29 août 2012

Weeds [8x 08 & 8x 09]

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Five Miles From Yetzer Hara // Saplings

770 000 tlsp. // 680 000 tlsp.

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   Nancy Botwin poursuit son chemin ennuyeux vers la rédemption alors que la fin de Weeds est de plus en plus proche au cours de ces deux épisodes à nouveau moyens, sauvés par quelques répliques, quelques passages tendres, quelques souvenirs d'un passé glorieux. Je continue à penser, à tort peut-être, que les scénaristes naviguent à vue et ont commencé la saison en sachant comment ils voulaient terminer la série mais en ignorant comment y arriver. Après tout, c'est comme ça que la plupart des séries sont écrites mais, dans le cas d'une dernière saison pour une série d'une câble, on s'attend forcément à ce qu'un soin plus grand soit apporté. Jenji Kohan a peut-être la tête ailleurs, dans son nouveau projet. Ou alors elle s'est rendue compte qu'elle n'avait vraiment plus rien à dire. En cela, l'intrigue de Shane est une illustration parfaite. L'idée d'un Botwin au sein de la police, ou d'un policier chez les Botwin, avait de la gueule... quand Nancy avait encore le nez dans ses affaires louches. Mais maintenant qu'elle est en dehors de tout cela malgré les tentations, où est l'intérêt ? Je crois tout simplement que les auteurs n'avaient pas encore décidé d'emprunter cette voie pour l'héroïne au moment où ils ont pensé à la ré-orientation de son fils. Du coup, ils se retrouvent à devoir meubler avec une romance mignonnette qui n'a pas tellement sa place dans Weeds. Pas en l'état du moins. Le travail effectué sur Silas est beaucoup plus probant, même si on commence maintenant à tourner en rond. Le road-trip en Caroline du Sud avec sa mère ressemblait un peu à celui qu'ils avaient effectué la saison précédente pour aller chez Heylia (oui, la disparue). Nancy est longue à la détente mais elle commence à comprendre qu'il faut qu'elle laisse son fils faire ses propres choix, même quand ils sont mauvais, et voler de ses propres ailes, quitte à tomber. La petite incursion dans le monde du tabac a permis de traiter un sujet que la série avait omis d'aborder jusqu'ici. Elle le fait malheureusement sans punch et avec un peu trop de naïveté. Ce n'est pourtant pas son genre...

   Du coté d'Andy, les auteurs ne cessent de faire des pas en avant puis des pas en arrière, si bien que l'on ne sait vraiment plus sur quel pied danser. Jill n'est finalement plus sa promise. La pauvre femme a confondu grossesse et ménopause. Elle n'a ainsi jamais attendu d'enfant Botwin. On s'était pourtant fait à l'idée. Eux aussi. Ce rebondissement ne m'a pas plu du tout, alors même que l'idée de base ne m'avait guère convaincu elle-même pourtant. La séparation n'en était pas moins émouvante en tout cas. On ne sait pas bien quel est l'avenir de Jill au sein de la série, enfin dans les quelques épisodes restants mais si ce que l'on a vu d'elle dans le 8ème épisode doit servir de conclusion à son arc alors c'est une belle conclusion. Il n'y avait pas mieux que de terminer sur une comparaison entre sa vie à elle et celle de sa soeur. Constater à quel point elles sont différentes mais en même temps si proches. Ce n'est pas d'une originalité folle mais ça fonctionne, d'autant que Mary-Louise Parker et Jennifer Jason Leigh sont parfaites. Depuis la scène de fin, j'ai en tête jour après jour le guilleret "Ne me quitte pas" de Regina Spektor (qui n'a rien à voir avec le grand classique de Jacques Brel). Jill partie, Andy ne tarde pas à se trouver une nouvelle prétendante. C'est pire que dans How I Met Your Mother... Il jette cette fois son dévolu sur une serveuse tout à fait ravissante et souriante. Elle nous est présentée comme une évidence pour lui. D'où le mariage en guise de cliffhanger. Nouvelle erreur ou début du bonheur ? 

   Pendant ce temps-là, Nancy continue de prendre du bon temps avec son rabbin de voisin. Leur histoire ne soulève pas un enthousiasme fou. Après tous les hommes que notre héroïne a connu, qu'est-ce qui rend celui-ci plus intéressant ? Rien, a priori. Mais sa quasi-normalité correspond bien à la nouvelle Nancy. Si le but des scénaristes est de finir la série en casant tout le monde, ils ne pouvaient pas s'y prendre moins subtilement. Mais j'ose espérer qu'ils ont des projets plus ambitieux. Sauf pour Doug bien entendu. A moins qu'il ne termine avec une clocharde. Il ne mérite pas tellement mieux de toute façon. Cette énième intrigue ridicule du personnage fait autant rouler les yeux que rire. C'est donc une semi-victoire. 

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// Bilan // Dans la banlieue d'Old Sandwich, on s'ennuie grave. On en vient naturellement à regretter Agrestic et les débuts tonitruants de Weeds. C'était forcément mieux avant, surtout plus drôle et plus piquant. Mais les personnages ont aujourd'hui plus de bouteille et ont évolué -à l'exception de Doug- de manière tout à fait satisfaisante. On ne peut que le constater épisode après épisode en cette 8ème et dernière saison. Elle n'offre pas grand chose de plus à mon grand dam...


19 juillet 2011

Weeds [7x 01 & 7x 02]

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 Bags (Season Premiere) // From Trauma Cometh Something

1 19o ooo tlsp. // 62o ooo tlsp.

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   Weeds inaugure sa septième saison (oui, déjà) avec une scène mémorable très drôle et d’une facilité déconcertante qui permet à notre Nancy adorée de quitter la prison dans laquelle elle est maintenant enfermée depuis trois ans pour New York et un centre de réhabilitation, nouveau lieu de ses futures frasques à base de bombes et, très certainement, d’herbes. La dramédie nous revient comme elle nous avait quitté, malgré le bon dans le temps, avec tous les défauts qui la caractérisent (goût prononcé pour l’over the top et les résolutions faciles) et toutes ses qualités aussi (une Mary-Louise Parker parfaite, des rebondissements rock’n’roll et surprenants, des délires à la pelle…) Weeds n’a pas changé mais elle a su constamment évolué en prenant des risques et en changeant de décors. Si bien que je voyais cette saison comme la dernière avant qu’elle ne commence et je ne suis plus tout à fait certain après avoir visionné ces deux épisodes qu’il soit judicieux de dire adieu aux Botwin cette annnée. Ils ont encore beaucoup d’aventures à nous raconter…

   Le Season Premiere est évidemment très introductif, puisqu’il a pour mission de nous présenter ce que sont devenus nos héros pendant les trois ans que nous n’avons pas passés avec eux. Les scénaristes n’ont pas tellement le temps d’approfondir mais fournissent tout de même un panorama crédible (pour du Weeds) des situations de chacun. Ainsi, les bras cassés de Nancy sont restés à Copenhague tout de ce temps. Silas est devenu mannequin, Shane marionnettiste, Andy guide touristique avec des aspirations politiques et Doug… est resté Doug. Je pensais qu’on était débarrassé de lui mais non. Il est encore et toujours là. C’est la seule mauvaise nouvelle de cet épisode. Le plus étonnant dans l’affaire, c’est la relation amoureuse de Shane avec une femme plus âgée, et visiblement hystérique. C’est toujours très difficile de le voir autrement que comme le pré-ado qui se fait expliquer les meilleures techniques de masturbation par son oncle. Alexander Gould a beau avoir grandi, littéralement, et s’être laissé poussé la barbe, il fait toujours jeune et je ne l’imagine absolument au lit avec une femme. Mais passons. C’est dans l’absurdité que Weeds est la plus convaincante après tout !

   Quant à Nancy, on ne saura pas grand-chose de son passage en prison, si ce n’est qu’il ne l’a pas traumatisée, ce dont on se serait douté puisque tel un caméléon, elle sait s’adapter à toutes les situations ; et qu’elle y a vécu une histoire d’amour avec sa compagne de cellule, mais il semblerait que ce soit plus pour tromper l’ennui et préparer son plan post-prison qu’elle s’y soit attachée. A la fin de l’épisode, les scénaristes ont atteint leur objectif : Nancy est libre, et pas seulement parce qu’elle n’est plus enfermée entre quatre murs, aussi et surtout parce qu’elle apprend la mort d’Esteban. C’est un grand soulagement pour tout le monde mais, de mon coté, un doute subsiste quand même quant à la véracité de cette information. On ne présente aucune preuve à Nancy, elle ne cherche elle-même pas vraiment de confirmation… C’est un peu louche, mais j’espère me tromper, la série a besoin de nouveaux dangers. Le second épisode n’en créera pas vraiment de nouveau, si ce n’est que Nancy a déjà su s’attirer pas mal d’emmerdes, à la fois auprès de celui qui s’occupe de son centre de réinsertion, un personnage qui aime parler en rimes et qui devrait nous faire marrer un moment, mais aussi vis-à-vis du frère de sa petite amie de prison, qui fait du trafic de grenades et avec qui elle devrait logiquement s’acoquiner incessamment sous peu. Nancy restant toujours Nancy. Sinon, sa nouvelle copine de chambrée tarée et obsédée nous promet des moments savoureux, surtout en compagnie d’Andy. Il a trouvé un nouveau joujou ! Les aventures de Silas au pays de la mode new yorkaise s’annoncent moins délirantes mais j’ai beaucoup aimé sa scène dans le bureau d’une ponte du mannequinat, parce qu’elle était émouvante et que j’ai trouvé Hunter Parrish très juste. L’acteur a vraiment su faire évoluer son jeu. L’autre séquence émotion implique Nancy, sa sœur et le petit Stevie qui a grandi et qui appelle sa mère « tata ». Dur.

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// Bilan // L’état de grâce dans lequel Weeds se trouve depuis la saison 6 semble vouloir perdurer. Les scénaristes ont trouvé un nouveau terrain de jeu prometteur qui donne le sentiment que Nancy et sa bande n’ont vraiment pas dis leur dernier mot ! Voilà une série qui ne subit pas les affres du temps, sans doute parce qu’elle a toujours su se renouveler sans jamais se trahir.

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25 novembre 2010

Weeds [6x 13]

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Theoretical Love Is Not Dead (Season Finale) // 99o ooo tlsp.

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  Même si j'aurais souhaité plus de rebondissements surprenants dans cet épisode final de la saison 6 de Weeds, je dois lui reconnaître de la cloturer en beauté sur un cliffhanger inespéré et efficace. Pour la première fois de sa vie, Nancy ne devrait pas échapper à la justice. Et pour la première fois depuis longtemps (depuis le pilote, quand elle décide de se lancer dans le business de l'herbe pour sauver sa famille ?), elle se sacrifie pour les siens. Elle redevient la mère protectrice des débuts. L'ensemble de la saison 6 nous a conduit à sa prise de conscience, tardive mais nécessaire, qui a permis un retour aux sources à la fois pour les personnages et pour la série. Il me semble que jamais la série n'a su m'émouvoir autant que cette saison. On n'était même bien plus souvent dans l'émotion que dans la comédie quand on regarde un peu arrière. Je ne dis pas qu'on n'a pas ri mais je retiens surtout les larmes de Nancy, celles de Silas, les déclarations d'Andy... Les adieux s'enchaînent dans cet épisode, dans cet aéroport propice aux grandes effusions de joie ou de tristesse. Weeds ne tombe pas dans la facilité et reste droite dans ses bottes. L'émotion passe en peu de mots et peu de gestes. Peu de regard aussi. Les personnages n'osent pas se regarder dans les yeux quand ils se disent au revoir. Et c'est finalement bien plus bouleversant ainsi. J'ai eu ma petite larme lors des adieux de Silas à son petit frère. Ces deux-là n'ont pas toujours été proches mais leur relation a pris en ampleur cette année. On les sent plus liés que jamais. De la même façon, le "Please Let Us Know When You Kill Her" de Silas à Esteban et Guillermo était terrible. On notera au passage qu'Hunter Parrish a drôlement amélioré son jeu. Il n'y a qu'Andy qui n'a pas vraiment réagi au plan C. A-t-il seulement conscience de ce qui vient de se produire ?

   Le départ précipité de Warren me désole un peu. Je m'étais habitué à lui et j'aurai bien aimé le voir rester plus longtemps. Puis c'est pas comme si les Botwin avaient réussit à s'enfuir grâce à lui... J'imagine qu'il n'y avait pas grand chose à dire de plus sur lui, hormis son amour sans fin pour Nancy. Mais Doug est bien resté six saisons après tout sans qu'on n'ait jamais quoique ce soit à dire sur lui ! A ce propos, son absence dans cet épisode confirme qu'on devrait être libéré de sa boulet-attitude quelques temps encore, voire jusqu'au bout. Je ne peux que m'en réjouir ! Si on pouvait récupérer Celia et Isobel en échange... Elles m'ont sacrément manqué cette saison. Ce sont celles qui me faisaient le plus marrer ! A noter le caméo de Jenji Kohan, la créatrice de la série, qui passe furtivement devant la caméra à l'aéroport. Avec son physique atypique, on ne peut pas la rater !    

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// Bilan // Bien que ce final cède par moment aux sirènes de la facilité alors que ce n'est pas le genre de la maison, il est l'aboutissement plus que satisfaisant d'une saison 6 de Weeds riche en émotions. La fin de la série se profile et il se pourrait bien qu'elle nous quitte sur une note plus que positive après s'être perdue quelques années en chemin. 

15 septembre 2010

Weeds [6x 04]

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Bliss // 96o ooo tlsp.

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   Après trois bons épisodes, pas étonnant que le quatrième ne soit pas à la hauteur. C'est Weeds. Une des séries les plus inconstantes qui soit d'un épisode à l'autre. Le retour de Doug était annonciateur d'une baisse de niveau et ça n'a pas raté. Ca fait longtemps qu'il ne me fait plus rire et j'ai prié très fort pour qu'il se fasse enfin zigouiller par Ignacio et Cesar. Je savais bien que c'était peine perdue. Leur virée aurait pu être amusante. J'aime bien les deux Mexicains. Mais toutes les blagues sont tombées à plat, même celle sur Betty White ! A la limite, la dernière scène est la plus réussie -celle où ils tirent sur le clochard- mais ça reste bof bof. J'ose espérer que les scénaristes n'ont pas prévu de faire traîner les retrouvailles avec les Botwin trop longtemps. Sinon, on est mal partis.

   Tous les personnages étaient chacun dans leur coin, avec leur(s) guest-star(s) à eux. Ca fait donc beaucoup trop de nouveaux personnages d'un coup. Personne n'est utilisé comme il le devrait et je pense surtout à Linda Hamilton qui n'a vraiment pas grand chose à dire et à faire au final. Je ne peux même pas dire si j'aime son personnage ou non. Il ne peut que laisser indifférent tant il manque de développement. Mary-Louise Parker prend toute la place, ce qui est un peu normal dans le fond. C'est elle l'héroïne après tout. Ses pérégrinations dans cet épisode n'étaient pas passionnantes. Le cliffhanger, ma foi, se sent venir mais a le mérite d'exister. Hâte de voir comment Nancy et Andy vont s'en sortir. Parce qu'ils vont s'en sortir et certainement de manière cocasse, comme d'hab'. Justin Kirk tient drôlement bien tête à Peter Stormare mais là encore, ce n'est pas totalement satisfaisant. Un peu paresseux en fait. Un peu facile. No comment sur le confit de canard qui a une drôle de tête chez les américains. Ca devient de drôles de boulettes. Shane fréquente quant à lui Jessica St Clair et sa nouvelle bande de copines. J'aime bien l'actrice (même si elle enchaîne les daubes) mais elle n'a pas eu grand chose à faire elle non plus. Tout juste une grimace ou deux, un truc qu'elle maîtrise bien, c'est vrai. Et puis Silas... ben il a enlevé son t-shirt bien-sûr. Et le bas aussi. Mais le réalisateur a voulu la jouer pudique. Dommage. On a connu Weeds plus olé-olé. Son idée de fréquenter l'université pour se divertir me plaît bien. Ca peut offrir quelques bons trucs à l'occasion.   

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// Bilan // Qu'un épisode de Weeds ne raconte rien, c'est habituel et pas nécessairement problématique, mais si c'est fait sans humour, sans efficacité et sans dialogues léchés, je ne vois plus tellement l'intérêt. N'empêche que Weeds cette année, c'est mieux. Et c'est déjà bien. 


30 août 2010

Weeds [6x 02]

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Felling And Swamping // 1 o4o ooo tlsp.

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   Aujourd'hui, les scénaristes de Weeds, Jenji Kohan en tête, peuvent bien faire ce qu'ils veulent : on leur pardonne tout. La série a atteint un tel niveau d'improbabilité que plus rien ne nous choque vraiment. Ca pourrait être problématique mais pas tellement puisque l'écriture des dialogues est toujours le gros point fort, associé au talent des acteurs. Le Season Premiere était de bonne facture et ce deuxième épisode l'est tout autant. La série se ré-invente sous nos yeux et de manière un peu plus crédible que lors de la saison 3. Tout va évidemment très vite et la chance, si l'on peut dire, est une fois de plus du coté des Botwin Newman ! Dans un grand moment d'inspiration, c'est ainsi qu'Andy a choisi de renommer la famille. Il devient Randy, Nancy Nathalie (à la française s'il vous plaît, avec le bel accent de Mary-Louise Parker), Shane devient Shawn et Silas... Mike ! Avec une facilité déconcertante, tout le monde obtient de nouveaux papier d'identité et de nouveaux permis de conduire et c'est parti pour une nouvelle vie. L'option Canada me plaisait bien, mais les blagues sur la prononciation des mots américains à la canadienne nous auraient vite gavé. L'Alaska ? J'aurais adoré ! Je suis fan de cet état. Je veux y finir mes jours et y mourir paisiblement. Bon, c'eut été un peu extrême comme changement de décor mais nettement plus dépaysant ! Ce sera finalement Seattle et sa pluie. C'est autre chose que la Californie et le Mexique mais je suis sûr que ça aura son charme aussi. L'ambiance sera peut-être plus tournée vers la nostalgie, la saison sera peut-être plus dépressive... Ma foi, pourquoi pas ?

   L'épisode est truffé de moments amusants qu'il serait inutile de retranscrire mais je tiens quand même à mentionner la leçon de morale de Nancy à l'encontre de Shane que l'on attendait plus ! Elle s'est complètement foirée, sans surprise. Elle n'est tellement pas légitime. Elle ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs. La petite tape dans les fesses pour finir, c'était ridicule. Eh bien malgré tout ça, je reste fana de Nancy. Enfin Nathalie. Tant qu'elle enlève sa perruque grunge... Moi qui suis par contre moins fan de Silas habituellement, il m'a agréablement surpris. C'est un peu le boulet dans l'histoire mais pas parce qu'il est collant ou idiot (quoique des fois, il est pas très malin). Non, c'est parce que c'est le plus sensé de tous ! Il l'a bien prouvé dans cet épisode mais il choisit de suivre sa famille malgré tout. Jolie scène quand il a les larmes aux yeux, prêt à les abandonner. Hunter Parrish a grandit sous nos yeux et il est devenu bon. Et beau. Deux épisodes et il n'a pas encore enlevé sa chemise. Ca ne tourne pas rond ! Andy : rien à redire. Sans Audrey, il redevient celui que l'on adore. Et puis il y a le cas Shane. Il est super énervant, son jemenfoutisme est particulièrement agaçant, mais c'est le personnage qui a le plus évolué depuis le début. Et quelle évolution ! Sinon, la menace Esteban en fin d'épisode : mouais. Y'avait sans doute mieux pour terminer l'épisode. On se doute bien qu'il est à la recherche de Nancy ! Toujours pas de Doug. Et il ne me manque pas. Isobel et Celia en revanche...

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// Bilan // Weeds se ré-invente et ré-invente ses personnages au cours d'un road-trip amusant, parfois émouvant, qui inaugure de bonnes choses pour la suite. La saison 6 ne sera a priori pas la saison de trop...

03 août 2010

Weeds [6x 01]

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Thwack (Season Premiere) //

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   Nancy -Bitch- Botwin est de retour comme chaque été ! Mais avec un peu de retard cette année puisque Showtime a eu l'étrange idée d'attendre le mois d'Août pour lancer la sixième saison. Ce sera le 16 Août prochain avec la nouveauté The Big C dont je vous reparlerais évidemment. Comme d'habitude, le Season Premiere est dispo sur le net quelques jours avant. Je me suis jeté dessus parce qu'ils me manquaient tous un peu. Je me souviens pourtant que le dernier épisode de la saison 5 ne donnait pas spécialement envie de revenir malgré un cliffhanger surprenant. Shane tuait Pillar à coup de maillet de criquet ! Quand même ! Conséquence : les Botwin sont en fuite et ce sera visiblement le grand arc de cette saison. On commençait à avoir fait le tour de Renmar et du Mexique, ça ne fera pas de mal de goûter à de nouveaux horizons. On ne peut pas le nier : la série a un don pour se réinventer. Du moins dans l'esprit et dans les décors. Parce que le fond reste toujours le même : Nancy est complètement paumée et accumule les erreurs, en entraînant dans sa chute tous ceux qui l'entourent, enfants, amis et dommages collatéraux.

   Cet épisode assure donc la transition entre l'ancien Weeds et le nouveau Weeds. Il ne se passe rien de très intéressant dans le fond, il s'agit juste de préparer en vitesse le départ mais tout l'intérêt réside comme souvent dans les dialogues et dans la mise en scène. Les premières minutes qui réunissent Nancy, Shane puis Silas sont particulièrement réussies et truculentes. On nage en pleine absurdité tant Shane semble satisfait de son geste et Nancy pas si étonnée. Elle ne prend même pas la peine de lui faire la morale. Elle sait que c'est bien inutile et puis de toute façon la tournure des événements l'arrange bien. C'est ça qui est assez incroyable quand on repense à la saison 1 et ce que sont devenus tous les personnages depuis... Certains sont devenus particulièrement pathétiques, mais c'est ce qui fait leur charme. Les autres, eh bien ils assurent encore même dans l'adversité la plus totale. A partir du moment où Andy apparaît, c'est triste à dire mais l'ambiance est moins bonne. Les répliques sont moins inspirées et on sent que les scénaristes sont pressés d'en finir avec l'histoire Andy/Audra qui est loin d'avoir tenu ses promesses. Lupita me fait bien rire mais elle disparaît mystérieusement en cours de route et tous les autres personnages sont absents, à commencer par Celia, l'excellentissime Celia qui a su le rester malgré tout ce que les scénaristes lui ont fait subir. Je ne me souviens plus très bien de l'état dans lequel on l'avait laissé. Elle s'était transformée en sosie de Nancy je crois et avait décidé d'unir ses forces avec Isabelle, Dean et Doug. Quelque chose comme ça... Il faudra attendre le prochain épisode pour en savoir plus, du moins j'espère. Une chose est sûre : Elizabeth Perkins a lâchement quitté la série et ne devrait pas apparaître cette saison. Elle va laisser un grand vide et c'est là ma plus grande crainte quant à cette saison 6...


// Bilan // Weeds revient en bonne forme avec une Mary-Louise Parker toujours au top en femme éternellement dépassée par les événements. La saison 6 est synonyme de nombreux points d'interrogation et ce n'est pas dans ce Season Premiere que l'on trouve la moindre réponse. Qu'importe, on s'amuse beaucoup !