Harry's Law [2x 04 > 2x 22]
Saison 2, épisodes 4 à 22 // 7 780 000 de tlsp. en moyenne
"I may be sixty. I may be short. But I'm damn hot! I sizzle in fact. And I want to win the competition... I want to get the news out there: the law offices of Harriet Korn... we're sexy, we're hip and we're hot!" Cette réplique enthousiaste d'Harriet dans l'un des meilleurs épisodes de Harry's Law (le 2x 17 intitulé The Contest) n'est évidemment pas innocente. David E. Kelley, comme il a toujours aimé le faire, surtout dans Boston Legal, évoque par la voix de son héroïne la fameuse polémique -lancée par le site TVByTheNumbers- qui a fini par coûter la vie à sa série chérie : ses scores abyssales sur la cible fétiche des annonceurs, les 18/49 ans, n'étaient soi disant pas suffisants pour lui permettre d'être renouvelée alors même qu'elle était la série la plus suivie de la chaîne sur le public global et ce malgré trois changements de cases horaires en l'espace d'un an et demi. D'ailleurs, quelques épisodes plus tard, Harriet indique lors d'un réveil difficile qu'elle n'a plus "entre 18 et 49 ans" à son grand désarroi. Quelques jours après la diffusion de ce passage, NBC annulait officiellement Harry's Law. Honnêtement, jusqu'au bout j'ai cru que la chaîne allait lui laisser une deuxième chance et qu'au fond, vu la situation dans laquelle elle se trouvait, elle ne pouvait pas se permettre de se séparer de son show le plus performant. Et pourtant... Ce jour-là, j'ai perdu encore un peu plus de mon innocence téléphagique je crois. Pendant quelques semaines, j'ai gardé espoir en imaginant que la chaîne câblée TNT la récupèrerait, étant donné qu'elle vise justement un public plus âgé et qu'elle développait un nouveau projet de David E. Kelley, Monday Mornings, commandée en série par la suite. Mais non. Du coup, j'ai retardé l'échéance en poursuivant mon visionnage de la saison 2 à un rythme très lent mais il y a quelques jours, il a bien fallu me résoudre à regarder le tout dernier épisode.
Comme je l'avais indiqué lors de ma review des trois premiers épisodes, E. Kelley a revu entièrement sa copie en saison 2, abandonnant les affaires de gangs et autres joyeusetés à la The Wire pour basiquement renouer avec l'ambiance et la structure de Boston Legal, quitte à donner l'impression de ne pas se renouveler. Vu le résultat, on peut dire qu'il a bien fait. A aucun moment Harry's Law n'a tenté de se faire passer pour plus originale qu'elle n'était. Elle a gaiement et sobrement parcouru son petit bonhomme de chemin, avec une actrice principale motivée, qui n'a pas hésité à défendre la série quand elle a senti que le vent commençait à tourner, et une bande autour d'elle qui semblait soudée à l'écran, heureuse d'être là. Ou alors ce sont les scènes de fin d'épisode dans le bar préféré d'Harry qui m'ont induit en erreur, et accessoirement donné l'impression de me retrouver dans Ally McBeal, 30 ans après. J'ai d'ailleurs adoré le petit clin d'oeil dans le final avec la participation de Lisa Nicole Carson alias Renee, la coloc' d'Ally partie en cours de route, que l'on n'avait plus du tout revu depuis. Elle a passé plusieurs années en cure de désintox' après avoir été virée simultanément de la dramédie judiciaire et d'Urgences à cause de son addiction. C'était un beau geste de la part de Kelley de lui offrir ce rôle de juge, même s'il ne lui allait pas très bien. Mais revenons-en à nous moutons. Chaque épisode a donc fonctionné avec la combinaison gagnante "une affaire sérieuse, traitant d'un sujet faisant éventuellement écho à l'actualité + une affaire déjantée, voire grand guignolesque pour détendre l'atmosphère et décoincer nos avocats". Le résultat est invariablement le même : on passe du rire aux larmes d'une scène à l'autre, on est époustouflé par les plaidoiries des uns et des autres, et surtout celles d'Harry bien entendu, et on a l'impression de ressortir de l'épisode un peu moins bête. Cette formule, E. Kelley la maîtrise comme personne.
Parmi les intrigues que j'ai retenu : celle traitant de la télé-réalité, pastichant les célèbres "Real Housewives of..." avec une Jennifer Aspen très à l'aise; celle du jeune homme qui ne pouvait pas donner son sang à son frère pour le sauver car il était homosexuel (de gros frissons au moment de son discours déchirant devant la Cour); celle de la jeune femme gardant un gorille chez elle (c'était du grand n'importe quoi); celle de la femme se transformant en Wonder Woman pour venger les femmes battues (rien que pour le clin d'oeil au remake de Kelley qui a tant fait couler d'encre); celle du divorce de deux personnages très âgées (hyper touchant); celle de l'écolier ayant des réactions physiques incontrôlables lui valant des renvois systématiques (là encore, c'était du grand n'importe quoi formidable); et évidemment celle de l'avant dernier épisode, mettant en scène Jon Bernthal de The Walking Dead dans le rôle du frère d'une victime de viol qui n'accepte pas le verdict du jury et prend en otage toute la salle afin d'obtenir un deuxième procès. Entre le choix de l'acteur (particulièrement parlant auprès des 18/49 ans fans du show d'AMC) et l'utilisation de Skype en cours d'épisode, il s'agissait encore une fois de jouer sur cette bien malheureuse affaire d'audience pour, peut-être, en faire enfin (évidemment, ça a raté) !
Ce dont la série a le plus manqué finalement, c'est de tous les à-coté, en particulier des développements des personnages, relativement légers en dehors des histoires d'amour traitées de manière assez basique et sans parvenir à provoquer un enthousiasme fou que ce soit pour Ollie/Cassie ou Adam/Phoebe (laquelle était un super ajout de casting d'ailleurs). J'aurais préféré un Harriet/Tommy pour tout dire, et ce serait certainement arrivé en saison 3, si saison 3 il y avait eu. Au sujet d'Harry, il a fallu attendre le tout dernier épisode pour en apprendre un peu plus sur son passé. Elle a été mariée trois fois ! Il y avait là le potentiel de nous raconter tout plein de supers trucs. Dommage qu'ils ne s'y soient pas pris plus tôt. Le petit passage piano/voix de Kathy Bates était superbe, tout comme ses larmes en fin d'épisode. Faire revenir Malcom était une excellente idée. Après tout, comme elle le lui dit, sa nouvelle vie a commencé grâce à lui. Sinon, comme en saison 1, ce sont surtout les personnages récurrents qui ont fait le show, entre Sam Berman et son clou dans la tête l'ayant rendu fou; Kim Mendelsohn et son intransigence; Chunhua et son caractère bien trempé; la secrétaire nympho Lisa (hilarante); l'hyper tête à claques Cruickshank; et l'excellentissime Roseanna Remmick jouée par la non moins excellente Jean Smart. En deux saisons, la série s'est créé un bel univers et une jolie galerie de personnages.
// Bilan // Les mois passent mais ma colère quant à l'annulation d'Harry's Law reste intacte : elle ne méritait pas ce destin tragique, elle avait encore plein de choses à raconter, plein de causes à défendre, plein de personnages à développer et plein de nouveaux à inventer. Si sa disparation n'est clairement pas une grande perte pour les annonceurs, elle en est une pour NBC, pour nous et pour toute cette génération de baby boomers qui avaient trouvé une série qui leur plaisait avec une héroïne de leur âge. Et perdre une série de David E. Kelley, c'est par principe très triste pour la télévision. On verra ce que donneront ses futurs projets, que j'ai évidemment hâte de découvrir, mais je ne suis pas prêt d'oublier Harriet Korn. Elle était unique en son genre.
The Smart One [Pilot Script]
Ecrit par Donald Todd (Samantha qui ?). Produit par Ellen DeGeneres. Pour Warner Bros. Television et ABC. 37 pages.
L'histoire de deux sœurs constamment en conflit : une femme brillante doit travailler pour sa sœur, une ex-reine de beauté, présentatrice météo à ses heures, devenue maire d'une grande ville. La situation est d'autant plus rageante que sa rivale est moins intelligente mais bien plus populaire. Leur mère essaye tant bien que mal de les réconcilier, en jouant constamment un double jeu...


C'est là qu'on devine que la série avait finalement beaucoup de potentiel. Un pilote réalisé par Michael Fresco et écrit et produit par Donald Todd, l'homme derrière Samantha Who, ne laisse présager que du bon sur le rendu final. Surtout si on prend en compte le casting avec une Jean Smart qui excelle dans ce registre, une Portia de Rossi dont le rôle promet quelques réminiscences de son ancien personnage de Nelle Porter, et une charmante Malin Akerman, que l'on sait déjà à l'aise sous les traits de la blonde candide. A cela s'ajoute des seconds rôles prometteurs, dont la petite Bailey aux répliques particulièrement efficaces. La série méritait donc totalement sa place sur la grille de ABC. Une diffusion de paire avec Don't Trust the B---- in Apartment 23 aurait été d'ailleurs cohérente.
Le point fort de cette comédie, c'est aussi ses flashbacks sur la relation entre les deux filles étant plus jeunes, notamment le teaser qui introduit parfaitement la personnalité des deux héroïnes. Une scène presque hilarante sur le papier qui aurait pu être culte si ABC avait donné sa chance à ce projet. Dommage. On passe à côté d'un portrait de famille désopilant et foncièrement attachant.
Hawaii Five-O [Pilot]
Pilot // 14 2oo ooo tlsp.
What About ?
Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l'assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l'unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaii.
Who's Who ?
Adaptée de la série originale créée par Leonard Freeman par Alex Kurtzman et Roberto Orci (Fringe, Star Trek). Avec Alex O'Loughlin (Moonlight, Three Rivers) dans le rôle de Steve McGarrett, Scott Caan (Ocean's Eleven, Into The Blue, Entourage) dans le rôle de Danny Williams, Daniel Dae Kim (Lost) dans le rôle de Chin Ho Kelly et Grace Park (Battlestar Galactica) dans le rôle de Kona Kalakaua.
So What ?
Tout comme ce pilote de Hawaii Five-O, je vais tenter d'être clair, rapide et efficace. Il n'y a pas grand chose dans ce bas-monde que je déteste plus que les séries policières froides et classiques type Les Experts, Esprits Criminels & Co. Je ne juge même pas de leur qualité, je les trouve simplement trop nombreuses, trop sérieuses, trop faciles et trop répétitives. Bon ok, c'est quand même un jugement de valeur quelque part. En attendant, Hawaii Five-O, grâce à ses décors paradisiaques et son humour, se distingue de toutes celles-là et propose quelque chose de vraiment divertissant, pas du tout anxyogène et foncièrement sympathique. Les 44 minutes, bien rythmées, sont passées vite, sans que je m'ennuie, et la présentation des personnages est plutôt convaincante. Il ne faut pas chercher de la complexité et de la profondeur, mais ça on s'y attendait. Je me trompe peut-être j'ai l'impression que les scènes hors-enquêtes seront plus nombreuses que dans NCIS & Co. Toujours bon à prendre pour casser la routine.
La première scène du pilote est très réussie (même si voir des tanks dans les décors de Lost fait un peu mal au coeur) et a le mérite de lancer le fil-rouge de la série. Steve McGarrett va chercher à venger la mort de son père dont il est plus ou moins responsable. C'est hyper classique et ça ne veut pas mieux que le tueur de la femme du Mentalist ou je ne sais quoi, on en conviendra tous. Le big bad est d'ailleurs incarné par James Marsters, qui en fait des caisses mais c'est ce qu'on lui demande. Il n'a de toute façon pas la crème de l'Actor's Studio face à lui. Les prestations de Alex O'Loughlin et Scott Caan sont décentes. Ce qu'on leur demande de toute façon, c'est d'être beaux, drôles si possible, et de savoir courir vite. Pas bien compliqué. On regrettera cependant que O'Loughlin n'enlève son tee-shirt qu'un quart de secondes et, dans un autre style, que la géniale Jean Smart n'hérite que d'un rôle important dans l'idée (gouverneur d'Hawaii quand même) mais décevant dans les faits. Elle ne peut aucunement exercer son talent. Quant à Daniel Dae Kim, il fait du Jin. A part ça, les scènes de course-poursuite sont sympas, la réalisation est digne d'un bon film d'action et le sens de la dérision des personnages (surtout celui de Scott Caan) émerge toujours au bon moment. L'esprit "buddy series" règne. Ah et le générique est quand même super cool !
Si je devais me forcer à regarder une série policière de CBS, ce serait celle-là sans hésitation. Heureusement, ce n'est pas le cas. Je laisse volontiers Hawaii Five-O aux amateurs. En revanche, un vendredi soir pluvieux lorsque je suis chez mes parents, je me laisserais peut-être tenter. Ca fera plaisir à ma mère et tout le monde sera content !
[Saison 2010/2011 - Drama] 12- Hawaii Five-O
Pendant six semaines, découvrez mes classements des nouveautés dramas et comédies de la saison prochaine que j'attends le plus.
What About ?
Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l'assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l'unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaï.
Why Not ?
A la base, Hawaii Five-O correspond un peu à tout ce que je déteste : c'est avant tout une série policière, de CBS qui plus est, donc avec des éléments feuilletonnants a priori peu nombreux et peu consistants. C'est un remake d'une série des années 70 et l'idée même de la faire renaître laisse à désirer. Etait-ce bien nécessaire ? Ca ne plaira pas aux nostalgiques de la série originale qui n'y trouveront pas leur compte et ça rebutera les jeunes, malgré les efforts de la chaîne, qui risquent de la trouver ringarde par essence. Pour autant, elle fait figure de favorite pour la saison prochaine...
Why ?
Le pilote est, paraît-il, très réussi et très efficace. La presse américaine le dit, les services acquisition des grandes chaînes françaises aussi... C'est que ça doit être vrai ! Cela dit, l'efficacité sans âme, c'est pas pour moi. Hawaii Five-O a pour elle de beaux avantages et c'est précisément ceux-là qui me rendent enthousiasTe de voir au moins le pilote, et la suite si je suis convaincu. D'abord coté production, on retrouve pas moins que les créateurs de Fringe, également scénaristes d'Alias et du Star Trek de J.J. Abrams : Roberto Orci et Alex Kurtzman. Je suis curieux de voir comment ils ont pu se lancer dans quelque chose de très différent de leurs travaux précédents. Ensuite, la série sera tournée en décors naturels à Hawaii et ça, forcément, en grand fan de Lost que je suis, ça me rendra nostalgique à coup-sûr. Et puis le casting, quand même, n'est pas si dégueulasse. En parlant de Lost, on y retrouvera Daniel Dae Kim (Jin). Certainement pas mon acteur préféré mais je prendrais du plaisir à le revoir, c'est certain. Scott Caan et Grace Park inspirent la sympathie. Quant à Alex O'Loughlin, malgré ses deux échecs précédents, je suis comme CBS : je crois en lui ! Parce qu'il est sublime oui, essentiellement. Ca ne fera jamais mal aux yeux de le contempler pendant 42 minutes. Et puis en guest, on retrouvera de temps à autres Jean Smart. Et je l'adore !
So What ?
Hawaii Five-O s'annonce fun et sympathique. Etant donné qu'elle a de grandes chances de devenir LE Hit de la saison prochaine, je suis aux aguets.
// Bonus // Le générique !
Samantha Who ? [2x 19 & 2x 2o]
The Other Woman // With This Ring (Series Finale)
3 5oo ooo tlsp. // 3 3oo ooo tlsp.
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C'est donc clair maintenant, Billy Zane a décidé de nous plomber la fin de la série. Il n'est pas drôle et il a zéro alchimie avec Christina Applegate, laquelle était particulièrement jolie dans cet épisode d'ailleurs. A moins que ce soit Angie Harmon qui fasse tout capoter ? Je comprends mieux l'annulation de la série maintenant ! Vu qu'elle porte la poisse (Women's Murder Club, Mitch Buchannon, Inconceivable...). Elle non plus n'a pas un grand sens comique, je ne comprends donc pas ce qu'elle vient faire là. Elle a peut-être été imposée par ABC, tout comme Billy Zane qui sera la saison prochaine un des héros de The Deep End. En tous cas, c'était judicieux de faire du personnage d'Angie Harmon celle qui a roulé sur Sam et qui l'a rendue amnésique. La boucle est bouclée ! Heureusement, Jennifer Esposito est là pour rattraper le coup. On la voit très peu à l'approche de son mariage, mais le fait qu'elle refuse d'avaler quoi que ce soit pour être la plus mince possible lors de la cérémonie est une idée excellente ! Pour le reste, on plonge en plein dans la comédie romantique facile et je ne reconnais définitivement plus Samantha Who?. Comme je l'ai déjà dis pour les épisodes précédents, les scènes pseudo-romantiques sans second degré et avec musique de fond cucul se multiplient, tandis que les moments de comédie se réduisent comme peau de chagrin. Regina ne brille plus, pas plus que Dena qui a miraculeusement retrouvé son mec après une longue absence ! Je sens que le final va se transformer en triple mariage...
Et je me suis trompé ! Dans le Series Finale, il n'y a finalement aucun mariage. Ca se termine malgré tout sur le bonheur de trois couples et le malheur d'un autre. On nage toujours en pleine comédie romantique moyenne mais, au moins, on a droit à une vraie fin sans cliffhanger. Comme prévu, le couple Sam/Todd est enfin réuni. Les divers événements qui les aménent à se retrouver à l'aéroport sont très classiques et rien n'est particulièrement drôle. L'avantage avec une actrice comme Christina Applegate, qui a la comédie dans le sang, c'est qu'elle se démène comme une malade pour au moins faire sourire et elle y parvient toujours ! Sam reste Sam et sa folie fait toujours plaisir à voir. Du coté de Regina et Howard, c'est la séparation. Ca fait trois épisodes que l'on décline invariablement la même intrigue, je commençais donc à trouver le temps long en leur compagnie et ce malgré le talent indéniable de Jean Smart. Il ne se passe pas grand chose pour Dena, à part que son chéri est pris de folie passagère. Ca ne donne pas grand chose mais le coup des chiens à la fin fait son petit effet. Ca a toujours été un des meilleurs ressorts comiques concernant ce personnage attachant et vraiment amusant. Sa réfèrence à Lost m'a évidemment fait bondir de mon canapé ! Le mariage d'Andrea avec Tony Dane n'a donc pas lieu. Les faux parents, c'était marrant; la vie de princesse aussi; et puis le retour de Seth, c'était pas mal non plus. Je l'avais complêtement oublié puisque l'on ne l'avait plus vu depuis un bon moment mais tout compte fait, c'était une conclusion évidente. Jennifer Esposito reste pour moi la révélation de cette série. Elle était vraiment tordante !
// Bilan // L'été meurtrier se poursuit. Après Pushing Daisies et Eli Stone, c'est au tour de Samantha Who? de rendre l'âme. Ca n'a jamais été une sitcom révolutionnaire mais avec son humour girlie et sa belle brochette d'acteurs talentueux, elle possédait un fort capital sympathie. Elle a toujours été inégale, avec autant de bons épisodes que de ratés, mais elle fait partie des rares sitcoms du moment qui ont su établir leur propre univers, sans trop copier ce qui a été fait avant. On sent bien en virage lors des cinq derniers épisodes pour tenter de sauver la série mais c'était déjà trop tard et ce n'était en plus pas du tout le bon chemin à prendre. La série a été sacrifiée par ABC alors que la chaîne avait proposé dans un premier temps aux producteurs un deal : "si vous acceptez de réduire le coût de la série en la transformant en une sitcom classique multi-caméras, on la renouvelle". Les producteurs ont accepté et ABC l'a quand même annulée ! C'est peut-être pas plus mal comme ça... Reste maintenant à recaser Christina Applegate quelque part parce que cette femme est simplement excellente.
Samantha Who ? [2x 17 & 2x 18]
The Dream Job // The First Date
3 41o ooo tlsp.
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The Dream Job était un épisode correct. Ni super drôle, ni super pas drôle. Comme d'habitude, on doit les meilleurs scènes au duo Andrea/Dena ! Le coup du mariage, en soit, c'est marrant, mais le coup des robes de demoiselles d'honneur ridicules, c'est classique et ça marche du tonnerre à chaque fois ! L'arrivée de Dena était excellente, et celle de Sam aussi. En revanche, la partie "boulot" était moins amusante. Déjà parce que ce n'est pas la première fois en deux petites saisons qu'on nous fait le coup de "Sam essaye de travaille" et on sait dès le départ plus ou moins comment ça va se passer. A partir du moment où elle engage Andrea, on comprend que ça va merder et mettre leur amitié en danger. Le patron incarné par Billy Zane n'était encore pas drôle. Il avait déjà foutu en l'air un épisode. A la limite, j'aurai préféré Timothy Olyphant, qui était prévu dans ce rôle au départ mais qui a préféré choisir Damages (on le comprend). Dans tous les cas, c'est mieux pour une sitcom de prendre un acteur qui a un sens comique il me semble. Ce n'est pas leur cas. L'intrigue sur les parents de Sam était bien trop pauvre pour tenir debout et puis la fin de l'épisode, façon drama avec la musique triste & co., je n'ai pas bien compris ce que ça venait faire là. Remarque, Samantha Who? aurait fait une bonne dramédie. Mais c'est une sitcom donc on assume et on se concentre sur la comédie !
Justement, le second épisode, The First Date, se rapproche encore un peu plus de la comédie romantique plus romantique que comique. Ca pue le déjà-vu dix mille fois dans des films moyens ou des séries moyennes, et l'alchimie entre Christina Applegate et Barry Watson ne suffit plus. Puis c'est lassant de les voir se tourner autour, se mettre ensemble puis voir finalement tout capoter au dernier moment. Il y avait quelques bonnes idées quand même dans l'ensemble, je n'ai plus l'impression d'avoir à faire avec la même série... Perturbant donc. Le reste de l'épisode est très anecdotique. Dena et Andrea sont assez peu présentes mais le coup du documentaire pour une émission de télé-réalité sur une future mariée a le mérite d'être original, à défaut d'être vraiment drôle. La retraite selon Howard consiste à regarder l'intégrale de X-Files, de Alf et de Lonesome Dove. Rien que pour les réfèrences (et les réactions de Regina), j'adhère !
// Bilan // Ces deux épisodes me donnent l'impression que dans une dernière lueur d'espoir, les producteurs de la série (dont Christina Applegate) ont tenté de re-lifter la série. Je n'aime pas trop cette nouvelle version plus classique, plus girlie et vraiment beaucoup moins drôle.
Samantha Who ? [2x 15 & 2x 16]
Todd's Job // The Sister
3 5oo ooo tlsp // 3 3oo ooo tlsp.
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L'épisode Todd's Job manquait d'humour. Etait-ce à cause de la quasi-absence d'Andrea ? Ou la quasi-omniprésence de Todd ? Parce que même si un vrai travail a été fait cette saison pour que Todd soit moins ennuyeux, il n'est toujours pas super drôle. C'était amusant de voir Sam tenter de réparer une de ses fautes passées mais on commence à en avoir l'habitude, et ça devient un peu lassant. Heureusement, il y avait quelques passages rigolos, lors de la dispute Sam/Todd par exemple, où ils partent l'un comme l'autre dans un gros délire. La partie plus amusante mais un peu absurde concernait la vraie-fausse vente de la maison de Dena par Regina. Il fut un temps où Regina était plus drôle encore et Dena, beaucoup moins bête. Elle a toujours été naïve mais jamais au point d'en devenir idiote.
Le deuxième épisode n'aurait pas dû s'appeller "The Sister" mais "The Bowl" car, en toute logique, la vraie star de cet épisode ce n'est pas la soeur de Regina mais le saladier familial ! Qu'est-ce que je me suis marré pour le coup ! Et Sam qui le cache sous son pull "Look Mum I'm Pregnant !". J'ai bien conscience qu'à l'écrit, ce n'est pas drôle mais ceux qui ont vu l'épisode devraient comprendre. Sam se découvre une tante, puis une grand-mère et même une arrière-grand-mère ! Le comique de répétition a parfaitement fonctionné. J'ai bien apprécié aussi le concept de "Happy Place" du père de Sam. Cette fois-ci, c'est Dena qui était peu présente, et Andrea beaucoup plus. Etait-ce une bonne chose ? Bah pas vraiment puisqu'Andrea peine à retrouver son aura d'antan. Ceci dit, le coup de la photo d'elle quand elle ressemblait à une femme à barbe était amusant, et tout le concept qui va avec ! Mine de rien, Andrea est le seul personnage de la série à avoir une intrigue, celle de Tony Dane, sur plusieurs épisodes. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise mais je constate...
// Bilan // Deux nouveaux épisodes de Samantha Who? presque opposés puisque l'un montre ce que la série est capable de faire de moins bien et l'autre ce qu'elle est capable de faire de mieux ! Je le répéte : ce n'est définitivement pas la sitcom du siècle mais on passe toujours un bon moment en la regardant.
Samantha Who ? [2x 14]
The Rock Star // 3 7oo ooo tlsp.
Plutôt que de vous parler de l'épisode, qui était bien marrant, je vais plutôt vous parler de ce crime commis par ABC : l'annulation de Samantha Who?. D'un point de vue purement audimatique, il est clair que les aventures de Christina Applegate au pays de l'amnésie n'ont pas attiré les foules cette année. Il faut dire que ce qui l'a toujours sauvée, c'était sa diffusion après le mastodonte Dancing With The Stars, et en cours de saison, ABC a préféré offrir cette case stratégique à une autre sitcom, la rescapée Surviving Suburbia. Elle s'en est un peu moins bien sortie que Samantha Who? mais c'était correct. Par contre, point de vue qualité et créativité, c'était le néant absolu. Toujours est-il que Sam a été envoyée au casse-pipe le jeudi à 20h, accompagnée de In The Motherhood, presque annulée avant même d'avoir commencée. En soit, l'idée d'ABC n'était pas complêtement mauvaise. Ca aurait pu marcher. Mais ça n'a pas été le cas et pire que ça : ça a été un sacré bide. ABC a donc sabordé toute seule la sitcom et, plutôt que de lui donner une deuxième chance, elle l'a annulée, purement et simplement.
En quoi cette décision est honteuse ? D'abord parce que c'est une sitcom sympathique, fraîche et que ça manque un peu à la télévision ces temps-ci. Maintenant, je reconnais que c'est loin d'être révolutionnaire et ce n'est même pas hilarant. Mais là où je ne comprends vraiment pas le choix de la chaîne, c'est qu'elle va lancer l'année prochaine toute une batterie de nouvelles sitcoms, parmi lesquelles Cougar Town, avec Courteney Cox, qui bénéficie déjà de bonnes critiques et qui aurait fait un duo parfait avec Samantha Who? puisque l'on est clairement dans le même trip. L'association avec Modern Family, qui a l'air pas mal du tout dans son genre, me semble déjà moins évidente. Puis lancer pas moins de 4 nouvelles sitcoms dans une même soirée, c'est suicidaire. Même si Sam n'a pas un noyau de fans super large, c'eut été bon d'avoir au moins une tête connue des téléspectateurs dans le lot. Enfin, on verra ce que tout ça va donner à la rentrée mais je ne suis pas très optimiste... La dernière injustice, c'est que Scrubs et Better Off Ted soient sauvées, et pas Sam. Scrubs est en fin de vie depuis plusieurs années mais ABC ne veut vraisemblablement pas lâcher le morceau, et tant pis s'il n'y a plus que 4 millions de téléspectateurs qui la regarde. La 8ème saison devait être la dernière, elle a été écrite comme telle mais non, il faut encore étirer la chose en longueur. Quant à Better Off Ted, cette sitcom me plaît beaucoup beaucoup donc je suis content qu'elle revienne. Mais je ne vois pas quel est l'intérêt d'ABC là-dedans puisque ses audiences étaient catastrophiques. En plus, elle diffuse les inédits de la saison 1 cet été en catimini. N'aurait-il pas été plus intelligent et logique de les garder pour la saison 2, et ainsi produire un peu moins de nouveaux épisodes et donc faire des économies ? Je ne suis pas patron de chaîne et j'imagine qu'il y a eu une bonne raison à ce renouvellement mais elle m'échappe complêtement... Toujours est-il que Samantha Who? n'aurait pas dû être annulée.
// Bilan // L'injustice porte un nom : ABC.
Samantha Who ? [2x 13]
The Debt // 4 84o ooo tlsp.
Mouais, on a connu Sam en meilleure forme. Le gros problème de cet épisode, c'est qu'il n'est pas super drôle. Ce qui est assez dommage pour une sitcom tout de même. Il y a quelques bons moments quand même et ça reste super plaisant mais ça manque de liant entre les personnages. Voyant que leur duo fonctionnait à merveille, les scénaristes ne décollent plus Dena d'Andrea. Pourquoi pas mais Sam n'apparaît pas une seule fois avec elles dans cet épisode ! C'est gênant, l'intrigue est trop à part. Après c'est sûr que ce n'est pas la peine d'ajouter une scène pour relier vaguement les deux intrigues, histoire de dire qu'on les a reliées. Autant assumer. En tous cas, je commence un tout petit peu à me lasser des grimaces d'Andrea. Peut-être ne sont-elles pas assez variées ? En revanche, Dena m'a beaucoup amusé au moment où elle prend une photo d'Andrea avec son prom date ! Quant à l'histoire de Sam, de sa dette, de sa passion passée pour les casinos et de ses retrouvailles avec un certain Winston Funk, interprété par un Billy Zane massif, je ne peux pas dire que j'ai pris mon pied à la suivre. Y'avait de bonnes choses. Regina était malheureusement trop inutile et ce Funk pas très intéressant. Puis Christina Applegate n'a pas tellement eu l'occasion de cabotiner. "So so" donc.
// Bilan // Il m'est de plus en plus difficile de faire des reviews sur Samantha Who? C'est vraiment la sitcom typique que je prends plaisir à regarder, même quand les épisodes sont moins bons, mais sur laquelle je n'ai pas grand chose à dire... Si la série survit à cette saison, ce qui est relativement mal parti, je ne sais pas si je commenterais la saison 3...
Samantha Who ? [2x 12]
The Amazing Racist // 4 9oo ooo tlsp.
Cette semaine, Samantha tente de prouver par tous les moyens qu'elle n'est pas raciste ! Et ma foi, c'est plutôt réussi. C'est gentiment politiquement incorrect et amusant. "I voted Obama ! I love Oprah !" On touche certainement là à une certaine réalité. Le vrai point fort de cet épisode est de mettre en avant Frank. Pour l'occasion, on le voit dans un autre décor que l'entrée de l'appart' de Sam. Au fait, comment fait-elle pour payer son loyer alors qu'elle ne bosse plus ? Parmi les passages les plus sympas de l'épisode, je retiens surtout Sam face à un petit délinquant. Elle le saoule tellement de paroles qu'il se barre sans son sac ! Je retiens aussi sa rencontre avec ces potentiels acheteurs qui la grille pour un moment ! A part ça, l'intrigue de Andrea et Tony Dane se poursuit et il veut carrément la demander en mariage ! C'est encore marrant mais c'est pas loin de devenir lourd. Ils en font peut-être un peu trop, non ? Je préférerai la voir construire quelque chose avec Seth, ils m'éclatent quand ils sont ensemble. Regina et Dena se font discrètes cette fois. C'est toujours un peu dommage.
// Bilan // La fraîcheur de Sam/Christina Applegate suffit pour me faire passer un bon moment !