20 juin 2012

True Blood [5x 01 & 5x 02]

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Turn! Turn! Turn! (Season Premiere) // Authority Always Wins

5 200 000 tlsp. // 4 400 000 tlsp.

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   J'ai mis trois ans avant de comprendre et d'accepter True Blood. Je suis allé à peu près à contre-courant de tout le monde en préférant la saison 4 aux trois précédentes. Et ce n'était aucunement par esprit de contradiction, je vous assure. Du coup, aujourd'hui, alors que la série devient moins hype, que pas mal de fans commencent doucement mais sûrement à lui tourner le dos, que les audiences américaines se tassent, moi, je suis à fond. J'avais vraiment hâte de retrouver la série. Je ne peux nier que le Season Premiere a calmé mes ardeurs cela dit. Le récap' de la saison 4 en 2 minutes chrono m'a filé le tournis pour commencer. Ils devraient nous éviter ça, vraiment. Car c'est là que l'on se rend compte à quel point True Blood, c'est du grand n'importe quoi permanent ! Les gros défauts sautent aux yeux à ce moment-là, comme par exemple l'inutilité et le ridicule de certaines intrigues et/ou de certains personnages et ça ne met vraiment pas dans les meilleures conditions pour entamer une nouvelle salve. Indigeste. Mais je reconnais aussi que j'avais oublié la moitié des choses qui s'étaient passées, il faut donc croire que ce n'était pas totalement idiot.

   D'ailleurs, j'ai eu le sentiment que le début véritable de l'épisode était pile dans le même esprit : tout allait trop vite et il ne s'en dégageait aucune sorte d'émotion. Je pense surtout à l'après explosion de la tête de Tara. Je m'attendais à quelque chose disons... de plus sobre ! Je sais, demander à True Blood d'être sobre c'est comme demander à un clochard d'arrêter de boire : c'est tout à fait vain. On avait laissé Sookie et Lafayette effondrés la saison dernière. Là, ils étaient plutôt vaillants. Heureusement, Pam est ensuite arrivée et elle a sacrément détendu l'atmosphère, et en pyjama s'il vous plaît ! A ce propos, je suis très heureux que les auteurs se penchent plus profondément sur son cas mais les deux premiers flashbacks ne m'ont pas convaincu. Ce serait dommage de s'arrêter là -et totalement illogique- mais il ne faudrait pas non plus en abuser. Ca casse le rythme pour pas grand chose. Pour en revenir à Tara et sa transformation en vampire, je ne suis pas surpris le moins du monde. Les scénaristes s'en servent de punching ball depuis le départ, l'occasion était trop belle pour lui filer des coups supplémentaires. J'espère que l'approche de sa nouvelle condition sera un tant soit peu originale. On a déjà eu droit à une histoire similaire avec Jessica –très réussie en plus- et c'est un classique du genre, un passage obligé, qui devient franchement lassant à mesure que les séries de ce type se multiplient. Pour le moment, en tout cas, la Tara morte et assoiffée de sang n'est pas très différente de celle que l'on a toujours connue : toujours en colère contre le monde entier, mais avec des raisons encore plus légitimes de l'être...

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   Bien entendu, ces deux premiers épisodes, qui servent surtout à poser les bases de la saison, nous balancent quinze intrigues à la fois, quasiment une par personnage principal, ce qui fait qu'aucune n'avance véritablement, aucune n'est aussi approfondie qu'elle le devrait. C'est le reproche que l'on peut constamment faire à True Blood depuis le début et ça n'a fait que s'accentuer avec les années, à mesure que de nouveaux héros ont été introduits. Puis comme personne ne meurt, en plus... La virée de Bill et Eric à la Nouvelle Orléans occupe quand même pas mal de temps d'antenne, dont un gros morceau à la fin de l'épisode 2. C'est indéniablement ce qui provoque le plus de curiosité en ce début de saison. Les auteurs introduisent ainsi les membres de l'Autorité maintenant que Nan n'est plus de ce monde, incarnés, entre autres, par Peter Mensah et Christopher Melon. Ce dernier fait une entrée tonitruante et prometteuse, bien que son monologue soit interminable. Je suis ravi aussi de découvrir la Barb de Cougar Town sous un autre jour. Elle me fait déjà beaucoup rire, rien qu'avec ses expressions en arrière-plan. Le duo Bill/Eric fonctionne à merveille pour le moment. On se surprend à limite les préférer de mèche que l'un contre l'autre. En plus, Sookie n'est pas là pour nous gâcher le plaisir. On attend patiemment qu'Alcide mette le grappin sur elle car on se doute bien qu'elle ne va pas rester célibataire très longtemps et c'est actuellement le candidat le plus sérieux pour prendre la suite des vampires. L'arrivée de la "sœur" d'Eric se fait assez naturellement. Le fait qu'il y ait inceste passe comme une lettre à la Poste. D'une part parce que plus rien ne peut nous surprendre dans le show et d'autre part parce que HBO en a fait son fond de commerce depuis plusieurs années. Je crois bien que ça a commencé avec Six Feet Under, d'ailleurs. Hello, Alan Ball !

   Je vais vite passer en revue tout le reste : Terry nous gonfle déjà bien comme il faut avec ses traumatismes de guerre. Et, franchement, nous, tout ce qu'on veut, c'est que Scott Foley enlève le haut, et le bas, et tout le reste ! Vu qu'un triangle amoureux se profile avec Arlene en son centre, ça ne devrait pas tarder... On ne s'amuse pas tellement plus avec Sam et Luna, le pacte étant de toute façon d'une lourdeur extrême depuis son introduction. Plus de nouveaux protagonistes s'y mêlent, plus on s'ennuie ! C'est l'avantage de cette multiplication des intrigues : lorsque l'une d'elles nous emmerde, on sait que l'on va vite passer à la suivante. Voyons le bon coté des choses ! Bellefleur se fait assez discret, et son duo avec Jason fonctionne toujours à merveille au niveau des dialogues. Toutefois, ce n'est pas une grande saison qui s'annonce pour ce personnage a priori. L'histoire entre Jessica et Jason est nettement plus excitante. Le retour de Newlin m'avait laissé de marbre dans le final, mais c'est finalement assez amusant pour le moment. Est-ce que Jason va craquer ? C'est ce que l'on souhaite tous, mais je sens que l'on va jouer avec nos nerfs et cette affaire va mal finir, dans tous les sens du terme (pour Newlin et pour nous).

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// Bilan // Après un Season Premiere un peu faible en intensité et en enjeux, le deuxième épisode de la saison 5 de True Blood relève le niveau et se permet même, au passage, de ne pas avoir recours une seule fois au sexe pour ce faire ! Un exploit qui méritait d’être souligné : un bon épisode du hit de HBO sans cul, c’est possible. Mais on n’a pas forcément envie que ça devienne une habitude non plus, hein…


18 mai 2012

Veep [Pilot]

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Fundraiser (Pilot) // 1 380 000 tlsp.

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What About ?

La sénatrice Selina Meyer devient la vice-présidente des Etats-Unis. Elle découvre alors que ce métier est très loin de ce qu'elle avait imaginé. Ses déboires sont prétexte à une satire politique...

Who's Who ?

Créée par Armando Iannucci (In The Loop, The Thick Of It). Avec Julia Louis-Dreyfus (Seinfeld, Old Christine), Anna Chlumsky (My Girl), Tony Hale (Arrested Development), Reid Scott (My Boys, The Big C)...

So What ?

  Ces derniers temps, je me suis souvent demandé ce qui passait par la tête des pontes de HBO à refuser quasi-systématiquement tous les pilotes qu'ils commandaient. Bien entendu, un pitch intéressant, un bon casting et des  producteurs qui ont déjà fait leurs preuves n'assurent pas obligatoirement la réussite et l'aboutissement d'un projet. Mais tout de même. A ce petit jeu-là, on a eu The Wonderful Maladys, 12 Miles Of Bad Road, The Miraculous Year, All Signs Of Death et plus récemment Tilda, Spring-Fall et surtout The Corrections qui ont été snobés par la chaîne, malgré des auspices plus qu'attrayants et prometteurs. On ne verra jamais ces pilotes, certains étaient peut-être très mauvais. Mais là où je veux en venir -parce que je sens bien que je tarde un peu trop- c'est que je ne comprends pas bien comment Veep a pu arriver à l'antenne. Enfin j'exagère un peu. Si, je comprends. D'autant que je n'ai pas trouvé ce pilote mauvais à proprement parler. Disons simplement qu'elle n'apporte rien de nouveau. Games Of Thrones offre une alternative intéressante. Treme aussi dans un autre genre. Et ça vaut pour à peu près toutes les séries de la chaîne, qu'on les aime ou pas. C'est encore plus vrai pour l'autre nouveauté qui accompagne Veep, Girls, qui est un vrai petit bijou comme on en attendait plus. Bored To Death avait un truc aussi coté comédie. Même Hung ou Eastbound & Bound. Bref, la liste est longue. Mais Veep, sérieusement ?

   On pourrait d'abord rétorquer que Veep a un atout de taille : Julia Louis-Dreyfus. C'est vrai, mais c'est un peu faux aussi. Je l'aime bien la bougresse. Je n'ai pas vu grand chose de Seinfeld à mon grand désarroi (j'ai les DVD mais pas le temps de les regarder) mais il me semble bien qu'elle y était excellente. Et le rôle de sa vie restera toujours celui d'Elaine de toute façon. Elle m'a bien fait marrer aussi quand elle est apparue en guest dans Arrested Development. C'était quelque chose ! A partir de Old Christine, ça se gâte un peu. C'est super que HBO lui fasse confiance mais ne méritait-elle pas une meilleure série que celle-ci ? D'après le pilote, son personnage est tout sauf attachant. Il n'est pas particulièrement agaçant non plus. Il laisse indifférent. Gênant pour une héroïne. Et il ne fait pas beaucoup rire. Encore plus gênant pour une comédie. Quel autre atout possède Veep alors ? Ses acteurs secondaires peut-être. Tony Hale était excellent dans Arrested Development lui aussi. Tiens, on y revient. Il se débrouille bien ici aussi, à première vue. Reid Scott ? Un peu de tendresse à son égard, uniquement parce qu'il a joué dans The Big C et que The Big C est une série importante pour moi. En plus, il a dans Veep un rôle très différent et même prometteur. Et puis il y a Anna Chlumsky et je crois qu'en souvenir de My Girl, un film culte de mon enfance, je serais prêt à regarder toute la saison rien que pour elle. Son personnage est sans conteste le meilleur, le seul qui soit attachant d'ailleurs. Et puis l'actrice n'a jusqu'ici jamais eu la carrière qu'elle méritait. Il est temps que la roue tourne ! Bravo aux producteurs de lui avoir donné sa chance et merci HBO de ne pas les en avoir empêchés. Un autre atout particulier sinon ? Non, je n'en vois pas vraiment.

   Veep est présentée comme une satire politique mais ce que j'ai vu, moi, c'est une simple suite de gags, rarement brillants, parfois vulgaires, souvent ratés. Le problème de Selina Meyer n'est pas qu'elle n'est pas compétente mais juste qu'elle est bien trop égocentrique pour s'autoriser à l'être. Son problème aussi c'est qu'elle n'est pas la Présidente mais la Vice-Présidente et que son champ d'action est donc plus limité. Elle est un peu notre François Fillon en fin de compte. Elle est là mais on se demande bien à quoi elle peut servir ! Et elle aussi visiblement. Comment la série peut-elle tenir sur la longueur dans ces circonstances ? Je l'ignore mais je crois que je ne serai pas là pour le savoir. Je préfère largement revoir Parks And Reacreation (et rattraper la saison 4) qui, sur un thème proche, s'en sort bien mieux et avec plein de fous rires à la clé ! Sur ce coup-là, HBO aurait pu s'abstenir. 

How ?

28 avril 2012

Girls [Pilot]

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Pilot // 872 000 tlsp.

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What About ?

L'entrée dans la vie active de quatre jeunes filles d'une vingtaine d'années, de leurs humiliations à leurs rares triomphes. Hannah, l'éternelle stagiaire, rêve de devenir écrivain ; Marnie, sexy et un peu garce sur les bords, ne manque pas d'ambition; et Jessa, hippie dans l'âme, aimerait gagner sa vie de son art...

Who's Who ?

Créé, réalisé et produit par Lena Dunham. Produit par Judd Apatow (Freaks & Geeks, Undeclared, En cloque mode d'emploi, 40 ans toujours puceau...). Avec Lena Dunham (Mildred Pierce), Jemina Kirke, Allison Williams (Will & Kate), Zocia Mamet (United States Of Tara, Parenthood, Mad Men)...

So What ?

   Prétentieuse, Lena Dunham ? Je ne crois pas... Mais sincère en tout cas. Alors, lorsque l'héroïne de SA série -qu'elle a créée et produite, et dont elle a réalisé le pilote aussi tant qu'à faire- annonce à ses parents qu'elle a le sentiment d'être "la voix de [sa] génération" avant de se raviser se rendant compte de son soudain trop plein de confiance et de parler plutôt d'"une voix d'une génération", on se dit qu'on a vraiment affaire à une série atypique qui réussit l'exploit en quelques minutes seulement à nous lier d'amitié avec son personnage principal. J'aimerais en dire autant des jeunes femmes qui l'entourent mais il faudra certainement plusieurs épisodes avant d'apprendre à toutes les connaître puisqu'elles n'offrent dans ce pilote que des bribes de ce qu'elles sont, sans paraître caricaturales pour autant mais bien réelles. Elles existent. Elles font partie de ma génération, de la vôtre peut-être aussi. Si vous avez plus de 30 ans, elles vous rappellent certainement ce que vous étiez ou ce que d'autres qui vous entouraient étaient. Si vous avez moins de 20 ans, préparez-vous à devenir comme elles en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! La crise, les stages mal ou pas payés qui s'éternisent, les parents qui ne comprennent pas tout et qui ont leurs propres problèmes à régler, les petits et grands tracas de l'amour et du sexe... le constat n'est pas réjouissant. Girls n'essaye pas de vendre du rêve. Elle a même tendance à faire l'inverse et n'hésite pas à nous mettre mal à l'aise, comme lorsqu'Hannah va chercher un peu de réconfort sexuel auprès d'un bourrin, et qu'elle a l'air de drôlement bien s'en accomoder ! C'est là que la différence avec Sex & The City est la plus flagrante : on rit aussi, mais jaune. Alors qu'avec Carrie et Samantha, c'était vraiment de bon coeur. Excellente idée d'ailleurs que de citer la célèbre série de HBO et ses héroïnes pour mettre en perspective la vie de ces filles et celle dont elles rêvent. La différence entre la réalité et la fiction, au sein d'une fiction. 

   Ce pilote de Girls m'a considérablement mis en appétit mais c'est probablement sur la longueur que la série deviendra remarquarble (ou pas). Un peu comme lorsque l'on fait connaissance avec quelqu'un, que l'on passe un moment agréable et que l'on se dit que cette personne pourrait bien devenir un bon ami. Le temps me dira si mon intuition était bonne avec ces filles-là...

    PS: Après avoir vu le deuxième épisode, absolument tordant, décomplexé à mort, cru et touchant, je suis plus que jamais confiant et conquis !

How ?

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22 avril 2012

Coming Next [Round 6: Sur le câble]

 CABLE

 Les chaînes du câble seraient-elles en perte de vitesse ? Cette saison, pour ma part et pour le moment, il n'y a que Homeland et American Horror Story parmi les nouveautés lancées qui m'ont vraiment plu. Il fallait sinon se tourner vers les valeurs sûres (Damages, True Blood, Weeds, The Big C... proposées l'été dernier) même si certaines, comme Dexter, sont de moins en moins sûres. Le futur arrivage sera-t-il un meilleur cru ? A vous de juger ! Mais n'oubliez pas que le câble fonctionne différemment des networks et qu'il n'y a pas, à proprement parlé, de "saison des pilotes". Il s'agit là d'un échantillon des pilotes commandés ces derniers mois qui n'aboutiront pas forcément cette année, s'ils aboutissent.

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Tous les synopsis et visuels suivants sont tirés du dossier La Saison des Pilotes 2012 d'AlloCiné

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1. CHELSEA HOSPITAL

TNT. Créé par David E. Kelley (Chicago HopeAlly McBeal, The Practice, Boston Justice, Harry's Law).
Réalisé par Bill D'Elia (Harry's Law).


Le quotidien de cinq chirurgiens à l'hôpital Chelsea General alors qu'ils repoussent sans cesse les limites de leur don, quitte à faire des erreurs. Celles-ci font l'objet d'une conférence top secrète tous les lundis au cours de laquelle tous les médecins se réunissent pour passer les complications et les erreurs en revue et tenter d'en tirer des enseignements pour leurs futures interventions...


Avec Jennifer Finnigan (Close To Home, Better With You), Jamie Bamber (Battlestar Galactica), Alfred Molina, Bill Irwin, Ving Rhames, Emily Swallow, Sarayu Rao...

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2. THE VIAGRA DIARIES

 HBO. Créé et produit par Darren Star (Beverly Hills, Melrose Place, Sex & the City, GCB...)
Réalisé par Paul Feig (Mes meilleures amies, The Office, Nurse Jackie)

Anny Applebaum est une journaliste de soixante-dix ans en charge d'une rubrique consacrée aux "baby-boomers" dans un hedomadaire de San Francisco. Toujours à la recherche de nouvelles histoires à raconter, elle enchaîne les rencontres avec des hommes âgés. Récemment divorcée après 35 ans de mariage, elle ne recherche plus l'amour mais espère toujours faire fortune et devenir célèbre...

Pas de casting disponible. Goldie Hawn et Wendy McLendon-Covey ont quitté le projet.

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3. REWIND

 SyFy. Créé par Justin Marks. Réalisé par Jack Bender (Lost, Alcatraz).

Une équipe de militaires et de scientifiques doivent utiliser une nouvelle technologie qui n'a encore jamais été testée pour voyager dans le passé afin de changer des événements qui ont conduit à une attaque terroriste dévastatrice...

Avec Shane McRae, Jennifer Ferrin, Keisha Castle-Hughes, Keon Mohajeri, Robbie Jones...

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4. HURT PEOPLE

Cinémax. Créé par Peter McManus. Produit par Graham King (Camelot, Aviator, Les Infiltrés, Hugo Cabret...). 

 Hollis Brown est un tueur à gages engagé par une famille du crime, laquelle a provoqué la mort de sa femme. Il compte ainsi la venger et retrouver la fille qu'il a eu avec elle mais qu'il n'a jamais connu...

Avec William Petersen (Les Experts)...

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5. L.A. NOIR

 TNT. Créé par Frank Darabont (The Walking Dead). Produit par Michael De Luca (The Social Network).
Réalisé par Frank Darabont.

La bataille épique entre le chef de la police de Los Angeles William Parker et le mafieu Mickey Cohen pendant plus d'une décennie entre les années 40 et 50...

Avec Jon Bernthal (The Walking Dead), Milo Ventimiglia (Heroes, Gilmore Girls), Neal McDonough (Desperate Housewives, Boomtown, Justified), Alexa Davalos (Le Choc des Titans, The Mist), Simon Pegg (Paul, Mission : Impossible - Protocole fantôme), Jeremy Strong...

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6. RAY DONOVAN

 Showtime. Créé par Ann Biderman (Public Enemies, Peur primale, Copycat).

Un spécialiste des litiges les plus compliqués, controversés et confidentiels des familles les plus aisées de Los Angeles, a bien du mal à régler ses problèmes à lui, bien souvent d'ordre familiaux...

Avec Liev Schreiber (Scream 3, Les Insurgés), Paula Malcomson (Hunger Games, Caprica), Jon Voight (24, Heat), Katherine Moennig (The L Word, Young Americans), Peter Jacobson (Dr House), Pooch Hall, Dash Miho, Eddie Marsan...

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7. GRACELAND

USA Network. Créé par Jeff Eastin (White Collar).

Des agents de différentes agences gouvernementales vivent dans une maison secrète de la Californie du sud.

Avec Vanessa Ferlito, Daniel Sunjata (Grey's Anatomy, Rescue Me), Brandon Jay McLaren, Courtney B. Vance (FlashForward), Manny Montana, Aaron Tveit...

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8. THE AMERICANS

FX. Créé par Joe Weisberg. Produit par Graham Yost (Justified, Falling Skies).

Phillip et Elizabeth Jennings, deux espions du KGB qui feignent être mariés, vont s'installer dans la banlieue de Washington dans les années 80. Leurs convictions vont être mises à rude épreuve lorsqu'ils réalisent que leur faux mariage et peut-être plus réel qu'il n'y paraît et qu'en plus, ils sentent une certaine affinité pour le mode de vie américain. Tout ces bouleversements vont compromettre leurs missions et assumer une double identité va être de plus en plus difficile pour eux, qui plus est, dans le contexte de la Guerre Froide où le moindre faux pas peut leur coûter la vie...


Avec Keri Russell (Felicity), Matthew Rhys (Brothers & Sisters), Noah Emmerich (Super 8, The Walking Dead)...

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9. THE CORRECTIONS

 HBO. Créé par Noah Baumbach (Les Berkman se séparent, La Vie aquatique). Adapté de l'oeuvre de Jonathan Franzen.

Les déboires d'un couple âgé et de leurs trois enfants adultes, du milieu du 20ème siècle jusqu'à leur "dernier noël" ensemble, à l'aube du nouveau millénaire...

Avec Ewan McGregor, Chris Cooper, Dianne Wiest, Maggie Gyllenhaal...

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10. MASTERS OF SEX

Showtime. Créé par Michelle Ashford
Réalisé par John Madden (Shakespeare in Love).


La vie et les amours de William Masters et Virginia Johnson, deux chercheurs spécialisés dans l'étude des comportements sexuels...


Avec Michael Sheen (Kingdom of Heaven, 30 Rock), Lizzy Caplan (True Blood, Party Down), Teddy Sears (American Horror Story), Nick D'agosto, Beau Bridges, Caitlin Fitzgerald...

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 A vos votes ! (dans cette phase du "Coming Next", vous pouvez voter pour autant de pilotes que vous le souhaitez).

 

 

15 mars 2012

Luck [Post-Mortem]

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What About ?

Un regard provocateur sur le monde de la course hippique à travers les yeux de divers protagonistes qu'ils soient parieurs, coureurs, organisateurs...

Who's Who ?

 Créée par David Milch (Deadwood, John From Cincinnati). Produite par Michael Mann (Ali, Public Enemies, Heat...). Avec Dustin Hoffman, Nick Nolte, Kevin Dunn, Jill Hennessey, Jason Gedrick, Dennis Farina, Kerry Condon, John Ortiz, Ian Hart...

So What ?

   La bête est morte. Luck n'est plus. Dans le panthéon des séries annulées pour des raisons tout à fait étonnantes et improbables, la série de HBO vient de se trouver une place de choix en stoppant sa production définitivement suite à la mort de trois chevaux sur le tournage. Je ne critique pas cette décision, qui est même assez courageuse si l'on fait abstraction du fait que personne ne regardait le programme (400 000 abonnés en moyenne) et que, quelque part, c'est sans doute aussi un soulagement pour les dirigeants de la chaîne qui ne savaient pas trop quoi en faire -mais l'abus de cynisme est dangereux pour la santé- toujours est-il que beaucoup de questions se posent. La production ne pouvait-elle pas prévoir qu'un tel tournage risquait de conduire à ce type d'accident ? Toutes les précautions ont-elles vraiment été prises ? Une enquête de la PETA est déjà lancée... En attendant, cette annulation est-elle une grande perte pour la télévision ? Doit-on pleurer Luck éternellement ?

   Cela fait depuis le mois de Décembre et la diffusion du pilote que je repousse l'échéance du visionnage. Lorsque le projet a été annoncé, j'étais assez enthousiaste vu les grands noms associés et le simple fait que le thème n'ait jamais été abordé à la télévision auparavant. Et puis le temps a passé, ma curiosité s'est émoussée et l'absence totale de buzz a fini par m'achever. Il a fallu que la série soit annulée pour que je me décide enfin à regarder le pilote. Et vous savez quoi ? Je ne regrette pas de ne pas m'être lancé plus tôt et je ne regarderai pas les épisodes suivants. Luck m'a mis en colère pour tout dire. Michael Mann a fait du très bon boulot du coté de la réalisation, il n'y a pas à dire. Le générique (et le morceau choisi pour l'illustrer) m'a bien plu. Les acteurs sont tous impeccables. Tout ça, on le savait de toute façon déjà sans même avoir vu la moindre image de la série. Le contraire était impossible. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je m'ennuie à ce point pendant ces 60 minutes ! Je vais être sincère : je n'ai quasiment rien compris aux enjeux et pas parce que je suis bête mais parce que le monde de la course hippique m'est totalement étranger et que les scénaristes n'ont pas cherché à un seul moment à le rendre accessible aux non-initiés. Certes, on est sur HBO et ses dramas n'ont pas pris pour habitude de prendre les téléspectateurs par la main à tout instant, ce qui est une force en soi, mais il y a des limites. Luck se coupe sciemment de toute une partie du public avec une certaine arrogance. Plus l'épisode avance, plus les tenants et les aboutissants s'éclaircissent mais les zones d'ombre et d'incompréhension restent nombreuses au bout du compte. Vraiment trop nombreuses. Et les personnages peinent à être attachants. J'avais vraiment envie de découvrir cet univers qui, j'en suis sûr, peut tout à fait être le terreau idéal pour raconter des destins passionnants, mais on m'en a empêché. Je me suis senti exclu. La mort de Luck est triste mais à qui manquera-t-elle à part à Pierrette Brès et Omar Sharif ? La course, c'est pas mon dada.

How ?

 

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04 janvier 2012

Enlightened [Saison 1]

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 Saison 1 // 170 000 tlsp. en moyenne

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   Un jour comme aujourd'hui, je me dis que les enseignements d'Amy, l'héroïne d'Enlightened, me feraient le plus grand bien si je réussissais à les appliquer. Des touristes qui se traînent dans le métro, une petite vieille à qui l'on cède sa place et qui trouve quand même le moyen de se plaindre parce qu'on ne l'a pas fait dans la seconde où elle est entrée dans la rame ("Ah, enfin !"), une caissière mal baisée, des collègues mal embouchés, des voisins qui se sont crus seuls dans l'immeuble... il y a des jours où l'humanité entière semble avoir décidé de vous emmerder, des jours où on resterait bien sous sa couette... longtemps. Ces jours-là, il faut puiser au fond de soi pour trouver l'énergie nécessaire afin de garder le sourire, avancer sans se retourner et oser. Au cours des dix épisodes de la première saison d'Enlightened, c'est ce qu'Amy fait. Elle échoue souvent et alors ? Elle ne baisse jamais les bras, elle y croit toujours. Pendant combien de temps encore ? Je crois que je n'aurai jamais sa patience. My bad. Alors Enlightened c'est quoi au final ? C'est la lutte quotidienne d'une femme dans le monde moderne, de désillusions en rayons de soleil, de solitude en petit bout d'espoir.

   A chaque épisode d'Enlightened, son lot d'humiliations pour Amy. On pense parfois un peu à Valerie Cherish de The Comeback tant ses multiples déboires provoquent en nous embarras et pitié. La petite différence ici, c'est que la série ne se résume pas à ça et le but n'est pas vraiment de se moquer du personnage, ou alors juste un peu parce que parfois, il faut reconnaître qu'elle abuse pas mal. Laura Dern donne l'impression que ce rôle a été écrit pour elle (c'est peut-être le cas d'ailleurs, étant donné qu'elle en est aussi productice). Qu'elle ait son air de ravie de la crêche avec un sourire jusqu'aux oreilles ou une mine maussade voire un rictus de honte ou de colère qui gronde, elle est d'une justesse à tomber par terre et rend Amy infiniment touchante dans sa quête utopique de l'harmonie parfaite et du bonheur. Elle est si lumineuse parfois et si drôle malgré elle qu'elle en devient belle. Pas que Laura Dern soit un laideron à la base mais son drôle de nez et sa grande taille ne correspondent pas vraiment aux canons de beauté actuels, sans compter qu'elle n'est plus toute jeune. Merci encore à la télévision d'offrir à des actrices comme elle (ou Laura Liney, ou Edie Falco, ou Jessica Lange, ou Betty White...) de briller un peu plus fort. Je crois que ce que Laura Dern maîtrise encore mieux que son jeu, c'est sa voix (ce qui fait partie du jeu aussi me direz-vous) ! Les passages en voix-off sont de toute beauté. Je repense encore à ces mots lors d'un des épisodes les plus marquants intitulé "The Weekend" : "My First Love. My husband. My Heartbreak. My Pain. (...)" ou encore toute sa tirade sur les mères, dont elle rappelle qu'elles ont elles aussi été des enfants un jour et qu'elles le resteront toujours un peu. "Not Enough Good Mothers" était aussi un bel épisode. Une pièce entière a d'ailleurs été consacrée à la mère d'Amy, jouée par Diane Ladd, la vraie mère de Laura Dern dans la vie. Il répond à la question : "Mais que fait Helen de ses journées lorsque sa fille galère au travail ?". C'était un bouleversant discours sur le temps qui passe, la vieillesse, qui se résume parfois un peu à l'attente interminable de la mort... Helen n'est pas un personnage facilement attachant, on peut même dire qu'elle agit très souvent de manière détestable mais on comprend tout grâce à cet épidode et je crois même qu'on lui pardonne tout, aussi. L'amie d'Amy, venue tout droit de son camp de remise en forme hawaïen, n'était pas franchement agréable non plus dans son genre mais quel plaisir de retrouver Laura Dern et Robin Wright face à face à cette occasion ! Tiens, elle aussi mériterait sa petite dramédie. Elle était géniale !

   S'apparentant parfois à une comédie de bureau, Enlightened n'excelle pas autant dans ce domaine (dommage d'ailleurs que le final soit surtout centré là-dessus même si ça a un sens). Elle ennuie même un peu par moment, soyons francs, mais ce qu'elle dit sur le monde de l'entreprise est on ne peut plus vrai, avec tout le cynisme que cela comporte. Mais rien que de guetter les expressions du visage du collègue le plus proche d'Amy -un certain Tyler incarné par le créateur de la série lui-même, Mike White- vaut son pesant de cacachuètes ! C'est d'ailleurs un personnage qui mériterait d'être exploré plus en profondeur, sachant que la seule fois où les auteurs l'ont tenté, ils s'en sont sortis avec les honneurs ! C'est aussi, il faut bien le dire, un des rares proches de l'héroïne un tant soit peu sympa avec elle, qui semble réellement l'apprécier. Du moins au départ. Après... disons que ça se gâte ! L'ex-mari d'Amy n'est pas désagréable non plus au demeurant mais son comportement laisse vraiment à désirer. Dans quel état va-t-il revenir de sa cure (s'il va jusqu'au bout du moins) ? Impossible à dire. Et ce qui est cool, c'est qu'on aura la réponse car la série a été sauvée in extremis de l'annulation !

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// Bilan // Enlightened n'a rien de la dramédie typique à la mode ces dernières années : tour à tour sombre et désabusée, lumineuse et optimiste, reposante ET stressante, elle ne va jamais vraiment là où l'attend, s'autorisant souvent à prendre des risques, quitte à déplaire. Exactement comme son héroïne en somme. Elle n'est pas hilarante, mais pas déprimante non plus. Souriante souvent, un peu triste parfois aussi. Elle est hybride, différente, intelligente, juste. Elle est beaucoup de choses, si bien qu'une saison de dix épisodes ne suffit définitivement pas pour l'apprivoiser.

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10 décembre 2011

Hung [Saison 3]

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Saison 3 // 1 030 000 tlsp.

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    J'ai encore du mal à comprendre comment une série avec un pitch comme celui de Hung -pour les incultes, je le rappelle : les péripéties d'un quarantenaire bien monté qui se prostitue pour arrondir ses fins de mois- puisse ne pas connaître un plus grand succès. Alors que les deux premières saisons pouvaient bénéficier du soutien de HBO grâce au puissant lead-in de True Blood, la troisième a dû se contenter des scores plus modestes de Boardwalk Empire comme rampe de lancement. On comprend pourquoi la série est passée cette année à plusieurs reprises sous la barre du million. Autant dire qu'elle a bien peu de chances de survie mais, au fond, ce ne serait pas dramatique. Hung avait tous les atouts nécessaires pour devenir culte, un peu à la manière d'un Weeds par exemple, mais son potentiel n'a jamais été exploité à fond par les auteurs. La première saison était brouillonne, mais authentique voire poétique. On ne l'attendait pas du tout sur ce terrain-là, en évitant soigneusement le racoleur et le vulgaire. Cela n'a pas dû jouer en sa faveur malheureusement. La saison 2 était moins mignonne et encore plus brouillonne. Là, je dois dire que j'ai moi même failli laisser tomber. Mon seul attachement aux personnages m'a fait rester jusqu'au bout, et c'est celui-là même qui m'a motivé à regarder la troisième saison. Et j'ai bien fait...

   ... car c'est sans aucun doute la meilleure, en tous cas la moins foutraque -une impression pour la première fois que les scénaristes savaient où ils allaient- mais peut-être aussi la moins "jolie". Exit les enfants de Ray, qui se contentent juste d'apparaître mais qui n'ont plus la moindre intrigue à eux, et bienvenue à Jason, un nouveau mâle aux mensurations très avantageuses de partout qui va pousser notre héros à prendre enfin son destin en main (et pas que). Eh oui, la solution était finalement simple et évidente : pour le stimuler, il lui fallait un concurrent... de taille. Qui est d'ailleurs devenu au cours de la saison un collègue mais cette relation n'a pas vraiment eu le temps d'être exploitée compte tenu des événements. C'était en tous cas un soulagement de voir enfin la petite entreprise de Tanya et Ray fonctionner, réussissant même à fermer son clapet à cette chère Lenore (finalement trop peu présente). J'ai aimé voir Tanya en action, prodiguant ses conseils devant un auditoire pénétré. C'était bon de la voir enfin confiante, heureuse et un peu moins maladroite (parce que sa gaucherie devenait franchement lourde en saison 2). Sa poisse légendaire l'a bien vite rattrapée et il faut dire qu'elle est entrée dans la gueule du loup toute seule comme une grande en accordant sa confiance à Charlie, qui ne semblait pourtant rien avoir d'un honnête homme. C'est un peu à lui que l'on doit le mauvais Season Finale, qui ferait même un médiocre Series Finale...

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    Jessica, bien plus que Ray, a souvent obtenu les scènes les plus touchantes de la série et cette saison, ils les ont même partagées. Je pensais naïvement qu'il finirait ensemble au bout du compte. Il me semblait que c'était l'un des buts principaux de la série. La révélation sur les activités de Ray n'ont fait que les éloigner encore un peu plus et je trouve dommage qu'en cas de non-renouvellement de la série -fort probable- on s'arrête là-dessus. On va dire que "C'est le jeu ma pauvre Lucette". La "surprise" de Sandee à l'attention de Lenore -un coup de feu- est surprenante mais tout à fait dans l'esprit du personnage. Elle est folle et on peut d'ailleurs l'en remercier car elle a contribué à rendre la saison plus fun (ainsi que l'intrigue mettant en scène Ana Ortiz (Ugly Betty) dans la peau d'une flic nympho). En cas de saison 4, je ne m'inquiète pas une seule seconde pour la rousse flamboyante : elle n'est certainement pas morte. On a l'impression que Sandee lui tire dans les jambes. Peu de chance donc qu'elle se retrouve avec une balle entre les deux yeux ! Quand bien même, cela reste un cliffhanger bien décevant. Il n'implique aucun des personnages principaux. Ray et Tanya filent dans la nuit, heureux d'avoir sauvé de justesse Happiness Consultants après une drôle de négociation avec Charlie. Et moi, j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps ! Enfin pas tout à fait, on a quand même vu cette saison l'objet du désir : le sexe -enfin une bonne moitié pour être précis- de Ray ! Oh, c'était furtif et c'était sans aucun doute une prothèse voire une retouche numérique, mais c'était effectivement aussi impressionnant que promis ! On a donc pas tout perdu... 

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// Bilan // Plus piquante, plus fun, mieux maîtrisée mais moins poétique et moins subtile, la saison 3 de Hung n'a pas à rougir de ses performances. La série ne correspond toujours pas ce que l'on appelle "un bon coup" mais elle a de l'amour et de la passion à revendre ! Si HBO la renouvelle, j'en serais ! Si elle ne lui fait pas cet honneur, je m'en remettrais très vite. Hung n'a jamais atteint l'orgasme alors ce serait quand même dommage de ne pas lui en laisser la chance...

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17 octobre 2011

Enlightened [Pilot]

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Pilot // 210 000 tlsp.

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What About ?

 Auto-destructrice de nature et colérique, Amy a décidé de changer suite à une révélation d'ordre spirituel qui l'a conduite à passer quelques temps à Hawaii dans une thérapie de groupes. De retour dans sa vie d'avant, elle est bien décidée à faire le bien autour d'elle et à trouver un équilibre pour enfin vivre...

Who's Who ?

 Créée par Mike White (un des scénaristes de Dawson et Freaks & Geeks) et Laura Dern. Avec Laura Dern (Jurassik Park, Blue Velvet, Sailor & Lula, Un Monde Parfait...), Diane Ladd (Primary Colors, Chinatown, Kingdom Hospital), Luke Wilson (La Famille Tenenbaum, La Revanche d'une Blonde), Sarah BurnsMike White...

So What ?

    Beaucoup de séries commencent par la fuite du personnage principal vers un nouvel ailleurs, effrayant par principe mais aussi et surtout plein de promesses. Il change de boulot, de ville, d'amis, de moitié... J'aime beaucoup ces points de départ-là, en général. Ils m'inspirent, ils me donnent de l'espoir, ils me rappellent que l'on peut tout recommencer et c'est parfois nécessaire, primordial, vital ? Dans Enlightened, pas question pour l'héroïne d'abandonner sa vie. Bien au contraire. Si elle la délaisse momentanément pour vivre une expérience nouvelle, c'est pour revenir plus forte, plus sûre d'elle et tenter, enfin, d'être heureuse. Elle recommence tout mais avec l'espoir de retrouver le même boulot, les mêmes collègues, dans la même ville, avec les mêmes amis, avec la même moitié... ? Ou une autre... nouvelle... ou ancienne... le coeur a ses raisons que les reboots ne connaissent pas. Rien n'a changé dans la vie d'Amy, les paramêtres sont les mêmes mais le dénominateur commun, c'est elle et elle, elle n'est plus tout à fait la même.

   Illuminé par Laura Dern -qui méritait bien sa série- ce pilote est une invitation au voyage d'abord avec quelques scènes trop courtes se déroulant à Hawaii et ne nous dévoilant qu'une infime partie du parcours initiatique traversé par Amy, mais néanmoins magnifiques, qui vous emportent... Quelques conversations à la chaleur d'un feu de bois, les cheveux au vent, l'embrun marin dans l'air; quelques méditations, les yeux fermés, le coeur autrefois serré ouvert et rempli; quelques brasses au fond des mers, au milieu des plantes, des poissons et d'une grande tortue, symbole de l'immortalité (de l'âme ?) et de la sagesse; quelques sourires; quelques larmes; un au-revoir puis un retour à la réalité, dur, triste. Alors que l'on pensait désormais notre héroïne invincible, la voilà qui flanche déjà. Mais elle se reprend, retrouve ses (nouveaux) esprits et poursuit sa belle bataille contre le cynisme, la méchanceté, l'hypocrisie... tout ce qui fait la laideur de notre monde. Une Ange du Bonheur Amy ? Une béni-oui-oui ? Non. Une femme qui croit, qui a la foi en quelque chose mais ne sait pas elle-même en quoi. Une femme qui croit en elle ? Une femme que je suivrais au bout du monde en tous cas, qu'elle soit au bord de la crise de nerfs -excellente scène d'ouverture- au bord de la plage -j'y suis un peu resté dans ma tête- au bord des larmes -émouvante lorsque sa mère fuit l'évidence et ses responsabilités- au bord du gouffre... Et je veux vous parler de cette robe jaune, du fantôme de Carrie Bradshaw, de la côte Ouest, de Los Angeles, de la voix de Regina Spektor, et de son piano...

   Enlightened est une série lumineuse, qui possède la légéreté de sa profondeur et qui ne sait pas elle-même où elle nous emmène mais qui a des choses à nous dire, des histoires à nous raconter, des personnages à nous présenter, à nous faire apprendre à aimer... Je crois en Amy. Ayez foi en elle vous aussi.

How ?

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15 septembre 2011

True Blood [4x 11 & 4x 12]

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Soul Of Fire // And When I Die (Season Finale)

4 390 000 tlsp. // 5 052 000 tlsp.

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   Pardonnez-moi par avance, mais ma critique portera bien plus sur le final extrêmement réussi de True Blood, que sur le pénultième épisode, qui ne servait qu'à rallonger la sauce bien inutilement avec quelques idées ridicules en prime comme le soudain sacrifice de Bill et Eric, absurde, indigne des deux vampires; ou encore la partie de jambe en l'air d'Andy Bellefleur avec une fée. Il lui suffisait apparemment d'en niquer une -désolé- pour se libérer de son addiction et de sa médiocrité crasse. Dans le dernier épisode, sa déclaration fleurie à Holly était du plus bel effet. Elle était presque mignonne avec son costume... de fée. Tiens donc. Malheureusement, la ré-introduction des petits êtres féériques ne s'est pas poursuivie au-delà de ces passages anecdotiques. Ils avaient ouvert la saison de manière très surprenante, la logique aurait voulu qu'ils la referment... 

   La tradition a été respectée : la première partie du Season Finale a été consacrée à la clôture de l'intrigue de Marnie, comme autrefois avaient été réglés maladroitement les cas de René, Maryanne et Russell; puis la seconde partie a permis de se pencher sur chacun des personnages principaux en leur offrant à la fois une conclusion et une perspective d'avenir, ou pas. A ce petit jeu-là, certains ont été moins gâtés que d'autres. Parce que c'est Halloween, plusieurs morts reviennent hanter les vivants, à commencer par René qui conseille à Arlene de se méfier de son homme, de son passé trouble, et de son vieil ami incarné par Scott Foley, de retour en ville. Si les scénaristes prennent le chemin tout tracé, on apprendra en saison 5 que Terry a tué beaucoup de gens lorsqu'il été au front, et qu'il y a peut-être même pris du plaisir, tandis qu'Arlene tombera sous le charme du nouveau, succombera à ses avances et s'en mordra les doigts. Bref, ils ont plutôt intérêt à nous surprendre ! Si les choses se passaient ainsi, ce serait franchement sans intérêt. Déjà que ces personnages n'en ont pas beaucoup ! Sam a eu plus de chance : pour le moment, Luna, sa fille et lui vont pouvoir couler des jours heureux. Jusqu'à quand ? Je ne pense pas que Fortenberry lui causera de grands problèmes en tous cas. 

   Au cours d'une scène très juste, Jason a annoncé sa relation torride avec Jessica à Hoyt, et dans les moindres détails s'il vous plait. Il faut dire que la vampirette n'est plus du tout farouche. Je la cite : "Maybe next time we can try oral?" La messe est dite. Un grand bravo aux auteurs qui ont tout de même réussi l'exploit de nous faire croire à la relation entre Jason et Jessica alors qu'on ne pouvait qu'espérer ardemment qu'elle retrouve la raison et se remette ainsi avec Hoyt. C'est avec une certaine culpabilité que je m'avoue vaincu : Jessica + Jason = Love Forever. Ouais ouais, carrément. L'arrivée chaperon-rougesque de Jessica dans les bois était superbe, digne d'un film classé X quatre étoiles. Ne cherchez pas ici de l'ironie : il n'y en a pas. Au milieu de tout ça, le retour de l'illuminé Steve Newlin nous importe peu. Mais passer après Crystal au niveau des intrigues merdiques de Jason qui ne ménent absolument nulle part ne devrait pas être trop difficile. 

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   Tandis qu'un couple se formait, un triangle amoureux se disloquait. Entre deux tragédies, Sookie a trouvé le temps de prendre une décision sur son avenir : il se fera sans Eric et sans Bill dans son lit. C'est en tous cas ce qu'elle veut leur -et nous- faire croire. J'aurais largement préféré qu'elle leur propose une solution plus risquée mais plus originale que la rupture : la polygamie ! Mais Sookie Stackhouse n'a pas l'âme d'un Bill Henrickson. Il vaudra donc sans doute se contenter en saison 5 d'une passion dévorante avec Alcide qui, il faut bien le dire, n'attends que ça depuis qu'il est arrivé et qui n'a de toute façon pas d'autre intérêt dans le récit. Maintenant que Sookie s'est débarrassée bien comme il faut de Debbie, le champ est libre. Notre héroïne n'a en tous cas pas chômé dans ce final. Elle est même à l'origine de ses plus belles scènes. Sa rapide conversation avec sa grand-mère était bouleversante. Anna Paquin n'avait jamais été aussi bonne depuis le début de la série ! Mais ce n'était qu'un avant-goût de ses cris déchirants lors de l'ultime scène lorsque, sous ses yeux, sa meilleure amie se fait exploser la tête, littéralement. La plus grande surprise du final réside en cet instant incroyable -même si le dialogue entre Tara et Sookie en début d'épisode sur leur vieillesse était suspicieux- qui sonne presque comme une délivrance pour un personnage qui a trop souffert d'avoir vécu. Cela dit, elle n'est pas encore vraiment morte. Tout est encore possible. Les scénaristes ne sont de toute façon pas du genre à la laisser en paix. Jusqu'au bout, ils la déchiqueteront. J'en suis certain. 

   On peut souvent se plaindre de l'incapacité des auteurs de True Blood à se séparer de leurs personnages, préférant les entasser dans des intrigues parfois confinées en attendant mieux, mais ils se sont lâchés sur ce dernier épisode puisque les morts se ramassent à la pelle ! Tout comme Tara, Nan se fait exploser, mais tout entière et par Bill. La montée en puissance du personnage cette saison n'aura pas été complètement satisfaisante, mais sa disparition devrait permettre à Bill d'aller encore plus loin dans sa quête de pouvoir. Debbie, je l'ai déjà dit, rend également les armes, de même que l'esprit de Marnie qui a habité le temps de quelques séquences à la limite du grotesque le corps de Lafayette. On n'a pas du tout eu l'impression de voir deux fois la même chose en plus, avec le précédent personnage à s'être invité dans ce corps masculin-féminin. Les adieux de Marnie m'ont malgré tout ému, mais pas autant que le sacrifice de Jesus et la douleur incommensurable de Lafayette face à cette perte. Oops, j'allais oublier de parler de Pam : elle a été géniale, comme d'habitude, et pas juste parce pour ses "Fuck Sookie" et cette sombre histoire de vagin magique. Sa détresse était déchirante, tout simplement.

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// Bilan // Les scénaristes de True Blood n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère cette année ! Et on les en remercie : il s'agit, selon moi et sans hésitation, du meilleur final de la série, elle qui a toujours eu une fâcheuse tendance à rater ses sorties. C'est furieuse et vibrante qu'on l'aime et elle l'a été tout au long de cette dernière heure. Les séquences émotion ont été nombreuses et c'est souvent de cela que la série a manqué par le passé. Bien que ce ne soit pas son fort, elle a aussi su faire preuve de subtilité et de simplicité, ce qui lui va ravir. Elle donne ainsi moins l'impression d'être vaine. Je ne sais pas quoi penser du retour annoncé de Russell Edgington mais l'idée n'est pas déplaisante. Bien que réussi, le personnage de Marnie ne lui arrivait pas à la cheville. Quant à la saison 4 dans sa globalité, je suis obligé d'aller à contre-courant de tout ce que je lis un peu partout : c'est tout simplement la meilleure ! Je ne me suis quasiment jamais ennuyé, j'ai dévoré les épisodes et cela ne m'était encore jamais arrivé avec True Blood ! Je ne dois pas du tout en attendre la même chose que la plupart de ses fans... Me voilà acquis à la cause de cette belle bande de pervers et décérébrés. La déchéance, en somme.

30 août 2011

True Blood [4x 09 & 4x 10]

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Let's Get Ouf Of Here // Burning Down The House

5 530 000 tlsp. // 5 320 000 tlsp.

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    La fin de la saison est désormais très proche pour True Blood et elle s'accompagne, comme chaque année, malheureusement, d'une baisse de qualité impressionnante. Je ne me suis quasiment jamais ennuyé devant cette saison 4, ce qui relève de l'exploit pour moi, mais alors pendant ces deux épisodes, c'est arrivé plus que de raison ! L'addiction de Bellefleur à la V n'est-elle qu'un prétexte pour légitimiser le titre de la série ? C'est à se le demander. J'ignore si cette intrigue figure dans les romans mais Alan Ball et son équipe auraient été bien inspirés de ne pas la reprendre. D'ailleurs, ignorer le personnage d'Andy aurait été tout aussi inspiré. Je ne le supporte pas depuis le début de la série mais là, je dois dire qu'il bat des records ! Les scènes avec son cousin dans la forêt étaient beaucoup trop longues. Cette histoire ne méritait pas autant de temps d'antenne. Mais elle méritait une conclusion en revanche et on s'en est approché. Autre conclusion bienvenue de ce qui est à mon sens la moins bonne "grosse" intrigue de la saison : le bébé d'Arlene et ses esprits. C'était plutôt intéressant de la rattacher à Lafayette et Jesus, histoire de les occuper. Mais le résultat ne m'a pas tellement convaincu et surtout, ne m'a pas ému. Le but premier des scénaristes j'imagine. Je crois qu'on en avait juste rien à faire de cette femme que l'on ne connaissait pas et ça faisait vraiment trop redite avec la possession de Marnie/Antonia, bien plus passionnante...

   Mais en matière d'intrigues qui s'achèvent, Sam et son frère ont frappé fort puisque ce dernier est finalement mort. Là, il y avait de l'émotion parce que là, on en avait quelque chose à faire. Je n'ai jamais tellement apprécié Tommy mais ses histoires de famille avec ses atroces parents ne pouvaient que créer de la pitié et de la compassion pour lui. Les auteurs ont été bien inspirés de profiter de ce moment douloureux pour rapprocher Sam et Alcide. Et donc Debbie, par extension, elle-même très proche de l'ex de Luna. On a enfin l'impression que les intrigues se rejoignent et tout le monde pourra peut-être y trouver enfin une utilité. Ce qui serait fabuleux, c'est que l'on se sépare de Debbie à terme, qui a vécu bien trop longtemps. 

   L'affrontement entre les sorcières et les vampires se poursuit mais la frustration est de mise puisque le schéma est systématiquement le même : on fait monter la pression pendant tout l'épisode, il se passe enfin quelque chose à la fin, on nous sert un cliffhanger bien efficace, qui est réduit en fumée dans les premières minutes de l'épisode suivant puis il faut à nouveau attendre la fin pour qu'il se passe quelque chose de consistant. Délayer l'action à l'infini, c'est une des grandes forces mais aussi l'une des plus grandes faiblesses de True Blood. Chaque téléspectateur apprécie à sa façon cette technique... Moi j'ai vraiment du mal. On a quand même  eu un beau twist au sujet de Marnie : Antonia n'a pas pris le dessus sur elle comme on le pensait. C'est tout l'inverse : Antonia aimerait arrêter là la guerre, Marnie la convainc (et ne lui laisse de toute façon pas tellement le choix) de continuer. Cela faisait quelques épisodes que je commençais à trouver le comportement d'Antonia très suspect. Je ne comprenais pas pourquoi elle était devenue si mauvaise. Maintenant, j'ai compris : elle n'est pas si mauvaise. Marnie en revanche... J'aimerais tout de même que l'on nous fournisse à un moment donné une explication sur sa haine des vampires. Il doit bien y avoir quelque chose dans son passé qui la pousse à se comporter de la sorte aujourd'hui, alors qu'elle est en position de force. Pendant ce temps, étonnamment, Sookie et Eric ennuient tandis que Bill impressionne. Le personnage est vraiment devenu intéressant et son opposition avec Nan mériterait d'être creusée. Cette lutte de pouvoir est bien plus intéressante que 70% du reste de la série actuellement. 

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// Bilan // Indécrottable, True Blood retombe dans ses habituels travers lorsque l'heure de la fin de la saison sonne. C'est toujours très étrange ce sentiment alors que c'est tout le contraire qui devrait arriver. Il faut d'abord se débarrasser des (mauvaises ou moyennes) intrigues secondaires, ce qui s'avère souvent laborieux, puis faire se rejoindre, sans trop de difficultés cette fois, les intrigues principales. On nous promet alors un feu d'arfices final qui n'a jamais lieu. On verra ce qu'il en sera cette année...