpital et de l'autre à Riley parce que la toute fraîche célibataire lui met le grappin dessus dès son arrivée à la résidence. Oui, il habite à Melrose évidemment. Je ne sais pas bien ce que le personnage peut donner sur la longueur, il est plus dans l'esprit de 90210 que de Melrose Place mais bon. C'était une dernière tentative pour faire remonter l'audience et de toutes évidences, c'est raté. Pauvres scénaristes et pauvres producteurs qui se sont donnés du mal en vain depuis le lancement de la série... Ca fait un peu mal au coeur quand même. Même si c'est con...
Au niveau des intrigues, il y a toujours du tri à faire mais je n'ai pas grand chose à jeter cette semaine. La rencontre de Jonah et de l'acteur célèbre n'était pas passionnante mais valait le coup pour les petites piques et les sales regards que se sont lancés Riley et Ella. Riley gagne en mordant tandis que Ella en perd un peu. J'ai d'ailleurs trouvé assez bonne comme idée de relier Riley à Ben, le nouveau mec d'Amanda. C'est très Melrosien pour le coup. Beaucoup plus en tous cas que Amanda prise de vertiges et de nausées. Non mais franchement. Jusqu'ici, le personnage n'avait pas été trahi mais là... Amanda Woodward est une déesse, Amanda Woodward ne fait pas caca, Amanda Woodward a toujours le dernier mot et Amanda Woodward n'est jamais atteinte par la maladie ! C'est pourtant clair ! Le seul plaisir dans tout ça, c'est de la voir intéragir avec Michael. Michael revient d'ailleurs sacrément dans la course et tant mieux. Il est d'abord le dernier client de Lauren. Je pensais qu'ils sortiraient cette carte plus tôt mais ils ont bien fait de la garder. Elle sort au moment parfait ! Content d'ailleurs de revoir Kelly Carlson dans ce rôle qui lui va si bien. Dans le même temps, Michael apprend que son fils n'est pas son fils mais le fils de son fils ! Vous me suivez ? J'ai adoré. La lettre qui sort de nulle part, la voix-off ridicule, le verre brisé... Génial !
// Bilan // L'épisode commence mal et se rattrape bien ensuite. Hormis Jonah qui plombe un peu tout avec ses rêves de cinéma plus lourds encore que ceux de Dawson, l'intéraction entre les personnages atteint un stade supérieur très prometteur. Malheureusement, il ne reste que quatre épisodes...
Melrose Place [1x 13]
Oriole // 1 16o ooo tlsp.
Trois mois sans Melrose Place, rendez-vous compte ! C'est parfaitement tenable à vrai dire, tant la série indiffère de manière générale, mais j'étais quand même bien content de retrouver le couple Bisounours, les deux décadents, la magnifique Ella et bien-sûr, la Reine Amanda. Le plaisir a donc cotoyé de près la déception dans cet épisode de retour dont j'attendais beaucoup plus. On savait depuis un long moment que c'est dans cet épisode que Violet et Auggie allaient quitter la série. Je m'attendais logiquement à quelque chose de plus explosif. Là, ils sont restés dans leur coin tout le temps hormis de brèves rencontres avec Riley, et ils sont partis dans l'indifférence la plus totale comme des bikers qui foncent dans le désert. La chevauchée fantastique. Auggie a toujours été inintéressant, je ne le regretterais donc pas même si c'était le seul personnage vraiment détruit et destructeur. En revanche, voir partir Violet est une vraie déception tant elle avait le potentiel d'une mini-Kimberly (sachant of course que Ashlee Simpson n'a pas le talent de Marcia Cross, elle n'a d'ailleurs aucun talent tout court). J'aime en tous cas assez l'idée de ce couple pathétique qui part vers de nouvelles aventures. A une autre époque, on aurait même pu imaginer un spin-off sur eux... Par contre, ils sont partis trop tôt pour qu'Amanda ne puisse les manipuler et ça c'est vraiment dommage. Je la voyais déjà exercer un bon gros chantage, tout ça. Tant pis ! Pas un mot sur Michael, qui a quand même perdu sa femme à l'épisode précédent. Je ne voulais pas le voir se tordre de douleur mais au contraire, voir qu'il reprennait déjà le poil de la bête en sautant je ne sais qui. Encore dommage.
Franchement, l'enquête sur la mort de Sydney n'était pas hyper-passionnante mais alors le tableau d'Amanda, ça n'a strictement aucun potentiel. C'est encore une fois trop gentil, pas assez scandaleux. On sait très bien que c'est David qui l'a en plus, ou qui l'a eu et je ne vois pas bien où cela peut nous mener. En attendant, Amanda fait toujours des merveilles en duo avec Ella, ou même avec son nouveau mec interprété par Billy Campbell (Once & Again, Les 4400). Je trouve qu'il colle très bien à l'image que je me fais des hommes de Melrose, pas les minets que l'on nous a collé. On le sent bien pervers et prêt à sauter sur Ella dès que l'occasion se présentera. Amanda va se faire avoir évidemment, comme toujours, comme avec toutes les ordures avec qui elle est sortie. Elle veut se marier en plus ! Elle n'a pas changé. Toujours aussi impitoyable en affaire et médiocre en amour. J'adore. Pendant ce temps-là, nous avons enfin assisté à la destruction tant attendue du couple Bisounours. Ca a mis un peu de temps et j'aurais préféré que Jonah crache le morceau tout de suite mais il fallait bien faire monter la tension. J'ai complètement marché, j'étais pris dans cette histoire. J'ose à peine avouer que j'ai trouvé la fin relativement émouvante. Ils avaient beau être idiots tous les deux, Jonah et Riley, ils représentaient quelque chose. J'espère maintenant que Riley deviendra très méchante et que Jonah s'endurcira un peu. Un peu dommage que Ella le quitte sur le champ d'ailleurs. J'aurais voulu profiter de leur couple un peu... Je termine par Lauren et David, toujours aussi attachants, mais qui n'ont malheureusement pas bénéficiés de scènes très intéressantes. David casse la gueule de l'agresseur de Lauren. Mouais. Puis Lauren sort de l'hôpital quelques heures après son overdose et saute sur David. Parfaitement improbable mais so Melrose !
// Bilan // Je n'ai pas pris autant de plaisir à suivre cet épisode que les trois ou quatre précédents, manque de rebondissements et de situations perverses oblige, mais Melrose Place 2009 reste un bon divertissement sans prise de tête pour nostalgiques désespérés.
Melrose Place [1x 10]
Cahuenga // 1 57o ooo tlsp.
Evénement à Melrose Place : la reine des garces est de retour ! Et Amanda Woodward Still Rocks. Jusqu'ici, les anciens personnages sont restés fidèles à ce qu'ils étaient dans la première version (avec une petite réserve pour Jane), et heureusement, Amanda aussi. Après avoir martyrisé (entre autres) Allison pendant des années, elle a trouvé sa nouvelle cible : Ella Simms ! On s'attendait à ce que les deux femmes s'affrontent et ce n'est pas décevant du tout. Amanda commence sur une arrivée fracassante en virant Caleb (les piques entre Ella et Caleb vont me manquer), puis fait passer à Ella trois tests. Le premier est de faire accepter à Riley que l'agence WPK la présente comme une fille à l'enfance malheureuse afin d'attirer davantage l'attention des médias sur sa petite personne alors que la nouvelle campagne de la marque de jeans est lancée. On s'étonne d'ailleurs un peu de ne pas voir Jo à la soirée alors qu'elle est la photographe. Test réussi. Du moins dans un premier temps. Second test : Amanda engage une lesbienne bien chaude dont la mission est de prendre Ella dans un coin, ce qu'elle fait admirablement bien, puis la dissuader de rester à WPK en lui offrant une position plus intéressante dans une autre agence. Test réussi : Ella l'envoie bouler (après avoir profité de ses lèvres). Troisième test : Ella doit appeler l'école où travaille Riley et la dénoncer au sujet du congé maladie qu'elle a pris pour faire la séance-photo. Et là, elle est recalée. Elle annonce à Amanda qu'elle n'est pas prête à aller aussi loin. Oui mais finalement, Riley reçoit un coup de téléphone de son directeur et elle est... virée ! Alors, qui a appelé ? Amanda ou finalement Ella ? J'opterai pour Ella, dans le sens où il y a de grandes chances qu'elle reste à WPK. Et ce serait mieux comme ça. Il faut qu'elle apprenne de son mentor. Heather Locklear était parfaite, son lifting assez réussie, et Katie Cassidy était à la hauteur du maître.
Un grand mystère entoure déjà le retour d'Amanda. Il n'est évidemment pas anodin. Il semblerait qu'elle soit à la recherche de quelque chose qu'elle avait laissé dans le coffre-fort de son appartement mais que Sydney a récupéré avant elle ! Intriguant. Il ne lui reste plus qu'à emménager ! Les autres personnages ne sont pas absents pour autant et ils sont assez en forme je dois dire. Auggie est de retour, il ne reste pas longtemps chez la police grâce à David qui lui paye sa caution. Ce pauvre garçon n'est évidemment pas le meurtrier. Le collier ensanglanté que David a trouvé dans la voiture de son père, Michael Mancini, a certainement été déposé là par Violet lors de leur petite sauterie d'il y a quelques épisodes. Violet serait donc la meurtrière. Cela pourrait être aussi la femme de Michael mais elle a eu l'air surprise lorsque David lui a annoncé que son père l'avait trompée avec Syd... A coté de ça, David sort le grand jeu à Lauren et c'était franchement mignon. L'éventuelle niaiserie de la chose a vite été balayée par un début de baise sauvage, finalement interrompue par Lauren. Je lui en veux beaucoup, ils étaient bien partis. Pour compenser, Violet et Auggie se sont sautés dessus bien comme il faut ! Dire qu'à coté de ça, une toute petite partie à trois (dont un pauvre baiser est montré à l'écran) fait parler du coté de Gossip Girl et des assocations de parents mécontents aux Etats-Unis... C'est à n'y rien comprendre ! Jonah et Riley Bisounours se sont fait plein de gros bisous et ne se sont même pas engueuler. Pourtant, Riley était encore franchement à baffer.
// Bilan // Heather Locklear sauvera-t-elle à nouveau Melrose Place du naufrage ? Au niveau des audiences, il ne faut visiblement pas rêver. Au niveau de la qualité, on est déjà passé un cran au-dessus ! Très très réjouïssant !
NB: A l'heure où j'écris cette review, c'est un festival de klaxons dans les rues à cause de football. Eh bien mon esprit malade aime croire que c'est pour Amanda !