18 juillet 2012

True Blood [5x 06]

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Hopeless // 4 630 000 tlsp.

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   Ah je vous jure, True Blood c'est quand même quelque chose ! Les auteurs sont capables du meilleur comme du pire : ils font plein de mauvais choix mais réussissent toujours à se rattraper; ils ont la moitié du casting qui ne sert à rien mais ils se refusent à tuer des personnages et trouvent même le moyen d'en rajouter d'autres; ils trouvent aussi toujours des prétextes pour mettre dévêtir les acteurs, ici Joe Manganiello... et puis ils engagent Christopher Meloni en grande pompe et le jette comme un malpropre en plein milieu de saison ! Non parce que la grosse surprise de cet épisode, c'est la mort de Roman. Qui s'attendait à ça ? L'affrontement tant attendu entre Roman et Russell n'aura donc pas vraiment eu lieu... enfin aura duré 15 secondes plutôt. Je suis un peu déçu et je trouve ça en même temps vraiment brillant. Parce que ça sous-entend en fin de compte, et j'ai mis un peu de temps à le réaliser, que tous les autres membres de l'Autorité sont de potentiels traîtres ! Nora l'avoue à demi-mot à Eric depuis sa cellule; le comportement de Kibwe est vraiment très étrange lorsqu'il récupère Russell et tue les humains dans le camion, ce qui ne correspond pas du tout aux valeurs prônées par Roman en plus; Salome n'a visiblement pas utilisé de métal pour immobiliser l'ennemi, contrairement à ce qu'elle a assuré; et les espèces de ceinture de sécurité de Molly n'avaient pas l'air d'être au point... Bref, ils sont peut-être tous de mèche. C'est un véritable complot pour se débarrasser de Roman ! On ne sait en revanche pas tellement dans quel camp placer la cougar Rosalyn et Dieter. A part ça, on nous a bassiné un miliard de fois avec la fameuse Lilith. Je me demande si elle ne va pas entrer en scène à un moment donné et régler leurs comptes à tous ces hypocrites qui se servent de son nom et de sa "mémoire" à des fins personnelles. Il y a encore beaucoup de choses à faire et à dire sur l'Autorité. J'espère que la mort de Roman, si elle s'avère, ne fera pas baisser le niveau. On peut de toute façon toujours compter, coté répliques, sur Russell. Il s'en est donné à coeur joie dans cet épisode. Même les Kardashian ont été cités !

   Pendant ce temps-là à Bon Temps, Sookie part faire une petite virée avec son frère dans le club des fées-putes. Je sais pas vous mais moi, dès qu'on arrive là-bas, j'ai envie de danser comme une catin (ce que je fais d'ailleurs devant mon écran). J'aime beaucoup ce lieu de débauche vachement plus sympa que le Fangtasia. On a moins de chance d'y perdre la vie, disons. L'intrigue sur papa et maman Stackhouse m'intéresse. On a bien compris que Bill avait quelque chose à voir là-dedans, à moins d'une nouvelle surprise, et ça me plait bien. A voir maintenant comment ça va être développé et surtout, où cela va nous mener. Perso, le couple Bill/Sookie ne m'intéressant pas le moins du monde, ça m'est bien égal que ça complique leurs retrouvailles. J'oserai même dire que ça m'arrange un peu. Mine de rien, cet épisode était fort en émotions même si, dans True Blood, tout va trop vite pour que l'on puisse prendre le temps de se sentir vraiment peiné ou de verser une larme. Le rêve de Jason avec son père m'a ému. De même que le petit speech bienveillant de Bill à Sookie. Et puis, dans un autre genre, la séparation d'Arlene et Terry était presque déchirante si on ne s'en moquait pas un peu, d'eux deux. Par contre, la course-poursuite Terry/Patrick était drôlement inutile et ridicule, j'ai toutefois appprécié la réalisation à ce moment-là. Le joli décor était bien filmé. Puis il y a quand même eu l'arrivée de la vilaine fumée noire, encore plus effrayante que celle de Lost parce que celle-là a des yeux ! Oui, des yeux ! Non plus sérieusement, au secours ! Cette intrigue vraiment... Mention spéciale à Arlene qui ne croit pas aux esprits après tout ce qu'elle a vécu. Une poupée a quand même essayé de la tuer. Et elle côtoie tous les jours des vampires, des loups-garous, des shapeshifters et je ne sais quoi encore. 

   Je suis allé trop vite en besogne dans ma review de l'épisode précédent : finalement, Luna n'est pas morte. Dommage. Elle est dans le top 3 des personnages les plus inutiles du moment dans la série. Enfin disons plutôt le top 5. Sont pas mal quand même quand on y réfléchit bien... Je suis un peu dépité du coup. L'intrigue de Sam perd le peu d'intérêt qu'elle avait réussi à gagner en quelques secondes. A l'inverse, Hoyt se retrouve propulsé dans cette histoire de bande malfaisante qui veut tuer tous les shapeshifters et c'est un soulagement : il aura de quoi être occupé, on l'espère convenablement, pendant quelques épisodes. Jessica a été très dure avec lui, mais très claire aussi. Il faut tourner la page, en tout cas pour le moment. Ils ont le temps de se retrouver. Bon et puis Lafayette ne sert toujours à rien mais j'ai vraiment bien aimé sa scène avec sa mère. Elle me fait beaucoup rire. Vu que ce n'était pas un épisode très drôle dans l'ensemble, je prends volontiers.

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// Bilan // Outre son cliffhanger surprenant, cet épisode de True Blood fait avancer les choses tranquillement. On a connu mieux et on a connu (bien) pire aussi.


28 juin 2010

The Gates [Pilot]

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Pilot // 4 76o ooo tlsp.

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What About ?

Nick Monohan, un policier, promu chef de police dans une petite communauté, découvre petit à petit le comportement étrange de ses habitants. Vampires, loup-garous et sorcières peuplent l'endroit...

Who's Who ?

Contrairement à sa consoeur estivale Scoundrels, The Gates ne bénéficie pas d'un casting particulièrement alléchant. Le héros est incarné par Frank Grillo, dont on se souvient surtout pour son rôle dans la saison 1 de Prison Break. C'est Marisol Nichols qui a hérité du rôle de sa femme. L'actrice a été vue dans 24, Blind Justice et Dernier recours. La voisine assoiffée de sang est jouée par Rhona Mitra (Nip/Tuck, Boston Justice, The Practice et tout un tas de navets au cinéma). C'est la seule qui n'a pas à rougir de sa performance. Après tout, on lui demande d'être brûlante et coquine. Ca, elle sait faire. Chandra West (New York Police Blues) rivalise de botox mais pas de talent tandis que Janina Gavenkar (The L Word) est quasiment invisible. Puis viennent tout un tas de jeunes acteurs pour interpréter les ados de la série. Des beaux gosses et des mignonnes à qui l'on ne demande pas grand chose de plus.      

So What ?

The Gates, produite par FOX Television Studios (déjà responsable cet été de Persons Unknown), est un pot-POURRI de tout ce qui est à la mode actuellement. La petite communauté fait forcément penser à Wisteria Lane, mais avec des maisons encore plus grosses et légèrement lugubres, l'arrivée des Monohan fait penser à celle du shérif de Eureka, et bien-sûr, Twilight, True Blood et The Vampire Diaries sont les principales raisons de son existence. ABC voulait sa série de vampires mais à sa sauce (rouge sang). Problème : les femmes au foyer désespérées et les créatures en tous genres ne font visiblement pas bon ménage. L'idée de départ est noble, je comprends qu'ils aient voulu tenter l'aventure. Mais le résultat est quasiment médiocre. Cela dit, je me méfie : j'avais détesté le pilote de The Vampire Diaries, rempli de clichés, et je me suis finalement laissé prendre au jeu au point d'avoir hâte de découvrir la saison 2. Qui sait, The Gates va peut-être gagner en intérêt au fil des épisodes ? Je me tourne logiquement vers les ados de la série, clairement pas les plus intéressants du lot mais qui souffrent plus ou moins des mêmes défauts qu'Elena, Damon et Stefan à leurs débuts : un triangle amoureux se forme instantanément, beaucoup trop vite, avec un gentil garçon d'un coté et un autre plus méchant (et loup-garou à ses heures perdues). L'ennui pointe déjà dès le pilote, d'autant que les interprétes ne sont guère convaincants. Je crains que Dylan, Charlie et Andie restent des boulets jusqu'au bout des 13 épisodes...

Les adultes ne sont pas plus passionnants, du moins Nick et sa femme. Ils sont dans le cliché parfait du couple qui tente de se reconstruire : lui est absorbé par son travail, quitte à délaisser sa femme et ses enfants; elle le lui reproche et s'ennuie dans son quotidien routinier. Ils espérent que leur venue à The Gates changera les choses. C'est tout le contraire qui devrait arriver ! Leurs voisins vampires suscitent davantage l'intéret même si les besoins de Claire Radcliff ne sont pas très originaux : elle veut sucer et faire saigner mais son mari n'est pas d'accord. Ils sont venus vivre là pour éviter cela, justement. On comprend d'ailleurs mal ce besoin de se rassembler quand on voudrait se fondre dans la masse... Toutes les scènes qui auraient pu être choquantes dans le pilote sont asseptisées. Le sang ne coule pas à flot et le sexe n'a pas le droit de citer. Au passage, on apprend que dans la mythologie de The Gates, les vampires peuvent sortir au soleil grâce à une crême qu'ils enduisent sur leurs corps. Moi qui croyait que la bague de Vampire Diaries était ridicule ! Puis il y a cette guéguerre de marchandes de thé que je n'ai pas bien compris. Je les soupçonne d'être des sorcières, mais l'une d'elles a de bonnes intentions, l'autre beaucoup moins. Une opposition, là encore, qui s'annonce ennuyeuse à souhait !

A trop vouloir ratisser large, The Gates fait fuir tout le monde ! Elle ressemble à tout et finalement à rien. Elle ne semble même pas avoir un potentiel de guilty-pleasure, car pour cela, il faudrait se prendre moins au sérieux, oser l'humour et aller au bout du délire. Mission quasi-impossible à la vue de ces prémices peu prometteurs.

01 novembre 2009

The League [Pilot]

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The Draft // 1 ooo oooo tlsp.

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What About ?

La nouvelle saison du championnat de Fantasy Football vient de commencer et les membres de "The League" doivent reprendre leurs mauvaises habitudes. Pete, qui a remporté le trophée ces trois dernières années, doit gérer sa femme qui veut qu'il arrête. Ruxin, qui perd à tous les coups, s'adjoint les services d'un génie de 9 ans...

Who's Who ?

Si vous cherchez des stars, vous frappez à la mauvaise porte ! La plupart des acteurs de la série sont des seconds couteaux à qui l'on offre enfin un rôle de premier plan. Vous retrouverez ainsi Nick Kroll, vu l'année dernière dans Worst Week. Il était le collègue pervers de Sam. Mais aussi Stephen Rannazzisi, le prétendant beauf d'Andrea dans Samantha Who?, Jonathan Lajoie, chanteur canadien dont c'est le premier rôle à la télévision américaine, Paul Scheer (vu dans 30 Rock et Parks And Recreation) et Mark Duplass, qui est un peu le héros de la série, pas mal vu au cinéma dans des comédies parmi lesquelles Humpday tout récemment. Les femmes sont peu nombreuses mais elles sont interprétées par des actrices un peu plus connues que leurs collègues masculins : Leslie Bibb (Popular, Urgences, Preuves à l'appui) et Janina Gavankar (The L Word).

So What ?

La chaîne FX, à qui l'on doit des séries telles que Nip/Tuck, The Shield, Damages, Dirt ou encore Sons Of Anarchy, a toujours voulu marquer sa différence en proposant des séries plus "masculines" et plus trash que ses concurrentes directes HBO et Showtime. La comédie est un terrain qu'elle a peut exploré, It's Always Sunny In Philadelphia mise à part, qui dure depuis 5 ans, et Starved, qui n'a duré qu'une saison. The League correspond parfaitement à la cible de la chaîne : les 15/34 ans, possèdant de préfèrence un pénis. Elle met en scène un groupe de grands adolescents un peu geeks, qui ne vivent presque que pour leur passion de la fantasy football. Pour ceux qui ne connaîtraient pas (et j'en faisais partie avant de me renseigner), il s'agit de paris virtuels sur de vrais joueurs de football. C'est un peu compliqué mais peu importe, ce thème n'est qu'un prétexte à montrer les relations hommes/femmes plutôt du point de vue des hommes, dans la trentaine.

Le pilote est drôle. Pas hilarant mais drôle. Il y a de bons moments, notamment la scène où le fumeur de joint toujours à l'ouest de l'équipe chante une petite chanson qui tourne mal pour l'anniversaire de la fille d'un de ses compères. On retrouve bien là l'humour façon FX, pas très fin, c'est vrai, mais amusant. Les personnages nous sont présentés avec une certaine aisance et on évite de trop tomber dans le cliché, excepté le fumeur de joint. Je risque de pas mal parler de lui car c'est le personnage qui m'a le plus plu, sans doute parce que c'est le seul qui soit en dehors du système. Il n'est pas fan de fantasy football mais il a gagné le trophée une année, par hasard et il ne s'en souvient même pas ! Evidemment, quand n'y connaît rien au foot comme moi, certains propos peuvent paraître hermétiques. Il faut essayer de passer outre.

En bref, The League nous fait passer 26 minutes bien agréables où l'on se laisse porter par cette bande tout à fait sympathique qui pourrait devenir attachante avec le temps. Ce n'est pas la comédie de l'année et elle ne fait pas dans la subtilité mais à quoi bon bouder son plaisir ?


// Bonus // Deux teasers très amusants de la série (et qui ne sont pas des extraits des épisodes).