23 août 2011

Californication [Saison 4]

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Saison 4 // 560 000 tlsp. en moyenne

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    La saison 4 de Californication serait-elle la saison de la maturité, à la fois celle du héros et celle de la série ? Non. Mais c'est ce qu'elle aurait dû être et c'est certainement l'objectif que les scénaristes s'étaient fixés, avant de retomber dans leurs affreux travers. Emprisonné, à deux doigts d'être lourdement condamné pour viol sur mineur (quand même), Hank Moody aurait dû changer. Enfin. Je ne m'attendais évidemment pas à ce qu'il devienne un saint et, comme sa fille Becca avoue l'avoir souvent souhaité, qu'il se tranforme en bon père et en bon mari à la routine impeccable qui se lève, embrasse les femmes de sa vie avant de partir au boulot, puis qui revient le soir le sourire aux lèvres, qui les embrasse à nouveau et qui met le pieds sous la table en attendant que son whisky puis son dîner lui soient servis. Non. Je m'attendais juste à ce qu'il apprenne de ses erreurs. Au lieu de ça, il a couché aussi souvent qu'il a pu avec la jeune fille qui reprenait le rôle de Mia dans le film adapté de son bouquin. Mais il faut reconnaître que c'est dans la saison 4 qu'il a le moins de conquêtes différentes. Il est resté un bon bout de temps avec... son avocate. C'était d'ailleurs un plaisir de retrouver Carla Gugino, parfaite dans ce rôle (malgré ses lèvres qui ont doublé de volume). Malheureusement, Abby n'était pas un personnage particulièrement attachant. Comme toutes celles qui sont de passage en somme.

   Le retour de Mia a provoqué les quelques étincelles attendues mais son comportement n'a eu ni queue ni tête. Son témoignage lors du procès était cependant émouvant et l'épisode, dans sa globalité, était plutôt bon pour du Californication. C'était intéressant de revisiter la première saison à travers des scènes inédites, ajoutées de manière relativement maline. Ce n'était pas tellement pertinent pour autant mais il fallait bien un rebondissement, quelque chose auquel s'accrocher. Le retour de Bill était également le bienvenue. On ne l'avait jamais revu depuis tout ce temps. Les auteurs ont tenté d'occuper Karen une partie de la saison avec un nouvel intérêt amoureux incarné par Michael Ealy mais ils se sont vautrés en beauté. Le personnage était transparent, pas même vaguement sympathique. Il était là, sans être là. De toute façon, à partir du moment où Karen s'éloigne de Hank, elle n'a plus d'intérêt. Problème: tout ce qui la lie à Hank a été dit mille fois, visité et revisité. Californicatio n'a absolument plus rien à dire sur le sujet qui soit un tant soit peu original et nouveau. Il en va de même pour la relation père-fille. Becca grandit à vitesse grand V mais les scénaristes ne réussissent pas (et ne cherchent même pas à vrai dire) à en tirer profit. C'est toujours elle qui possède les dialogues les plus touchants et les plus vrais, mais ils finissent quand même tous par se ressembler. Et rien de ce que Hank peut lui répondre n'efface les plaies. Alors oui, au bout du compte, c'est quand Hank, Becca et Karen sont réunis que la série offre ce qu'elle a de meilleur et surtout de plus profond et de plus sincère. Les auteurs le savent bien et s'en servent toujours pour jouer sur la nostalgie et nous donner l'impression que cette nouvelle saison n'est pas vaine. C'est clairement nous prendre pour des idiots...

   Charlie et Marcy font évidemment toujours partie de la fête, mais ils ne sont toujours pas gâtés. Disons qu'ils se sont assagis en s'éloignant l'un de l'autre mais ils ne sont finalement jamais loin et leur vulgarité reprend toujours le dessus. Surtout celle de Charlie, en fait. Il a toujours l'intention de se taper au moins 100 femmes et au terme de cette saison, il en est à 22. Autant dire que la route était encore longue et pénible pour nous. Heureusement, la série sera certainement arrêtée avant qu'il n'atteigne ce chiffre. Sa dernière conquête en date, une cinglée bien évidemment, a égayé les derniers épisodes par sa folie. Elle est une femme "classique" pour la série, avec tout ce que cela comporte de misogyne, mais au moins elle nous fait décrocher quelques sourires, qui sont devenus extrêmement rares devant Californication. Mais ça ne vaut pas Sue, que je m'attendais à revoir à un moment donné mais ce moment n'est jamais arrivé. Marcy est enceinte de Charlie, bien qu'ils ne soient plus ensemble. L'explication donnée est totalement ridicule. Pour le moment, sa grossesse n'a pas vraiment été exploitée. Elle a juste permis de rendre le dîner du final très amusant. Ca c'est un truc que la série réussit en général, les dîner complétement fucked-up ! Un truc qui m'a bien plu sinon au sujet de Marcy, c'est le pitch de série inspiré de sa vie présenté à la direction de Showtime. Ca n'a occupé qu'un épisode mais cette mise en abîme était bien vue. A en faire pâlir Episodes

 

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// Bilan // La saison 3 de Californication s'était achevée sur Rocket Man d'Elton John, la saison 4, elle, s'est tournée vers le You can't always get what you want des Rolling Stones. Très à propos. La série ne nous offrira jamais ce que l'on attend d'elle, c'est plus clair que jamais. Alors c'est vrai que cette saison était globalement moins mauvaise que les précédentes, essentiellement parce qu'elle était moins vulgaire et très tournée vers le passé, et la saison 1 plus précisément, que la nostalgie est toujours un truc qui fonctionne, mais le fait que Hank s'en sorte encore une fois sans passer par la case prison, c'est énervant et l'on comprend à demi-mot que le héros ne changera jamais, quoiqu'il lui arrive. Le final aurait très bien pu servir de conclusion pas trop moche à la série. J'ai même l'impression que les scénaristes ont cru qu'ils n'obtiendraient pas de saison 5. Pas de chance : malgré les audiences faiblardes, Showtime a décidé de poursuivre l'aventure. A quoi bon, bon sang. A quoi bon ?


15 décembre 2009

Californication [3x 12]

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Mia Culpa (Season Finale) // 1 1oo ooo tlsp.

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   Ainsi s'achève la saison 3 de Californication. Eh beh, une fois de plus, je ne peux pas m'empêcher de penser que les scénaristes ont depuis le début de la série écrits les Season Premieres et les Season Finales de chaque saison et qu'entre tout ça, ils meublent sans inspiration. Parce qu'au fond, tout ce qui s'est passé dans cette saison n'a quasiment aucune conséquence sur ce Season Finale. On réutilise les trois relous dans des scènes oniriques afin de montrer que Hank est sur le point de flancher, de se jeter à l'eau métaphoriquement, mais c'est tout. Il a été très éteint pendant les onze épisodes précédents. Il a subi les assauts des unes et des autres, il a subi le comportement de Becca, il a subi l'absence de Karen et le retour de Mia dans sa vie le pousse à agir enfin.

   Dès que la petite garce réapparait, on connaît à peu près tout le déroulement de l'épisode. On revient alors au pilote, lorsque Hank a couché avec Mia sans savoir qu'elle était la fille du nouveau mari de Karen et surtout qu'elle était mineure. Le fameux vol de manuscrit et le chantage qui s'en est suivi revient à la charge. Dès le départ, cette affaire ne m'inspirait pas. Quand je pense qu'il a fallu trois saisons pour qu'elle ait un dénouement, c'est un peu se foutre de la gueule du monde. Bon, le fait que Hank avoue toute la vérité à Karen était une bonne chose, un grand soulagement. Le choix de ne pas nous faire profiter des dialogues lors de l'aveu mais de mettre à la place la chanson Rocket Man de Elton John rendait bien. C'était sans doute plus émouvant comme ça. L'arrivée de la police est un peu too much par contre. En tous cas, je n'ai pas ressenti de peine pour Karen. Il m'est impossible de la plaindre : elle s'accroche à Hank comme une moule à son rocher, elle est bien bête de ne pas comprendre que ce mec ne vaut rien. Tant pis pour elle ! J'ai davantage de compassion pour Becca car avoir un père aussi stupide, ça ne doit quand même pas être facile à vivre tous les jours. Mais ce n'est pas un mauvais père cela dit. Juste un mauvais compagnon et un être humain en qui l'on ne peut absolument pas avoir confiance. L'autre aveu de l'épisode, celui de Becca cette fois, m'a davantage touché. Parce que ce personnage est passionnant. Je trouve plus que dommage que tout ce qui s'est passée, la perte de sa virginité, ait eu lieue hors-écran. Cela aurait sans doute été plus judicieux de nous montrer ça que les conneries de Runkle ou les trois connasses de Moody...

   En parlant de Runkle, son rôle est très limité dans cet épisode puisqu'à part se faire bâcher une fois de plus par Marcy, il ne lui arrive pas grand chose. Ah si, Sue Colini continue de lui faire des avances et lui avoue, au cas où on ne le saurait pas, qu'elle est toute "wet". Cela laisse une porte ouverte quant au retour du personnage la saison prochaine. Si les scénaristes cherchent à la faire évoluer, je ne suis pas contre. C'est le meilleur ajout de la saison 3. En même temps, elle n'a pas eu beaucoup de concurrence !   

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// Bilan // Si vous ne voulez pas perdre votre temps devant Californication, c'est simple : regardez le pilote et le dernier épisode de la saison 3. Cela suffira amplement, la boucle étant bouclée. Là, tout de suite, je ne vois pas l'intérêt d'une saison 4 puisque l'on est revenue une fois encore au point départ et que Hank Moody est plus pathétique que jamais. Mais peut-être que ce sera enfin l'occasion de faire évoluer la série, qui sait ? Je ne vais pas vous dire que je ne serais pas de la partie, je ne résisterais sans doute pas. Ce que j'aime perdre mon temps quand même !   


// Bonus // La scène finale est illustrée musicalement par Rocket Man d'Elton John. L'occasion de redécouvrir cette bien belle chanson.

02 décembre 2009

Californication [3x 10]

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Dogtown // 89o ooo tlsp.

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   La médiocrité des épisodes précédents provoque sans doute chez moi une certaine indulgence envers celui-ci. Il était bien meilleur, pas ennuyeux et pas trop lourd, et il est revenu aux bases de la série. On n'est pas plus avancé que lors du pilote, on remue encore et toujours les mêmes intrigues dans tous les sens, les mêmes états d'âme et les mêmes incompréhensions, mais je préfère ça aux délires qui n'ont ni queue ni tête. Si vous ne l'aviez pas encore compris : Hank est amoureux de Karen ! C'est la grande révélation de l'épisode. Non mais sans blagues, j'ai beau en avoir carrément marre de les voir se tourner autour et ne pas savoir quoi faire de leurs vies, quelque part, ils sont attachants. Cette petite scène anodine du réveil et du petit-déjeuner avait quelque chose de lumineux et de réconfortant. De la même manière, j'ai trouvé les scènes "entre filles" très réussies. Une fois de plus, Becca a fait preuve d'une incroyable maturité. Elle comprend tout. Sa mère ne comprend rien. Ou disons qu'elle fait semblant de ne pas comprendre, qu'elle fuit ses responsabilités et qu'elle est incapable de prendre une décision ferme et définitive. Que faire de Hank ? Comme le dit Becca, il ne changera jamais. Soit elle le prend tel qu'il est à ses risques et périls, soit elle se casse et elle passe à autre chose. Elle a déjà essayé et ça n'a pas marché... Et s'ils se tuaient tous dans une superbe scène de suicide collectif ? Ca réglerait les problèmes une bonne fois pour toutes.

   Marcy est vraiment un personnage que j'adore, le seul, avec Becca, que je supporte encore. Son aventure avec Rick Springfield était une parenthèse que j'aimerais oublié aussi vite qu'elle car ça ne l'honore vraiment pas. C'était tellement ridicule et lourd... Mais voilà, dès qu'elle ouvre la bouche, elle me fait crever de rire. Elle est vulgaire, mais contrairement aux autres, je trouve que ça passe toujours mieux et que ça ne paraît jamais forcé. Peut-être parce que l'actrice, Pamela Adlon, est meilleure que les autres, tout simplement. Ses intéractions avec Becca et Karen étaient excellentes et ça fait plaisir de retrouver la vraie Marcy. Du coté des garçons, c'était virée entre potes jusqu'au bout de la nuit. On ne nous épargne aucun cliché, de l'alcool aux tatouages, mais on le fait avec suffisamment de pêche pour que ça passe. Et puis l'amitié entre Hank et Charlie est intéressante dès lors que l'on se concentre sur autre chose que le récit de leurs déboires amoureux. Le moment du braquage de la supérette était surprenant. Eux qui vivent toujours dans leur petit monde ont dû faire face à la réalité quelques instants. Cela mène à une prise de conscience que l'on connaît bien puisqu'elle a déjà été traitée mille fois : Hank est amoureux de Karen et Charlie est amoureux de Marcy.   


// Bilan // Californication tourne toujours en rond mais quand elle se concentre sur l'essentiel, sans tomber dans le graveleux à outrance, elle est bien plus digeste voire même agréable par moments.

25 novembre 2009

Californication [3x 09]

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Mr. Bad Example // 77o ooo tlsp.

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   Comment les dirigeants de Showtime peuvent-il encore laisser cette série à l'antenne sans honte ? Ca me dépasse et, en même temps, tant de médiocrité me fascine ! Comme d'habitude, arrivé à ce stade de la saison, je sature. Je me force à regarder les derniers épisodes puis je promets que l'on ne m'y reprendra plus mais la curiosité est toujours plus forte. Les personnages s'enfoncent de plus en plus dans la nullité ambiante mais cette année ce n'est pas Hank ni même Charly. La roue tourne. Non, les scénaristes ont décidé de s'attaquer à Sainte Marcy ! Elle devient proprement ridicule à travers la concrétisation de ses fantasmes adolescents avec Rick Springfield. Ce dernier est d'ailleurs un sacré raté, encore un personnage inintéressant et imbuvable comme la série sait en créer à la pelle. Il fait atrocement penser au rockeur de la saison dernière, Ashby, mais en pire. Tout ce qui ressort de cette intrigue nulle, c'est l'amour de Charly pour sa femme. Pour passer outre toutes ses erreurs, il doit vraiment l'aimer très fort, même si lui aussi a bien merdé fut un temps. La présence de Sue devient anecdotique et sa seule réplique de l'épisode n'est pas drôle. Il ne suffit pas de prononcer "shit hole" pour faire rire la galerie. Enfin je crois. Mais j'imagine que dans la salle d'écriture, les auteurs doivent bien s'amuser. Tant mieux pour eux hein...

   Becca et Chelsea se disputent après l'affaire "Hank et ses drôles de dames" et elles en viennent même aux mains mais pas de chance : on n'assistera pas à cette scène qui aurait pu être amusante. Au lieu de ça, on nous bassine avec des dialogues pseudo-philosophiques entre Hank et Felicia. Plus ennuyeux tu meurs. Le Doyen devient de plus en plus bizarre mais il n'est toujours pas drôle. C'est juste sympathique de voir Peter Gallagher dans ce registre qui le change grandement de The OC où il était l'homme parfait. Karen sort de nulle part, comme si l'éventuel renvoi de sa fille de l'école était un motif suffisant pour qu'elle traverse tout le pays en quelques heures. Ok, là je suis un peu de mauvaise foi mais c'est vraiment très gros. Hank, de son coté, est toujours très passif. Il balance deux-trois vannes et aide son pote à trouver de la coke. Ce passage était censé être drôle j'imagine. Je n'ai pas ri. Du tout. Même le fleshlight n'a pas réussi à me dérider. Et pourtant... ! Vous ne savez pas ce qu'est un fleshlight peut-être ? Eh bien c'est un objet de forme phallique dans lequel l'homme peut introduire son sexe turgescent et opérer un mouvement de va-et-vient simulant l'acte sexuel jusqu'à la jouïssance. Appellez-moi Robert ! 

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// Bilan // Ben c'est à chier. Mais pas comme d'habitude car à vrai dire, c'est pire encore !

   

21 octobre 2009

Californication [3x 04]

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Zoso // 77o ooo tlsp.

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   Hank Moody a le blues. Hank Moody... broie du noir ! Mwarf mwarf mwarf. C'était facile. Tiens, comme toutes les blagues de la série. Il n'y a rien de plus facile que de faire des blagues de cul, non ? De sortir une petite ou grosse allusion sexuelle de derrière les fagots faute de mieux. C'est la spécialité de Californication et cet épisode n'y échappe pas, comme tous les autres. Jusqu'ici, le personnage de Kathleen Turner, Sue Collini, me faisait beaucoup rire mais je commence à me lasser. On sait d'avance ce qu'elle va dire, à peu de choses près. Il faudrait la faire évoluer vers quelque de moins gras à un moment donné. J'aimerais qu'il en soit de même pour Charly d'ailleurs. Il inspire toujours la sympathie mais on lorgne aussi de plus en plus vers la pitié. Il lui arrive vraiment toutes les merdes possibles, c'est un putain de looser. Dès qu'il y a un truc bien crade, c'est pour lui ! On ne s'étonnera donc pas que ses chiottes soient bouchées cette semaine par un tampon usagé de Marcy... le jour de la visite de potentiels acheteurs de la maison ! Je le reconnais, j'ai beaucoup ri. Pas tellement pour l'idée en elle-même, qui est improbable et qui n'a pu être accouchée que d'un cerveau malade, mais pour les dialogues et pour Pamela Adlon. Elle sort des énormités avec un tel naturel, c'est fascinant. Charly et Marcy finissent par remettre le couvert. Pour un jour ou pour toujours ? Ils sont plus drôles quand ils sont ensemble en tous cas.

   Je ne sais pas comment notre homme à femmes réussit à gérer trois relations en même temps, ça relève de l'exploit. Il faut dire que ses prétendentes sont assez connes. Autant quand c'est une petite minette qu'il a ramassé bourrée dans un bar, je m'en fous, autant quand ce sont des professeurs d'université, ça me dérange davantage. Toutes les femmes sans exception tombent dans ses filets et il n'a même pas à bouger le petit doigt la plupart du temps. Même quand elles sont censées être intelligentes et cultivées. Pas que ça ait vraiment un rapport au fond mais c'est navrant et décourageant. En cela, la dernière scène est complètement ridicule. L'image de la femme dans cette série n'est vraiment pas reluisante. Celle de l'homme non plus me direz-vous. Mais ce sont toujours eux qui gagnent à la fin alors... On avance toujours très doucement concernant Becca, donc c'est chiant à crever. Et... ah bah, c'est tout. Il n'y a rien d'autre. Oh, je pourrais parler de Jackie, l'étudiante-strip-teaseuse de Hank mais elle n'est là que pour montrer ses seins. Que dire à part qu'elle en a de beaux ? 


// Bilan // Californication est aux séries américaines, ce que Jean-Marie Bigard est à l'humour : l'alliance de la vulgarité sans bornes et de la paresse intellectuelle.

14 octobre 2009

Californication [3x 03]

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Verities & Balderdash // 74o ooo tlsp.

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   "Sometimes, a burp can smell worst than a fart" ("Parfois, un rot peut sentir plus mauvais qu'un pet") : voilà donc la phrase la plus philosophique de cet épisode. Chez les Moody, on est poètes de père en fille. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est pas Hank qui est à l'origine de cette douceur mais Becca ! Non vraiment, Becca ce n'est plus ce que c'était. Elle parle même pipe avec sa nouvelle meilleure amie ! Etonnant d'ailleurs qu'elles évoquent le sujet pour la première fois seulement maintenant. Les filles (comme les garçons) de cet âge ne parlent que de cul. La vision du sexe selon Becca est touchante. Elle voit encore ça comme une enfant et, avec un père comme le sien, ça relève de l'exploit. Brave petite. Tout ceci ne devrait pas durer avec une amie dépravée comme Chelsea. On se demande quand même ce qu'elles fichent ensemble. Elles n'ont rien en commun, sauf peut-être des parents instables.

   Tandis que Karen se bat contre la pluie New Yorkaise (cliché quand tu nous tiens !), et qu'elle ne nous manque pas une seule seconde, Hank drague tout ce qui bouge, comme d'habitude, et nous sort son baratin habituel sur les femmes. Il y a deux-trois réflexions intéressantes dans le lot mais elles sont noyées dans des poncifs usés jusqu'à la corde. Il se tape Jill dans un moment de faiblesse. Je suis très déçu par ce personnage. Je pensais qu'elle allait donner du fil à retordre à Hank, qu'elle allait le repousser longuement, le remettre un peu à sa place mais pas du tout : elle craque à la première occasion. Ok, elle était triste parce que son pompier n'était pas venu la voir mais quand même. Pauvre fille. Hank plaît également à Jackie, c'était sous-jacent depuis le début mais c'est maintenant explicité. Ma foi, notre héros a l'embarras du choix. Tout va donc pour le mieux. Quant à Charlie, que dire ? Il se tape sa patronne. Là encore, j'espère qu'il résiste un peu plus longtemps mais au moins, c'est fait. Elle me fait toujours autant rire la Kathleen Turner dans le rôle de Sue. Elle n'a que le mot "wet" à la bouche, et pas ailleurs ! Sa vulgarité est jouissive. Sinon, on nous sort une grosse paire de loches en tout début d'épisode, sans doute pour apâter les téléspectateurs. C'est Hank qui laisse aller ses pensées, c'est donc gratuit. Le cul pour le cul.


// Bilan // Les scénaristes de Californication sont incapables d'exploiter correctement les prémices relativement prometteurs de la saison. Au lieu de ça, ils nous refont toujours le même coup des dialogues imbuvables et des scènes de cul lourdingues.

         

06 octobre 2009

Californication [3x 02]

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The Land Of Rape And Honey //

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   Après un Season Premiere de bonne facture, Californication ne tombe pas dans ses travers mais offre tout de même un épisode un peu ennuyeux et franchement pointless. J'ai l'impression que les scénaristes retardent l'échéance dans deux intrigues centrales. Le fait que Hank soit devenu professeur à l'université ne peut signifier qu'une seule chose : il va se taper une ou plusieurs de ses étudiantes. Ses regards se posent déjà dans les décolletés des unes et des autres mais il n'a pas encore sauté le pas. Ce n'est qu'une question de temps et j'aimerai autant que ça se fasse rapidement, que l'on passe à autre chose. L'histoire avec son élève gay, passionné par la littérature vampirique, n'a pas amené grand chose d'intéressant, à part une scène où Charlie raconte à Hank son "expèrience" avec un garçon. Le point positif, c'est que l'on découvre Ed Westwick, le soi-disant méchant Chuck de Gossip Girl, sous un autre jour. On ne peut pas dire que son jeu différe énormément, il joue beaucoup de son regard ici aussi, mais il a su apporter une gay-titude sans trop en faire. Je ne sais pas si l'on sera amené à le revoir mais je ne vois pas bien comment cette intrigue pourrait prendre de l'épaisseur. Personnellement, le Hank fumeur de joint ne me fait pas tellement rire et je ne comprends même pas comment le doyen peur laisser passer ça... Certes, sa femme mouille sa culotte pour Hank et le défend donc comme elle peut mais bon.

   La crise d'adolescence de Becca se fait plus pesante avec une dispute classique en fin d'épisode où le père et sa fille se traitent mutuellement de petites merdes. On sait d'ores et déjà qu'il faudra attendre le retour de Karen pour que les choses se calment. Autant qu'elle revienne tout de suite ! Dans le genre hyper prévisible, il ne fait aucun doute que Charlie finira par reconquérir Marcie. En voulant la violer pour répondre ainsi à un fantasme de sa femme, il s'y prend clairement très mal. Mais ça a le mérite d'être amusant. Comme d'hab', il faut que tout, absolument tout, tourne autour du cul mais on commence à avoir l'habitude. Je crois qu'il faut l'accepter sinon ça ne sert à rien de continuer à regarder la série...


       // Bilan // Bien que tout soit extrêmement prévisible, il faut reconnaître que l'on passe un bon moment aux cotés de Hank et sa petite bande. J'aimerai que cela dure mais je sens déjà l'agacement poindre...