How I Met Your Mother [8x 13 > 8x 24]
Episodes 13 à 24 // 8 410 000 tlsp.
Plus qu'inégale, How I Met Your Mother n'a pas alterné les bons et les mauvais épisodes dans cette deuxième partie de saison 8 : elle a enchaîné les épisodes anecdotiques et peu drôles, elle a refusé de faire avancer la quête de Ted afin de grapiller encore un peu de temps et elle a disséminé çà et là quelques beaux moments d'émotion, ceux-là même qui nous aident à tenir le coup quand tout nous donne envie de fuir pour de bon. Quoiqu'on en dise et quoique les scénaristes fassent, qu'ils les exploitent bien ou mal, les personnages de la série font un peu partie de notre famille maintenant et on ne peut se refuser à les abandonner si prêt du but. C'est tout de même triste que l'on ne se dise pas "Chouette, encore une saison pour profiter d'eux !" mais "Vite, qu'on en finisse !". Le final n'a pas su relancer notre intérêt. Mais j'y reviendrai. J'ai décidé de diviser cette critique en deux parties : les faits marrants d'un côté et les faits marquants de l'autre. Dans les deux cas, vous remarquerez que ça ne déborde pas de matière...
Les faits marrants. Je ne citerai pas les apparitions du père de Robin. Il a été drôle la première et la deuxième fois. Plus aujourd'hui et surtout pas quand il part dans un délire à base de chemises hawaïennes ou de laser-tag. Et puis j'aime beaucoup Ray Wise mais il n'est pas à sa place. Un peu comme Kyle McLachlan, d'ailleurs. On aurait préféré ne pas revoir ce dernier, surtout vu les histoires bien peu intéressantes qu'il a indirectement apporté à Lily et Marshall, encore dans une intrigue de "départ". Ils ne font que ça, passer d'un appartement à un autre, d'un boulot à un autre... L'avantage, c'est que ça a permis de passer à autre chose après les intrigues bébé pas franchement révolutionnaires. Mais je devais parler de choses marrantes, non ? Bon. Laissez-moi réfléchir... Ah oui, Cobie Smulders a exécuté une petite chorégraphie sympathique dans un épisode où Robin se trouvait transparente aux yeux de Barney. C'était fun. Et tout l'épisode du retour de Robin Sparkles était super ! L'idée de ce documentaire à la MTV a permis de boucler la boucle sur la chanteuse de la meilleure façon qui soit, avec plein de guests à la clé. Ce serait quand même génial que Robin improvise une performance lors de son mariage. Un medley de ses tubes
Ted a eu droit à sa dernière conquête avant la "Mother": la cinglée Jeanette. Le délire a été poussé à fond. Ce n'était pas vraiment amusant, mais il fallait bien marquer le coup. Par contre, je crois que je n'aime pas Abby Eliott. Elle m'est très antipathique et je ne lui trouve pas un talent comique exceptionnel. Ca c'est dit. Les épisodes à concept, du style The Ashtray, ou le retour du playbook de Barney dans Weekend at Barney's ne fonctionnent plus tellement. C'est toujours la même chose et ça va souvent en contradiction avec l'évolution supposée des personnages. Enfin surtout la soi-disante maturité de Barney à laquelle on ne croit pas du tout. Il y a des saisons où il était génial -les premières-, d'autres où il était irritant mais traversé par des éclairs de génie, et dans cette 8ème année, il est juste irritant, voire franchement insupportable. C'était particulièrement flagrant dans l'épisode The Fortress. Heureusement, l'intrigue secondaire de celui-ci avec les autres personnages, accros à une parodie de Dowton Abbey, fonctionnait à merveille. La Bro-Mitzvah a été une bonne surprise pour ma part. Je m'attendais à un truc lourd de chez lourd, mais c'était finalement assez malin. Et les interventions de Frances Conroy étaient hilarantes. Et puis ça fait toujours plaisir de revoir Quinn/Beckie Newton. Sinon, je ne veux pas parler de l'affreux Romeward bound, qui alignait les clichés sur l'Italie et les situations grotesques. Je voulais vous parler des "faits marrants", mais force est de constater que je n'ai parler quasiment que de ce qui ne l'était pas... car il n'y avait que ça !
Les faits marquants. Eh bien il n'y en a pas eu beaucoup non plus. Ce que je retiens avant tout, c'est les aveux déchirants de Ted et Lily sur le toit dans l'épisode 13, Band or DJ. Parce qu'on ne parle pas assez de la difficulté d'être une jeune maman au quotidien (et on ne s'attendait certainement pas à ce que ce soit HIMYM qui se lance). Parce que ses grands rêves, Lily les a abandonnés depuis longtemps. Son émotion à ce moment-là face à un Ted qui n'en menait pas large lui non plus, c'était larmes assurées. Dans le même épisode, on apprenait quelques informations supplémentaires sur la "mother" : c'est une musicienne, une artiste. Bon. Ok. On prend. Puis plus rien... Jusqu'à une autre très belle scène, qui m'a fait frisonner : lorsque dans The Time Travelers, un épisode assez remarquable (et hyper référencé), Ted s'imagine aller à la rencontre de sa future femme, au pas de sa porte, pour lui signifier combien il regrette de ne pas l'avoir rencontré un mois plus tôt. En filigrane, j'ai eu le sentiment que ma théorie dont je vous bassine depuis des années -celle qui dit que la mère est morte au moment où Ted raconte leur rencontre à ses enfants- était en train de se confirmer... On verra si ça se confirme la saison prochaine...
Et le final alors. Ce satané final. Something Old a remis en avant les sentiments inaltérables de Ted à l'égard de Robin, à un tel point que ça en devenait presque risible. Something New n'a fait que creuser ce sillon. Pourquoi pourquoi pourquoi TOUJOURS revenir là-dessus ? Parce que Ted et Robin se remettront ensemble à la toute fin de la série ? Je ne vois que cela pour expliquer cet acharnement des scénaristes à ne pas vouloir passer à autre chose. Du coup, le final était super décevant rien que pour ça. A vrai dire, il l'était aussi parce que Barney et Robin se sont retrouvés embarqués dans une intrigue banale, pas digne de l'événement et qui n'a même pas su utiliser à son plein potentiel la guest du jour : l'excellente Casey Wilson de Happy Endings. Et puis surtout, je m'attendais à une mise en scène autrement plus soignée lors de la révélation du visage de la mère. Que ce soit une quasi inconnue qui l'interprète, ça ne me dérange pas, au contraire même. Mais qu'on la découvre de cette manière, je dis non ! En plus, ce n'est même pas un cliffhanger. Il n'y a rien autour. Pas de nouvelle information. Pas de suspense particulier. C'est on ne peut plus décevant. Et alors le fait que toute la saison 9 se déroule sur le même week-end, celui du mariage, je trouve ça paresseux au possible. Il y avait mille choses à faire plus intéressantes et innovantes que ça.
// Bilan // La saison 8 de How I Met Your Mother n'a pas poursuvi sur la bonne lancée de la 7ème. La comédie est retombée dans ses travers habituels, ceux que l'on connait par coeur et qu'il n'est plus utile d'énumérer. Hormis une poignée d'excellents épisodes et quelques scènes un peu à part, on s'est souvent ennuyé et on a peu ri. Il est maintenant temps de faire vraiment la rencontre de la mère. Les auteurs parviendront-ils à effacer cette série de déceptions grâce à une ultime saison moins paresseuse et plus ambitieuse ? C'est tout ce que je leur et nous souhaite car ce serait dommage que ce show devenu véritablement culte pour toute une génération ne soit en fait qu'une imposture et s'achève en nous laissant de l'amertume sur le coeur...
Bad Teacher [Pilot Script]
BAD TEACHER
Comédie (Single-Camera) // 22 minutes
Créé par Hilary Winston (Happy Endings, Community). Adapté du film Bad Teacher.
Lorsque son mari demande le divorce et qu'elle constate avec horreur qu'elle avait malencontreusement signé un contrat prénuptial, Meredith Davis se retrouve à la rue, sans le sou, et n'a plus qu'une idée en tête : mettre le grappin sur un nouvel homme riche ! Et pour cela, elle a un plan : elle va se faire engager en tant que professeure dans une école huppée afin de rencontrer un maximum de pères célibataires, divorcés ou... ouverts à toutes propositions. Mais Meredith n'est vraiment pas faite pour enseigner : elle déteste les enfants, elle parle mal, elle boit et elle fume n'importe quoi. Toujours en train d'imaginer des plans tordus, elle peut toutefois compter sur le soutien du proviseur, complètement sous son charme; du prof de gym, une vieille connaissance du lycée avec qui elle entretient un rapport d'amour/haine; et Irene, une brave collègue qui ferait n'importe quoi pour elle. En revanche, la guerre est déclarée avec Ginny, une prof qui avait l'habitude de faire régner sa loi dans le collège avant son arrivée...
Avec Ari Graynor (Fringe, Mystic River), Kristin Davis (Melrose Place, Sex & The City), Ryan Hansen (Veronica Mars, 2 Broke Girls), Sara Gilbert (Roseanne, The Big Bang Theory, Urgences), David Alan Grier, Madison de la Garza (Desperate Housewives)...
En préambule, je me dois d'être franc avec vous : j'adore par-dessus tout le film Bad Teacher avec Cameron Diaz, Lucy Punch, Justin Timberlake et Jason Segel. Et je n'en ai pas honte. Oui, ça ne vole pas haut et c'est super vulgaire, mais c'est fichtrement drôle ! Et la lecture du script de la version série pour CBS a engendré chez moi une première réaction que je vous laisse le soin d'analyser : j'ai eu très très envie de revoir le film tout à coup. Il faut dire que je ne l'ai vu qu'une fois. Mais il figure pourtant déjà au panthéon de mes comédies US préférées, aux côtés d'Allumeuses! par exemple, qui est aussi d'une grande trivialité. Mais non, ça ne veut pas dire que cette nouvelle version n'est pas à la hauteur. Télévision oblige, le niveau de vulgarité a été baissé. 2 Broke Girls avait déjà atteint le maximum de ce qui était possible sur un network de toute façon. Là, on va dire que l'on est légèrement en dessous. Il faut dire que toutes les répliques ne se situent pas en-dessous de la ceinture non plus. Le pied que l'on prendra devant la série si elle voit le jour, ce sera grâce aux vannes et aux péripéties de l'héroïne, qui ne recule devant rien, mais vraiment rien, pour parvenir à ses fins; et qui trouve en plus le moyen d'être maligne avec tout ça. Atteindre un tel degré de bitcherie, ça ne peut qu'être l'oeuvre d'une femme intelligente. C'est qu'on l'admirait presque, la bougresse !
Parmi les changements décidés entre le film et la série -outre quelques détails techniques afin d'aller plus vite- il y a l'absence TOTALE du personnage qu'incarnait Justin Timberlake. Ils sont tous là, sauf lui. Pourquoi ? J'ai une supposition : sa présence aurait inéluctablement entraîné une certaine prévisibilité dans les intrigues et la trajectoire de la saison, voire de la série. Rien n'empêche les auteurs d'introduire à un moment donné un nouveau professeur ayant les mêmes caractéristiques -et ce serait franchement dommage de s'en passer- mais ça ne peut qu'être un arc narratif de quelques épisodes. Il ne manque pas au pilote. Je trouve ce choix plutôt judicieux au final. Tous les autres personnages secondaires ont leur place, les intéractions entre les uns et les autres sont parfaites. On suit tout ce petit monde avec bonheur, le sourire aux lèvres et le fou rire prêt à se déclencher à tout moment. Ce qui m'inquiète, c'est l'actrice principale, pas le script. Je n'ai rien contre Ari Graynor, mais bon courage pour passer après Cameron Diaz ! J'adore Kristin Davis, mais Lucy Punch avait un charme fou qui rendait son personnage aussi agaçant qu'attachant. Ici, Ginny est "juste" la fille que l'on adore détester. Je ne doute pas que sur la longueur, les scénaristes l'humaniseront, mais juste sur le pilote, elle est un peu décevante en comparaison du personnage original. C'est vraiment dommage que Lucy Punch n'ait pas repris son rôle... Soit dit en passant, Ginny est censée avoir 27 ans selon le script. Ce n'est clairement pas le cas de Kristin Davis ! J'ai en tout cas confiance en elle. Elle sera sûrement géniale. J'aime beaucoup Ryan Hansen également. L'avantage, c'est qu'il est bien plus ragoûtant que Jason Segel. Sara Gilbert est plutôt cool. Et puis la surprise du chef que j'ai découvert en préparant cette review : la Juanita de Desperate Housewives qui m'a tant fait marrer fait partie du casting des enfants ! Bref, c'est du solide. Juste inquiet sur le choix d'Ari Graynor...
La version télé de Bad Teacher n'a pas à rougir de la comparaison avec son modèle. Elle est moins vulgaire, mais tout aussi rythmée et hilarante. Je la veux ! Cela m'a fait rêver d'une soirée CBS la comprenant en trio avec 2 Broke Girls et Mom. Ce serait le pied. Trois comédies avec des héroines bruyantes, décomplexées et à l'humour ravageur... Je crains quand même qu'au nom de la diversification, la chaîne passe son tour sur ce projet. Et il est vrai que la concurrence est rude cette année...
How I Met Your Mother [8x 03 > 8x 12]
Nannies // Who Wants To Be A Godparent? // The Autumn Of Break-Ups // Splitsville // The Stamp Tramp // Twelve Horny Women // Lobster Crawl // The Over-Correction // The Final Page (Part 1 & 2)
7 820 000 tlsp. // 7 930 000 tlsp. // 7 220 000 tlsp. // 7 950 000 tlsp. // 7 450 000 tlsp. // 8 730 000 tlsp. // 8 260 000 tlsp. // 8 820 000 tlsp. // 8 700 000 tlsp.
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(Part 1) //
(Part 2)
Sans trop me mouiller, étant donné qu'on le voyait tous venir, j'avais prédis en début de saison que cette 8ème année des aventures de la bande à Barney ne serait pas la dernière. Et plus les semaines ont avancé et plus les résultats d'audience de CBS ont décliné sur l'ensemble de ses soirées, plus il m'a semblé évident que la chaîne allait tout faire pour garder How I Met Your Mother une saison supplémentaire, au moins. C'est désormais chose faite. Craig Thomas et Carter Bays vont donc pouvoir ralentir le rythme- pas qu'ils l'avaient spécialement accéléré en même temps- et délayer encore un peu plus la sauce. A moins qu'ils ne prévoient de nous faire enfin rencontrer la mère à la fin de la saison, lors du mariage de Robin et Barney... Ce serait à mon avis la bonne décision, et mon intuition me dit que cette fois, ils vont oser. Mais... il y aura forcément un "mais", un rebondissement de dernière minutes... Quelque chose ! De quoi nous faire patienter un été de plus et espérer rassembler un maximum de fans de la première et de la dernière heure pour ce qui devrait être, enfin, la dernière saison de la sitcom. En attendant, comme d'habitude, il faudra prendre notre mal en patience et se contenter de ce qu'on nous offre, c'est à dire... pas grand chose parfois.
Ce début de 8ème saison est comme l'ensemble de la précédente : les bons épisodes succèdent aux mauvais. Ce qui est toujours mieux que la période où ils étaient, à de rares exceptions près, toujours paresseux, pas drôles et forcés. Le souci principal était inévitable : sachant comment allaient se terminer les nouvelles relations de Robin, Ted et Barney, toutes les trois au centre de l'attention, il était extrêmement difficile de se sentir dès lors impliqué. Surtout quand on est face à une Victoria -ennuyeuse, réminiscence d'une saison inaugurale réussie mais trop lointaine- et Nick -transparent, inintéressant, à oublier- et heureusement, les 5ème et 6ème épisodes, The Autumn Of Break-Ups et Splitsville, nous en a débarrassés. Pas de la manière la plus maligne qui soit d'ailleurs, puisqu'ils sont devenus en l'espace d'un seul épisode très différents, avec un semblant de personnalité et de caractère, et avec un sens très prononcé pour la stupidité basique, mais au moins, ils sont partis. Vieux réflexe de scénaristes qui ont déjà sept saisons dans les pattes : il a fallu revenir pour la millième fois sur la relation ambigüe entre Robin et Ted. Au cours de ces mêmes épisodes, on touchait le fond du côté de Barney, qui essayait de draguer grâce à un chien. Lorsqu'un chien est utilisé dans une intrigue au sein d'une comédie, en général, c'est le début de la fin ! Deux épisodes plus tôt, il tentait sa chance avec des nourrices. Ce n'était pas d'une grande originalité, malgré ce que l'on voulait nous faire croire, mais c'était nettement plus amusant. Heureusement qu'il y avait cette nounou anglaise hilarante, cela dit. D'ailleurs, pour le moment, sans faire des miracles, on peut dire que la naissance de l'enfant de Lily et Marshall a globalement inspiré les auteurs. Ce n'est pas fabuleux, ni même original si l'on compare à toutes les autres comédies de potes (ou familiales) qui sont passées par là, mais c'est distrayant dans How I Met. Le coup du "Who Wants To Be A Godparent?" était vraiment pas mal, une manière originale de traiter ce thème récurrent dès lors qu'un bébé entre en scène. Les apparitions du père de Lily sont appréciables également. On a connu des personnages plus drôles, mais il a son petit truc à lui qui passe bien. Un des gimmicks qui me fait rire à tous les coups sinon, c'est les fantasmes de Lily envers Robin. C'et utilisé avec parcimonie, alors ça marche.
Et puis il ya bien sûr eu l'intrigue boulot annuelle de Marshall, qui nous fait passer de mauvais quarts d'heure à chaque fois mais dont les auteurs sont apparemment friands. Cela donne toujours l'impression que le personnage évolue. C'était vrai la première fois, voire la deuxième, mais plus du tout maintenant. Dans le diptyque formé par les épisodes 7 et 8, on assiste donc au retour de Joe Manganiello. La première partie est franchement ronflante, avec un Brad devenu beauf qui nous enchaîne des blagues façon Mon Oncle Charlie. On n'est pas venu pour ça, alors on souffre. Pendant ce temps, on rapproche de nouveau sans faire d'efforts Robin et Barney, à base de concours de clubs de strip-tease pas drôle une seule seconde. On souffre encore. Et je ne me souviens plus précisément de l'intrigue de Ted à ce moment-là, si tant est qu'il en ait eu une, mais ça veut tout dire je crois. La souffrance quoi. Dans la seconde partie, une fois le twist sur Brad révélé, on souffle un peu plus et on souffre un peu moins. Le procès parodique fonctionne bien. Joe Manganiello devient même franchement drôle avec ses pitreries et ses vidéos censées être super hot. Marshall tente tant bien que mal de nous faire décrocher un sourire parallèlement. Il faut dire qu'il ne sera jamais crédible en avocat, quoique Jason Segel fasse. A côté de ça, Twelve Horny Women repose sur des ressorts classiques à base de flashbacks vrais/faux où les membres du gang veulent prouver qu'ils ont eu une jeunesse rebelle. Pas de quoi s'extasier. C'est la réflexion que je me suis faite aussi avec l'épisode suivant, qui remet en scène la construction de l'immeuble de Ted, intrigue que l'on avait totalement oublié pour être franc. Le Ted architecte laisse surtout place au Ted nounou, et là c'est mignon, surtout les flashforwards de fin le montrant avec ses futurs enfants. Et pendant ce temps, le rapprochement Barney/Robin continue, pour le meilleur et surtout pour le pire.
The Over-Correction est le premier vrai bon épisode de la saison, et il entre même dans mon top 15 toutes saisons confondues ! On y retrouve le panache des premières années avec un concept original, qui met sur le devant de la scène Patrice. J'adore Patrice, le souffre-douleur de Robin ! Elle s'en prend tellement plein la tronche, tout le temps, sans sourciller. Les vindictes de Robin à son encontre sont légendaires : "Damn It, Patrice!". Bref, tout fonctionne ici. C'est du théâtre de boulevard, mais filmé. Cobie Smulders rayonne. Puis dans le duo suivant, The Final Page, on passe du pire au meilleur. La première partie n'est pas nulle, elle est juste terriblement classique, dans la redite totale. On nous sort un énième "copain de fac" de Lily et Marshall, et le seul intérêt est qu'il soit incarné par Seth Green. Okay, on est content de revoir Oz et Willow ensemble, mais ça s'arrête vraiment là. Cette intrigue en elle-même ne débouche sur rien, si ce n'est un concept de "nemesis" pour chacun des personnages pas très réussi, à part pour Robin justement et la fameuse Patrice. La storyline de Ted et son ancien professeur joué par Peter Gallagher est sans intérêt. Et puis Peter Gallagher, franchement... A part The O.C., il a fait quoi de bien dans sa carrière ? Ne me parlez pas du Lagon Bleu ! Dans la seconde partie, en revanche, tout s'éclaire. Les auteurs nous prennent totalement par surprise, chose à laquelle on n'est plus du tout habitué, et nous révèle que tout ce que l'on a vu pendant trois épisodes faisait partie d'un plan machiavélique mais trop chou de Barney pour récupérer sa dulcinée et lui demander sa main. Tout s'emboîte parfaitement et ça fait vraiment plaisir. Non parce que le couple Patrice/Barney, on n'y croyait évidemment pas du tout, mais on se disait qu'avec lui, de toute façon, tout était possible. Et c'est ainsi que ce moment clé que l'on attendait depuis un moment est devenu magique, ou en tous cas mythique. Et tant pis s'il a fallu pas mal rouler des yeux dans les épisodes précédents !
// Bilan // Je ne peux pas qualifier ce début de saison 8 de How I Met Your Mother de réussi. Trop d'épisodes étaient à la limite du médiocre, avec des guest-stars mal utilisés et des gags paresseux et redondants. Mais je reconnais que, par deux fois, les auteurs ont réussi à me surprendre et à me plaire. C'est une maigre consolation et ça ne donne aucun indice sur ce qui nous attend pour le reste, mais on sait au moins qu'ils sont encore capables de faire de bonnes choses. On peut donc espérer encore quelques passages mémorables d'ici à la fin de la saison, et de la série !
How I Met Your Mother [8x 02]
The Pre-Nup // 8 170 000 tlsp.
Cet épisode d'How I Met Your Mother m'a fait beaucoup rire, je dois dire. Pour une fois, Bob Odenkirk a été utilisé à bon escient. Ses précédentes apparitions m'avaient beaucoup déçu et n'étaient pas à la hauteur du grand Saul Goodman qu'il interprète dans Breaking Bad. C'est un peu bête et injuste de raisonner comme ça mais les deux personnages semblent si proches tout en évoluant dans deux univers totalement différents que l'on attend que l'un soit aussi drôle et fou que l'autre. Et on sait ce dont l'acteur est capable en plus. Marshall et Lilly, comme d'habitude, n'ont pas servi à grand chose mais ils ont quand même occasionné quelques rires grâce à l'art ancestral du jeté de bébé perpétué depuis des générations par les Eriksen. Et puis Robin, dans l'une de ses crises d'égo farfelues, a été gross et tordante. Son petit ami est inintéressant au possible par contre -et Michael Trucco confirme au passage qu'il a le charisme d'une huître- mais la Scherbatsky n'a besoin de personne pour faire le show !
Ted évoque en début d'épisode le "Summer Of Love" que l'on a raté et auquel on aurait pourtant beaucoup aimé assister -ou que l'on daigne au moins nous en faire un résumé- puis il passe directement au "Fall Of Break-ups". C'est une erreur stratégique : autant on sait comment et pourquoi Quinn s'est bien intégrée à la bande, autant on ignore totalement comment Victoria et Nick ont fait. On nous les impose dans les scènes de groupe comme rarement les auteurs ont osé faire. Encore, ils auraient pris une part active dans l'action... mais non, ils se retrouvent à faire de la figuration en arrière-plan et c'est un peu humiliant ! Nous, par conséquent, on ne peut pas du tout s'attacher à eux faute de matière suffisante. Etant donné que l'on sait déjà dans les grandes lignes ce qui va se passer dans le futur grâce aux flashforwards, notre implication dans les affaires courantes est drôlement compliquée. Quinn, Victoria et Nick ne peuvent plus être vues que comme des obstacles. Dans le cas de Ted et Victoria, c'est pire que tout : c'est l'ex de celle-ci, Klaus, qui assure toute la partie comique avec un sacré panache. Mais eux... eux ils restent assis sur leur canapé ou dans leur lit à attendre que ça passe. Boring...
Dès les premières secondes de The Pre-Nup, on apprend qu'un couple va se séparer à la fin. Je ne suis pas contre jouer sur le suspense, mais dans un cas comme celui-là où le résultat est si évident, est-ce bien nécessaire ? Comme on s'y attend donc, c'est le couple Quinn/Barney qui rend les armes. Une rupture trop prématurée, dans le sens où le duo fonctionnait vraiment bien et qu'il pouvait encore nous divertir un moment selon moi. Alors que si Victoria ou Nick partent demain, on ne verra pas la différence. Ou au pire, on s'en réjouira ! La vérité, c'est que Becki Newton n'était plus libre ensuite à cause du début du tournage de la première saison de The Goodwin Games, nouvelle série des créateurs de How I Met pour la Fox et attendue à la mi-saison. Alors même si l'histoire du contrat prénuptial était amusante et nous a permis de retrouver un Barney en grande forme, ses conséquences sonnaient faux. La rupture s'est faite sans véritable émotion et c'est bien triste quand on pense que Quinn est depuis le début de la série le seul personnage récurrent à avoir réussi son intégration. Et les tentatives n'ont pas manqué !
// Bilan // D'un point de vue purement comique, cet épisode était une jolie réussite. Mais, à cause de sa construction, il n'a fait que mettre encore plus avant les défauts de ce début de saison et les limites désormais atteintes par le concept de la série. Il n'y a plus aucun suspense...
How I Met Your Mother [8x 01]
Farhampton (Season Premiere) // 8 660 000 tlsp.
Les auteurs de How I Met Your Mother ne s'en cachent plus : cette 8ème saison risque bien d'être la dernière de la sitcom et ils ont écrit ce Season Premiere comme si c'était le dernier. En cas de renouvellement pour une 9ème saison -ce qui arrivera bel et bien à mon avis- ils trouveront un moyen de continuer l'aventure, quitte à ce que la quête de la "mother" cède sa place à une autre et tant pis si le titre n'est plus d'actualité ! Des tas de possibilités s'offrent à eux :
- "What happened after I met Your Mother", ou la vie après la rencontre, jusqu'à la naissance des enfants. L'idée la plus simple et sans doute la moins intéressante.
- "How I Met Your Father", qui serait un pari risqué puisque un spin-off dévoilant tout le parcours de la mère avant de rencontrer Ted. Ca réglerait le problème des renégociations salariales, remarque. Mais bon courage pour faire adhérer le public à une nouvelle bande... C'est une mission (quasi) impossible.
- "How I Lost Your Mother", qui raconterait comment Ted et la mère en sont venus à se séparer. Ce serait triste. Mais pas autant que mon intuition depuis plusieurs mois : celle que la mère est en fait morte !
- "Oh, by the way kids, I left some stuff out !", ou une compilation de tout ce que Ted a oublié de raconter à ses enfants, mélangeant différentes époques. Ce serait tout à fait dans l'esprit de la série.
En attendant, on peut dire que l'on n'avait jamais été aussi proche de LA révélation. Et de voir enfin le bout du tunnel permet de sentir de nouveau impliqué par cette histoire qui ne nous intéressait plus tellement depuis longtemps, tant on savait son dénouement lointain. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'intrigue improbable de Ted et Victoria s'est dénouée grâce aux sages paroles de Klaus (sur un super morceau intitulé The Funeral et signé Band Of Horses). Enfin, techniquement, l'affaire n'est pas encore tout à fait réglée mais ça ne saurait tarder. Victoria n'est pas la bonne pour Ted non plus et il le sait très bien. La partie Ted/Victoria était en tout cas la plus divertissante de l'épisode alors pourtant qu'elle partait très mal. L'obsession de Ted pour que la jeune femme laisse un mot à son fiancé quitté était touchante et ses pitreries pour l'aider à réparer son acte peu courtois étaient amusantes. L'intervention d'Andrea la Géante, la soeur de Klaus, était un plus sympathique.
Je suis malheureusement un peu moins convaincu par le triangle amoureux Robin/Barney/Quinn. La dernière est sur un siège éjectable, on le sait tous. On ne sait pas comment ça va arriver précisément mais ça va arriver, et dans pas longtemps parce que Becki Newton ne va bientôt plus être disponible ! Ca gâche du coup le plaisir alors que le duo avec Barney fonctionne très bien et que le personnage a totalement trouvé sa place au sein du groupe. Ce qui n'est pas le cas du mec de Robin, joué par Michael Trucco. Et lui, je sais pas pourquoi, je sens qu'on va se le coltiner un moment ! Ah lalala... Pauvre Quinn. Le monologue de Barney de 52 secondes sur le passif Ted/Robin/Barney (c'est un vrai soap en fait cette série !) était un excellent moment, parfaitement exécuté par Neil Patrick Harris, même si je les soupçonne d'avoir un peu triché sur le montage... Concernant Marshall et Lily, on ne peut être que déçu par leur utilisation dans ce Season Premiere. Le running gag de la fatigue des jeunes parents, déjà pas très original en soi, s'est très vite épuisé. Et puis les visions du couple étaient paresseuses. Les auteurs auraient pu faire preuve de plus d'imagination en ne nous mettant pas systématiquement le coup de l'aquarium et des poissons. J'ai quand même ri de bon coeur. J'ai confiance pour la suite de la saison les concernant : ce sont les seuls dont on ne sait pas trop ce vers quoi ils se dirigent. Ce sera sans doute rien de spécial mais il y a moyen de nous surprendre au moins. Ce sera plus dur pour les autres...
// Bilan // How I Met Your Mother démarre sa 8ème et peut-être dernière saison sur un épisode pas hilarant ni super émouvant mais correct. On sent que la fin est proche et c'est ça qui nous touche le plus finalement...
How I Met Your Mother [7x 19 > 7x 24]
The Broath // 8 150 000 tlsp.
Trilogy Time // 8 000 000 tlsp.
Now We're Even // 7 240 000 tlsp.
Good Crazy // 7 990 000 tlsp.
The Magician's Code (Part 1 & Part 2 - Season Finale) // 8 600 000 tlsp.
Jusqu'au bout, cette saison 7 d'How I Met Your Mother aura su nous tenir en haleine, renouveler notre intérêt pour la sitcom et nous redonner foi en elle. Toutefois, j'ai trouvé cette dernière salve d'épisodes un peu moins réussie que les précédentes. Les idées de départ étaient un peu moins bonnes et elles tenaient moins souvent la route sur la longueur. C'est le cas par exemple de l'épisode Now We're Even dans lequel Barney tient absolument à entraîner Ted dans des soirées toujours plus "legendaries". Même si voir notre héros en robe (verte de surcroit) pour draguer amuse, c'est un peu léger. Et les incessants "My girlfriend is a stripper" de Barney n'arrangent rien. C'est le genre de running gag supra lourd qui rend parfois certains épisodes indigestes. En plus, le message en filigrane sur les inquiétudes de Barney manquait terriblement de subtilité. How I Met est plus intelligente que ça (quand elle veut). Dans le même épisode, le rêve coquin de Lily était bien plus drôle, et c'était en plus super de retrouver Ranjit, de même que les frasques de Robin en hélicoptère qui font d'elle une star ! Bon ok, c'était too much mais on aime ça de temps en temps, non ? La petite virée de Barney et Marshall à Atlantic City manquait justement de folie dans Good Crazy. Le titre promettait pourtant quelque chose de mieux. De même, les différents dates de Ted qui se transforment en introspection au sujet de Robin n'étaient guère amusants. Mais cet épisode placé juste avant le final en deux parties servait clairement à placer les pions avant d'entamer la dernière ligne droite. Ni plus ni moins.
S'il y a bien une chose que la série a réussi à faire cette saison alors qu'elle n'y était jamais vraiment parvenue par le passé malgré de nombreuses tentatives, et cette fois en très peu d'épisodes en plus, c'est d'imposer un nouveau personnage au sein du groupe, en l'occurrence Quinn. Un peu plus tôt, Kevin ne s'était pas si mal débrouillé mais rien à voir avec la présence naturelle de la nouvelle conquète de Barney. Le talent de Becki Newton y est pour beaucoup, d'autant qu'on lui a offert une partition pile dans ce qu'elle sert faire de mieux et pile dans ce que l'on attend d'elle ! Sa profession prend un peu trop de place dans les intrigues et c'est probablement ce qui précipitera sa chute mais, au-delà de ça, elle est drôle et attachante, et semble parfaite pour Barney ! Presque plus que Robin d'ailleurs, alors que je suis un grand défenseur de leur couple. On savait pourtant que les engagements de l'actrice sur la nouvelle série des créateurs de How I Met sonnaient comme une mise en garde : ne vous habituez pas trop à elle, elle ne restera pas. Il se trouve que The Goodwin Games a bel et bien été commandée par la FOX (et on s'en réjouit). Même si son arrivée n'est prévue qu'à la mi-saison (et là, on est un peu triste), il ne fait aucun doute que Quinn ne va plus rester très longtemps dans les parages. Le cliffhanger de fin de saison ne fait que confirmer ce dont on se doutait fortement depuis la fin de la saison précédente : c'est avec Robin que Barney se marie ! Maintenant que nous avons les principaux éléments entre les mains, espérons que les auteurs ne fassent pas trop tarder l'événement... Ou alors qu'ils assurent comme jamais pour combler car, saison 7 bonne ou pas, on se languit d'atteindre le dénouement.
De bonnes idées bien sympathiques, il y en a quand même eu dernièrement et je ferai figurer en premier lieu l'accouchement de Lily, pas pour ce qu'il était en lui-même, puisque c'était un accouchement classique de comédie, tout en hystérie, mais pour les distractions de Robin et Ted. Leurs petites histoires étaient drôles, surprenantes, pleine de suspense et surtout de nostalgie. Cette naissance va à tout jamais modifier la façon dont le groupe fonctionne. Ils ne vont plus s'arrêter de rire et de faire n'importe quoi du jour au lendemain mais le bébé va prendre une place importante dans la dynamique et rien ne sera plus jamais pareil. C'est un peu triste mais c'est l'évolution logique et il devenait urgent que How I Met en arrive là, que ses héros grandissent. J'ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent avec le petit Marvin Wait For It Ericksen (ridicule mais cute). J'espère qu'ils ne tomberont pas dans le classique vu et revu mais ça va être dur. Comme toujours, c'est la narration propre à la série qui pourrait tout sauver... Dans le reste de la liste des trucs cools de cette fin de saison, on pourrait citer l'épisode The Broath dans son ensemble, bien barré comme il faut avec un délire de Barney digne de ses plus grandes inventions ! Neal Patrick Harris et toute la bande ont encore pu se faire plaisir. Même chose pour Trilogy Time, qui permettait surtout à Alyson Hannigan et Cobie Smulders de casser la routine en se déguisant, chose qu'elles n'ont pas si souvent l'occasion de faire comparé à leurs collègues masculins. Tout le concept de l'épisode était super pour un résultat assez poignant et amer : on a beau s'imaginer nos vies dans 1 an, dans 5 ans, dans 10 ans, la réalité est toujours loin de ce qu'on espérait. C'est parfois positif, mais pas toujours. Et sûrement pas pour notre Ted...
// Bilan // Mes précédentes reviews le laissaient présager sans trop y croire mais je peux désormais le dire avec une certitude totale : cette saison 7 d'How I Met Your Mother a été un ravissement ! Les scénaristes ont enfin retrouvé l'inspiration pour nous offrir constamment des gags inventifs et drôles et faire évoluer les personnages avec naturel et émotion. Tout n'a pas été réussi bien sûr et le final n'a pas été très surprenant dans son ensemble mais la suite et fin de la série s'annoncent sous les meilleurs auspices !
How I Met Your Mother [7x 09 > 7x 12]
Disaster Averted // 10 280 000 tlsp.
Tick Tick Tick... // 10 420 000 tlsp.
The Rebound Girl // 10 010 000 tlsp.
Symphony Of Illumination // 11 710 000 tlsp.
C'est beau de voir une série renaître de ses cendres. C'est rare. Vous qui me lisez mais qui avez abandonné How I Met You Mother, peut-être devriez-vous retenter l'aventure. Moi, je suis fier de m'être accroché jusqu'ici. Il semblerait que ma patience soit (enfin) récompensée. Rien n'indique que tout le reste de la saison 7 sera bon mais on aura au moins eu les meilleurs épisodes depuis bien bien longtemps... Cela dit, How I Met n'est plus la comédie romantique des débuts. Elle est passée par différentes phases, dont celle de la comédie plus très drôle qui peine à se différencier des quinze autres qui traitent du même sujet en même temps. Elle s'est transformée ces derniers temps en dramédie de 22 minutes qui n'hésite pas à aborder des thèmes plus sérieux et plus profonds au milieu de quelques âneries de plus ou moins bonne facture. Les personnages, dans leurs malheurs, se sont enrichis. Barney n'est plus tout à fait la machine à blagues et excentricités. Marshall n'est plus que le grand benêt un peu trop rêveur. Ted... oh, Ted reste et restera Ted, et c'est pour ça qu'on l'aime. Et puis Robin...
Ah, Robin... Vous savez, je l'aime d'amour Robin. Je l'ai toujours dit, depuis le premier jour de notre rencontre. Le coup de coeur. Le coup de foudre. Elle ne m'a jamais déçu, et elle m'a même souvent agréablement surpris (je l'aimais avant d'apprendre qu'elle avait été une vedette au Canada, qu'elle avait collectionné les tubes et qu'elle avait couché avec James Van Der Beek). Elle m'a souvent fait beaucoup rire mais m'a-t-elle déjà fait pleurer ? Jamais ! L'épisode Symphony Of Illumination, qui clôture la première partie de la saison 7, s'en est chargé avec brio. Je me doutais bien que Cobie Smulders était plus qu'une bonne danseuse et une bonne comique. Elle est bel et bien une vraie bonne actrice et, pour la première fois, elle a pu démontrer toute l'étendue de son talent. Après un cliffhanger qui laissait sur le cul mais qui rendait aussi un peu perplexe -Robin, enceinte ? Ku-wua ?- les auteurs se sont débrouillés comme des chefs pour nous trimballer d'une émotion à une autre, entre joie et peine. Non seulement Robin apprend qu'elle n'est finalement pas enceinte mais, en plus, qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant. L'annonce était émouvante mais toute la suite l'était encore plus : Robin qui ment à ses amis pour ne pas flancher, Robin qui flanche finalement, Robin seule sur un banc sous la neige, Robin qui éclate en sanglots dans les bras de Ted après sa belle surprise kitchissime... Et cette image abominable de ses enfants imaginaires qui disparaissent. Dur.
Un peu bousculé par ce grand épisode, je risque d'avoir un peu plus de mal à évoquer les précédents. Certains étaient pourtant pas mauvais du tout. Celui consacré à l'ouragan Irene était sans grand intérêt par contre. Il avait le mérite de réunir toute la bande mais l'humour n'y était pas franchement efficace. Tick Tick Tick... manquait de subtilité et succombait même très souvent à la facilité suite à la "bêtise" de Robin et Barney mais, au moins, c'était drôle... jusqu'à ce que ça devienne poignant. On s'est débarrassé pour l'occasion de cette satanée Nora, partie draguer depuis George Clooney dans les pubs Nespresso. Elle y est bien plus à sa place : transparente et interchangeable donc. L'histoire du "sandwich" de Ted et Marshall était super lourde... jusqu'à ce qu'elle devienne hilarante grâce à la caméra de vidéo-surveillance ! The Rebound Girl a mis en avant de très belle manière le chemin parcouru en tant que couple par Lily et Marshall. On pouvait d'ailleurs facilement s'identifier à eux. Ca m'a bien plu. Les délires de Barney avec son vrai-faux bébé étaient tellement WTF/improbables qu'ils en devenaient marrants, quelque part. J'ai quand même mis un peu de temps avant d'entre dans le jeu.
// Bilan // Quelle joie immense que de reprendre plaisir à regarder How I Met Your Mother ! Et ça ne se joue pas que dans l'instant, en plus, puisque l'on se surprend même à attendre de nouveau avec impatience l'épisode suivant ! Les personnages sont un peu plus matures chaque année mais cette saison, je vous le dis, c'est celle de la maturité !
How I Met Your Mother [7x 03 > 7x 08]
Ducky Tie // 10 500 000 tlsp.
The Stinson Missile Crisis // 10 390 000 tlsp.
Field Trip // 8 890 000 tlsp.
Mistery Vs. History // 9 810 000 tlsp.
Noretta // 9 790 000 tlsp.
The Slutty Pumpkin Returns // 10 700 000 tlsp.
J'avais promis de vous redonner des nouvelles de la bande d'How I Met à l'occasion de la venue de Katie Holmes pour l'épisode d'Halloween. Je ne voyais plus l'intérêt de proposer des critiques épisode par épisode d'une série qui accumulait déception sur déception depuis trois ans. Je n'ai pas changé d'avis sur la question mais je suis quand même heureux de vous annoncer que sur les six derniers épisodes diffusés, seulement deux étaient mauvais -mais même pas totalement- et trois étaient franchement sympas voire bons. C'est donc plutôt positif dans l'ensemble. Je reste toutefois sur mes gardes. La sitcom est devenue très imprévisible, capable du pire comme du meilleur d'un épisode à l'autre. Rien ne dit que la suite de la saison sera réussie...
Je vais commencer par évoquer tout ce qu'il y avait de mauvais et j'ai bien envie de parler en premier lieu de cette manie des scénaristes de vouloir souligner le fait que la relation amicale mais quasi-fusionnelle entre Ted et Robin est un problème pour leurs couples respectifs. C'est à cela qu'a servi le surprenant mais finalement décevant retour de Victoria, la patissière, mais aussi l'arrivée de Kal Penn, ancien de Dr. House, parti pour travailler à la Maison Blanche et qui se retrouve maintenant dans How I Met ! De la même manière que son ancienne collègue Jennifer Morrison, même si son cas n'est pas à ce point grave, il n'a pas la comédie dans le sang et propose donc des prestations peu convaincantes. Bien sûr, le personnage en lui-même est le premier responsable puisqu'il ne cherche pas plus que ça à nous faire rire. Les auteurs ne savent pas écrire pour les acteurs de passage ou les guests, ce n'est pas une découverte. C'est sans doute pour cela aussi que la fameuse Nora de Barney a tant de mal à nous faire décrocher un sourire malgré tous les efforts du blondinet s'agitant à coté d'elle. Et puis merde, ce dernier a raison : une femme qui n'aime pas les Ewoks, quelque soit son âge, ne vaut rien ! Cela dit, les scénaristes ne savent plus non plus écrire pour Lily et Marshall, qui n'obtiennent une bonne intrigue qu'une fois sur deux. Le petit extrait de l'accouchement de Lily donne envie de tenir bon mais le reste du temps, cette grossesse tant attendue et maintes fois repoussée ne produit rien de bon, et surtout pas quand Lily souhaite que ses amis se censurent en sa présence. Espérons qu'elle oublie vite l'idée (ce qui semble être le cas...). Marshall nous a encore bien gonflé et surtout ennuyé avec son boulot et ses grandes utopies pour l'environnement, et la présence de Martin Short n'a malheureusement pas suffit à rendre cette histoire-là supportable. Il y a eu bien entendu d'autres mauvaises idées mais je ne m'en souviens même plus et c'est mieux comme ça.
Le positif maintenant ? L'épisode Mystery Vs. History dans sa quasi-intégralité d'abord ! Il était bien construit, moderne (avec les réfèrences tellement justes à Google, Facebook & co) et vraiment drôle. Petit coup de coeur pour Amber Stevens, une ancienne de Greek, qui jouait une excellente petite amie potentielle de Ted, avant qu'il ne découvre LA vérité la concernant... La satire sur les nouvelles technologies et notre incapacité de plus en plus grande à communiquer n'était pas fine mais l'illustration parfaite ! Dans l'épisode Noretta, ce qui était génial, c'était ce gimmick commun à tous les personnages qui s'imaginaient ou imaginaient leurs amis et/ou partenaires en leurs parents respectifs. Le gag a été utilisé à outrance mais c'était amusant à chaque fois et je pense en particulier au duo Nora/Loretta Stinson (d'où le titre de l'épisode) avec l'apparition toujours appréciable de Frances Conroy. L'épisode d'Halloween, qui permettait de revisiter enfin l'histoire de la Slutty Pumpkin, était pas mal du tout et ma fidélité devant l'éternel à Katie Holmes n'est pour rien dans mon resenti (ou si peu) ! Je suis quand même super content de l'avoir retrouvé à la télévision à cette occasion (ça n'était plus arrivé depuis Eli Stone - et les Kennedys bien entendu...) La comédie lui va bien. Le duo Ted/Naomi fonctionnait à merveille même si, dans le fond, il n'y avait rien d'original là-dedans. Il me semble qu'il était déjà arrivé ce même genre de mésaventure à Ted par le passé. C'est sûr même ! Les excentricités de Barney, visant à prouver que non, il n'avait pas 1/4 de sang canadien, m'ont amusé, ce qui est de plus en plus rare avec lui.
// Bilan // A mon agréable surprise, ce début de saison 7 d'How I Met Your Mother est moins catastrophique que prévu. Les intrigues des uns et des autres n'avancent pas tellement mais les scénaristes ont su trouver de bonnes idées et de bons gags pour faire passer le temps. Tout n'est pas bon, loin de là, mais la série parvient à redresser légèrement la barre. On ne va pas s'en plaindre... Rendez-vous à Noël pour un bilan des épisodes suivants !
How I Met Your Mother [7x 01 & 7x 02]
The Best Man (Season Premiere) // The Naked Truth
11 000 0000 tlsp. // 12 220 000 tlsp.
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Après une saison 6 médiocre, gâchée par Jennifer Morrison et des scénaristes à court de bonnes idées mais pas d'idées, How I Met Your Mother débute sa saison 7 sans véritable pression étant donné qu'elle a déjà été renouvelée l'an passé pour deux saisons supplémentaires. A moins d'une catastrophe audimatique, on devrait donc avoir une saison 8. La voix-off de Ted s'en amuse d'ailleurs en insistant par deux fois sur le fait que ses enfants, et donc nous aussi, ne sommes pas prêts de connaître le fin mot de l'histoire. Le second degré, tout ça, c'est bien, mais moi, là, ça ne m'a pas fait rire. Cela m'a surtout donné envie de pleurer... C'est pourtant un véritable atout pour l'équipe ce double renouvellement car ils peuvent ainsi écrire les arcs scénaristiques non pas sur une mais deux saisons. J'ai le sentiment que c'est bien ce qu'ils sont en train de faire mais tout semble malheureusement cousu de fil blanc.
Dans le Season Premiere intitulé The Best Man, après un court flashforward qui ne nous a rien apporté par rapport à ce que l'on savait déjà (mais c'est désormais une habitude), retour sur le mariage de Punchy, un des événements annoncés depuis la saison dernière. Comme prévu, il ne s'y est rien passé d'extraordinaire. Les bases de la saison sont néanmoins posées : on parlera beaucoup de la grossesse de Lily et Marshall, mais c'était une évidence; et le triangle amoureux Robin/Barney/Nora va tenter de nous passionner jusqu'à ce que monsieur choisisse l'une de ses deux prétendantes pour se marier, vraisemblablement dans le final. Il ne faut pas rêver, ça n'arrivera pas avant. Il ressort ici de ces deux intrigues, une scène chorégraphiquée parfaitement exécutée par Neil Patrick Harris et Cobie Smulders -qui n'avaient plus rien à prouver dans ce domaine- qui était un peu gratuite mais plaisante; et un gag récurrent amusant quant à savoir comment Marshall allait ruiner le mariage de Punchy. La réponse était surprenante ! Les blagues sur les discours de Ted étaient en revanche ratées et lourdingues. Un épisode correct en somme.
Dans le second épisode, The Naked Truth, Marshall reprend ses mauvaises habitudes avec des gags un peu ratés qui consistent à faire jouer à Jason Segel le mec bourré et exhibitionniste, soit, en gros, ce qu'il fait dans tous ses films au cinéma. Mais même au-delà de ça, ça n'apporte pas grand chose, à part gagner du temps en attendant de rentrer dans le vif du sujet : il va devenir papa et cela lui fait peur, il ne se sent pas prêt. Je suppose que ce sera bientôt à Lily de se poser ce genre de questions, de manière plus inspirée cette fois j'espère. En attendant, Alyson Hannigan fait de la figuration, tout comme Cobie Smulders, reléguée au second plan le temps que Barney réussisse à reconquérir sa Nora. Evidemment, lorsque la boîte à blagues se transforme en amoureux éperdu, on rit nettement moins. Surtout quand il a en face de lui cette Nora qui n'a vraiment rien à offrir à la série. Elle n'est ni drôle, ni attachante, ni agréable. Bref, encore raté ! C'est sans doute en se rendant compte qu'ils étaient incapables d'écrire de nouveaux personnages féminins intéressants que les scénaristes ont décidé de recycler de vieux protagonistes à commencer par Victoria, la seule vraie surprise de cet épisode (qui a bien grossi on dirait). Elle nous ramène à une époque où la série était vraiment bonne et inventive. Espérons que dans le prochain épisode, la magie opère à nouveau grâce à son retour. Je ne déteste pas l'idée et il fallait bien que ça arrive de toute façon. On n'était jamais revenu sur son cas... L'apparition de l'excellent Martin Short sur un fond vert hideux (assumé ?) m'a un peu déçu mais on est amené à le revoir.
// Bilan // "Les enfants, on y est presque... enfin non, on en est encore en loin !" Cela fait bien longtemps que How I Met Your Mother ne me fait plus beaucoup rire et c'est pour cela que j'ai décidé cette année de regarder les épisodes non pas un par un mais par blocs, en espérant ainsi apprécier davantage la saison 7. Je vous donne donc rendez-vous dans quelques semaines pour l'épisode d'Halloween avec Katie Holmes et je reviendrai à ce moment-là aussi sur les épisodes précédents. D'ici là, enjoy !
How I Met Your Mother [6x 24]
Challenge Accepted (Season Finale) // 7 15o ooo tlsp.
Toute la saison durant, les scénaristes de How I Met Your Mother n'ont eu qu'un seul et unique but: faire mûrir leurs personnages, et plus particulièrement Barney et Marshall, bien plus et mieux mis en avant que leurs acolytes. C'est une initiative louable, étant donné qu'une sitcom fait en général très peu évoluer ses héros. Ce fut cependant relativement maladroit pour Barney, qui n'a pas vraiment réussi à nous émouvoir, sans doute parce que Neil Patrick Harris n'est pas très crédible dans le drama, et puis parce que cette quête du père a trop traîné en longueur pour finalement aboutir sur pas grand chose. L'histoire de Marshall et de la mort de son père était bien plus brillante et touchante.
Ted, lui, nous a fait subir sa dulcinée de l'année, Zoé, un personnage que l'on aimerait avoir déjà tous oublié. Malheureusement, il a fallu en remettre une dernière couche dans ce final. La jeune femme est restée muette mais sa seule présence a suffit à m'irriter, moi qui croyais m'en être débarrassé. Barney et Robin aussi d'ailleurs. Ils ont donc passé tout l'épisode à tenter de retrouver Ted pour le faire changer d'avis, en évitant une déclaration enflammée dont lui seul a le secret et qui aurait pu porter ses fruits. Très rapidement, on comprend que le but caché est de faire se rapprocher les deux anciens amants. Faisant toujours partie des fervents défenseurs de leur couple, j'ai évidemment été déçu que cela ne débouche que sur une déclaration à... Nora. Encore une fois, je ne comprends pas pourquoi les scénaristes n'ont pas fait en sorte de nous la rendre plus attachante. On la connaît à peine et on devrait se réjouir pour Barney et elle ? Ou même simplement s'y intéresser ? Il y a du boulot de ce point de vue là en saison 7 puisque de toute évidence, un triangle amoureux Robin/Barney/Nora se prépare. Avec qui Barney va-t-il se marier ? C'est le cliffhanger sur lequel on nous laisse et, franchement, ils auraient pu trouver mieux. On avait tous compris depuis un bon bout de temps que ce serait lui le marié. Pour la crédibilité de la série, il y a tout intérêt que ce soit Robin... et pas de cérémonie interrompue par une Robin en furie s'il vous plaît ! Déjà vu un million de fois.
Marshall et Lily ont écopé d'une intrigue absolument pas drôle, essentiellement à base de vomi. Etant émétophohe sur les bords, je n'ai pas ri mais j'avais en plus la nausée ! Merci bien... L'aboutissement était évident dès le début de l'intrigue: Lily allait découvrir qu'elle était enceinte. Ca n'a pas raté. Le problème, c'est que cet événement aurait dû avoir lieu, au pire, en milieu de saison, pas à la fin. C'est la preuve la plus évidente que les scénaristes ne savent plus quoi inventer et étirent en longueur le plus possible certaines intrigues. Cet enfant, on en parle depuis plus d'une saison. Heureusement, en saison 7, enfin, Lily sera enceinte et le couple pourra nous offrir des histoires un peu plus diversifiées et, soyons fous, peut-être même amusantes ! En conclusion : Ted, le héros, a, comme lors du précédent final, un rôle extrêmement minime à jouer. C'est très regrettable. Au moins autant si ce n'est plus que l'apparition de Chi McBride, qui, à ce tatif-là, ne peut même pas être qualifiée d'anecdotique !
// Bilan // La conclusion de la saison 6 d'How I Met est à l'image de cette petite blague en cours d'épisode qui m'a laissé un goût amer : "And that's how I Met Your Mother... I'm joking : that's just a chick !": c'est du sympathique foutage de gueule. Je n'en attendais pas moins d'une série qui a perdu toute sa saveur et toute son originalité au fil des années. Si je n'étais pas si curieux et pas si fan de Robin, je crois que j'aurais laissé tomber depuis longtemps Ted et ses enfants...