22 septembre 2012

Top Séries 2011/2012 [Comédies]

TOP COMEDIES

 Cliquez sur les blocs pour accéder à la critique (quand elle existe)

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1. DON'T TRUST THE B---- IN APARTMENT 23 - Saison 1

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2. RAISING HOPE - Saison 2

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3. PARKS AND RECREATION - Saison 4

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4. AWKWARD. - Saison 2

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5. HAPPY ENDINGS - Saison 2 / COUGAR TOWN - Saison 3

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6. MODERN FAMILY - Saison 3

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7. SUBURGATORY - Saison 1

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8. HOT IN CLEVELAND - Saison 3

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9. 2 BROKE GIRLS - Saison 1

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10. HOW I MET YOUR MOTHER - Saison 7

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Pas assez solide : Up All Night

Vraiment pas assez solide : New Girl

En retard dans mon visionnage : 30 Rock & Louie

Abandonnée faute de temps mais appréciée : The Middle

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Quel est votre top à vous ?


21 janvier 2012

Tueurs En Séries [Episode du 20 Janvier 2012]

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Au programme cette semaine : Dernières annulations en date : How To Make It It America, Work It & Allen Gregory - Hell On Wheels, Psych, Sherlock & Hot In Cleveland renouvelées - Community obtient un sursis - The Firm en danger - Les dates des nouvelles saisons de Mad Men, Game Of Thrones, The Killing (US) et Being Human - Notre bilan des Golden Globes 2012 - Gregory Fitoussi nous donne des nouvelles d'Engrenages - Zoom sur Q.I, la nouvelle comédie dramatique d'Orange avec Alysson Paradis - Un montage qui vous fera aimer encore plus Breaking Bad...

 

11 septembre 2011

Happily Divorced [Saison 1]

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Saison 1 // 1 690 000 tlsp. en moyenne

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    Je sais que je prends des risques ces derniers temps entre mon coming out spécial Hot In Cleveland (ICI) et cet article -je vous l'annonce d'ores et déjà- assez élogieux au sujet de Happily Divorced. Ma crédibilité va en prendre un coup mais tant pis ! Je le répéte : un bon sériphile se doit d'assumer tous ses coups de coeur. La nouvelle série de Fran Drescher n'en est pas vraiment un, et encore moins un coup de foudre, comme en témoigne ma critique du pilote publiée au début de l'été (ICI). Dès lors, il y a deux solutions : soit la sitcom s'est améliorée en cours de route, soit je me suis habitué à sa médiocrité ! Dans tous les cas, au terme des 10 épisodes de cette première saison, je peux dire sans honte que je serai présent au Printemps 2012 pour découvrir la saison 2 et ses 12 nouveaux épisodes. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai hâte mais presque...

   Le fait est que, comme je le craignais, 70% des blagues de Fran et son entourage tournent autour de l'homosexualité de Peter, l'ex-mari. Pas de quoi crier à l'homophobie pour autant : on s'amuse gentiment des clichés habituels (qui sont en plus assez vrais, mais ça c'est une autre histoire). Oui, un gay est plus enclin qu'un hétéro à aimer les chemises roses, l'opéra, les fringues et à se préoccuper de son apparence et de son poids. C'est un fait. Et, comme je le disais déjà pour le pilote, John Michael Higgins n'en fait pas des caisses donc la caricature passe d'autant mieux. Sa quête de l'homme de sa vie et ses maladresses deviennent même touchantes par moment. Tout comme celle de Fran, même si elle a forcément de gros airs de déjà vu. Mais alors que valent les 30% de blagues restantes ? Elles sont plutôt bonnes, parfaitement dans l'esprit de celles de La Nounou d'Enfer. Les scénaristes, dont Fran Drescher et Peter Marc Jacobson eux mêmes, ont bien compris que la majeure partie du public ne regarde la sitcom que par nostalgie pour la série culte. Les clins d'oeil sont donc nombreux et on prend un pied monstre à retrouver le temps d'un épisode Renee Taylor, qui jouait la mère de Fran, aux cotés de la nouvelle, et Charles Shaughnessy, le fameux "Mr. Sheffiiiiiield" transformé pour l'occasion en "Mr. Sherwooood", un cinquantenaire bisexuel intéressé par les parties à trois ! Les temps ont changé : The Nanny n'aurait sans doute pas pu se permettre ça ! Peter Marc Jacobson, le co-créateur de la série et ex-mari de Fran Drescher, est lui aussi apparu dans un épisode ! Du coté des guests dont on se fiche un peu, Ian Ziering, figure emblèmatique de Beverly Hills, et Lou Diamond Phillips, sont également venus rendre visite. Et pour aller encore plus loin, on a une guest qui n'en est même pas une tant on avait oublié l'atrice en question : vous vous souvenez d'Angie Everhart ? Non ? Bon ben voilà. Mais si si je vous jure, elle a eu son quart d'heure de gloire dans les nineties !

    Le pilote d'Happily Divorced souffrait beaucoup de la mauvaise utilisation du casting secondaire mais les choses se sont nettement améliorées par la suite. Ils ne valent toujours pas les Niles, C.C. Babcock et autres Val de The Nanny, mais ils se débrouillent. Une tradition s'est instaurée : à chaque épisode, Fran rend visite à ses parents. Ce sont pour moi à chaque fois les scènes les plus drôles. Le cynisme de la mère est efficace et son duo avec son mari tout autant ! Je suis moins fan des interventions de Cesar, parce qu'il ne vaudra vraiment jamais Niles. Je n'aimais pas du tout Judi au départ mais je m'y suis finalement attaché. J'aimerais juste qu'elle arrête de nous casser les oreilles en chantant à chaque épisode ! On a compris que Tichina Arnold avait une voix de ouf. Peut-on passer à autre chose ? Quant à Fran, c'est Fran. Même quand l'actrice en fait des tonnes et des tonnes, on se laisse emporter. Ses mimiques et sa gestuelle sont les mêmes, rien n'a changé. Et c'est parfait comme ça. Il ne faut pas y toucher. 

   Happily Divorced n'arrive toujours pas à la cheville de Hot In Cleveland, malgré l'évident ravalement de facade entamé entre le pilote et les épisodes suivants. Je retrouve pourtant par instant le plaisir que me procurait Une nounou d'enfer à la grande époque, et c'est déjà pas si mal. Je n'attendais absolument rien de la sitcom et j'ai pourtant eu envie de voir toute la saison et même maintenant de continuer au-delà. Fran Drescher est arrivé à ses fins avec moi. Une telle voix et un tel charisme ne peut de toute façon pas laisser indifférent ! Non ? Oui, je tombe moi aussi dans le cliché du gay qui ne pouvait qu'aimer cette série, malgré tous ses défauts...

08 septembre 2011

Hot In Cleveland [Saison 2]

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Saison 2 // 2 080 000 tlsp. en moyenne

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    Parmi les qualités impérativement requises pour devenir le parfait petit sériphile, il faut assumer tous ses plaisirs, même les plus inavouables, et oublier même le sens du terme "Guilty Pleasure", désormais utilisé à tort et à travers et qui ne signifie donc plus grand chose. Je confesse ainsi sans la moindre once de honte que je prends beaucoup de plaisir non-coupable à suivre les tribulations des colocataires plus du tout has-been de Cleveland. La saison 2 de la sitcom "Numéro 1" du câble, dixit la chaîne TV Land, n'est pas meilleure ou moins bonne que la première. La proposition est la même : on y adhère ou on y adhère pas. En revanche, le succès aidant, on sent que quelques moyens supplémentaires ont été apportés. Concrétement, de nouveaux décors ont été construits (quitte à ne les utiliser qu'une fois) et le budget costumes, botox et maquillage a explosé ! Cela n'empêche pas Hot In Cleveland de rester cheap et ringarde dans l'âme, cela fait partie de son ADN et c'est aussi tout pour cela qu'on l'aime. Tout comme les répliques que l'on sent venir à dix kilomètres...

   A coté des épisodes lambdas, les scénaristes se sont amusés à concocter des épisodes spéciaux mettant en scène les héroïnes dans une ferme amish par exemple, et cela a donné l'un des meilleurs épisodes de la saison, ou en musiciennes et chanteuses pour une "battle of the bands" beaucoup moins réussie. Je me souviens aussi du début de la saison avec Betty White au tribunal puis en prison, avec quelques moments mémorables à la clé. Victoria Chase s'est grimée en "Grand-Mère Elka/Yeta", Melanie a pris quelques cuites tandis que Joy a cherché par tous les moyens à ne pas se faire expulser des Etats-Unis. Les invités se sont à nouveau succédés, parmi lesquels Joe Jonas, dont la confrontation avec Betty White était tout à fait savoureuse, mais aussi Jennifer Love Hewitt, qui formait un sacré duo avec Wendie Malick, une apparition très brève de Mary Tyler Moore pour le clin d'oeil, et quelques autres encore. Le pasteur incarné par Cedric The Entertainer aura peut-être droit à son spin-off. Même si le personnage était effectivement très marrant, je le vois mal faire tenir une sitcom sur ses épaules. Par contre, qu'il revienne régulièrement dans Hot In Cleveland, pourquoi pas ? 

   C'est autour du remariage d'Elka que tournent les derniers épisodes de la saison, une bonne idée qui permet à nouveau d'utiliser un maximum les talents de Betty White, sans qui la série n'aurait certainement pas la même saveur. On a d'ailleurs pu le constater lors de deux épisodes auxquels elle n'a pas ou peu participé. Je me suis inquiété pour sa santé. Mais peut-être était-elle seulement occupée sur un film ? On s'est même retrouvé avec un épisode best-of au beau milieu des inédits, qui était d'ailleurs assez sympathique, mais cela sous-entend qu'il y a bien eu un problème. Simple retard dans la production ? La saison 3 est attendue dès le 30 Novembre prochain (un beau cadeau pour mon anniversaire en somme) et j'ai vraiment hâte de retrouver la petite bande ! Il y a des séries que l'on regarde simplement pour la bonne humeur qu'elles dégagent. C'est exactement cela que me procure Hot In Cleveland, avec un brin de nostalgie aussi. Les Big Bang Theory et autres Oncle Charlie valent ce qu'elles valent (pas grand chose pour moi mais beaucoup pour d'autres), mais elles n'auront jamais ce "petit truc" en plus qui fait toute la différence : Betty White ! 

22 juillet 2011

Tueurs En Séries [Episode du 22 Juillet 2011]

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Au programme cette semaine : Quand les seniors prennent le pouvoir, de Betty White à Cloris Leachman; Dexter est bientôt de retour, le teaser; Teen Wolf est renouvelée et ce n'est pas la seule; le gang de The Big Bang Theory fait son clip, la nouvelle bande-annonce impressionnante de Once Upon A Time, Eric Judor tease sa nouvelle comédie Platane pour Canal +...

 

18 juillet 2011

Happily Divorced [Pilot]

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Pilot // 2 41o ooo tlsp.

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What About ?

Une femme d'âge mûr demande le divorce lorsqu'elle découvre que son mari est gay. La voilà alors de retour dans le petit monde des rendez-vous galants et des ex envahissants...

Who's Who ?

Comédie créée et produite par Fran Drescher et Peter Marc Jacobson. Avec Fran Drescher (Une nounou d'enfer, Du coté de chez Fran), John Michael Higgins (Kath & Kim), D.W. Moffett (Friday Night Lights, Hidden Palms), Tichina Arnold (Martin, Tout le monde déteste Chris)...

So What ?

   J'aurais voulu adorer Happily Divorced, tout comme je suis fana de Hot In Cleveland, mais je crois que Fran Drescher n'est pas assez forte pour battre à elle toute seule Betty White, Valerie Bertinelli, Jane Leeves et Wendie Malick réunies ! Elle est pourtant l'unique attrait de cette nouvelle sitcom multi-caméra des plus classiques, lancée par la chaîne TV Land. La forme ne me dérange pas, le problème ne vient vraiment pas de là. L'histoire de base non plus. Elle est d'ailleurs inspirée de la vraie vie de l'actrice, qui s'est rendue compte sur le tard de l'homosexualité de son mari, ici coproducteur de la série avec qui elle est restée amie. Non, le vrai problème vient de l'écriture des dialogues. Ils ne sont pas seulement prévisibles, ils sont surtout pauvres, très pauvres. Jackpot : on ne rit pas ! Fran a beau s'en donner à coeur joie, et ça se voit, ça ne suffit clairement pas cette fois-ci. Toutes les répliques et toutes les tentatives de blagues sont liées à l'homosexualité du mari et à la bêtise de sa femme, qui ne s'en est jamais rendue compte malgré des signes plus qu'évidents. Et comme c'est partie, j'ai bien l'impression que ce ne sera pas le cas uniquement dans le pilote mais dans tous les épisodes ! Le seul point rassurant dans tout ça, c'est que John Michael Higgins n'en fait pas trop et évite de basculer dans la caricature facile. Il ne se transforme pas tout à coup en Zaza Napoli: le pire est évité !

   Happily Divorced m'a rendu nostalgique d'Une Nounou d'enfer. Ce n'était pas la sitcom du siècle mais qui regardait M6 dans les années 90 connaît forcément tous les épisodes par coeur. La petite bande était attachante, Fran Drescher en faisait des caisses mais ça passait toujours bien et puis les querelles entre C.C Babcock et Niles sont et resteront cultes. Ici, tous les personnages secondaires sont insipides. Il n'y en a que pour Fran. La même erreur avait été faite avec Du coté de chez Fran (Living With Fran en V.O.) sur la WB il y a quelques années mais cela ne leur a visiblement pas servi de leçon. Où est la mère gloutonne ? Où sont Marty et sa perruque ? Et la démarche chaloupée de Grand-Mère Yetta ? Et puis cette idiote de Val, bon sang ! Où est-elle ? Happily Divorced manque également d'enjeux. Bien sûr que dans Une nounou d'enfer l'évolution de la relation entre Fran et M. Sheffield était prévisible mais elle réussissait quand même à nous tenir en haleine. Puis il y avait une vraie folie dans tout ça, un goût assumé et largement moqué du kitsch... Bref, rien ne vaudra jamais The Nanny, il faudra se faire une raison et se repasser les vieux épisodes en boucle, même s'ils ont pris un sacré coup de vieux visuellement. L'humour, lui, est toujours aussi efficace, même après 15 visionnages.

08 octobre 2010

Tueurs En Séries [Episode du 8 Octobre 2010]

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Au programme cette semaine : Petite virée du coté de Cannes et du MipCom d'où j'ai rapporté des interviews de The Walking Dead (Sarah Wayne Callies, Andrew Lincoln, Robert Kirkman), de Hot In Cleveland (Wendie Malick, Jane Leeves et Valerie Bertinelli) et de Luke Perry. Première bande-annonce de Sanctuary Saison 3, Teaser de l'ultime saison de Friday Night Lights et notre hommage à Stephen J. Canell.

23 juin 2010

Hot In Cleveland [Pilot]

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Pilot // 4 75o ooo tlsp.

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What About ?

Trois amies d'une quarantaine d'années - originaires de Los Angeles - se retrouvent coincées à Cleveland. Tombées sous le charme de cette ville qui les fait paraître brillantes, elles décident de s'y installer...

So What ?

C'est là où on les attend le moins que se cachent les meilleures surprises de l'été ! Jamais je n'aurai misé sur Hot In Cleveland avant de voir le pilote et le score d'audience qui va avec. Pour sa toute première sitcom originale (elle en rediffuse des cultes à longueur de journée), la petite chaîne américaine TV Land a frappé fort ! Avec zéro moyen -et ça se voit que tout l'argent passe dans le salaire des actrices- ils ont réussi à créer une comédie tout sauf originale mais hyper drôle ! On la doit à une ancienne scénariste de Frasier, Suzanne Martin, qui s'est adjoint les services de trois copines actrices aussi has-been qu'elle, qui avaient sans doute besoin d'argent mais qui n'ont pas à avoir honte de le gagner ainsi. Elles ne sont pas connues chez nous, puisqu'on n'aime pas les sitcoms en France sauf quand ça s'appelle Friends. Il faut dire que les versions françaises sont tellement décourageantes... Mais pour faire rapidement les présentations : Valerie Bertinelli, qui joue ici la chic fille à la recherche du grand amour, a fait ses armes dans l'ultra-conservatrice et dégoulinante de bons sentiments Les Anges du Bonheur, sa prestation ici n'est pas transcendante, d'autant qu'elle vire un peu à l'hystérie; Jane Leeves alias Joy, la nunuche mais pas trop de la troupe, s'est fait connaître dans Frasier, 11 ans de sa vie tout de même; et Wendie Malick était l'une des stars de Voilà! (Just Shoot Me!), elle incarne ici Victoria, une vieille actrice botoxée et capricieuse qui refuse d'admettre son âge et qui rumine sa gloire éphémère passée : la plus drôle des trois même si on connaît son rôle par coeur pour en avoir vu des comme ça des dizaine de fois ! Le clou du spectacle, celle qui nous fait hurler de rire à la moindre de ses répliques, c'est évidemment l'excellentissime Betty White, redevenue à la mode suite au succès de La Proposition, qui campe une vieille pot-de-colle attachante. Sans elle, la série ne serait sans doute pas aussi bonne. Mais elle apparaît peu au cours des 24 minutes du pilote et le reste tient pourtant la route.

En bref, Hot In Cleveland n'invente rien, pire : elle recycle ce que l'on a déjà vu mille fois, mais elle le fait avec tellement de conviction et de panache qu'on se laisse prendre au jeu. Délicieusement ringarde et cheap, cette sitcom pourrait devenir le digne successeur des Craquantes (The Golden Girls) avec des personnages un peu plus jeunes. Je blasphème un peu et le regretterai sûrement mais j'ai passé 25 minutes impeccables. Puis c'est touchant de voir ces has-been refaire surface.